Spondylarthropathies du sujet âgé

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Spondylarthropathies du sujet âgé"

Transcription

1 Spondylarthropathies du sujet âgé! J.J. Dubost, F. Riaux, M. Soubrier, B. Sauvezie* P o i n t s f o r t s " Les spondylarthropathies (SpA) affectent préférentiellement le sujet jeune ; pourtant il n'est pas rare d'en faire le diagnostic après 50 ans. Toutes les formes sont représentées à cet âge. " La sémiologie des formes différenciées ne varie guère de celle du sujet jeune. " Dans la spondylarthrite ankylosante (SA), la difficulté tient surtout à la longueur du diagnostic différentiel et aux difficultés d interprétation des anomalies radiologiques rachidiennes et sacro-iliaques à cet âge. " Comme pour d autres rhumatismes inflammatoires, chez certains patients, la sémiologie, notamment celle des formes indifférenciées, est modifiée par l âge. " La présence, au premier plan, de cervicalgies inflammatoires ou, plus encore, d une altération de l état général, d un syndrome inflammatoire important et parfois d œdèmes prenant le godet peut longtemps égarer le diagnostic. " La recherche d antécédents familiaux et le typage HLA B27 constituent une aide importante. Mots-clés : Spondylarthrite ankylosante - Spondylarthropathie - Sujet âgé. * Unité d immunologie clinique, service de rhumatologie, hôpital Gabriel- Montpied, Clermont-Ferrand. N ous avons appris que la spondylarthrite ankylosante (SA) est un rhumatisme du sujet jeune. Dans les traités de rhumatologie, un début avant 40 ans ou 45 ans est considéré comme une caractéristique essentielle qui est reprise dans des études épidémiologiques (1) ou des critères de classification, si bien que lorsqu un rhumatisme débute après 50 ans, on évoque une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou un rhumatisme psoriasique ou, quand le patient est plus âgé, une pseudopolyarthrite rhizomélique ou un RS3PE syndrome (polyarthrite subaiguë œdémateuse bénigne du sujet âgé). Des rachialgies inflammatoires au premier plan suggèrent une pathologie infectieuse et surtout néoplasique. Pourtant l observation de SA à début ou à révélation tardive est rapportée de longue date (2, 3). La fréquence des spondylarthropathies (SpA) à début tardif pourrait être sous-estimée pour au moins deux raisons. Le médecin considère a priori que le patient est trop âgé pour commencer une SpA, même quand la sémiologie est évocatrice. Les SpA à début tardif, comme d autres rhumatismes, et notamment la PR, pourraient avoir une présentation particulière qui empêche de les reconnaître. La définition d un début tardif est très variable selon les auteurs : 35 ans pour Calin (4), 45 ans pour Olivieri (5), 55 ans pour Caplanne (6). Comme Ravault (3), nous avons choisi un début clinique apparent après 50 ans (7, 8). La SA dans sa forme classique répondant aux critères de New York, les autres SpA différenciées et les SpA indifférenciées posent des problèmes diagnostiques différents et seront envisagées successivement. LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE Fréquence La fréquence des spondylarthrites à début tardif est diversement appréciée et difficile à déterminer. Le diagnostic n est pas toujours facile chez le sujet âgé, car l interprétation des signes radiologiques peut prêter à discussion. D autre part, il est très difficile de fixer la date de début du rhumatisme, qui peut être asymptomatique pendant de nombreuses années, alors même que les signes radiologiques sont très évolués. Il est souvent préférable de parler de spondylarthrite à révéla- 31

