Observatoire de la Maturité Energétique des Industriels de l Agro-Alimentaire en France

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1 Observatoire de la Maturité Energétique des Industriels de l Agro-Alimentaire en France Enquête 2015

2 SOMMAIRE LES GRANDS ENSEIGNEMENTS DE L ENQUETE CONTEXTE L AGROALIMENTAIRE, UN ATOUT DE L ECONOMIE FRANÇAISE L IAA ET L ENERGIE UNE ENQUETE NATIONALE REPRESENTATIVE DU SECTEUR OUTIL DE COMPARAISON ET D ANALYSE 7 2. RESULTATS DE L ENQUETE RESULTATS GENERAUX UN PREMIER ECHELON SOUVENT FRANCHI EVOLUTIONS DEPUIS UNE MARGE DE PROGRESSION ENCORE IMPORTANTE PME ET GRANDS GROUPES SONT ENCORE DIFFERENTIABLES L IMPACT DE LA NORME ISO DES BARRIERES LIMITEES AUX ENJEUX TECHNIQUES ANALYSE PAR SOUS-SECTEURS PRODUITS LAITIERS TRANSFORMATION DE VEGETAUX BOISSONS PRODUITS ELABORES PANIFICATION, PATES ET PATISSERIE VIANDE ET POISSON 22 CONCLUSION 23 CONTACTEZ-NOUS 24 2 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

3 Les grands enseignements de l enquête 2015 Depuis 6 ans, l Observatoire de la maturité énergétique des Industriels de l Agroalimentaire suit l évolution du premier secteur industriel à l échelle nationale, au travers d une étude annuelle détaillée de l Institut Okavango, association à but non lucratif créée par Okavango-energy, cabinet de conseil en performance énergétique. L enquête 2015 de l Institut Okavango a été menée sur un large échantillon de sites qui représentent 66% de la consommation d énergie du secteur en Les informations ont été recueillies à 41% par des visites sur site, à 30% par des entretiens téléphoniques et à 29% par une consultation sur internet. Cette année encore, les 31 sites industriels très énergivores du sucre et de l amidon ont été exclus des résultats pour ne pas perturber la vision du secteur. Les principaux enseignements tirés de l enquête 2015 sont : Le secteur agroalimentaire continue de progresser en maturité énergétique et de plus en plus d industriels poussent leur démarche énergétique jusqu au processus d amélioration continue Les PME ont, cette année encore, plus progressé que les grands groupes, réduisant ainsi l écart constaté les années précédentes A l approche de la COP21, la moitié des entreprises entreprend des actions pour des motifs environnementaux et d image A mi-année, trois quarts des sociétés soumises à l audit réglementaire de Décembre 2015 ne l ont pas encore réalisé La capacité d investissement et le retour sur investissement incertain sont les premiers freins à la mise en place d actions d efficacité énergétique 3 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

4 1. Contexte Les objectifs de l Observatoire de la Maturité Energétique de l Industrie Agroalimentaire en France sont triples : - Evaluer l importance accordée à l efficacité énergétique par les entreprises de l IAA - Mettre en lumière les différences de maturité entre les secteurs et les typologies d entreprises - Identifier les axes de progrès et les meilleures pratiques à généraliser L Institut Okavango est une association à but non lucratif ayant pour missions d informer sur l efficacité énergétique dans l industrie et de valoriser les actions mises en places. En parallèle de l Observatoire de la Maturité Energétique de l IAA, l institut mène également un observatoire dans la filière plasturgie du Nord Pas-de-Calais et organise les Trophées de la Performance Energétique de l IAA. L Institut Okavango a été créé par Okavango-energy, le cabinet de référence en performance énergétique de l industrie agroalimentaire en France. Cette jeune entreprise innovante réalise différentes prestations telles que la réalisation d audits énergétiques réglementaires, d études, de projets R&D, de formations et de programmes opérationnels d efficacité énergétique avec engagement de résultats, ayant pour objectif une réduction significative de l empreinte environnementale (émissions de gaz à effet de serre) des entreprises industrielles et l amélioration de leur compétitivité L agroalimentaire, un atout de l économie française Le secteur de l Industrie Agro-Alimentaire (IAA) est le premier secteur d activité en France en terme de chiffre d affaire avec un CA cumulé de 165,1 milliards d euros en Il emploie salariés (2012) dans entreprises dont plus de 70% comptent moins de 10 employés. Le solde commercial de l IAA est positif et a représenté 9,2 milliards d euros en 2012 (contre 8,1 milliards en 2011). L IAA est également au cœur du quotidien des français : 10% du budget des ménages sont effectivement dédiés à l IAA. Et ce ne sont pas moins de 3000 qui sont consacrés chaque année aux produits alimentaires. Sources : Données INSEE ESANE, traitements SSP et COFACE, calculs ANIA 4 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

