PLAN STRATEGIQUE PLAN STRATEGIQUE REGIONAL DE SANTE CHAMPAGNE-ARDENNE FEVRIER 2011 AVRIL 2011 HANDICAP ET VIEILLISSEMENT

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1 PLAN STRATEGIQUE PLAN STRATEGIQUE REGIONAL DE SANTE REGIONAL DE SANTE CHAMPAGNE-ARDENNE FEVRIER 2011 AVRIL 2011 HANDICAP ET VIEILLISSEMENT PERINATALITE ET PETITE ENFANCE SANTE MENTALE ADDICTIONS SANTE DES JEUNES RISQUES SANITAIRES Plan stratégique régional de santé MALADIES CHRONIQUES et LEURS DETERMINANTS

2 Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à l élaboration de ce document. Plan stratégique régional de santé 2

3 SOMMAIRE Introduction Le contexte du Plan Stratégique Régional de Santé (PSRS) Le Projet Régional de Santé (PRS) Les 3 priorités nationales pour l élaboration des projets régionaux de santé améliorer l'espérance de vie en bonne santé promouvoir l'égalité devant la santé développer un système de soins et de santé de qualité, accessible et et efficient Le cadre de référence du Projet Régional de Santé de Champagne-Ardenne Le modèle de santé et ses déterminants Les besoins de santé La définition et la méthodologie d élaboration du PSRS La présentation du PSRS La méthodologie d élaboration du PSRS La collecte et la mise en forme des données pour le diagnostic partagé Les groupes de travail thématiques et les forums départementaux Le Diagnostic partagé Le contexte général de la région Champagne-Ardenne Du point de vue géo-démographique Du point de vue socio-économique Du point de vue de l état de santé, des indicateurs défavorables Une évolution préoccupante de l offre de santé Des problématiques spécifiques Des atouts et des leviers. 23 Plan stratégique régional de santé 3

4 4. Les priorités et objectifs La définition des priorités et des objectifs Les 15 priorités Les priorités et objectifs spécifiques par domaine d action Les enjeux transversaux et leurs objectifs Relever le défi de la démographie des professionnels de santé Développer l accompagnement et le soutien aux aidants Améliorer l accès aux professionnels, établissements et services de santé Développer la coordination, l'articulation, les réseaux Améliorer la qualité et l'efficience de la prise en charge Développer la prévention tout au long de la vie Réduire les inégalités sociales et territoriales d accès à l offre de santé Garantir le respect des droits des usagers Favoriser la coordination avec les politiques publiques ayant un impact sur la santé La poursuite de l élaboration du PRS La traduction opérationnelle du PSRS dans les schémas et les programmes La stratégie pour le suivi et l évaluation du PRS Le suivi du PRS L évaluation du PRS...40 Liste des sigles Annexes Le calendrier de l élaboration du PSRS 6.2 Support du diagnostic partagé : fiches réalisées par l ORS CA et le groupe projet PRS : «la santé dans la région Champagne Ardenne : indicateurs régionaux» 6.3 Tableaux de synthèse des 5 groupes thématiques Le compte rendu du groupe Handicap-vieillissement Le compte rendu du groupe Risques sanitaires Le compte rendu du groupe Périnatalité-petite enfance Le compte rendu du groupe Maladies chroniques Le compte rendu du groupe Santé mentale-addictions-santé des jeunes 6.4 Apport des forums départementaux Plan stratégique régional de santé 4

5 Introduction Le Plan Stratégique Régional de Santé (PSRS) est la première composante du Projet Régional de Santé (PRS) institué par la loi «Hôpital, Patients, Santé et Territoires» (HPST) du 21 juillet Le PSRS participe à l approche résolument novatrice du PRS. Les principes qui guident l Agence Régionale de Santé (ARS) dans l exercice de ses missions orientent son élaboration, comme pour le PRS dans son ensemble. En quoi le projet régional de santé, dans lequel entre le plan stratégique régional de santé, est-il novateur? La loi HPST indique que «le Projet Régional de Santé définit les objectifs pluriannuels des actions que mène l ARS dans ses domaines de compétences, ainsi que les mesures tendant à les atteindre ; il s inscrit dans les orientations de la politique nationale de santé et se conforme aux dispositions financières prévues dans les lois de finances et les lois de financement de la Sécurité Sociale» (art. L du CSP). L élaboration et la mise en œuvre du PRS traduisent la nouvelle structuration du pilotage régional de la santé. Au cadre incomplet et cloisonné de régulation existant antérieurement, la loi HPST substitue un cadre élargi et transversal, le Projet Régional de Santé, commun à tous les acteurs de la santé, de la prévention, et du secteur médico-social et à tous les niveaux territoriaux (régional et local). Quels sont les principes qui guident l ARS dans l élaboration du projet régional de santé? La loi HPST (art. L du CSP), établit les principes fondamentaux sur lesquels l ARS fonde l accomplissement de ses missions : - le caractère universel, obligatoire et solidaire de l assurance maladie ; - l accès effectif des assurés aux soins sur l ensemble du territoire ; - la continuité, la coordination et la qualité des soins ; - le respect de l égale dignité de tous les êtres humains avec l objectif de répondre de façon adaptée aux besoins de chacun d entre eux ; - Le respect mutuel des personnes ; - la protection des plus fragiles, et particulièrement des catégories de personnes «à risque» : l enfance, les personnes handicapées, les personnes âgées et les personnes en situation d exclusion. L accès à la prévention et aux soins de ces catégories de personnes constitue un objectif prioritaire de la politique de santé ; - la responsabilité de l Etat pour la définition des objectifs en matière de santé ; - la collaboration de l Etat, des collectivités territoriales, des organismes de Sécurité Sociale, des établissements et des associations d usagers ; Plan stratégique régional de santé 5

6 - de la part de chacun, le bon usage des ressources consacrées par la Nation à l Assurance Maladie. C est dans le cadre ainsi rappelé que la proposition du PSRS de Champagne- Ardenne, soumise aux consultations réglementaires, a été élaborée. La suite du document en fait la présentation. Plan stratégique régional de santé 6

