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1 le magazine Professionnels de l intérim, services et métiers de l emploi n 15-2 e trimestre 2010 Le PRISME avec les PME // p. 10 Crise : vers la sortie! // p. 16 PERSPECTIVES INTERIM &RECRUTEMENT

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3 le magazine Professionnels de l intérim, services et métiers de l emploi n 15-2 e trimestre 2010 Les actualités du PRISME La contribution économique territoriale tout d abord. Nous avons réussi à obtenir de l Administration une simplification de la déclaration des effectifs intérimaires. Les a gences d emploi la font sur la base de la situation au 31 décembre et non sur l ensemble de l année. Nous poursuivons par ailleurs nos actions pour obtenir un lissage sur une plus longue durée de l augmentation de la contribution économique territoriale, impôt qui pénalise fortement nos PME (multiplication par 7 en moyenne). Portage salarial ensuite. Notre accord de branche a été signé le 24 juin par la CFDT, CFE-CGC et CFTC, la CGT ayant émis un avis favorable. Nous avons ainsi réussi au bout de dix-huit mois de négociations à organiser cette activité et à sécuriser la situation du porté. Nous avons donc bien rempli la mission confiée par le législateur. Reste à attendre la transcription législative de l accord qui permettra son entrée en vigueur. PME enfin. Nous avons décidé de renforcer le poids des PME-TPE et de les associer plus étroitement à la gouvernance du PRISME. Nous avons désigné au sein de notre conseil d administration deux délégués nationaux pour les PME et les TPE et nous avons créé un réseau de vingt correspondants PME régionaux. Le marché : on peut s interroger sur la reprise enregistrée au premier semestre par les agences d emploi dans leurs activités intérim et recrutement. Ce sont certes des signes positifs et encourageants. Mais il faudra cependant attendre les résultats de septembre pour savoir si cette reprise sera pérenne, ce que nous espérons tous! Arnaud de la Tour, Président du PRISME Frédéric Vielcanet Nous avons décidé de renforcer le poids des PME-TPE et de les associer plus étroitement à la gouvernance du PRISME. Sommaire p. 4-5 // p. 6-9 // p // Dépêches CET, la mobilisation continue Extension de l accord Seniors Fastt/FAF. TT : les grands chiffres 2009 Dossier Intérim et recrutement, état des lieux et perspectives Point de vue Le PRISME, avec les PME Regards croisés sur l intérim, en France et en Europe p // p // Passerelle Crise : vers la sortie! Jeannette Bougrab, à la tête de la HALDE En région Conventions régionales, Pays de la Loire et Picardie, pour la professionnalisation et la qualification par le contrat de professionnalisation Charte régionale en Bourgogne entre le PRISME et la Fédération des travaux publics Correspondants régionaux PME p. 22 // Vient de paraître

4 Dépêches Contribution économique territoriale, la mobilisation continue Le PRISME poursuit ses actions concernant la Contribution économique territoriale (CET) afin d obtenir un rallongement de la période de lissage, de cinq à dix ans, pour les agences d emploi. Une délégation du PRISME a rencontré Henri de Raincourt, ministre auprès du Premier ministre, en charge des relations avec le Parlement, ainsi que Bruno Durieux, en charge d une mission interministérielle dont l objet est d évaluer les effets de cette réforme. Par ailleurs, concernant la déclaration des effectifs intérimaires, l administration souhaitait mettre en place un dispositif de suivi très complexe, en équivalent temps plein sur l ensemble de l année. Le PRISME a obtenu une simplifi cation importante de la déclaration consistant à n observer la situation des effectifs qu au 31 décembre et non sur l ensemble de l année. Le PRISME a également obtenu que ne soit déclaré sur le lieu d exercice des missions, que les contrats de plus de trois mois. Concernant enfin la déclaration du relevé d acompte de la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE), les textes publiés ne prévoyaient pas de modulation de l acompte en fonction du mécanisme d écrêtement des pertes. En effet, les agences d emploi ont le droit de plafonner l augmentation de la CET de 10 % la première année, or, rien n était prévu initialement dans le paiement de l acompte de la CVAE ; l administration n avait pas prévu que les entreprises puissent intégrer ce dispositif d écrêtement des pertes dans le cadre de la déclaration de leur acompte. Elle envisageait donc que les entreprises paient la totalité de la CVAE, faisant ainsi une avance de trésorerie assez significative, et ne soient remboursées de cette avance que fin Le PRISME a donc alerté les services de la direction de la législation fiscale. Début juin, une instruction fiscale a été publiée prévoyant la possibilité pour les entreprises d intégrer, sous leur responsabilité, le calcul de ce plafonnement dans le cadre de la déclaration du montant de leur acompte et du paiement de leur premier acompte. En 2009, le Fastt c est : prestations pour favoriser l accès à l emploi des intérimaires. Une aide au financement de permis de conduire et achats de voiture locations de véhicules et 900 hébergements professionnels à prix réduits kits de recherche, coaching logement, avances loca-pass, aides honoraires d agences, garanties, pour rendre possible l accès au logement pour les intérimaires. Des conseils et des aides en matière de crédit pour l achat de autos, projets immobiliers et 773 autres projets aides à la scolarité, adhérents à la mutuelle, accompagnements sociaux, pour améliorer la vie quotidienne des intérimaires. > Service d information du Fastt :

