Enseignants de pharmacologie PCEM2. Evelyne Jacqz-Aigrain Fabien Calvo Jean-Jacques Kiladjian Heriberto Bruzzoni Florentia Kaguelidou
|
|
- Yvette Gamache
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Enseignants de pharmacologie PCEM2 Evelyne Jacqz-Aigrain Fabien Calvo Jean-Jacques Kiladjian Heriberto Bruzzoni Florentia Kaguelidou 1
2 INTRODUCTION EN PHARMACOLOGIE: Développement et évaluation des médicaments Mécanismes d action PCEM 2, 2011 Pr Evelyne Jazcqz-Aigrain, Dr May Fakhoury Service de Pharmacologie Clinique, Hôpital Robert Debré 2
3 Plan 1. Définitions utiles 2. Développement et évaluation des médicaments 3. Données actuelles 4. Classement - Listes des médicaments 5. Mécanismes d action des médicaments Pharmacodynamie 3
4 1. Définitions utiles 4
5 Définitions (1) Pharmacologie: Etude / science des effets et du devenir dans l organisme des médicaments pharmacie: fabrica on et dispensa on des médicaments Pharmacodynamie: actions du médicament sur l organisme Pharmacocinétique: actions de l organisme sur le médicament (ADME) Pharmacologie expérimentale / clinique, Pharmacovigilance Pharmacoépidémiologie Pharmacoéconomie Pharmacogénétique 5
6 Définitions (2) Médicament (L'Article L.511 du Code de la Santé Publique): " On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être administré à l'homme ou à l'animal en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques ". Bio-médicament ou médicament biologique Issus des biotechnologies : ensemble des technologies qui utilisent les ressources du vivant (tissus, cellules, protéines ) pour concevoir ou produire des substances actives. Définition très réglementée p.e. Immunomodulateurs, anticorps monoclonaux, insulines recombinantes, facteurs de coagulation, vaccins 6
7 Composition du médicament = substance active + excipient Substance active: élément ou composé chimique ou mélange/ solution naturels Origine végétale ou animale Substances actives artificielles (synthèse chimique ou biotechnologies ou génie génétique)+++ 1 substance active= monopréparations / 2 = association Excipient: Donnent au médicament : forme utilisable, conservation, goût, couleur Amidon, sucre, gélatine, graisse, huile, eau, alcool 7
8 Formes du médicament = Formes galéniques Solides: comprimés, dragées, capsules, poudres, suppositoires, gélules Semi-solides: pommades, pâtes, crèmes, gels Liquides: teintures, perfusions, gouttes, solutions en ampoules, sirops, sprays Gazeuses: inhalations 8
9 Dénominations des médicaments On distingue plusieurs noms pour un médicament: Nom chimique qui correspond à la formule chimique: acide acetyl salicylique La dénomination commune internationale (DCI): Aspirine Nom de spécialité (nom commercial): Aspegic, Kardegic, La présentation du médicament correspond à un dosage, une forme d administration et un conditionnement d une spécialité pharmaceutique: Aspegic cp 500mg 9
10 Classes de médicaments Différentes classes thérapeutiques: antalgiques, antiinflammatoires, médicaments de cancérologie, cardiologie et angiologie, dermatologie A l intérieur, plusieurs classes pharmacologiques: ex. pour les anti-infectieux: antibiotiques, anti-parasitaires, anti-viraux, anti-fongiques, antiseptiques 10
11 2. Développement et Évaluation des médicaments 11
12 Développement du médicament Dossier préclinique Essais de phase I: tolérance (en termes de toxicité) Essais de phase II: relation dose effet Essais de phase III: démonstration d efficacité AMM: autorisation de mise sur le marché Études de phase IV: évaluation post- AMM 12
13 Les approches et les processus de recherche d'un médicament ont évolué pour devenir de plus en plus rationnelles Les approches empiriques (basées sur l expérience médicale) Les approches fonctionnelles (démontrant l effet sur une fonction de l organisme) Les approches moléculaires (démontrant un effet au niveau moléculaire..liaison à un récepteur par ex) Les approches actuelles (approches par criblages à hauts débits, par chimie combinatoire, rationnelles) 13
14 QSAR :Quantitative Structure Activity Relationship - Relates structure to Activity QSPR : Quantitative Structure Property Relationship Goal of QSAR/QSPR : Find a quantitative relationship between structure, property and activity 14
15 Pharmacologie préclinique: Comment déterminer une cible (récepteur, enzymes) 15
16 Développement du médicament: Pharmacologie préclinique Détermination d une cible (récepteur, enzymes) Screening par binding Pharmacologie expérimentale sur cellules, organes isolés (in vitro) et animaux Pharmacocinétique (3 espèces) Toxicologie: Aigue, chronique Mutagenèse (génotoxicité) Cancérogenèse Fonctions de reproduction Brevet de composition ou d utilisation 16
17 Développement du médicament: Phase I = premières administrations chez l homme Objectifs: Déterminer l ordre de grandeur des doses tolérées Déterminer les caractéristiques pharmacocinétiques chez l homme Sujets: Sujets volontaires sains (études sans bénéfice individuel direct) Patients (dans les cas ou la substance testée ne peut pas être administrée chez le sujet sain) 17
18 Développement du médicament: Phase I Réalisées sur de petits effectifs ( 20-50) Administrations uniques (doses croissantes) et répétées Études pharmacocinétiques Identification des métabolites Études des voies d administration 18