7 1. Le contexte du Plan Stratégique Régional de Santé 1.1 Le Projet Régional de Santé Le Projet Régional de Santé détermine la stratégie de santé de l Agence régionale de santé pour 5 ans. Prenant en compte les besoins de santé de la population au niveau régional et intra-régional ainsi que les priorités et les objectifs de la politique nationale de santé, le PRS sera la «feuille de route» de l ARS pour les années Le Projet Régional de Santé comporte : un plan stratégique régional de santé ; trois schémas régionaux sectoriels qui organisent les activités et les services. Ils déterminent en particulier les mesures conformes aux objectifs du plan stratégique dans l ensemble des domaines d action de l ARS : prévention, organisation des soins (volet établissements de santé et volet ambulatoire) et organisation médico-sociale ; cinq programmes qui déclinent les modalités d application de ces schémas régionaux. Ces programmes sont les suivants : o programme régional de gestion du risque (PRGDR) ; o programme relatif à l accès à la prévention et aux soins des plus démunis (PRAPS) ; o programme interdépartemental d accompagnement des handicaps et de la perte d autonomie (PRIAC) ; o programme de développement de la télémédecine ; o programmes territoriaux de santé qui déclinent le Projet Régional de Santé pour chacun des territoires de référence. 1.2 Les 3 priorités nationales Trois priorités nationales transversales ont été retenues par le comité national de pilotage des ARS pour l élaboration des projets régionaux de santé : améliorer l'espérance de vie en bonne santé promouvoir l'égalité devant la santé développer un système de soins et de santé de qualité, accessible et efficient Ces priorités, communes à tous les domaines d action des ARS, qu ils soient thématiques (handicap et vieillissement, risques sanitaires, périnatalité et petite enfance, maladies chroniques, santé mentale) ou par champ d action (prévention, Plan stratégique régional de santé 7

8 organisation des soins, organisation de l offre médico-sociale), ont vocation à structurer les plans stratégiques régionaux de santé Améliorer l'espérance de vie en bonne santé Cette amélioration passe principalement par la prévention, c'est-à-dire l action sur les déterminants de santé. C est en effet là que résident à l heure actuelle les marges de progrès les plus importantes pour réduire la mortalité prématurée 1. Les travaux français et internationaux sur les inégalités de santé montrent l influence prépondérante des déterminants macro-sociaux, économiques et culturels sur l état de santé des populations, plus forte que celle des comportements personnels ou des soins médicaux. La politique de santé doit ainsi favoriser la préservation de la santé et de l autonomie des personnes, notamment en facilitant la création de conditions favorables à la participation active de chacun à sa propre santé. Intervenir sur les déterminants-clés de la santé que sont les environnements physiques, les environnements sociaux ou les comportements, relève de la promotion de la santé, en lien avec un ensemble d acteurs situés, en grande partie, dans d autres secteurs que le secteur sanitaire Promouvoir l égalité devant la santé L ambition est de réduire les inégalités de santé entre groupes sociaux, entre territoires et entre hommes et femmes. La France est en effet confrontée à cette situation paradoxale selon laquelle l espérance de vie à la naissance est parmi les plus élevées en Europe tandis que les inégalités sociales de santé sont aussi parmi les plus importantes. Ces inégalités vont bien au-delà du constat d un état de santé dégradé pour les personnes les plus démunies. Elles traversent l ensemble de la population et font parler de «gradient social de santé». Commençant très souvent dès l enfance, elles entraînent une accumulation de pertes de chance sur le plan de la santé et renvoient à des déterminants sociaux (conditions de travail, de vie, qualité des liens sociaux, éducation ) qui ont un impact important sur la fréquence des expositions à des facteurs de risque et des comportements «à risque», mais aussi sur l accès à la prévention, au diagnostic et aux soins. Les réponses nécessitent d agir aussi précocement que possible vis-à-vis des manifestations des inégalités, en termes de comportements à risque, de morbidité, ou d utilisation des services de santé. Mais elles se situent également en amont, dans l action coordonnée sur l ensemble des secteurs qui jouent un rôle sur leur constitution : habitat, transport, éducation, alimentation, conditions de travail, cadre de vie 1 Décès survenant avant l âge de 65 ans. Plan stratégique régional de santé 8

9 1.2.3 Développer un système de soins et de santé de qualité, accessible et efficient La politique nationale de santé mise en œuvre dans chaque région doit viser à préserver, voire améliorer, le niveau global de santé et la qualité du système de santé français, dans sa double composante préventive et curative. La capacité à répondre aux attentes de la population, en qualité et en rapidité, et la protection contre les conséquences économiques de la maladie sont, avec l espérance de vie et la mortalité infantile, les critères principaux sur la base desquels l OMS avait classé la performance du système de santé Français au premier rang mondial. Cependant, l accroissement des dépenses liées à la santé met progressivement en péril la soutenabilité de ce système. L ensemble du Projet Régional de Santé doit traduire la recherche d efficience du système de santé. Dans les différents domaines couverts par l action des ARS, les potentiels les plus importants d amélioration se trouvent souvent au niveau de l organisation des services de santé, de leur coordination, en intégrant les éléments de prévention, de prise en charge ambulatoire et hospitalière et accompagnement médicosocial. Il s agit ainsi d assurer des réponses coordonnées aux besoins de la population, d utiliser au mieux les ressources humaines et les structures disponibles et de promouvoir les meilleures pratiques. 1.3 Le cadre de référence du Projet Régional de Santé de Champagne-Ardenne Le Projet Régional de Santé de Champagne-Ardenne fait référence aux concepts de base décrits ci-dessous Le modèle de santé et ses déterminants Le Projet Régional de Santé reflète une vision moderne de la santé et de l autonomie, plus proche de la réalité et de sa complexité, s intéressant notamment aux restrictions d activité et de participation sociale des individus. Il repose sur un concept de santé qui s écarte du modèle biomédical et fait référence à des modèles pluridimensionnels de santé, porteurs de transversalité et d intersectorialité. Ces modèles fondés sur les déterminants de santé, tel que celui de DAHLGREN et WHITEHEAD 2, replacent les individus dans leur environnement : famille, entourage proche, milieu de vie (école, entreprise, quartiers ), société toute entière. Au-delà des caractéristiques propres aux individus, comme le genre ou l âge, ces modèles écologiques de la santé montrent la multiplicité des facteurs qui jouent sur la santé, dans un sens néfaste (facteurs de risque) ou au contraire bénéfique (facteur de protection), et leurs interrelations. 2 DAHLGREN, Göran and WHITEHEAD, Margaret, 1991, Policies and Strategies to promote social equity in health. Institute of Future Studies. Stockholm : in réseau de recherche en santé des populations du Québec. Plan stratégique régional de santé 9

10 Ils soulignent l intérêt d approches intersectorielles au sein de l ARS et en dehors. Les actions qui en découleront seront ainsi plus efficaces car elles prendront en compte les différents paramètres de la santé, de façon convergente et synergique Les besoins de santé Le concept de besoin de santé décrit l écart entre un état de santé constaté et un état de santé souhaité. Sa traduction en termes de «gain en santé» conduit à identifier 4 situations de gain potentiel : pour les individus qui n accèdent pas à la prestation de santé voulue, pour ceux qui reçoivent une prestation de santé inefficace ou inefficiente, ou encore inappropriée. La notion de «besoin» doit être distinguée de celle de «demande» dans la mesure où un besoin ne s accompagne pas nécessairement de son expression par l individu et/ou la population concernés ; de son côté, l expression d un besoin ressenti par l individu ou le groupe social peut ne pas correspondre à un besoin diagnostiqué par les professionnels de santé. L objectivation des besoins passe par leur quantification (fréquence) et leur qualification (gravité). Il faut toutefois prendre garde au fait que certains besoins ne sont pas fréquents mais sont le reflet d une vulnérabilité qui va de pair avec une inégalité d accès aux soins. Une fois le besoin qualifié et quantifié, il convient d étudier sa justification du point de vue de l action à entreprendre avec une question sous-jacente : le décideur, le planificateur doit-il répondre à tous les besoins exprimés? Plan stratégique régional de santé 10

11 2. La définition et la méthodologie d élaboration du PSRS 2.1 La présentation du PSRS Le Plan Stratégique Régional de Santé constitue le premier volet du PRS. Il définit les priorités de santé de la région et détermine les objectifs permettant de décliner ces priorités. Etape essentielle dans la construction du Projet Régional de Santé, l identification des priorités permet de concentrer les ressources disponibles sur les problèmes les plus importants et de donner une plus grande visibilité à la politique de santé publique. Le PSRS est commun à tous les secteurs de la santé pour lesquels l ARS est compétente. Aux termes de l article R du code de la santé publique, le PSRS contient : 1 Une évaluation des besoins de santé et de leur é volution, tenant compte de la situation démographique, de l'état de santé de la population et des données sur les risques sanitaires, des inégalités sociales et territoriales de santé, des données régionales en matière de santé et de handicap ; 2 Une analyse de l'offre et de son évolution prévi sible dans les domaines de la prévention, du soin et de la prise en charge de la perte d'autonomie ; 3 Les objectifs fixés en matière : a) de prévention ; b) d'amélioration de l'accès aux établissements, aux professionnels et aux services de santé ; c) de réduction des inégalités sociales et territoriales en santé, notamment en matière de soins ; d) de qualité et d'efficience des prises en charge ; e) de respect des droits des usagers ; 4 Les mesures de coordination avec les autres poli tiques de santé, notamment dans les domaines de la protection maternelle et infantile, de la santé au travail, de la santé en milieu scolaire et universitaire et de la santé des personnes en situation de précarité et d'exclusion ; 5 L'organisation du suivi et de l'évaluation de la mise en œuvre du projet régional de santé. Le PSRS est élaboré à partir d un diagnostic partagé sur les questions relatives à la santé dans la région. Plan stratégique régional de santé 11

12 2.2 La méthodologie d élaboration du PSRS Pour préparer cette première étape de réalisation du diagnostic partagé, l ARS de Champagne-Ardenne a opté pour l actualisation du diagnostic de l état de santé de la population champardennaise réalisé en 2005 par l Observatoire Régional de la Santé de Champagne-Ardenne (ORS CA). Pour réaliser ces travaux, un groupe projet transversal, interne à l ARS, a procédé à une collecte de données avec l appui de l ORS CA. Le calendrier des différentes étapes d élaboration est présenté en annexe 6.1. partagé La collecte et la mise en forme des données pour le diagnostic Afin de permettre l élaboration du PSRS pour début 2011, la démarche a été résolument pragmatique, privilégiant la valorisation des informations existantes disponibles au niveau régional et, dans toute la mesure du possible, au niveau départemental. La possibilité de confronter ces valeurs régionales et départementales avec des données nationales a été systématiquement recherchée afin de pouvoir «situer» les données locales. Les données du diagnostic 2005 ont été mises à jour par l ORS CA avec les valeurs les plus récentes afin de prendre en compte la dynamique de ces indicateurs. Le champ couvert par le diagnostic a été volontairement large, allant des indicateurs démographiques, socio-économiques, épidémiologiques, sociologiques, environnementaux aux indicateurs d offre de services, d équipements, d activité Ainsi, les informations collectées proviennent de l ARS (ou des structures dont elle est issue) ainsi que des nombreuses institutions et structures productrices de données de santé, qu elles soient nationales ou locales et relevant du champ sanitaire, médico-social ou social (INSERM, InVS, INCa, INSEE, services de l Etat, Collectivités territoriales, MDPH, ). Les données, arrêtées au 30 septembre 2010, ont été structurées en 11 fiches thématiques (voir en annexe 6.2). Fiche 1 : Démographie Fiche 2 : Données Sociales Fiche 3 : Mortalité Fiche 4 : Morbidité et déterminants de santé Fiche 5 : Santé Mère-Enfant Fiche 6 : Santé des jeunes Fiche 7 : Santé des Personnes Agées Fiche 8 : Santé des Personnes Handicapées Fiche 9 : Offre de soins ambulatoire Plan stratégique régional de santé 12

