Université Paris-Sud
|
|
- Ségolène Doré
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Université Paris-Sud L3 Physique et Applications S6 : Jan-Juin 2007 PhysA335. Initiation à la physique des solides Levitation d un aimant au-dessus d un supraconducteur Anuradha Jagannathan Laboratoire de Physique des Solides, Bât. 510, Université Paris-Sud, Orsay, France
2 Table des matières Table des matières 2 Introduction 4 1 Propriétés du gaz d électrons dans un solide Le gaz d électrons et la conduction électrique dans un métal Le modèle de Drude de la conductivité électrique D autres prédictions du modèle classique Problèmes du modèle classique Le gaz de fermions libres Le gaz d électrons à T = Le gaz d électrons à température finie Les boîtes, fils et puits quantiques L environnement cristallin et l émergence des bandes interdites La théorie des électrons presque libres Conducteurs, isolants et semiconducteurs Résultats en d=2 et Transitions de phase induites par des interactions interaction électron-électron. Le magnétisme itiniérant. La transition de Mott interaction électron-phonon. La supraconductivité Effets du désordre et/ou apériodicité Propriétés thermiques et acoustiques Modèle classique de vibrations Chaîne périodique de N atomes identiques Le mouvement des atomes en fonction de k. Périodicité de ω Les vibrations dans les cristaux de dimension 2 et Modes optiques. Chaîne à deux constantes de couplage Le passage vers une description quantique. Les phonons Température T 0. La distribution de Planck Propriétés thermiques des cristaux. Modèle de Debye Comparaison des chaleurs spécifiques des électrons et des phonons Quand l approximation harmonique devient insuffisante Collisions entre phonons et d autres particules Collisions avec des neutrons
3 Collisions avec des photons Collisions avec des électrons Le gaz de phonons. Le second son Magnétisme et supraconductivité Description de composés magnétiques L aimantation et la susceptibilité magnétique Symétries et brisure de symétrie Le paramagnétisme Les ferromagnétiques Descriptions phénoménologiques des ferromagnétiques La supraconductivité Les conséquences d une résistance nulle La théorie de BCS Propriétés sous champs électriques et magnétiques de l état supra. 56
4 Introduction Lorsqu on regarde le tableau périodique des éléments, on constate l extrême diversité de comportements des éléments - on y trouve des solides, liquides et gaz, dont, parmi les solides, des métaux, des isolants, des ferromagnétiques et des supraconducteurs, pour ne citer que quelques possibilités. Lorsqu on considère les composés formés à partir de ces éléments, on découvre de nouvelles propriétés insolites. Les deux ou trois décennies précédantes ont vu un foisonnement de nouvelles technologies (et de prix Nobel!) suivant la découverte de nouveaux matériaux. Dans ce cours nous allons découvrir quelques modèles théoriques permettant d expliquer des propriétés physiques des solides telles les conductibilités électrique ou thermique, les chaleurs spécifiques, leurs propriétés magnétiques. Nous verrons ce que sont les métaux, semimétaux et les semiconducteurs, ainsi que quelques propriétés interessantes des supraconducteurs. Nous verrons que la mécanique classique permet de comprendre déjà beaucoup de propriétés, mais que, lorsqu on baisse la température et la taille des objets étudiés, il devient indispensable de recourir à une description quantique. Dans ce cours nous ne parlerons que des matériaux cristallins c est-à-dire ayant une structure périodique dans l espace. La physique des milieux amorphes ou apériodiques (tels les quasicristaux) est plus complexe et ne sera pas abordée, hormis quelques remarques qualitatives. Chapitre I Dans ce chapitre nous considérerons quelques propriétés importantes liées au gaz d électrons présent dans les matériaux tels que les métaux et les semiconducteurs, qui ont des électrons libres. Nous commencerons par un modèle classique pour la conduction électrique. Il sera nécessaire, vu les limitations de ce modèle, de passer ensuite à la bonne description, qui utilise la mécanique quantique. En conséquence, on rappellera les définitions de base pour un gaz de fermions. Ensuite, nous étudierons le comportement du gaz d électrons dans le milieu périodique formé par l ensemble de noyaux atomiques. Le théorème de Bloch, fondamental dans la théorie quantique des solides, sera expliqué, et ses conséquences seront examinées. Enfin, on discutera quelques aspects négligés dans ce genre de traitement, notamment (et de façon qualitative) l effet des interactions répulsives entre électrons. Bien que d importance modérée dans beaucoup de solides, les interactions peuvent avoir des effets dramatiques dans des systèmes de basse dimension ou de taille réduite (tels qu une boîte quantique) - nous en parlerons brièvement. 4
5 5 Chapitre II Dans ce chapitre nous discuterons des propriétés associées à l ensemble des noyaux atomiques. Les noyaux vibrent autour de leurs positions d équilibre, créant des ondes (des phonons dans le langage quantique). Les propriétés thermiques d un cristal simple seront présentées, ainsi que les modèles de Einstein, et de Debye. Chapitre III Dans ce chapitre nous considèrons des solides magnétiques et des solides qui deviennent supraconducteurs. Nous essaierons de donner un aperçu des modèles qui ont été introduits pour expliquer des propriétés utilisées dans les technologies modernes. Calculs avec Mathematica Les séances de travaux pratiques devront permettre de visualiser et de comprendre les formules présentées en cours. Ceux qui n ont pas utilisé ce logiciel pourront acquerir les notions de base assez rapidement, dès la première séance des deux séances prévues. Bibliographie Introduction à la physique de l état solide C. Kittel (Dunod) La matière à l état solide A. Guinier, R. Jullien (Hachette) Physique des solides N. W. Ashcroft, N. D. Mermin (EDP)
6 Chapitre 1 Propriétés du gaz d électrons dans un solide Lorsque des atomes se rapprochent et forment un solide, les électrons des couches extérieures peuvent se détacher des noyaux et circuler librement dans tout l intérieur du cristal (on parle alors de la délocalisation des électrons). Ce gaz d électrons contribue, par exemple, à l énergie de cohésion du solide, lorsque l ensemble noyaux plus électrons délocalisés a une énergie plus basse que celle de l ensemble d atomes neutres. Le gaz d électrons peut donner naissance à un courant électrique lorsqu il y a un déplacement de l ensemble des électrons en présence d un champ électrique extérieur. La conductibilité électrique dépendra non seulement de la densité volumique de ces électrons de conduction mais aussi d autres facteurs que l on discutera dans la première section. On peut aussi étudier la propagation d une onde électromagnétique dans un solide. La présence du gaz d électrons modifie les propriétés de transmission et réflection d une telle onde selon sa longueur d onde (ce qui explique, en particulier, l aspect visuel des métaux). Le gaz d électrons contribue également à la chaleur spécifique du solide, et à la conductibilité thermique. La théorie classique du gaz d électrons de la fin du 19ème siècle a donné quelques résultats en accord avec les expériences mais d autres résultats en désaccord sérieux avec celles-ci. Les modèles classiques ont été donc assez rapidement abandonnés au profit d un modèle quantique avec l arrivée à la même époque de la mécanique quantique. Il est néanmoins utile de commencer par une description classique, pour mettre les idées en place. Ensuite nous introduirons la description quantique quand cela devient nécessaire. La section I commence par un rappel des propriétés d un gaz de particules libres. Ici, on néglige l interaction de répulsion coulombienne entre les électrons et aussi les intéractions coulombiennes entre les électrons et les noyaux, (en imaginant que ces derniers sont remplacés par un fond positif continu). Ensuite (la section II) on considère les effets nouveaux dûs à l interaction entre les électrons et le réseau de noyaux. On distinguera entre les cas de métal, isolant et semiconducteur. Enfin, dans la section III nous allons très brièvement décrire des transitions de phase et nouveaux états engendrés par diverses interactions : les interactions coulombiennes entre les électrons, l interaction électrons-phonons, et l effet du désordre. Une grande diversité de nouveaux états de la matière apparaît, parmi lesquels les supraconducteurs, le supersolide, diverses phases magnétiques, piézoélectriques, etc. Q. Quelle est la densité d électrons de conduction, n (c est à dire le nombre d électrons de conduction dans un mole du métal/volume d un mole) dans le cuivre? La configuration électronique d un atome de cuivre (Z = 29) est 1s 2, 2s 2, 2p 6, 3s 2, 3p 6, 3d 10, 4s 1, la masse 6