5 05 Serge Vo-Dinh à l honneur Serge Vo-Dinh, secrétaire général du groupe Adecco France et administrateur du PRISME, a reçu le 18 mai 2010 au Sénat, les insignes de chevalier de la Légion d honneur de Gérard Larcher, président du Sénat. Conseiller de Xavier Bertrand, ministre du Travail des Relations sociales et de la Solidarité, de 2004 à 2007, et de Gérard Larcher, ministre délégué à l Emploi, au Travail et à l Insertion professionnelle des jeunes, de 2002 à 2004, Serge Vo-Dinh est depuis février 2009, président du Conseil d administration de l Institut national du travail, de l emploi et de la formation professionnelle (Intefp). Élections au conseil d administration du PRISME Le 17 juin 2010, lors de l Assemblée générale du PRISME, le tiers du conseil d administration a été renouvelé. Ont été élus : Daniel Augereau (Synergie), Daniel Bouvard (Gerland Intérim), Pierre Fonlupt (Plus Intérim), Gilles Lafon (Axxis Ressources), Patrick Tuphé (Bourgogne Intérim). À l issue de l Assemblée générale, le conseil d administration a reconduit Arnaud de la Tour au poste de président pour la deuxième année consécutive. Philippe Gobinet et Gilles Lafon, respectivement vice-président trésorier et vice-président, ont également été réélus. EXTENSION DE L ACCORD SENIORS L accord de branche relatif à l accord des seniors, signé le 30 novembre 2009 par le PRISME et deux organisations syndicales de salariés (CFDT et CGT-FO), a été étendu par arrêté ministériel du 28 avril 2010, sans réserve ni exclusion. Cet accord a pour objectif d encourager et favoriser l emploi des seniors. Il concerne les salariés des agences d emploi. Pour les salariés intérimaires, les actions visent à faciliter l accès au contrat de développement professionnel intérimaire et à réserver 500 périodes de professionnalisation aux salariés intérimaires seniors. Un tutorat intérimaire senior sera, par ailleurs, créé afin de permettre une meilleure transmission des savoirs et favoriser le développement des deuxièmes parties de carrière. Pour les salariés permanents, l accord prévoit de favoriser le développement de la validation des acquis de l expérience professionnelle, l information sur les nouvelles dispositions relatives au cumul emploi-retraite ainsi que la possibilité de réaliser dès 55 ans un bilan retraite. Une campagne de communication à destination des agences d emploi sera réalisée en septembre par le PRISME. DR Formations en alternance En 2009, le FAF.TT a financé près de formations en alternance en faveur des salariés de la branche : contrats de professionnalisation intérimaires et 806 à destination des permanents contrats d insertion professionnelle intérimaires (CIPI), pour des publics éloignés de l emploi contrats de développement professionnel intérimaires (CDPI) Congés individuels de formation (CIF), Bilan de compétences et validation des acquis de l expérience (VAE) : actions financées pour les intérimaires et les permanents.

6 DOSSIER Intérim et recrutement ( er semestre État des lieux Après une année marquée par un net fléchissement du marché de l intérim et du recrutement, le début de 2010 annonce une légère reprise. Faut-il y voir les germes d une évolution à la hausse ou garder la tête froide en attendant des jours meilleurs? Pour répondre à cette question, nous avons choisi de dresser une carte détaillée de la situation des agences d emploi au cours de cette période. Laurent Morestain, président de la Commission économique du PRISME, nous donne son éclairage. Laurent Morestain, président de la Commission économique du PRISME. DR La crise économique s est répercutée en 2009 de manière très significative sur les agences d emploi, aussi bien dans leurs activités intérim que recrutement. En effet, l intérim a chuté de près de 30 %. Pour Laurent Morestain, cette chute «est probablement la plus brutale pour notre profession. Avec près de ETP (équivalents temps plein), l activité intérim des agences d emploi retrouve son niveau de 1998». Aucun secteur ni qualification n ont été épargnés, même si les activités tertiaires ont réussi à tirer leur épingle du jeu, avec un décrochage plus tardif que l industrie et le bâtiment. Quant aux recrutements, ils ont connu une baisse de 42 %, atteignant tout juste le chiffre de prestations. Une diminution tempérée par Laurent Morestain : «tra di tion nel lement, les PME se montraient réticentes à faire appel à un cabinet de recrutement, jugé à leurs yeux trop coûteux et peu adapté à leurs attentes spécifiques. Depuis que les agences d emploi proposent des prestations de recrutement, toute une frange de PME a acquis le réflexe de faire appel à notre profession sur ce sujet. Ce pan du marché du recrutement est encore naissant, mais prometteur. Notons tout de même que, avec 68 % des recrutements, dont 48 % dans le secteur des services, le tertiaire se place sur le devant de la scène, tandis que l industrie recule en Répartition du nombre de recrutements en 2008 et % 23 % Autres services % 60 5 % 25 % Services aux entreprises 18 % 4 % Transport 40 8 % 16 % 8 % Commerce BTP % 24 % Industrie Source : enquête PRISME - I + C

7 ) et perspectives Evolutions régionales de l emploi intérimaire en 2009 Nord-Pas-de-Calais -29,7 % Bretagne -21,7 % Basse- Normandie -27,7 % Bretagne -28,5 % Poitou- Charentes -27,9 % Aquitaine -17,1 % Haute- Normandie -27,7 % Centre -28 % Limousin -22,8 % Picardie -33,5 % Ile-de-France -19,6 % Auvergne -23,8 % Lorraine Champagne -37,2 % Ardenne -33,6 % Bourgogne -35,1 % Franche-Comté -37,5 % Rhône-Alpes -30,7 % Alsace -28,3 % Les régions les plus touchées sont celles à forte dominante industrielle, les moins affectées sont toutes plus orientées dans les activités tertiaires. -38 % à -30 % -30 % à -25 % -25 % à -20 % -20 % à -15 % Midi-Pyrénées -19,6 % Languedoc- Roussillon -18,6 % PACA -15,5 % Source : DARES, à partir des relevés mensuels de contrats des ETT passant de 30 % en 2008 à 24 % en En outre, le nombre de recrutements croît de 1,6 % dans le secteur dit des «autres services», qui comprennent notamment la fonction publique et les services à la personne. Zoom régional Les répercussions de la crise au niveau des régions sont liées à leur orientation économique. Ainsi, les régions fortement industrialisées ont le plus souffert l an dernier : l Est affiche des résultats négatifs plus importants que la moyenne nationale, avec un recul des effectifs intérimaires en Lorraine de -37,2 %, -35,7 % en Franche-Comté et -35,1 % en Bourgogne. À l opposé, le grand Sud a été moins affecté, avec -15,5 % en PACA ou -17,1 % dans le Languedoc-Roussillon. Ces régions du grand Sud poursuivent d ailleurs leur progression au niveau de leur part relative dans l emploi intérimaire : en PACA, il augmente de 2 points, en Midi-Pyrénées, de 1,3 point et dans le Languedoc-Roussillon, de 1,1 point. Se préparer à accompagner la reprise Il est démontré que l intérim est en phase avec les variations de la conjoncture économique, qu elles soient en hausse ou en baisse. En phase d accélération de la croissance, il participe à une reprise plus rapide de l emploi tout en favorisant la transition vers le CDI, une fois la situation économique durablement améliorée. C est sans doute pourquoi les agences d emploi ont réussi en 2009, à garder le cap, en limitant la réduction de leur réseau à 6,9 %, favorisant ainsi l accompagnement et la mobilité des candidats vers l emploi. En effet, comme le précise Laurent Morestain, «les agences d emploi ont une proximité et une

