Mobilisation précoce des patients en réanimation
|
|
- Simone Mireille Duquette
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Formation continue Université Claude Bernard Lyon 1 Kinésithérapie respiratoire et cardio vasculaire Diplôme universitaire : 2015 Mobilisation précoce des patients en réanimation Réalisation d'une enquête sur les pratiques professionnelles Mémoire réalisé sous la direction du Professeur Vincent CASTELAIN PUPH des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg DUCROUX Lorraine Masseur-kinésithérapeute Hôpitaux universitaire de Strasbourg 1
2 - Remerciements - Je remercie le Professeur Francis Schneider, Chef du service de réanimation médicale de l'hôpital de Hautepierre à Strasbourg, pour son encouragement à la réalisation de cette formation. Je remercie le Professeur Vincent Castelain pour l'encadrement et l'aide apportée dans la réalisation de ce travail. Je remercie Mr Krumb Bernard, Cadre supérieur de santé du service de kinésithérapie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, pour ses encouragements et son soutien là la réalisation de cette formation. Je remercie ma collègue et amie Stéphanie Borschneck pour sa patience et son soutien logistique lors de la réalisation de l'enquête ainsi que pour ses corrections. Je remercie mes collègues et amies Sylvie L'Hotellier, Elodie Baumgarten pour leurs conseils et leurs corrections. Je remercie tous mes collègues du service de réanimation médicale de l'hôpital de Hautepierre à Strasbourg pour le soutien apporté pendant la réalisation de ce mémoire. 2
3 - Table des matières - Introduction...5 Enquête par questionnaire...7 Matériel et méthode...7 Objectifs de l'enquête...7 Population et support de diffusion...7 Présentation du questionnaire...8 Description générale...8 Questions relatives à la mobilisation des patients...8 Résultats...9 Description des services interrogés...9 Résultats concernant la mobilisation des patients...11 Discussion...15 Mode de diffusion du questionnaire...15 Population...15 Mise au fauteuil des patients et obstacles...16 Autres mobilisations proposées...17 Conclusion...19 Bibliographie...20 Annexe
4 - Introduction En réanimation, le travail du kinésithérapeute est très diversifié. Un de ses rôles principaux est la mobilisation précoce des patients. L'objectif est d'autonomiser le plus possible les patients afin de diminuer les complications liées à l'alitement prolongé, et réduire la durée du sevrage de la ventilation mécanique, ainsi que la durée moyenne de séjour. Ce travail de retour à l'autonomie commence le plus rapidement possible après l'admission du patient en service de réanimation. Sa place va être d'autant plus grande que la charge en soin du patient diminue, jusqu'à devenir prédominante. Fig. 1 Schéma de la place croissante de la kinésithérapie dans la prise en charge du patient de réanimation au cours de son séjour [1]. Dès qu'un patient est stable sur le plan hémodynamique, les mobilisations passives puis actives peuvent être entreprises au lit[2][3]. Elles permettent de préserver les amplitudes articulaires et le tonus musculaire. Mais celles-ci ne sont pas suffisantes. Le travail fonctionnel (tel que la position debout ou la mise au fauteuil) a également son importance. En effet, il permet une amélioration du test de marche 6 minutes (TDM6) ainsi qu'une augmentation du nombre de patients capable de déambuler à la sortie du service de réanimation.[4][5]. Dans une étude prospective, Dale Needham et son équipe ont également prouvé que l'importance de la faiblesse musculaire après un séjour en soins intensif est directement liée à la durée d'alitement des patients [6]. Les exercices fonctionnels permettent de lutter contre les complications de l'immobilité et du décubitus [7], d'initier un travail d'endurance pour le système cardio-circulatoire, d'optimiser le sevrage de la ventilation mécanique [8], de stimuler le système digestif. Ils ont également un impact très important sur l'état psychologique du patient. Il est donc primordial qu'un travail fonctionnel soit débuté le plus tôt possible. 4
5 Un des moments importants de cette réhabilitation précoce est le premier lever des patients et l'installation au fauteuil. Les dernières études menées montrent que cette mobilisation au fauteuil peut être réalisée très précocement quels que soient les appareillages (Sonde d'intubation, drains, cathéter...) [9][10], les limites étant la stabilité hémodynamique et la douleur. Dans la pratique quotidienne, on note cependant que tous les patients éligibles à une mise au fauteuil ne sont pas levés. C'est par exemple le cas des patients sous catécholamines. Lors d'un état de choc il existe une anomalie de la vasomotricité qui entraîne des troubles de régulation de la pression artérielle. Le traitement par amines vasopressives est alors indispensable pour maintenir une pression artérielle suffisante à la perfusion des organes [11]. Ces patients sont plus fragiles sur le plan de la vasomotricité et donc plus sensibles aux variations de position, mais peuvent cependant être mobilisés de manière active au cas par cas [2]. Dans les récentes études menées sur la mobilisation précoce des patients en réanimation, on note fréquemment l'absence de données sur le nombre de patients traités par amines vasopressives. Seule l'étude observationnelle rapportée par l'équipe de JP Rigaud précise le nombre de patients sous catécholamines inclus [12]. Ils ne représentent cependant que 2% de la population totale étudiée, ce qui est un pourcentage très faible. Dans le cadre d'un travail de recherche, nous avons donc décidé de cibler cette population. Un premier travail d'enquête a été réalisé afin d'évaluer les pratiques professionnelles actuelles concernant la mobilisation active des patients de réanimation. 5