19 Développement du médicament: Phase II = administration chez des patients Objectifs: Établir la relation dose - effet du produit sur un petit nombre de patients (intérêt thérapeutique) Déterminer les paramètres pharmacocinétiques chez les patients Méthodologie: Comparaisons de plusieurs doses (3 à 10 doses) Petits groupes de patients homogènes Critère d efficacité dit de «substitution» Durée 2 ans, bien déterminer les doses actives choisies 19
20 Développement du médicament: Phase III = «essais thérapeutiques» Démonstration de l efficacité et de la tolérance du produit dans les conditions d utilisation les plus larges Effectifs grands, représentatifs des patients à traiter Administration prolongée Comparaison avec placebo ou traitements de référence 20
21 Durée du développement 21
22 Demande d AMM Procédure européenne (EMEA) ou centralisée, nationale (Afssaps) Qualité pharmaceutique, efficacité, tolérance Peut prendre plusieurs années L AMM est obtenue pour une présentation pharmaceutique: Indications thérapeutiques Modalités d administration (doses, rythme d administration, durée du traitement ) Précautions d emploi Contre-indications Effets indésirables Résumé des caractéristiques du produit (RCP) Notice d utilisation 22
23 Cas particuliers Autorisation temporaire d utilisation (ATU) pathologies graves ou rares, en l absence d alternative thérapeutique (médicament ou autre) appropriée et disponible en France, et lorsque le rapport bénéfice/risque du médicament est présumé positif ATU nominative/ de cohorte Médicaments génériques spécialité qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs et la même forme pharmaceutique que la spécialité de référence Pas d études pharmaco-toxico-cliniques (que bioéquivalence) Nom de la DCI avec la marque ou nom du fabriquant 23
24 Prix des médicaments Commission de transparence (HAS) Évaluation du bénéfice thérapeutique/ risque: SMR (1 à 5) Évaluation de la position du produit par rapport aux autres Évaluation de la justification des dépenses induites Taux de remboursement par la sécurité sociale (0%, 35%, 65%, 100%) Détermination du prix du médicament par le Comité Économique des Produits de la Santé (CEPS) 24
25 Développement du médicament: Phase IV = Surveillance post -AMM Évaluation du bénéfice thérapeutique Qualité de vie, morbi-mortalité Comparaisons avec d autres substances Associations à d autres médicaments Études chez certaines populations Recherche d autres indications Évaluation du bon usage du médicament Évaluation des effets indésirables rares
26 3. Données actuelles 26
27 Investissement Coût de développement des médicaments 800 millions à 1 milliard d euros pour 1 médicament X 10 pour tenir compte des échecs à financer 27
28 Investissement France: 1 er producteur de médicaments en Europe et 4 ème mondial avec 220 sites industriels Industrie pharmaceutique finance 99% de sa recherche 3,9 milliards d euros en R & D en 2004 Les brevets permettent d amortir les dépenses Secteur industriel qui consacre le plus d investissements R & D en France Effectifs ont triplé en 20 ans Problèmes: Développement des génériques Difficultés et lenteur d accès au marché Prix fixés par l administration Fiscalité excessive (/ autres secteurs industriels) 28
29 Marché mondial du médicament Le marché pharmaceutique mondial (total d achat de médicaments dans le monde) s élève à 350 milliards de $ 29
30 Consommation des médicaments ATC: Classification Anatomique, Thérapeutique et Chimique 30
31 4. Classement - Listes des médicaments 31
32 A. Médicaments non listés = ne contiennent pas de substances vénéneuses En vente libre, sans ordonnance Remboursables ou non Pas de cadre particulier sur le conditionnement 2 catégories: Médicaments «conseils»: pharmaciens Médicaments «grand public»: publicité 32
33 B. Médicaments listés = contiennent des substances vénéneuses Liste Types de médicaments Mode de dispensation Durée de la prescription Quantité délivrée Liste I Cadre rouge sur le conditionnement Ordonnance simple non renouvelable sauf si mention contraire Renouvelée jusqu à 12 mois Par fraction de 30 jours au max Liste II Cadre vert sur le conditionnement Ordonnance simple renouvelable sauf mention contraire Limitée à 12 mois Par fraction de 30 jours au max (contraceptifs: 3 mois) Stupéfiants Cadre rouge sur le conditionnement Ordonnance sécurisée De 7 à 28 jours selon substance et forme De 7 à 28 jours selon la prescription 33
34 C. Médicaments à prescription restreinte Réservés à l usage hospitalier antirétroviraux, antibiotiques À prescription initiale hospitalière Alzheimer Nécessitant une surveillance particulière neuroleptiques Nécessitant une compétence particulière «ordonnance de médicaments d exception» Immunosuppresseurs 34
35 5. Mécanismes d action des médicaments Pharmacodynamie 35
36 Connaître les mécanismes d action des médicaments permet de : Améliorer les modalités d administration Mieux connaître les mécanismes physiopathologiques en cause dans les différentes maladies Mieux prévenir la survenue d effets indésirables Ouvrir les voies du développement des nouveaux médicaments 36
