Réanimation 15 (2006) Mise au point. B. Fantin *

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Réanimation 15 (2006) Mise au point. B. Fantin *"

Transcription

1 Réanimation 15 (2006) Mise au point Modèles expérimentaux : quels modèles peuvent encore apporter des informations dans le traitement des infections bactériennes? Experimental infections: which models can still provide information for the treatment of bacterial infections? B. Fantin * Service de médecine interne, hôpital Beaujon, APHP et faculté de médecine, université Paris-7 Denis-Diderot, EA3964, «Émergence de la résistance bactérienne in vivo», Paris, France Résumé Les modèles expérimentaux apportent des informations indispensables pour l utilisation optimale des antibiotiques et le traitement des infections bactériennes. Les modèles non discriminants d infection de cuisse ou de poumon de souris permettent de déterminer le paramètre pharmacocinétique pharmacodynamique prédictif de l activité in vivo et de donner des recommandations sur les modalités optimales d administration chez l homme. Ces modèles peuvent également définir précisément les concentrations critiques classant les souches bactériennes en sensibles ou résistantes en fonction des résultats obtenus in vivo. Dans l évaluation d une nouvelle molécule antibiotique, des modèles plus discriminants comme l endocardite, l ostéite, la pneumopathie ou la méningite expérimentale peuvent être utilisés pour comparer l activité antibactérienne à celle d un traitement de référence et étudier la diffusion tissulaire. Les modèles expérimentaux sont particulièrement utiles pour évaluer l impact d un mécanisme de résistance sur l activité d une antibiothérapie en terme d effet bactéricide et de sélection de mutants résistants. Enfin, l approche expérimentale reste la plus fine pour étudier l intérêt potentiel et le mécanisme du bénéfice d une association d antibiotiques ou d une association à un traitement non antibiotique Société de Réanimation de Langue Française. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. Abstract Experimental models of infection provide essential information for the optimal use of antimicrobial agents and the treatment of bacterial infections. Simple models of thigh or lung infection in mice allow to determine the pharmacokinetic pharmacodynamic parameter that is predictive of in vivo efficacy and therefore to give recommendations for optimal dosing of antimicrobial agents in human. These models can also define breakpoints classifying bacterial strains as susceptible or resistant based on in vivo observations. For the study of investigational molecules, more discriminating models such as endocarditis, osteomyelitis, pneumonia or meningitis in rats or rabbits can be used to compare the anti bacterial efficacy to the effect of the reference treatment and to study tissue distribution. Experimental models of infections are of major interest to investigate the impact of a given mechanism of resistance on the activity of antimicrobials, in terms of bactericidal effect and emergence of resistant mutants. Finally, the experimental approach remains the finest one to study the potential interest and the mechanism of the benefice of a combination of antibiotics or a combination to a non-antibiotic treatment Société de Réanimation de Langue Française. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. Mots clés : Antibiotiques ; Modèle animal expérimental ; Pharmacodynamie ; Pharmacocinétique ; Résistance antibiotique ; Association d antibiotiques Keywords: Antibiotics; Experimental animal models; Pharmacodynamics; Pharmacokinetics; Antibiotic resistance; Drug combinations * Auteur correspondant. Service de médecine interne, hôpital Beaujon, 100, boulevard du Général-Leclerc, Clichy, France. Adresse bruno.fantin@bjn.aphp.fr (B. Fantin) /$ - see front matter 2006 Société de Réanimation de Langue Française. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. doi: /j.reaurg

2 B. Fantin / Réanimation 15 (2006) Introduction La question de la place des modèles d infection expérimentale pour aider à optimiser le traitement des états infectieux graves chez l homme continue de se poser. En effet, on pourrait considérer que les données in vitro intégrées aux données pharmacocinétiques de phase I chez l homme suffisent pour définir la meilleure stratégie d utilisation des antibiotiques et de traitement des infections bactériennes sévères mettant en jeu le pronostic vital. Cette tendance est apparue d autant plus clairement que les conditions d utilisation de tels modèles sont devenues de plus en plus difficiles et contraignantes, tant au plan éthique que logistique. Aussi, est-il particulièrement important d analyser de façon critique les apports significatifs de ces modèles. Nous le ferrons en nous limitant à l apport des modèles expérimentaux pour le traitement des infections bactériennes graves. Trois types d approche sont spécifiques aux modèles expérimentaux L approche pharmacocinétique pharmacodynamique Utilisant des modèles expérimentaux simples, elle permet d étudier la corrélation entre les données pharmacocinétiques et l activité in vivo et de déterminer le paramètre pharmacocinétique pharmacodynamique prédictif de l activité chez la souris et chez l homme. Ces données permettent d établir des recommandations sur les modalités optimales d administration chez l homme. Ces modèles peuvent également définir précisément les concentrations critiques classant les souches bactériennes en sensibles ou résistantes en fonction des résultats obtenus in vivo L évaluation d une nouvelle molécule antibiotique Des modèles plus discriminants comme l endocardite, l ostéite, la pneumopathie ou la méningite expérimentale peuvent être utilisés pour comparer l activité antibactérienne d une nouvelle molécule à celle d un traitement de référence et d étudier sa diffusion tissulaire L évaluation de l impact d un mécanisme de résistance sur l activité d une antibiothérapie Cet impact se traduit en terme d effet bactéricide et de sélection de mutants résistants. L émergence de la résistance bactérienne est, en effet, un problème clinique et écologique majeur notamment en réanimation. L intérêt potentiel d associations d antibiotiques pour augmenter la bactéricidie ou pour prévenir l émergence de la résistance est particulièrement bien évalué par l approche expérimentale. 2. Apports des modèles expérimentaux dans l étude pharmacocinétique et pharmacodynamique des antibiotiques L étude de la relation entre la dose et l effet d un médicament impose nécessairement l étude in vivo, qu elle soit expérimentale chez l animal d expérience ou clinique. En effet, l étude in vitro ne peut qu étudier la relation entre une concentration fixe et l effet : détermination de la concentration minimale inhibitrice (CMI), de la concentration minimale bactéricide (CMB), voire étude de la vitesse de bactéricidie au cours du temps pour différentes concentrations. Le problème méthodologique qui limite l extrapolation simple des données animales de pharmacodynamie à l homme tient à la différence en termes pharmacocinétiques : plus l animal est petit (et facile d utilisation), plus la clairance est élevée et la demi-vie d élimination courte, et plus la pharmacocinétique est éloignée de celle de l homme [1] (Tableau 1). Pour éviter ce problème et fournir des données qui ne sont pas entachées d un biais méthodologique majeur, l approche expérimentale consiste à étudier chez le petit animal (souris) une multitude de doses différentes pour définir la relation dose effet in vivo et générer des paramètres pharmacodynamiques d activité in vivo : par exemple dose nécessaire pour obtenir un effet bactériostatique ou pour prévenir la mortalité [1, 2]. Les modèles utilisés sont le plus souvent des modèles murins d infection de cuisse ou de poumon permettant l infection d un grand nombre d animaux. On peut alors comparer l activité intrinsèque de plusieurs molécules de la même classe : plus la dose nécessaire pour obtenir un effet in vivo donné sera faible, plus l antibiotique aura une activité intrinsèque importante [3]. De même, en multipliant les doses et les intervalles de temps entre chaque dose pendant une période de temps définie (24 heures le plus souvent), on peut étudier la relation entre différents paramètres pharmacocinétiques pharmacodynamiques (PK PD) et l activité in vivo et ainsi définir par analyse multivariée le paramètre qui prédit le mieux l activité in vivo : rapport pic/cmi, aire-sous-courbe/cmi, temps pendant lequel les concentrations sont supérieures à la CMI. Cette approche, qui intervient généralement très tôt dans le développement d un nouvel antibiotique, est essentielle puisqu elle permet de définir quel paramètre PK PD doit être optimisé pour les études de phase II chez l homme d une part, et quelle valeur seuil du paramètre PK PD il est nécessaire d atteindre pour optimiser l effet antibactérien chez l homme [4,5] d autre part. Ainsi, pour les bêtalactamines, c est le temps pendant lequel les concentrations sériques sont supérieures à la CMI qui est le mieux corrélé à l activité in vivo dans différents modèles expérimentaux (Fig. 1) [1,2,4]. Cependant, le temps pendant lequel les concentrations sériques doivent être supérieures à la CMI (T > CMI) varie en fonction du site infectieux, de l existence ou non d une neutropénie, du couple antibiotique bactérie et Tableau 1 Exemple de demi-vies d élimination chez la souris et l homme pour différents antibiotiques Antibiotique Demi-vies d élimination en minutes Souris Homme Amikacine Imipénème 8 60 Céfazoline Ciprofloxacine Minocycline