2 tion tardive. Aucun des 87 cas de Burgos-Vargas (9) n a débuté après 40 ans. Chez les 165 patients de van der Linden (1), le diagnostic a toujours été posé avant 50 ans. La fréquence d un premier symptôme après 50 ans est estimée à 3 % par Forestier (3) et 8 % par Ravault (3), ce qui est aussi la fréquence retrouvée dans l enquête plus récente de la Société Française de Rhumatologie (10). L incidence de la SA après 55 ans a été estimée à 2,2 pour habitants par an à Rochester (11) contre 7,3 pour tous âges confondus, et certaines études épidémiologiques (12) montrent une augmentation de l âge de début de la maladie. La SA représente 27 % des hommes hospitalisés dans notre service pour un rhumatisme séronégatif apparu après 50 ans, ce qui est aussi la fréquence de la PR séronégative (7). Sur 75 patients hospitalisés dans les dix dernières années pour une SpA dont le diagnostic a été fait après 50 ans, 16 remplissent les critères de SA. Les séries hospitalières sont cependant probablement biaisées. Dans notre recrutement, 15 des 16 patients atteints de SA diagnostiquée après 50 ans sont des hommes, ce qui est significativement plus fréquent que les SA diagnostiquées avant 40 ans (65 %). Une fréquence comparable est notée par Ravault (3) (11/12 spondylarthrites à début tardif concernent des hommes). Dans les études épidémiologiques (10, 11), les hommes ne représentent que 70 % des spondylarthrites à début tardif. Les raisons de cette dissociation paraissent peu claires, mais le diagnostic de spondylarthrite à début tardif ne saurait être écarté chez une femme. La sémiologie La sémiologie des spondylarthrites à début tardif est comparable à celle du sujet jeune. Dans quelques cas, la spondylarthrite est découverte lors de radiographies systématiques à l occasion d une affection intercurrente (7) : tassement vertébral, spondylodiscite, bilan d une immunoglobuline monoclonale ou lombalgies mécaniques. Dans ces formes asymptomatiques, il est impossible, même approximativement, de déterminer le début de la maladie. Il ne s agit probablement pas de spondylarthrite à début tardif. La plupart des patients ont cependant des signes de début. Ils ont des rachialgies inflammatoires, d apparition récente, de siège surtout lombaire, parfois diffus. Des cervicalgies inflammatoires isolées pourraient concerner plus particulièrement les spondylarthrites à début tardif. Une atteinte périphérique est notée dans la moitié des cas (21/43 dans notre recrutement, 6/11 pour Ravault). C est le plus souvent une oligoarthrite asymétrique (12/21), plus rarement une monoarthrite (5/21) ou une polyarthrite (4/21). Elle concerne surtout les genoux et les chevilles, moins souvent les épaules, les poignets et les métatarsophalangiennes. On peut aussi retrouver des talalgies, des doigts et des orteils en saucisse et des uvéites antérieures aiguës. Des signes généraux, sous la forme de fébricule ou d amaigrissement, ne sont pas rares. Des œdèmes prenant le godet, en règle asymétriques et prédominant aux membres inférieurs sont plus rares, mais plus propres au début tardif (13). 32 Le syndrome inflammatoire est variable mais parfois important : la VS est supérieure à 80 mm/h chez 4/9 patients de Ravault (3), et chez le tiers de nos patients (14/42). HLA B27 est présent chez 71 % de nos patients, ce qui est un peu inférieur à la fréquence du sujet jeune. Dans une étude de population, van der Linden (1) rapporte que 4 des 7 spondylarthrites de plus de 45 ans sont B27-négatifs. Cette fréquence plus faible de B27 pourrait s expliquer par le fait que des patients âgés peuvent remplir les critères diagnostiques sans avoir une SA, ou bien qu ils ont une forme particulière d expression tardive moins liée à B27, ou encore que les patients âgés ont plus souvent une SA secondaire moins fortement liée à B27. Signes radiologiques À quelques nuances près, les manifestations cliniques et biologiques des SA du sujet âgé sont donc semblables à celles du sujet jeune. Il n en est pas de même des signes radiologiques. Le diagnostic de spondylarthrite dans sa forme classique repose sur la présence d une sacro-iliite radiologique. L aspect est souvent typique et ne diffère pas de la sacro-iliite du sujet jeune. Mais, parfois, l interprétation des clichés est plus difficile car l os est déminéralisé, et l interligne mal visible semble avoir disparu avec un aspect qui peut faire discuter une ankylose partielle ou totale. La sacro-iliite doit être différenciée des autres pathologies sacro-iliaques. L arthrose est facilement reconnue : elle se manifeste par une ostéocondensation surtout iliaque, localisée et prédominant à la partie haute de l interligne. L hyperostose vertébrale engainante peut affecter les sacro-iliaques, où elle est à l origine de ponts osseux antérieurs (14). La maladie de Paget, et surtout l ostéomalacie, l hyperparathyroïdie, l ostéodystrophie rénale peuvent induire des anomalies sacro-iliaques difficiles à différencier des sacro-iliites. On a décrit de longue date chez des sujets âgés un aspect d ankylose sacro-iliaque attribué à une involution sénile. La fréquence d une telle atteinte est estimée à 2 % de la population de plus de 60 ans par Weil (2). Dans les cas difficiles, le scanner peut être utile pour une analyse plus précise et pour mieux voir les érosions. Enfin, quelques cas d anomalies sacro-iliaques ont été rapportés (15) dans la pseudopolyarthrite rhizomélique, mais il n est pas exclu qu elles correspondent en fait à des SA méconnues. Les lésions rachidiennes peuvent aussi prêter à discussion chez le sujet âgé. Les syndesmophytes sont parfois typiques et peuvent aboutir à un aspect de colonne bambou qui témoigne de l ancienneté de l atteinte. Assez souvent, les productions osseuses sont plus grossières, elles s implantent largement sur le bord et l angle vertébral et se dirigent obliquement, se recourbent en dehors du rachis pour former une solide agrafe attachant deux vertèbres. Parfois le pont reste interrompu (3). Ces lésions pseudo-ostéophytiques seraient caractéristiques des spondylarthrites à début tardif et sont interprétées comme des syndesmophytes modifiés par des discopathies préexistantes (3, 16). L aspect peut être difficile à différencier des lésions arthrosiques. L hyperostose vertébrale engainante se.../...