7 7 molaire de Cu est M = 63.5 et la masse volumique de Cu est 9 g/cm 3. Quelle est la densité volumique des ions positifs? La densité volumique de la charge totale? 1.1 Le gaz d électrons et la conduction électrique dans un métal Dans cette section nous allons présenter un modèle de conduction électrique dans un métal soumi à un champ électrique constant E. On considère un gaz de N charges ponctuelles q, qui se déplacent indépendamment les unes des autres dans un volume V. Elles sont parfaitement réfléchies par les parois et les collisions entr elles sont supposées élastiques. En l absence d un champ électrique extérieur la valeur moyenne des vitesses sera nulle. Lorsque l on applique un champ, il y aura une force électrostatique F el = qe sur chacune des charges. En l absence de forces qui s opposent à ce mouvement il y aurait une accélération constante et une vitesse moyenne infinie! En réalité, on le sait, il y aura des collisions entre les charges, et avec d autres centres de diffusion à l intérieur du cristal qui serviront à limiter cette vitesse. En régime permanent, grace à ces collisions, on s attend à ce que la vitesse moyenne soit constante en fonction du temps. Etablissons tout d abord une relation simple entre le courant I, la concentration n de charges ponctuelles q et la vitesse des porteurs, v. On considère un fil de métal de section S (voir la figure). Dans un intervalle de temps t, chacune des charges parcourt une distance v t. La quantité de charge transportée est donc Q = qnvs t. Le courant I = Q/ t et on en déduit la densité de courant, j = I/S j = Q = qnv (1.1) S t Nb. Notons que courant est toujours dans le sens du champ électrique, quelque soit le signe des porteurs : on ne peut pas distinguer entre le cas de charges positives q > 0 ayant des vitesses dans un sens donné, du cas de q < 0 ayant des vitesses dans le sens opposé. E S q v t Fig. 1.1 Conduction électrique dans un métal Le modèle de Drude de la conductivité électrique On considère un ensemble de charges q ponctuelles ayant une masse m, et une concentration de charges n = N/V où N est le nombre total de charges et V est le volume. Les charges se meuvent dans le milieu avec une vitesse constante, sauf pour des réflections des parois, ou lorsqu elles rencontrent des centres de diffusion, distribués avec une certaine
8 8 densité à l intérieur du volume. La valeur typique de la vitesse des charges, v typ, peut être estimée à l aide du théorème d équipartition d énergie (où l énergie cinétique moyenne des particules 1 2 mv2 typ = 3 2 k BT, soit v typ 10 7 cm/s à T = 300K). Le cas le plus simple consiste à considérer des centres de diffusion qui diffusent les charges avec des collisions élastiques (sans changement d énergie). On fait l hypothèse d un temps de relaxation, τ, qui représente un temps moyen entre collisions. La figure montre une trajectoire aléatoire d une charge ponctuelle qui subit une succession de collisions. Fig. 1.2 Trajectoire d une particule diffusée par des centres de diffusion En champ nul, la vitesse moyenne de l ensemble des particules à un instant du temps donné v(t) sera évidemment nulle (voir Fig.1.2). Lorsque E est différent de zero, il y aura une force constante F = q E parallèle aux lignes du champ. Après un temps t mesuré à partir de la dernière collision, la vitesse instantanée d une charge s écrit v i + v i (t), où v i est la vitesse juste après la dernière collision. En faisant la moyenne sur l ensemble des particules, et en utilisant le fait que v i = 0, tandis que v i = F t /m = F τ/m on a v i = q Eτ/m v d (la vitesse de dérive). v d E Fig. 1.3 Mouvement des électrons dans un métal soumi à un champ électrique montrant la vitesse de dérive (drift velocity) Nous avons ainsi trouvé qu en régime permanent, la vitesse moyenne des électrons v d est proportionnelle au champ appliqué, comme l illustre la fig.1.3. Nous voulons établir une expression pour la densité du courant électrique j et calculer la conductivité électrique σ, définie par j = σe (1.2) En utilisant les relations déjà écrites pour la densité de courant j, la vitesse moyenne, on trouve aisément que σ = ne2 τ m (la charge d un électron étant e = 1, C). L inverse
9 9 de la conductivité est appelé la resistivité, ρ, ρ = m ne 2 τ (1.3) On peut voir que la loi d Ohm V = IR est bien vérifiée dans le métal de la manière suivante : on considère un barreau de section S et de longueur L dans la direction du champ extérieur E. On a alors une différence de potentiel V = EL entre les deux extrémities du barreau, pour un courant I = js où j = σe. On trouve V = RI où la résistance du barreau R = V/I = ρl/s. Q. Au vu du tableau ci-dessous, quel matériau pensez vous serait un meilleur conducteur d électricité pour un temps de diffusion τ comparable : le cuivre ou l aluminium? Comment expliquer le fait que la resistivité du Cu est plus petite que celle d Al (dernière colonne)? métal n (cm 3 ) ρ(273k)(µω/cm) Na Be Cu Al Tableau 1. Quelques métaux et leurs densités d électrons de conduction D autres prédictions du modèle classique Dépendence de ρ en fonction de T La formule en 1.3 nous aide à comprendre pourquoi la résistivité peut changer avec la température. Cette variation est surtout due aux changements du temps caractéristique τ (en supposant que n est peu dépendant de T - on traitera le cas des semiconducteurs, où la variation de n est importante un peu plus loin dans ce chapitre.) Lorsque la température monte, les électrons sont de plus en plus diffusés par les atomes dont les vibrations deviennent plus importantes ; ils sont aussi plus diffusés par les autres électrons par l intermédiaire des interactions coulombiennes. On peut distinguer deux types de contributions à la résistance totale : ρ(t ) = ρ(0) + δρ(t ). La première, ρ(t = 0), appelée la résistance résiduelle, est inversement proportionnelle à τ el, le temps de parcours moyen dû aux collisions élastiques, quantité qui dépend de la concentration d impuretés gelées dans le matériau. La deuxième contribution vient des collisions inélastiques mentionnées ci-dessus, elle est inversement proportionnelle à τ in qui diminuera en fonction de T. L effet Hall Il a déjà été remarqué qu il est impossible de déterminer le signe des porteurs de charge dans un conducteur à partir d une mesure de I en fonction de la différence de potentiel V. Un dispositif qui permet de distinguer entre les deux possibilités (q positive ou négative) a été conçu par E. Hall. Il s agit de soumettre un barreau de métal à un champ électrique E constant (de manière à créer un courant I le long de l axe du barreau), et un champ magnétique constant dans une direction transverse B. On peut montrer qu en régime permanent, il se crée un champ électrique E H dans la direction perpendiculaire aux champs E