3 216 B. Fantin / Réanimation 15 (2006) Fig. 1. Relation entre le temps pendant lequel les concentrations sériques d amoxicilline et d amoxicilline clavulanate sont supérieures à la CMI et la variation des comptes bactériens après 24 ou 48 heures de traitement dans l infection de cuisse ou de poumon de la souris neutropénique pour de nombreuses souches de Streptococcus pneumoniae [5]. de l existence ou non d un effet post-antibiotique. Par exemple, dans les modèles murins de pneumonie à pneumocoque ou à bacille Gram négatif (BGN) (Klebsiella pneumoniae notamment), un effet bactériostatique est observé pour des T supérieur à CMI de l ordre de % et l effet bactéricide maximum pour des T supérieur à CMI de l ordre de % [4]. Ces résultats incitent donc à optimiser ce paramètre en raccourcissant l intervalle de temps entre chaque administration pour les molécules dont la demi-vie d élimination est courte, comme les pénicillines et la plupart des céphalosporines. À l inverse, pour les fluoroquinolones et les aminosides, l aire sous-courbe 0 24 heures/cmi (ASC/CMI) et le rapport pic/cmi ont été constamment retrouvés dans différents modèles expérimentaux comme les deux paramètres PK PD prédictifs de l activité in vivo des quinolones [1,2,4]. Il est important de noter que ces deux paramètres sont extrêmement interdépendants et corrélés, si bien que la discrimination entre les deux est souvent difficile méthodologiquement et nécessite une puissance statistique importante. En pratique, ces résultats indiquent que la dose totale quotidienne plutôt que le rythme d administration est le paramètre associé à l activité in vivo pour ces classes thérapeutiques. 3. Apports des modèles expérimentaux pour définir les concentrations critiques À un stade plus avancé du développement d un antibiotique, quand sa posologie est définie chez l homme, les modèles expérimentaux prennent une place croissante pour aider à définir les concentrations critiques chez l homme, c est-à-dire les CMI définissant les souches bactériennes comme sensibles, intermédiaires ou résistantes à l antibiotique testé. L approche «microbiologique» consiste à définir de façon théorique ces concentrations en fonction de la distribution des valeurs des CMI dans la population bactérienne étudiée d une part, et des concentrations obtenues chez l homme d autre part. L approche PK PD est beaucoup plus pragmatique puisqu elle consiste à reproduire la pharmacocinétique humaine chez l animal, et à tester l activité in vivo dans différents modèles animaux pour des souches de CMI croissantes [5]. Ainsi, les souches sensibles sont celles pour lesquelles le traitement permet d obtenir une activité in vivo et les souches résistantes celles pour lesquelles il disparaît. En conséquence, des valeurs de concentration permettant de classer les souches d une même espèce bactérienne en sensibles, intermédiaires ou résistantes peuvent être définies expérimentalement grâce aux «concentrations critiques». La concentration critique inférieure correspond à la CMI jusqu à laquelle les souches se comportent in vivo comme des souches sensibles au traitement, et la concentration critique supérieure à la CMI à partir de laquelle les souches se comportent in vivo comme des souches résistantes au traitement. L intervalle entre ces deux concentrations définit les souches intermédiaires. Il est intéressant de noter qu il peut exister une discordance très importante entre les concentrations critiques définies par le NCCLS (National Committee for Clinical Laboratory Standards) et par une approche PK PD : c est le cas pour Haemophilus influenzae, expliquant une très grande différence dans l appréciation des souches pour lesquelles une guérison clinique est attendue [6]. Ainsi, l approche PK PD définit une souche résistante à la clarithromycine pour des CMI égales ou supérieures à 0,5 μg/ml, alors que le NCCLS considère une souche comme sensible pour des CMI allant jusqu à 8 μg/ml. Par conséquent, les souches cliniques sont considérées dans la quasi-totalité des cas comme résistantes avec l approche PK PD et sensibles avec l approche NCCLS. Une étude clinique effectuée chez des patients ayant une bronchite chronique infectés à H. influenzae et traités par clarithromycine retrouve 80 % d échec avec une CMI de 4 8 μg/ml, confirmant la justification de l approche PK PD des concentrations critiques proposées [7]. 4. Apports des modèles expérimentaux pour l évaluation d un nouvel antibiotique C est l approche la plus traditionnelle des modèles expérimentaux. Elle reste d autant plus pertinente qu elle peut être réalisée dans des modèles d infection sévère relativement proches de l homme (endocardite, ostéite, pneumopathie et méningite) chez de plus gros animaux (lapins) pour lesquels la pharmacocinétique est très proche de celle des nourrissons ou peut être «humanisée» grâce à des logiciels programmant le débit de perfusion des molécules [8,9]. Les avantages de cette approche sont évidents : facteurs de variabilité expérimentale limités, utilisation d animaux témoins non traités, comparaison au traitement de référence, utilisation de souches dont le phénotype ou mieux le génotype de résistance sont parfaitement connus. Cette approche nécessite d avoir déjà un minimum d information sur la pharmacocinétique humaine de la molécule, son profil d activité microbiologique et son intérêt clinique potentiel pour choisir le bon modèle d évaluation, la ou les souches bactériennes pertinentes, les bonnes conditions d administration de la molécule à tester et le bon comparateur [10].