13 Fiche 10 : Offre de soins établissements de santé Fiche 11 : Santé Environnement Un constat s impose : malgré la quantité de données rassemblées, certains domaines (notamment sur le champ médico-social) sont mal couverts et les données sont souvent non synthétisées ou mal structurées Les groupes de travail thématiques et les forums départementaux Pour analyser ces données quantitatives et les enrichir au plan qualitatif, un groupe de travail multidisciplinaire a été mis en place dans chacun des 5 domaines stratégiques suivants : Handicap et vieillissement Risques sanitaires Périnatalité et petite enfance Maladies chroniques et leurs déterminants Santé mentale (incluant la souffrance psychique, la question des addictions et la santé des jeunes) Les groupes thématiques, qui ont réuni au total 111 personnes, étaient constitués par : - des membres issus de la Conférence régionale de la santé et de l autonomie (CRSA) (50 personnes) ; - des membres issus des Commissions de coordination des politiques publiques dans le domaine de la prévention et de l organisation médicosociale (19 personnes) ; - des experts désignés par l ARS (42 personnes). Ces groupes étaient animés par l ARS, appuyée par un conseiller scientifique, expert du domaine. La réflexion des groupes a été séquencée en 3 réunions, organisées au dernier trimestre 2010 : - Dans un premier temps, chaque groupe s est approprié les éléments de constat collectés par l ARS et l ORS CA, et consignés dans les 11 fiches thématiques. Plan stratégique régional de santé 13

14 Les membres du groupe ont analysé ces données quantitatives et ont apporté leur connaissance et leur expérience du domaine. Le groupe a dégagé de cette analyse 3 à 4 priorités (besoins à couvrir et réponses à y apporter) dans le domaine concerné en précisant les arguments de son choix ; - dans un second temps, conformément aux préconisations nationales (article R du CSP), les priorités identifiées à la première étape ont été traduites en objectifs ; - dans une troisième phase, ces travaux ont été enrichis par le contenu des débats publics menés dans les forums départementaux (cf ci-dessous). Les restitutions des travaux des groupes sont présentées en annexe 6.3. L ARS a assuré la transversalité entre les différents groupes. Quatre forums départementaux ont été organisés pour présenter, dans le cadre de réunions publiques (participation libre), les réflexions des groupes de travail thématiques et recueillir les remarques et avis de l assistance. Les forums se sont déroulés : - dans la Marne, à Châlons-en-Champagne, le 30 novembre 2010, - dans l Aube, à Troyes, le 2 décembre 2010, - en Haute Marne, à Chaumont, le 6 décembre 2010, - dans les Ardennes, à Charleville-Mézières le 6 janvier Ils ont réuni dans chacune de ces villes une centaine de personnes. Selon les villes l assistance étaient sociologiquement différentes : à Châlons-en-Champagne, elle était composée avant tout de représentants des associations de patients et de professionnels de santé, à Troyes, les professionnels de santé étaient très majoritaires, à Chaumont, les professionnels de santé étaient majoritaires, quelques élus étaient présents, à Charleville-Mézières, l assistance était composée avant tout de représentants d associations de patients et d usagers mais également de quelques professionnels de santé. Des élus étaient également présents. Les débats, animés et fructueux, ont fait émerger à chaque fois un certain nombre de propositions (Voir les apports des forums en annexe 6.4.). Plan stratégique régional de santé 14

15 3. Le Diagnostic partagé Le contexte général de la région Champagne-Ardenne Les données, et notamment celles relatives à l offre de santé, seront actualisées et complétées dans le cadre de l élaboration des schémas d organisation Du point de vue géo-démographique La région est vaste, faiblement peuplée avec une empreinte rurale et un vieillissement marqués. Au 1 er janvier 2007 : - Etendue géographique de la région : km², avec une densité de population de 52 hab. / km². - 29% des champardennais vivent dans des espaces à dominante rurale, contre 18 % en France métropolitaine. Au niveau départemental, il existe de fortes disparités : 46,6 % en Haute Marne 33,6 % dans les Ardennes 32,4 % dans l Aube 19,1% dans la Marne - Un indice de vieillissement 4 un peu supérieur dans la région par rapport à la France (67,7 vs 67,4), avec, ici aussi, de fortes disparités intra régionales : l indice est de 84,4 dans la Haute Marne, 72,2 dans l Aube, 66,3 dans les Ardennes et 61,1 dans la Marne. - 4/5 des personnes de plus de 85 ans vivent à leur domicile, la moitié sont seules et un tiers vivent dans une commune rurale. - A l horizon 2030, la population des personnes de 80 ans et plus devrait augmenter de 25%. Elles seront alors près de , faisant un enjeu majeur du maintien de l autonomie de cette population, notamment lorsqu elle vit à domicile. 3 Les chiffres et indicateurs cités dans cette partie ont été extraits des fiches établies par l ORS de Champagne Ardenne (fiches que l on retrouve à l annexe 6-2). Les sources de ces données sont mentionnées dans chacune de ces fiches. 4 Personnes de plus de 65 ans rapportées aux moins de 20 ans. Plan stratégique régional de santé 15

