Chp4 lentilles C4-1. La loi de la réfraction s écrit dans l approximation des petits angles : b g b g + =

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Chp4 lentilles C4-1. La loi de la réfraction s écrit dans l approximation des petits angles : b g b g + ="

Transcription

1 Chp4 lentilles C4-1 Chapitre 4 dioptres & lentilles C4.1 Réfraction par un dioptre sphérique : source ponctuelle Rappelons qu'un dioptre est constitué par deux milieux transparents d'indices de réfraction différents séparés par une surface. Si cette surface est sphérique, le dioptre est dit sphérique 1. Etudions la réfraction sur un dioptre sphérique dans les conditions de l'approximation de Gauss. Soit une surface sphérique de rayon R, de centre C séparant deux régions de l'espace d'indice de réfraction n 1 et n 2, avec n 1 < n 2. Considérons une source ponctuelle située au point P sur l axe optique. Les rayons issus de P en divergent (objet réel) et sont réfractés. Considérons le rayon passant par C (angle i = 0) : il n est pas dévié (r = 0). Soit un autre rayon incident PA faisant un angle d incidence i avec la normale AC au dioptre et un angle α avec l axe optique (α arbitraire mais suffisamment petit pour vérifier l approximation de Gauss). Après réfraction, ce rayon coupe l axe optique en P les rayons réfractés convergent en P, image réelle de P. Appelons β et γ les angles que font respectivement la normale et le rayon réfracté AP avec l axe optique et r l angle de réfraction. AIR VERRE L arc de cercle AS= βr αps γp's (car les angles [radians] sont <<). Appelons p et p respectivement les distances PS et P S. PAC: i = α + β Des considérations géométriques montrent que : PAC ' : β= r+ γ La loi de la réfraction s écrit dans l approximation des petits angles : n i= n r b g b g n1 α + β = n2 β γ n1 α + n2 γ = bn2 n1g β On établit ainsi la formule de Descartes pour la réfraction au passage d une surface sphérique: n1 n2 n2 n1 + = (4.1) p p' R dans laquelle les grandeurs p, p et R doivent être introduites avec leur signe déduit des conventions définies suivant. 1 Dioptre plan = dioptre sphérique de rayon infini.

2 Chp4 lentilles C4-2 NB Très souvent on considère les valeurs algébriques des distances repérées par rapport au sommet S (ainsi, dans le cas traité PS et P S sont de signe contraire (SP = -PS = -p) et on trouve souvent la n 2 n1 n2 n1 loi de Descartes sous la forme : = p' p R La relation (4.1) indique qu il n existe qu une seule image ponctuelle d un objet ponctuel, tant que l ouverture de la surface sphérique reste petite (approximation de Gauss). Dans la réalité, on a presque toujours à faire à des réfractions au niveau de plusieurs dioptres sphériques, au moins deux pour former une lentille dont tous les centres se trouvent sur une même droite (systèmes centrés) C4.4. C4.2 Convention de signes (dioptres) Les signes peuvent être fixés par un raisonnement physique propre au problème de la figure du C4.1 où la lumière diverge d un objet réel, tombe sur une surface convexe de réfraction et converge après réfraction pour former une image réelle : nous considérerons alors que p, p et R ont des valeurs numériques positives. Contrairement au cas des miroirs, ici l énergie lumineuse traverse la surface de réfraction et c est de l autre côté de cette surface que se formera une image réelle qui devient ainsi le côté REEL "R". Le côté d où provient la lumière incidente sera donc considéré comme le côté VIRTUEL "V" (c est le lieu où se formera une image virtuelle). Corollaire: p positif (objet réel) si les rayons divergent de l objet pour frapper la surface. Côté virtuel Image virtuelle Dioptre ou lentille mince V Côté réel Image réelle R Lumière incidente Lumière réfractée R négatif si C de ce côté p positif p' négatif R positif si C de ce côté p négatif p' positif Différents cas à étudier : n 1 < ou > n 2, surface convexe ou concave, position de P EXERCICES!!! n 1 < n 2 : surface convexe avec P proche du dioptre n 1 > n 2 : surface concave avec P éloigné du dioptre