4 B. Fantin / Réanimation 15 (2006) Les données expérimentales peuvent, par ailleurs, servir de base aux recommandations de traitement des sociétés savantes, notamment quand les données cliniques manquent. Par exemple, les données expérimentales ont été à l origine des recommandations de l utilisation de l association céfotaxime vancomycine dans la méningite à pneumocoque résistante à la pénicilline chez l enfant [11]. Cette association fait maintenant référence en clinique alors que son bénéfice clinique n a jamais été établi par une étude prospective randomisée pour des raisons éthiques. De même, la recommandation de ne pas administrer les aminosides une fois par jour dans l endocardite repose sur des données expérimentales non validées cliniquement [12]. 5. Apports des modèles expérimentaux pour l analyse de la non-réponse in vivo Un des intérêts majeurs des modèles expérimentaux reproduisant des situations cliniques d infection sévère (endocardite, ostéite, pneumopathie et méningite) est de contribuer à analyser le ou les facteurs limitant l activité in vivo. Ces facteurs sont de deux types et peuvent être abordés spécifiquement : soit des problèmes de cinétique de diffusion de l antibiotique au sein du foyer infectieux ou d interaction entre l antibiotique et la bactérie, soit une résistance phénotypique Analyse de la diffusion et de l interaction antibiotique bactérie Les problèmes de diffusion d un antibiotique au sein d un foyer infectieux constitué peuvent être un facteur limitant l activité in vivo. La technique d autoradiographie a permis d évaluer de façon semi-quantitative la diffusion de nombreux antibiotiques notamment dans la végétation d endocardite bactérienne [13]. La synthèse des résultats obtenus avec cette technique est présentée dans le Tableau 2, mettant en évidence trois grands types de diffusion : homogène, gradient de diffusion décroissante entre la périphérie et le centre de la végétation, et diffusion hétérogène au sein de la végétation ou limitée en périphérie [14 16]. Cette approche est intéressante mais ne permet pas de savoir s il y a eu ou non interaction entre l antibiotique et la bactérie. Une autre approche permettant d analyser l interaction entre l antibiotique et la bactérie à l échelon individuel est d utiliser un gène rapporteur exprimant une protéine fluorescente identifiable en microscopie quand l antibiotique a atteint sa cible [17]. Cette approche tient compte de la double hétérogénéité de la diffusion de l antibiotique et de la répartition des bactéries au sein du foyer infectieux. L application pratique de ces notions consiste évidemment à donner la priorité du choix à des molécules diffusant correctement dans le foyer infectieux considéré, quand les informations existent. Ainsi, nous avons montré que le traitement de l endocardite expérimentale du lapin à Staphylococcus aureus résistant aux macrolides lincosamides streptogramines B par l association de quinupristine dalfopristine rifampicine est associé à l émergence de souches résistantes à la rifampicine [18] en raison de la mauvaise diffusion de la dalfoprisitne (streptogramine A) au centre de la végétation [19]. Les bactéries situées au centre des végétations ne sont exposées qu à la quinupristine (streptogramine B) à laquelle elles sont résistantes et à la rifampicine, à laquelle elles deviennent résistantes par mutation en raison de la monothérapie effective par rifampicine au centre de la végétation. Cet exemple illustre le fait que la mauvaise diffusion de certains antibiotiques au sein d un foyer infectieux puisse expliquer l émergence de la résistance bactérienne, et cela malgré une association d antibiotiques, et ainsi la discordance entre l activité in vitro et in vivo de certains traitements antibiotiques Analyse de la résistance phénotypique La résistance phénotypique caractérise la non-réponse in vivo des bactéries à un antibiotique, auquel elles sont parfaitement sensibles in vitro, en raison de l environnement lié au foyer infectieux. Les modèles animaux reproduisant des situations cliniques d infections difficiles à traiter indépendamment de la sensibilité du germe peuvent permettre d analyser ces différents facteurs : modèles d infection sur prothèse osseuse [20] qui mettent en évidence l importance des bactéries adhé- Tableau 2 Différents aspects de diffusion en autoradiographie des antibiotiques marqués au 3 Houau 14 C dans la végétation d endocardite expérimentale [13 16] Diffusion homogène Gradient de diffusion décroissante entre la périphérie et le centre de la végétation Diffusion périphérique ou hétérogène au sein de la végétation Bêtalactamines : Bêtalactamines : Périphérique Amoxicilline Ceftriaxone Glycopeptide : teicoplanine Clavulanate Pénicilline Fluoroquinolones : Streptogramine A : Hétérogène Péfloxacine Dalfopristine Lipoglycopeptide : oritavancine Témafloxacine Glycylcycline : Sparfloxacine Tigecycline Aminosides : Tobramycine Macrolides, streptogramines B : Spiramycine Quinupristine Glycopeptides : Daptomycine

5 218 B. Fantin / Réanimation 15 (2006) rentes au corps étranger dans la non-réponse, modèle de myosite à streptocoque qui explique la non-réponse à la pénicilline par la perte d expression des protéines liant la pénicilline du streptocoque après quelques heures dans le foyer [21], modèles d endocardite expérimentale qui mettent en évidence l activité métabolique réduite des bactéries au sein du foyer infectieux, l effet inoculum in vivo, la production d exopolysaccharides par certains germes, et l absence initiale de phagocytes [14]. La compréhension de ces mécanismes permet de mieux définir la stratégie antibiotique et non antibiotique du traitement des états infectieux graves : retrait de matériel étranger en cas d infection osseuse et traitement antibiotique avant réimplantation d une prothèse ; utilisation de clindamycine plutôt que de pénicilline dans les formes sévères d infection des parties molles à streptocoque du groupe A ; nécessité de traiter, au moins quatre semaines, par la pénicilline une endocardite à streptocoque malgré son extrême sensibilité in vitro à cet antibiotique. 6. Apport des modèles expérimentaux pour l étude de la résistance bactérienne La diffusion de la résistance bactérienne, qu il s agisse des germes responsables d infections communautaires (Streptococcus pneumoniae notamment) ou d infections nosocomiales (S. aureus, Pseudomonas aeruginosa, entérobactéries), pose des problèmes thérapeutiques majeurs. L intérêt des modèles expérimentaux est de pouvoir analyser dans des conditions rigoureuses l impact d un mécanisme de résistance sur l activité d un antibiotique donné : conditions expérimentales d infection parfaitement définies et similaires pour les animaux infectés par la souche sensible ou résistante, utilisation préférentielle de couple isogénique de souches sans et avec le mécanisme de résistance génotypiquement déterminé [22,23]. Il s agit, le plus souvent, d étudier l impact d un bas niveau de résistance puisque, par définition, un haut niveau de résistance, conduisant à l inefficacité in vitro, conduira nécessairement à l inefficacité in vivo. Cette approche expérimentale permet de s affranchir de toutes les difficultés d analyse des études cliniques : variabilité de la gravité des patients notamment, entre ceux infectés par des souches sensibles ou résistantes, variabilité de l infection, variabilité des souches. Ainsi, nous avons montré que l absence d efficacité in vivo de la vancomycine et de la teicoplanine dans le modèle d endocardite expérimentale à Enterococcus faecium de phénotype VanD était due essentiellement à l importance de l effet inoculum retrouvé pour ces deux antibiotiques avec différentes souches [24]. L autre intérêt majeur de l approche expérimentale est de pouvoir analyser l impact d un mécanisme ou d un phénotype de résistance donné non seulement en termes de bactéricidie mais également en termes de sélection de sous-population résistante sélectionnée sous traitement [9,17,22 24]. Il est évident que l intérêt clinique de ces résultats est lié, en outre, à la pertinence clinique du mécanisme ou du phénotype de résistance étudié et du modèle infectieux utilisé (endocardite, méningite, pneumopathie essentiellement) [23 25]. Nous avons ainsi montré en utilisant un couple isogénique de souches de S. aureus de sensibilité normale ou diminuée aux glycopeptides (phénotype GISA) que le traitement par teicoplanine est associé à une moindre activité contre la souche GISA que contre la souche parentale sensible mais également à la sélection sous traitement d une sous-population encore plus résistante aux glycopeptides. En revanche, l activité de la vancomycine est comparable pour les deux souches sans sélection de sous-population résistante [26]. 7. Apport des modèles expérimentaux pour l étude des associations d antibiotiques L évaluation clinique du bénéfice éventuel d une association d antibiotique est particulièrement difficile chez l homme, nécessitant des études randomisées avec un collectif important de patients dans chaque bras si l on souhaite prouver une supériorité dans des pathologies infectieuses bien définies. De fait, le bénéfice d une association dans des infections graves en cliniques a rarement été démontré de façon rigoureuse. Un des intérêts majeurs des modèles expérimentaux est de pouvoir tester, dans un foyer infectieux donné, avec des souches bactériennes de phénotype et de génotype bien définis, l activité des monothérapies et de leur association en termes de bactéricidie, de stérilisation du foyer infectieux et de mortalité [25]. L intérêt de cette approche, en dehors bien sûr de la connaissance du résultat de l interaction in vivo des molécules (indifférence, antagonisme, bénéfice), est de permettre de comprendre par quel mécanisme l éventuel bénéfice in vivo est obtenu : vitesse de bactéricidie accrue, prévention de l émergence de mutants résistants sous traitement, addition de spectres complémentaires dans les infections polymicrobiennes [27]. Ainsi, nous avons montré que l association vancomycine acide fusidique prévient de façon efficace l émergence de souches de S. aureus résistantes à l acide fusidique sans pour autant apporter un bénéfice par rapport à la vancomycine seule en termes de bactéricidie [28]. Au contraire, l association de vancomycine et de rifampicine apporte dans le même modèle un bénéfice en termes de stérilisation des végétations et de vitesse de bactéricidie dans l endocardite expérimentale à S. aureus résistant à la méticilline, tout en prévenant l émergence de souches résistantes à la rifampicine [29]. Ces données expérimentales sont particulièrement importantes à considérer cliniquement car ces interactions observées in vivo n étaient pas correctement prédites par les tests in vitro [28,29]. 8. Apport des modèles expérimentaux dans l évaluation des thérapeutiques adjuvantes à l antibiothérapie Récemment, un des exemples cliniques les plus pertinents a été l étude de l adjonction de dexaméthylasone dans le traitement des méningites bactériennes de l adulte. Ce bénéfice clinique découle d études expérimentales faites dans le modèle de

6 B. Fantin / Réanimation 15 (2006) Tableau 3 Modèles animaux les plus souvent utilisés pour l étude du traitement antibiotique d infections sévères Modèles [Références] Espèces Espèces bactériennes Méthodes utilisées pour produire Utilisation habituelle du modèle Références animales l infection Infection systémique Souris Divers Inoculation intrapéritonéale Modèle de «screening» [31] Infection de cuisse Souris Divers Inoculation dans la cuisse Pharmacodynamie [2] Animaux neutropéniques ou non Pneumopathie Souris, rat Streptococcus pneumoniae Aérosolization ou instillation Pharmacodynamie [2,32] Klebsiella pneumoniae intratrachéale et pharmacocinétique Lapin S. pneumoniae Instillation intratrachéale Étude de l émergence de la résistance [9] Méningite Lapin S. pneumoniae Inoculation intracisternale Pharmacodynamie [25] Haemophilus influenzae Escherichia coli et pharmacocinétique Influence de traitements adjuvants Endocardite Lapin Divers Cathéter transaortique Pharmacodynamie [14] Inoculation intraveineuse et pharmacocinétique Étude de l émergence de la résistance Péritonite Souris Inoculation intrapéritonéale Étude de l émergence de la résistance [33] Adjonction de talc possible Rat Entérobactéries Inoculation intrapéritonéale ou Étude du polymicrobisme [34] Anaérobies Entérocoques geste chirurgical Ostéite Rat, lapin Staphylococcus aureus Inoculation dans la métaphyse Évaluation de traitements [31,35] tibiale ou intraveineuse après lésions chimiques locales Infection de prothèse Lapin S. aureus Pose d une prothèse tibiale Modèle d infection sur corps étranger [20] osseuse Inoculation directe Choc septique ou endotoxinique Souris, rat Injection de lipopolysaccharides, perforation cæcale Évaluation de traitements symptomatiques [36 38] méningite du lapin une dizaine d année auparavant. Celles-ci ont démontré le bénéfice par réduction de l inflammation locale qui diminue potentiellement la diffusion des antibiotiques dans le liquide céphalorachidien [30]. Le fait de pouvoir contrôler tous les paramètres de l infection, de mesurer l évolution bactériologique et la mortalité, tout en étudiant la diffusion des antibiotiques et la réaction inflammatoire locale ont été déterminant pour débuter les études humaines qui ont récemment confirmé le bénéfice clinique. 9. Perspectives Nous avons vu que l apport des modèles expérimentaux pour le traitement des infections bactériennes sévères est très divers, fonction de la question posée : analyse pharmacologique, explicative, thérapeutique, étude d impact de mécanisme de résistance. Aussi, n y a-t-il pas de modèle universel adapté à toutes les situations, mais éventuellement un modèle pouvant répondre à la question posée [31]. Cette approche explicative des modèles expérimentaux et la spécificité de la relation antibiotique bactérie in vivo rendent leur utilisation toujours irremplaçable. Le Tableau 3 fait une synthèse de l apport des principaux modèles, à titre indicatif mais non exhaustif [2,9, 14,20,25,31 36]. D autres applications des modèles expérimentaux, dépassant le cadre de cette revue, sont particulièrement importantes pour l analyse des formes graves d infections bactériennes : étude des facteurs de virulence bactérienne et de susceptibilité de l hôte. Cette approche consiste, pour l étude des facteurs de virulence bactérienne, à utiliser des systèmes isogéniques de souches délétées dans certains gènes de virulence afin d en apprécier l impact sur la mortalité ou le développement de lésions viscérales sévères chez l animal. Pour l étude des facteurs de l hôte, elle consiste à utiliser des animaux transgéniques délétés dans l expression de gènes suspectés d être impliqués dans le développement de formes graves d infection afin de démontrer leur mise en jeu. Enfin, des modèles expérimentaux de choc septique ou endotoxinique ont été mis au point pour permettre l évaluation de divers traitements symptomatiques [36,37]. Une analyse récente très pertinente indique que ces modèles n arrivent pas à reproduire la complexité de la physiopathologie du choc septique chez l homme, et produisent des résultats très variables, rendant l extrapolation des données animales très difficile chez l homme. De plus, les experts indiquent qu il n y a pas de modèle idéal de sepsis chez l animal [38]. Des efforts de standardisation des modèles de choc septique sont donc recommandés afin d augmenter leur validité à des fins thérapeutiques. Références [1] Andes D, Craig W. Animal model pharmacokinetics and pharmacodynamics a critical review. Int J Antimicrob Ag 2002;19: [2] Leggett J, Fantin B, Ebert S, Totsuka K, Vogelman B, Calame W, et al. Comparative antibiotic dose-effect relations at several dosing intervals in murine pneumonitis and thigh-infection models. J Infect Dis 1989;159: [3] Fantin B. Étude de la relation dose effet des antibiotiques dans les modèles animaux d infection expérimentale. In: Chastang C, Pons G, Régnier B, editors. Méthodes nouvelles en pharmacologie clinique pédiatrique : relation dose effet des antibiotiques, règles d arrêt d un essai clinique. Paris: Springer-Verlag; p [4] Craig WA. Pharmacokinetic pharmacodynamic parameters: rationale for antimicrobial dosing in mice and men. Clin Infect Dis 1998;26:1 12.

7 220 B. Fantin / Réanimation 15 (2006) [5] Andes D, Craig WA. In vivo activities of amoxicillin and amoxicillin clavulanate against Streptococcus pneumoniae: application to breakpoint determination. Antimicrob Agents Chemother 1998;42: [6] Jacobs MR, Felmingham D, Appelbaum PC, Grüneberg RN, The Alexander project group. The Alexander project : susceptibility of pathogens isolated from community-acquired respiratory tract infection to commonly used antimicrobial agents. J Antimicrob Chemother 2003;52: [7] Tran JQ, Ballow CH, Forrest A, Hyatt JM, Sands MF, Peloquin CA, et al. Comparison of the abilities of grepafloxacin and clarithromycin to eradicate potential bacterial pathogens from the sputa of patients with chronic bronchitis: influence of pharmacokinetic and pharmacodynamic variables. J Antimicrob Chemother 2000;45:9 17. [8] Jacqueline C, Batard E, Perez L, Boutoille D, Hamel A, Caillon J, et al. In vivo efficacy of continuous infusion vs intermittent dosing of linezolid compared to vancomycin in a methicillin-resistant Staphylococcus aureus rabbit endocarditis model. Antimicrob Agents Chemother 2002;46: [9] Croisier D, Chavanet P, Lequeu C, Ahanou A, Nierlich A, Neuwirth C, et al. Efficacy and pharmacodynamics of simulated human-like treatment with levofloxacin on experimental pneumonia induced with penicillinresistant pneumococci with various susceptibilities to fluoroquinolones. J Antmicrob Chemother 2002;50: [10] Belmatoug N, Fantin B. Contribution of animal models of infection for the evaluation of the activity of antimicrobial agents. Int J Antimicrob Ag 1997;9: [11] Friedland IR, McCracken Jr. GH. Management of infections caused by antibiotic-resistant Streptococcus pneumoniae. N Engl J Med 1994;331: [12] Fantin B, Carbon C. Penicillin netilmicin combination for the treatment of Enterococcus faecalis induced experimental endocarditis: importance of the aminoglycoside dosing regimen. Antimicrob Agents Chemother 1990;34: [13] Crémieux AC, Mazière B, Vallois JM, Ottaviani M, Azancot A, Raffoul H, et al. Evaluation of antibiotic diffusion into cardiac vegetations by quantitative autoradiography. J Infect Dis 1989;159: [14] Fantin B. Apports des modèles expérimentaux à la physiopathologie et au traitement des endocardites infectieuses. Rev Prat 1998;48: [15] Saleh-Mghir A, Lefort A, Petegnief R, Dautrey S, Vallois JM, Le Guludec D, et al. Activity and diffusion of LY in experimental endocarditis due to vancomycin-resistant Enterococcus faecalis. Antimicrob Agents Chemother 1999;43: [16] Lefort A, Lafaurie M, Massias L, Petegnief Y, Saleh-Mghir A, Muller- Serieys C, et al. Activity and diffusion of tigecycline in experimental enterococcal endocarditis. Antimicrob Agents Chemother 2003;47: [17] Lefort A, Arthur M, Depardieu F, Chau F, Pouzet C, Courvalin P, et al. Expression of glycopeptide-resistance gene in response to vancomycin and teicoplanin in the cardiac vegetations of rabbits infected with VanB-type Enterococcus faecalis. J Infect Dis 2004;189:90 7. [18] Zarrouk V, Bozdogan B, Leclercq R, Garry L, Feger C, Carbon C, et al. Activities of the combination of quinupristin dalfopristin with rifampin in vitro and in experimental endocarditis due to Staphylococcus aureus with various phenotypes of resistance to macrolide lincosamide streptogramin antibiotics. Antimicrob Agents Chemother 2001;45: [19] Fantin B, Leclercq R, Ottaviani M, Vallois JM, Mazière B, Duval J, et al. In vivo activities and penetration of the two components of the streptogramin RP in cardiac vegetations of experimental endocarditis. Antimicrob Agents Chemother 1994;38: [20] Belmatoug N, Cremieux AC, Bleton R, Volk A, Saleh-Mghir A, Grossin M, et al. A new model of experimental prosthesis joint infection due to methicillin-resistant Staphylococcus aureus: a microbiologic, histopathologic and magnetic resonance imaging characterization. J Infect Dis 1996;174: [21] Stevens DL, Yan S, Bryant AK. Penicillin-binding protein expression at different growth stages determines penicillin efficacy in vitro and in vivo: an explanation of the inoculum effect. J Infect Dis 1993;167: [22] Aslangul E, Baptista M, Fantin B, Depardieu F, Arthur M, Courvalin P, et al. Selection of glycopeptide-resistant mutants of VanB-type Enterococcus faecalis BM4281 in vitro and in experimental endocarditis. J Infect Dis 1997;175: [23] Etienne M, Croisier D, Charles PE, Lequeu C, Piroth L, Portier H, et al. Effect of low-level resistance on subsequent enrichment of fluoroquinolone-resistant Streptococcus pneumoniae in rabbits. J Infect Dis 2004; 190: [24] Lefort A, Garry L, Depardieu F, Courvalin P, Fantin B. Influence of VanD-type resistance on activities of glycopeptides in vitro and in experimental endocarditis due to Enterococcus faecium. Antimicrob Agents Chemother 2003;47: [25] Friedland IR, Paris M, Ehrett S, Hickey S, Olsen K, McCraken Jr. GH. Evaluation of antimicrobial regimens for treatment of experimental penicillin- and cephalosporin-resistant pneumococcal meningitis. Antimicrob Agents Chemother 1993;37: [26] Pavie J, Lefort A, Ploy MC, Massias L, Chau F, Garry L, et al. Influence of reduced susceptibility to glycopeptides on the activity of vancomycin and teicoplanin in experimental endocarditis due to Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 2003;47: [27] Fantin B, Carbon C. In vivo synergism: contribution of animal models. Antimicrob Agents Chemother 1992;36: [28] Fantin B, Leclercq R, Duval J, Carbon C. Fusidic acid alone or in combination with vancomycin for therapy of experimental endocarditis due to methicillin-resistant Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 1993;37: [29] Bayer AS, Lam K. Efficacy of vancomycin rifampin in experimental aortic-valve endocarditis due to methicillin-resistant Staphylococcus aureus: in vitro-in vivo correlation. J Infect Dis 1985;151: [30] Paris M, Hickley S, Uscher MI, Shelton S, Olsen K, McCraken Jr. GH. Effect of dexamethasone on therapy of experimental penicillin- and cephaloporin-resistant pneumococcal meningitis. Antimicrob Agents Chemother 1994;38: [31] Zak O, O Reilly T. Animal models in the evaluation of antimicrobial agents. Antimicrob Agents Chemother 1991;35: [32] Azoulay-Dupuis E, Bédos JP, Mohler J, Moine P, Cherbuliez C, Peytavin G, et al. Activity of gemifloxacin against quinolone-resistant Streptococcus pneumoniae strains in vitro and in a mouse pneumonia model. Antimicrob Agents Chemother 2005;49: [33] Michea-Hamezhpour M, Auckenthaler R, Regamey P, Pechere JC. Resistance occurring after fluoroquinolone therapy of experimental Pseudomonas aeruginosa peritonitis. Antimicrob Agents Chemother 1987;31: [34] Montravers P, Andremont A, Massias L, Carbon C. Investigation of the potential role of Enterococcus faecalis in the pathophysiology of experimental peritonitis. J Infect Dis 1993;169: [35] Norden CW. Experimental osteomyelitis. A description of the model. J Infect Dis 1970;122: [36] Darlington DN, Gann DS. Inosine infusion prevents mortality in endotoxic shock. J Trauma 2005;59: [37] Barth E, Radermacher P, Thiemermann C, Weber S, Georgieff M, Albuszies G. Role of inducible nitric oxide synthetase in the reduced responsiveness of the myocardium to cathecholamines in a hyperdynamic, murine model of septic shock. Crit Care Med 2006;34: [38] Marshall JC, Deitch E, Moldawer LL, Opal S, Redl H, van der Poll T. Preclinical models of shock and sepsis: what can they tell us? Shock 2005;24(Suppl 1):1 6.

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine Conflits d intérêts Consultant: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine Financement d études: Novartis (daptomycine) Eumedica (temocilline) 1. Limites techniques des modèles

Plus en détail

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Mise au point mars 2011 MAP Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Sommaire ~ ~ ~ ~ ~ ~ d un traitement par aminosides

Plus en détail

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques

Plus en détail

Comment devenir référent? Comment le rester?

Comment devenir référent? Comment le rester? Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE Accidentologie et épidémiologie bactérienne SOMMAIRE Accidentologie Qualité de vie Conséquences médico-économiques Particularités épidémiologiques

Plus en détail

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? J P Bedos, Réanimation, Hôpital Mignot Journée Antibio Résistance et Infections, 5 décembre 2013 Effets pervers des Conflits d intérêt

Plus en détail

Propriétés pharmacologiques, indications, posologies et modes d administration, surveillance du traitement

Propriétés pharmacologiques, indications, posologies et modes d administration, surveillance du traitement Mars 2011 Version intégrale de la MAP MISE AU POINT SUR LE BON USAGE DES AMINOSIDES ADMINISTRÉS PAR VOIE INJECTABLE : GENTAMICINE, TOBRAMYCINE, NÉTILMICINE, AMIKACINE Propriétés pharmacologiques, indications,