3 .../... manifeste par des coulées osseuses grossières prédominant à droite sur le cliché de face et séparées du corps vertébral sur le cliché de profil (17). L aspect n est pas toujours aussi typique et peut prêter à discussion, d autant plus que l association spondylarthrite-hyperostose a été rapportée à plusieurs reprises (18). Dans les cas difficiles, il faut accorder toute sa valeur aux autres signes radiologiques de la spondylarthrite : vertèbre carrée, signe de Romanus, arthrite des articulaires postérieures, ossification du ligament interépineux (16). Chez le sujet âgé, on décrit aussi des déformations des corps vertébraux qui sont aplatis et donnent un aspect en diabolo (3), ce qui accompagne souvent une ostéoporose. LES AUTRES SPONDYLARTHROPATHIES DIFFÉ- RENCIÉES Le rhumatisme psoriasique Il n est pas rare que le rhumatisme psoriasique débute vers le milieu de la vie. Dans l enquête de la SFR (10), 32 % débutent après 50 ans. Dans une étude finlandaise (19), 26 % des patients ont plus de 55 ans et 24 % ont plus de 60 ans dans une étude récente italienne (20). En règle, pour Rahman (21), psoriasis et rhumatisme débutent en même temps dans les formes à début tardif, alors que, chez les sujets jeunes, le psoriasis précède le rhumatisme de plusieurs années. Les antécédents familiaux sont plus rares dans les formes à début tardif. Punzi et coll. (20) ont comparé 16 rhumatismes psoriasiques qui ont débuté après 60 ans et 50 patients ayant un début plus précoce. Les patients âgés ont un rhumatisme plus sévère : ils ont davantage d articulations gonflées, d érosions radiologiques des pieds, un syndrome inflammatoire plus marqué et ils nécessitent une dose de corticoïdes supérieure. L évolution est aussi plus grave et, après deux ans, le nombre de nouvelles érosions des mains et des pieds et le syndrome inflammatoire sont plus importants que chez les sujets jeunes. À tout âge, le rhumatisme psoriasique est très protéiforme. Pour Rhaman et coll. (21) seuls 17 % des patients ont une SpA et, d après Kay et Walker (22), 20 % répondent aux critères d Amor. Dans cette dernière série, 11 % ont vu le rhumatisme débuter après 55 ans. Sur 75 SpA diagnostiquées après 50 ans, 20 % ont un rhumatisme psoriasique dans notre expérience. Dans l étude de Caplanne et coll. (6), 3 des 8 SpA (38 %) qui ont débuté après 55 ans ont un psoriasis, contre 15 % pour les SpA plus jeunes. Dans l enquête de la SFR (10), 19 % des SA psoriasiques ont débuté après 50 ans. D après Kay et Walker (22), les SpA psoriasiques à début tardif ont une plus grande fréquence d atteinte du rachis cervical et d arthrites périphériques. Chez nos patients hospitalisés, la sémiologie des SpA psoriasiques diagnostiquées après 50 ans est comparable à celles diagnostiquées avant 40 ans. Les sujets âgés ont un peu plus souvent des signes généraux (fébricule, amaigrissement et œdème prenant le godet), un syndrome inflammatoire, des cervicalgies et des syndesmophytes, mais les différences ne sont pas significatives. La moitié des patients est HLA B27. Arthrite réactionnelle On considère souvent qu il n est pas exceptionnel de faire le diagnostic d arthrite réactionnelle, notamment d origine digestive, chez une femme de plus de 50 ans. Dans l enquête de la SFR (10), 13 % des arthrites réactionnelles ont débuté après 50 ans. Dans les dix dernières années, nous en avons observé un cas (à Shigella) sur 75 SpA à début tardif. Cette proportion est beaucoup plus faible que chez les sujets hospitalisés de moins de 40 ans, chez qui les arthrites réactionnelles représentent plus de 12 % des SpA. Dans une étude antérieure (7) sur 105 hommes ayant vu débuter un rhumatisme séronégatif après 50 ans, nous avions observé quatre arthrites réactionnelles, deux entérocolitiques à Yersinia enterocolitica et Salmonella enteritidis, et deux sexuellement transmises. Le rhumatisme des entérocolopathies Pour Caplanne et coll. (6), une entérocolopathie est plus fréquente dans les SpA à début tardif : 3/8 (38 %) contre 2/32 (6 %) dans les SpA ayant débuté avant 50 ans. Il s agit de deux maladies de Crohn et d une RCH. Chez les patients hospitalisés, nous n avons observé qu un seul cas (une maladie de Crohn) sur 75 SpA diagnostiquées après 50 ans et 6 cas (3 Crohn et 3 RCH) sur 97 SpA diagnostiquées avant 40 ans (différence non significative). Il est possible que des formes d expression atténuée soient plus fréquentes. SPONDYLARTHROPATHIES INDIFFÉRENCIÉES À DÉBUT TARDIF Il y a dix ans, nous avons individualisé sous le terme de LOPS (late onset peripheral spondylarthropathy) (8) une forme particulière de spondylarthropathie à début tardif. Parmi 105 hommes indemnes de psoriasis et hospitalisés pour un rhumatisme séronégatif apparu après 50 ans, 44 ont un rhumatisme inclassé (7). Dans ce dernier groupe, HLA B27, présent chez 40 % des individus typés, est surreprésenté. Les inclassés B27+ se caractérisent par une atteinte oligoarticulaire asymétrique, prédominant aux membres inférieurs (notamment genoux et chevilles), avec un liquide synovial souvent peu cellulaire et une synoviale peu inflammatoire. Les signes rachidiens sont discrets et les cervicalgies et les dorsalgies inflammatoires sont plus fréquentes que les lombalgies. Les signes généraux, fièvre ou amaigrissement, sont fréquents (71 %). Le syndrome inflammatoire est marqué (71 % avaient une VS 80 mm à 1 heure). Quarante-trois pour cent des patients ont un œdème important, prenant le godet, asymétrique et prédominant aux membres infé- 35