10 10 et B. Le modèle classique avec l introduction d un temps de relaxation à la Drude permet d établir ce champ (nous ne le démontrons pas ici) E H = jb/nq (1.4) Cette équation montre que le signe de E H dépend de celui des porteurs, ce qui est permet, dans les semiconducteurs de distinguer si la conduction de courant est fait par les électrons (q < 0) ou des trous (q > 0). Nous en parlerons plus dans la discussion, plus loin, sur les semiconducteurs. L effet Hall est souvent utilisé dans des applications, pour déterminer, par exemple, l intensité du champ magnétique. B q E E H Fig. 1.4 Dispositif de Hall montrant une charge q dans des champs magnétiques et électriques et le champ E H résultant Conduction thermique Un des plus grands succès du modèle de Drude a été d expliquer les résultats expérimentaux montrant une proportionnalité entre T σ(t ) et la conductivité thermique κ el (T ). Cette dernière exprime l efficacité des électrons à transmettre de la chaleur lorsque l on soumet un métal à un gradient de température. La proportionnalité vient du fait que ce sont les mêmes particules qui sont porteuses de courant électrique et courant thermique. Propriétés optiques Avec le modèle classique, on peut traiter le problème de la transmission des ondes électromagnétiques dans un milieu métallique. La transmitivité et la réflectivité du métal dépendent de la fréquence de l onde par l intermédiaire d une fonction appelée la constante diélectrique, ɛ(ω). Le modèle de Drude prédit qu il y aura un pic d absorption des ondes (pic de Drude) lorsque la fréquence tend vers 0. Oscillations de plasma Imaginons que l on déplace le gaz d électrons tout entier par une distance x par rapport au réseau d atomes que l on peut décrire par un fond positif continu. On crée ainsi un champ électrique E = nex/ɛ 0 dans l intérieur du solide, et une force de rappel sur chaque
11 11 électron de F = ee. On a alors l équation de mouvement d 2 x/dt 2 = ω 2 px, où ω 2 p = ne 2 /ɛ 0, et les électrons participent tous à un mouvement collectif harmonique. Ce sont les oscillations de plasma du gaz d électrons. Dans un métal, ce type d oscillations peut être provoqué par un champ électromagnétique incident avec la bonne fréquence. En générale, les métaux réfléchissent plutôt bien des ondes EM incidentes, comme on peut constater pour des surfaces métalliques bien polies - à cause de l écrantage des champs électromagnétiques par les charges mobiles. Cependant, à la fréquence ω p les électrons ne peuvent plus assurer l écrantage du champ incident, et le métal devient alors transparent! Le sodium par exemple, devient transparent aux ondes EM pour une longueur d onde de λ = 2100A en assez bonne accord avec celle trouvée à l aide de notre formule de ω p Problèmes du modèle classique On peut calculer le temps de relaxation τ à partir de la valeur expérimentale de la résistivité. Dans le cas du cuivre à la température de l azote liquide (T = 77K), ρ 0.2µΩcm. On en tire un temps caractéristique τ de l ordre de 10 8 s, et il résulte un l de l ordre de quelques centaines de milliers d Angströms. Si les atomes diffusaient les électrons comme on pourrait s y attendre, le libre parcours moyen l serait de l ordre de la distance interatomique, soit quelques Angströms. Le libre parcours moyen trouvé ci-dessus étant beaucoup plus grand, on peut en conclure que les atomes ne sont pas vus par les électrons. Plus exactement, les électrons ne sont pas diffusés par les noyaux tant que la disposition dans l espace de ces derniers reste parfaitement périodique. Par contre, les mesures de résistivité montrent que les électrons sont diffusés par des défauts des défauts de la structure (dislocations, etc), ou des défauts chimiques dûs à la présence d impuretés dans le métal. Donc le premier problème est celui d expliquer le rôle joué par les atomes. Le problème de la chaleur spécifique des électrons. Les expériences montrent que c V (T ) est très faible à la température ambiante. Elle n approche la valeur classique de 3 2 nk B qu à des températures extrêmement élevées. Cette observation nécessite que l on passe à un traitement quantique du gaz d électrons. 1.2 Le gaz de fermions libres Le gaz d électrons à T = 0 On considère toujours des électrons libres on négligera les interactions entre les électrons, et l interaction des électrons et le réseau de noyaux. L hamiltonien est H 0 = 2 2m 2 où m est la masse de l électron. Les propriétés thermodynamiques d un gaz de N électrons sont calculés avec les méthodes usuelles de la physique statistique. Nous donnerons ici un rappel des notions de base. Vecteur d onde k. Un électron libre dans un volume V est décrit par une fonction d onde solution de l équation de Schrödinger Hψ = Eψ; ψ k ( x) = e i k. x / V (1.5) les solutions de ψ étant des ondes planes. Prenant l exemple de d = 1, on a ψ k (x) = e ikx / L pour un gaz occupant un intervalle de longueur L. Il est souvent commode de prendre des
12 12 conditions aux limites périodiques : ψ(x + L) = ψ(x). On trouve alors que kl = 2πn où n =..., 1, 0, 1, 2,... est un entier. La généralisation à plusieurs dimensions est claire : chaque composante aura une des valeurs discrètes données par k i = 2πn i L i (1.6) où i = x, y,.. et L i la longueur du système dans chacune des d directions. Lorsque l on considère la limite L, le vecteur d onde donné par l expression ci-dessus devient une variable continue. L énergie (cinétique) dépend de k de façon habituelle : E( k) = 2 k 2 2m (1.7) où m est la masse d un électron, k = k. L énergie et le vecteur d onde de Fermi E F et k F. A T = 0 le gaz de N électrons est dans son état fondamental ( l état de plus basse énergie). Cet état est constitué à partir des ondes planes solutions de l éq. 1.5 Rappelons que deux fermions ne peuvent posséder la même valeur de k que si leurs spins sont opposés, d après le principe de Pauli. L énergie totale de l état fondamental est donc calculée en plaçant une paire d électrons de spins opposés dans chaque niveau (on rappelle que les niveaux dépendent de d nombres quantiques en dimension d selon l éq. 2). On commence par l état de plus basse énergie, jusqu à ce que l on arrive à l énergie E F, le dernier niveau occupé. k F est la norme du vecteur d onde correspondant. S F, ou la surface de Fermi, est la surface d une sphère de rayon k F, qui sépare les états occupés et ceux inoccupés à T = 0. Le nombre de valeurs de k à l intérieur de la surface de Fermi est N/2. La densité d états. V ρ( k) donne le nombre d états quantiques dans une région de volume infinitésimal d k autour d un point dans l espace k (Il faut multiplier celle-ci par 2 pour prendre en compte les deux états de spin). En une dimension, la distance entre deux valeurs permises de k est k = 2π/L, d où le nombre d états dans un intervalle de longueur dk est dk k = L 2π Lρ(k)dk (1.8) La fonction ρ(k) = 1/2π est la densité d états en 1 dimension. Dans le cas d un gaz d électrons en dimension d occupant un volume V = L d on a de façon analogue V ρ( k)d 3 k = V d 3 k. Dans la limite thermodynamique, toute somme sur les états quantiques peut s écrire sous forme d une intégrale (2π) d... = V d kρ( k)... = V deρ(e)... (1.9) etats où nous avons introduit la densité d états en fonction de l énergie ρ(e) dans la deuxième égalité, en effectuant un changement de variables. Pour d = 1 on trouve, par exemple ρ(e) = 2ρ(k)/(dE/dk) = 1 2m (1.10) 2π E (où le facteur 2 dans la première égalité tient compte du fait que les états de k et k sont dégénérés).
13 13 Q. Montrer qu en d = 3 la densité d états en fonction de l énergie est donnée par ρ(e) = 2m 3 2π 2 3 E (1.11) Quelques relations pour la surface de Fermi en d=3. Pour trouver k F on calcule d abord le volume de la sphère représentant les états occupés, Ω = 4πkF 3 /3. Le nombre total d états occupés, N est alors obtenu en multipliant Ω par la densité d états et un facteur de 2 pour le spin. On trouve ainsi le vecteur d onde de Fermi, E F et la densité d états au niveau de Fermi : k F = 2π L (3N 8π )1/3 = (3nπ 2 ) 1/3 (1.12) E F = 2 2m (3nπ2 ) 2/3 (1.13) ρ(e F ) = 3n 4E F (1.14) Q. Calculer E F pour le Cu. Donner la valeur de la température de Fermi, T F = E F /k B. En unités de T F que vaut une température ambiante de 300K? Q. Calculer la vitesse v F d un électron à la surface de Fermi ( donc un des plus rapides à T = 0) dans le cuivre (v F = k F /m). Comparer avec celle prédite par une théorie classique Le gaz d électrons à température finie On suppose une concentration moyenne d électrons n = N/V fixe. Les électrons peuvent occuper tous les états d énergie, avec une probabilité donnée par la fonction de Fermi-Dirac f F D (E) = 1 exp (E µ)/k BT +1 (1.15) où µ(t ), le potentiel chimique, est calculé à partir de l intégrale qui donne le nombre total d électrons N, N = 2 f F D (E( k)) = 2 dev ρ(e)f F D (E) (1.16) Dans la deuxième équation nous avons changé de variable et pris la limite thermodynamique (remplacement la somme par une intégrale), et avons multiplié par 2 pour le spin. Forme de la fonction f F D A T = 0 µ = E F, la fonction Fermi-Dirac ne prend que deux valeurs, 1 et 0 en-dessous et au-dessus de E F respectivement. Quand la température augmente, pour T << µ la fonction n est modifiée qu au voisinage de µ, où la discontinuité est progressivement lissée et élargie. Le potentiel chimique varie très peu en fonction de T pour des températures usuelles : ] E F ) pour un gaz d électrons libres en d = 3. On peut vérifier qu il y a un changement de quelque fractions d un pourcent à 300K. nous n allons pas le démontrer ici, mais un calcul approché donne µ = E F [ 1 π2 12 ( k BT
14 14 f FD E 1 T 0 2k B T 0.5 µ E Fig. 1.5 La forme de f F D pour une température T > 0 Energie interne et chaleur spécifique L énergie interne est donnée par une somme sur les énergies de tous les électrons, U = 2 E( k)f F D (E( k)) (incluant le facteur 2 pour le spin). Ecrit sous forme d intégrale, on a u = U/V = 2 deρ(e)f F D (E)E (1.17) u(0) + π2 4 (k B T ) 2 où la deuxième ligne vient d un calcul approché valable à basse T. La chaleur spécifique est donc c v (T ) = u ( ) ( ) π 2 T = nk kb T B (1.18) 2 Comparée à la valeur classique de 3 2 nk B, c v (T ) est de l ordre de cent fois plus petite. L explication de ce fait est que seul un nombre restreint d électrons est effectivement excité dans les états de plus haute énergie à la température ambiante. Comme nous avons remarqué, la fonction f F D est peu modifiée en fonction de T, les seuls changements ayant lieu dans une gamme d énergies de largeur k B T autour du niveau de Fermi. Dans une mesure expérimentale de la chaleur spécifique, on obtient la somme de toutes les contributions, qui peuvent être dues aux électrons, des vibrations du réseau (phonons), aux fluctuations magnétiques, supraconductrices et ainsi de suite. La contribution la plus important à température ambiante est celle des phonons. Le figure montre la chaleur spécifique totale, où l on voit le comportement en T 3 à haute T due aux vibrations (chapitre suivant) et le comportement linéaire en T due aux électrons à basse T. E F E F Les boîtes, fils et puits quantiques La miniaturisation des composants électriques est importante pour les technologies nouvelles, et elle est également très intéressante de point de vue purement scientifique. On peut esprérer bientot stocker des bits d informations dans des boîtes quantiques (littéralement
15 15 Fig. 1.6 Chaleur spécifique en fonction de T (du site Hyperphysics ) des boîtes à stocker et à retirer des électrons un-à-un). Celles-ci peuvent être fabriquées avec des formes et des dimensions prédeterminées, de façon à avoir un spectre d énergies discrètes précisément connu, comme dans l illustration ci-dessous. Fig. 1.7 Niveaux d énergie dans une boîte quantique (fig. M.Rüfenacht) Les puits quantiques sont des couches minces hébergeant un gaz d électrons bidimensionnel, qui sont utiles pour une grande variété d applications (des couches minces magnétiques, notamment, servent dans la fabrication d une nouvelle génération de mémoires RAM). On peut fabriquer des de tels puits en empilant des couches successives de matériaux différents tels l arseniure de gallium (GaAs) et l arseniure d aluminium (AlAs). L énergie potentielle étant plus basse dans le GaAs, les électrons resteront dans ces couches-là, prise en sandwich par deux couches de AlAs (voir la figure). Les fils quantiques sont obtenus lorsque l on les électrons dans deux des directions, en laissant le mouvement libre dans la troisième dimensions. Q. Quelle est la forme de la densité d états à d = 2? Décrire qualitativement la forme de la densité d états d un puits quantique, avec un potentiel V (z) qui est partout sauf entre z = 0 et z = a où V = 0.
16 16 Fig. 1.8 puits quantiques fabriqués avec Ga-Al-As (fig. M.Rüfenacht) 1.3 L environnement cristallin et l émergence des bandes interdites La théorie des électrons presque libres Dans cette section, nous allons considérer en un peu de détail un électron dans un cristal unidimensionnel. Les généralisations aux dimensions deux et trois seront indiqués à la fin. L équation de Schrödinger est Hψ(x) = Eψ(x) (1.19) où ψ est la fonction d onde et E est l énergie à un électron. Le potentiel étant périodique, V (x + a) = V (x), on peut le développer en série de Fourier V (x) = e ingx V n ; n= V n = 1 a a 0 dxe ingx V (x) (1.20) où g = 2π/a. On ne dispose pas de solution exacte de cette équation, même pour des cas particuliers simples. On dispose, toutefois, d un théorême concernant les solutions ψ de l éq Le théorème de Bloch affirme qu une fonction d onde solution de (1.19) aura la forme d une onde plane multipliée par une fonction périodique u : ψ(x) = u k (x)e ikx (1.21) u k (x + a) = u k (x). Pour x = na, en utilisant la périodicité de u, l éq.1.21 donne ψ(x + x ) = e ikx ψ(x) (1.22) ce qui exprime le fait que les amplitudes de la fonction d onde en x et en x sont les mêmes à un facteur de phase près une conséquence de l invariance par translation du cristal. Démonstration du théorême de Bloch : on considère les opérateurs de translations discrètes T n. H est invariant par translation, donc les T n commutent avec H. Choississons une base ψ commune de sorte que Hψ = Eψ et T m ψ = c(m)ψ où E et c sont des nombres. En considérant deux opérations successives, on a T n T m = T n T m = T n+m (les translations commutent et deux translations successives peuvent être remplacées par une seule). Cette dernière relation implique que c(m) peut être exprimé sous la forme e im cste, d où l éq.1.22.