6 - Enquête par questionnaire I. Matériel et méthode 1) Objectifs de l'enquête Dans le cadre de la mise en place d'un protocole visant à étudier la mobilisation précoce des patients sous catécholamines, nous partons de l'hypothèse que les patients traités par amines vasopressives sont peu mobilisés en réanimation par crainte de la survenue d événements indésirables. Afin de vérifier cette hypothèse, une enquête concernant la mobilisation des patients en réanimation a été réalisée dans 34 services de réanimation. Les objectifs de cette enquête sont les suivants : Connaître les pratiques professionnelles concernant la mobilisation des patients dans différents services de réanimation. Si l'enquête révèle que la présence de catécholamines est un frein à la mobilisation des patients, cela justifie l intérêt de la mise en place d'un protocole d'étude observationnel. Montrer que la mobilisation des patients sous catécholamines est déjà pratiquée dans quelques services. Le protocole proposé étudie donc une pratique professionnelle admise, ce qui facilitera sa validation par le comité éthique d'établissement. 2) Population et support de diffusion Afin d'optimiser le nombre de réponses collectées, j'ai décidé de réaliser ce questionnaire par téléphone. Ce questionnaire est destiné à être rempli une fois pour chacun des services de réanimation contacté. La personne interrogée est un kinésithérapeute exerçant dans le service. J'ai choisi de contacter en priorité les services de réanimation (toutes spécialités confondues) des centres hospitaliers universitaires (CHU), les principaux services de réanimation d'alsace, ainsi que les services dont je connaissais personnellement les kinésithérapeutes. Les réponses ont été directement collectées lors du contact téléphonique via un formulaire créé dans google forms. 6
7 3) Présentation du questionnaire 1. Description générale Le questionnaire de recensement des pratiques professionnelles concernant la mobilisation des patients en service de réanimation [annexe 1] se compose de deux parties : Une première partie renseignant sur la fonction de la personne interrogée et sur l'organisation générale du service d'exercice. Il permet notamment d'apprécier le nombre de patients présents dans le service et les ratios patients/soignants. Une deuxième partie où est abordée la mobilisation des patients dans le service de réanimation. 2. Questions relatives à la mobilisation des patients J'ai choisi de réaliser cette partie à travers cinq cas cliniques afin d'éviter les questions directes du type : «les patients intubés sont-ils mis au fauteuil dans votre service?». En effet j'avais peur d'orienter les réponses, les professionnels essayant de donner la «bonne réponse». L intérêt des situations cliniques est aussi d'analyser la mobilisation des patients comme elle a réellement lieu dans les services. On prend en compte l'ensemble de la pathologie ainsi que l'état global du patient, et pas un seul élément comme la présence d'une sonde d'intubation ou d'un traitement spécifique (sédation, catécholamines...). Voici comment j'ai envisagé, au vu de ma pratique, les cas cliniques soumis aux professionnels interrogés : Premier cas clinique : Il s'agit d'un patient encore lourdement sédaté et ventilé. La mise au fauteuil d'un tel patient est discutable tant sur le plan de la faisabilité que de l'intérêt pour le patient. Second cas clinique : Concerne un patient «léger» qui présente une décompensation de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il est facilement mobilisable et c'est typiquement le cas où la mise au fauteuil et les exercices comme la marche sont primordiaux. Troisième cas clinique : une patiente présentant une cirrhose et susceptible d'être en attente de greffe hépatique. Pour elle, la mise au fauteuil et l entretien de la force musculaire sont très importants. Cependant elle présente un traitement en dose stable de catécholamines. Quatrième cas clinique : Un patient apparemment difficile à sevrer de la ventilation mécanique en post-opératoire (laparotomie) d'où un fort intérêt à la mise au fauteuil. 7
8 Cependant il présente une quantité importante d'appareillages. Cinquième cas clinique : Un patient en syndrome de détresse respiratoire aigüe très fragile sur le plan respiratoire. Il semble très compliqué à mobiliser en sécurité, la mise au fauteuil est déraisonnable. Nous avons donc deux cas cliniques pour lesquels la question de la mobilisation au fauteuil est évidente : Il faut mobiliser au fauteuil = cas n 2 Il ne faut pas mobiliser au fauteuil = cas n 5 Et trois cas cliniques discutables en fonction : Du niveau de sédation = cas n 1 De la présence d'un traitement par catécholamines = cas n 3 De l'appareillage lourd = cas n 4. II. Résultats 1) Description des services interrogés Au total ce sont les services de réanimation de 29 Centres Hospitaliers Universitaires et de 5 Centres Hospitaliers qui ont été contactés, soit 34 services qui représentent 1046 lits de réanimation et de soins intensifs. Les différentes spécialités de réanimation sont représentées de la manière suivante : Spécialité des services de réanimation interrogés Réanimation chirurgicale Réanimation médicale Réanimation neurologique Réanimation polyvalente 1 8
9 L'ancienneté des kinésithérapeutes ayant répondu varie de 0,1 an à 34 ans. 19 kinésithérapeutes (64,5%) ont une ancienneté inférieure à 5 ans. Ancienneté des kinés dans le service de réa Ancienneté 15 ans Ancienneté 715 ans Ancienneté ans Le nombre de patients pris en charge par kinésithérapeute dans les services interrogés varie de 3,5 à 52, la médiane étant de 14,3 lits par kinésithérapeute.(iqr 7,4 ) Dans 17 services interrogés (50%), les infirmières diplômée d'état (IDE) prennent en charge 2,5 patients. Les IDE prennent en charge 3 patients chacune dans 10 services (29,4%) et 2 patients chacune dans 7 services (20,5%). Soit en moyenne 2,4 patients par infirmière pour l'ensemble des services interrogés. Nombre de patients pris en charge par infirmière Patient par IDE 2,5 Patient par IDE 3 Patient par IDE 17 9
10 Pour les équipes d'aides soignants (AS) le nombre de patients pris en charge par soignant varie de 3 à 6, la moyenne étant de 4,2 patients par aide soignant. Les équipes sont organisées en 12H dans 58,8% des services. 2) Résultats concernant la mobilisation des patients [annexe 2] 1. Cas Clinique 1 Le premier cas clinique est rencontré dans 33 des services interrogés. Les patients dans une situation clinique similaire ne sont jamais levés dans 24 services, et parfois levés dans 8 services. Fréquence de mise au fauteuil pour les patients en situation clinique ,2 Jamais Parfois Souvent Toujours 72,7 Les deux principaux freins à la mobilisation au fauteuil sont l'état de conscience du patient pour 23 services, et la présence de noradrénaline pour 9 services. Facteur limitant la mise au fauteuil Situation clinique ,1 6 12,1 69,7 État de conscience Cathécholamines Appareillage Effectif État ventilatoire Pas de facteur limitant la mise au fauteuil 27,3 Concernant les autres mobilisations, le lit-fauteuil est proposé à ces patients dans 28 services (84,8%), la mise au bord du lit dans 5 services (15,1%) et la verticalisation dans 2 services (6%). 10
