DIAGNOSTIC TERRITORIAL

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1 CARIF-OREF Guadeloupe Maison Régionale de la Formation et de l Emploi DIAGNOSTIC TERRITORIAL PREALABLE AU CPRDF REGION GUADELOUPE

2 Sommaire Propos introductif 3 1. Le cadre de construction du CPRDF La Guadeloupe : une région et un département français Mais également une région ultrapériphérique européenne 5 2. La structure démographique Les soldes naturel et migratoire sont des vecteurs de la croissance démographique Une population jeune mais qui montre des signes de vieillissement Une population encore peu scolarisée 8 3. Le contexte économique Les principaux indicateurs économiques en perspective Une activité économique soutenue marquée par de profondes mutations La démographie des entreprises Evolution et structure de l emploi Une population active en progression mais un taux d activité en régression Des chiffres du chômage mitigés L emploi salarié a subit de fortes fluctuations Le marché du travail et les politiques de l emploi La demande et l offre d emploi Le volume d embauches Les politiques de l emploi L appareil de formation Une population jeune de plus en plus scolarisée Une formation initiale très développée La formation initiale agricole favorise l apprentissage Un enseignement supérieur qui accueille davantage d étudiants L apprentissage, une alternative à développer Les actions régionales en faveur de la formation continue La formation professionnelle continue agricole La formation des salariés 44 1

3 7. La Validation des Acquis de l Expérience (VAE) Les certificateurs Les Points Information Conseil Les accompagnateurs Les perspectives à court et moyen termes Les secteurs porteurs d emplois à court et moyen termes Des métiers qui connaissent des difficultés de recrutement Les besoins en emplois exprimés par les entreprises L orientation tout au long de la vie Le service public de l orientation Les acteurs du système d orientation en Guadeloupe et leurs missions Principales La typologie des publics relevant de l orientation pour tous 72 Focus Encadré n 1 : Les jeunes entre emploi ; chômage et inactivité 16 Encadré n 2 : Dynamique de l emploi et mobilités professionnelles 19 Encadré n 3 : Population, activité et territoire 23 Encadré n 4 : La typologie des publics 29 Encadré n 5 : Les jeunes sortis sans qualification 46 Encadré n 6 : Des secteurs clés au service du développement pérenne de la Guadeloupe 61 Encadré n 7 : Les emplois verts 64 Annexe 74 Annexe 1 : L offre de formation régionale 74 Annexe 2 : Chiffres clés de la Guadeloupe 88 Annexe 3 : Fiches techniques 91 2

4 Propos introductif L élaboration du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, suppose une concertation qui s appuie sur des données permettant de mieux appréhender les réalisations effectives des acteurs institutionnels, socioéconomiques et politiques qui interviennent dans tout ce qui touche à l emploi, l insertion, la formation et l orientation. La plupart des acteurs locaux qui travaillent sur ces questions s accordent à reconnaître que la nécessité d une vision commune de leur territoire, de ses atouts et de ses difficultés, pour la mise en œuvre des politiques dont la coordination, dans un contexte de compétences partagées, est une condition indispensable d efficacité. A cet effet, le CARIF OREF a été mandaté par l Etat et le Conseil Régional pour réaliser un diagnostic de l emploi et de la formation en Guadeloupe. Ce diagnostic, en tant que contribution préalable à l élaboration du CPRDF, vient appuyer la concertation relative au CPRDF par une lecture partagée des éléments de la situation régionale. Le diagnostic partagé sous tend la confrontation de représentations, de conceptions différentes pour évaluer les enjeux locaux sous plusieurs angles, dans un souci prospectif. Les ressources qui sont présentées dans ce document visent donc à permettre aux acteurs régionaux d utiliser les mêmes données, pour aboutir à des diagnostics partagés et pertinents. Il s agit d une compilation des travaux réalisés dans le cadre de notre mission d expertise des relations formation/emploi et de données croisées. Elle met ainsi en exergue l évolution et la structure de l emploi, la situation du marché du travail, le dynamisme démographique, le bilan de la formation professionnelle et les dispositifs menés en faveur de l emploi dans une approche territoriale. Par ailleurs, des pistes de réflexions sur des problématiques qui méritent d être soulevées sont développées dans les focus. 3

5 1. Le cadre de construction du CPRDF Le CFI (Crédit Formation Individualisé), mis en place en 1989 et destiné à aider les jeunes en difficulté, a fortement influencé les principes d action des opérateurs de l emploi et de la formation. La démarche de diagnostic local sur l emploi et la formation coïncide avec la mise en place par les pouvoirs publics des parcours d insertion pour les jeunes reconnus en difficulté. Des coordonnateurs emploi formation agissaient sur un public cible (les jeunes en difficulté), avec un objectif d amélioration de leur insertion sur un territoire donné. La Loi quinquennale du 20 décembre 1993, a transféré aux régions la compétence en matière de formation professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans. Cette Loi quinquennale institue le Plan Régional de Formation Professionnelle des jeunes (PRDF), et a confié la responsabilité de l élaboration aux Conseils Régionaux. La Région Guadeloupe a conduit un Plan Régional de Développement des Formations (PRDF), instauré par la loi de démocratie de proximité de Ce PRDF comme l indiquait le Président de Région, Victorin LUREL, a été engagé «pour conduire un développement durable, harmonieux, cohérent, équitable de notre région. «Ma volonté politique est d offrir aux guadeloupéens, la capacité pour chacun de se doter des compétences et qualifications nécessaires pour mener une vie professionnelle réussie et épanouie». La stratégie de ce plan vise à : assurer l'égalité d'accès à la formation professionnelle tout au long de la vie; répondre aux besoins en compétences de l'économie guadeloupéenne afin d'assurer les conditions d'un développement durable ; prendre en compte et assurer une équité territoriale ; prévoir, anticiper les mutations et le développement de notre société.» La Loi Orientation/Formation du 24 novembre 2009 a prévu le remplacement des PRDF par les CPRDF (Contrat de plans régionaux de développement des formations professionnelles). L idée de la loi était de renforcer le poids du PRDF. L article 57 de la loi n du 24 novembre 2009 relative à l orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie définit les objectifs du contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDF) de la manière suivante : «Le contrat de plan régional de développement des formations professionnelles a pour objet de définir une programmation à moyen terme des actions de formation professionnelle des jeunes et des adultes et d assurer un développement cohérent de l ensemble des filières de formation en favorisant un accès équilibré des femmes et des hommes à chacune de ces filières de formation. Il comporte des actions d information et de formation destinées à favoriser leur insertion sociale. Il définit également les priorités relatives à l information, à l orientation et à la validation des acquis de l expérience. [...]» Le contrat de plan régional est élaboré par la région au sein du comité de coordination régional de l emploi et de la formation professionnelle sur la base des documents d orientation présentés par le président du conseil régional, le représentant de I État dans la région, l autorité académique et les organisations d employeurs et de salariés. 4