8 DOSSIER Nombre de contrats déclarés en 2009 (par types de contrats) CDI CDD de plis d un mois CDD de moins d un mois Contrats d intérim 0 1 er trimestre 2 e trimestre 3 e trimestre 4 e trimestre Sources : ACOSS et DARES 08 connaissance des bassins d emplois locaux, une expertise et une compréhension fine des métiers et qualifications qui leur permettent de rapprocher efficacement l offre et la demande d emploi, et ainsi apporter une réponse adaptée aux besoins des entreprises». En 2009, la profession reste donc au cœur de l action pour l emploi, avec un flux de 13,5 millions de missions soit 43 % des contrats de travail conclus dans l année. Formation, un investissement important Les agences d emploi ont massivement investi en 2009 dans la formation professionnelle afin d améliorer l employabilité des salariés intérimaires et ainsi préparer la reprise. Elles ont ainsi consacré un budget de 270 millions d euros permettant à salariés intérimaires de suivre différentes actions de formation contrats en alternance ont par ailleurs été réalisés : contrats de professionnalisation, 248 contrats d insertion professionnelle intérimaires (CIPI) et contrats de développement professionnel intérimaires (CDPI). Une récente étude (1) de l Observatoire des Métiers et de l Emploi confirme cet investissement : 20 % des intérimaires interrogés en mars 2010 ont déclaré en effet avoir reçu une formation au cours des douze derniers mois, soit plus de 6 points par rapport à Développer les emplois et les compétences En mai 2009, le PRISME a signé avec l Etat un engagement de développement de l emploi et des compétences (EDEC) afin d anticiper et d accompagner l évolution des emplois intérimaires et des qualifications. L objectif est triple : développer les compétences du salarié intérimaire soit dans son métier d origine soit vers des secteurs plus porteurs et garantir ainsi la capacité d accès à l emploi. Cet engagement comprend deux volets : d une part une étude prospective centrée sur les secteurs et les régions les plus impactées par la crise, afin de comprendre et donc de faciliter le retour à l emploi mais également d orienter la politique des partenaires sociaux et des entreprises en matière de formation. D autre part, une action de développement des emplois et des compétences qui s adresse aux publics intérimaires les moins qualifiés, touchés par une fin de mission liée à la conjoncture, et aux zones d emploi les plus atteintes par les baisses d activité plurisectorielles. 240 opérations collectives étaient prévues en 2009 et 2010 et concernaient salariés in té ri maires. En 2009, les objectifs ont été dépassés : 169 opérations collectives ont été réalisées et salariés intérimaires ont été formés. Pour l année 2010, opérations de formation devraient avoir lieu et concerner parcours. En septembre 2009, le PRISME, le FAF.TTT et Pôle Chiffres-clés intérimaires en équivalents temps plein recrutements. 270 millions d euros consacrés à la formation professionnelle.

9 09 Emploi ont signé une convention nationale afin de favoriser l accès à l emploi des jeunes et demandeurs d emploi peu ou pas qualifiés par le développement du contrat de professionnalisation et du contrat de développement professionnel intérimaire. Cette convention fait l objet de déclinaisons en région. Premier semestre 2010 : l amorce d une reprise Un rapide comparatif entre le premier semestre 2010 et le premier semestre 2009 montre que la situation s est nettement améliorée : +11,6 % des effectifs intérimaires. Mais cette croissance ne doit pas masquer le fait que le niveau de l activité est encore loin d atteindre celui de En outre, tous les secteurs ne sont pas à égalité : l industrie progresse grâce à une bonne tenue de l automobile (constructeurs et équipementiers), ainsi que les secteurs de la chimie, du textile et de l agroalimentaire. De même, l intérim dans le tertiaire est porté par la croissance des transports, des services et du commerce. En revanche le bâtiment continue de souffrir. Dans l attente des effets du plan de relance, aucun signe de reprise ne se fait pour l instant ressentir. S agissant des cadres, on enregistre des frémissements pour les postes d ingénieurs dans les bureaux d études, sociétés informatiques et certaines industries. L activité recrutement des agences d emploi enregistre quant à elle des frémissements : +11 % au cours des cinq premiers mois de Un peu de prospective À l heure où la reprise semble s amorcer, l intérim se présente comme la solution la plus adaptée pour des entreprises qui ont souffert de la crise en leur permettant, dans une période encore incertaine, de faire face aux besoins engendrés par une hausse des carnets de commande avant de se lancer dans des recrutements pérennes. Dans ces conditions, l intérim jouera certainement au cours des mois à venir, un rôle moteur dans la reprise de l emploi. Les prestations de recrutement proposées par les agences d emploi sont par ailleurs plébiscitées par les PME. Or, ces entreprises de moins de 250 salariés ont un poids considérable dans notre économie : près de 2,7 millions de PME emploient plus de 80 % des salariés. Elles représentent également un gisement important d emplois à pourvoir dans l avenir. Avec agences et une expertise fine des bassins d emploi, les agences d emploi sont en mesure de proposer une offre de recrutement adaptée à des PME locales. Nul doute que cette démarche, amenée à s amplifi er au cours des années à venir, connaîtra un succès grandissant. En matière de prospective, Laurent Morestain envisage un avenir favorable à la montée en puissance des agences d emploi : «Le marché de l emploi Evolution mensuelle du nombre d intérimaires en mission (1 er semestre 2010) 4,0 % 12,5 % 18,0 % 18,1 % janvier février mars avril mai -3,4 % pourrait connaître à nouveau des qualifications pénuriques et des métiers en tension. En parallèle, le niveau d exigence des entreprises en termes de réactivité, profil de poste et adéquation, va continuer à s accroître. Nous devrons maintenir nos investissements notamment en matière de formation» Il précise par ailleurs que «les agences d emploi continueront à agir en tant que facilitateur des transitions professionnelles, en proposant à leurs candidats des périodes de formation, d intérim ou de CDI en fonction des besoins de leurs clients». (1) Etude «Regards croisés sur l intérim, en France et en Europe», réalisée en mars 2010 par l institut BVA sous la direction de l Observatoire des Métiers et de l Emploi (OME). juin 18,5 %