37 Mécanisme d action des médicaments: 1. Type substitutif Défaut de synthèse Insuline chez un patient diabétique Dopamine chez une patient parkinsonien Défaut d apport Vitamine D: rachitisme Vitamine B12: anémie de Biermer Défaut physiologique de synthèse Œstrogènes après la ménopause 37
38 Mécanisme d action des médicaments: 2. Interaction avec le métabolisme d une substance endogène Blocage ou stimulation de la synthèse ou de la dégradation d une substance endogène Inhibition de la synthèse d angiotensine II à partir de l angiotensine I (= inhibiteurs de l enzyme de conversion de l angiotensine, IEC) Inhibition de la synthèse du cholestérol par inhibition de l HMG-CoA réductase (= statines) Blocage du cycle d oxydo-réduction de la vitamine K par inhibition de la Vit K réductase (= anticoagulants oraux) 38
39 Mécanisme d action des médicaments: 3. Interaction avec les cibles des substances endogènes Substance endogène récepteur membranaire Développement des médicaments agonistes et antagonistes Antagonistes des récepteurs H1 (antihistaminiques) et H2 de l histamine (anti-sécrétoires gastriques) Agonistes des récepteurs aux enképhalines (morphiniques) Blocage de la transmission neuromusculaire (curares) 39
40 Mécanisme d action des médicaments: 4. Interaction avec les canaux membranaires ou des systèmes de transport ionique transmembranaire Ces protéines permettent le transport des ions et des petites molécules à travers les membranes cellulaires (ions Na+, glucose ) Inhibition de la H+/K+ ATPase (dite pompe à protons) (inhibiteurs de la pompe à protons ex. omeprazole) Inhibition de la Na+/K+ ATPase (digoxine) 40
41 Mécanisme d action des médicaments: 5. Interaction avec des agents pathogènes bactéries, virus, parasites, champignons Les médicaments inhibent la synthèse d un constituant indispensable à leur développement et survie En agissant sur des cibles spécifiques de ces agents (récepteurs, enzymes) Inhibition de la synthèse de la membrane bactérienne (beta-lactamines) Inhibition du cycle de maturation du plasmodium falciparum (quinine) Inhibition de la transcriptase inverse du virus HIV 41
42 Mécanismes d action des médicaments (résumé) 1 Type substitutif= remplacement d une substance nécessaire à l organisme 2 Interaction avec le métabolisme d une substance endogène 3 Interaction avec les cibles des substances endogènes 4 Interaction avec les canaux membranaires ou des systèmes de transport ionique transmembranaire 5 Interaction avec bactéries, virus, parasites, champignons 42
43 Effet pharmacologique effet thérapeu que L interaction d un médicament avec son site d action va entraîner, via des mécanismes de signalisation intracellulaire (système de transduction): effet pharmacologique (cellule, organe isolé, organisme entier) effet thérapeutique ex. antiagrégants plaquettaires inhibition in vitro de l agrégation plaquettaire (effet pharmacologique) diminution du risque de thrombose et d embolie artérielle (effet thérapeutique) 43
44 Caractérisation pharmacodynamique d un nouveau médicament A. Étude de l affinité de cette substance pour son site d action (analyse de la liaison ligand récepteur) B. Étude qualitative et quantitative de l effet pharmacologique (courbe dose réponse) C. Étude de la sélectivité de la molécule préclinique D. Étude de l effet clinique E. Variabilité de la réponse pharmacodynamique clinique 44
45 A. Étude de l affinité de cette substance pour son site d action (analyse de la liaison ligand récepteur) B. Étude qualitative et quantitative de l effet pharmacologique (courbe dose réponse) C. Étude de la sélectivité de la molécule préclinique D. Étude de l effet clinique E. Variabilité de la réponse pharmacodynamique clinique A. ÉTUDE DE L AFFINITÉ DE CETTE SUBSTANCE POUR SON SITE D ACTION (ANALYSE DE LA LIAISON LIGAND RÉCEPTEUR) 45
46 Données théoriques de la liaison au récepteur Liaison: Spécifique = déclenche ou bloque un effet biologique Saturable sites non spécifiques (ex. albumine plasma que) Réaction réversible selon modèle de la loi de masse: 46
47 Courbe dose fixation au récepteur Courbe hyperbolique ( sigmoïde) A l équilibre: V1=V2 [L]x[R]xk1=[LR]xk2 alors KD = constante de dissociation à l équilibre Caractérise la liaison L R = Concentration de ligand nécessaire pour obtenir la moitié de l occupation des récepteurs En pratique: Effet pharmacologique n est pas proportionnel au nombre des récepteurs occupés: récepteurs de réserve 47
48 Objectif des études de relation ligand-récepteur (Binding) Déterminer la capacité de fixation, appelée affinité, du ligand pour son récepteur, caractérisée par la concentration du ligand occupant 50 % des récepteurs (constante de dissociation : KD) sur une préparation de membranes. Affinité: 1/KD Ces études permettent alors: de définir le profil pharmacologique par la comparaison des affinités du même L pour différents R De choisir le ligand selon objectif fixe par comparaison des affinités pour un même R des différents L C'est la base de la sélection des substances nouvellement synthétisées et du screening pharmacologique Détermination de KD par méthodes de saturation et de déplacement Ne permettent pas de définir l activité du ligand!!! 48
