LA METHODOLOGIE DE SURVEILLANCE DES CYANOBACTERIES
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- Blanche Ricard
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1 LA METHODOLOGIE DE SURVEILLANCE DES CYANOBACTERIES I Raphaël VAIVRE Directeur Adjoint
2 LE CONTEXTE DU POINT DE VUE DU CONTRÔLE SANITAIRE, LA SURVEILLANCE DES CYANOBACTERIES S INSCRIT A DEUX NIVEAUX : Le contrôle des plans d eau utilisés pour la production d eau destinée à la consommation humaine (Code de la santé publique) (Seulement trois cas dans le Puy de Dôme) Le contrôle des plans d eau utilisés pour la baignade (une trentaine de sites dans le Puy de Dôme)
3 LES ETAPES DU CONTROLE 1. LE PRELEVEMENT 2. LE DENOMBREMENT DES CYANOBACTERIES 3.LE DOSAGE DES TOXINES => si dépassement des seuils de cyanobactéries
4 LE PRELEVEMENT : une étape importante et délicate IMPORTANTE parce que de sa qualité dépend la représentativité du résultat DELICATE en raison - de l hétérogénéité de la répartition des cyanobactéries qui ne permet pas facilement d obtenir un échantillon représentatif - de la normalisation en cours en la matière (pratiques actuelles basées sur les recommandations de l AFSSET)
5 METHODOLOGIE DE PRELEVEMENT POUR UNE EAU DE CONSOMMATION Eau Traitée Prélèvement classique sur robinet - avant traitement (eau brute) - et/ou après traitement Eau Brute STATION DE TRAITEMENT pompage
6 METHODOLOGIE DE PRELEVEMENT POUR UNE EAU DE BAIGNADE L absence de normalisation entraîne la coexistence de divers modes de prélèvements Outil de prélèvement Avantage Inconvénient Bouteille de prélèvement Pompe péristaltique Filet à phytoplancton Tube échantillonneur Flacon de prélèvement et canne d agitation Adapté pour le suivi des lacs Précision de la profondeur d échantillonnage Bonne représentation de la zone de production algale Facile d utilisation et représentatif du risque baignade Facile d utilisation et représentatif du risque baignade Peu adapté à la surveillance des baignades (faible profondeur) Non applicable facilement aux baignades Non adapté à une analyse quantitative Peu représentatif si forte hétérogénéité verticale (uniquement dans le cas de grande profondeur) Nécessité d agitation de la colonne d eau avant le prélèvement
7 METHODOLOGIE DE PRELEVEMENT POUR UNE EAU DE BAIGNADE METHODOLOGIE RETENUE POUR LA DDASS DU PUY DE DOME POUR LA CAMPAGNE 2007 Agitation / homogénéisation de la colonne d eau en un point de la baignade puis Prélèvement d un échantillon unique par immersion à l aide d un flacon PE
8 METHODOLOGIE DE PRELEVEMENT POUR UNE EAU DE BAIGNADE METHODOLOGIE ENVISAGEE POUR LA CAMPAGNE PRELEVEMENT EN 3 POINTS DE LA BAIGNADE POUR PLUS DE REPRESENTATIVITE - ANALYSE SUR L ECHANTILLON MOYEN POUR NE PAS MULTIPLIER LES COUTS Zone de Baignade Zone de Baignade Point de prélèvement unique Dénombrement Dosage des toxines 3 Points de prélèvement pour un échantillon moyen unique Dénombrement Dosage des toxines
9 METHODOLOGIE DE DENOMBREMENT DES CYANOBACTERIES Méthode de référence : méthode dite d UTERMÖHL Principe : détermination et comptage sous microscope après décantation Cellule de décantation 1. Homogénéisation de l échantillon 2. Transfert d un volume connu dans la cellule de décantation 3. Décantation des cellules pendant plusieurs heures 5. Observation et comptage sous microscope inversé Lame de comptage 4. Elimination du surnageant et transfert des cellules décantées sur la lame de comptage
10 METHODOLOGIE DE DOSAGE DES TOXINES La toxine recherchée dans le cadre du contrôle sanitaire est : LA MICROCYSTINE Cette molécule représente en fait une famille de molécules dont trois formes différentes font l objet de la recherche : MICROCYSTINE-LR MICROCYSTINE-YR Structure commune des microcystines MICROCYSTINE-RR
11 METHODOLOGIE DE DOSAGE DE LA MICROCYSTINE Méthode employée par l ILB : LC-MS/MS Principe scientifique : technique de chromatographie en phase liquide couplée à un détecteur masse/masse Phase solide présentant une affinité +/- grande pour les molécules analysées spectrogramme temps Molécules à doser Eluant Chromatographie liquide Identification des différents pics grâce au détecteur de masse
12 LE RENDU DES RESULTATS Des résultats d analyses transmis à la DDASS dans des délais très courts afin de permettre une grande réactivité. Sous 48h pour les dénombrements de cyanobactéries Exemple de rapport d analyses Sous 5 jours pour les toxines
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