10 Point de vue Le PRISME avec les PME Le conseil d administration du PRISME, lors de son séminaire de début d année, a décidé d associer plus étroitement les PME à la gouvernance du syndicat. Arnaud de la Tour, son président, nous présente les différentes orientations prises à cette occasion et l organisation mise en place pour renforcer le rôle des PME. Frédéric Vielcanet Arnaud de la Tour, président du PRISME. Il est apparu qu il existait une spécificité PME sur un certain nombre de sujets et de thèmes dans le cadre des problématiques traités au sein du PRISME. Nous avons donc souhaité associer plus étroitement les PME à la gouvernance du Syndicat. Associer davantage les PME aux travaux des commissions du PRISME Il s agit tout d abord de demander aux entreprises de participer au maximum à toutes les commissions et leur rappeler l importance de leur présence au sein de celles-ci. Cependant, nous sommes confrontés au fait que les PME n ont souvent pas les disponibilités ni les effectifs nécessaires pour mettre des permanents à disposition du PRISME. Les chefs d entreprise PME sont le plus souvent sur le terrain. Nous avons donc décidé de décentraliser l information, en nommant un correspondant PME au sein de chaque région, qui fera le lien entre le président régional, le PRISME, et les PME locales*. Une fois la structure des correspondants PME au sein des régions mise en place, ils recevront tous les ordres du jour et comptes rendus des commissions du PRISME. Ces derniers pourront relayer localement ces informations et répondre aux questions des PME locales. L idée est de créer une sorte de réseau local de PME directement connecté au PRISME par l intermédiaire du correspondant PME et du président régional, informés des travaux du PRISME et des options prises. Ils ont la possibilité d interagir en formulant des propositions par rapport à un ordre du jour, en faisant des remarques sur un compte rendu ou en prenant une position particulière sur un dossier. Une boîte aux lettres spécifique a été créée à cet effet : régions@prisme.eu. Notre volonté est d être complètement transparent de manière à ce que les PME locales aient la connaissance la plus fine et précise possible des travaux du PRISME. L idée est aussi de compléter le réseau des présidents et délégués régionaux par un autre réseau spécifiquement PME et TPE. 3 questions à Christophe Pontens, membre de la cellule d appui 10 Camille Espigat Pouvez-vous nous présenter la cellule d appui mise en place par le PRISME? Au départ, le PRISME dans un contexte de crise s est interrogé sur le type d assistance qu il devait apporter aux PME frappées par la crise. Les instances de décision du PRISME ont été unanimes : proposer aux adhérents une expertise dans les domaines du diagnostic économique et financier. Une cellule d appui, composée de douze membres tous dirigeants de PME dont la plupart sont basés en région, a été constituée. Concrètement elle apportera des conseils précis aux entreprises qui le souhaiteront et s appuiera sur l expérience de 12 professionnels du secteur pour conseiller les adhérents en difficulté afin d identifier les solutions opérantes pour passer le cap de la crise. Elle a également vocation à aider en amont les entreprises, à anticiper les difficultés en proposant des outils d autoévaluation. Quelle est la mission des membres de la cellule d appui? Nos travaux consistent principalement, dans un premier temps, à analyser les besoins des PME dans un contexte de crise, et à évaluer les partenaires financiers (banques, assureurs, sociétés d affacturage).

11 11 Désigner deux délégués nationaux À côté de ces correspondants PME régionaux, ont été désignés, au sein du conseil d administration, deux délégués nationaux pour les TPE, Dominique Villepreux, et pour les PME, Philippe Gobinet. Ils sont chargés de faire le lien entre les TPE/PME et le conseil d administration d une part, et les différentes commissions du PRISME, d autre part. Ils seront le porte-parole des TPE/PME au sein du conseil d administration. Ce sont donc pour ces entreprises des interlocuteurs directs, présents au conseil d administration, qui peuvent relayer leurs préoccupations. Une boîte aux lettres a été créée au PRISME, dédiée à toutes les remarques, les propositions, les demandes, les sollicitations, en vue d une action particulière de ces représentants : pme@prisme.eu. Ces représentants nationaux interviendront à un niveau décisionnel alors que les correspondants PME se situeront à un niveau plus opérationnel. Il y aura désormais la possibilité d associer étroitement les PME à la stratégie du PRISME et aux décisions qui sont prises à la fois au niveau politique et opérationnel. Créer une cellule d appui En parallèle à cette organisation nous avons créé une cellule d appui, composée de chefs d entreprise PME et TPE (cf. interview C. Pontens), dont la première réunion s est déroulée le 6 mai dernier. À cette occasion, cinq propositions ont été retenues : favoriser l auto-évaluation de la situation économique et financière des ETT, Delphine Maratier Témoignage de Jacques Malerba, correspondant PME de la région Rhône-Alpes Dans le cadre du nouveau mode de gouvernance du PRISME, les correspondants PME régionaux viendront compléter le travail important des différentes commissions du PRISME. Les PME- TPE pourront nous contacter pour nous faire part de leurs préoccupations. Nous ferons remonter au PRISME les remarques et les suggestions des PME et TPE de notre région afin de relayer leur position. Nous aurons aussi un rôle d incitation en direction de ces entreprises afin qu elles s engagent et relaient davantage l action de notre profession. Nous allons donc transmettre et commenter localement les informations et décisions du PRISME à l occasion, notamment, des réunions régionales. Nous inciterons les chefs d entreprise PME à rejoindre les commissions afin de participer, suivant l actualité, aux réunions qui les concernent. Nous serons aussi chargés de diriger les chefs d entreprise qui rencontrent des problèmes dans la gestion ou le financement de leur entreprise vers la cellule d appui mise en place par le PRISME. lancer une enquête auprès des adhérents concernant l assurance-crédit afin de négocier les partenariats les plus avantageux, formuler des propositions auprès du médiateur-crédit, dresser la liste des dispositifs d aide et d accompagnement, offrir une mission de conseil et d assistance aux adhérents du PRISME. * Cf. Carte des correspondants régionaux du PRISME, P.21. Dans un deuxième, temps les membres de la cellule seront à disposition des adhérents du PRISME pour partager leurs expériences. Il est souvent utile de bénéficier d un regard extérieur, permettant d envisager des solutions nouvelles. Par ailleurs, les membres de la cellule d appui mandatés par le PRISME, tous bénévoles, ont formellement pris tous les engagements en matière de confidentialité pour assurer leurs missions. Comment envisagez-vous votre rôle auprès des PME en difficulté? Aujourd hui, nous travaillons chacun avec nos moyens pour informer les PME en difficulté et leur dire que des solutions existent. J ai personnellement été en relation avec deux PME qui viennent de se créer et qui rencontraient quelques difficultés à accéder aux crédits. Nous avons trouvé ensemble des solutions qui peuvent leur permettre d assurer une viabilité plus importante. Notre rôle est principalement informatif. C est en fait le partage de nos expériences personnelles qui nous ont permis, à nous, chefs d entreprise PME, de traverser des périodes difficiles. Nous sommes très en phase avec l activité de nos PME. Il est clair que si un problème intervient mettant en péril l activité d un de nos confrères, nous sommes là pour parer au plus pressé et informer sur des solutions à très court terme qui peuvent quelquefois avoir une incidence très grande sur la continuité de l activité, voire même sur la survie de l entreprise. PRISME le magazine n 15 // 15 e trimestre 2010