6 1.1 La Guadeloupe : une région et un département français La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion ont en commun un passé colonial qui leur confère aujourd hui un statut institutionnel spécifique en tant que territoires français. L article 73 de la Constitution a ainsi défini le régime juridique «d assimilation législative» de ces territoires qui ont été régis par le statut commun de Département d'outre Mer (DOM). Désormais, un nouveau cadre institutionnel a été érigé et la Guadeloupe est devenue un Département et Région d Outre Mer (DROM). De par ce nouveau statut qui met en avant une double entité, la Guadeloupe a bénéficié du transfert de nouvelles compétences dont celles liées au développement économique, à la voirie, la solidarité, la santé, le logement social, l éducation et la culture. Depuis 2007, les îles de Saint Martin et de Saint Barthélemy (appelées «Iles du Nord») ont été érigées en Collectivité d Outre Mer (COM) et ne sont donc plus rattachées institutionnellement à l Archipel de la Guadeloupe. L introduction de cette modification territoriale n a pas toujours entraîné, à ce jour, de statistiques propres au territoire de la région Guadeloupe. Les statistiques diffusées font souvent référence à «Guadeloupe et Îles du Nord» 1.2 Mais également une région ultrapériphérique européenne Les départements d'outre mer sont intégrés à l'union européenne au sein de laquelle ils constituent des régions ultrapériphériques (RUP) au sens de l'article 349 du Traité de Lisbonne. Ce régime prévoit l ouverture du droit communautaire qui permet aux RUP de bénéficier d aides financières, au titre de la politique européenne. La Guadeloupe est concernée par l objectif «Convergence», qui vise à accélérer la convergence des États membres et des régions les moins développés par l amélioration des conditions de croissance et d emploi. Les domaines d action sont le capital physique et humain, l innovation, la société de la connaissance, l adaptabilité aux changements, l environnement et l efficacité administrative. Cet objectif est financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER), le Fonds social européen (FSE) et le Fonds de cohésion. Au regard de ce contexte, l Union Européenne a définit un ensemble d indicateurs, mesurés par Eurostat, permettant d évaluer les caractéristiques socio économiques des Régions en fonction des objectifs fixés (objectif «convergence» dans le cas de la Guadeloupe). Cependant, l élaboration de certains de ces indicateurs diffère selon les Etats membres. La mesure du PIB en est un exemple. En 2007, l INSEE faisait état d un PIB par habitant de alors qu Eurostat affichait un PIB par habitant de , soit un écart de La structure démographique La connaissance de la structure par âge est essentielle en matière de mise en œuvre de politiques économiques car elle permet d anticiper les tendances et de planifier les mutations sociales. La structure démographique de la Guadeloupe se caractérise encore par une population assez jeune comparativement à la population de la France Hexagonale qui est plus âgée. Au premier janvier 2011 (Recensement population 2008), la Guadeloupe est peuplée de habitants qui constituent 5

7 0,6 % de la population française et se répartissent et dans les arrondissements de Basse Terre ( ) 47,4 % et de Pointe à Pitre ( ) 52,6 %. Nous utilisons les données du recensement de population 2007 car elles sont plus détaillées. 2.1 Les soldes naturel et migratoire sont vecteurs de la croissance démographique Au recensement de population 2007, la Guadeloupe comptabilisait habitants (0,6 % de la population totale française) en augmentation moyenne annuel de 0,5 % depuis La répartition de la population par sexe reste relativement équilibrée, les femmes demeurent majoritaires (53 %). Cette croissance démographique soutenue est due à un solde naturel largement positif (+ 1.0 %) malgré un solde migratoire négatif ( 0,5 %). Par ailleurs, la croissance démographique entre 1999 et 2007 s explique essentiellement par l accroissement naturel, c est à dire un nombre de naissances (6 053) supérieur à celui des décès (2 655), qui affiche un taux de 8,6. En effet, le taux de natalité en Guadeloupe demeure élevé par rapport à la France hexagonale, compte tenu de la structure par âge de la population. Il s établit à 16,3 contre 12,7 en France métropolitaine en Les femmes ont en moyenne 2,3 enfants, soit 0,3 enfant de plus par rapport à la moyenne nationale. En revanche, il y a eu plus de sorties que d entrées en Guadeloupe, dont notamment les départs des jeunes pour poursuivre leurs études ou les entrées dans la vie active. Les indicateurs démographiques Nombre d habitants Densité (hab/km²) Solde naturel Solde migratoire Taux d accroissement naturel ( ) Guadeloupe ,6 France ,8 Source : Recensement population 2007, INSEE A l horizon 2040, l INSEE prévoit habitants en Guadeloupe, soit une hausse moyenne de 0,8 % par rapport à La tendance va s inverser pour donner lieu à une lente décroissance à partir de 2020 qui sera due à la détérioration du solde naturel négatif et à l amélioration du déficit migratoire. En 2040, il y aura un vieillissement accéléré. En effet, 40 % des guadeloupéens seront âgés de 60 ans ou plus et 22 % auront moins de 20 ans. Ces évolutions amènent à s interroger sur le vieillissement de la population et à ses incidences sur l emploi. 6