16 3.1.2 Du point de vue socio-économique La région, de tradition industrielle est fortement impactée par la crise. La prise en compte de la précarité doit être une préoccupation majeure. - Avec 22 % des salariés employés par l industrie et 19 % de la valeur ajoutée produite par le secteur industriel, la Champagne-Ardenne est la 4 ème région la plus industrialisée de France. - En 2008, le revenu médian est inférieur de 5,1 % à celui de la France métropolitaine. - Au premier trimestre 2010, la Champagne-Ardenne se place au 15 ème rang national pour son taux de chômage (9,7 % contre 9,5% au niveau national), notamment pour les femmes (13,8% vs 12,3% en France). Le département des Ardennes est le plus touché par le chômage, pour les hommes comme pour les femmes : au 4 ème trimestre 2009, le taux était de 12,3 % (contre 8, 8 % pour la Marne). - Une surreprésentation des ménages ouvriers et une plus grande proportion de foyers fiscaux non imposés (En 2008, la proportion de foyers fiscaux non imposés était de 46,8% dans la région contre 44,5% en France). - Un niveau de formation inférieur à la moyenne nationale : 44,7% des champardennais de plus de 15 ans n ont aucun diplôme, ou seulement le CEP ou le BEPC Du point de vue de l état de santé, des indicateurs défavorables L espérance de vie est plus courte. - L espérance de vie à la naissance dans la région est inférieure à la moyenne nationale : En 2007, elle était, chez les hommes, de 76 ans contre 77,4 ans au niveau national, et chez les femmes de 83,5 ans contre 84,4 ans. La Haute Marne et les Ardennes ont les indicateurs les plus défavorables : - espérance de vie à la naissance des hommes en Haute Marne : 75,1 ans ; Ardennes : 75,7 ; Marne : 76,1 ; Aube : 76,6. - espérance de vie à la naissance des femmes en Haute Marne et dans les Ardennes: 83,2 ans ; Marne : 83,6 ; Aube : 83,7. Plan stratégique régional de santé 16

17 La mortalité prématurée 5 est plus forte, notamment sur la partie évitable. Sur la période : - Les décès prématurés représentaient 28,8 % des décès chez les hommes dans la région contre 27,3 % en France et 13,7 % chez les femmes contre 13,3 % en France. - En Champagne-Ardenne, sur l ensemble des décès, 13,4 % étaient évitables. La mortalité infantile est plus élevée En , 4,3 décès p naissances vivantes (France : 3,6) Une évolution préoccupante de l offre de santé Sur le plan de la démographie des professionnels de santé, la situation actuelle, déjà défavorable, menace de très fortement se dégrader Une densité de médecins généralistes, chirurgiens-dentistes, pharmaciens et de paramédicaux, inférieure à la moyenne nationale : Au 1er janvier 2009 : Médecins généralistes : 125 / hbts. en Champagne-Ardenne (CA) contre 134 / en France, 31 % ayant plus de 55 ans. La Marne est le département dont la densité est la plus forte avec 132/ habitants. Pour les autres départements, les données sont les suivantes : - Aube : 113/ Haute Marne : 119/ Ardennes : 126/ Chirurgiens-dentistes : 5,7 / hbts en CA contre 6,6 / en France. Pharmaciens : 11,1 / hbts en CA contre 11,9 / en France. En Champagne-Ardenne, 64 % des pharmaciens ont plus de 55 ans (contre 26 % en France) 5 Décès survenant avant l âge de 65 ans. Plan stratégique régional de santé 17

18 Infirmiers : 762/ hbts en CA contre 817/ en France. Masseurs-Kinésithérapeutes : 7,5 / hbts en CA contre 10,8 / en France. - Parmi les spécialistes, des écarts significatifs entre la densité régionale et la densité nationale sont à relever pour les professionnels suivants : Psychiatres : 12,6/ hbts en CA contre 21,3/ en France ; Pédiatres : 7,7/ hbts en CA contre 11,2/ en France ; Ophtalmologistes : 5,5/ hbts en CA contre 9/ en France ; Cardiologues : 6,9/ hbts en CA contre 10/ en France ; Radiologues : 9,9/ hbts en CA contre 12,7/ en France ; Anesthésistes réanimateurs : 13,5/ hbts en CA contre 16,9/ en France. - Sur la médecine scolaire : 30 % des postes de médecins scolaires sont vacants. Les projections de la direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques (DREES) du ministère de la santé, tablent dans leur scénario de référence, sur une diminution continue du nombre de médecins en France jusqu à la fin de cette décennie. Le renversement de tendance ne s opérerait qu à partir de Sur le plan économique, avec des établissements fragilisés par la mise en place de la T2A. En 2010, le déficit cumulé des établissements publics de santé en Champagne Ardenne s est élevé à 28 millions d euros. Plan stratégique régional de santé 18

19 Sur le plan médico-social, des disparités d équipements, un développement insuffisant des services et une offre atomisée. En matière d équipements pour personnes âgées, au 1 er janvier 2010 : - En Champagne-Ardenne, le taux d équipement en places autorisées d hébergement médicalisé pour personnes âgées était de 117,4 pour 1000 habitants de 75 ans et plus (c/ 113,5 en France). - Une forte disparité entre les Ardennes (102,7) et l Aube (132,1). - Pour les équipements en places de services de soins infirmiers à domicile, le taux était de 20,2 contre 19,6 en France. - En Haute-Marne, le taux était de 22,3 contre 18,4 dans la Marne. En matière d équipements pour personnes handicapées, au 1 er janvier 2010 : - Le taux d équipement global en lits et places d enfants handicapés pour 1000 jeunes de moins de 20 ans était de 11,6 en Champagne-Ardenne (c / 9,5 pour la France) - Des disparités à relever entre la Marne (9,6), l Aube (10,2), les Ardennes (14,9) et la Haute Marne(15,5). - S agissant des établissements d accueil et services pour adultes handicapés : En Champagne-Ardenne, les taux d équipement en places pour 1000 adultes de 20 à 59 ans étaient les suivants : - En établissements (MAS, FAM) : 1,36 (1,40 en France) - En services (SAMSAH, SSIAD) : 0,28 (0,37 en France) Des disparités entre départements sont à relever, aussi bien pour le taux d équipement en places en établissements qu en services : - Haute Marne : respectivement 1,73 et 0,34 - Marne : respectivement 1,45 et 0,18 - Ardennes : respectivement 1,37 et 0,69 - Aube : respectivement 0,98 et 0,06 En 2008, en Champagne-Ardenne, la part des services dans l offre globale médicosociale était de 15,8 % pour le secteur des personnes âgées et de 21,6 % pour le secteur des personnes handicapées (respectivement 16,3 % et 23 % pour la France). Plan stratégique régional de santé 19