5 1.2. L IAA et l énergie L IAA est le 2 e secteur le plus consommateur d énergie en France (16%), devancé par l Industrie Chimique (26%) et talonné par la Sidérurgie (15%). Consommation d énergie des secteurs industriels Pour les IAA de plus de 10 salariés, l énergie coûte plus de 2,6 milliards d euros, soit près de 1,6% de leur chiffre d affaires. Mais au sein de l IAA, de nombreuses disparités sont observées. En effet, la consommation énergétique d un secteur dépend à la fois de l importance de l activité de ce secteur et de l intensité de sa consommation d énergie. L intensité énergétique des sous-secteurs de l IAA est ainsi représentée sur le graphique suivant en partant d une base 100 pour les amylacés amylacé 10.4 corps gras 10.9 aliments pour animaux 10.5 lait 10.3 fruit et légumes 10.7 boulangerie patisserie 10.8 autres industries 10.1 viande 10.2 poisson 11 total Boisson Source : INSEE ESANE retraitement SSP, Agreste SSP 5 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

6 Les 0,8% des entreprises les plus énergie-intensives représentent 33% des consommations énergétiques de l ensemble de l IAA. Ces entreprises n ont volontairement pas été intégrées dans les résultats de l enquête. Parmi ces industriels énergie-intensifs, on retrouve notamment les industriels de la transformation des produits amylacés et du sucre. Sur les dix dernières années, ces industriels ont fortement investi dans ce domaine et notamment utilisent la cogénération «vapeur/électricité». Sur la majorité des sites, les industries du sucre et de l amidon produisent par cogénération de l électricité qu elles autoconsomment (elle représente respectivement 7 % et 10 % de l énergie totale consommée) Une enquête nationale représentative du secteur L enquête est focalisée sur les entreprises de plus de 10 employés quelle que soit leur localisation géographique. L enquête 2015 a regroupé un total de 1338 sites. L obtention des réponses s est faite selon la répartition suivante : Modes de consulta on des entreprises 29% 30% 41% Visites de sites Entre ens téléphoniques Ques onnaires en ligne 6 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

7 1.4. Outil de comparaison et d analyse L évaluation des réponses est basée sur le Leanergy Index TM. Le Leanergy Index TM est un outil développé par Okavango pour mesurer la maturité énergétique des industriels à travers les huit leviers majeurs qui impactent la facture énergétique. Cet outil permet une comparaison pertinente d industriels exerçant dans des secteurs d activité différents. En prenant une photo à date, cela permet de positionner les industriels les uns par rapport aux autres et notamment par rapport aux «best performers», de manière à définir des axes de progrès. 7 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

8 2. Résultats de l enquête Résultats généraux La maturité moyenne de l IAA progresse, cette année encore. Comme l année dernière, seules 6% des entreprises ne sont pas passées à l action (note < 4). En revanche, on remarque une bonne progression du nombre d entreprises ayant adopté une démarche d amélioration continue (note > 10). Alors qu elles ne représentaient que 12% de l enquête 2014, elles comptent pour 15% de l Observatoire cette année. Ainsi, de plus en plus d industriels de l Agroalimentaire recherchent l excellence en matière de performance énergétique à l aide d une démarche structurée. Le reste des entreprises (79%) réalise des actions ponctuelles mais n ont pas de plan d action systémique. Subissent leurs consommations énergétiques. Ne sont pas encore mobilisés pour engager des actions correctrices. Mènent des actions ponctuelles et/ou opportunistes. Pas de plans d action transverse/systémique. Démarche structurée et transverse. Projet d entreprise. Amélioration continue. 79% 15% 6% Rien Prise de conscience Actions ponctuelle s Plan d actions Amélioration continue Stratégie 8 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