8 2.2 Une population jeune mais qui montre des signes de vieillissement Près d un habitant sur deux est âgé entre 20 et 59 ans ( habitants). La Guadeloupe dénombre 30,6 % de jeunes (moins de 20 ans) contre 17,2 % de seniors (plus de 60 ans). Sur la période , le nombre de seniors a augmenté de manière significative (+ 22%) tandis que celui des jeunes a stagné (+0,8 %). La population est caractérisée par un vieillissement de ses effectifs du fait d une forte représentativité des ans (forte représentativité des ans d ici 2040) conjuguée à une progression de l espérance de vie qui s inscrit à 75 ans pour les hommes et 82 ans pour les femmes. Confrontée au dynamisme démographique, on assiste à une évolution de la structure de l emploi. Pyramides des âges en ans ou plus 95 à 99 ans 90 à 94 ans 85 à 89 ans 80 à 84 ans 75 à 79 ans 70 à 74 ans 65 à 69 ans 60 à 64 ans 55 à 59 ans 50 à 54 ans 45 à 49 ans 40 à 44 ans 35 à 39 ans 30 à 34 ans 25 à 29 ans 20 à 24 ans 15 à 19 ans 10 à 14 ans 5 à 9 ans 0 à 4 ans Hommes Femmes La base de la pyramide est relativement large, attestant de la jeunesse de la population. 31,5 % de la population est âgée de moins de 20 ans. Les seniors, quant à eux, sont peu représentés (14,6 %). L indice de vieillissement est le rapport de personnes âgées de 65 ans et plus sur les personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. En 1999, il y a 34 seniors pour 100 jeunes Source : Recensement population 1999, INSEE Traitement OREF 7

9 Pyramide des âges en ans ou plus 95 à 99 ans 90 à 94 ans 85 à 89 ans 80 à 84 ans 75 à 79 ans 70 à 74 ans 65 à 69 ans 60 à 64 ans 55 à 59 ans 50 à 54 ans 45 à 49 ans 40 à 44 ans 35 à 39 ans 30 à 34 ans 25 à 29 ans 20 à 24 ans 15 à 19 ans 10 à 14 ans 5 à 9 ans 0 à 4 ans Hommes Femmes La pyramide en forme de cloche démontre que la jeunesse est déjà moins significative en Baisse du taux de fécondité, baisse de la mortalité, augmentation de l espérance de vie, amélioration des conditions de vie, sont autant de paramètres qui confortent cette tendance. De plus, on constate que l âge moyen a augmenté passant de ans à ans. En 2007, l indice de vieillissement est en hausse et fait état de 40 seniors pour 100 jeunes. Source : Recensement population 2007, INSEE Traitement OREF 2.3 Une population peu ou prou diplômée Au dernier recensement, 68% de la population guadeloupéenne n était pas ou plus scolarisée. La ventilation par niveau de diplôme révèle une population peu ou prou qualifiée. En effet, 42 % des guadeloupéens non scolarisés ne possèdent aucun diplôme. Les hommes sont plus concernés par cette tendance que les femmes. Cependant, entre 1999 et 2007, on a observé une diminution des non diplômés. Par ailleurs, le nombre de diplômés de niveau supérieur (bac à bac +) a progressé sur la même période. On observe que les femmes possèdent davantage un diplôme de niveau supérieur que les hommes. Les jeunes (15 29 ans) sont plus diplômés que leurs ainés. Parmi les jeunes non scolarisés, 40 % possèdent des diplômes et 31 % ne possèdent aucun diplôme dont 5 % n ont pas eu de scolarité. Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2007 (en %) Hommes Femmes Ensemble Evolution 1999/2007 aucun diplôme 44,1 40,7 42,2 6,4 pts certificat d'études primaires 5,0 6,4 5,8 1,5 pt BEPC, brevet des collèges 4,6 5,8 5,2 2,3 pts CAP ou d'un BEP 20,1 16,3 18,0 +1,2 pt baccalauréat ou d'un brevet professionnel 12,7 15,4 14,2 +4,2 pts diplôme de niveau bac + 2 6,2 8,4 7,4 +2,6 pts diplôme de niveau supérieur à bac + 2 7,4 6,9 7,1 +2,1 pts Source : Recensement population 1999 et 2007, INSEE Traitement OREF 8

10 3. Le contexte économique 1 Ces dix dernières années, l économie de la Guadeloupe a connu une croissance soutenue, conjuguée à des profondes mutations économiques, aussi bien structurelles que conjoncturelles. L économie se caractérise toutefois par une production limitée, une consommation élevée, un déficit commercial marqué par une nette dominance des importations sur les exportations, une tertiarisation de l activité et un chômage endémique. 3.1 Les principaux indicateurs économiques en perspective Sur la période , le PIB a progressé à un rythme soutenu (4,6 % par an) pour atteindre les M en On remarque que le taux de croissance du PIB en 2007 a été nettement inférieur (0,3 %) à celui des autres années. Le PIB par habitant représente 60 % de celui de la France hexagonale et 67 % de celui de l Union européenne 2 ( euros par habitant). Le PIB par habitant en valeur, en progression de 73 %, s élève à , contre pour la France métropolitaine en Quant au PIB par emploi, il s établit à en 2004, soit 76,3 % du PIB par emploi de la métropole. Le commerce extérieur reste structurellement déficitaire et affiche un déficit commercial, résultant d une hausse des importations (+ 3,6 % en volume) au détriment des exportations qui sont en repli ( 12,4 % en volume). Le déficit commercial atteint près de 2,4 milliards d'euros en 2008, soit une progression de 9 % par rapport à La détérioration du solde commercial découle essentiellement de la hausse des importations de produits pétroliers (+27 %), suite à l'envolée des prix du carburant. 3.2 Une activité économique soutenue marquée par de profondes mutations Depuis 2001, l activité économique est en forte progression et de façon générale, les principaux indicateurs économiques sont positifs à l échelle régionale. En effet, le chiffre d affaires ainsi que la valeur ajoutée créée se sont consolidés sur l exercice pour atteindre respectivement un taux de croissance avoisinant les 73 % et 81 %, tous secteurs confondus sur la période. Parallèlement, on constate une croissance de l investissement par secteur sur la même période, soit %. Cependant, les évolutions sont contrastées en fonction des secteurs d activités observés. Dans le même temps, le coût moyen du travail a largement augmenté et se situe à euros par salarié en 2007, soit une évolution de + 18 % en six ans. Ces dernières années, le tissu économique a subi de profondes mutations économiques qui ont été pour l essentiel à caractère structurel, à savoir la prédominance du secteur tertiaire avec la montée des activités liées aux services et le développement de l industrie, dopée notamment par la construction (travaux publics) au détriment d un secteur primaire en recul. 1 Les données utilisées prennent en compte les Iles du Nord. Les indicateurs présentés reflètent de manière pertinente le tissu économique de la Guadeloupe dans la mesure où les Iles du Nord n ont pas un poids très significatif au sein de l économie guadeloupéenne. Source : données CEROM, INSEE, IEDOM et AFD ; TER, INSEE ; données FICUS, INSEE. 2 Le PIB de l Union européenne atteint M en