49 Méthode de saturation On dispose du marquage radioactif du ligand à étudier On ajoute à une préparation de membrane une concentration croissante du ligand radioactif Seules [L] et [RL] peuvent être déterminés expérimentalement On déduit K D et R total (R total = [RL] + [R]) 49
50 Méthode de déplacement On n a pas de marquage pour le ligand à étudier Quantité fixe de membrane, Ligand L* fixe et on ajoute des concentrations croissantes du ligand à étudier L Permettent de déterminer : IC 50 : concentration du ligand non radioactif nécessaire pour déplacer 50% de la fixation totale du ligand radioactif K i =constante d inhibition Plus IC 50 et K i sont faibles, plus l affinité du ligand non radioactif est élevée 50
51 A. Étude de l affinité de cette substance pour son site d action (analyse de la liaison ligand récepteur) B. Étude qualitative et quantitative de l effet pharmacologique (courbe dose réponse) C. Étude de la sélectivité de la molécule préclinique D. Étude de l effet clinique E. Variabilité de la réponse pharmacodynamique clinique B. Étude qualitative et quantitative de l effet pharmacologique (courbe dose réponse) 51
52 Courbe dose (concentration)- réponse (effet) = effet pharmacologique mesuré (in vivo ou ex vivo) pour des doses croissantes de la substance à étudier 52
53 53
54 Agoniste (1) = médicament qui, après sa liaison à un récepteur spécifique, provoque un effet comparable à celui du médiateur naturel (effet mimétique) Activité intrinsèque (a) capacité à entraîner le couplage du récepteur à son effecteur Agoniste «complet» ou «entier»: a = 1 Agoniste «partiel» : 0 < a < 1 54
55 Agoniste (2) Efficacité: effet maximal= Emax dépend de l activité intrinsèque de l agoniste (aa >ab) DE50 : dose d agoniste qui permet d obtenir 50% de son Emax (DE50 = puissance ) puissance La notion de puissance s appuie sur l affinité pour son R: plus elle est grande, plus sa puissance est élevée 55
56 Agoniste (3): QUIZ Comparer A et B A plus efficace que B B plus puissant que A Comparer A et C Même efficacité A plus puissant que C Comparer A, C, D Même efficacité Puissance: A>C>D 56
57 Antagoniste = molécule / substance qui se lie à un récepteur spécifique sans provoquer d effet mais qui peut ainsi bloquer ou diminuer l action d'une autre molécule en s opposant à sa liaison au récepteur A: Antagoniste compétitif: se lie sur le même site que la molécule ou le médiateur endogène B: Antagoniste non compétitif: se lie sur un autre site du récepteur Pas d effet propre : alors pour étudier l effet de l antagoniste il faut faire des courbes dose-réponse de l agoniste avec des concentrations croissantes d antagoniste 57
58 A. Antagoniste compétitif Compétition agoniste- antagoniste vis-à-vis du site d action En présence de l antagoniste, il faut augmenter les doses de l agoniste pour obtenir la même réponse qu en son absence L effet maximal obtenu mais avec concentration d agoniste plus élevées= antagonisme réversible 58
59 A. Antagoniste compétitif Pour comparer la puissance des antagonistes entre eux, on utilise la détermination de la CI 50 (ou DI 50) CI50 (ou DI50)= concentration qui va inhiber de 50% l amplitude de l effet d un agoniste administré à une dose donnée (non maximale) Plus la puissance de l antagoniste, plus l affinité de l antagoniste pour le récepteur est grande 59
60 B. Antagoniste non compétitif Se lie sur un site différent du récepteur Cette association est pratiquement irréversible diminu on de l efficacité de l agoniste 60
61 C. 2 autres types d antagonistes Antagoniste chimique Interaction chimique de l agoniste avec l antagoniste indépendamment de toute interaction avec le récepteur Protamine se fixe sur l héparine Antagoniste fonctionnel ou physiologique 2 agonistes se fixent sur des récepteurs distincts et exercent des effets opposés hormones glucocor coïdes : de la glycémie insuline : de la glycémie 61
62 Agoniste partiel = effet maximal inférieur à celui d un agoniste complet Double potentialité agoniste et antagoniste Si médiateur endogène est en quantités élevées ou si agoniste complet est présent: compétition = effet antagoniste Si médiateur endogène est absent ou en quantités faibles = effet agoniste partiel 62
63 Agoniste inverse (antagoniste négatif) = il s oppose aux effets de l agoniste et en plus il provoque une réponse cellulaire propre Ac vité intrinsèque Agoniste inverse : a = -1 Agoniste inverse «partiel»: -1< a < 0 Concept récent antagoniste 63
64 A. Étude de l affinité de cette substance pour son site d action (analyse de la liaison ligand récepteur) B. Étude qualitative et quantitative de l effet pharmacologique (courbe dose réponse) C. Étude de la sélectivité de la molécule préclinique D. Étude de l effet clinique E. Variabilité de la réponse pharmacodynamique clinique C. ÉTUDE DE LA SÉLECTIVITÉ DE LA MOLÉCULE 64
65 Sélectivité Effet spécifique: action ciblée et limitée à un mécanisme biologique précis mais souvent pas de spécificité absolue: molécule sélective pour tel ou tel récepteur Sélectivité de liaison L est sélectif pour R1 vis-à-vis de R2 si KD2/KD1 > 100 Sélectivité d effet Médicament est sélectif pour E1 vis-à-vis de E2 si DE50 (E2) /DE50 (E1) > 100 Effets bénéfiques peuvent s observer dans un intervalle donné de doses alors que d autres effets qui pourront être indésirables s observeront à des doses ou concentrations différentes 65
66 CE 50(2) /CE 50 (1) = 5 cette molécule n est pas sélective pour l effet 1 par rapport à l effet 2 CE 50(3) /CE 50 (1) = 159 cette molécule est sélective pour l effet 1 par rapport à l effet 3 Exemple sélectivité 66
67 A. Étude de l affinité de cette substance pour son site d action (analyse de la liaison ligand récepteur) B. Étude qualitative et quantitative de l effet pharmacologique (courbe dose réponse) C. Étude de la sélectivité de la molécule préclinique D. Étude de l effet clinique E. Variabilité de la réponse pharmacodynamique clinique D. ÉTUDE DE L EFFET CLINIQUE 67
68 Courbes dose effet clinique quantitatif pentes trop raides (courbe D): petite augmentation de dose résulte à une grande augmentation de l effet! 68
69 Courbes dose effet clinique qualitatif Événement binaire: ex. mort oui/non, soulagement d une céphalée Index thérapeutique Chez l animal: DT50/ DE50 Chez l homme: Dose EI /Dose ET 69
70 A. Étude de l affinité de cette substance pour son site d action (analyse de la liaison ligand récepteur) B. Étude qualitative et quantitative de l effet pharmacologique (courbe dose réponse) C. Étude de la sélectivité de la molécule préclinique D. Étude de l effet clinique E. Variabilité de la réponse pharmacodynamique clinique E. VARIABILITÉ DE LA RÉPONSE PHARMACODYNAMIQUE 70
71 Variabilité Effets pharmacologiques varient d un individu à l autre chez le même individu avec la dose mais aussi indépendamment de la dose Patients «peu répondeurs» ou «très répondeurs» Variabilité liée: État physiologique (age, grossesse, ) ou pathologique (IH, IR ) Interactions médicamenteuses Pharmacogénétique Aux effets propres des médicaments: tolérance, hypersensibilisation, dépendance 71
72 Tolérance = diminution de l effet pharmacologique d une dose de médicament lors de l administration répétée de cette même dose d agoniste Pour retrouver l effet initial: augmenter les doses Tachyphylaxie, Tolérance croisée, Tolérance partielle Mécanisme: désensibilisation des récepteurs «down regulation»: internalisation ou diminution de synthèse Découplage fonctionnel avec le système effecteur Hypersensibilisa on induite par traitement chronique par antagoniste «up regulation»: augmentation du nombre des récepteurs Rebond à l arrêt du traitement 72
73 Pharmacodépendance = l usage répété, compulsif d un médicament ou d un produit non médicamenteux pour le plaisir chimique qu il procure ou pour éviter les effets désagréables de sa suppression (= syndrome de sevrage) Dépendance physique Dépendance psychique 73
Prise de position sur les biosimilaires. Résumé
Prise de position sur les biosimilaires Résumé Les médicaments biotechnologiques, appelés également biomédicaments, occupent une place importante dans le traitement de maladies comme le cancer, la polyarthrite
Plus en détailHémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX
Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion
Plus en détailObservation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas
Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie
Plus en détailEssais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009
17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N
Plus en détailMaster transrégional en Sciences Pharmaceutiques
Préparation du consortium d appui aux formations francophones Université de Médecine de Hanoi 3 octobre 2012 Master transrégional en Sciences Pharmaceutiques Présentation du projet: Sébastien Clavel Fondation
Plus en détailConception de Médicament
Conception de Médicament Approche classique HTS Chimie combinatoire Rational Drug Design Ligand based (QSAR) Structure based (ligand et ou macromolec.) 3DQSAR Docking Virtual screening Needle in a Haystack
Plus en détailFiche Produit Profils Médicalisés PHMEV
Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission
Plus en détailANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA
UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------------- La Commission ANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA LES ANNEXES AU REGLEMENT RELATIF AUX PROCEDURES D HOMOLOGATION DES PRODUITS
Plus en détailLes Jeudis de l'europe
LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER
Plus en détailACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012
ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles
Plus en détailMAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de
Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps
Plus en détailTUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du
TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du Concours PACES 2013-2014 Semaine du 27/04/2015 QCM n 1 : B, D, E A. Faux. Le monde animal et minéral a
Plus en détailL UFR des sciences pharmaceutiques
Séance délocalisée de l Académie nationale de Pharmacie Bordeaux 4 & 5 avril 2014 L UFR des sciences pharmaceutiques L UFR des Sciences pharmaceutiques L une des 5 composantes du Collège Sciences de la
Plus en détailItem 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes
Plus en détailAssurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012
Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab
Plus en détailLes solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution
Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailMaster UP 6. Mention Santé Publique et Management de la Santé. Spécialité Pharmacologie Clinique. Construire une carrière dans l industrie
Master UP 6 Mention Santé Publique et Management de la Santé Spécialité Pharmacologie Clinique Construire une carrière dans l industrie pharmaceutique Alain Leclerc, CTPartners 3 mars 2009 Your Executive
Plus en détailDoit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?
Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de
Plus en détailAMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine
AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du
Plus en détailPlan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or
Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence
Plus en détailLiquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions
Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des
Plus en détailFibrillation atriale chez le sujet âgé
Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque
Plus en détailAcadémie nationale de Pharmacie
Académie nationale de Pharmacie RAPPORT de l Académie nationale de Pharmacie «Médicaments génériques» Rapport adopté par le Conseil de l Académie nationale de Pharmacie (24 octobre 2012) Présentation en
Plus en détailMigraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?
Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et
Plus en détailI - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE
I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais
Plus en détailFormation sur la sécurisation du circuit du médicament
Formation sur la sécurisation du circuit du médicament Virginie Roué, Ingénieur Qualité-Risques Réseau AQuaREL Santé Dr Brigitte Paulmier, Pharmacien coordonnateur de la gestion des risques CH Saumur CONTEXTE
Plus en détail1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?
La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants
Plus en détailContenu et format des fichiers téléchargeables de la base de données publique des médicaments. Base de données publique des médicaments
Contenu et format des fichiers téléchargeables de la base de données publique des médicaments Base de données publique des médicaments Date de mise à jour : 15/12/2014 Table des matières : 1. Présentation
Plus en détailDEVELOPPEMENT DU MEDICAMENT 4 ème, 5 ème et 6 ème année de pharmacie
DEVELOPPEMENT DU MEDICAMENT 4 ème, 5 ème et 6 ème année de pharmacie Nous proposons de nombreux stages dans différents domaines: Développement Cliniques, Affaires Réglementaires, Assurance Qualité, Gestion
Plus en détailL immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes
L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection
Plus en détailUniversité Saint-Joseph
Université Saint-Joseph Faculté de pharmacie Actuellement, le métier de pharmacien est un métier polyvalent, ouvert à plusieurs activités dans le domaine de la santé individuelle et publique. Mis à part
Plus en détailMIGRAINE - TRAITEMENT
MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002
Plus en détailEVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines
EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet
Plus en détailPharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux
Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailDr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires
Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique
Plus en détailLE MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE
Rapport adopté lors de la session du Conseil national de l Ordre des médecins du 4 février 2010 Docteur Pierre HECQUARD LE MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE Introduction Les enjeux politiques et économiques que représentent
Plus en détailLivret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation
Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT
Plus en détailCharte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques
DIRECTION DE L EVALUATION DE LA PUBLICITE, DES PRODUITS COSMETIQUES ET DES BIOCIDES Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques Préambule Mise à jour 2010 Au plan mondial,
Plus en détailPharmacovigilance. Brèves en
Brèves en Pharmacovigilance Centre Régional de Pharmacovigilance Nord Pas de Calais C.H.R.U. Place de Verdun 59037 Lille Cedex Ligne directe : 03 20 96 18 18 Ligne CHRU : 03 20 44 54 49 Fax : 03 20 44
Plus en détailContribution du Syndicat national des pharmaciens praticiens hospitaliers (SNPHPU)
Contribution du Syndicat national des pharmaciens praticiens hospitaliers (SNPHPU) pour un cahier des charges des bases de données des produits de santé exigeant Rappelons pour mémoire que le législateur
Plus en détailUn métier en évolution pour répondre aux nouvelles. Face à ces évolutions, un nouveau métier
Les métiers de la pharmacovigilance Des métiers en évolution dans une industrie de haute technologie et d'innovation Une mission d'évaluation et de gestion des risques liés à l'utilisation des médicaments