20 Dans le domaine de la prévention, de nombreux acteurs intervenant dans des champs très variés, mais insuffisamment structurés et coordonnés. Entre 2007 et 2010, plus de 850 projets départementaux ou régionaux, présentés par 240 promoteurs, ont été financés dans le cadre de l appel à projets de prévention mené chaque année par le Groupement Régional de Santé Publique puis l ARS. 3.2 Des problématiques spécifiques La santé environnementale Des enjeux majeurs en santé environnementale, notamment dans le domaine de la qualité de l eau (région de grandes cultures et de viticultures) et des sols (anciens sites industriels). Les aidants - Une vulnérabilité des aidants (physiquement et moralement), pointée par tous les acteurs. - Les difficultés rencontrées par les aidants familiaux, notamment lors de moments particuliers comme l annonce du diagnostic, l organisation de l aide lorsque la prise en charge est stabilisée, la gestion des crises, l'hospitalisation de leur proche. Dans le domaine des maladies chroniques Prévalence forte des maladies chroniques (particulièrement les maladies cardiovasculaires, le diabète et les tumeurs) et importance des facteurs de risques influant sur la mortalité des champardennais, notamment la consommation d alcool et de tabac, la sédentarité et les conduites alimentaires. - Les cancers et les maladies cardiovasculaires sont les 2 principales causes de décès en Champagne-Ardenne : Pour la période , elles représentaient 59,3 % des décès chez les hommes et 55,3 % chez les femmes. - En 2008, du point de vue de la morbidité, trois catégories d Affections de Longue Durée (ALD) sont surreprésentées dans la région, en cohérence avec les causes de décès : Plan stratégique régional de santé 20

21 - Les pathologies cardiovasculaires - Le diabète - Les tumeurs et affections malignes - Pour la période , on constate une surmortalité pour les maladies liées au tabac ou à l alcool : cancers (poumon, VADS), maladies de l appareil digestif, psychoses, accidentologie routière : - Chez les hommes : - maladies liées au tabac : 186,6 pour habs - maladies liées à l alcool : 55,2 pour habs - Chez les femmes : - maladies liées au tabac : 84,7 pour habs - maladies liées à l alcool : 12,9 pour habs Le nombre de personnes obèses en Champagne-Ardenne a doublé sur les 13 dernières années. Selon le baromètre santé nutrition 2009, chez les personnes de 18 à 34 ans, on compte 38.2 % d hommes obèses ou en surpoids (contre 26.8 % France) et 33,4 % de femmes obèses ou en surpoids (contre 21 % France). Des prises en charge tardives, souvent au stade de complications, qui peuvent être liées à des inégalités d accès à la prévention et aux soins, qu elles soient financières, culturelles ou géographiques, voire au déni ou à des refus de soins. Selon l enquête ENTRED 6 (étude ), la découverte du diabète est trop souvent tardive (10,5% à l occasion de complications) ou faite de manière fortuite à l occasion d analyses sanguines (48,8%). Chez les jeunes Grossesses non désirées grossesses chez des jeunes femmes mineures en 2008 : 291 Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) et 126 accouchements. Les IVG chez les mineures représentent 8,3 % des IVG en Champagne-Ardenne contre 5,4 % en France. 6 Echantillon national témoin représentatif des personnes diabétiques traitées. Plan stratégique régional de santé 21

22 Obésité et surpoids - La prévalence du surpoids (y compris obésité) chez les enfants à l entrée en cours préparatoire est inférieure à celle observée pour la France entière, soit 10.7 % (contre 12,1% en France, 6 ème rang des régions), mais la prévalence de l obésité est plus forte : 3,9 % (contre 3,1% en France entière, région au 18 me rang). Troubles de l apprentissage et du développement - Des dépistages non systématiques et tardifs. Des conduites à risque (sécurité routière, accidents de la vie courante, consommation d alcool et/ou tabac, ) Le tabac - En 2008, 71% des garçons et 70% des filles de ans ont expérimenté le tabac, les chiffres nationaux étant de 70,5 % pour les garçons et de 71 pour les filles. - 31% des jeunes champardennais sont des fumeurs quotidiens alors qu en France, les chiffres sont de 29,9 % (pour les garçons) et de 27,9 % (pour les filles). L alcool - En 2008, 96% des jeunes de ans ont déjà expérimenté l'alcool. - 18% des garçons en font un usage régulier (13,6% en France métropolitaine). - 74% des garçons et 58% des filles ont déjà expérimenté l'ivresse (respectivement 65,1% et 54,3% en France métropolitaine). Dans le domaine des pratiques professionnelles - Nécessité de développer la professionnalisation et les formations pour permettre aux professionnels d avoir des pratiques mieux adaptées aux situations auxquelles ils sont confrontés. - Développement encore insuffisant des pratiques de travail en réseau génératrices de décloisonnement, de complémentarité et de coordination entre les acteurs. Plan stratégique régional de santé 22