11 Evolution de la valeur ajoutée en volume par secteur en 2008 Primaire Industrie Construction Services marchands Services non marchands 1,8 % 0,5 % 2,2 % 0,4 % 2,4 % Source : INSEE CEROM, comptes rapides La démographie des entreprises En 2009, L INSEE a recensé établissements sur le territoire. Parmi ces établissements, 36 % d entre eux ne sont pas récents au sein du tissu entrepreneurial et existent sur le territoire depuis plus de dix ans. D autres (10 %) sont plus récents et ont moins d un an d activité. La même année, il y a eu créations d entreprises (+ 779 créations par rapport à l année précédente) dont 70 % ont concerné les secteurs du commerce, du transport et des services et 35 % ont relevé de l auto entreprenariat. Sur trois ans, entreprises ont été créées. Le nombre de création d entreprise par secteurs d activités en Source : SIRENE 2009, INSEE 10

12 4. Evolution et structure de l emploi Il existe plusieurs approches pour analyser les contours de l emploi et plusieurs indicateurs permettent de décrire le marché de l emploi dont notamment le taux d activité, le taux d emploi, le taux de chômage et la part du chômage. Afin de mieux appréhender le prisme de l emploi, nous avons pris en compte les données du recensement de population plutôt que celles de l enquête emploi qui nous semblent plus pertinentes dans la définition des politiques publiques, compte tenu de leur niveau de détail. A noter que les données de l enquête emploi sont les plus fiables dans l analyse de l emploi et du chômage. Néanmoins, les données de l enquête emploi sont présentées en annexe (cf. page NOTE TECHNIQUE N 3 : L UTILISATION DES SOURCES STATISTIQUES POUR MESURER L EMPLOI ET LE CHOMAGE page 96). 4.1 Une population active en progression mais un taux d activité en régression Le recensement de la population de 2007 fait état de actifs dont 71 % sont en emploi et 29 % sont au chômage (sans emploi et à la recherche d un emploi). Il y a davantage de femmes actives que d hommes actifs (52 % contre 48 %), néanmoins elles sont un peu moins à occuper un emploi (49,9 %). En effet, sur l ensemble des femmes actives, 32 % sont au chômage alors que seulement 26 % des hommes actifs le sont. Le taux d activité s élève à 61,3 % en recul de 1 point par rapport au recensement de Cette baisse de l activité pourrait être la résultante de l allongement de la scolarité et de l entrée tardive des jeunes sur le marché de l emploi, mais également à l insuffisance de création d activité. En revanche, entre 1999 et 2007, la population active guadeloupéenne a connu une légère hausse globale de 1,6 % qui s explique par l augmentation du nombre d actifs occupés conjuguée à une diminution du nombre de chômeurs. Source : Recensement population 2007, INSEE La population active et inactive par sexe et par âge Actifs Chômeurs occupés Actifs Inactifs 15 à 19 ans à 24 ans à 39 ans à 54 ans à 64 ans ans ou Ensemble Hommes femmes ensemble actifs occupés chômeurs actifs Le nombre d actifs occupés a cru (+12,8 %) pour s inscrire à effectifs. Rapporté à la population, cela correspond à un taux d emploi égal à 43,6 % (+ 3,7 points par rapport à 1999). Le nombre de femmes en emploi a plus vite progressé que celui des hommes. Sur ces personnes en emploi, 84 % ont un statut de salarié et relèvent donc du régime salarial. De même, si certains actifs occupés ont une situation professionnelle plus ou moins stable, d autres en revanche subissent une situation précaire. Ils sont 17 % à occuper un emploi à temps partiel et 2 % bénéficient de contrats aidés et relèvent de l intérim. 11

13 Les actifs occupés et leurs conditions d emploi Non salariés : Aides familiaux Stagiaires rémunérés en entreprise Placés par une agence d'intérim En contrat d'apprentissage Emplois jeunes, CES, contrats de Non salariés : Employeurs Non salariés : Indépendants Autres emplois à durée limitée Emplois sans limite de durée 0,1% 0,4% 0,4% 0,9% 1,3% 4,6% 11,2% 12,2% 68,9% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Source : Recensement population 2007, INSEE 4.2 Des chiffres du chômage mitigés En 2007, le recensement de population fait état de chômeurs, soit 17,6 % de chômeurs en moins qu en Plus d un chômeur sur deux est une femme et est en majorité âgé entre 30 et 55 ans. Le taux de chômage s élève à 29 % pour l ensemble de la population alors que la part du chômage 3 atteint les 18 %, soit 10 points de moins si l on compare ces deux ratios. Toutefois, malgré une baisse significative de l ordre de 6,6 points, le taux de chômage de la Guadeloupe reste supérieur à celui des autres DOM (Guyane et Martinique), à l exception de la Réunion. Bien que le chômage touche davantage les femmes, la relative amélioration du marché du travail leur a, au final, plus été profitable ( 6,6 points pour les hommes contre 7,2 points pour les femmes entre 1999 et 2007). Le taux de chômage des jeunes est très élevés et celui des seniors est assez faible. Les indicateurs statistiques de l emploi par sexe et tranche d âge en 2007 Taux d'activité Taux d'emploi Taux de chômage part du chômage Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total ans 45,9% 44,4% 45,2% 25,3% 23,2% 24,2% 44,9% 47,8% 46,4% 20,6% 21,2% 20,9% ans 88,2% 82,0% 84,8% 68,4% 57,1% 62,2% 22,4% 30,4% 26,7% 19,8% 25,0% 22,6% 55 et plus 32,1% 25,7% 28,6% 27,7% 22,3% 24,8% 13,8% 13,0% 13,4% 4,4% 3,3% 3,8% Ensemble 63,6% 59,3% 61,3% 47,2% 40,5% 43,6% 25,7% 31,7% 28,8% 16,4% 18,8% 17,7% Source : Recensement population 2007, INSEE Traitement OREF 3 La part du chômage est considérée comme le pendant du taux d emploi puisqu elle mesure la part de l ensemble de la population qui est au chômage, à l instar du taux d emploi qui mesure la part de l ensemble de la population qui est en emploi. Source : Diagnostic sur l emploi des jeunes, Février 2011, Conseil d orientation pour l emploi. 12