Plus en détail

DOCUMENTATION TECHNIQUE

DOCUMENTATION TECHNIQUE DOCUMENTATION TECHNIQUE ETUDE DE LA SENSIBILITE AUX ANTIMICROBIENS Lycée des métiers du tertiaire, de la santé et du social - Louise Michel - Grenoble ANTIBIOGRAMME EN MILIEU GELOSE COMITE DE L ANTIBIOGRAMME

Plus en détail

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE 1 ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Membres (2012 2013) MADEC Jean-Yves Coordonnateur, Anses Lyon DECOUSSER Jean-Winoc CHU Antoine Béclère

Plus en détail

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE C. Chaplain, Service d'hygiène-bactériologie, Hôpital Delafontaine, 93205 Saint- Denis. INTRODUCTION L'accroissement du nombre des infections provoquées

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

Rapport d expertise. Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques»

Rapport d expertise. Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques» Rapport d expertise Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques» Diffusé en novembre 2013 S o m m a i r e Abréviations I- OBJECTIF DE CE TRAVAIL II-ELEMENTS DE REFLEXION SUR LES REFERENTIELS

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE COMITE DE L ANTIBIOGAMME DE LA SOCIETE FANCAISE DE MICOBIOLOGIE ecommandations 2012 (Edition de Janvier 2012) Coordonnateur : Pr C.J. SOUSSY Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor 94010 Créteil

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique)

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique) Anesth Reanim. 2015; //: /// en ligne sur / on line on www.em-consulte.com/revue/anrea www.sciencedirect.com Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en réanimation (adulte

Plus en détail

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Murielle Galas, Gaëlle Dunoyer, Claude Olive, Rafaëlle Théodose, François Lengellé, Patrick Hochedez,

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

COMPTE RENDU DE LA REUNION SCIENTIFIQUE

COMPTE RENDU DE LA REUNION SCIENTIFIQUE COMPTE RENDU DE LA REUNION SCIENTIFIQUE REUNION TYPE DE REUNION SECRETAIRE CONTROLEUR DU TEMPS LUNDI 31 MARS 2014-15h à 17h VISIOCONFERENCE CAMPEAUX Halima, RENNES Cédric ARVIEUX ORDRE DU JOUR 1. Point

Plus en détail

Collection Avis et Rapports

Collection Avis et Rapports Maîtrise de la diffusion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques importées en France par des patients rapatriés ou ayant des antécédents d hospitalisation à l étranger Collection Avis et Rapports

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand 1 Quelles questions se poser? 1. La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle efficace? 2. Combien coûtent les colonisations/infections

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie

Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie Laurent Bourguignon To cite this version: Laurent Bourguignon.

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives?

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives? Lettre à l éditeur Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles perspectives? HIV Antiretroviral Drug Resistance: What s new in Mali? What is the future? Maiga AI 1,2, Sangare

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Détermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose

Détermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose Détermination de la sensibilité aux antibiotiques Méthode EUCAST de diffusion en gélose Version Sommaire Page Modifications des documents Abréviations et terminologie 1 Introduction 4 2 Préparation des

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Débats de Santé Publique 2014 Carmem Lúcia Pessoa-Silva, MD, PhD Health Security and Environment, WHO Headquarters, Geneva pessoasilvacl@who.int

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

www.drfadisleilati.com

www.drfadisleilati.com www.drfadisleilati.com Plan Les produits de comblements Les accidents Inflammatoires/Infectieux Granulomes/Suppurations Hypothèses pathogéniques Traitement Prévention Conclusions Les Produits de Comblement

Plus en détail

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération Cellules souches & appareil respiratoire : Perpectives thérapeutiques Pr Carole Planès Physiologie SMBH Bobigny EA 2363, UFR SMBH, Université Paris 13 carole.planes@avc.aphp.fr Master 2 B2PCR Respiration

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Politique de remboursement des anti-infectieux? Dr Y. Van Laethem (ULB) Prof. P. Tulkens (UCL)

Politique de remboursement des anti-infectieux? Dr Y. Van Laethem (ULB) Prof. P. Tulkens (UCL) Politique de remboursement des anti-infectieux? Dr Y. Van Laethem (ULB) Prof. P. Tulkens (UCL) Séminaire de Pathologie Infectieuse UCL / St Luc 1 avril 2002 1 Qui sommes nous? Membres de La Commission

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires

Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires Brest RENNES Orléans Angers Nantes TOURS Poitiers du Grand Ouest Octobre 2011 Présentation du CRIOGO Les réunions de concertation pluridisciplinaires

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Douleur dentaire. LACAVITÉ BUCCALE constitue l habitat naturel de nombreux. est-elle d origine infectieuse?

Douleur dentaire. LACAVITÉ BUCCALE constitue l habitat naturel de nombreux. est-elle d origine infectieuse? L A B O U C H E R É V È L E L E S S E C R E T S D U C O R P S Douleur dentaire est-elle d origine infectieuse? 5 par Michelle Bourassa Simon, 9 ans, se présente au cabinet dentaire mardi en fin de journée.

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Photoactivatable Probes for Protein Labeling

Photoactivatable Probes for Protein Labeling Photoactivatable Probes for Protein Labeling THÈSE N O 4660 (2010) PRÉSENTÉE LE 26 MARS 2010 À LA FACULTÉ SCIENCES DE BASE LABORATOIRE D'INGÉNIERIE DES PROTÉINES PROGRAMME DOCTORAL EN CHIMIE ET GÉNIE CHIMIQUE

Plus en détail

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE Bruno FRANÇOIS, CHU de Limoges IMI2, Demi-journée nationale d information 9 Septembre 2014, Paris Le projet COMBACTE Avantages du modèle IMI

Plus en détail

Prix et qualité des médicaments et de la prescription : les médicaments génériques et biosimilaires et la prescription en DCI

Prix et qualité des médicaments et de la prescription : les médicaments génériques et biosimilaires et la prescription en DCI Prix et qualité des médicaments et de la prescription : les médicaments génériques et biosimilaires et la prescription en DCI Paul M. Tulkens, Dr Med., Sp. Biol. Clin. Cellular and Molecular Pharmacology

Plus en détail

Générique d antibiotique : info ou intox! Le point de vue de la pharmacovigilance

Générique d antibiotique : info ou intox! Le point de vue de la pharmacovigilance Générique d antibiotique : info ou intox! Le point de vue de la pharmacovigilance Journée régionale OMEDIT Arlin Auvergne / CAI du CHU Mardi 31 Mars 2015 Dr Marie Zenut Centre régional de pharmacovigilance

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques PY Cordier Service de Réanimation HIA Laveran - Marseille Février 2014 Introduction Anticoagulants oraux : historique Antivitamines K

Plus en détail

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique PRÉCAUTIONS POUR LES INDIVIDUS SANS RATE FONCTIONNELLE La rate, c est quoi? La rate est un organe situé du coté gauche, vers le haut de l abdomen, sous les côtes, derrière l estomac. Une rate normale a

Plus en détail

Pratique de l'antibioprophylaxie en chirurgie

Pratique de l'antibioprophylaxie en chirurgie Pratique de l'antibioprophylaxie en chirurgie Date de création du document 2008-2009 Table des matières 1 Principes généraux du choix d'un antibiotique pour l'antibioprophylaxie en chirurgie...1 1. 1 Introduction...