12 Point de vue Quel parcours, quelle image, Regards croisés sur l inté Tous les deux ans, l Observatoire des Métiers et de l Emploi réalise une étude «Regards croisés sur l intérim», permettant d identifier et d analyser les représentations associées à l intérim à travers l expérience et le vécu des salariés intérimaires un an après leur passage en intérim. L édition 2010 a été réalisée en mars sur un échantillon de personnes qui étaient intérimaires en mars Avant d entrer en intérim, 63 % des personnes interrogées étaient sans emploi, contre 53 % lors de la dernière enquête, et 24 % étaient étudiants à ce moment-là (32 % en 2008). On observe que les plus jeunes (moins de 25 ans), les plus diplômés et les hommes se tournent davantage vers l intérim après leurs études alors que les femmes et les moins diplômés s orientent le plus souvent vers l intérim après une période de non-emploi. Pour les plus diplômés, ce résultat confirme l idée que, pour ces profils, l intérim est plus un choix d orientation professionnelle qu un moyen de financer leurs études. Pourquoi devenir intérimaire? Les motivations d entrée en intérim sont stables et soulignent le rôle intégrateur, formateur et générateur d expérience de l intérim. La première motivation évoquée reste avant tout le besoin de travailler. Une majorité d individus s est tournée vers l intérim afin d accéder à un emploi rapidement (50 % -5 points) ou parce qu ils ne trouvaient pas de CDI ou CDD (37 % +3 points). Vient ensuite une volonté de se former en forte progression : pour 28 % (+6 points) l entrée dans l intérim leur permettait d avoir une première expérience professionnelle et pour 25 % (+8 points) de diversifier leurs expériences professionnelles avant de se fixer. Enfin, 23 % des individus ont choisi l intérim en espérant trouver un emploi permanent dans l entreprise où ils effectueraient leur mission. Ces résultats confirment le rôle de l intérim comme facteur de sécurisation des parcours professionnels et de tremplin vers l emploi. Intérim, un an après En mars 2009, l ensemble des personnes interrogées avait effectué au moins une mission d intérim. Un an plus tard, 12 % d entre elles étaient recrutées en CDI et 8 % en CDD. Quelle est la raison principale qui vous a amené à travailler en intérim? 12 Je voulais travailler et l intérim me permettait d avoir un emploi rapidement Je ne trouvais pas de CDD ou de CDI et je me suis tourné vers l intérim Je n avais pas d expérience professionnelle et l intérim me permettait d en avoir une Je voulais avoir différentes expériences professionnelles avant de me fixer J espérais trouver un emploi permanent dans les entreprises où l on m enverrait en mission Je ne voulais pas travailler tout le temps et je voulais pouvoir m arrêter quand je le souhaitais Je disposais d une période disponible pendant laquelle je voulais travailler, par exemple avant le service militaire Aucune de ses raisons 9% 10% 13% 23% 25% 28% 37% 50%

13 quels atouts rim, en France et en Europe 13 D une manière générale, l intérim vous a-t-il apporté quelque chose en ce qui concerne Votre expérience du travail en équipe Votre capacité d adaptation Votre expérience des relations de travail avec les collègues Votre expérience professionnelle Votre autonomie Votre connaissance du monde des entreprises Votre sens des responsabilités L acquisition de nouvelles compétences dans votre métier La réalisation de vos projets personnels 51% 87% 87% 85% 85% 84% 82% 79% 72% Il est intéressant de noter que la part des individus ayant travaillé en intérim plus de 9 mois sur l année reste stable à 41 % par rapport aux études précédentes. Par ailleurs, 75 % des salariés intérimaires ont effectué leurs missions dans moins de trois entreprises et 87 % dans moins de cinq entreprises. Des résultats qui révèlent une stabilité pour une très large majorité des salariés intérimaires. En outre, quand 53 % des répondants évoquent la volonté de se doter d une expérience professionnelle à leur entrée dans l intérim, il est intéressant de constater qu un an plus tard, les salariés intérimaires confirment que l intérim a amélioré leur adaptabilité sur le marché du travail en termes d apport d expérience professionnelle (85 %), de connaissance du monde de l entreprise (82 %), d acquisition de nouvelles compétences (72 %). Ces bons résultats confirment le rôle formateur et générateur d expérience de l intérim. Un an après leur passage en intérim, les deux tiers des interviewés sont en emploi. Le nombre d individus en intérim et en CDD reste stable, alors que l accès au CDI a été plus impacté par la crise (-10 points entre les études de 2008 et 2010). Les ans accèdent davantage au CDI que les autres tranches d âge, tout comme les cadres, les employés et dans une moindre mesure les professions intermédiaires. Les salariés intérimaires ayant eu l expérience du CDD ou du CDI, considèrent, pour les 3/4 d entre eux, que la situation en intérim est au moins comparable à la situation d un salarié en CDI/CDD et plus de 40 % trouvent la rémunération plus élevée qu en CDI ou CDD. D autre part, l acquisition de nouvelles compétences, la formation, l intérêt du travail, la garantie des droits sociaux ou encore l exercice de responsabilités, bénéficient d une perception qui tend à évoluer positivement. Cela souligne bien la meilleure connaissance des avancées en matière de droits sociaux dont a bénéficié l intérim ces dernières années. Regards croisés sur l intérim De façon stable depuis 2000, 91 % des personnes interrogées déclarent avoir une bonne opinion de l intérim. Ce sentiment est partagé de façon homogène par l ensemble des interviewés quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle. Regards des intérimaires Il est intéressant de noter que près des deux tiers des salariés intérimaires interrogés font appel aux PRISME le magazine n 15 // 15 e trimestre 2010