Plus en détailGUIDE DES BONNES PRATIQUES DE PUBLICITE EN FAVEUR DES MEDICAMENTS VETERINAIRES
GUIDE DES BONNES PRATIQUES DE PUBLICITE EN FAVEUR DES MEDICAMENTS VETERINAIRES 10/06/2014 version 1 annule et remplace la version 1 du 15/05/2014 2/34 SOMMAIRE I. Rappel sur la réglementation en matière
Plus en détailACIDES BASES. Chap.5 SPIESS
ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et
Plus en détailNote de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011
Note de synthèse Assurance Maladie Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Au début des années 2000, l Assurance Maladie a commencé à construire puis développer une
Plus en détailLe médicament générique, un médicament comme un autre
Le médicament générique, un médicament comme un autre DOSSIER DE PRESSE - MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES : DISTINGUER LE VRAI DU FAUX - AVRIL 2012 10 idées reçues à propos des médicaments génériques Les génériques
Plus en détaildu médicament Le Pharmacien dans les entreprises Découvrir 12 métiers accessibles au jeune pharmacien industriel
Le Pharmacien dans les entreprises du médicament Découvrir 12 métiers accessibles au jeune pharmacien industriel Métiers, Compétences, Formations, Perspectives d évolution, Parcours, Sommaire Présentation
Plus en détailLE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie
Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7
Plus en détailMASTER 2 SCIENCES DU MEDICAMENT
MASTER 2 SCIENCES DU MEDICAMENT RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Présentation La vocation de ce diplôme est d'apporter une formation
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailCordarone et Thyroïde par François Boustani
Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)
Plus en détailRéférentiel Officine
Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine
Plus en détailDiabète de type 1 de l enfant et de l adolescent
GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détailDIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE
DIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : DE docteur en pharmacie Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Présentation Le diplôme de Docteur en Pharmacie
Plus en détailEXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE
EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation
Plus en détailANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT GAVISCONELL FRUITS DE LA PASSION SANS SUCRE, poudre orale en sachet-dose édulcorée à l'aspartam, au xylitol et à l'acésulfame
Plus en détailLa migraine : une maladie qui se traite
La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus
Plus en détailRecommandation Pour La Pratique Clinique
Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de
Plus en détailQuestions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées
Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines
Plus en détailLES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS
LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS Cours Francophone Inter pays de Pharmacovigilance Centre Antipoison et de pharmacovigilance du Maroc Dr R. Benkirane TERMINOLOGIE Plusieurs termes sont préconisés
Plus en détailB. REGLEMENTS D EXECUTION
MEDICAMENTS - B. REGLEMENTS D EXECUTION 1 B. REGLEMENTS D EXECUTION Sommaire Règlement grand-ducal du 29 avril 1983 fixant la composition et le fonctionnement de la commission d experts chargée de donner
Plus en détailNouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1
Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine
Plus en détailDélivrer le médicament le moins cher :
Délivrer le médicament le moins cher : - Prescrire en DCI - Antibiotiques et antimycosiques Brochure pour les médecins, dentistes et pharmaciens Sommaire 1 Sommaire Introduction... 2 I. Prescription en
Plus en détailConseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou
Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer
Plus en détailPRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS
PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION
Plus en détail27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013
27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse
Plus en détailSOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775
SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS
Plus en détailPrésentation de l IPhEB
Présentation de l IPhEB L Institut Pharmaco-épidémiologique belge (IPhEB) est une asbl, cogérée par des représentants de médecins et de pharmaciens. Elle a pour objectif de contribuer à l interprétation
Plus en détailUE6 - Cycle de vie du médicament : Conception rationnelle
UE6 - Cycle de vie du médicament : Conception rationnelle Dr. Raphaël Terreux Faculté de Pharmacie (ISPB) Département pédagogique des Sciences Physico-Chimiques et Pharmacie Galénique 8 avenue Rockefeller,
Plus en détailMASTER PROFESSIONNEL (2 ème année)
C U R R I C U L U M 04-05 MASTER PROFESSIONNEL ( ème année) Domaine : Sciences Technologies Santé Mention : Sciences de la Vie et de la Santé Spécialité : Produits de Santé : développement et distribution
Plus en détailglossaire Appellation commerciale Voir nom de marque.