4 des œdèmes prenant le godet des membres inférieurs. Seize patients ont des enthésopathies, sept un aspect de dactylite et cinq des uvéites antérieures aiguës. Onze patients (47 %) ont des rachialgies inflammatoires et sept une sacroiliite, qui est mieux appréciée au scanner. Seize ont un syndrome inflammatoire. Dix-sept patients (74 %) sont HLA B27. En fait, seuls 15 sur 23 (65 %) remplissent les critères diagnostiques de spondylarthropathie d Amor et/ou de l ESSG, et le suivi de cette série sera important pour savoir si le diagnostic de SPA se confirme avec l évolution. Figure 1. Œdème prenant le godet du membre inférieur gauche chez un homme ayant un tableau caractéristique de LOPS. rieurs (figure 1) et qui s étend parfois aux membres supérieurs. L œdème a plusieurs fois motivé des explorations à la recherche d une phlébite ou d une compression pelvienne. Le contraste entre la discrétion des signes rhumatismaux et l importance des signes généraux, du syndrome inflammatoire et des œdèmes a conduit à de nombreuses explorations sur l hypothèse de néoplasie, de lymphome, d amylose ou de vascularite (23). Plusieurs patients ont reçu des corticoïdes pour une possible maladie de Horton avec une efficacité très incomplète. De plus, ce syndrome répond souvent mal aux anti-inflammatoires non stéroïdiens. L évolution s est prolongée pendant plusieurs mois ou années. La symptomatologie rappelle le RS3PE, syndrome décrit par Mc Carty (24), en raison de l âge de survenue, des œdèmes prenant le godet et du liquide peu inflammatoire. Mais dans les cas de RS3PE, il y a une atteinte symétrique des mains, les signes généraux et le syndrome inflammatoire sont moins marqués, ils répondent rapidement à une corticothérapie à faible dose, l évolution est spontanément régressive en quelques mois et le RS3PE est associé à B7 et non à B27. Des cas de RS3PE associés à B27 (25) ou avec œdème unilatéral (26) ou compliquant une SA ancienne (27) ont été rapportés, et la distinction peut être difficile (28, 29). En fait, le tableau que nous décrivons est clairement relié aux SpA. La plupart des patients ont les critères d Amor, plusieurs ont des antécédents familiaux de SpA, 5 ont développé une sacro-iliite, quatre ont évolué vers une SA définie. Ils représentent une forme particulière de SpA en rapport avec le début tardif. En 1995, Olivieri et coll. (5) rapportent l étude prospective de 23 SpA indifférenciées ayant débuté après 45 ans et insistent sur l hétérogénéité de la présentation. Il y a autant de femmes que d hommes. Dix (43 %) ont des arthrites périphériques, qui sont toujours oligoarticulaires, asymétriques et prédominent aux membres inférieurs. Trois de ces patients ont 36 En 1997, Caplanne et coll. (6) rapportent une étude rétrospective sur huit ans de 8 SpA ayant débuté après 55 ans et répondant aux critères d Amor, qu ils ont comparées à 32 SpA ayant débuté avant 40 ans. Les auteurs ont exclu tout antécédent rhumatismal, même ancien, et les patients ont été examinés dans les trois mois après le début de la SpA. Les SpA à début tardif ont plus souvent des cervicalgies et des dorsalgies inflammatoires, des douleurs thoraciques antérieures, des ostéites aseptiques et des arthrites périphériques que les sujets Tableau I. Comparaison des spondylarthropathies indifférenciées diagnostiquées après 50 ans et avant 40 ans. Diagnostic Diagnostic après 50 ans avant 40 ans n = 43 n = 30 Âge au diagnostic 62 ans 26 ans Homme 72 % 87 % NS Arthrite 81 % 65 % NS oligoarthrite 74 % 33 % 0,002 épaule 32 % 0 % 0,01 Rachialgies 65 % 65 % NS cervical 63 % 18 % 0,0007 lombaire 44 % 65 % NS fessalgies 11 % 47 % 0,009 Talalgies 28 % 35 % NS Uvéite 7 % 12 % NS Dactylite 9 % 23 % NS Sacro-iliite 56 % 35 % NS HLA B27 74 % 89 % NS Fièvre > 38 C 30 % 13 % NS Amaigrissement 25 % 0 % 0,005 Œdème 38 % 5 % 0,004 VS > 80 mm 1 re heure 45 % 25 % NS Diagnostic erroné 1 47 % 4 % 0,0008 Investigation inutile 2 40 % 4 % 0,001 1 Cancer (11) - Infection (11) - PPR-Maladie de Horton (10). 2 Scintigraphie osseuse (11) - Échographie abdomino-pelvienne (8) - Biopsie temporale (6) - Scanner abdominal (4).