9 L optimisation technique et les achats d énergie sont les leviers les plus actionnés, tandis que les gisements liés à la remise en cause des besoins et du process de production sont trop souvent négligés. La maturité énergétique moyenne de l IAA est modérée mais elle ne reflète pas une situation homogène de l industrie. En fonction du secteur d activité et de la taille des entreprises, nous constatons des maturités très différentes. Optimisation technique Intégration thermique Re-design des besoins Conception alternative Leanergy Index IAA 2015 Comportements Eco-conduite des installations Investissements durables Achats d'énergie Rien Prise de conscience Actions ponctuelles Plan d'actions Amélioration continue Stratégie On peut classer les leviers en trois catégories : Les leviers matures : leur note moyenne est relativement élevée et ce sont les leviers les mieux maîtrisés et les plus actionnés par les industriels : la maturité du levier Optimisation technique s explique par l expertise technique des industriels, les Achats d énergie sont souvent gérés au niveau groupe où une politique spécifique est définie. Les leviers en développement : Ce sont des leviers régulièrement actionnés par les industriels mais principalement de manière ponctuelle et pas de manière systématique. Parmi ces leviers, l Eco-conduite des installations a bien progressé. Les industriels commencent à réaliser qu elle peut être facile à mettre en œuvre en veillant notamment à optimiser le temps de fonctionnement des équipements. On peut aussi classer dans cette catégorie les Comportements, les Investissements Durables et l Intégration thermique. Les leviers avec un fort potentiel : ce sont des leviers dont la maturité reste à l heure actuelle faible, en moyenne. Ce sont ceux qui demandent une remise en question des manières et méthodes de travail et font face aux résistances au changement, comme c est le cas pour la Conception alternative et le Re-design des besoins. 9 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

10 2.2. Un premier échelon souvent franchi La très grande majorité des entreprises a enclenché des actions de maitrise de sa consommation énergétique puisque seulement 6% ne se sont pas encore mobilisées. Les industriels ont commencé par : - Nommer un responsable énergie (77%), mais seuls 17% d entre eux gèrent un budget dédié aux économies d énergie - Réaliser un suivi de leurs consommations (88%), mais seules 28% les corrigent par les facteurs d influence - Réaliser un diagnostic énergétique (66%) et mettre en place un plan d actions (59%) Leurs actions se concentrent sur un nombre restreint de leviers : - 78% réalisent des actions ponctuelles sur les utilités, 57% sur les équipements de production - 66% révisent régulièrement les termes de leurs contrats, 49% passent systématiquement des appels d offres - 67% valorisent les Certificats d Economie d Energie (CEE) - 56% ont installé des systèmes de récupération de chaleur - 63% ont pris des mesures pour limiter la marche à vide des équipements - 71% réalisent des chasses aux gaspillages La motivation principale pour mener à bien un programme d efficacité énergétique est très majoritairement économique (92% des cas), mais la moitié des répondants ont une autre motivation, principalement environnementale. Evolution de la distribution des maturités depuis % 25% % 15% 10% 5% 0% Rien Prise de conscience Actions ponctuelles Plan d actions Amélioration continue Stratégie Rien Prise de conscience Actions ponctuelles Plan d actions Amélioration continue Stratégie 10 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