glossaire Accessibilité financière Le coût d un traitement par rapport au revenu de la population. dans cette enquête, le salaire journalier minimum d un employé non-qualifié du secteur public est comparé
Plus en détailSystème cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez
aliskirène Rasilez CV111 Pour le traitement de l hypertension artérielle, en association avec au moins un agent antihypertenseur, si échec thérapeutique, intolérance ou contre-indication à un agent de
Plus en détailMaîtrise universitaire d études avancées (MAS) en pharmacie hospitalière. Dossier de présentation et programme
Maîtrise universitaire d études avancées (MAS) en pharmacie hospitalière Dossier de présentation et programme V6/30.04.07: annule et remplace V5 de avril 2006 TABLE DES MATIERES Page 1. Préambule 3 2.
Plus en détailF.Benabadji Alger 22.11.13
F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes
Plus en détailAinsi plusieurs dispositions ont été prises pour enrichir les informations disponibles sur les médicaments et dispositifs médicaux :
des produits et prestations en sus des tarifs d hospitalisation renforcent la nécessité d une information partagée sur l utilisation de ces produits au sein des établissements de santé. Ainsi plusieurs
Plus en détailArticle 1 er. Code de la santé publique Texte précédent. Nouveau texte. 28/11/2012 Evelyne Pierron Consultants. Article R5121-25
Tableau comparatif Décret n 2012-1244 du 8 novembre 2012 relatif au renforcement des dispositions en matière de sécurité des médicaments à usage humain soumis à autorisation de mise sur le marché et à
Plus en détailAspects pratiques du traitement de la MTEV
JFA Aspects pratiques du traitement de la MTEV 1 er février 2013 Isabelle Mahé Hôpital Louis Mourier Médecine Interne APHP, Université Paris 7 Conflits d intérêt Conseil en développement Daiichi Sankyo,
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?
Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur
Plus en détailPlacebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes
Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments
Plus en détail23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement
23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d
Plus en détailInsulinothérapie et diabète de type 1
Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas
Plus en détailCLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE
CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement
Plus en détailAvis 6 novembre 2013
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 6 novembre 2013 ISENTRESS, comprimé à croquer 25 mg Flacon de 60 comprimés (CIP : 3400926992408) ISENTRESS, comprimé à croquer sécable 100 mg Flacon de 60 comprimés (CIP
Plus en détailLes sciences de l Homme et de la santé
LISTE DES FORMATIONS ET DES LABORATOIRES ouvrant droit à la taxe d apprentissage 2014 Service Offre de Formation et Insertion Professionnelle (SOFIP) Christiane ORAIN 01 76 53 17 24 christiane.orain@parisdescartes.fr
Plus en détailResponsabilité du promoteur et obligations des soustraitants. cliniques : conformité aux Bonnes Pratiques Cliniques et point de vue de l inspection
Responsabilité du promoteur et obligations des soustraitants dans les essais cliniques : conformité aux Bonnes Pratiques Cliniques et point de vue de l inspection Anne RAISON Chef de l Unité Inspection
Plus en détailPhysiopathologie : de la Molécule à l'homme
Mention Sciences du Vivant Spécialité de Master : Physiopathologie : de la Molécule à l'homme Pourquoi, comment, combien, contourner, greffer, restaurer, inhiber, suppléer Responsables : Dr Gilles Prévost
Plus en détailMarseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique
Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier
Plus en détailLANCEMENT DE IPRAALOX, 20 mg Pantoprazole
COMMUNIQUE DE PRESSE LANCEMENT DE IPRAALOX, 20 mg Pantoprazole Paris, le 7 Mars 2012 Sanofi annonce la mise à disposition dans les officines de Ipraalox 20 mg, à base de pantoprazole, une nouvelle marque
Plus en détailGénérique d antibiotique : info ou intox! Le point de vue de la pharmacovigilance
Générique d antibiotique : info ou intox! Le point de vue de la pharmacovigilance Journée régionale OMEDIT Arlin Auvergne / CAI du CHU Mardi 31 Mars 2015 Dr Marie Zenut Centre régional de pharmacovigilance
Plus en détailSpondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil
Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE
Plus en détailPoitou-Charentes. Commission Sécurisation du circuit du médicament Groupe informatisation du circuit
Observatoire Régional du MEdicament et des Dspositifs Médicaux Stériles Page 1 sur 17 Ce document a été élaboré par le groupe (informatisation du circuit du médicament) travaillant dans le cadre de l ORMEDMS.
Plus en détailLes Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est
Plus en détailSpécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB)
Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Responsable : Jean-François Cavin (Pr. Microbiologie Biotechnologie) Tel 03 80 77 40 72, Fax 03 80 77 23 84 jf.cavin@agrosupdijon.fr
Plus en détailVous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)
Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper
Plus en détailAvis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste
Plus en détailConférence technique internationale de la FAO
Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches
Plus en détail