5 jeunes. De même, ils ont plus souvent de la fièvre, une asthénie et un amaigrissement, et le syndrome inflammatoire est plus important (VS à 87 mm à 1 heure contre 24 chez les sujets jeunes). Cinquante pour cent sont HLA B27 (73 % des sujets jeunes). Ils répondent moins bien aux AINS et certains patients ont nécessité un traitement par corticoïdes et méthotrexate. En fait, les SpA décrites sont hétérogènes, puisque cinq patients ont une entérocolopathie ou un psoriasis. Dans une étude rétrospective récente, nous avons comparé 43 patients hospitalisés pour une SpA indifférenciée, diagnostiquée après 50 ans et répondant aux critères d Amor et/ou de l ESSG, et 30 patients dont le diagnostic a été fait avant 40 ans (tableau I). Plus de 40 % des sujets âgés ont une présentation qui diffère de celle du sujet jeune. Les arthrites sont fréquentes ; il s agit principalement d oligoarthrite asymétrique des membres inférieurs, mais le tiers des patients a une atteinte des épaules. L atteinte rachidienne est surtout cervicale, alors que les fessalgies sont rares. Les signes généraux, fièvre et amaigrissement, sont fréquents, souvent associés à une élévation marquée de la VS. Plus du tiers des patients ont des œdèmes asymétriques des membres inférieurs qui prennent le godet. Cette présentation particulière, qui correspond au LOPS, a conduit à des hypothèses diagnostiques erronées dans près de la moitié des cas. CONCLUSION Le diagnostic d un rhumatisme est parfois difficile chez le sujet âgé. Certains, comme la pseudopolyarthrite rhizomélique, la maladie de Horton ou le syndrome RS3PE, ne se rencontrent qu à cet âge. La PR est fréquente, mais il n est pas exceptionnel de faire le diagnostic d une SpA, quelle qu en soit la forme. Comme la PR, elle peut être difficile à reconnaître si la sémiologie est modifiée par l âge. Les critères diagnostiques établis chez le sujet jeune s appliquent imparfaitement aux formes rencontrées chez le sujet âgé. La recherche attentive d antécédents familiaux et le typage HLA B27 constituent une aide importante. Certaines caractéristiques, comme l atteinte rhizomélique, l importance des signes généraux et du syndrome inflammatoire, la présence d œdèmes prenant le godet sont présentes dans tous les rhumatismes (31-33) et paraissent davantage liées à l âge qu à l étiologie. Le traitement pose aussi problème, car les AINS sont plus toxiques à cet âge, d autant plus qu ils peuvent interférer avec les autres médicaments souvent consommés en raison de la comorbidité. " Pour en savoir plus Van der Linden S.M., Valkenburg H.A., de Jongh B.M., Cats A. The risk of developing ankylosing spondylitis in HLA B27 positive individuals. Arthritis Rheum 1984 ; 27 : Weil M.P., Sichère R.M. La spondylite rhumatismale à évolution lente et révélation tardive. Rev Rhum 1949 ; 16 : Ravault P.P., Vignon G., Lejeune E., Pellet M.V. La spondylarthrite ankylosante à début tardif. Rev Lyonnaise de Med 1957 ; Calin A., Elswood J., Edmund S. Late onset ankylosing spondylitis - a distinct disorder? Br J Rheumatol 1991 ; 30 : Olivieri I., Padula A., Pierro A. et coll. Late onset undifferentiated seronegative spondyloarthropathy. J Rheumatol 1995 ; 22 : Caplanne D., Tubach F., Le Parc J.M. Late onset spondylarthropathy : clinical and biological comparison with early onset patients. Ann Rheum Dis 1997 ; 56 : Dubost J.J., Ristori J.M., Zmantar Ch., Sauvezie B. Rhumatismes séronégatifs à début tardif. Fréquence et atypies des spondylarthropathies. Rev Rhum 1991 ; 9 : Dubost J.J., Sauvezie B. Late onset peripheral spondylarthropathy. J Rheumatol 1989 ; 16 : Burgos-Vargas R., Naranjo A., Castillo J., Katona G. Ankylosing spondylitis in the Mexican Mestizo : patterns of disease according to age at onset. J Rheumatol 1989 ; 16 : Amor B., Bouchet H., Delrieu F. Enquête nationale sur les arthrites réactionnelles de la Société Française de Rhumatologie. Rev Rhum 1983 ; 50 : Carbone L.D., Cooper C., Michet C.J. et coll. Ankylosing spondylitis in Rochester, Minnesota, Is the epidemiology changing? Arthritis Rheum 1992 ; 35 : Calin A., Elswood J., Rigg S., Skevington S.M. Ankylosing spondylitis - an analytical patients : the changing pattern of disease. J Rheumatol 1988 : 15 : Olivieri I., Padula A., Favaro L. et coll. Dactylitis with pitting oedema of the hand in longstanding ankylosing spondylitis. Clin Rheumatol 1995 ; 14 : Ramos-Remus C., Gomez-Vargas A., Leclercq S., Russell A.S. Radiologic features of DISH may mimic ankylosing spondylitis. Clin Exp Rheumatol 1993 ; 11 : O Duffy J.D., Hunder G.G., Wahner H.W. A follow-up study of polymyalgia rheumatica : evidence of chronic axial synovitis. J Rheumatol 1980 ; 7 : Riley M.J., Ansell B.M., Bywaters E.G.L. Radiological manifestations of ankylosing spondylitis according to age at onset. Ann Rheum Dis 1971 ; 320 : Kaplan G., Le Gars L. Les spondyloarthropathies à début tardif. In : L Actualité rhumatologique, 1998, Kahn M.F., Kuntz D., Meyer O., Bardin T., Orcel P., Guérin C. Ed. Expansion Scientifique Publication, Paris 1998 : Troise Rioda W., Ferraccioli G.F. Dish and ankylosing spondylitis. Case report and review of the literature. Clin Exp Rheumatol 1990 ; 8 : /... 37