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006

D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006 D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006 Facturation des spécialités pharmaceutiques Dépenses pharmaceutiques remboursées en officine hospitalière (INAMI) Millions 550 500 450 Total

Plus en détail

2 - AMMARI H., RAMDANI-BOUGUESSA N., BELLOUNI R. Antibiothérapie dans les infections ORL Médecine du Maghreb, 2001, 91 : 28-31

2 - AMMARI H., RAMDANI-BOUGUESSA N., BELLOUNI R. Antibiothérapie dans les infections ORL Médecine du Maghreb, 2001, 91 : 28-31 1 - AGENCE FRANCAISE DE SÉCURITÉ SANITAIRE DES PRODUITS DE SANTÉ Antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant Octobre 2005

Plus en détail

Bulletin N 47 AU SOMMAIRE BLOC-NOTES ERRATUM. Octobre 2008 - Trimestriel. Bloc-Notes. Erratum. Annuaire web du CCLIN Ouest.

Bulletin N 47 AU SOMMAIRE BLOC-NOTES ERRATUM. Octobre 2008 - Trimestriel. Bloc-Notes. Erratum. Annuaire web du CCLIN Ouest. Bulletin N 47 Octobre 2008 - Trimestriel AU SOMMAIRE Bloc-Notes p. 1 Erratum p. 1 C.CLIN Ouest BLOC-NOTES Nouveautés du site http://www.cclinouest.com - Les résultats de la surveillance des Bactéries Muti-Résistantes

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

!! "#$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+!

!! #$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+! !"#$%&'#()*+%*,%"-$%**./01%*+%*234&54/#%*,%"-$%6748'4""%* * 9):4&(%5%"(*+%*+#&%/(#0"*10;#'(#

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Neutropénies fébriles

Neutropénies fébriles Neutropénies fébriles Dr Florence ADER SMIT Hôpital de la Croix-Rousse HCL Inserm 1111 Centre de Recherche en Infectiologie (CIRI) UCBL1 DUCIV LYON 2014-2015 florence.ader@chu-lyon.fr Neutropénie Grade

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Situation Agent Schéma posologique*

Situation Agent Schéma posologique* Le besoin d une antibioprophylaxie pour la prévention d une endocardite infectieuse et d une infection hématogène à la suite d une arthroplastie doit être envisagé sur une base individuelle et en collaboration

Plus en détail

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant?

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? «Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? Thèse présentée et soutenue publiquement Le 17 juin 2014 Pour obtenir le Diplôme d État

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre) Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

Toutes les remarques visant à améliorer la prochaine édition sont bienvenues et à adresser par e-mail au Dr. B. Delaere.

Toutes les remarques visant à améliorer la prochaine édition sont bienvenues et à adresser par e-mail au Dr. B. Delaere. Ce livret a été rédigé par : Dr. B. Delaere, Maladies Infectieuses freeset 3007 Dr. N. Ausselet, Maladies Infectieuses freeset 3019 Pr. Y. Glupczynski, Laboratoire de Microbiologie freeset 3245 Avec la

Plus en détail

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte SPILF 2014 Mise au point Texte court Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes communautaires de l adulte dans son intégralité sans ajout ni retrait. 1 GROUPE DE TRAVAIL Pr François

Plus en détail

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Infections nosocomiales

Infections nosocomiales Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

Ingénieur c est bon pour la Santé? 10 ans de X-Biotech FM, 17 mars 2014

Ingénieur c est bon pour la Santé? 10 ans de X-Biotech FM, 17 mars 2014 Ingénieur c est bon pour la Santé? 10 ans de X-Biotech FM, 17 mars 2014 biomérieux 50 ans. Pure player de diagnostic in vitro (#1 en microbiologie clinique, #1 en contrôle industriel). > 8 000 personnes

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Présentation des intervenants et modérateurs

Présentation des intervenants et modérateurs «NOSOPICARD 2015», 20 ème Rencontre d Hygiène Hospitalière, de Prévention et de Lutte contre les Infections Associées aux Soins Présentation des intervenants et modérateurs Roland GORI est : Professeur

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Aspects pratiques du traitement de la MTEV

Aspects pratiques du traitement de la MTEV JFA Aspects pratiques du traitement de la MTEV 1 er février 2013 Isabelle Mahé Hôpital Louis Mourier Médecine Interne APHP, Université Paris 7 Conflits d intérêt Conseil en développement Daiichi Sankyo,

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters Le pansement idéal pour cathéters IV3000 diminue sensiblement le risque d infection en maintenant sec le site de ponction. IV3000 est jusqu à 8 fois plus efficace en terme d évaporation d humidité que

Plus en détail

physicien diplômé EPFZ originaire de France présentée acceptée sur proposition Thèse no. 7178

physicien diplômé EPFZ originaire de France présentée acceptée sur proposition Thèse no. 7178 Thèse no. 7178 PROBLEMES D'OPTIMISATION DANS LES SYSTEMES DE CHAUFFAGE A DISTANCE présentée à l'ecole POLYTECHNIQUE FEDERALE DE ZURICH pour l'obtention du titre de Docteur es sciences naturelles par Alain

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile RÉSUMÉ DE THÈSE L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile avec des estimations de deux projets sur trois peinent à donner un résultat satisfaisant (Nelson,

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE Infections ORL et respiratoires basses RECOMMANDATIONS 1 Les recommandations ont été établies par un groupe de travail multidisciplinaire, sous l égide de l Agence du

Plus en détail

Immunomodulation médiée par les agents antibactériens Immunomodulatory effects of antibacterial agents

Immunomodulation médiée par les agents antibactériens Immunomodulatory effects of antibacterial agents Réanimation 15 (2006) 259 264 http://france.elsevier.com/direct/reaurg/ Mise au point Immunomodulation médiée par les agents antibactériens Immunomodulatory effects of antibacterial agents M.-T. Labro

Plus en détail