14 Le débat qui concerne la problématique du chômage autour de ses déterminants et de sa mesure a fait couler beaucoup d encre et actuellement, il y a une controverse quant aux indicateurs permettant de bien apprécier le chômage dans toute sa globalité. C est d ailleurs la raison pour laquelle certains instituts statistiques (INSEE, DARES, CAS, CNIS ) commencent à prendre en considération d autres indicateurs susceptibles d analyser les contours du chômage (sous emploi, plein emploi, travail à temps partiel, chômage partiel ). De plus, il est essentiel de bien comprendre que le taux de chômage décrit les actifs en situation de non emploi mais qui souhaitent travailler. Quand la majorité de la population est active, on constate que le taux de chômage et la part du chômage sont proches. C est l exemple de la population de ans. Mais lorsqu une infime partie de la population est active (comme la population jeune), on remarque qu il y a une forte différence entre le taux de chômage et la part du chômage. Dans ce cas, le taux de chômage constitue un indicateur insuffisant qui peut donner «une vision tronquée de la situation des jeunes face à l emploi 4» (cf. encadré n 1). D où la nécessité d interpréter avec prudence les indicateurs du chômage. 4.3 L emploi salarié a subit de fortes fluctuations En 2008, établissements sont recensés en repli de 15 % sur la période Le tissu structurel de la Guadeloupe se caractérise par une étroitesse du marché marquée par une prédominance des très petites entreprises (moins de 10 salariés). En effet, près de quatre entreprises sur cinq emploient moins de dix salariés et 1% ont plus de 100 salariés. Il est important de noter que dans tous les secteurs d activités, il y a eu une régression du nombre d établissements. Les effectifs salariés s inscrivent également à la baisse ( 2 %) sur la même période et enregistrent salariés en 2008 dont salariés en ETP (Equivalent Temps Plein), soit 85 % de l effectif total. Par ailleurs, bien que l emploi ETP ait accusé un léger recul dans l ensemble des secteurs, dont celui de la fabrication d équipements électriques et du travail du bois, industrie du papier et imprimerie, ont eu moins recours au travail à temps partiel puisque leurs effectifs ETP ont progressé. Toutefois, au cours des trois dernières années, on a assisté à une évolution à la hausse des effectifs salariés sur le territoire guadeloupéen, avec un léger tassement en Cette augmentation concerne aussi bien les salariés dans leur totalité (+5%) que les effectifs en équivalents temps plein (5%). 4 Source : Diagnostic sur l emploi des jeunes, Février 2011, Conseil d orientation pour l emploi. 13

15 Evolution comparée de l emploi salarié, l emploi ETP et du nombre d établissements base 100 en 2006 salariés ETP Etablissements Source : DADS 2006, 2007 et 2008, INSEE Traitement OREF Le secteur primaire (agriculture, sylviculture et pêche) qui représente 2 % de l emploi salarié est en déclin et affiche des chiffres mitigés. En effet, les nombres de salariés et d établissements se sont réduits sur la période de référence ( 2 % chacun). L industrie a continué de progresser (+ 76 % des salariés), encouragée par la fabrication d équipements électriques (+ 40 %), malgré une diminution du nombre de ses établissements ( 9 %). L emploi salarié par secteurs d activité en 2008 Secteurs Emploi salarié Etablissements Primaire 1503 (1,6%) 243 (2,5%) Secondaire (15,0%) 1935 (20,2%) Tertiaire (83,3%) 7390(77,2%) Ensemble Source : DADS 2007 et 2008, INSEE Traitement OREF La part de l emploi salarié des femmes (49,9 %) qui est supérieure à la moyenne nationale (+ 3,6 points) est en stagnation entre 2007 et Les analyses révèlent qu un tiers des salariés a entre 35 et 44 ans (32%). Quant aux jeunes salariés (moins de 25 ans), ils concernent 7 % de l effectif global en repli de 0,7 point par rapport aux autres tranches d âge sur la même période. On note aussi que 25% ont plus de 50 ans, et sont donc des retraités potentiels à moyen terme (15 20 ans). Le taux de relève qui compare les jeunes salariés aux plus âgés indique qu il y a 3,6 salariés âgés pour un jeune. Cette situation pose inévitablement des interrogations quant au renouvellement des générations. Il convient d ajouter que ces éléments liés à l âge diffèrent de manière significative d un secteur à l autre. Deux salariés sur cinq occupent la fonction d employé contre 24 % d ouvriers et 22 % de professions intermédiaires. Dans une moindre mesure, 9 % sont cadres ou chefs d entreprises. On remarque toutefois, que sur la période de référence, la part des employés est en diminution ( 0,3 point) alors que les proportions des professions intermédiaires et des ouvriers ont renforcé leur position (respectivement + 0,4 point et + 0,2 point). Les femmes occupent principalement des postes d employé (68 %) comparativement à leurs homologues masculins qui occupent davantage des postes à responsabilités (61 % de cadres et chefs d entreprises). 14

16 Le temps partiel touche 20 % des salariés (contre 21 % dans l hexagone) et concerne principalement les femmes (62 %). Entre 2007 et 2008, la part du travail à temps partiel a chuté de 0,6 point, ce qui atteste d une amélioration de la qualité du travail. Parallèlement, on constate que le nombre de salariés en emplois ordinaire (CDD, CDI) a baissé de 1 point au détriment des salariés mis sous contrats en emplois aidés qui ont vu leurs effectifs croitre légèrement (+ 0,9 point). 15