11 2. Cas clinique 2 Seuls 29 services sont parfois confrontés à des patients dans des situations similaires. Ces patients sont toujours levés dans 19 services (65,5%) et souvent dans 10 services (34,5%). Aucune raison ne limite la mise au fauteuil de ces patients selon les services interrogés. Concernant les autres mobilisations possibles pour ces patients, la verticalisation et la position lit-fauteuil sont les plus utilisés. Autres mobilisations réalisés pour la situation clinique 2 Marche 19 Verticalisation 25 Bord de lit 22 Lit fauteuil Cas clinique 3 Le troisième cas clinique est rencontré dans 33 des 34 services interrogés. La fréquence de mise au fauteuil est variable, avec une proportion légèrement plus importante de services où cette patiente serait levée souvent (33,3% soit 1/3 des services). Répartition des services en fonction de la fréquence de mise au fauteuil Situation clinique 3 33, ,2 24,2 21, Jamais Parfois Souvent Toujours Au total 18 services (soit 54,5%) lèvent fréquemment (souvent et toujours) les patients en situation clinique similaire et ne relèvent pas de facteur limitant la mise au fauteuil. Pour les 15 autres services, le principal facteur limitant est la noradrénaline pour 12 services (soit 36,3%) et le manque d'effectifs pour 3 services. 11
12 Facteurs limitants la mise au fauteuil Situation clinique 3 Catécholamines Manque d'effectifs Pas de facteur limitant la mise au fauteuil 36,3 54,5 9 Concernant les autres mobilisations proposées à ces patients la marche n'est réalisée que dans 10 services (30%). Le bord de lit et la verticalisation sont proposés respectivement dans 22 et 20 services (60%) et l'installation en position lit-fauteuil dans 28 services (85%). Autres mobilisations réalisés pour la situation clinique 3 Marche Verticalisation Bord de lit Lit fauteuil Cas clinique 4 Le quatrième cas clinique portant sur un patient ayant subit une chirurgie abdominale n'est connu que de 27 services. Pour deux tiers de ces services la mise au fauteuil est effectuée peu fréquemment. Fréquence de la mise au fauteuil des patients Situation clinique Jamais Parfois Souvent Toujours 9 12
13 Le principal facteur limitant la mise au fauteuil est la présence d'appareillages pour 15 services (55,5%). L'effectif est limitant pour 3 services (11,8%) et l'état ventilatoire pour 2 services (59%). Pour un tiers des services il n'y a aucun facteur limitant la mise au fauteuil. Facteurs limitant la mise au fauteuil Situation clinique 4 Appareillage Manque d'effectifs État ventilatoire Pas de facteurs limitant 33,3 55,5 5,9 11,8 Si la mise au fauteuil semble peu fréquente, les services s'accordent sur la mise en position lit-fauteuil pour 25 d'entre eux (92,6%) ainsi que l'installation en bord de lit pour 16 services (59%). Le recours à la verticalisation et à la marche est moins fréquent (respectivement 10 services soit 37% et 4 services soit 14,8%). Autres mobilisations réalisés pour la situation clinique 4 Marche Verticalisation Bord de lit Lit fauteuil Cas clinique 5 Pour le dernier cas clinique, les 33 services ayant répondu s'accordent à 100% pour ne jamais lever les patients en situation clinique similaire. L'installation des patients en position lit fauteuil est envisagée par 15 services soit 45,4%. 13
14 III.Discussion 1) Mode de diffusion du questionnaire Outre l'aspect chronophage de la diffusion par téléphone, le risque principal est le manque de compréhension des cas cliniques. Malgré une simplification des données, de nombreux paramètres devaient être présentés au répondant pour lui permettre d'évaluer l'état général du patient. Quelques participants m'ont suggéré une diffusion par mail, ou via des plate-formes de partage de données, mais les rares tentatives de diffusion par un autre support se sont révélées peu fructueuses. De plus, la communication par téléphone permettait d'apporter des précisions nécessaires au bon déroulement du questionnaire. Ainsi, le mode de diffusion téléphonique semble idéal pour maximiser le nombre de réponses obtenues, et en assurer l'exactitude. Ces communications m'ont aussi permis d échanger sur la pratique de la kinésithérapie en général, et d'expliquer la démarche de cette enquête. 2) Population Cette enquête n'a pu être menée que dans 34 des 380 services de réanimation français. Cependant, elle représente 18% des 5700 lits de réanimation avec une distribution géographique homogène des services interrogés. Les résultats concernant la population interrogée montrent une répartition inégale des spécialités des services de réanimation. Peu de services de réanimation chirurgicale sont représentés. En effet, seuls deux des cinq cas cliniques décrits correspondaient aux patients rencontrés en réanimation chirurgicale. J'ai donc préféré interroger en priorité les réanimations médicales et les réanimations polyvalentes afin d'obtenir plus de réponses pour chaque questionnaire. Dans les différents services, les ratios «nombre de patients par infirmière» et «nombre de patients par aide-soignant» semblent proches et en accord avec les recommandations du code de la santé publique [13]. Le nombre de patients pris en charge par kinésithérapeute est lui très variable. En effet, il va de 3,5 à 52 patients par kinésithérapeute avec une médiane à 14,3 patients, ce qui est très loin des «huit patients par kinésithérapeute» recommandé pour une prise en charge globale de l'ensemble des besoins des patients en réanimation [14]. L'approche pluridisciplinaire est donc primordiale pour assurer la mise en place de la mobilisation précoce des patients dans les services. Le kinésithérapeute initie la mobilisation précoce des patients et sensibilise l'ensemble de l'équipe sur son intérêt afin de pouvoir déléguer la réalisation de certaines installations ne nécessitant pas sa présence. Pour cela il est important de 14
15 pouvoir démontrer la survenue, ou non, d'événements indésirables lors des mobilisations afin de prouver le bon rapport bénéfice/risque des changements d'installation des patients. 3) Mise au fauteuil des patients et obstacles Les cas cliniques 2 et 5 représentent les situations extrêmes pour lesquelles la fréquence de mise au fauteuil semble faire consensus dans les services interrogés. Pour les trois autres situations cliniques présentées nous pouvons tenter de classer les freins à la mise au fauteuil du plus limitant au moins limitant. L'état de conscience insuffisant des patients est le critère le plus limitant pour envisager la mise au fauteuil. 69,7% des services jugent le niveau de conscience insuffisant pour la mise au fauteuil dans la situation clinique 1. Cette donnée rejoint l'accord des experts suggérant la réalisation de la mobilisation active lors des périodes de sédation minimale[2][2bis]. Un niveau de sédation élevé implique un tonus postural diminué et une incapacité du patient à exprimer clairement la douleur. La sollicitation active du tonus postural recherchée lors de la mise au fauteuil est donc contraire à un état de sédation profond. L installation de ces patients en position lit fauteuil semble une bonne alternative pour 84,8% des services interrogés. Ce dernier exercice est moins sollicitant que la mise au fauteuil sur le plan moteur mais apporte des bénéfices proches en ce qui concerne la ventilation. L'exercice de mise au fauteuil n'est pas le plus adapté aux patients fortement sédatés. L'appareillage en quantité importante est le deuxième frein à la mise au fauteuil. Il est limitant dans 55,5% des services interrogés dans le cas clinique 4. En effet, la grande quantité d'appareillages représente un risque plus élevé de survenue d événements indésirables par ablation accidentelle de matériel. Pour mobiliser des patients comme celui de la situation clinique 4, il est nécessaire de disposer de plus de soignants et de temps supplémentaire que lors de la mobilisation d'un autre patient. Cette limite est purement technique. La présence de catécholamines est le troisième facteur limitant la mise au fauteuil des patients. La mobilisation des patients traités par amines vasopressives semble être une pratique admise puisque 54,5% des services interrogés estiment qu'il n'y a aucun obstacle à la mobilisation pour le cas clinique 3. Cependant pour un tiers des services la présence de catécholamines est un frein à la mise au fauteuil des patients quelque soit la posologie. La limite est définie par le risque d'instabilité hémodynamique selon les services interrogés. La surveillance rapprochée, propre aux services de réanimation, 15
16 permet cependant une bonne maîtrise de ce risque. L'état ventilatoire du patient est le quatrième facteur le plus limitant. Il est mis en avant par environ 12% des services dans les cas cliniques 1 et 4 où les patients sont intubés et ventilés. Ce pourcentage faible rejoint l'accord d'expert qui suggère que les mobilisations actives ne doivent pas être retardées par la présence d'un cathéter endotrachéal ou d'une ventilation invasive[2][3][15]. La crainte de mobiliser ces patients réside dans le risque d'ablation accidentelle de la sonde d'intubation (par les soignants ou par le patient). Ce risque peut être maîtrisé par un nombre de soignants suffisant lors des transferts, et par une installation de sangles au fauteuil. Le manque d'effectifs est le dernier obstacle à la mise au fauteuil des patients. Cependant il n'est mis en avant que par peu de services : 6% pour les cas clinique 1 et 4 et 9% pour le cas clinique 3. 4) Autres mobilisations proposées Concernant les autres mobilisations proposées aux patients, l'installation en position litfauteuil est largement utilisée. Plus de 85% des services y ont recours pour les situations cliniques 1 à 4. Les kinésithérapeutes évoquent la possibilité de réinstaller rapidement le patient en position allongé lors de la survenue de complications au décours de l'exercice. Cette position d'exercice est une bonne alternative pour les patients en situation clinique précaire, lourdement sédatés ou très fatigables. De plus, elle permet une bonne évaluation de la tolérance du patient aux changements de position. En revanche, pour les patients en phase de récupération active, cet exercice peut paraître insuffisant pour le travail postural. Il ne permet pas une installation fonctionnelle des membres supérieurs. Il ne peut donc pas se substituer au travail de verticalisation et de mise au fauteuil. Pour beaucoup de kinésithérapeutes le bord de lit est une position transitoire lors de la mise au fauteuil active des patients, mais il représente également un exercice important pour le renforcement des muscles posturaux. L'installation en bord de lit est largement répandue car plus de 60% des services y ont recours chez les patients en situations clinique 2, 3 et 4. Il est même parfois envisagé chez les patients au tonus musculaire diminué par les sédations, puisque 15% des services interrogés disent l'utiliser chez les patients en situation clinique 1. Cependant les recommandations suggèrent qu'un tel exercice nécessite une participation suffisante du patient. Dans les études ayant proposé des protocoles de mobilisation précoce, le critère souvent évoqué est la capacité à mobiliser les membres supérieurs contre pesanteur [10]. Le recours à cet exercice chez les patients au tonus musculaire réduit, comme les patients sédatés ou présentant une poly-neuro-myopathie de réanimation, semble discutable du fait du risque de blessure. De plus, la réinstallation des patients 16
17 en cas de survenue d'effets indésirables est moins évidente que dans l'exercice de position litfauteuil. Le verticalisation est souvent mise en place dans les deux situations cliniques chez les patients extubés (pour 86% des services pour la situation clinique 2 et 60% des services pour la situation clinique 3). La fréquence de recours à cet exercice baisse considérablement pour le patient intubé mais conscient et coopérant (30% des services l'utilisent). Malgré l'intérêt majeur de cet exercice pour la rééducation posturale et le retour rapide en position allongé lors de la survenue de complications, le recours à la verticalisation est peu fréquent pour les patients intubés et sédatés (6% des services interrogés). Les obstacles principaux sont le manque d'effectifs et de matériel pour assurer le bon déroulement de l'exercice. L'exercice de marche quant à lui est utilisé dans 60% des services dans la situation clinique 2. Pour la situation clinique 3, la fréquence de cet exercice baisse de moitié ce qui est compréhensible car la patiente sous drogue cardiaque est plus instable. L'effort de la marche semble difficile à envisager quand on constate que 45,5% des services lèvent peu fréquemment ce type de patients. Pour le quatrième cas clinique, seuls quatre services ont la possibilité de faire marcher ce patient. Il faut en effet des équipements adéquats et un personnel important pour pouvoir accompagner correctement le patient avec ses appareillages. Les exercices sur cycloergomètre sont bien souvent préférés car ils permettent un travail d'endurance sans avoir la complexité de gestion des appareillages. 17
18 - Conclusion La mise au fauteuil des patients fortement sédatés semble le cas le plus discuté. Cependant cet exercice est au-delà des besoins de rééducation chez ces patients. Le niveau de conscience faible des patients représenterait un critère d exclusion pour une étude observationnelle. La présence d'appareillages en grand nombre serait un sujet d'étude intéressant, mais il concerne peu de patient dans le service de réanimation médicale où j'exerce. La mise au fauteuil des patients sous catécholamines est une pratique admise des services interrogés, mais elle fait encore débat pour un tiers d'entre eux. Dans la pratique quotidienne, beaucoup de patients sont concernés par cette situation. L'étude observationnelle de la mobilisation des patients traités par catécholamines semble donc avoir un intérêt. Elle permettrait de déterminer la fréquence de survenue d'événements indésirables et leurs liens ou non avec la posologie du traitement. Dans le cadre d'une étude observationnelle de la mobilisation des patients traités par amines vasopressives je retiens les exercices d'installation en position lit-fauteuil et de mise au fauteuil. La position lit-fauteuil est en effet préférable au bord de lit car elle permet d'inclure des patients au tonus postural limité et un retour plus rapide au décubitus en cas de complication. Elle donne également la possibilité d'apprécier la tolérance du patient aux changements de position tout en étant plus accessible en terme de matériel et moins chronophage que l'installation sur table de verticalisation. Sa réalisation sans survenue d'événement indésirable permet de passer à un exercice plus sollicitant chez ces patients fragiles sur le plan hémodynamique. La mise au fauteuil est le deuxième exercice à évaluer dans un protocole. C'est en effet un exercice incontournable dans la mobilisation précoce des patients. Tous les services sont équipés de matériel permettant sa réalisation quel que soit le tonus postural des patients. Il permet une plus grande sollicitation posturale et vasomotrice que l'installation en position lit-fauteuil. Il est nécessaire pour la progression des patients en récupération d'autonomie. L'étude d'exercices plus sollicitant tel que le cycloergomètre ou la marche parait déraisonnable à ce stade, mais pourrait être envisagée en fonction des résultats obtenus. 18
19 - Bibliographie 1: P. Chevalier L. Ducroux V. Castelain, Evaluation et réhabilitation précoce du patient ventilé Place de la kinésithérapie après l'arrêt de la sédation et des catécholamines., : J. Roeseler T. Sottiaux V. Lemiale M. Lesny et al, Prise en charge de la mobilisation précoce en réanimation, chez l'adulte et l'enfant (éléctrostimulation incluse)., : R. Gosselink, J. Bott, M. Johnson, E. Dean, S. Nava, M. Norrenberg, B. Schönhofer, K. Stiller, H. van de Leur, J. L. Vincent, Physiotherapy for adult patients with critical illness: recommendations of the European Respiratory Society and European Society of Intensive Care Medicine Task Force on Physiotherapy for Critically Ill Patients, : Burtin C, Clerckx B, Robbeerts C, et al, Early exercicse in critically ill patients enhances shortterm functionnal recovery. Crit Care Med 37: , : Bailey P, Thomsen GE, Spuhler VJ, et al, Early activity is feasible and safe in respyratory failur patients. Crit Care Med 35 : , : Fan, Eddy MD, PhD1,2; Dowdy, David W. MD, PhD2,3; Colantuoni, Elizabeth PhD2,4; Mendez-Tellez, Pedro A. MD2,5; Sevransky, Jonathan E. MD, MHS6; Shanholtz, Carl MD7; Dennison Himmelfarb, Cheryl R. RN, PhD8; Desai, Sanjay V. MD2,9; Ciesla, Nancy DPT2; Herridge, Margaret S. MD, MPH1; Pronovost, Peter J. MD, PhD2,5,8,10; Needham, Dale M. MD, PhD2,9,11, Physical Complications in Acute Lung Injury Survivors: A Two-Year Longitudinal Prospective Study, : Dittmer DK, Teasell R, Complications of immobilization and bed rest. Part I : Musculoskeletal and cardiovascular complications. Can Fam Physician 39: , , : Martin UJ, Hincapie L, Nimchuk M, Gaughan J, Criner GJ, Impact of whole-body rehabilitation in patients receiving chronic mechanical ventilation. Crit Care Med, : W D Schweickert, M C Pohlman, A S Pohlman, et al, Early physical occupational therapy in mechanically ventilated, critically ill patients : a randomised controlled trial., : MorrisPE, Goad A, Thompson C, et al, Early intensive care unit mobility therapy in the treatment of acute respiratory failure. Crit Care Med 36: , : B. Vallet, B. Tavernier, Physiopathologie du choc septique, : E. Gourdin N. Devos K. Chergui G. Plantefève I. Camilatto J-L. Baudel F. Jacobs B. Lambermont L. Liaudet V. Das C.Vinsonneau L. Donetti J-P Rigaud, La mobilisation précoce du patient Lever du patient en réanimation: pratiques et perspectives., : Décret n du 5 avril 2002 relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles doivent satisfaire les établissements de santé pour pratiquer les activités de réanimation, de soins intensifs et de surveillance continue et modifiant le code de la santé publique, Art. D , 14:, 2bis: R. Gosselink, J. Bott, M. Johnson, E. Dean, S. Nava, M. Norrenberg, B. Schönhofer, K. Stiller, H. van de Leur, J. L. Vincent, Physiotherapy for adult patients with critical illness: recommendations of the European Respiratory Society and European Society of Intensive Care Medicine Task Force on Physiotherapy for Critically Ill Patients, : C. Guérin J.-F. Burle, Réhabilitation précoce en réanimation. C est possible*,
20 Annexe 1 Questionnaire de recensement des pratiques professionnelles concernant la mobilisation des patients en réanimation Dans le cadre du travail de fin d'étude pour le DU de kinésithérapie respiratoire et cardiovasculaire, nous cherchons à évaluer la survenue d'effets indésirables lors de la mobilisation des patients en cours de sevrage des catécholamines. Afin de justifier l intérêt de notre travail, nous souhaitons faire un état des lieux des pratiques actuelles concernant la mobilisation des patients dans les différents services de réanimation. Nous vous remercions par avance pour les réponses apportées à ce questionnaire. Nom de l'hôpital : I. Vous : personne répondant au questionnaire 1. Fonction au sein du service : Masseur-kinésithérapeute Autre : Infirmière - Cadre de soins - Médecin 2. Ancienneté dans le service : II. Questions générales sur l'organisation du service d'exercice 1. Catégorie d'établissement : CHU CHG 2. Lieux d'exercice professionnel : Réanimation polyvalente Réanimation médicale Réanimation chirurgicale Autres : 3. Nombre d'admissions par an dans ce service : 4. Nombre de lit dans le service d'exercice 5. Ratio patient/ide: 6. Organisation du temps de travail 8H 12 H 7. Ratio Patient/ AS : 8. Nombre de kinésithérapeute en équivalent temps plein : 20
