COMMUNICATION LORS DU CONGRES DE NOTRE ASSOCIATION TOULOUSE OCTOBRE 2007

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1 COMMUNICATION LORS DU CONGRES DE NOTRE ASSOCIATION TOULOUSE OCTOBRE 2007 ASSOCIATION RESEAU REEDUCATION PERINEALE Et Groupe de Recherche en Kinésithérapie Périnéale Réseau de professionnels spécialisés en rééducation périnéale ARREP Loi 1901 Siège Social et Administratif 85 Rue Duhesme Paris

2 ABORD NUTRITIONNEL ET MICRONUTRITIONNEL DES TROUBLES INTESTINAUX EN PRATIQUE NEURO UROLOGIQUE La recherche de troubles intestinaux doit être systématique lors d une consultation pour des troubles mictionnels. On retrouve fréquemment soit de la constipation soit des douleurs abdominales, ballonnements, selles molles, diarrhées, alternance de diarrhée et de constipation, dyschésie anorectale. Ces troubles existent le plus souvent depuis très longtemps mais un interrogatoire précis doit essayer d en préciser l origine en particulier si il y a eu des épisodes aigus et/ou des voyages en pays exotiques. Ces troubles ont d ailleurs parfois motivé de multiples consultations médicales et parfois des explorations endoscopiques. Malheureusement, leur prise en charge si elle n est pas assez soigneuse, s avère souvent un échec. Leur retentissement est fréquent tant sur le plan physique que psychologique ainsi que sur un plan purement locorégional. Au plan physique, les patients se plaignent souvent d asthénie, de troubles du sommeil, de crampes, de paresthésies et de refroidissement des extrémités, de douleurs vertébrales, de troubles de la menstruation. Tous ces symptômes ont plus ou moins des rapports avec le mauvais fonctionnement intestinal et sa composante neurovégétative. Les diverses carences engendrées par les troubles du fonctionnement intestinal et la malabsorption retentissent sur la synthèse des neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine ) générateurs également d anxiété, de dépression et de divers troubles liés au stress. Au plan locorégional, on constate que le mauvais fonctionnement intestinal a un retentissement direct sur le fonctionnement urinaire en particulier en cas de vessie neurologique. Un bilan biologique est indispensable pour apprécier les carences et pour essayer de dépister une cause infectieuse ou un déséquilibre de la flore intestinale : dosage des vitamines B, de la ferritine avec NFS, des anticorps anti gliadine, du magnésium plasmatique. Un examen cytobactériologique des selles avec parasitologie sera demandé au moindre doute et éventuellement une étude des métaboliques bactériens urinaires qui peut apporter des renseignements sur les déséquilibres de la flore intestinale avec pullulation microbienne en faveur soit d une bactérie soit d une mycose. Les conseils thérapeutiques doivent commencer par le dépistage des erreurs alimentaires : excès de consommation de produits laitiers, d aliments sucrés, de céréales contentant du gluten, de café, d alcool. Les apports hydriques seront rééquilibrés pour obtenir une diurèse autour d 1l-1,5 l correspondant à un nombre normal de mictions chez l adulte (5/j et 0/n). En général, la suppression des produits laitiers à l exception du fromage sera conseillée en premier. Si le résultat est insuffisant sur l intestin, un régime sans gluten pourra être tenté même si les anticorps anti gliadine sont négatifs. Un traitement symptomatique est très souvent nécessaire comportant une désinfection intestinale non spécifique ou bien, en cas de coproculture positive, spécifique en fonction du germe ou des germes retrouvés et poursuivi éventuellement par des huiles essentielles. La micronutrition fera appel après cette phase de désinfection aux pré biotiques et aux pro biotiques associés à de la chlorophylle à titre de désinfectant. En conclusion, une telle prise en charge simple permet dans la majorité des cas de retrouver un fonctionnement intestinal correct et de simplifier ainsi la prise en charge des troubles mictionnels et d en renforcer l efficacité.

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