17 ENCADRE N 1 FOCUS : LES JEUNES ENTRE EMPLOI, CHOMAGE ET INACTIVITE N.B : Les données de l enquête emploi sont les plus fiables dans l analyse de l emploi et du chômage. Nous avons pris en compte les données du recensement de population plutôt que celles de l enquête emploi compte tenu de leur niveau de détail. Néanmoins, les données de l enquête emploi sont présentées en annexe (cf. page NOTE TECHNIQUE N 3 : L UTILISATION DES SOURCES STATISTIQUES POUR MESURER L EMPLOI ET LE CHOMAGE page 96). La question liée à la jeunesse fait l objet d un large débat dans la mesure où les jeunes sont les principales victimes de la fracture sociale et de la conjoncture économique défavorable. Avec un parcours de moins en moins linéaire et une situation de halo qui les situe tantôt entre l inactivité et l emploi, tantôt entre l emploi et le chômage, les jeunes actifs guadeloupéens sont très touchés par le chômage (46 %) et la précarisation de l emploi (40 %), malgré un très fort taux de diplômés. Plus diplômés que leurs ainés, les jeunes restent de plus en plus longtemps sur les bancs de l école, ce qui se traduit pas un haut niveau de scolarisation, qui impacte fortement le taux d emploi des jeunes qui est assez faible (24 %). Jeunes et scolarisation Les jeunes guadeloupéens, âgés entre 15 et 29 ans, sont au nombre de habitants et représentent 18 % de la population totale. 55 % de ces jeunes sont en inactivité, c est à dire qu ils ne sont ni en emploi et ni au chômage. Quatre jeunes inactifs sur cinq poursuivent leur scolarité, soit un taux de scolarisation de 50 %. La scolarisation de ces jeunes a progressé du fait de la vulgarisation des études supérieures marquée par le phénomène de masse dans les universités et l égalité des chances qui donne accès plus facilement à l enseignement supérieur, mais également de la segmentation du marché du travail. En revanche, la scolarisation des ans a reculé et se traduit par la sortie précoce du système scolaire sans qualification ou sans diplôme. Le taux de sorties des jeunes sans qualification du second degré atteint les 7,9 %. Pour ceux qui ne sont plus scolarisés, c est à dire sortis du système scolaire avec ou sans un diplôme en poche, 40 % d entre eux possèdent un ou plusieurs diplômes et 31 % ne possèdent aucun diplôme dont 5 % n ont pas eu de scolarité. La mesure du chômage : taux de chômage versus part de chômage La mesure du chômage chez les jeunes a fait l objet de nombreuses controverses compte tenu de ses interprétations qui divergent selon l indicateur utilisé. La situation des jeunes face au chômage ne serait pas si catastrophique. Il est décrit partout qu un jeune (15 24 ans) français sur quatre et près d un jeune guadeloupéen sur deux est touché par le chômage. Or, il s agit là de la situation des jeunes en activité, mais en réalité, leur condition est toute autre et plus complexe à analyser. 45 % des jeunes guadeloupéens sont en activité dont 24 % sont au chômage. Lorsque l on analyse le chômage des jeunes, il est donc recommandé de prendre en compte la part du chômage (rapport entre le nombre de chômeurs et la population) plutôt que le taux de chômage (rapport entre le 16

18 nombre de chômeurs et la population active). La part du chômage étant, selon l INSEE, l indicateur qui «est utilisé pour nuancer le très fort taux de chômage parmi les jeunes de moins de 25 ans. Comme beaucoup de jeunes sont scolarisés et que relativement peu ont un emploi, leur taux de chômage est très élevé alors que la proportion de chômeurs dans la classe d âge est beaucoup plus faible».en effet, la proportion de jeunes actifs est très faible (surtout chez les ans) et de surcroît, des jeunes en emploi, ce qui biaise l interprétation du chômage chez les jeunes. Sur les jeunes véritablement en activité (les ans), près d un jeune sur deux occupe un emploi et seulement environ un sur 3 est au chômage. Aux âges précoces (15 19 ans), les jeunes sont très peu présents sur le marché du travail et sont majoritairement scolarisés, soient 78 % de ces jeunes. Passés cette tranche d âge, ils sont davantage actifs (60,7 % d actifs chez les ans et 83,3 % chez les ans). A cet effet, il est aisé de constater que le taux d activité augmente avec l âge chez les jeunes. C est à partir de l âge de 20 ans que le statut d actif se précise. Pour ceux qui sont au chômage, ils sont pour la plupart sortis du système scolaire ou universitaire avec un niveau de formation assez faible (60 % des actifs au chômage sont sans diplômes contre 14 % qui possèdent un bac +2 et 7,9 % un bac +4). Les indicateurs statistiques de l emploi par tranche d âge en 2007 Taux d'activité Taux d'emploi Taux de chômage Part du chômage 15 à 19 ans 11,0% 4,8% 56,2% 6,2% 20 à 24 ans 60,7% 28,2% 53,5% 32,5% 25 à 29 ans 83,3% 51,1% 38,7% 32,2% Ensemble ans 45,2% 24,2% 46,4% 20,9% Source : Recensement population 2007, INSEE Traitement OREF Par ailleurs, parmi ces jeunes chômeurs, 75 % sont inscrits au pôle emploi et peuvent à cet effet bénéficier d aide à l emploi. Ces huit dernières années, on a pu constater une forte mobilisation de mesures mis en œuvre spécifiquement pour les jeunes en difficulté d insertion. En effet, le nombre de mesures dédiées aux jeunes est en hausse de 76 %, dopé par l obtention massive des CIVIS et des PIJ. Le halo du chômage : un chevauchement entre les situations d emploi, de chômage et d inactivité Les jeunes se retrouvent souvent confrontés à ce phénomène d halo du chômage qui se décrit par une succession de situations indéterminées qui leur confèrent un statut atypique qui crée des interactions entre emploi, chômage et inactivité. En effet, selon la tranche d âge considérée, les jeunes perçoivent des situations diversifiées vis à vis du marché du travail et la notion de chômage n a donc pas la même signification. Par exemple, les jeunes qui effectuent des stages en alternance tels que prévus par le contrat d apprentissage ou de professionnalisation sont situés entre emploi et inactivité, de même que les jeunes qui occupent un emploi à temps partiel ou en intérim sont entre le chômage et l emploi. Dans la proportion des jeunes actifs, on dénombre les apprentis, les stagiaires et étudiants en emploi (stage ou job d étudiant) mais aussi les jeunes occupant des emplois à caractères saisonniers (boulots d été, intérim ) qui constituent des activités rémunérées à durée limitée. 17