23 3.3 Des atouts et des leviers Un diagnostic partagé pour déterminer les priorités met obligatoirement en exergue les manques et les difficultés. Pour autant, la Champagne Ardenne présente des atouts et des signes encourageants : - Les hommes en Champagne-Ardenne pratiquent une activité physique plus fréquemment que la moyenne nationale. - Dans le domaine de la périnatalité, la mise en œuvre des textes réglementaires de 1998 a permis une amélioration significative de l'environnement de la naissance : 85% des enfants naissent en 2008 dans une maternité adéquate (contre 75% en 2006). Par ailleurs, 77,6 % des accouchements en Champagne- Ardenne se font sous péridurale (versus 70,2% en France) et la presque totalité des nouveaux nés en Champagne-Ardenne (99%) bénéficie d un dépistage précoce de la surdité bilatérale. - La couverture vaccinale des personnes de plus de 65 ans contre la grippe saisonnière était de 68,3% en 2004 vs 63,4% France entière. De même, la couverture vaccinale des enfants (à 24 mois) est supérieure à la moyenne nationale pour la rougeole, la rubéole et les oreillons (90% vs 86% en France) ainsi que pour le BCG (85% vs 84). - 56,4% des femmes concernées se rendent au dépistage organisé du cancer du sein. - L incidence de la tuberculose est inférieure en Champagne Ardenne (5,8 p vs 9,0). - Pour le SIDA, l incidence en est inférieure en Champagne-Ardenne à celle de la France métropolitaine (estimée à 1,05 p vs 1,45). De même, l incidence du VIH en Champagne-Ardenne sur la période est inférieure à France métropolitaine (estimée à 3,3 p vs 6,0). - Le taux d équipement hospitalier (en lits pour 1000 habitants) dans la région est supérieur à la moyenne nationale : - en Médecine : CA : 2,35 versus 2,15 France Entière - en Chirurgie : CA : 1,83 versus 1,57 France Entière - en Gynéco-Obstétrique : CA : 1,70 versus 1,50 France Entière. 4. Les priorités et objectifs 4.1 La définition des priorités et des objectifs Pour chacun des 5 domaines stratégiques, les priorités ont été dégagées en fonction des critères suivants : Plan stratégique régional de santé 23

24 - ampleur et sévérité du problème en Champagne-Ardenne (appréciés sur la base d éléments objectifs et/ou à dire d expert, par exemple le nombre de personnes concernées par une pathologie ou une exposition, la prévalence et l incidence d une pathologie ), - capacité de l ARS à mettre en œuvre les objectifs (compétence de l ARS, faisabilité, capacité à intervenir efficacement), - possibilité de mesurer les effets attendus (objectifs quantifiables) et de suivre les effets obtenus. Ainsi au total, 15 priorités de santé ont été déterminées, et chacune des priorités a été déclinée en objectifs. Les objectifs ont été classés a postériori : - en objectifs spécifiques lorsqu ils visaient directement l un des 5 domaines d action. - en objectifs généraux, lorsqu ils avaient une portée plus large. L analyse des objectifs généraux a fait émerger des enjeux transversaux, c est-àdire, communs aux propositions faites par les 5 groupes thématiques. Ces objectifs généraux ont fait l objet d un classement par enjeu transversal. Pour la région Champagne-Ardenne, l enjeu majeur porte sur la démographie des professionnels de santé. Il est suivi par un autre enjeu revêtant une importance particulière : le développement de l accompagnement et le soutien aux aidants. Plan stratégique régional de santé 24

25 4.2 Les 15 priorités DOMAINES D ACTION PRIORITES Handicap et Vieillissement 1) Connaissance continue des besoins territorialisés et de leur évolution. 2) Adaptation et continuité de la prise en charge des personnes handicapées et personnes âgées tout au long de la vie. Risques sanitaires 3) Développement d une culture commune de gestion du risque avec partage des connaissances, des indicateurs et des expériences dans le cadre d'une collaboration pluri-institutionnelle. 4) Mise en place d une stratégie de communication sur les risques sanitaires en direction des professionnels et de la population. 5) Maintien d un accès à la santé sur tout le territoire. 6) Promotion et accompagnement de la maîtrise par chaque femme (mineure, majeure et/ou en situation de vulnérabilité) ou chaque couple, de son projet ou non projet de grossesse. Périnatalité / petite enfance 7) Adaptation de la prévention et de la prise en charge des grossesses à risque médical et/ou social pour réduire les risques maternels et infantiles. 8) Optimisation et adéquation de la prise en charge médicale, paramédicale et sociale des femmes et des nouveau-nés pour préserver et préparer le capital santé de la mère, de l'enfant et de la famille. 9) Accompagnement de l'enfant et de son entourage pour un état optimal de bien-être physique, mental et social. Maladies Chroniques et leurs déterminants 10) Prévention primaire, secondaire, tertiaire des pathologies chroniques. 11) Réduction des inégalités d'accès à la prévention et aux soins. 12) Amélioration de la coordination des soins dans le domaine des maladies chroniques et rares. Santé mentale, addictions, santé des jeunes 13) Prévention, repérage et prise en charge précoce de la souffrance psychique, des conduites addictives et des troubles psychiatriques. 14) Promotion d'un dispositif de soins accessible, gradué et territorialisé. 15) Décloisonnement et coordination effective entre les acteurs intervenant dans le champ de la santé mentale, des addictions et de la santé des jeunes. Plan stratégique régional de santé 25

26 4.3 Les priorités et objectifs spécifiques par domaine d action HANDICAP ET VIEILLISSEMENT Domaine d action stratégique Handicap et vieillissement Priorité Objectifs spécifiques Connaissance continue des besoins territorialisés et de leur évolution Mettre en place un observatoire dans les domaines du handicap et des personnes âgées. Domaine d action stratégique Handicap et vieillissement Priorité Objectifs spécifiques Adaptation et continuité de la prise en charge des personnes handicapées et personnes âgées tout au long de la vie - Améliorer l organisation de la prise en charge en amont et en aval de l hospitalisation des personnes âgées et handicapées : aide au diagnostic pour préparer l entrée, anticipation du plan d aide, progressivité des modalités de prise en charge. - Améliorer et formaliser l organisation de la réponse en matière d accueil d'urgence et temporaire des personnes âgées et personnes handicapées. - Assurer la prise en charge des personnes souffrant de la maladie d Alzheimer et maladies apparentées. - Développer la formation des personnels (médico-technique, scientifique, éthique, compétence relationnelle, travail en équipe et collaboration...). - Favoriser le respect du projet de vie des personnes âgées et personnes handicapées en adaptant et diversifiant l offre. Plan stratégique régional de santé 26