11 2.3. Evolutions depuis 2014 Optimisation technique Intégration thermique Re-design des besoins Conception alternative Leanergy Index IAA 2015 Comportements Eco-conduite des installations Leanergy Index IAA 2014 Investissements durables Achats d'énergie Rien Prise de conscience Actions ponctuelles Plan d'actions Amélioration continue Stratégie L année 2015 est marquée par une nette amélioration de la maturité sur deux leviers : l optimisation technique et l éco-conduite des installations. Optimisation technique : Les actions mises en place sur les utilités (groupes froid, chaudières ) ainsi que sur les équipements de productions sont plus nombreuses cette année. Cela résulte en partie d une implication plus importante du personnel qui est sollicité pour proposer des initiatives dans 25% des entreprises interrogées. Dans une moindre mesure, une augmentation de 5% des plans d amélioration du matériel peut être notée. Ces plans sont maintenant établis dans 40% des usines. Eco-conduite des installations : La progression du levier éco-conduite des installations est portée par une augmentation du nombre d entreprises ayant mis en place des mesures pour limiter la marche à vide des équipements. Près de 2/3 des répondants s appliquent maintenant à limiter le temps de marche de leurs équipements aux périodes de production. Les industriels ont bien compris que ces mesures sont faciles à mettre en œuvre et peuvent mener à des gains énergétiques considérables. 11 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

12 Achats d énergie : En parallèle, la progression limitée de l axe achats d énergie s explique par sa maturité déjà atteinte. Les contrats sont régulièrement revus avec les fournisseurs dans près de 70% des entreprises et la moitié des industriels passe systématiquement des appels d offre pour diminuer le prix d achat de l énergie. Avec la probable augmentation de l énergie dans les années à venir, ce dont les industriels de l agroalimentaire semblent conscients, une grande importance est accordée à la politique d achat de l énergie. On peut d ailleurs observer une augmentation de 7% des répondants ayant défini une stratégie d achat spécifique à l énergie. Certains axes possédant déjà une certaine maturité ont peu évolué cette année, les répondants semblant éprouver des difficultés à effectuer la transition entre actions ponctuelles et plan d actions. Il s agit des comportements, de l intégration thermique et des investissements durables. Comportements : La sensibilisation du personnel est relativement importante puisqu elle est présente dans 2/3 des entreprises. Cependant, peu d industriels sont passés à l étape supérieure qui consiste à définir des objectifs d amélioration de la performance énergétique basés sur des indicateurs de performance énergétique (seulement 15%). On note aussi une progression au niveau de la formation des équipes d encadrement sur le management de l énergie. En effet, cette année, plus de 30% des répondants l intègrent dans leurs rituels de formation, soit deux fois plus que l an dernier. Intégration thermique : Sur ce levier, environ la moitié des répondants sont passés à l action en installant un ou plusieurs systèmes de récupération de chaleur. On peut estimer que ce chiffre sera amené à progresser dans les années à venir puisqu un tiers des industriels ont identifié des possibilités de récupération de chaleur sur leurs sites. En revanche, peu d entreprises (26%) ont réalisé un bilan des puits et des sources de chaleur qui pourrait leur permettre de mieux cibler leurs potentiels de récupération. 12 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

13 Investissements durables : Grâce, en partie, aux Certificats d Economies d Energie (CEE) qui sont valorisés par 66% des répondants, ils sont de plus en plus nombreux à prendre la consommation énergétique lors de l achat d un équipement (55%). Pour aller encore plus loin, les industriels de l agroalimentaire pourraient demander des engagements à leurs fournisseurs en termes de performance énergétique. Enfin, les axes conception alternative et redesign des besoins sont les moins matures et ceux qui présentent le plus gros potentiel de progression. Conception alternative : La conception alternative consiste à revoir le process de production pour en diminuer la consommation énergétique. Beaucoup de répondants (34%) n osent pas toucher au process par peur d altérer la qualité de leur produit. D autres (39%) l envisagent mais ne sont pas encore passés à l action. Enfin, un quart des répondants a franchi le pas et a décidé de modifier au moins une étape pour rendre le process plus performant énergétiquement. Il existe donc des perspectives très intéressantes de progrès dans le domaine de la conception alternative. Re-design des besoins : Ce levier, contrairement à la conception alternative, ne vise pas à modifier le process ou les équipements de production mais à limiter les apports énergétiques au strict nécessaire. Dans cette optique, 70% des répondants ont déjà réalisé des chasses aux gaspillages d énergie mais à peine la moitié a mené des campagnes de révision des consignes des équipements (température, pression ). Seules 7% des entreprises interrogées ont mené une évaluation de l énergie minimale requise par leurs produits (EMR), qui permet de définir précisément leurs besoins en énergie. L audit réglementaire de Décembre % 23% Ont déjà réalisé cet audit (situation à mi-année) Des entreprises interrogées doivent réaliser un audit réglementaire avant le 15 Décembre % 67% Ont prévu de le réaliser avant la date butoir Des entreprises seront dispensées (17% des répondants sont dispensés car certifiés ou en cours de certification ISO ) 10% N ont aucun plan d action 13 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