14 Point de vue Par rapport à votre expérience du travail en intérim, êtes-vous très satisfait, plutôt satisfait, plutôt insatisfait ou très insatisfait en ce qui concerne S/T Satisfait 2010 L intérêt du travail 30 % 61 % 5 % 4 % 91 % La qualité de la relation avec votre ou vos agences d emploi 43 % 44 % 8 % 4 % 87 % L équilibre entre vie professionnelle et vie privée 31 % 55 % 9 % 4 % 86 % Les délais entre les missions 29 % 48 % 13 % 7 % 77 % La rémunération 23 % 53 % 13 % 10 % 76 % Très satisfait Plutôt satisfait Plutôt insatisfait Très insatisfait NSP services et aux compétences des agences d emploi dans le cadre de leurs recherches. Ce recours à l intérim souligne la reconnaissance de l expertise des agences d emploi mais également la meilleure connaissance des services proposés, notamment les offres de CDI et CDD. L intérim est perçu par les intérimaires comme un outil de construction et de sécurisation des parcours professionnels. En effet, plus de huit salariés intérimaires sur dix reconnaissent son utilité. Dans le détail, ils mettent avant tout en avant son aspect formateur : acquérir une expérience professionnelle (88 %), apprendre différents métiers (84 %), et se former (83 %). Particulièrement satisfaits de leur expérience de l intérim, les salariés intérimaires insistent avant tout sur l intérêt de leur mission (91 %), la qualité des relations avec les agences d emploi (87 % dont 43 % sont très satisfaits) et l équilibre possible entre vie professionnelle et vie privée (86 %). Bien que la crise ait effectivement impacté les périodes d intermissions, 77 % d entre eux déclarent que les délais entre les missions leur conviennent. Ainsi la quasi-totalité des salariés intérimaires (92 %) conseillerait volontiers à un membre de leur famille ou un ami d effectuer des missions d intérim et 80 % considèrent que ces mêmes proches portent également une appréciation positive sur l intérim. Quelle opinion avez-vous de l intérim? S/T Bonne opinion Salariés privés 12 % 61 % 23 % 4 % 73 % Salariés publics 9 % 60 % 25 % 6 % 69 % Demandeurs d emploi 18 % 65 % 15 % 2 % 83 % 14 Etudiants 8 % 62 % 27 % 3 % 70 % Très satisfait Plutôt satisfait Plutôt insatisfait Très insatisfait

15 15 Une opinion positive qui n a pas changé pour les deux tiers des salariés intérimaires depuis leur entrée dans l intérim et qui s est même améliorée pour près d un quart d entre eux. Regards des cibles complémentaires Les salariés du privé et du public, les demandeurs d emploi et les étudiants portent un regard é galement positif sur l intérim. L opinion des cibles complémentaires quant à l utilité de l intérim est également positive, pour plus des trois quarts d entre eux. Plus de 80 % des salariés du privé et des demandeurs d emploi estiment que l intérim est utile pour trouver un emploi et se former et permet d ap prendre de nouveau métiers. Plus de 90 % des salariés du public et des demandeurs d emploi considèrent qu il est utile pour acquérir une expérience professionnelle. Même si les scores observés auprès de l en semble des cibles sont très positifs, les demandeurs d emploi se démarquent positivement souvent des autres cibles. On notera également que les étudiants, même s ils restent fortement convaincus de l utilité de l intérim, Zoom sur Les salariés du public Si l opinion des salariés du public est positive à hauteur de 69 %, il est à noter qu elle est particulièrement favorable chez les employés et les ouvriers (respectivement 74 % et 83 %) ainsi que chez les salariés interrogés ayant acquis un certain niveau d expérience (75 % chez les ans). Ces résultats peuvent s expliquer par une expérience antérieure de l intérim, mais également une expérience du travail en équipe avec des salariés intérimaires. Le secteur des collectivités locales, hôpitaux publics et HLM, est également particulièrement favorable à l intérim avec 72 % d opinion positive. Les étudiants Les étudiants considèrent l intérim comme un moyen de se former (79 % pour apprendre de nouveau métiers, 72 % pour se former). 78 % des moins diplômés (niveau VI) ont une opinion très positive de l intérim. 90 % des étudiants de niveau V à III considèrent l intérim comme un moyen efficace d acquérir une expérience professionnelle. C est également le cas pour 85 % des étudiants de niveau I et II. sont un peu plus mesurés que les autres cibles notamment sur l utilité de l intérim pour se former (72 %) et pour trouver un emploi (71 %). L intérim en Europe Pour les dix ans de cette étude, un benchmark européen a été réalisé sur les populations du Royaume- Uni, des Pays-Bas, de la France, de la Belgique, de l Allemagne, de l Italie et de la Pologne. De la même manière qu en France, l intérim jouit en Europe d une bonne perception. En effet, l en semble des échantillons français, belge, néerlandais, espagnol et polonais considèrent à plus de 80 % que l intérim est un moyen efficace de décrocher un premier emploi. L intérim est perçu par les intérimaires comme un outil de construction et de sécurisation des parcours professionnels. Au Royaume-Uni, dont l opinion générale sur l intérim est très favorable, 92 % des personnes interrogées soulignent l utilité de l intérim dans la recherche du premier emploi et estiment à une quasi-unanimité (90 %) que l intérim est un moyen efficace pour trouver un emploi. C est également le cas pour plus de 60 % des populations des Pays-Bas, de la Pologne, de la Belgique (69 %) et de la France. En revanche, en Espagne (52 %), Allemagne (43 %), et Italie (40 %), les publics interrogés sont beaucoup plus mitigés. Ces disparités s expliquent notamment par des législations du travail temporaire différentes dans ces pays, excepté en Pologne, où malgré une ouverture récente et une pratique encore marginale, l intérim jouit d une très bonne perception. En conclusion, on constate donc que la perception positive de l intérim est largement partagée par les salariés intérimaires comme par l ensemble des publics interrogés pour son rôle d insertion et de facilitateur d accès à l emploi. Malgré l impact négatif de la crise, l opinion sur l intérim et les bénéfices apportés sur le marché de l emploi n ont pas été remis en cause. PRISME le magazine n 15 // 15 e trimestre 2010