17 17 Quantification des valeurs de k. On suppose que le réseau est composé de N sites, avec une distance entre sites a, et avec des conditions aux limites périodiques. On a donc ψ(x + L) = ψ(x) où L = Na. On en déduit qu il existe N valeurs distinctes de k, que l on peut choisir à être dans un intervalle symétrique autour de l origine, k n = 2π a n, n = N 2,..., 0,..., N 1 2 (1.23) Dans la limite L, ces valeurs de k deviennent continues. On appelle la première zone de Brillouin (PZB) l intervalle [ π/a, π/a]. Le théorême de Bloch implique que l énergie de l électron dans un cristal sera une fonction périodique de k, E n (k + g) = E n (k) (où n est l indice de bande). Il suffit, donc, de chercher les solutions de l éq. de Schrödinger dans la première zone de Brillouin. Solution pour V = 0. Le cristal virtuel Considérons un électron qui se propage dans un réseau mais où les interactions avec les noyaux sont négligeables, de sorte que V (x) = 0 (d où le virtuel ). Les solutions de l équation de Schrödinger sont les ondes planes déjà vues, ψ K (x) e ikx. Celles-ci peuvent se réecrire ψ n,k (x) = e i(ng+k)x, car on peut exprimer tout vecteur d onde K sous la forme ng + k où π/a < k < π/a (on parle alors de la valeur réduite de K). On trouve ainsi des énergies qui dépendent de k et d un indice n : ɛ n (k) = 2 2m (ng + k)2 (1.24) Ces bandes d énergie sont illustrés dans la figure (il ne s agit, pour l instant, qu une façon inhabituelle de représenter les solutions déjà connues pour un électron libre). Lorsque le potentiel V 0, nous allons voir que ces bandes d énergie sont peu modifiées à l intérieur de la PZB, mais qu il se produit des phénomènes intéressants aux bords, c.a.d. près de ±π/a. Avant d aborder les calculs voici un argument qualitatif permettant de comprendre ces situations particulières. La non-propagation de certaines ondes planes dans un milieu périodique Pour avoir une idée qualitative de la propagation des électrons dans un cristal il est intéressant de prendre un exemple simple. Considérons une onde incidente venant de sur une barrière de potentiel, V (x) = V pour 0 < x < d, où V est supposé petit en comparaison avec l énergie cinétique de l onde incidente. Une partie de l onde sera réfléchie, et une partie transmise, les amplitudes de réflection/transmission étant dépendant de V, et d. On considère maintenant l effet d enchaîner plusieurs barrières, avec une distance de répétition a. Une onde incidente e ikx sera partiellement réfléchie par chacune des barrières. Si l on considère l amplitude de l onde renvoyée vers, elle sera donnée par une somme de termes e ikx+imφ, où φ = 2ka est la différence de phase associée à une distance supplémentaire parcourue de 2a. Quand k est un multiple de π/a, φ sera un multiple de 2π, et toutes les réflections arriveront en phase - l amplitude totale de réflection sera importante (ce qui implique que l amplitude de transmission de cette onde sera faible). A l intérieur de la région périodique, à cause des réflections multiples, il y aura une onde stationnaire pour ces valeurs particulières de k, avec, comme on le verra ci-dessous, l apparition de bandes interdites ou gaps.
18 18 n 3 n 3 n 2 n 2 n 1 n 1 n Fig. 1.9 La relation de dispersion du cristal virtuel dans la première zone de Brillouin (la figure indique k en unités de g) La solution en théorie de perturbation On considère un potentiel périodique simple de forme sinusoïdale V (x) = V 1 (e igx +e igx ) ( c.a.d. on ne garde que les premiers termes du développement de Fourier de l éq.1.20). Quand V 1 est petit devant l énergie cinétique de l électron, on peut obtenir des solutions de la fonction d onde ψ(x) et de l énergie E n (k) sous forme d un développement en puissances de V 1. Nous nous contenterons de citer les résultats du calcul perturbatif V 1 2 E n (k) = ɛ n (k) + ɛ n (k) ɛ n (k + g) + V 1 2 ɛ n (k) ɛ n (k g) +.. V 1 V 1 ψ = k + k + g + k g +.. (1.25) ɛ n (k) ɛ n (k + g) ɛ n (k) ɛ n (k g) le ket k représentant l onde plane de vecteur d onde k, et nous n avons pas écrit les termes d ordre plus élevés. Ces équations confirment que les termes de correction seront petites si ɛ n (k) ɛ n (k ± g) >> V 1. On est ainsi amené à conclure que, pour la plupart des électrons dans le gaz de Fermi, les énergies et les fonctions d onde sont peu affectées par la présence du réseau de noyaux. Les solutions aux bords de la PZB Consid érons d abord l énergie E en fonction de k dans la branche d énergie la plus basse, n = 0. Il suffit de considérer k positif, car le spectre étant symétrique autour de k = 0. Lorsque k augmente, et approche le bord de la PZB, les énergies ɛ 0 (k) et ɛ 0 (k g) sont très proches. Les éqs.1.25 ne sont plus utiles, et il faut recourir à la théorie de perturbation des états dégénérés. Pour δ petit, et k = g/2 δ on va chercher une solution de l éq.1.19 de la
19 19 forme ψ = c 1 k + c 2 k g. En multipliant l équation H ψ = E ψ par k et par k g on obtient deux équations ɛ 0 (k)c 1 + V 1 c 2 = Ec 1 (1.26) ɛ 0 (k g)c 2 + V 1 c 1 = Ec 2 (1.27) Pour qu il y ait une solution nontriviale des coefficients c i, il faut que le déterminant de la matrice correspondante soit nul, ce qui donne ( ) ɛ0 (k) V det 1 = 0 (1.28) V 1 ɛ 0 (k g) On trouve aisément les deux solutions de l équation quadratique : E = ɛ 0(k) + ɛ 0 (k g) 2 ± 1 2 (ɛ0 (k) ɛ 0 (k g)) V 1 2 (1.29) ce qui montre (voir la figure) que l énergie s écarte sensiblement de sa valeur ɛ 0 (k) dans ce cas. Quand k = g/2, on obtient après simplification, lim E = ɛ 0(g/2) ± V 1 (1.30) δ 0 Pour cette valeur de k = g/2 il est facile de vérifier que les coefficients c 1 = ±c 2 = 1/ 2 et les solutions sont donc des ondes stationnaires, ayant des énergies correspondantes ɛ(g/2)± V 1. Il apparaît ainsi une bande interdite (ou gap, E g ) de largeur 2 V 1. C est l intervalle d énergie entre le haut de la bande n = 0 et le bas des bandes n = ±1, où il n y a pas de solution de l éq Généralisation aux potentiels plus compliqués. On peut prendre en compte les autres coefficients V n dans la série de Fourier de la même façon. Chaque fois que deux bandes se rencontrent, il y aura formation d une onde stationnaire, et on verra alors apparaître des gaps de largeur 2 V n (voir la figure). Dans la figure on présente les courbes d énergie en fonction de k. L écart entre la courbe parabolique d un électron libre (ligne hachurée de la figure) et la nouvelle courbe n est visible que près des valeurs k = 0, ± g 2. Les figures montrent pour ce cas unidimensionnel le diagramme des énergies en fonction de k représentées dans la première zone de Brillouin. Q. Que vaut k au bord de la PZB dans un cristal de a = 1Å? S il y a un électron de conduction par atome, que vaut k F? Conclusion quand à la fonction d onde au niveau de Fermi. Vitesse de groupe. Masse effective. L impulsion totale, p, de l électron n est plus une quantité conservée à l intérieur du cristal. Les fonctions d onde ψ(x) solution de l éq.1.19 correspondent à des pacquets d onde, d une valeur moyenne de k donnée. La vitesse de groupe et la masse effective sont définies à partir des relations suivantes : v(k) = E/ k (1.31) 2 m eff (k) = 2 E/ k 2
20 20 Fig Première zone de Brillouin avec quatre bandes dont deux remplies avec des électrons Il est facile de vérifier que ces relations ci-dessus donnent les valeurs attendues de la vitesse (v = k/m) et la masse m habituelles dans le cas d un électron libre. La vitesse moyenne et la masse effective d un électron deviennent des fonctions de k pour un électron dans un cristal, et c est aux bords de bande que se produisent les effets les plus surprenants. La vitesse de groupe, proportionnelle à la pente de la courbe de dispersion, s annule non seulement à k = 0 mais aussi à k = ±π/a. La masse effective m eff sera elle aussi fortement modifiée pour certaines valeurs de k. Développant l expression de l énergie E n (k) (l éq.1.30) autour de k = k 0, on a 1 m eff (k) = 2 2 E n (k)/ k 2 (1.32) = 1 m ± 1 ɛ n ( g 2 ) m 2 V 1 Il s ensuit que la masse effective peut devenir très grande, approchant l infini aux bords de la PZB, traduisant le fait qu une onde stationnaire ne transporte pas d énergie. m eff ( g 2 ) = 2 V 1 ɛ( g 2 ) m (1.33) Conduction d un courant électrique Sous l effet d un champ électrique uniforme E, on peut montrer que la quantité de mouvement k varie selon l équation dk dt = ee (1.34) ayant la solution k(t) = k(0) eet/. Cependant, un électron ne peut changer sa valeur de k que si le nouvel état est vacant. Ceci est possible si tous les électrons changent simultanément
21 21 leurs états dans le même sens! La quantité du mouvement du gaz entier est ainsi changée. L énergie et la vitesse de chacun des électrons sont, eux, des fonctions périodiques de k, en l absence de transitions entre bandes (ce qui coûterait une énergie égale à la largeur de la bande interdite). Il résulte que le mouvement d un électron donné sera une fonction oscillante du temps! Ces oscillations de Bloch n ont été expérimentalement mesurées que très récemment, car il faut des échantillons de très grande pureté Conducteurs, isolants et semiconducteurs. Nous avons vu que l application d un champ électrique conduit à un changement de k de chaque électron, ce qui est possible si tous les électrons changent leur k en même temps. La quantité de mouvement totale K du gaz deviendra alors non-nulle et il y aura un courant électrique. Ce n est plus le cas lorsqu une bande est entièrement remplie - tous les états k disponible sont alors occupés, et le champ électrique ne donnera pas lieu à un déplacement global dans l espace k de l ensemble des électrons. Il n y pas de courant électrique et on a affaire à un isolant de bande. Dans quelles conditions une bande est-elle est complètement remplie? Pour un cristal de N noyaux, il y a N valeurs de k permises. Multipliant par 2 pour le spin on a nombre d électrons que l on peut caser dans chacune des bandes, 2N. Quand le nombre total d électrons est inférieur à 2N, la bande sera partiellement remplie, et il s agit d un conducteur. Ce sera le cas pour des atomes monovalents, où chaque atome libère un électron de conduction. Si, par contre, chaque atome contribue exactement 2 électrons, la bande n = 0 sera complètement remplie, et on aura un isolant. Les semiconducteurs sont des matériaux où le gap E g, est relativement petit. La différence entre le semiconducteur intrinsèque et un isolant est (pour simplifier) uniquement quantitative : par exemple, le diamant, avec son E g = 7eV est un isolant, tandis que le silicium pur avec E g = 1.12eV, et le germanium, avec E g = 0.7eV sont des semiconducteurs. Ces derniers sont des isolants à T = 0, à cause de leurs bandes pleines. En augmentant la température, de plus en plus d électrons sont excités dans la bande de conduction. En le faisant, ils laissent des états vacants ou trous dans la bande de valence. La conduction du courant est assuré en partie par les électrons dans la bande conduction, et en partie par les trous de la bande de valence! La conductivité σ dépend de la concentration des porteurs de charge négative (n) ou de charge positive (p) de courant électrique. Dans un tel semiconducteur, donc, la σ augmentera en fonction de T. Dans le Si, à T = 300K, n = p = cm 3. Calculons le nombre N c d électrons dans la bande de conduction pour notre système unidimensionnel. On l obtient en calculant la somme sur tous les états (de la bande de conduction) des probabilités qu un état d énergie E soit occupé. Cela donne 1 N c = L dkρ k exp (ɛ(k) µ)/kbt (1.35) 1 = L où µ est le potentiel chimique. pzb Emax Emin 1 deρ(e) exp (ɛ(e) µ)/kbt 1
22 Résultats en d=2 et 3 Un réseau est caractérisé par ses translations élémentaires, que l on désigne par a i (i = 1,.., d). A chaque réseau correspond un réseau réciproque qui, lui, est engendré à partir des vecteurs A i, que l on peut déterminer à partir des relations A i. a j = 2πδ ij (1.36) La première zone de Brillouin est une cellule élémentaire du réseau réciproque, au centré située à k = 0. Q. Préciser les vecteurs A i et construire la pzb du réseau rectangulaire pour lequel a 1 = l u x, a 2 = 3l u y. L hamiltonien d un électron dans un tel cristal est H = H 0 + V ( x) où V ( x) reflètera la périodicité du réseau, V ( x + a i ) = V ( x). Le théorême de Bloch s écrit ψ k ( x) = u k ( x)e i k. x (1.37) Pour de conditions aux limites périodiques, on trouve autant de valeurs discrètes de k dans la pzb qu il y a de sites atomiques, soit N. La théorie de perturbation permet, comme pour d = 1, de calculer les fonctions d onde ψ k ( x) et les énergies propres E( k), en série de puissances de V G, où G est un des composantes du développement de Fourier de V. Les modifications sont petites pour la plupart des vecteurs k, mais deviennent importantes près d une des faces de la zone de Brillouin, où l on obtient des ondes stationnaires dans la direction perpendiculaire à la face. Les énergies E( k) seront fortement modifiées à ces valeurs de k, comme dans l exemple unidimensionnel. La vitesse de groupe dépendra,en générale, de la direction de propagation, étant donnée par v = 1 E( k) (1.38) puisque les composantes x, y ou z du gradient de E peuvent être différents. La masse effective est un tenseur, donnée par une généralisation simple de l équation Nouveaux effets présents en dimensions supérieures à 1 Dans notre modèle unidimensionnel simple, les gaps sont toujours directs, quelque soit la forme du potentiel V (x), c.a.d. le minimum de E n (k) se trouve juste au-dessus du maximum de E n 1 (k). Ce n est plus nécessairement vrai en d > 1, et on peut avoir une situation de gap indirect où le maximum de la bande de valence et le minimum de la bande de conduction ne sont pas situés au même endroit (illustré dans la figure). On peut même avoir des situations où E min de la bande de conduction est en-dessous de E max de la bande de valence. Dans ces cas, à T = 0K, les électrons occuperont les états de plus basse énergie dans la bande de conduction, et la bande de valence ne sera que partiellement remplie. On emploie le terme semi-métal pour ces matériaux. 1.4 Transitions de phase induites par des interactions interaction électron-électron. Le magnétisme itiniérant. La transition de Mott. Un des sujets de recherche actuel concerne les effets de l interaction coulombienne entre les électrons, qui a été négligée dans le traitement élementaire de la section précédente. En