3 Chp4 lentilles C4-3 C4.3 Dioptre plan Si la surface de réfraction est plane, son rayon de courbure R est 4. Dès lors l'équation (4.1) devient : n1 n2 n2 + = 0 p' = p p' n p (4.2) La figure ci-contre illustre la situation: un observateur femme placée dans l air voit l objet (plongeur, d où proviennent les rayons lumineux) plus proche d'un facteur : p'/p = n 2 /n 1 = n air /n eau = 1/1,33 = 0,75 Par contre, l'observateur (plongeur) placé dans l eau voit la femme (objet) dans l air, plus élevée d un facteur : n 2 /n 1 = n eau /n air = 1,33 N.B. p > 0, n 1 et n 2 > 0 p < 0 (image virtuelle). 1 C4.4 Lentilles :généralités Les lentilles se définissent comme un matériau transparent limité par deux surfaces courbes, généralement sphériques. Il existe six formes différentes de lentilles appelées : - lentille biconvexe : R 1 > 0, R 2 < 0 (a) - lentille plan-convexe: R 1 > 0, R 2 = 4 (b) - lentille concave-convexe ou ménisque convergent : R 1 < R 2 < 0 (c) - lentille biconcave: R 1 < 0, R 2 > 0 (d) - lentille plan-concave : R 1 = 4, R 2 > 0 (e) - lentille convexe-concave ou ménisque divergent: 0 < R 1 < R 2 (f) f > 0 f < 0 Les lentilles qui sont plus épaisses au centre qu à la périphérie sont des lentilles convergentes ou lentilles convexes car elles font converger des rayons parallèles, tandis que les lentilles plus épaisses sur leurs bords dispersent ou rendent divergent un faisceau de rayons parallèles ± sont appelées lentilles divergentes ou concaves (lunettes correctives de la myopie = lentilles convexes-concaves).

4 Chp4 lentilles C4-4 La figure ci-dessous schématise une lentille épaisse (c'est-à-dire dont on ne néglige pas l épaisseur e) dont les deux surfaces possèdent des rayons de courbure R 1 et R 2. Supposons que la lentille possède un indice de réfraction n et soit entourée d'air (indice de réfraction 1). Soit un objet ponctuel P 1 placé sur l axe optique, près de la surface # 1 (celle de gauche, considérant la propagation de la lumière de la gauche vers la droite). Un rayon issu de P 1 le long de l axe n'est pas dévié par les surfaces sphériques lorsqu il entre ou sort du verre, puisqu il frappe ces surfaces perpendiculairement. Un deuxième rayon quittant P 1 à un angle α quelconque, frappe la surface # 1 au point A 1, est réfracté et frappe la surface # 2 en A 2. Le rayon est réfracté une seconde fois et coupe l axe optique en P 2 qui est l image de P 1 puisqu'elle est à l'intersection des deux rayons émergeant de la lentille. Détaillons les deux étapes de réfraction aux deux surfaces # 1 et # 2 : 1/. A la surface # 1 se forme une image virtuelle de P 1 en P' 1 telle que (éq. 4.1) : n n n n air verre b verre airg + = p1 p' 1 R1 Posons n air = 1, n verre = n et tenons compte que P 1 est une image virtuelle c'est-à-dire p 1 négatif (ceci revient à introduire arbitrairement un signe moins correspondant à une image virtuelle) : 1 n bn 1g = (4.3) p' R p /. L'image (virtuelle) P 1 formée par la surface # 1 devient l'objet réel P 2 pour la surface # 2. La distance qui sépare cet objet de la surface # 2 est : p = p' + e 2 1 Appliquons l équation (4.1) à la surface # 2 (n = n, n 2 = 1 cette fois) : n = p p R p + e + p = ' ' ' R C4.5 Lentille mince 1 b ng n b ng Supposons que l épaisseur de la lentille soit négligeable vis-à-vis des autres distances (typiquement R 1 et R 2); c est l approximation de la lentille mince : e 0 n 1 n 1 + = (4.4) p' 1 p' 2 R2 1 n n 1 n 1 n 1 L addition des relations (4.3) et (4.4) donne : + + = p' p' p' R R p 1 1

5 Chp4 lentilles C4-5 b g F ' HG I KJ = n 1 p1 p 2 R1 R2 Comme les deux surfaces de réfraction sont accolées (e = 0), on ne distingue plus les indices 1 et 2 et on désigne par p la distance objet-lentille mince et p la distance lentille mince-image. Finalement, on obtient : b gf ' HG = n 1 p p R R I KJ (4.5) NB Si P 1 ' est réel (p 1 ' positif), dans ce cas e = p 1 ' + p 2 et on obtient la même formule finale. Vous pouvez vérifier.. Symboles On convient de représenter une lentille mince par un plan perpendiculaire à l axe optique passant par le centre optique C et symboliquement comme illustré ci-dessous, pour une lentille convergente (à gauche) et divergente (à droite). C4.6 Convention de signes (lentilles minces) Les signes se rapportant aux distances de l'équation (4.5) sont similaires à ceux des simples surfaces de réfraction (cf C4.2). On définit ainsi un côté réel "R" et un côté virtuel "V" par rapport à la lentille mince, se référant ainsi à la nature de l'image. V R Objet réel : p>0 Image réelle : p'>0 Objet virtuel : p<0 Image réelle : p'>0 Objet réel : p >0 Image virtuelle : p'<0 Objet virtuel : p<0 Image virtuelle : p'<0