6 .../ Kaipiainen-Seppanen O. Incidence of psoriatic arthritis in Finland. Br J Rheumatol 1996 ; 35 : Punzi L., Pianon M., Rossini P., Schiavon F., Gambari P.F. Clinical and laboratory manifestations of elderly onset psoriatic arthritis : a comparison with younger onset disease. Ann Rheum Dis 1999 ; 58 : Rahman P., Schentag C.T., Gladman D.D. Immunogenetic profile of patients with psoriatic arthritis waries according to the age at onset of psoriasis. Arthritis Rheum 1999 ; Kay L.J., Walker D.J. Late onset spondyloarthropathy : comparison with early onset patients. Ann Rheum Dis 1997 ; 57 : Dubost J.J., Sauvezie B. Oligoarthrite B27 avec œdèmes et signes généraux : une forme atypique de spondylarthropathie à début tardif. Ann Med Interne 1989 ; 140 : McCarty D.J., O Duffy J.D., Pearson L., Hunter J.B. Remitting seronegative symmetrical synovitis with pitting edema. RS3PE Syndrome. JAMA 1985 ; 254 : Chaouat D., Le Parc J.M. The syndrome of seronegative symmetrical synovitis with pitting edema (RS3PE syndrome) : a unique form of arthritis in the elderly? Report of 4 additional cases. J Rheumatol 1989 ; 16 : Olivieri I., Padula A., Favaro L., Oranges G.S., Ferri S. RS3PE syndrome with unilateral involvement. J Rheumatol 1994 ; 21 : Koeger A.C., Karmochkine M., Chaibi R. RS3PE syndrome associated with advanced ankylosing spondylitis. J Rheumatol 1995 ; 22 : Javier R.M., Sibilia J., Kuntz J.L., Asch L. Spondylarthropathie à début tardif? RS3PE? Forme de chevauchement? Rev Rhum 1991 ; 58 : Schaeverbeke T., Fatout E., Marce S. et coll. Remitting seronegative symmetrical synovitis with pitting oedema : disease or syndrome? Ann Rheum Dis 1995 ; 54 : AUTOQUESTIONNAIRE FMC Chez un patient de 60 ans, quelle(s) manifestation(s) est(sont) incompatible(s) avec le diagnostic de spondylarthropathies? a. fébricule à plus de 38 C b. amaigrissement de plus de 10 % du poids c. œdèmes prenant le godet d. vitesse de sédimentation supérieure à 80 mm à la première heure e. uvéite antérieure aiguë f. aucune 2. Quel(s) type(s) de spondylarthropathies ne débutent pas après 50 ans : a. spondylarthrite ankylosante b. arthrite réactionnelle entérocolitique c. arthrite réactionnelle sexuellement transmise d. rhumatisme des entérocolopathies e. rhumatisme psoriasique f. spondylarthropathies indifférenciées g. tous peuvent débuter après 50 ans RÉPONSES FMC 1. f ; 2. g. Les articles publiés dans La Lettre du Rhumatologue le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction par tous procédés réservés pour tous pays. mai EDIMARK S.A Imprimé en France - Differdange S.A Sannois Dépôt légal 2 e trimestre

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Auteur : Dr Éric TOUSSIROT, Besançon Comité éditorial : Dr Laure GOSSEC, Paris Dr Henri NATAF, Mantes-La-Jolie Relecteurs CFMR : Pr Bernard DUQUESNOY, Lille Pr

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

Les Spondylarthrites

Les Spondylarthrites Les Spondylarthrites Le concept de spondylarthrite Ensemble de rhumatisme inflammatoires chroniques qui partagent certaines de leurs manifestations cliniques ainsi qu un terrain génétique commun. Le concept

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

Faculté de Médecine de Marseille Université Aix Marseille II. Maître de stage : Dr BLANC Bernard. Récit authentique d une situation

Faculté de Médecine de Marseille Université Aix Marseille II. Maître de stage : Dr BLANC Bernard. Récit authentique d une situation Faculté de Médecine de Marseille Université Aix Marseille II Maître de stage : Dr BLANC Bernard. Récit authentique d une situation complexe en Cabinet : La lombalgie symptomatique Semestre de stage : 4

Plus en détail

Les rhumatismes inflammatoires. Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante

Les rhumatismes inflammatoires. Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante Les rhumatismes inflammatoires Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante Arthrite Rhumatoïde (RA) Voorstelling van de ziekte Arthrite Rhumatoïde Inflammation chronique des

Plus en détail

Item 123 : Psoriasis

Item 123 : Psoriasis Item 123 : Psoriasis COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition...3 II Épidémiologie du rhumatisme

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Spondylarthrite ankylosante

Spondylarthrite ankylosante 39 Item 282 Spondylarthrite ankylosante Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer une spondylarthrite ankylosante. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. COFER

Plus en détail

Item 123. Psoriasis. Insérer les T1. Objectifs pédagogiques

Item 123. Psoriasis. Insérer les T1. Objectifs pédagogiques 20 Item 123 Psoriasis Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un psoriasis. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. COFER Connaître les particularités cliniques,

Plus en détail

Spondylarthrite grave

Spondylarthrite grave Titre du document (En-tête) GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Spondylarthrite grave Décembre 2008 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service communication 2, avenue

Plus en détail

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010 Spondylarthrite juvénile Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010 Formes de spondylarthrite de l adulte (1) Spondylarthrite ankylosante: critères de New York modifiés Sacroiliite radiologique