21 II- Questions relatives à la mobilisation des patients : Nous allons maintenant vous présenter 5 situations cliniques. Situation clinique 1 : Mr X âgé de 56 ans admis pour détresse respiratoire depuis 48H. Stabilité hémodynamique et respiratoire depuis plus de 12 H Intubé et ventilé en VAC sous 60% de FiO2. Analgésie et sédation : hypnovel et sufentanyl glasgow à 7. Drogue cardiaque : Noradrénaline 0,03 μg/kg/min (sans augmentation depuis plus de 12 H) Matériel en place : Sonde intubation, KT veineux central jugulaire, KT artériel radial et sonde urinaire. 1. Est ce une situation clinique rencontrée dans votre service? Oui Non 2. Actuellement dans votre service les patients dans cette situation sont mis au fauteuil Toujours Souvent Parfois Jamais 3. Si non, quelles sont les raisons qui font que la réalisation de cet exercice est impossible chez ce patient? Traitements en cours Appareillage État de conscience Problème d'effectifs État ventilatoire Autre 4. En dehors de la mise au fauteuil est ce que vous réalisez : OUI NON Position lit-fauteuil Bord de lit Verticalisation 21
22 Situation clinique 2 : Mr Y admis pour décompensation de BPCO et surinfection bronchique. Stabilité hémodynamique et respiratoire depuis plus de 12 H. Traité en VNI 1h/3 avec bonne tolérance Acidose respiratoire non compensée avec une hypercapnie à 65mmHg au réveil. Matériel en place : 2 VVP, une sonde urinaire. 1. Est ce une situation clinique rencontrée dans votre service? Oui Non 2. Actuellement dans votre service les patients dans cette situation sont mis au fauteuil Toujours Souvent Parfois Jamais 3. Si non, quelles sont les raisons qui font que la réalisation de cet exercice est impossible chez ce patient? Traitements en cours Appareillage État de conscience Problème d'effectifs État ventilatoire Autre 4. En dehors de la mise au fauteuil est ce que vous réalisez : OUI NON Position lit-fauteuil Bord de lit Verticalisation Marche 22
23 Situation Clinique 3 : Mme V hospitalisée pour une insuffisance rénale aiguë et une hypotension dans le cadre d'une décompensation hépatique sur cirrhose. Stabilité hémodynamique depuis plus de 12 H Patiente en VS sous oxygène à 2 l/min interface : lunette à O2 Drogue cardiaque : Noradrénaline 1 μg/kg/min (sans augmentation depuis plus de 12 H) Matériel en place : KTA radial, KT veineux central sous clavier,kt dialyse jugulaire, sonde urinaire. 1. Est ce une situation clinique rencontrée dans votre service? Oui Non 2. Actuellement dans votre service les patients dans cette situation sont mis au fauteuil Toujours Souvent Parfois Jamais 3. Si non, quelles sont les raisons qui font que la réalisation de cet exercice est impossible chez ce patient? Traitements en cours Appareillage État de conscience Problème d'effectifs État ventilatoire Autre 4. En dehors de la mise au fauteuil est ce que vous réalisez : OUI NON Position lit-fauteuil Bord de lit Verticalisation Marche Situation clinique 4 : 23
24 Mr N à J5 post laparotomie. Stabilité hémodynamique depuis plus de 12 H. Intubé en VS AI PEP avec AI :18cmH²O PEP : 5cmH²O et FiO2 40% Sédation analgésie : sufentanyl. Patient conscient coopérant Matériel en place : KTA radial, KT veineux central jugulaire, cathéter dialyse jugulaire, sonde urinaire, 2 drains thoracique, 2 redons et une lame. 1. Est ce une situation clinique rencontrée dans votre service? Oui Non 2. Actuellement dans votre service les patients dans cette situation sont mis au fauteuil Toujours Souvent Parfois Jamais 3. Si non quelles sont les raisons qui font que la réalisation de cet exercice est impossible chez ce patient? Traitements en cours Appareillage État de conscience Problème d'effectifs État ventilatoire Autre 4. En dehors de la mise au fauteuil est ce que vous réalisez : OUI NON Position lit-fauteuil Bord de lit Verticalisation Marche Situation clinique 5 : 24
25 Mr G admis pour SDRA Stabilité hémodynamique depuis plus de 12 H. Intubé ventilé en VAC avec 70% FiO2 PEP : 15 cmh2o et 5 ppm de NO SpO2 : 93 % Sédaté et curarisé Drogue cardiaque : Noradrénaline 0,7 μg/kg/min (sans augmentation depuis plus de 12 H) Matériel en place : KTA radial, KT veineux central sous clavier, Swann-Ganz jugulaire, sonde urinaire, sonde orogastrique 1. Est ce une situation clinique rencontrée dans votre service? Oui Non 2. Actuellement dans votre service les patients dans cette situation sont mis au fauteuil Toujours Souvent Parfois Jamais 3. Si non quelles sont les raisons qui font que la réalisation de cet exercice est impossible chez ce patient? Traitements en cours Appareillage État de conscience Problème d'effectifs État ventilatoire Autre 4. En dehors de la mise au fauteuil est ce que vous réalisez : OUI NON Position lit-fauteuil Verticalisation Merci pour votre réponse! 25
26 - Annexe 2 Tableau des résultats «fréquence de mise au fauteuil des patients et limites à la mobilisation» Tableau des résultats «autres mobilisations proposées aux patients» 26
NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.
NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement
Plus en détailLa ventilation non invasive aux soins intensifs
La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)
Plus en détailBienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques
SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p
Plus en détailConsignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2
Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille
Plus en détailLe sevrage de la trachéotomie
Le sevrage de la trachéotomie Journée de formation «infirmière» et «kinésithérapeute» SKR. Maison de la réanimation Paris 01 / 06 / 2012 Dr G.Beduneau Réanimation Médicale CHU ROUEN gaetan.beduneau@chu-rouen.fr
Plus en détailRéférentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte
Réanimation DOI 10.1007/s13546-011-0243-1 RÉFÉRENTIEL / GUIDELINES Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Guide to skills and abilities
Plus en détailQUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?
QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation
Plus en détailLa recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux
La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux Marc Beaumont, kinésithérapeute - 5ème journée inter régionale GIRCI - Tours, 3 juin 2015 Qu est ce que la recherche clinique? «une
Plus en détailSTAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE
FACULTÉ DE MÉDECINE FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE Université de Strasbourg STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE JUILLET ou AOUT ou SEPTEMBRE 2012
Plus en détailGroupe 1 somnovni 12/12/14
Recommandations HAS 2014! Pas encore parues indications VNI! Indication VNI en cas d une hypoventilation alveolaire = Hypercapnie : " PtCO2 nocturne > 50 mmhg " Et/ou d une PaCO2 diurne > 45 mmhg! Cas
Plus en détail3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées
3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées Ce groupe de base comprend les infirmiers autorisés, les infirmiers praticiens, les infirmiers psychiatriques autorisés et les finissants d'un programme
Plus en détailHospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires et Affections respiratoires Livret de séjour
CENTRE HOSPITALIER de BOURG-EN-BRESSE CS 90401 900 route de Paris 01012 BOURG-EN-BRESSE CEDEX 04 74 45 44 08 Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires
Plus en détailAccompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux
Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux Cette enquête est réalisée en partenariat avec le Groupe Polyhandicap France (GPF) et
Plus en détailProgramme de réhabilitation respiratoire
Programme de réhabilitation respiratoire Dr Jean-Marc Perruchini Service de Réhabilitation R respiratoire, Clinique de Médecine Physique Les Rosiers 45, Bd Henri Bazin, 21002 DIJON Cedex Mle Carine Lopez
Plus en détailadmission directe du patient en UNV ou en USINV
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission
Plus en détailo Non o Non o Oui o Non
Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence
Plus en détailAide kinésithérapeute : une réalité?
Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée
Plus en détailadmission aux urgences
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission
Plus en détailLe Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.
Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,
Plus en détailTélé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :
Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé
Plus en détailRéférentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :
Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : ANESTHESIOLOGIE - REANIMATION CHIRURGICALE ADA - Acte d'anesthésie AFLB010 4 (7, F, S, U) 0 Anesthésie rachidienne au cours d'un
Plus en détailprise en charge paramédicale dans une unité de soins
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en
Plus en détailAssises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS
EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS INTRODUCTION (Présentation de l'association François-Xavier Bagnoud) L'Association L'association qui porte le nom de François-Xavier Bagnoud est une
Plus en détailEXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE
EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation
Plus en détailTITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»
TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation
Plus en détailMonitoring du SDRA Simple ou compliqué? Jean-Christophe M Richard, MD PhD
Monitoring du SDRA Simple ou compliqué? Jean-Christophe M Richard, MD PhD Emergency and Pre-Hospital divisions SAMU 74 INSERM UMR 955 Eq13 REVA: European Network on Mechanical Ventilation CONFLICTS OF
Plus en détailchronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé
Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression
Plus en détailLe donneur en vue d une transplantation pulmonaire
Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Nicola Santelmo Chirurgie Thoracique Groupe de Transplantation Pulmonaire de Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Coordinateur: Pr Gilbert
Plus en détailINFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT
INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Plus en détailCONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:
CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail
Plus en détailPRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS
PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION
Plus en détailINTRODUCTION GENERALE :
DÉPARTEMENT DE MÉDECINE INTERNE La Chaux-de-Fonds Rue de Chasseral 20 2300 La Chaux-de-Fonds tél. 032 967 27 28 / 032 967 27 32 fax 032 967 27 29 PD Dr D. Genné, méd.-chef de service Dr H. Zender, méd.-chef
Plus en détailMaladies neuromusculaires
Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de
Plus en détailREPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES
Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES
Plus en détailObservation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas
Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie
Plus en détailDiatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile
DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile Jacques CHANLIAU, François CHARPILLET, Pierre-Yves DURAND, Robert HERVY, Jean-Pierre THOMESSE, Luis VEGA Résumé. DP
Plus en détailActualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque
Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,
Plus en détailPROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE
1 PROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE Le Centre Hospitalier de SOMAIN a achevé sa restructuration en 1999 avec la fermeture de plusieurs services actifs (maternité,
Plus en détailRévision des descriptions génériques Comment monter un dossier?
DISPOSITIFS MEDICAUX Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? Guide pour le dossier déposé par les fabricants/distributeurs Adopté en séance de la CEPP* le 13 juillet 2005 *CEPP
Plus en détailLes défibrillateurs cardiaques implantables
Les défibrillateurs cardiaques implantables Etudes d'évaluation économique Etudes d'évaluation technologique Avant-propos Cette étude a été réalisée, à la demande de la Caisse Nationale de l'assurance
Plus en détailEvaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux
Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Je déclare n avoir aucun conflit d intérêt en lien avec cette présentation
Plus en détailRapport Télémédecine
Rapport Télémédecine ISIFC 2 emme année Année universitaire 2011-2012 La Télésurveillance Médicale à domicile : ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES Taouphik DOUICH, Yassine EL HAKKOUNI. Tuteur : Mr. Jean Christophe
Plus en détailUtilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition
09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation
Plus en détailRèglement sur les activités de formation des technologues en électrophysiologie médicale pour l exercice de certaines activités
Règlement sur les activités de formation des technologues en électrophysiologie médicale pour l exercice de certaines activités SECTION I DISPOSITION GÉNÉRALE 1. En vue de l'exercice des activités visées
Plus en détailComplément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n
Plus en détailComité Départemental de Prévention en Kinésithérapie de la Drôme FORMATIONS KINÉSITHÉRAPEUTES 2013 KINÉ DRÔME PRÉVENTION
Comité Départemental de Prévention en Kinésithérapie de la Drôme FORMATIONS KINÉSITHÉRAPEUTES 2013 KINÉ DRÔME PRÉVENTION 1 1. TABLEAU DES FORMATIONS 2013...3 2. GESTUELLE PRÉVENTIVE ET MANUTENTION DES
Plus en détailCauses d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire
Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Michel MAILLET Unité d Anesthésie & Chirurgie Ambulatoires Hôpital Tenon, AP-HP 4 rue de la Chine; 75020 Paris Chemin Clinique Éligibilité
Plus en détailDon d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper
Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale
Plus en détailFaciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau
Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec, Montréal Julia Sohi
Plus en détailLe monitoring réinventé
Document destiné aux professionnels de la santé Moniteur de surveillance série CSM-1901 Le monitoring réinventé * L'écran Web est une image de composition Nihon Kohden crée le moniteur du futur Optimisation
Plus en détailInsuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III
Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III de la NYHA Emmanuel ANDRES et Samy TALHA Service de Médecine Interne,
Plus en détailMoteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions
Les contentions Moteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions Les contentions Quatre types de contentions : - physiques (ou mécaniques) : au fauteuil ou au lit du résident,
Plus en détailLa chirurgie dans la PC
La chirurgie dans la PC GF PENNECOT Marchant ou déambulant Grand handicapé Kinésith sithérapie Appareillage Médicaments Chirurgie neuro ortho LESION NEUROLGIQUE STABLE Spasticité Perte de la sélectivit
Plus en détailINAUGURATION Du service de Pédiatrie Dossier de presse JEUDI 14 NOVEMBRE 2013
Dossier de presse INAUGURATION Du service de Pédiatrie JEUDII 14 NOVEMBRE 2013 Le dossier Le service de Pédiatrie Introduction La Pédiatrie : Ses activités Quelques données chiffrées Son fonctionnement
Plus en détailOrientation en rééducation après chirurgie des ruptures de coiffe et arthroplasties d épaule
ÉVALUATION ET AMÉLIORATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES Orientation en rééducation après chirurgie des ruptures de coiffe et arthroplasties d épaule SÉRIE DE CRITÈRES DE QUALITÉ POUR L ÉVALUATION ET
Plus en détailPlace de la kinésithérapie précoce dans la prise en charge des neuromyopathies acquises en réanimation
Réanimation (2009) 18, 649 653 MISE AU POINT Place de la kinésithérapie précoce dans la prise en charge des neuromyopathies acquises en réanimation Role of early physiotherapy in the management of ICU-acquired
Plus en détailALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement
Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de
Plus en détailLa santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services
1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires
Plus en détailPRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.
PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions
Plus en détailCarte de soins et d urgence
Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase
Plus en détailPour JANVIER 2010 : EPREUVE ECRITE du DF1 :
Pour JANVIER 2010 : EPREUVE ECRITE du DF1 : DUREE 1H30 - Notation sur 20 (18 pts pour les questions et 2 pts pour la forme) ATTENTION : 4 questions sont proposées, vous ne devez traiter que 3 questions
Plus en détailLA VIE APRES VOTRE INFARCTUS
Hôpital Privé d Antony LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Livret d information Hôpital Privé d Antony - OPC/KINE/268 Page 1 sur 5 Intervenants Rédigé par : C.DUPUY M.CERISIER Masseur Kinésithérapeute Masseur
Plus en détailTHEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE
THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration
Plus en détailQu avez-vous appris pendant cet exposé?
Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux
Plus en détailPROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé
PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique
Plus en détailA. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3
Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser
Plus en détailB06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs
B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue
Plus en détailInsuffisance cardiaque
Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles
Plus en détailDepuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services
Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services hospitaliers. Ce projet d amélioration de la qualité porte
Plus en détailEtat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC
1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur
Plus en détailDangers potentiels d Internet et des jeux en ligne
Le Conseil fédéral Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.6.2009
Plus en détailVous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à
Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une
Plus en détailSOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres
SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 3 LE CESU Les outils Le centre de simulation Quelques chiffres Un exemple : la formation à l emploi des infirmiers des services d urgences En annexe p. 4 p. 5 p. 6 p. 6
Plus en détailL infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.
Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un
Plus en détailANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION
ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance
Plus en détailANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION
ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance
Plus en détailINNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro
INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires
Plus en détailLA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!
LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! Douleur induite Douleur induite Douleur de courte durée, causée par le soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles
Plus en détailÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION
ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION «La défibrillation externe automatique dans les centres de conditionnement physique». Cette énoncé
Plus en détailOffre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente
Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente Cette étude a été réalisée en collaboration entre les services de l Agence Régionale de Santé (ARS), Mme Anne ROUSSEL, statisticienne
Plus en détailL hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines
L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau
Plus en détaile-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé
e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,
Plus en détailEquipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)
Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,
Plus en détail8/28/2013. L inhalothérapie aux soins critiques. Objectifs. Rôles de l inhalothérapeute. Objectifs
Objectifs Connaître le rôle de l inhalothérapeute dans les unités de soins critiques Connaître les dispositifs d oxygénation et d humidification Connaître les modes et principes de la ventilation (invasive,
Plus en détailLa prise en charge de l AVC ischémique à l urgence
La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de
Plus en détailLa CCM vous remercie de lui offrir la possibilité de donner son avis sur la révision partielle de la LA Mal.
Par courriel Abteilung Leistungen@bag.admin.ch Office fédéral de la santé publique OFSP Division Prestations Schwarzenburgstrasse 165 3003 Berne Zurich, 3 octobre 2014 Consultation sur la révision partielle
Plus en détailTableau des garanties Contrats collectifs
Assurances santé conformes à la Convention du travail maritime, 2006 Tableau des garanties Contrats collectifs Conformité à la Convention du travail maritime (MLC) 2006 La conformité avec la Convention
Plus en détailLa Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement
Plus en détailLe dispositif de la maladie imputable au service
LA QUESTION DE L IMPUTABILITÉ AU SERVICE DES MALADIES RÉSULTANT DE LA FRAGILITÉ PSYCHOLOGIQUE D UN FONCTIONNAIRE EN DEHORS DE TOUTE FAUTE DE L EMPLOYEUR PUBLIC Le dispositif de la maladie imputable au
Plus en détailTRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?
TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal
Plus en détailLA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone
LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone SOMMAIRE 1. La mort aux urgences 2. Les Limitations et Arrêts des Thérapeutiques
Plus en détailFormation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)
Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Que devons nous savoir? Utiliser en toute sécurité un défibrillateur semi-automatique au cours de la réanimation cardio-pulmonaire Durée
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détail2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques
2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières
Plus en détailTraitement de l hépatite C: données récentes
Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le
Plus en détailTransports sanitaires
Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire Juillet 2015 www.santepaysdelaloire.com La santé observée dans les Pays de la Loire Transports sanitaires L'essentiel En 2014, 5,6 millions de patients
Plus en détailCRITERES DE REMPLACEMENT
ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires
Plus en détailNouvelles Technologies d investigation de surveillance du patient dont Télétransmission
Plateforme Médicalisée 24/7 de Services Santé et Télémédecine M.D Jean-Michel Souclier H2AD propose des solutions entièrement sécurisées permettant le maintien et le retour àdomiciledes personnes fragiles:
Plus en détailFOIRE AUX QUESTIONS. Le Conseil Général de l Oise précise qu à ce jour, aucune donnée chiffrée n est disponible pour répondre à cette question.
FOIRE AUX QUESTIONS Appel à projets relatif à la création et/ou à l extension importante d un FAM (Foyer d Accueil Médicalisé) sur le département de l Oise L objet de la présente «Foire aux Questions»
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détail