6 Chp4 lentilles C4-6 C4.7 Foyers Cas du dioptre Le foyer objet F o d'un dioptre est la position d'un point objet de l'axe optique telle que les rayons réfractés soient parallèles à l axe optique, ce qui revient à former l'image du point à l'infini : pν = 4. La distance du foyer objet à la surface sphérique est appelée distance focale objet, et on la désigne par f o. En posant p = f o et pν = 4 dans la relation (4.1), on a : n1 n2 n1 n1 = f f R n n R o = (4.6) o 2 1 De même, si les rayons incidents sont parallèles à l axe optique, ce qui revient à considérer un objet très éloigné de la surface sphérique (p = 4), les rayons réfractés passent par un point F i sur l axe optique appelé foyer image. Dans ce cas, la distance de la surface sphérique au foyer image est appelée distance focale image et on la désigne par f i. En posant p = 4 et pν = f i dans la relation (4.1), nous avons n2 n2 n1 n2 = f f R n n R i = (4.7) i 2 1 Cas de la lentille mince Le point foyer image F i (point image d un objet à l infini) se trouve du côté R (à droite, en considérant une propagation de la lumière de la gauche vers la droite) pour une lentille convergente ou du côté V (à gauche) pour une lentille divergente. La distance focale correspondante f i (distance de F i à la lentille) est respectivement positive ou négative. Lentille convergente : points foyers réels Lentille divergente : points foyers virtuels F o F i F i F o Le point foyer objet F 0 (point objet correspondant à une image formée à l'infini) dans le cas des lentilles minces, les foyers objet et image sont situés sur les côtés opposés de la lentille et sont équidistants de celle-ci (loi du retour inverse de la lumière) : f i = f 0 = f. Pour trouver la valeur de la distance focale, on pose p = 4 dans l équation (4.5) : = bn 1g F I (4.8) f HG R1 R2KJ Cette relation porte le nom "d'équation des lunetiers" ou équation des opticiens" car elle permet de calculer la distance focale d une lentille en fonction des rayons de courbure et de l'indice de réfraction du matériau. NB important : Nous avons supposé que la lentille était placée dans l'air (n = 1). Si la lentille est placée dans un autre milieu ambiant (n milieu 1), la distance focale est alors donnée par : 1 F n IF 1 1I lentille = 1 (4.8') f n R R HG milieu KJ HG KJ

7 Chp4 lentilles C4-7 L'équation (4.5) peut se réécrire : = p p' 1 f (4.9) où f est considéré comme positif pour des lentilles convergentes et négatif pour des lentilles divergentes et où la convention de signes C4.6 s'applique pour p et p'. Cette relation porte le nom de relation de conjugaison. Lorsque le faisceau incident de rayons parallèles forme un petit angle α avec l'axe du miroir, les rayons sont focalisés en un point dans le plan focal de la lentille. Ce plan transverse est ainsi perpendiculaire à l'axe optique en F (cf. figure ). Puissance ou convergence d'une lentille Une lentille dévie d'autant plus les rayons que sa distance focale est petite. C'est pourquoi l'on mesure la puissance (aussi appelée vergence ou convergence) d'une lentille (ou d'un système optique en général) par l'inverse de sa distance focale : P = 1 (4.10) f P est positive pour les lentilles convergentes et négative pour les lentilles divergentes; elle s exprime en dioptries [Dioptrie, dpt : unité usuelle de la puissance d une lentille. 1 dpt = 1/m]. Les lunettes correctives de la vision ont des puissances comprises entre 0,5 et 5 dioptries. C4.8 Construction de l'image d'un objet étendu (lentille mince) Considérons trois rayons particuliers passant par l extrémité A de l objet. 1. Un rayon incident parallèle à l axe optique ressort de la lentille, soit directement, soit dans son prolongement en passant par le foyer image F i. 2. Un rayon incident qui passe, soit directement, soit dans son prolongement, par le foyer objet F 0 ressort de la lentille parallèlement à l axe. 3. Un rayon qui tombe sur la lentille en son centre la traverse en ligne droite (il n y a pas de déviation : on peut considérer la lentille à ce niveau comme une lame à faces parallèles infiniment mince).