19 Selon les approches statistiques, cette catégorie d actifs se situe tantôt entre une situation d emploi et d inactivité, tantôt entre celle d emploi et de chômage. Représentation du halo du chômage chez les jeunes guadeloupéens En conclusion, trois évolutions majeures ont pu être dégagées : l accès tardif à l autonomie, la vie adulte et donc à l emploi, la difficulté d insertion professionnelle et l exclusion sociale, le vieillissement de la population au détriment de la catégorie jeune. Le chômage des jeunes persiste et serait, d après certaines analyses, le corolaire de la surreprésentation des non diplômés, de la production de diplômés du système éducatif ne répondant pas aux problèmes structurants et aux besoins de l appareil productif. Plutôt que de mettre en avant la non professionnalisation des jeunes et leur manque de qualification, nous préconisons que le dynamisme démographique, la formation et les évolutions de l emploi et du chômage soient étroitement liés puisque la population jeunes diplômées ou non n est pas absorbée par la création nette d emploi. Le chômage des jeunes n étant pas dû à un déficit de qualification mais à une raréfaction de l emploi compte tenu du renouvellement des générations. 18

20 ENCADRE N 2 FOCUS : DYNAMIQUE DE L EMPLOI ET MOBILITE PROFESSIONNELLE Les transitions sur le marché de l emploi et la sécurisation des parcours professionnels sont des sujets prégnants. Pour analyser ces transitions, la principale source d informations est la DADS. Elle permet d étudier les mobilités des salariés par secteur. En revanche, cette source ne permet pas de connaître toutes les transitions qui se produisent dans l année, notamment pour les personnes qui ont connu plusieurs changements d employeur ou plusieurs allers retours entre chômage et emploi en cours d année. Il est important de préciser que de ces données, nous n avons pas pu retrancher les données liées aux Iles du Nord et qu il s agit de tendances permettant de donner une photographie du territoire. Une tendance générale à la hausse de l emploi salarié depuis six ans Evolution comparée du nombre d établissements Evolution comparée des effectifs salariés base 100 en 2001 base 100 en Primaire Secondaire Tertiaire Ensemble Primaire Secondaire Tertiaire Ensemble Source : DADS 2001 à 2007, INSEE Traitement OREF Le secteur primaire (agricole, sylviculture et pêche) qui représente 2 % de l emploi salarié est en déclin et affiche des chiffres mitigés. En effet, le nombre de salariés s est réduit sur la période ( 329 salariés) tandis que le nombre d établissements a cru (+ 58 établissements). L industrie a continué de progresser (+ 44 % des salariés et + 55 % des établissements), encouragée par la construction (+ 77% des salariés et + 76 % des établissements), à l instar du secteur tertiaire (services) qui correspond à plus de 80 % de l emploi salarié et recense plus de 70 % des établissements. De manière plus détaillée, les secteurs qui ont connu des évolutions significatives, ont concerné particulièrement l intérim, la construction, les services opérationnels, les activités immobilières ainsi que les conseils et assistances. En revanche, on observe quatre secteurs en régression : l habillement et cuir, l agriculture, sylviculture et pêche, la recherche développement et l administration publique (hors agent titulaire des organismes de l Etat) qui ont subit une diminution de leurs effectifs malgré un renforcement du nombre de leurs établissements. 19

21 Les baisses les plus fortes s A0 C1 N4 R1 La baisse la plus significative est observée dans le secteur de l habillement et du cuir (C1). Pour l année 2005, l absence de données s explique par le secret statistique (donc moins de 5 unités) et montre globalement que le secteur connaît une chute forte de ses effectifs ( 42,3%). Pour le secteur Agriculture, sylviculture, pêche (A0) après une baisse continue entre 2002 et 2005, une certaine reprise est observée en Mais sur la période, les effectifs diminuent de 13,7%. Les 2 autres secteurs représentés sont globalement en baisse sur la période, mais celles ci ne sont pas très fortes (N4 : Recherche et développement R1 : Administration publique). Les hausses les plus significatives Cette seconde représentation met en avant les secteurs d activité qui ont connu les croissances les plus fortes de leurs effectifs entre 2001 et Tous les secteurs représentés ont connu des augmentations de plus de 50%. Les meilleurs résultats sont obtenus dans l intérim (NI) avec un taux de croissance de l ordre de 369,6%. Depuis 2003, les secteurs de la construction (H0) et de l activité immobilière (M0) enregistrent des évolutions positives. D autres secteurs connaissent de évolutions constantes sur la période , il s agit des services opérationnels (N3) et des conseils et assistances (N2) qui affichent respectivement une augmentation de 64% et 57%. Hormis cette exception, tous les secteurs qui connaissent des évolutions positives de leurs effectifs suivent des tendances régulières à la hausse H0 M0 N2 N3 NI Source : Insee, DADS Traitement Carif Oref Guadeloupe Source : Tableaux sectoriels tous secteurs, CARIF OREF Guadeloupe La féminisation de l emploi Le nombre de femmes salariées n a cessé d augmenter depuis six ans (+ 24,9 %). Cette hausse s est surtout fait ressentir dans les secteurs secondaire (+ 35,0 %) et tertiaire (+ 24,5 %). Les femmes sont peu représentées dans le secteur primaire. Si le nombre de femmes en emploi est en hausse, il est tout autre pour la part des femmes en emploi qui affichent des chiffres mitigés. Entre 2001 et 2009, la part des femmes en emploi a beaucoup fluctué et accuse une légère baisse. Evolution de la part des femmes en emploi par secteurs 60% Part des femmes Part des femmes dans le secteur secondaire Part des femmes dans le secteur primaire Part des femmes dans le secteur tertiaire 50% 40% 30% 20% 10% Source : DADS 2001 à 2007, INSEE Traitement OREF 20

22 L évolution des qualifications Le niveau de diplôme des jeunes qui arrivent sur le marché de l emploi s élève au fil des générations et à cet effet, les emplois deviennent de plus en plus qualifiés. Toutefois, en Guadeloupe, les chiffres mettent en lumière une tout autre tendance, à savoir qu il n y a pas eu véritablement d impact sur les emplois hautement qualifiés. En sept ans, on a pu constater une hausse significative des salariés occupant des postes de salariés et d ouvriers qualifiés. A l inverse, la part des chefs d entreprises et cadres s est réduit. Source : DADS 2001 à 2007, INSEE Traitement OREF Evolution des CSP entre 2001 et Apprentis, stagiaires 2,7% 3,9% 2,2% 2,7% 1,1% 0,8% 0,7% 0,9% Chefs d'entreprises et Cadres 9,7% 8,7% 8,1% 9,0% 8,9% 8,7% 8,5% 8,7% Professions intermédiaires 21,5% 21,0% 21,5% 21,4% 21,4% 21,2% 20,7% 21,6% Employés 42,6% 43,0% 45,6% 44,6% 45,3% 42,2% 45,4% 44,6% Ouvriers non qualifiés 8,8% 8,9% 8,4% 7,7% 8,2% 11,3% 8,4% 8,4% Ouvriers qualifiés 14,1% 13,9% 13,7% 14,0% 15,1% 15,8% 16,2% 15,8% Les départs potentiels à la retraite Les départs potentiels à la retraite représentent les effectifs de salariés âgés de 50 ans et plus. Au total, c est départs à la retraite qui sont estimés, soit 23 % de l emploi salarié en Les secteurs d activités les plus concernés par cette tendance sont l éducation, santé, action sociale (30 %), les activités financières (30 %), l agriculture, sylviculture, pêche (26 %), l énergie (25 %) et les activités immobilières (24 %). Par CSP (Catégorie Socio Professionnelle), les départs potentiels à la retraite vont principalement concerner à 44 % les employés qui constituent 42 % des emplois salariés ainsi que les chefs d entreprises, cadres (13 %) et les professions intermédiaires (23 %). Les départs en retraite pour la catégorie «employé» seront prépondérants dans le tertiaire, à savoir les secteurs des services aux particuliers (54,2 %), de la santé et des actions sociales (53,7 %), des activités associatives (47,9 %), du commerce (44,2 %)et des activités immobilières (31,8 %). Par ailleurs, les secteurs de l agriculture (83,5 % d ouvriers non qualifiés), de la construction (64,4 % d ouvriers qualifiés), du transport (39,5 % d ouvriers qualifiés) et de l énergie (29 % des ouvriers qualifiés) possèdent en grand nombre les effectifs ouvriers qui sont potentiellement sur le départ en retraite. Quant aux professions intermédiaires, les départs seront importants dans l énergie, les activités financières et la santé, action sociale. Evolution du nombre de salariés âgés de 50 et plus par secteurs d activités Source : DADS 2005 à 2007, INSEE Traitement OREF Les mobilités professionnelles ans et plus ans et plus(primaire) ans et plus(secondaire) ans et plus(tertiaire)

23 Evolution de la part des nouveaux salariés 24% 23% 22% 21% 20% 19% 18% 17% 16% 15% 23,1% 22,3% 19,8% 16,7% Chefs d'entreprises et Cadres Professions intermédiaires Employés Ouvriers non qualifiés Ouvriers qualifiés 30% 25% 20% 15% 10% Source : DADS 2005 à 2008, INSEE Traitement OREF Cet indicateur permet de décrire la mobilité professionnelle des salariés par secteur (turn over). Les nouveaux salariés correspondent aux salariés qui travaillaient dans un autre secteur ou qui étaient absents (étudiants, demandeurs d emploi ) de ce secteur l année précédente. En 2008, on enregistre nouveaux salariés dont étaient absents et relevaient d un autre secteur, soit 17 % (3,1 points de plus qu en France). Ce phénomène de turn over est surreprésenté dans les secteurs de la fabrication des équipements électriques (45 %), les autres activités de services (31 %) et le travail du bois, industrie du papier et imprimerie (29 %). Par ailleurs, ce phénomène est notable dans certaines catégories socio professionnelles dont les ouvriers qui affichent 46 % de nouveaux salariés. 22

24 ENCADRE N 3 FOCUS : POPULATION, ACTIVITE ET TERRITOIRE On ne peut pas parler de politique sans s interroger sur l espace sur lequel interagissent les acteurs économiques. La répartition du territoire est complexe selon les compétences et les modes d intervention des opérateurs et met en avant des disparités. La territorialisation au service de l action publique La territorialisation est une approche des politiques publiques qui met l'accent sur les spécificités de chaque territoire, par opposition à une approche verticale divisant l'action publique en secteurs d'activités cloisonnés. La territorialisation passe par la définition et la mise en œuvre d'une stratégie de développement qui permet d'adapter les politiques sectorielles aux spécificités locales. Selon les opérateurs, il existe une multitude de découpages qui a été construite selon la logique d actions de chacun. En 2003, l Insee a créé les zones d emploi pour la Guadeloupe, conformément à ce que qui se faisait au niveau national. Il est utilisé pour la production d études nationales ou locales et de statistiques sur l emploi. Cinq zones ont été définies pour l archipel : Basse Terre, Pointe à Pitre, Marie Galante, Saint Martin et Saint Barthélemy. L ANPE (aujourd hui Pôle Emploi) a découpé son organisation en ALE (Agence Locale pour l Emploi) afin de remplir sa mission de service public au plus près des demandeurs d emploi. Dans un souci d efficacité, l INSEE et l ANPE ont jugé favorable de rapprocher leurs zonages territoriaux en bassin d emploi. Administrativement, la Guadeloupe est composée de deux arrondissements (Basse Terre et Pointe à Pitre), de 40 cantons et de 32 communes. Le territoire est également découpé en intercommunalités. 23

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