27 RISQUES SANITAIRES Domaine d action stratégique Risques sanitaires Priorité Développement d une culture commune de gestion du risque avec partage des connaissances, des indicateurs et des expériences dans le cadre d'une collaboration pluri-institutionnelle Objectifs spécifiques - Organiser un comité réunissant institutions et professionnels concernés, chargé de synthétiser et d interpréter les données disponibles pour la région en matière de risques sanitaires (différents indicateurs, travaux de publication et de recherche, actions dans la région). - Mettre en place des programmes de formation afin d améliorer les pratiques professionnelles en matière de gestion des risques sanitaires. Domaine d action stratégique Risques sanitaires Priorité Objectifs spécifiques Mise en place d une stratégie de communication sur les risques sanitaires en direction des professionnels et de la population - En situation de crise, s assurer que la communication est faite par une seule source d information compétente. - Susciter l intérêt des professionnels de santé pour les risques sanitaires en leur présentant annuellement les travaux de la région (ex : journée régionale). - Développer l information sur les risques sanitaires par la collaboration avec les médias locaux et les relais professionnels. Plan stratégique régional de santé 27

28 RISQUES SANITAIRES (suite) Domaine d action stratégique Risques sanitaires Priorité Maintien d un accès à la santé sur tout le territoire Objectifs spécifiques -Améliorer l accès aux professionnels de santé, notamment dans les territoires où les populations rencontrent des difficultés socio-économiques particulières. -Repérer les territoires sur lesquels les populations sont exposées à des facteurs environnementaux susceptibles de présenter un risque pour la santé, et mettre en place des mesures curatives et préventives en associant ces populations. Plan stratégique régional de santé 28

29 PERINATALITE / PETITE ENFANCE Domaine d action stratégique Périnatalité / petite enfance Priorité Objectifs spécifiques Promotion et accompagnement de la maîtrise par chaque femme (mineure, majeure et/ou en situation de vulnérabilité) ou chaque couple, de son projet ou non projet de grossesse - Accentuer les actions de communication et de prévention autour de l éducation affective, à la sexualité et à la santé en matière de reproduction. - Renforcer l accompagnement de la grossesse. - Faciliter l accès à la contraception. - Faciliter l accès à l IVG, notamment à l IVG médicamenteuse, en prenant en compte son impact psychologique. Sensibiliser et former les médecins, notamment libéraux, aux questions relatives à l IVG. Domaine d action stratégique Priorité Périnatalité / petite enfance Adaptation de la prévention et de la prise en charge des grossesses à risque médical et/ou social pour réduire les risques maternels et infantiles Objectifs spécifiques - Promouvoir le partage de l information à travers le réseau périnatal et des outils communs (dossiers partagés, échanges de pratiques) : - pour décloisonner et faciliter la coordination des personnels intervenant dans le cadre de la grossesse (en particulier pour les femmes enceintes en situation de précarité), - pour favoriser l'implication des professionnels au sein du réseau périnatal de Champagne-Ardenne. - Dépister, diagnostiquer et orienter les grossesses à risque médical et/ou social ; offrir une prise en charge médicale, paramédicale et sociale la plus adaptée dans le parcours de la femme enceinte, en s appuyant notamment sur des centres d'expertise et de recours. Cibler en particulier les femmes isolées en les informant des différents dispositifs de suivi de la grossesse. Plan stratégique régional de santé 29

30 PERINATALITE / PETITE ENFANCE (suite) Domaine d action stratégique Périnatalité / petite enfance Priorité Optimisation et adéquation de la prise en charge médicale, paramédicale et sociale des femmes et des nouveau-nés pour préserver et préparer le capital santé de la mère, de l'enfant et de la famille Objectifs spécifiques - Faire naître et prendre en charge l enfant dans le niveau de soin adapté et conforter la politique régionale de dépistages néonataux. - Sensibiliser les professionnels et les parturientes sur le recours raisonné et médicalement justifié à la césarienne. - Assurer le suivi des mères et des nouveau-nés après la sortie de la maternité (en particulier lors d'une sortie précoce) en garantissant un relais identifié, notamment sur ces thématiques : allaitement, alimentation, santé mentale, suivi gynécologique et obstétrical (contraception), maladies chroniques, addictions, accompagnement social, aide à la parentalité, violences intrafamiliales. - Organiser le réseau d aval de suivi des enfants «vulnérables». Domaine d action stratégique Périnatalité / petite enfance Priorité Accompagnement de l'enfant et de son entourage pour un état optimal de bien-être physique, mental et social Objectifs spécifiques - Assurer le dépistage : - de la souffrance psychique de l enfant, des troubles des conduites et des comportements, - des troubles de développement à des âges déterminants (2 ans, 3/4 ans), - des troubles spécifiques d apprentissage à destination de tous les enfants à partir de la 6ème année. - Après le dépistage, assurer le diagnostic et prendre en charge les enfants, en lien avec les centres de référence, et coordonner leur suivi médical, paramédical éducatif et social. Plan stratégique régional de santé 30

31 MALADIES CHRONIQUES ET LEURS DETERMINANTS Domaine d action stratégique Priorité Maladies chroniques et leurs déterminants Prévention primaire, secondaire, tertiaire des pathologies chroniques Objectifs spécifiques - Développer l éducation thérapeutique du patient pour les personnes atteintes de maladies chroniques, en formant les professionnels. Associer les associations d usagers à la conception et la mise en œuvre de programmes d éducation thérapeutique. - Conforter et développer la prévention sur les facteurs de risques de maladies cardio-vasculaires, du diabète et des cancers, et plus globalement les risques communs à l ensemble des maladies chroniques, en développant l activité physique adaptée, l éducation pour la santé, notamment sur les thèmes tabac et alcool, nutrition/alimentation, sédentarité, VIH/IST. - Renforcer le suivi des maladies chroniques, notamment maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, maladies psychiatriques, Domaine d action stratégique Priorité Maladies chroniques et leurs déterminants Réduction des inégalités d'accès à la prévention et aux soins Objectifs spécifiques - Favoriser un accès aux soins pour les personnes en situation de précarité, notamment via les dépistages systématiques des cancers et la gratuité des bilans de santé. - Favoriser l accès des patients à l innovation thérapeutique. - Renforcer le nombre et le rôle des médecins généralistes, des médecins du travail et des médecins scolaires. Plan stratégique régional de santé 31

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