8 Chp4 lentilles C4-8 C4.9 Grandissement linéaire (ou latéral) & Sur la figure précédente, on remarque que les triangles rectangles PAO et P A O sont PA ' ' PO ' p' semblables (2 3 angles égaux) = = PA PO p Par définition P'A'/PA représente le grandissement linéaire, noté g. Pour tenir compte du fait que l'image est inversée par rapport à l'objet, g sera donné par : p g = ' (4.11) p Le grandissement linéaire est positif ou négatif suivant que l image est droite ou inversée par rapport à l objet. lentille convergente La lentille convergente donne des images différentes d un même objet en fonction de la position p de l'objet dans l'espace objet : p < f, l'objet est situé entre la lentille et le foyer. Son image est agrandie, virtuelle et droite. ± loupe, oculaire d un microscope f < p < 2f, l'image est agrandie, réelle et renversée. rétroprojecteurs et projecteurs de diapositives p > 2f, l'image est plus petite que l'objet, réelle et inversée. appareils photographiques, longues-vues, objectifs-télescopes lentille divergente Pour toutes les distances objet-lentille de à 0, l image est virtuelle, droite, plus petite que l objet et située entre la lentille et le foyer. C4.10 Miroirs & lentilles minces : résumé Les formules (3.3) et (4.9) étant de parfaites répliques, elles peuvent se résumer ainsi : = ± 1 p p' f f Où f, valeur absolue de la distance focale, est toujours positive. Du côté droit de l'équation, on choisit +1 pour une lentille convergente ou un miroir concave ou 1 pour une lentille divergente ou un miroir convexe. figures ci-dessous représentent graphiquement l'équation : branches d'hyperbole. Lentilles convergentes / miroirs concaves p'/ f Lentilles divergentes / miroirs convexes (*) = grandissements p'/ f p/ f p/ f NB un objet virtuel ne peut pas produire d'image virtuelle (quadrant vide bas/gauche) NB un objet réel ne peut pas produire d'image réelle (quadrant vide haut/droite)

9 Chp4 lentilles C4-9 C4.11 Lentille épaisse : plans principaux & construction d'une image & On définit les plans principaux (objet et image) d'un système optique en général, d'une lentille épaisse en particulier, comme les plans conjugués du système pour lesquels le grandissement transversal est égal à + 1. Ces surfaces sont des plans transverses (perpendiculaires à l'axe optique); leurs positions doivent être déterminées de façon à ce que les images construites à l aide de ces plans principaux coïncident avec la réalité des images. Les points principaux sont les intersections des plans principaux (objet et image) et de l axe optique du système. Les plans principaux constituent une aide pour la construction des images : à la place des surfaces réfringentes réelles (dioptres) souvent courbes, on considère ces deux plans principaux, surfaces planes fictives sur lesquelles a lieu le changement de direction des rayons lumineux. Ceci va aider à la représentation graphique de la position de l'image donnée par le système optique appelée homographie. Plus précisément, dans le cas d'une lentille épaisse, la réfraction pourra être décrite à partir de ses deux plans principaux objet et image distincts (entre les plans principaux, les rayons se propagent parallèlement à l axe optique de la lentille épaisse). Dans le cas des lentilles minces, les plans principaux sont confondus (=lentille). Distances focales principales : F o H et H'F i construction de l'image d'un objet étendu pour une lentille épaisse Soit le point A à l'extrémité de l'objet; pour la construction du point image de A, on utilise trois rayons particuliers : 1/ Le rayon parallèle à l'axe optique se propage jusqu'au plan principal image H, puis passe par le foyer image de la lentille. 2/ Le rayon passant par le centre du plan principal objet H, (point principal objet H) continue suivant l'axe optique jusqu'au centre du plan principal image (point principal image H ) puis continue dans la direction parallèle au rayon AH AH // H A 3/ Le rayon passant par le foyer objet va jusqu au plan principal objet, puis continue parallèlement à l axe optique. Le point d intersection A de ces trois rayons constitue l image donnée par la lentille du point objet A.

10 Chp4 lentilles C4-10 C4.12 Association de lentilles minces & On peut associer un ensemble de plusieurs lentilles dont les axes optiques sont communs, en particulier pour construire des instruments d optique (cf. Chp. 5). Formules d'association de 2 lentilles minces Soit 2 lentilles minces désignées par L1 et L2. Soit D la distance qui les sépare. Un schéma de principe est donné ci-dessous. Le point important à saisir est que l'image donnée par la lentille 1 sert d'objet pour la lentille 2. Les 3 formules d'association se déduisent alors aisément. L1 L2 Sens propagation de la lumière D H 1 H 2 p 1 p' 1 p 2 p' 2 R S T = p1 p' 1 f1 D = p' + p = p p' f (4.12.a) (4.12.b) (4.12.c) Détermination des positions des points foyers objet et image du système 1 ) position du foyer image F i par rapport à la lentille #2 appelons cette distance H 2 F i p = p' = f p = D f f2 D f1 + = HF 2 i = D f H F f D f + f i 2 b g (4.13.a) b g 2 ) position du foyer objet F o par rapport à la lentille #1 appelons cette distance F o H 1 p' = p = f p' = D f f1 D f2 + = HF 1 o = HF D f f D f + f 1 o 2 1 Détermination de la distance focale du système. b g b g (4.13.b) Une correspondance graphique entre espace-objet & espace-image (construction graphique appelée homographie) combine dans l'exemple ci-contre 2 lentilles minces convergentes #1 et #2, de laquelle on peut trouver les positions de F i et de H i : ff f H F (4.13.c) syst = i i = D f f

11 Chp4 lentilles C4-11 C4.13 Aberrations géométriques et chromatiques & Les lentilles présentent 2 types de défauts : - aberrations géométriques, principalement des aberrations de sphéricité, similaires à celles présentées par les miroirs - aberrations chromatiques dues au phénomène de réfraction et donc de décomposition de la lumière en ses couleurs constituantes si celle-ci est polychromatique. Aberrations de sphéricité Avec une seule lentille, on n obtient des images suffisamment nettes, c està-dire des points images et des foyers bien définis, que si les points objets sont proches de l axe et si les rayons incidents sont peu inclinés sur l axe principal. Pour les lentilles à grande ouverture, l image d un point n est pas un point, mais un segment rectiligne de l axe optique. En particulier, les rayons incidents parallèles à l axe optique se coupent en différents points, en fonction de leur distance à l axe. L aberration de sphéricité est alors mesurée par la différence des distances focales pour des rayons marginaux et paraxiaux (Fig.). Corrections possibles : - remplacer la lentille unique par une combinaison de différentes lentilles. Dans le cas d une lentille convergente, on lui associe une lentille divergente et réciproquement. - utiliser un diaphragme (écran percé d une ouverture centrale réglable) pour éviter les rayons qui tombent sur les bords de la lentille; on perd alors en intensité lumineuse. - utiliser une lentille à échelons ou lentille de Fresnel (équivalent du miroir parabolique ): le faisceau lumineux placé au foyer d une telle lentille en émerge rigoureusement parallèle (cf. figure). Aberrations chromatiques Elles se produisent lorsqu on utilise de la lumière polychromatique (spectre de longueurs d'onde) et sont essentiellement dues à la variation de l indice de réfraction n avec la longueur d onde (cf. C1.4). L image de chaque composante de couleur différente passant par le même point se forme en un point différent. L image n est pas nette et présente des bords irisés. Une lentille aura un foyer pour chaque couleur ou longueur d onde puisque la distance focale f est déterminée par l indice de réfraction n qui dépend lui-même de la longueur d onde (cf. formule (4.8)) le bleu B a une plus courte distance focale que le rouge R. Correction : on associe une lentille convergente à une lentille divergente et réciproquement. On utilise alors des matériaux de dispersion différente (verre Crown pour l une, Flint pour l autre). Par exemple, un doublet achromatique convergent est constitué d une lentille biconvexe en Crown et d une lentille biconcave en Flint dont les rayons de courbure sont calculés en fonction de la vergence totale désirée. Ceci constitue ce que l on appelle un doublet achromatique.

12 Chp4 lentilles C4-12 EXERCICES 1. Soit une source ponctuelle de lumière placée dans l air (n 1 = 1) à 20 cm sur la gauche du sommet d une surface de réfraction convexe (n 2 = 2) de rayon de courbure de 10 cm. Trouver la position et la caractéristique R ou V de l image. Faire un schéma de la situation. [R. : p = + 40 cm (image réelle du côté "R" de la surface] 2. Un objet ponctuel dans un milieu où n 1 = 2 est à 15 cm d une surface sphérique concave ayant un rayon de courbure égal à (-) 10 cm. Le dioptre est placé dans l air (n 2 = 1) Trouver la position et la caractéristique V ou R de l image. Faire un schéma de la situation. [R. : p = 30 cm (image virtuelle)] 3. Un faisceau de lumière parallèle tombe sur une sphère de verre d indice de réfraction égal à 3/2 et de rayon R = 10 cm. L axe du faisceau est un diamètre de la sphère. Déterminer le point où convergent les rayons émergents. ABSOLUMENT faire un schéma de la situation. [R. : point de convergence des rayons émergents situé à 5 cm du sommet du 2 ième dioptre ] 4. Soit une lentille biconvexe fabriquée en verre d indice n = 1,65 dont les deux surfaces ont un rayon de courbure de 40 cm. Quelle est sa distance focale? Même question pour une lentille biconcave. [R. : f = 31 cm (lentille convergente ) f = 31 cm (lentille divergente)] 5. Une lentille mince convergente possède une distance focale de + 24 cm. Un objet est placé à 9,0 cm à gauche de cette lentille. Décrire l image. [R. : p = = 14,4 cm (image virtuelle) g = + 1,6 (image droite)] 6. Une lentille biconvexe a pour rayons de courbure 10 et 20 cm. L incidence de son verre est 1,5. Calculer la distance focale de cette lentille dans l eau et dans l air. (n eau = 4/3) [R. : f air = 13,3 cm f eau = 53,3 cm] 7. Deux lentilles de f = 10 cm sont placées à 10 cm l une de l autre. Un objet de 2 cm de haut est placé à 20 cm de la première lentille. Calculer la distance entre l image et la seconde lentille. Quelle est la grandeur de cette image? Est-elle réelle? Est-elle droite ou renversée? [R. : p' 2 = 5 cm image réelle & g = 1/2 image renversée] 8. Quelle est, sur une pellicule photographique, la dimension de l image d un homme de hauteur égale à 1,75 m, photographié à une distance de 5 m, si l objectif est assimilable à une lentille convergente de distance focale égale à 8 cm? A quelle distance le film doit-il être placé en arrière du plan focal image de la lentille? [R. : la pellicule se trouve en arrière du plan focal image à une distance de 1,3 mm de ce dernier grandeur de l image = 0,0285 m]. 9. Etudier le système optique "2 lentilles accolées". 10. Soit un téléobjectif constitué d'une lentille convergente et d'une lentille divergente formant ainsi un doublet dont les caractéristiques sont données ci-dessous. (a) Calculer la position des foyers objet et image du système formé ainsi que sa distance focale (cf. formules 4.13). (b) Comparer le grandissement de ce téléobjectif avec celui d'une seule lentille placée en H 1 et dont la distance focale serait de 25 cm. f 1 = 15,4 cm D = 10,6 cm f 2 = 7,2 cm H 1 H 2 R : (a) H 1 F o = 114,2 cm F i H 2 = 14,4 cm (b) g télé /g ob = 1,85 H i F i = 46,2 cm