16 Passerelle Crise : vers la sortie! 16 DR «Jean-Paul Betbèze Jean-Paul Betbèze, professeur d université, est l auteur de «Crise : par ici la sortie», son dernier ouvrage. Directeur des études économiques du Crédit Agricole, il est par ailleurs membre du Conseil d analyse économique auprès du Premier ministre. Invité à l Assemblée générale du PRISME le 17 juin dernier, il a exposé et analysé la situation économique et ses répercussions sur les agences d emploi. La situation économique en France est effectivement compliquée et sensible. Je voudrais tout d abord vous parler de ce qui se passe dans les têtes ; la façon dont nous sortirons de cette crise est intimement liée à la façon dont nous comprendrons ce qui se passe, dont nous l expliquerons et dont nous nous en convaincrons. L heure actuelle est au doute et à l inquiétude. Nous réalisons que pour résoudre les problèmes budgétaires annoncés, il faudra peut-être travailler un peu plus longtemps et la pilule est amère. Nous sommes confrontés à une série d interrogations, de doutes et d hésitations par rapport aux solutions proposées pour résoudre nos difficultés. Mais plus nous comprendrons que l on se sort d affaire en ayant fait, entre autres, les bonnes analyses et les bonnes propositions, mieux on s en sortira. Nous sommes engagés dans un combat pour la sortie de crise. Un combat global et territorial qui est un combat de persuasion et de conviction sur la façon de gérer, ensemble, la sortie. La deuxième chose, c est qu en économie, les premiers seront les premiers. L économie se gagne. La sortie de crise se fabrique, se prépare et elle est avant tout concurrentielle. Le premier sorti est le mieux sorti. La troisième chose, c est que ces interrogations et ces inquiétudes sont également accompagnées de rumeurs. Soyons vigilants, car le travail à faire est suffisamment compliqué. Ne nous fabriquons pas des peurs qui sont des peurs dilatoires. Le travail temporaire, un indicateur avancé Les choses vont mieux. Nous suivons en permanence le travail temporaire car c est un véritable indicateur avancé ; il souffre un peu avant les autres, il souffre beaucoup, voire plus que les autres, quand l économie va mal et quand les choses s améliorent, il le vit un peu avant les autres. C est tout à fait ce qui se passe aujourd hui. Vous vivez une chute de votre activité mais vous allez rebondir ; nous observons des corrélations entre la France intérim et la France PIB, les deux France fonctionnant ensemble. Vous êtes simplement plus volatils à la hausse et à la baisse par rapport à l activité. Le point le plus bas de l activité est derrière nous et il se situait, macro économiquement, l année dernière. Le travail temporaire est très concentré dans certaines régions et l on retrouve dans l économie du travail temporaire, l économie de la France. La reconquête de la croissance française est aussi une reconquête territoriale. Nous avons quatre ou cinq régions économiquement porteuses qu il faut absolument réactiver. Concernant les secteurs, le travail temporaire se retrouve particulièrement dans l industrie et le bâtiment. Le choc très violent que nous avons vécu l économie française fin 2008 début 2009 a subi un choc presque instantané de - 6 % de PIB ce choc a été plus sensible dans le secteur industriel. Vous avez donc été les plus affectés. Les évolutions sont variables selon les secteurs, mais peu à peu les choses s améliorent. Nous sommes cependant sur des résultats très en dessous de l avant crise ; l économie française a perdu la moitié de sa croissance en termes de rythme annuel. Les prévisions de croissance se sont considérablement rabotées. Elles varient aujourd hui entre 1,2 et 1,7 % en supposant que les traumatismes et les inquiétudes se seront peu à peu apaisés. Ces entreprises qui ont géré la crise Les entreprises françaises, d une certaine manière, ont appris dans cette crise. Les crises antérieures avaient surpris les sociétés qui avaient peu ou pas ou moyennement ajusté. Cette fois-ci, elles l ont vu venir et elles ont utilisé de manière intelligente

17 17 et graduelle l ensemble des outils d ajustement. Malgré l ampleur de la crise, nous avons évité le pire grâce aux entreprises qui ont su gérer les effectifs, les stocks et les investissements. Vous avez été les premiers à vous ajuster et les premiers à repartir. Du point de vue économique, on est passé à côté de quelque chose qui aurait pu être beaucoup plus violent. Le choc a été rude, mais il a été géré. Une amélioration très progressive en France Qui a-t-il devant nous? Pas grand-chose en termes de croissance si nous attendons les 2,5 % d avant la crise. La crise a créé des dommages. Elle a laissé une trace profonde d inquiétude et d interrogation et n a pas fini son œuvre. Le pire se situe fin 2008, début 2009 avec une violence considérable. L amélioration a commencé progressivement à se mettre en place milieu Les stocks, qui ont beaucoup diminué, ont du mal à repartir tout comme l investissement et la consommation qui est un élément fondamental de la croissance. L inquiétude et la méfiance sont toujours de mise et la convalescence sera longue. En même temps, vous, les entrepreneurs, ne vous êtes pas laissé surprendre et avez utilisé beaucoup plus efficacement que lors des crises précédentes les différents leviers d ajustement. Aujourd hui, vous attendez des jours meilleurs pour fonctionner peu à peu, plus normalement. Ces jours meilleurs se situeront en termes de croissance autour de 1 %, que l on retrouve également au niveau européen, les problèmes français et européens étant interdépendants. et en Europe l Europe a subi le choc en même temps que nous et enregistre également une amélioration depuis quelques trimestres. Simplement, les améliorations sont différentes car les crises ont été elles-mêmes différentes autour de ce pack à 1 %. L Allemagne, pays exportateur et industriel qui a le plus souffert en termes de PIB, a été particulièrement touché par la crise. La France, grâce aux protections et aux aménagements mis en place à travers le plan de relance, a atténué le choc que l Allemagne a pris de plein fouet. L Espagne vit, quant à elle, une situation encore différente en raison d un problème d efficacité industrielle. Les grands groupes espagnols sont majoritairement construits à partir du BTP, secteur qui a particulièrement souffert de la crise. Cette dernière à donc affectée non seulement le financement du BTP et de l immobilier mais également leur propre tissu productif. Voilà pourquoi le choc est pour eux plus violent. L Espagne est donc confrontée à des difficultés plus longues car elle souffre d une anémie de son tissu productif. Les économies d un côté, la croissance de l autre Le déficit public en France s élève à 8,2 % du PIB en 2010 et à 7,6, recalculé à 6,3 % par le Crédit Agricole, pour Le déficit sur les retraites est de plus de 30 milliards. Une des solutions préconisées : taxer les banques! Autre idée : la taxe sur les stockoptions censée rapporter 2 milliards! Puis celle sur les hauts revenus au-dessus de euros mensuels, soit personnes! Tout cela ne résoudra pas les 30 milliards de déficit annuel, d autant plus qu ils sont croissants. Alors, on ne peut pas vraiment dire que l âge de la retraite est un «acquis social», sachant que la croissance, elle, ne l est pas : nous n avons pas d autre solution, pour nous sortir d affaire, que de gérer ce gap qui autrement nous tue. C est donc dans cette situation que l amélioration se fait graduellement. Nous sommes, tout comme la Grèce, mais dans une moindre mesure bien sûr, dans un mécanisme de diète. Nous devons réduire ce déficit. Nous allons donc devoir gérer la modernisation du système public afin qu il dépense moins dans sa façon de fonctionner mais rien ne sera possible sans l expansion du privé, sans le soutien aux entreprises. Ces deux éléments, public/privé, sont complètement indissociables car si nous ne faisons que des économies nous finirons exsangues, morts puisque nous n aurons pas le PIB. Donc, la diète, oui, mais le PIB, surtout, puisque c est le PIB qui permet la diète, et pas le contraire. Les économies d un côté et la croissance de l autre, l un fonctionnant avec l autre pour que les gens ne retombent pas dans l inquiétude et la déprime, mais s accrochent à cette croissance qui pointe. C est dans les têtes que cela se joue. On va gagner, bien entendu, mais nous avons du travail»