14 2.4. Une marge de progression encore importante Comme l atteste le graphique suivant, les 10% des entreprises les plus matures ont une longueur d avance sur leurs concurrents sur l ensemble des leviers évalués. Optimisation technique Intégration thermique Re-design des besoins Conception alternative Comportements Leanergy Index IAA 2015 Leanergy Index TOP 10% IAA 2015 Eco-conduite des installations Investissements durables Achats d'énergie Rien Prise de conscience Actions ponctuelles Plan d'actions Amélioration continue Stratégie Cette avance est plus marquée sur les leviers à fort potentiel que sont la conception alternative et le re-design des besoins. Cela montre que le top 10% a été capable d aller loin sur tous les leviers, confirmant ainsi le potentiel d amélioration. Les best performers se sont notamment attaqués, pour une grande partie d entre eux, à une refonte de leur process. En général, les différences entre les divers axes sont moins marquées pour les 30 entreprises les plus performantes, leur Leanergy Index est plus homogène. On peut voir que les meilleurs répondants ont des plans d action en place sur presque tous les critères et ont même adopté une démarche d amélioration continue pour certains. Ces résultats caractérisent souvent des entreprises certifiées ISO puisque le système d amélioration continue est un point central de la norme. Parmi les entreprises composant le top 10%, on retrouve en majorité des grands groupes (73%) ainsi que quelques PME. Les grands groupes peuvent en effet s appuyer sur une plus importante capacité d investissement et peuvent donc plus facilement s engager dans des projets d amélioration de leur performance énergétique avec des retours sur investissements qui peuvent être assez longs, un luxe que peu de PME peut se permettre. Cependant, l utilisation des CEE leur offre quand même l opportunité d investir dans de nouveaux équipements plus économes. 14 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

15 2.5. PME et grands groupes sont encore différentiables Optimisation technique Intégration thermique Re-design des besoins Conception alternative Comportements Eco-conduite des installations Leanergy Index GE IAA 2015 Leanergy Index PME IAA 2015 Investissements durables Achats d'énergie Rien Prise de conscience Actions ponctuelles Plan d'actions Amélioration continue Stratégie L enquête 2015 montre un retard des PME (<50M CA) sur les grands groupes, plus ou moins marqué selon les axes bien que l écart global continue de diminuer. Plus particulièrement, en ce qui concerne les Achats d énergie, on observe souvent une mutualisation entre les différents sites des grandes entreprises avec une gestion des achats centralisée au niveau du groupe. De plus, le volume d achats est plus important pour les grands groupes, augmentant le pouvoir de négociation et les économies réalisées. L avance des grands groupes est aussi notable au niveau de l Intégration thermique. En effet, les volumes de production plus grands génèrent des flux plus importants et donc plus de potentiel de récupération de chaleur et plus de rentabilité. Au niveau des Investissements durables, la différence est faible grâce aux CEE qui aident les PME à acheter elles aussi de nouveaux équipements moins énergivores. De même, un avantage limité des grands groupes pour l Optimisation technique témoigne que l organisation de la technique et la maîtrise des équipements ne sont pas fondamentalement différents entre les deux catégories d entreprises. Les grands groupes restent cependant davantage matures d une part grâce aux moyens plus importants dont ils disposent et aux enjeux supérieurs auxquels ils sont confrontés, et d autre part grâce aux moyens supplémentaires fournis par leur groupe d appartenance. 15 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

16 2.6. L impact de la norme ISO La norme ISO : Système de Management de l Energie est encore très peu diffusée au sein de l industrie agroalimentaire : 10% seulement des entreprises sont certifiées (soit une progression de 2 points depuis 2014). De plus, seules 15% des entreprises prévoient d obtenir la certification à court terme (i.e. moins de 3 ans). Pourtant, 39% des entreprises ont déjà franchi une première étape avec la formalisation de leur politique énergétique. Cette certification représente cependant le meilleur moyen d avancer vers une optimisation des consommations. En effet, plus d un tiers des Best Performers est déjà certifié (43%) et près de 40% d entre eux l envisagent pour les années à venir Des barrières limitées aux enjeux techniques Selon vous, quelles sont les principales barrières à une amélioration de votre efficacité énergétique? 38% 46% 26% 11% 10% 12% 12% Capacité d'investissement insuffisante Complexité technique importante ROI long/incertain Résistance au changement Absence d'engagement de la direction Manque d'information / d'accompagnement Manque de temps Les Retours sur Investissement (ROI) longs et incertains représentent encore la barrière la plus mentionnée par l IAA. Cela traduit l assimilation de la problématique énergétique à une problématique essentiellement technique dans l esprit des industriels interrogés. Le TOP10 démontre cependant qu une approche transverse et systémique permet de démultiplier les résultats et que de nombreux gisements de performance résident dans les leviers non techniques à faible coût comme la remise en cause des besoins ou l éco-conduite des installations. 16 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

17 3. Analyse par sous-secteurs 3.1. Produits laitiers Les caractéristiques du secteur : Produits laitiers : Industrie laitière et glace (10.5) L Industrie Laitière est relativement mature et bénéficie de son importante concentration puisque 5% des entreprises assurent 80% des ventes. Ces grandes entreprises ont pu mettre en place des équipes centralisées qui structurent et soutiennent les initiatives d économie d énergie. Ces apports méthodologiques et financiers ne constituent pas un phénomène récent et commencent à investir le terrain de la R&D pour remettre en question les méthodes de fabrication innovantes. Cependant le panel 2015 contient plus de laiteries et fromageries de petite taille. Ces entreprises de faible consommation énergétique bénéficient de moins de moyens et réalisent donc moins d actions. Cela explique les divergences du Leanergy Index ci-dessous avec celui de MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

18 3.2. Transformation de végétaux Les caractéristiques du secteur : Transformation des végétaux : Fruits et légumes sous toutes leurs formes (10.3) ; Alimentation animale (10.9) (hors Travail des grains et produits amylacés 10.6) La diversité économique et énergétique du secteur (de l emballage de fruit ou la conserverie et surgélation de légumes jusqu à l alimentation animale) se reflète dans l étendue des maturités mesurées dans ce secteur. La saisonnalité de leur activité et la diversité de la qualité de matière première stimulent l adaptabilité. Ainsi le Leanergy Index mesuré pour l ensemble du sous-secteur est logiquement très proche de la moyenne nationale. 18 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

19 3.3. Boissons Les caractéristiques du secteur : Boissons : boissons distillées (11.01) ; vin, bière, vin de fruit et vin frais (11.02/03/04/05) ; eau minérale et boissons rafraichissantes (11.07) Les boissons sont des secteurs sur lesquels l énergie représente un poids moins important que pour les autres secteurs (1,1% du CA vs. 2% total IAA). Il existe dans ce sous-secteur une grande variabilité entre les entreprises. Le panel des entreprises de cette année contient plus de producteurs de vin, de bière et d eau minérale que de boissons distillées et boissons rafraichissantes. Ainsi les résultats 2015 sont inférieurs aux résultats 2014 car il s agit d entreprises de plus petite taille et dont le procédé se limite à seulement quelques étapes peu énergivores. Contrairement aux géants de la boisson rafraichissante qui eux disposent de plus de moyens et emploient plus de procédés. Il est donc cohérent de retrouver ici un panel «en retard» en termes de maturité énergétique. Seulement cet apparent retard est symptomatique des entreprises dont les consommations énergétiques sont telles que les gains réalisables ne sont pas suffisamment attractifs. 19 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

20 3.4. Produits élaborés Les caractéristiques du secteur : Produits élaborés (plat préparés, chocolat, café) : autre alimentation plats préparés chocolat et café (10.8) Ce secteur se distingue dans les leviers Re-design des besoins et Comportements. La Conception alternative y est également plus prise en compte. Pour le reste pas de retard majeur, ce qui en fait un secteur représentatif de l IAA et de bonne maturité moyenne. 20 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

21 3.5. Panification, pâtes et pâtisserie Les caractéristiques du secteur : Panification, pâte et pâtisseries : boulangerie pâtisserie fabrication de pâtes (10.7) Un secteur en bonne progression qui rattrape son retard sur les leviers matures que sont l optimisation technique, l intégration thermique et les achats. Cependant nous constatons que le sous-secteur n a pas progressé avec le reste du secteur agroalimentaire sur l Eco-conduite des installations et les Comportements. Les audits réglementaires réalisés d ici la fin de l année devraient aider les entreprises à s aligner sur la moyenne nationale dans ces domaines. 21 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

22 3.6. Viande et poisson Les caractéristiques du secteur : Viandes et Poissons (10.1 et 10.2) L énergie est généralement le 3 ème poste de coût des sites de production derrière l achat de matières premières et la main d œuvre. Les projets d optimisation des coûts sont engagés en priorité sur les 2 premiers postes. Les procédés de ces industries sont souvent simples et laissent peu de place à la maturité des leviers Optimisation technique et Conception alternative, de même le Re-design des besoins. Cependant, l achat d énergie est un levier mature car l énergie est souvent achetée et gérée au niveau du groupe. Les investissements durables et l éco-conduite des installations semblent s être améliorés depuis 2014 en parallèle de l intégration thermique. 22 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

23 Conclusion Cette année encore la maturité énergétique du secteur Agroalimentaire progresse alors que beaucoup d industriels, poussés par la réglementation, entreprennent des audits avant Décembre La marge de progrès reste cependant importante sur l ensemble des huit leviers. La plupart des entreprises ont maintenant pris en compte l efficacité énergétique dans leur fonctionnement et y dédient des moyens mais de manière opportuniste. En effet, le passage à une démarche construite, globale et transverse demande un investissement souvent financier et humain qui bloque certaines sociétés interrogées. Une solution évoquée par certains participants serait un accompagnement technique et financier par des sociétés spécialisées, qui leur permettrait de passer cette barrière et ainsi s assurer un avantage compétitif sur la concurrence. Dans l optique de récompenser les Best Performers, l Institut Okavango organise en 2015 pour la deuxième année consécutive les Trophées de la Performance Energétique de l Industrie Agroalimentaire sous le haut patronage du Ministère de l Agriculture, de l Agroalimentaire et de la Forêt. Ces Trophées sont l occasion à la fois de récompenser les entreprises les plus engagées dans l amélioration de leur performance énergétique mais aussi de montrer à tous qu il est possible d améliorer sa performance énergétique même avec peu de moyens. L extrême diversité des nominés en 2014, entreprises petites ou grandes, capitalistiques ou coopératives, illustre parfaitement l engagement des entreprises alimentaires sur les sujets de Développement Durable et notamment de performances énergétiques. 23 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

24 Contactez-nous France (Siège social) : Belgique : Espagne : 18 rue Gounod 92210, Saint-Cloud Vijfhoekstraat 40 B-1800 Vilvoorde C/Sicilia , Barcelona Téléphone : Site Web : jpriche@okavango-energy.com Découvrez les résultats des Trophées de la Performance énergétique de l Industrie Agroalimentaire, Edition 2015 : 24 MATURITE ENERGETIQUE AGROALIMENTAIRE 2015

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