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Année 2006 2007 Table des matières 1 Les grands principes de l optique géométrique 1 1 Principe de Fermat............................... 1 2 Rayons lumineux.

Plus en détail

OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS

OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS PR. MUSTAPHA ABARKAN EDITION 014-015 Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès - Faculté Polydisciplinaire de Taza Département Mathématiques, Physique et Informatique

Plus en détail

Chapitre 2 : étude sommaire de quelques instruments d optique 1 Grandeurs caractéristiques des instruments d optique Grossissement

Chapitre 2 : étude sommaire de quelques instruments d optique 1 Grandeurs caractéristiques des instruments d optique Grossissement Chapitre 2 : étude sommaire de quelques instruments d optique 1 Grandeurs caractéristiques des instruments d optique Grossissement Puissance Pouvoir de résolution ou pouvoir séparateur Champ 2 l œil comme

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Approche d'un projecteur de diapositives...2 I.Questions préliminaires...2 A.Lentille divergente...2 B.Lentille convergente et

Plus en détail

Faculté de physique LICENCE SNV EXERCICES PHYSIQUE Par MS. MAALEM et A. BOUHENNA Année universitaire 2010-2011

Faculté de physique LICENCE SNV EXERCICES PHYSIQUE Par MS. MAALEM et A. BOUHENNA Année universitaire 2010-2011 Faculté de physique LICENCE SNV L1 EXERCICES DE PHYSIQUE Par Année universitaire 2010-2011 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE: GÉNÉRALITÉS ET MIROIR PLAN Ex. n 1: Citer quelques systèmes optiques, d'usage courant. Ex.

Plus en détail

Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile

Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile W. Lermantoff To cite this version: W. Lermantoff. Sur le grossissement

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique?

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? Temps de préparation :...2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon. Rapport de mesure

AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon. Rapport de mesure AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon Rapport de mesure Référence : 2010-44001 FJ Référence 2010-44001 Client Airylab Date 28/10/2010 Type d'optique Lunette 150/1200 Opérateur FJ Fabricant

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

5 ème Chapitre 4 Triangles

5 ème Chapitre 4 Triangles 5 ème Chapitre 4 Triangles 1) Médiatrices Définition : la médiatrice d'un segment est l'ensemble des points équidistants des extrémités du segment (cours de 6 ème ). Si M appartient à la médiatrice du

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains. Rapport de mesure

AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains. Rapport de mesure AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains Rapport de mesure Référence : 2014-07001 FJ Référence 2014-07001 Client xxx Date 14/02/2014 Type d'optique Triplet ED Opérateur FJ Fabricant

Plus en détail

Les bases de l optique

Les bases de l optique Vision to Educate Les 10 pages essentielles Edition 2014 Introduction Edito Si résumer le métier d opticien dans un livret de 12 pages n est pas possible, nous avons essayé dans ce document d apporter

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

Séquence 1. Physique Couleur, vision et image Chimie La réaction chimique. Sommaire

Séquence 1. Physique Couleur, vision et image Chimie La réaction chimique. Sommaire Séquence 1 Physique Couleur, vision et image Chimie La réaction chimique Sommaire 1. Physique : Couleur, vision et image Résumé Exercices 2. Chimie : La réaction chimique Résumé Exercices Séquence 1 Chapitre

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007 Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x = LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste

Plus en détail

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique

Plus en détail

Université Joseph Fourier Grenoble. Master Pro "Physique et Ingénieries" Spécialité "Optique et Photonique"

Université Joseph Fourier Grenoble. Master Pro Physique et Ingénieries Spécialité Optique et Photonique Université Joseph Fourier Grenoble Master Pro "Physique et Ingénieries" Spécialité "Optique et Photonique" Campus de Saint Martin d Hères, Bt C 3 ème étage (salle 312) Logiciel de conception de systèmes

Plus en détail

Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé.

Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. L usage d une calculatrice est autorisé Durée : 3heures Deux annexes sont à rendre avec la copie. Exercice 1 5 points 1_ Soit f la

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide I Rappels : Référentiel : Le mouvement d un corps est décris par rapport à un corps de référence et dépend du choix de ce corps. Ce corps de référence

Plus en détail

Deux disques dans un carré

Deux disques dans un carré Deux disques dans un carré Table des matières 1 Fiche résumé 2 2 Fiche élève Seconde - version 1 3 2.1 Le problème............................................... 3 2.2 Construction de la figure avec geogebra...............................

Plus en détail

Les interférences lumineuses

Les interférences lumineuses Les interférences lumineuses Intérêt de l étude des interférences et de la diffraction : Les interférences sont utiles pour la métrologie, la spectrométrie par transformée de Fourier (largeur de raie),

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

modélisation solide et dessin technique

modélisation solide et dessin technique CHAPITRE 1 modélisation solide et dessin technique Les sciences graphiques regroupent un ensemble de techniques graphiques utilisées quotidiennement par les ingénieurs pour exprimer des idées, concevoir

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Repérage de l artillerie par le son.

Repérage de l artillerie par le son. Repérage de l artillerie par le son. Le repérage par le son permet de situer avec précision une batterie ennemie, qu elle soit ou non bien dissimulée. Le son se propage avec une vitesse sensiblement constante,

Plus en détail

Les Conditions aux limites

Les Conditions aux limites Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Cercle trigonométrique et mesures d angles

Cercle trigonométrique et mesures d angles Cercle trigonométrique et mesures d angles I) Le cercle trigonométrique Définition : Le cercle trigonométrique de centre O est un cercle qui a pour rayon 1 et qui est muni d un sens direct : le sens inverse

Plus en détail

Construction de la bissectrice d un angle

Construction de la bissectrice d un angle onstruction de la bissectrice d un angle 1. Trace un angle. 1. 2. Trace un angle cercle. de centre (le sommet de l angle) et de rayon quelconque. 1. 2. 3. Trace Le cercle un angle cercle coupe. de la demi-droite

Plus en détail

"La collimation est la première cause de mauvaises images dans les instruments amateurs" Walter Scott Houston

La collimation est la première cause de mauvaises images dans les instruments amateurs Walter Scott Houston "La collimation est la première cause de mauvaises images dans les instruments amateurs" Walter Scott Houston F.Defrenne Juin 2009 Qu est-ce que la collimation en fait? «Newton»? Mais mon télescope est

Plus en détail

Correction : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11

Correction : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11 Correction : EXERCICE : Calculer en indiquant les étapes: (-6 +9) ( ) ( ) B = -4 (-) (-8) B = - 8 (+ 6) B = - 8 6 B = - 44 EXERCICE : La visite médicale Calcul de la part des élèves rencontrés lundi et

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR. Lecteurs optiques numériques

COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR. Lecteurs optiques numériques ÉCOLE POLYTECHNIQUE FILIÈRE MP Option Physique et Sciences de l Ingénieur CONCOURS D ADMISSION 2010 COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR (Durée : 4 heures) L utilisation des calculatrices

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

Comment fabriquer un miroir de télescope?

Comment fabriquer un miroir de télescope? Comment fabriquer un miroir de télescope? Origine et historique du projet: Le concours «olympiades de physique» étant consacré plus particulièrement cette année à l'astronomie, un groupe de lycéens de

Plus en détail

La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques

La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques III. Cercles 1. Cercle d'euler 2. Droite d'euler 3. Théorème de Feuerbach 4. Milieux des segments joignant

Plus en détail

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques IX. 1 L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant

Plus en détail

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S )

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D. Mesures sur les fibres optiques

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D. Mesures sur les fibres optiques ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D TITRE : Mesures sur les fibres optiques 0 Temps de préparation :... h 5 minutes Temps de présentation devant le jury :.0 minutes Entretien avec le jury :..0 minutes GUIDE

Plus en détail

Si deux droites sont parallèles à une même troisième. alors les deux droites sont parallèles entre elles. alors

Si deux droites sont parallèles à une même troisième. alors les deux droites sont parallèles entre elles. alors N I) Pour démontrer que deux droites (ou segments) sont parallèles (d) // (d ) (d) // (d ) deux droites sont parallèles à une même troisième les deux droites sont parallèles entre elles (d) // (d) deux

Plus en détail

Quels polygones sont formés par les milieux des côtés d un autre polygone?