18

19 Passerelle Jeannette Bougrab à la tête de la HALDE 19 Professeur de droit membre du Conseil d État, Jeannette Bougrab a été nommée en mars dernier par Nicolas Sarkozy, à la présidence de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l égalité (HALDE). Elle succède ainsi à Louis Schweitzer et souhaite faire de la lutte contre les discriminations dans l emploi sa priorité absolue. Vous venez d être nommée à la présidence de la HALDE, pouvez vous dresser un bilan de l activité de la HALDE? La HALDE a reçu plus de réclamations en 2009, et les plaintes seront encore plus nombreuses en Le principal domaine pour lequel nous sommes sollicités est l emploi (50 % des réclamations) et le critère le plus souvent évoqué par les victimes est l origine (près d un tiers des saisines) avant la santé et le handicap (environ 20 %). Nous traitons actuellement autant de demandes que l on en reçoit. Mais c est un travail difficile. La mission de la HALDE ne sera jamais achevée, par définition. Mais, elle a démontré sa capacité à agir contre les discriminations et a aidé les entreprises, notamment, à changer de comportement. Aujourd hui, 84 % des Français approuvent son action et l estiment utile. Comment comptez-vous travailler avec les agences d emploi? Un tiers des réclamations sur l emploi adressées à la HALDE concerne le recrutement. L implication des intermédiaires de l emploi en termes de prévention est donc aujourd hui cruciale. Depuis quatre ans la HALDE a engagé un partenariat étroit avec les intermédiaires publics et privés de l emploi, dont le PRISME, naturellement, et de grandes agences d emploi. De nombreuses actions communes ont été mises en place depuis 2007, date à laquelle pour la première fois, à l initiative de la HALDE, plus de 90 acteurs du recrutement, publics et privés se sont engagés collectivement à refuser toute demande discriminatoire et ont signé un texte commun. Si ces dernières années ont été difficiles pour les intermédiaires de l emploi, les agences d emploi ont déployé des moyens importants (notamment de formation de leurs salariés) pour répondre concrètement aux différentes situations rencontrées. Je souhaite vivement que ce travail se poursuive avec l appui de la HALDE. Comment souhaitez-vous concilier les objectifs de la HALDE en matière de lutte contre les discriminations avec les politiques de recrutement des entreprises qui favorisent l insertion des publics spécifiques, en particulier handicapés, seniors La HALDE est régulièrement sollicitée par les employeurs et intermédiaires de l emploi sur cette question. Concernant l accès à l emploi des personnes handicapées, nous avons rendu un avis le 14 juin dernier, qui rappelle le cadre juridique pour l emploi des ces personnes. Ce texte précise les pratiques qui peuvent être développées, que cela soit dans la rédaction et la diffusion des offres d emploi, l organisation des forums emploi et «jobdatings», ou encore la procédure d embauche. La HALDE doit mettre en place un groupe de travail réunissant en tre prises, intermédiaires de l emploi et associations concernées. L objectif sera de définir ensemble des recommandations pratiques sur les modalités de recrutement et de maintien dans l emploi des personnes handicapées. Le PRISME sera sollicité pour participer à ces travaux. Le PRISME est membre du Comité d éthique de la HALDE. Pouvez-vous présenter les résultats des travaux de ce comité? Le comité a été mis en place suite à la signature de l engagement collectif du 29 novembre Le but est de veiller à la bonne application de l engagement pris, à savoir pour les intermédiaires de l emploi signataires, de refuser toute demande discriminatoire émise par un recruteur. Le comité est aussi un lieu d échanges sur les pratiques de prévention développées par les intermédiaires de l emploi. Les principales avancées et les initiatives intéressantes sont recensées et font l objet d une publication régulière de la HALDE dans un guide intitulé «Prévention des discriminations à l embauche : Que répondent les intermédiaires de l emploi à la HALDE?» Stéphane de Bourgies Jeannette Bougrab

20 En région Pays de la Loire et Picardie Conventions régionales pour la professionnalisation et la qualification par le contrat de professionnalisation DR De gauche à droite : Jacques Solovieff, Gwénaël Prouteau et Patrice Vinet à Nantes. Le 19 avril 2010 à Nantes et le 14 juin à Amiens en Picardie, Jacques Solovieff, directeur général du FAF.TT, signait avec Gwénaël Prouteau et Jean-Michel Camus, respectivement directeur régional Pôle Emploi Pays de la Loire et Picardie, Patrice Vinet et Isabelle Guequière, délégués régionaux du PRISME Pays de la Loire et Picardie, les premières déclinaisons régionales de la convention cadre nationale pour l insertion et la qualification par le contrat de professionnalisation. L objectif de cette convention est de développer la collaboration entre le PRISME, le FAF.TT et Pôle emploi pour mieux identifier les besoins en recrutement des territoires et faciliter l insertion professionnelle des jeunes et des demandeurs d emploi grâce au contrat de professionnalisation et au contrat de développement professionnel intérimaires (CDPI). Compte tenu des résultats positifs en termes d insertion durable dans l emploi, il s agit de favoriser l accès à un emploi d un public peu ou pas qualifié par le développement du contrat de professionnalisation et du CDPI. D autres conventions régionales sont en voie de finalisation. Bourgogne Charte de partenariat entre la Fédération régionale des travaux publics et le PRISME 20 La Fédération régionale des Travaux publics de Bourgogne (FRTP) et le PRISME Bourgogne, représentés respectivement par leur président régional, Francis Pennequin et Patrick Tuphé, ont signé le 16 avril dernier, à Dijon, une charte de partenariat. Il s agit à la fois de reconnaître la spécificité de la relation qui se noue lors de la prestation de travail temporaire et de faciliter les échanges entre les agences d emploi et les entreprises de travaux publics. L objectif est également, grâce à un dialogue constructif basé sur un véritable partenariat, d assurer une connaissance mutuelle des deux partenaires, une implication partagée ainsi que l intégration et la valorisation de la prévention des risques professionnels à tous les stades de la mise à disposition de personnel intérimaire. Afin d atteindre ces objectifs, les parties signataires invitent les entreprises à suivre les recommandations suivantes : Développer la connaissance des métiers des travaux publics en direction des salariés permanents et des intérimaires. Développer les visites de chantier. Intégrer la prévention des risques professionnels en amont de la mise à disposition en procédant à une analyse du besoin de la part de l entreprise utilisatrice qui se doit également d assurer la sécurité, d encadrer et de protéger la santé du salarié intérimaire.

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