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites

Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites RECOMMANDATIONS Décembre

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

LES SPONDYLARTHROPATHIES (SPONDYLARTHRITES) : APPROCHE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE

LES SPONDYLARTHROPATHIES (SPONDYLARTHRITES) : APPROCHE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE JUILLET 2010 08 LES SPONDYLARTHROPATHIES (SPONDYLARTHRITES) : APPROCHE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE MARK HAZELTINE, MD, FRCPC CENTRE DE RHUMATOLOGIE DE LAVAL JEAN-LUC TREMBLAY, MD, FRCPC CENTRE HOSPITALIER

Plus en détail

Problèmes locomoteurs

Problèmes locomoteurs VOLUME 2 Aspects cliniques Chapitre 10 Problèmes locomoteurs Problèmes locomoteurs 343 Problèmes locomoteurs J.P. Praet, T. Mets Les problèmes locomoteurs sont fréquents et le deviennent de plus en plus

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Vignette clinique 1 Femme, 26 ans; caissière RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Depuis 6 mois, douleurs dorsales à caractère inflammatoire

Plus en détail

Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils

Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils LAPEGUE Franck (1-2), LOUSTAU Olivier (2), DENIS Aymeric (2), BOUSCATEL Elodie (1), PONSY Sylvie (1), SANS

Plus en détail

LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE

LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE Pr. Abdellah EL MAGHRAOUI Centre de Rhumatologie et Rééducation Fonctionnelle Hôpital Militaire d Instruction Mohammed V Rabat www.rhumato.info SOMMAIRE Définition 3 Epidémiologie

Plus en détail

Spondylarthrite ankylosante (Pelvispondylite rhumatismale) Etiologie, diagnostic, évolution, surveillance, principes de traitement

Spondylarthrite ankylosante (Pelvispondylite rhumatismale) Etiologie, diagnostic, évolution, surveillance, principes de traitement Spondylarthrite ankylosante (Pelvispondylite rhumatismale) Etiologie, diagnostic, évolution, surveillance, principes de traitement Pathologie de l'appareil locomoteur - rhumatologie DCEM3 Internat n 297

Plus en détail

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Emmanuelle Vignot Hôpital Edouard Herriot, Lyon Unité Inserm UMR1033 Lyon emmanuelle.vignot@chu-lyon.fr Arthrite septique (1) 1/ Monoarthrite :

Plus en détail

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations)

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Date de création du document 2008-2009 CAS CLINIQUE : CAS CLINIQUE N 1 Scénario : Monsieur A., vingt-cinq ans, étudiant vétérinaire, vient

Plus en détail

Ensemble aidons les patients souffrant d un mal de dos inflammatoire à identifier leurs douleurs.

Ensemble aidons les patients souffrant d un mal de dos inflammatoire à identifier leurs douleurs. Dossier de PRESSE Mars 2014 Ensemble aidons les patients souffrant d un mal de dos inflammatoire à identifier leurs douleurs. Une initiative développée par AbbVie, en partenariat avec l AFLAR et l AFS

Plus en détail

Item 215 : Rachialgies

Item 215 : Rachialgies Item 215 : Rachialgies COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...5 SPECIFIQUE :...5 I Cervicalgies... 6 I.1 Quand faut-il

Plus en détail

La prise en charge de votre spondylarthrite

La prise en charge de votre spondylarthrite G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre spondylarthrite Vivre avec une spondylarthrite Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Les traumatismes et l arthrite inflammatoire

Les traumatismes et l arthrite inflammatoire Les traumatismes et l arthrite inflammatoire Document de travail à l intention du Tribunal d appel de la sécurité professionnelle et de l assurance contre les accidents du travail Septembre 2008 préparé

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

PRECISION ÉLIMINATION DE L INFLAMMATION. mensuel PRECISION

PRECISION ÉLIMINATION DE L INFLAMMATION. mensuel PRECISION mensuel Nouvelles sur la recherche, l éducation et la défense du dossier de l arthrite : juin/juillet 2014 ÉLIMINATION DE L INFLAMMATION Dans ce numéro du Mensuel JointHealth, nous regardons de plus près

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

SPONDYLARTHROPATHIES. Dr L.Mathy Mont-Godinne Rhumatologie 10/03/2012 CH DINANT

SPONDYLARTHROPATHIES. Dr L.Mathy Mont-Godinne Rhumatologie 10/03/2012 CH DINANT SPONDYLARTHROPATHIES Dr L.Mathy Mont-Godinne Rhumatologie 10/03/2012 CH DINANT Prévalence des affections rhumatismales Lombalgies, rhum. abarticulaires Arthrose Ostéoporose Polyarthropathies inflammatoires

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Qu'attend le rhumatologue de la Médecine Nucléaire?