Quels polygones sont formés par les milieux des côtés d un autre polygone? La recherche à l'école page 13 Quels polygones sont formés par les milieux des côtés d un autre polygone? par d es co llèg es n dré o ucet de Nanterre et Victor ugo de Noisy-le-rand enseignants : Martine

Plus en détail

chapitre 4 Nombres de Catalan

chapitre 4 Nombres de Catalan chapitre 4 Nombres de Catalan I Dénitions Dénition 1 La suite de Catalan (C n ) n est la suite dénie par C 0 = 1 et, pour tout n N, C n+1 = C k C n k. Exemple 2 On trouve rapidement C 0 = 1, C 1 = 1, C

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

La spectro, c'est facile

La spectro, c'est facile La spectro, c'est facile OHP Spectro Party Observatoire de Haute Provence 25-30 juillet 2014 François Cochard francois.cochard@shelyak.com La spectro, c'est facile à certaines conditions OHP Spectro Party

Plus en détail

Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine.

Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine. TABLE DES MATIÈRES 1 Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine. Paul Milan LMA Seconde le 12 décembre 2011 Table des matières 1 Fonction numérique 2 1.1 Introduction.................................

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Représentation d un entier en base b

Représentation d un entier en base b Représentation d un entier en base b 13 octobre 2012 1 Prérequis Les bases de la programmation en langage sont supposées avoir été travaillées L écriture en base b d un entier est ainsi défini à partir

Plus en détail

TP SIN Traitement d image

TP SIN Traitement d image TP SIN Traitement d image Pré requis (l élève doit savoir): - Utiliser un ordinateur Objectif terminale : L élève doit être capable de reconnaître un format d image et d expliquer les différents types

Plus en détail

Les droites (d 1 ) et (d 2 ) sont sécantes en A Le point A est le point d intersection des 2 droites

Les droites (d 1 ) et (d 2 ) sont sécantes en A Le point A est le point d intersection des 2 droites I Droites perpendiculaires Lorsque deux droites se coupent, on dit qu elles sont sécantes Les droites (d 1 ) et (d 2 ) sont sécantes en A Le point A est le point d intersection des 2 droites Lorsque deux

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

ALARME DOMESTIQUE FILAIRE

ALARME DOMESTIQUE FILAIRE ALARME DOMESTIQUE FILAIRE DOSSIER RESSOURCES Académie de LYON BAC Pro Électrotechnique, Énergie, Équipements Communicants Page 1 sur 15 SOMMAIRE Introduction... page 3/15 Le sous-système : maquette alarme

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies

Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies Régis Boulet Charlie Demené Alexis Guyot Balthazar Neveu Guillaume Tartavel Sommaire Sommaire... 1 Structure

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

COMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre?

COMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Claire FORGACZ Marion GALLART Hasnia GOUDJILI COMPTERENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Si l on se pose la question de savoir comment on peut faire

Plus en détail

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision.

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7.1 Pour la myopie (mauvaise vue de loin) : Test de vision de loin Sur le mur d un pièce, fixez l illustration ci-dessous que vous

Plus en détail

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE DURÉE DU JUR E FCTI DE LA DATE ET DE LA LATITUDE ous allons nous intéresser à la durée du jour, prise ici dans le sens de période d éclairement par le Soleil dans une journée de 4 h, en un lieu donné de

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

La recherche d'indices par fluorescence

La recherche d'indices par fluorescence La recherche d'indices par fluorescence Ces sources d éclairage à haute intensité permettent, en fluorescence, la mise en évidence d indices qui ne sont pas visibles ou peu à l oeil nu. Ex : empreintes

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

EXERCICES DE REVISIONS MATHEMATIQUES CM2

EXERCICES DE REVISIONS MATHEMATIQUES CM2 EXERCICES DE REVISIONS MATHEMATIQUES CM2 NOMBRES ET CALCUL Exercices FRACTIONS Nommer les fractions simples et décimales en utilisant le vocabulaire : 3 R1 demi, tiers, quart, dixième, centième. Utiliser

Plus en détail

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE LA PHYSIQUE DES MATERIAUX Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE Pr. A. Belayachi Université Mohammed V Agdal Faculté des Sciences Rabat Département de Physique - L.P.M belayach@fsr.ac.ma 1 1.Le réseau

Plus en détail

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

Le contexte. Le questionnement du P.E.R. :

Le contexte. Le questionnement du P.E.R. : Le contexte Ce travail a débuté en janvier. Le P.E.R. engagé depuis fin septembre a permis de faire émerger ou de réactiver : Des raisons d être de la géométrie : Calculer des grandeurs inaccessibles et

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique Titre : SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dan[...] Date : 09/11/2011 Page : 1/9 SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique Résumé On teste les éléments paraxiaux

Plus en détail

COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE

COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE Le cours de la première année concerne les sujets de 9ème et 10ème années scolaires. Il y a bien sûr des différences puisque nous commençons par exemple par

Plus en détail

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique : Chapitre Chapitre. Séries de Fourier Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction - périodique : c c a0 f x dx c an f xcosnxdx c c bn f xsinn x dx c L objet de

Plus en détail