23 23 Fig i) bande pleine (isolant ou semiconducteur),ii) deux bandes partiellement remplie (semi-métal),iii) bande partiellement remplie (métal) effet, on ne peut plus traiter les particules une par une, car elles seront toutes couplées par ces interaction s. Il n existe pas de méthode générale pour ce problème à N corps, mais il existe des techniques approximatives. Dans un certain nombre de cas simples, on peut introduire des termes correctifs dans l hamiltonien pour prendre en compte ces interaction s de façon approximative. On peut utiliser la théorie des perturbations, des théories de champ moyen, la méthode du groupe de renormalisation, etc. Ces méthodes marchent souvent assez bien à d = 3, moins bien en d = 2. Pour d = 1, dans les fils quantiques, il faut recourir à des modèles beaucoup plus sophistiqués pour décrire la physique des électrons en interaction. Dans cette section, nous allons découvrir quelques phénomènes physiques intéressants dûs à l interaction coulombienne, avec des explications qualitatives. Le ferromagnétisme intinérant Une analyse simple permet de voir que l interaction répulsive entre électrons favorise un alignement de leurs spins dans un état ferromagnétique. Rappelons que en l absence de ces interaction s, l état fondamental du gaz d électrons correspond à une valeur totale de spin nulle : car les états de spin ± 1 2 sont occupés de manière identique. Les électrons sont libres de parcourir tout le volume disponible, et de ce fait, deux électrons se retrouveront de temps en temps dans la même région de l espace. Ce genre de rencontre devient défavorable au fur et à mesure que l on branche l interaction coulombienne entre les électrons, qui commencent à se demander comment ils peuvent faire pour s éviter. Une solution est suggerée par le principe de Pauli : avoir la même direction de spin car dans la valse des électrons, deux électrons de spins parallèles s évitent automatiquement. Mais si l on retournait tous les spins, cela coûterait trop d énergie - il faut aller deux fois plus loin dans l espace des k (et augmenter sensiblement l énergie de Fermi) pour caser tous les électrons. Un compromis est alors trouvé par le système. Un modèle d interactions simple a été introduit par Hubbard, qui a remplacé l interaction habituelle entre deux électrons séparés d une distance r,
24 24 e 2 /(4πɛ 0 r 2 ), par une forme schématique : U si les électrons sont très proches, et 0 sinon. On peut montrer alors qu à partir d une certaine valeur critique U c, le gaz d électrons choisit un état avec une majorité de spins parallèles, de sorte que le moment magnétique total n est plus nul. Il s agit d une transition de phase d un état paramagnétique, c.a.d. ayant M = 0 en l absence d un champ magnétique extérieur, à un état ferromagnétique (transition de Stoner). Le mot itinérant signifie que les électrons restent délocalisés dans le nouvel état, contrairement à ce qui se passe dans la transition de Mott décrite ci-dessous. L isolant de Mott Le ferromagnétisme itinérant n est pas la seule solution au problème de minimisation de rencontres entre électrons. Une deuxième possibilité est de localiser les électrons, et créer un réseau d électrons (cristal de Wigner). Il y a un prix à payer en énergie, car un électron délocalisé a une énergie plus basse qu un électron contraint de rester à un endroit précis. Toutefois, chaque électron tente de minimiser son énergie en s arrangeant d avoir des voisins de spin antiparallèles, de façon à pouvoir faire des sauts locaux. Cela donne un état antiferromagnétique, et bien sur, le système est un isolant interaction électron-phonon. La supraconductivité. La théorie de Bardeen, Schrieffer et Cooper proposée dans une série d articles a permis d expliquer un phénomène découvert dès 1911 lorsque Kamerlingh-Onnes à trouvé que la résistance de mercure devenait nulle à 4.2K (voir la figure). BCS ont eu le prix Nobel en Dans cette théorie, la supraconductivité est possible grâce à la formation de paires d électrons. Les électrons près du niveau de Fermi se regroupent deux par deux, chaque électron de vecteur d onde k s appariant avec celui de spin opposé de l état k, de manière à former une entité de spin total S = 0. Ces paires, appelées des paires de Cooper, sont des bosons, c est à dire des particules quantiques de nature fondamentalement différentes des électrons. Les phonons jouent un rôle primordial dans la formation de paires, pour toute une classe de supraconducteurs, appelés des supraconducteurs conventionnels (en contraste avec le supraconducteurs à haute température critique découverts en 1986). Un phonon, comme nous allons découvrir en un peu plus de détail dans le chapitre 2, est un mode de vibration des noyaux. Cooper a montré que pour certains cas, les vibrations du réseau peuvent créer une faible attraction entre paires d électrons. Le potentiel attractif entre paires d électrons dépend de l importance de l interaction électron-phonon. Dans le modèle simplifié de BCS, on introduit un paramètre V qui représente le couplage, et les calculs donneront une température de transition T c entre la phase normal et la phase supra en fonction de V. Un des tests de la théorie BCS est de faire des expériences pour voir si T c varie de façon attendue lorsque le paramètre V change - ce que l on peut faire dans la pratique en substituant des atomes par des isotopes. La figure montre la dépendance de T c dans le mercure en fonction de la masse de l isotope. Contrairement aux fermions, les bosons ont tendance à se rapprocher, et à une température suffisamment basse, il peut se produire une condensation de bosons. C est ce qui se passe pour les paires de Cooper à la température critique, T c. Le condensat possède des propriétés nouvelles qui découlent du fait qu il est un objet quantique macroscopique. L état supraconducteur est décrit par une fonction d onde Ψ( x) que l on peut factoriser en une amplitude Ψ( x) et un facteur de phase e iλ. La phase Λ est une propriété de l ensemble
Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29
Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel
Plus en détailInteractions des rayonnements avec la matière
UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détailRésonance Magnétique Nucléaire : RMN
21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de
Plus en détailMESURE DE LA TEMPERATURE
145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les
Plus en détailPHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau
PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative
Plus en détailLES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION
LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,
Plus en détailComprendre l Univers grâce aux messages de la lumière
Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,
Plus en détailde suprises en surprises
Les supraconducteurs s de suprises en surprises titute, Japan hnical Research Inst Railway Tech Julien Bobroff Laboratoire de Physique des Solides, Université Paris-Sud 11 & CNRS Bobroff 2011 Supra2011
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détail5. Les conducteurs électriques
5. Les conducteurs électriques 5.1. Introduction Un conducteur électrique est un milieu dans lequel des charges électriques sont libres de se déplacer. Ces charges sont des électrons ou des ions. Les métaux,
Plus en détailChapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique
Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant
Plus en détailChapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :
Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur
Plus en détailSujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures
DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3
Plus en détailTD 9 Problème à deux corps
PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile
Plus en détailNOTICE DOUBLE DIPLÔME
NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des
Plus en détailLa physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!
La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique
Plus en détailQu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?
exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université
Plus en détailSUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)
Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance
Plus en détailComment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER
Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +
Plus en détailTexte Agrégation limitée par diffusion interne
Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse
Plus en détailPremier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie
Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse
Plus en détailG.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction
DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner
Plus en détailUne réponse (très) partielle à la deuxième question : Calcul des exposants critiques en champ moyen
Une réponse (très) partielle à la deuxième question : Calcul des exposants critiques en champ moyen Manière heuristique d'introduire l'approximation de champ moyen : on néglige les termes de fluctuations
Plus en détailPartie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN
Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre
Plus en détailPlan du chapitre «Milieux diélectriques»
Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation
Plus en détailGroupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html
Axe principal: EDS Axes secondaires : Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Institut des NanoSciences deparis http://www.insp.jussieu.fr/
Plus en détailSystèmes de transmission
Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un
Plus en détailInteraction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique
PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On
Plus en détailLA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE
LA PHYSIQUE DES MATERIAUX Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE Pr. A. Belayachi Université Mohammed V Agdal Faculté des Sciences Rabat Département de Physique - L.P.M belayach@fsr.ac.ma 1 1.Le réseau
Plus en détailPRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS
PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance
Plus en détailChapitre 11 Bilans thermiques
DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................
Plus en détailLa fonction exponentielle
DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction
Plus en détailChamp électromagnétique?
Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques
Plus en détailChapitre 5 : Noyaux, masse et énergie
Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie
Plus en détailPOLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -
POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)
Plus en détailCaractéristiques des ondes
Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace
Plus en détail1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.
Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste
Plus en détailTHEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE
THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules
Plus en détailChapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence
Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailExercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part
Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version
Plus en détailANALYSE SPECTRALE. monochromateur
ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle
Plus en détailExercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part
Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version
Plus en détailChap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE
Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée
Plus en détailAtelier : L énergie nucléaire en Astrophysique
Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement
Plus en détailMaster Photovoltaïque
1- Semestre 1 : Master Photovoltaïque Unité d Enseignement UE fondamentales UEF11(O/P) VHS 15 Semaines V.H hebdomadaire Mode d'évaluation Coeff Crédits C TD TP Autres Continu Examen Physique du Solide
Plus en détailA retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE
CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4
Plus en détailCorrection ex feuille Etoiles-Spectres.
Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800
Plus en détailCapacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)
apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé
Plus en détail- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation
U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour
Plus en détailI - Quelques propriétés des étoiles à neutrons
Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est
Plus en détailEXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)
BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailChapitre 0 Introduction à la cinématique
Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à
Plus en détailLE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND
LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur
Plus en détailModule HVAC - fonctionnalités
Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également
Plus en détailStructure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide
Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:
Plus en détailDIFFRACTion des ondes
DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène
Plus en détailChapitre 2 Les ondes progressives périodiques
DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................
Plus en détailTD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE
TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailFonctions de deux variables. Mai 2011
Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs
Plus en détailCours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie
Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον
Plus en détail- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE
- MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base
Plus en détailÀ propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire
À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet
Plus en détailChapitre 6 La lumière des étoiles Physique
Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit
Plus en détailPhysique quantique et physique statistique
Physique quantique et physique statistique 7 blocs 11 blocs Manuel Joffre Jean-Philippe Bouchaud, Gilles Montambaux et Rémi Monasson nist.gov Crédits : J. Bobroff, F. Bouquet, J. Quilliam www.orolia.com
Plus en détailChapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle
Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,
Plus en détailErratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2
Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page
Plus en détailSouad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/
Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation
Plus en détailPrécision d un résultat et calculs d incertitudes
Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................
Plus en détailUne fréquence peut-elle être instantanée?
Fréquence? Variable? Instantané vs. local? Conclure? Une fréquence peut-elle être instantanée? Patrick Flandrin CNRS & École Normale Supérieure de Lyon, France Produire le temps, IRCAM, Paris, juin 2012
Plus en détailSujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.
Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de
Plus en détailProfesseur Eva PEBAY-PEYROULA
3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre
Plus en détailMOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN
MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes
Plus en détail1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h)
Problèmes IPhO 2012 1 NOM : PRENOM : LYCEE : 1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Nous souhaitons dans ce problème aborder quelques aspects de la conception d un avion solaire autonome. Les
Plus en détailTransmission d informations sur le réseau électrique
Transmission d informations sur le réseau électrique Introduction Remarques Toutes les questions en italique devront être préparées par écrit avant la séance du TP. Les préparations seront ramassées en
Plus en détailModélisation et Simulation
Cours de modélisation et simulation p. 1/64 Modélisation et Simulation G. Bontempi Département d Informatique Boulevard de Triomphe - CP 212 http://www.ulb.ac.be/di Cours de modélisation et simulation
Plus en détailFUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE
FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques
Plus en détailRDP : Voir ou conduire
1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle
Plus en détailMesures et incertitudes
En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire
Plus en détailAIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES
Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation
Plus en détailSYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières
Physique Générale SYSTEME DE PARTICULES DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) TRAN Minh Tâm Table des matières Applications de la loi de Newton pour la rotation 93 Le gyroscope........................ 93 L orbite
Plus en détailTSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1
TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailReprésentation des Nombres
Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...
Plus en détailApplication à l astrophysique ACTIVITE
Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.
Plus en détailSUPRACONDUCTIVITE ET SQUID Projet expérimental
Master 1 de Physique Fondamentale SUPRACONDUCTIVITE ET SQUID Projet expérimental Ce projet expérimental est divisé en deux parties principales. La première consiste en l étude de la variation de la résistance
Plus en détailChapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission
1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les
Plus en détailLa fonction d onde et l équation de Schrödinger
Chapitre 1 La fonction d onde et l équation de Schrödinger 1.1 Introduction En physique classique, une particule est décrite par sa position r(t). L évolution de sa position (la trajectoire de la particule)
Plus en détailNombre dérivé et tangente
Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative
Plus en détailCours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année
Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre
Plus en détailChapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION. f AB = mc 2 e 2. β 1 k(υ)dυ N
1 Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION Compte tenu des règles de sélection une émission peut être observée si un gap d énergie important existe entre l état fondamental et un des états
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur
Plus en détailStockage ou pas stockage?
Stockage ou pas stockage? Table des matières 1- Stockage chimique?...1 2- Stockage thermique?...3 3- Stockage thermique et chimique!...4 4- Conclusion...5 La question du surplus dans les installations
Plus en détailLes Conditions aux limites
Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,
Plus en détailGELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban
GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban Gabriel Cormier, Ph.D., ing. Université de Moncton Hiver 2012 Gabriel Cormier (UdeM) GELE5222 Chapitre 9 Hiver 2012 1 / 51 Introduction Gabriel Cormier (UdeM)
Plus en détailSpectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :
Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette
Plus en détail