Qu'attend le rhumatologue de la Médecine Nucléaire? Qu'attend le rhumatologue de la Médecine Nucléaire? Qu'attend le rhumatologue de la Médecine Nucléaire? *B. Sutter, **E. Meys *Institut Calot - Berck s/mer **Centre Hospitalier Duchenne - Boulogne s/mer

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Le pied des spondyloarthropathies

Le pied des spondyloarthropathies Chapitre 5 Le pied des spondyloarthropathies V. Simon, C. Huber-Levernieux, C. Piat Résumé Le pied est fréquemment (jusqu'à 75 % des cas) touché dans les spondyloarthropathies avec une atteinte double

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

ANDRIANJAFISON Francia

ANDRIANJAFISON Francia ANDRIANJAFISON Francia PLACE DE LA CORTICOTHERAPIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES : REALITES ET PERSPECTIVES A ANTANANARIVO Thèse de Doctorat en Médecine 2 UNIVERSITE

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire

Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire en orthopédie pédiatrique p? Mathie LORROT, Chantal JOB-DESLANDRE Hôpital Robert Debré, Faculté de Médecine Paris 7 Cours DESC chirurgie

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

. Arthritepsoriasique

. Arthritepsoriasique Les traitements biologiques dans les rhumatismes inflammatoires Dr Clio RIBBENS Service de Rhumatologie. Centre HospitalierUniversitairede Liège Nouveautés dans l'arthrite : Thérapeutiques anti-nf a..

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

PHYSIOTHERAPIE ET RHUMATISMES INFLAMMATOIRES

PHYSIOTHERAPIE ET RHUMATISMES INFLAMMATOIRES PHYSIOTHERAPIE ET RHUMATISMES INFLAMMATOIRES Cercle de Qualité Le Merle d Aubigné (CQMdA) Bodmer Eveline, Baumberger Dominique, Bensaddik-Brunner Verena, Canova Danielle, Dosso Elena, Dunand Alain, Finazzi

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Communiqué Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis Media: Sylvie Légaré (514) 832-7268 Abbott Gabrielle Collu 514)

Plus en détail

Fit For Work? Les troubles musculosquelettiques et le marché du travail belge

Fit For Work? Les troubles musculosquelettiques et le marché du travail belge Fit For Work? Les troubles musculosquelettiques et le marché du travail belge Stephen Bevan Robin McGee Tatiana Quadrello Contenu 1. Résumé 4 2. Introduction 10 2.1 Pourquoi la santé des travailleurs est-elle

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

La maladie de Horton Artérite temporale Artérite à cellules géantes

La maladie de Horton Artérite temporale Artérite à cellules géantes Artérite temporale Artérite à cellules géantes La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est

Plus en détail

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat JFR 2007 LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat Xavier Heymans Avocat à la Cour de Bordeaux www.heymans-avocat.com INTRODUCTION Rejet de la fatalité Socialisation du risque Responsabilisation

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

w w w. m e d i c u s. c a

w w w. m e d i c u s. c a www.medicus.ca En appelant la colonne vertébrale «arbre de vie» ou «fleuve sacré qui irrigue tout le corps», les Anciens voyaient juste. De tout temps considéré comme fragile, cet axe du corps se révèle

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

Rachialgies aux urgences Docteur Carole PAQUIER Juillet 2003

Rachialgies aux urgences Docteur Carole PAQUIER Juillet 2003 Rachialgies aux urgences Docteur Carole PAQUIER Juillet 2003 Pré-Requis : Les différents syndromes rhumatologiques. Résumé : Objectifs du cours sur la prise en charge des rachialgies aux urgences : 1/

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

5. ASPECTS CLINIQUES ET ÉTIOLOGIQUES

5. ASPECTS CLINIQUES ET ÉTIOLOGIQUES 5. ASPECTS CLINIQUES ET ÉTIOLOGIQUES DES DOULEURS INFLAMMATOIRES Aymeric Binard, Alain Saraux INTRODUCTION La douleur est définie depuis 1994 par l «International Association for the Study of Pain» (IASP)

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 novembre 2009 LEDERTREXATE 5 mg, solution injectable B/1 ampoule de 2 ml (Code CIP : 315 012-5) LEDERTREXATE 25 mg, solution injectable B/1 ampoule de 1 ml (Code CIP

Plus en détail

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Rapport de recommandations

Rapport de recommandations Comment s assurer que les personnes souffrant d ostéo-arthrite et d arthrite rhumatoïde reçoivent des soins optimaux de par l Europe: recommandations EUMUSC.NET En partenariat avec EULAR et 22 centres

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Le Psoriasis Qui est touché?

Le Psoriasis Qui est touché? LE PSORIASIS 1 Le Psoriasis Qui est touché? De 2 à 5 % de la population française soit2 à 3 millionsde personnes en France Deux "pics" de survenue : à l'adolescence et vers la soixantaine Parfois sur des

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Performance des organisations Santé au travail

Performance des organisations Santé au travail LA PRÉVENTION DES TMS ET DES ACCIDENTS DE TRAVAIL LIÉS A LA MANUTENTION DE CHARGES Centre de Gestion du Tarn et Garonne Le 4 octobre 2012 Performance des organisations Santé au travail SOMMAIRE Performance

Plus en détail

LES CEPHALEES I- INTRODUCTION

LES CEPHALEES I- INTRODUCTION Cours Magistraux Pr. S. AIDI LES CEPHALEES I- INTRODUCTION La céphalée désigne classiquement une douleur ressentie au niveau du crâne. Les céphalées sont extrêmement fréquentes et relèvent de causes multiples.

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Genou non traumatique

Genou non traumatique Epidémiologie Genou non traumatique Laure Brulhart (Paola Chevallier) 25 37% des patients >50 ans souffrent de gonalgie 50% restriction dans les AVQ 33% consultent leur généraliste Facteurs associés avec

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail