Gammapathies monoclonales : et l orientation diagnostique.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Gammapathies monoclonales : et l orientation diagnostique."

Transcription

1 Gammapathies monoclonales : guide pratique pour l interprétation et l orientation diagnostique. Toulouse 26 septembre ème CNBH Olivier Decaux Olivier Decaux Service de Médecine Interne Hôpital Sud - Rennes

2 ACNBH Agrément FMC N ème Colloque National des Biologistes des Hôpitaux Toulouse, septembre 2012 DECLARATION D INTERET DANS LE CADRE DE MISSIONS DE FORMATION REALISEES SPOUR L ACNBH Dr Olivier DECAUX Exerçant au CHU de RENNES déclare sur l honneur ne pas avoir d'intérêt, direct ou indirect (financier) i avec les entreprises pharmaceutiques, du diagnostic ou d éditions en relation avec le DMDIV et/ou le sujet présenté.

3 Gammapathies monoclonales : guide pratique pour l interprétation et l orientation diagnostique. Épidémiologie des gammapathies monoclonales Critères diagnostiques - MGUS - Myélome SMM - Maladie de Waldenström - Autres pathologies associées aux gammapathies monoclonales En pratique Dialogue cliniciens - biologistes +++

4 Gammapathies monoclonales : guide pratique pour l interprétation et l orientation diagnostique. Épidémiologie des gammapathies monoclonales Critères diagnostiques - MGUS - Myélome SMM - Maladie de Waldenström - Autres pathologies associées aux gammapathies monoclonales En pratique Dialogue cliniciens - biologistes +++

5 NEJM. 2006,354: résidants de plus de 50 ans Sérum de résidants (76,6%) Électrophorèse en gel d agarose +/- immunofixation 694 MGUS (3,2%)

6

7 Service de Médecine Interne polyvalente CHU de Rennes 549 patients hospitalisés entre mai 2006 et avril 2007 ELP systématique à l entrée 76 % > 70 ans

8 133 24,2% 133 pics (24,2%) 20 gammapathies monoclonales déjà connues 6 hémopathies malignes 107 (20,5%) pics de découverte fortuite

9 Nosologie des gammapathies monoclonales

10 Nosologie des gammapathies monoclonales Gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) Hémopathie maligne Ig G et Ig A Ig M Dyscrasies plasmocytaires malignes Myélome multiple Syndromes lymphoprolifératifs malins Maladie de Waldenström Gammapathie monoclonale associée à une pathologie non lymphoïde

11 Service de Médecine Interne Hôpital sud Rennes immunofixations positives 3%1% 6% 2% 1% 4% 9% Myélome 60% 14% MGUS

12 Laboratoire de Biochimie Centre Hospitalier de Blois immunofixations positives 4% 3% 2% 1% 12% Myélome 78% MGUS

13 La fréquence des gammapathies monoclonales est de plus de 3% au delà de 50 ans La fréquence des gammapathies monoclonales augmentent avec l âge Les MGUS représentent plus de 60% des cas de gammapathies monoclonales Problème de plus en plus fréquent

14 Gammapathies monoclonales : guide pratique pour l interprétation et l orientation diagnostique. Épidémiologie des gammapathies monoclonales Critères diagnostiques - MGUS - Myélome multiple Myélome indolent (SMM) - Maladie de Waldenström - Autres pathologies associées aux gammapathies monoclonales En pratique Dialogue cliniciens - biologistes +++

15 2 groupes de gammapathies monoclonales Ig G et Ig A MGUS «plasmocytaires» Myélome multiple Ig M MGUS «lymphoides» (15-20%) Syndromes lymphoprolifératifs Maladie de Waldenström

16 Myélome multiple

17 Anémie Pancytopénie Infiltration Myélome multiple

18 Anémie Pancytopénie Infiltration Myélome multiple Protéine monoclonale Sérum Cryoglobulinémie Troubles de l hémostase

19 Anémie Pancytopénie Infiltration Myélome multiple Protéine monoclonale Sérum Urines Cryoglobulinémie Troubles de l hémostase Insuffisance rénale

20 Anémie Pancytopénie Infiltration Myélome multiple Protéine monoclonale Sérum Urines Tissus Cryoglobulinémie Troubles de l hémostase Insuffisance rénale Amylose

21 Hypercalcémie Lésions lytiques / ostéoporose Fractures pathologiques Complications ostéo-neurologiques Atteinte osseuse Anémie Pancytopénie Infiltration Myélome multiple Protéine monoclonale Sérum Urines Tissus Syndrome d hyperviscosité Cryoglobulinémie Troubles de l hémostase Insuffisance rénale Amylose

22 Hypercalcémie Lésions lytiques / ostéoporose Fractures pathologiques Complications ostéo-neurologiques Atteinte osseuse Anémie Pancytopénie Infiltration Myélome multiple Protéine monoclonale Hypogammaglobulinémie Sérum Urines Tissus Syndrome d hyperviscosité Cryoglobulinémie Troubles de l hémostase Insuffisance rénale Amylose Infections

23 Hypercalcémie Lésions lytiques / ostéoporose Fractures pathologiques Complications ostéo-neurologiques Atteinte osseuse Anémie Pancytopénie Infiltration Myélome multiple Protéine monoclonale Hypogammaglobulinémie Sérum Urines Tissus Syndrome d hyperviscosité Cryoglobulinémie Troubles de l hémostase Insuffisance rénale Amylose Infections

24 Myélome Multiple / Critères diagnostiques (International Myeloma Working Group, 2003) 1. Présence d une protéine monoclonale sanguine ou urinaire 2. Plasmocytose médullaire > 10% 3. Présence d au moins un des éléments suivants -anémie (Hb -calcémie (> 0,25 - atteinte osseuse Hb < 2 g/dl / N ou < 10g/dL dl) (> 0,25 mmol/l /N ou > 2,75 mmol/l) - insuffisance rénale (créat créat. > 20 mg/l ou 173 mmol/l) - hyperviscosité symptomatique -amylose - infections bactériennes récurrentes (>2 en 12 mois)

25 Myélome Multiple / Critères diagnostiques (International Myeloma Working Group, 2003) 1. Présence d une protéine monoclonale sanguine ou urinaire 2. Plasmocytose médullaire > 10% 3. Présence d au moins un des éléments suivants -anémie (Hb Hb < 2 g/dl / N ou < 10g/dL dl) -calcémie (> 0,25 mmol/l /N ou > 2,75 mmol C HyperCalcémie - atteinte osseuse R Insuffisance Rénale - insuffisance rénale (créat - hyperviscosité A Anémie symptomatique -amylose B mmol/l) créat. > 20 mg/l ou 173 mmol/l) Lésions Osseuses (Bones) - infections bactériennes récurrentes (>2 en 12 mois)

26 MGUS Myélome indolent Myélome multiple l (SMM) symptomatique < 30 g/l > 30 g/l Pas de valeur seuil et ou < 10% > 10% > 10% C HyperCalcémie R Insuffisance Rénale A Anémie B Lésions Osseuses (Bones)

27 276 patients SMM 10% par an RR Myélome patients MGUS 1% par an RR Myélome 25

28 MGUS = État pré néoplasique % des myélomes sont précédés par une MGUS

29

30 Autres pathologies associées aux gammapathies monoclonales

31 Autres pathologies associées aux gammapathies monoclonales Rarement révélées par la découverte «fortuite» d une gammapathie monoclonale Le plus souvent, contexte clinique ou biologique i évocateur

32

33

34 Gammapathies monoclonales : guide pratique pour l interprétation et l orientation diagnostique. Épidémiologie des gammapathies monoclonales Critères diagnostiques - MGUS - Myélome SMM - Maladie de Waldenström - Autres pathologies associées aux gammapathies monoclonales En pratique Dialogue cliniciens - biologistes +++

35 EN PRATIQUE 2 situations -Découverte fortuite d une gammapathie monoclonale - Manifestations cliniques ou biologiques évocatrices d une hémopathie maligne, d une amylose,

36 EN PRATIQUE 2 situations - Découverte fortuite d une gammapathie monoclonale - Manifestations cliniques ou biologiques évocatrices d une hémopathie maligne, d une amylose,

37 Service de Médecine Interne Hôpital sud Rennes immunofixations positives 4% 6% 2% 1% 3%1% 9% Myélome 60% 14% GMSI

38 EN PRATIQUE Découverte fortuite d une gammapathie monoclonale Limiter les cas de gammapathies monoclonales de découverte fortuite Quand demander une électrophorèse des protides (EPP)? Limiter les investigations initiales Quand demander un avis spécialisé? Surveillance

39 EN PRATIQUE Découverte fortuite d une gammapathie monoclonale Limiter les cas de gammapathies monoclonales de découverte fortuite Quand demander une électrophorèse des protides (EPP)? Limiter les investigations initiales Quand demander un avis spécialisé? Surveillance

40 Manifestations cliniques Altération de l'état général Lombalgies inexpliquées Lésions ostéolytiques Fracture pathologique Ostéoporose Syndrome d hyperviscosité ité Quand demander une EPP Infections récidivantes Manifestations biologiques Syndrome sédimentaire Hypercalcémie Anémie Insuffisance rénale Hyperprotidémie

41 EN PRATIQUE Découverte fortuite d une gammapathie monoclonale Limiter les cas de gammapathies monoclonales de découverte fortuite Quand demander une électrophorèse des protides (EPP)? Limiter les investigations initiales Quand demander un avis spécialisé? Surveillance

42 Démarche diagnostique (1) Confirmation i et caractérisation i de la gammapathie monoclonale Électrophorèse des protides Immunofixation

43 Démarche diagnostique (2) Enquête étiologique i Enquête étiologique orientée par la clinique et le type du composant monoclonal Ig G, Ig A Myélome multiple Ig M Maladie de Waldentröm, Lymphome malin non hodgkinien

44 Démarche diagnostique (2) Enquête étiologique i Interrogatoire et examen clinique +++ recherche de signes cliniques orientant vers une hémopathie maligne

45 Interrogatoire, examen clinique Patient asymptomatique > 70 ans Hémogramme, calcémie, créatininémie Protéinurie sur échantillon Patient symptomatique < 70 ans Anormal Normal Estimation du pic < 15 g/l MGUS > 15 g/l AVIS SPECIALISE

46 EN PRATIQUE Découverte fortuite d une gammapathie monoclonale Limiter les cas de gammapathies monoclonales de découverte fortuite Quand demander une électrophorèse des protides (EPP)? Limiter les investigations initiales Quand demander un avis spécialisé? Surveillance

47 Abstention thérapeutique Surveillance des MGUS Surveillance clinique et biologique régulière et prolongée Clinique Biologique i État général Douleurs osseuses Syndrome tumoral Hémogramme Calcémie Cé Créatininémie i é i EPP Protéinurie échantillon Tous les 6 mois puis tous les ans

48 Il n y pas d indication à répéter l immunofixation au cours du suivi. L évolution est suivi sur le pic à l EPP EPP. Le seul intérêt du dosage pondéral des immunoglobulines est de rechercher une diminution des immunoglobulines polyclonales.

49 EN PRATIQUE 2 situations - Découverte fortuite d une gammapathie monoclonale - Manifestations cliniques ou biologiques évocatrices d une hémopathie maligne, d une amylose,

50 En cas de symptomatologie clinique ou biologique évocatrice de myélome, d amylose, Il est nécessaire de poursuivre les explorations y compris si l électrophorèse des protides sériques est normale Appel laboratoire Avis spécialisé

51 Gammapathies monoclonales : guide pratique pour l interprétation et l orientation diagnostique. Épidémiologie des gammapathies monoclonales Critères diagnostiques - MGUS - Myélome SMM - Maladie de Waldenström - Autres pathologies associées aux gammapathies monoclonales En pratique Dialogue cliniciens - biologistes +++

52 Nécessaire dialogue cliniciens - biologistes Anomalies dont la signification clinique n est pas clairement établie Commentaires standardisés difficilement compréhensibles Consultations et/ou des examens inutiles. Prise en compte antériorités (pic déjà connu, ) Consultations et/ou des examens inutiles. Intégration du pic indispensable pour suivre précisément l évolution sous traitement. Confrontation entre les données cliniques et les q résultats biologiques.

53

54

55

56 Quantification du pic «Pic monoclonal» Elément central de l évaluation de la réponse au traitement

57 Quantification du pic «Pic monoclonal» Elément central de l évaluation de la réponse au traitement Deux techniques d estimation logicielles disponibles

58

59 Groupe de travail IFM -SEBIA Approche de la justesse (vraie valeur du pic) Rédactions des recommandations Myélome multiple +++ Gammapathies monoclonales

60 Conclusion (1) Gammapathies monoclonales = Problème de plus en plus fréquent Angoisse patients et médecins Clinique et explorations simples permettent de «clarifier» la situation

61 Conclusion (2) Importance du contexte t clinique i et biologique i 1. Explorations raisonnées en cas de découverte d une gammapathie monoclonale l 2. Ne pas s arrêter à une ELP normale en cas de suspicion i clinique i ou biologique i de myélome, d amylose, 3. Dialogue cliniciens biologistes +++

62 Gammapathies monoclonales Importance de l électrophorèse des protéines urinaires : cas cliniques Sophie CLAEYSSENS - CHU Rouen CNBH Toulouse,

63 Merci de compléter cette diapo et de supprimer la proposition inutile (et cette phrase) ACNBH Agrément FMC N ème Colloque National des Biologistes des Hôpitaux Toulouse, septembre 2012 DECLARATION D INTERET DANS LE CADRE DE MISSIONS DE FORMATION REALISEES POUR L ACNBH Pr, Dr, Mme, Melle, M. CLAEYSSENS Sophie Exerçant au CHU de ROUEN ou dans la société déclare sur l honneur ne pas avoir d'intérêt, direct ou indirect (financier) avec les entreprises pharmaceutiques, du diagnostic ou d éditions en relation avec le DMDIV et/ou le sujet présenté.

64 L électrophorèse des protéines urinaires : 1 composant monoclonal (PBJ, Ig) - détection - quantification (- IF ur : monoclonalité) 2 fonction rénale / composition de la protéinurie (± selon les techniques d électrophorèse) - typage de la protéinurie: tubulaire, glomérulaire - «quantification» différentes fractions

65 L électrophorèse des protéines urinaires : pourquoi dans les gammapathies monoclonales?

66 Gammapathies monoclonales Atteintes rénales Hémopathies malignes Myélome multiple Amylose AL, Mie dépôts Lymphome, LLC (Mie Waldenström) (MGUS) associées à pathologies POEMS, liées à PBJ tubulopathies (myélomateuse, Fanconi) liées à dépôts PBJ, chaîne lourde, Ig liées à cryoglobuline, dépôts Ig (liées à cryoglobuline) glomérulopathies - mécanisme inflammatoire. glomérulopathies

67 L électrophorèse des protéines urinaires : indications Myélome multiple et hémopathies malignes - diagnostic - traitement : évaluation de la réponse (pic 200 mg/24h) - suivi après la rémission MGUS - diagnostic - surveillance HAS ALD n 30 Guide «Myélome multiple» IMWG - Leukemia. 2006, 20:9, IMWG - Leukemia. 2009, 23:2,

68 L électrophorèse des protéines urinaires : Hydragel Protéinurie (SEBIA)

69 Urine, non concentrée, SDS séparation en fonction de la masse moléculaire

70 Hydrasys Hyrys : densitométrie sensibilité, spécificité de la détection de PBJ «quantification» des fractions typage de la protéinurie T. Le Bricon et al,. Clinical Chemistry 1998, 44:6, A. Umbreita et al, Clinica Chimica Acta 2000, 297,

71 L électrophorèse des protéines urinaires : cas cliniques

72 1 - Mr Dje. 71 ans 23 nov : douleurs abdominales, AEG / hypergammaglobulinémie monoclonale Créat µmol/l Anémie Prot mg/j 835 < 150 m.e.e d un fécalome ttt : amélioration clinique 25 nov : sortie

73 1 - Mr Dje. 71 ans Lys CLL IF Ur : PBJ L Alb IF S : PM L Ig protéinurie de surcharge (pré-rénale) suspicion MM à CLL L 23 nov Prot mg/j 835 < 150 Alb mg/j CLL mg/j < 30 Créat µmol/l

74 1 - Mr Dje. 71 ans Lys CLL 18 déc (3 sem. après) : douleurs abdominales, vomissements, IRA.. Alb Ig IRA / tubulopathie myélomateuse «NCM» néphropathie cylindres myélomateux présence de protéines tubulaires Prot mg/j < 150 Alb mg/j CLL mg/j 23 nov 18 déc < 30 sévérité, défavorable ttt symptomatique inefficace : 4 jan Créat. 750 µmol/l (avt ttt) Créat µmol/l

75 Tubulopathie myélomateuse : facteurs favorisant la précipitation des CLL IRA Hypercalcémie Déshydratation extracellulaire Infections (fièvre, diarrhée, vomissements, ttt diurétique ) Médicaments néphrotoxiques (aminosides) modifient l hémodynamique rénale (AINS, anti-hypertenseurs : IEC, ARA II, chez un patient deshydraté) Produits de contraste iodés

76 Tubulopathie myélomateuse : traitement 1- symptomatique : limiter la précipitation des CLL = rétablir une volémie normale supprimer tous les facteurs favorisants assurer le maintien d une diurèse abondante ( 3 litres / j ) et alcaline (ph ur > 7 ) : la solubilité de la protéine de Tamm- Horsfall 2- chimiothérapie : réduire rapidement la production des CLL..

77 1 - Mr Dje. 71 ans Lys CLL 18 déc (3 sem. après) : douleurs abdominales, vomissements, IRA.. Alb Ig IRA / tubulopathie myélomateuse «NCM» néphropathie cylindres myélomateux présence de protéines tubulaires Prot mg/j < 150 Alb mg/j CLL mg/j 23 nov 18 déc < 30 sévérité, défavorable ttt symptomatique inefficace : 4 jan Créat. 750 µmol/l (avt ttt) Créat µmol/l

78 2 - Mr Chi. 54 ans 5 déc 2009 : lombalgies basses, résistantes aux AINS (palier 1 et 2) et IRA

79 2 - Mr Chi. 54 ans Lys IF Ur : PBJ K CLL IF S : PM AK ( 8g/l) + K IRA / tubulopathie myélomateuse Alb Ig Prot mg/j 4850 < 150 Alb mg/j CLL mg/j 5 déc < 30 Créat µmol/l peu de protéines tubulaires (hors CLL) = peu d atteinte tub., favorable 12 déc Créat 411 µmol/l malgré ttt symptomatique ttt chimio : Créat 93 µmol/l IR réversible

80 3 - Mme Pru. 66 ans sept 2011 : exploration PM (m.e.e en ville / mai 2011) diagnostic MM GL (35 g/l) + L

81 3 - Mme Pru. 66 ans Lys CLL Alb Ig sept 2011 : protéinurie de surcharge (pré-rénale) ttt chimio déc 2011 : pneumopathie infectieuse, Sd lyse tumorale IRA / tubulopathie myélomateuse Prot mg/j < 150 Alb mg/j CLL mg/j sep déc < 30 Créat µmol/l présence de protéines tubulaires sévérité, défavorable IR irréversible HMD chronique

82 4 - Mme Car. 29 ans 2009 : accouchement juin 2012 : AEG depuis 15 jours, sueurs nocturnes, perte de poids : 8 kg, toux grasse avec expectorations jaunâtres, diarrhées?? Lymphome : pas adénopathie...

83 4 - Mme Car. 29 ans CRP VS Ca mg/l mm mmol/l ECA U/l Créat µmol/l Anémie + thrombopénie < Prot mg/j 525 < 150

84 4 - Mme Car. 29 ans Lys CLL Alb IF Ur IF S : PBJ L : PM L Ig protéinurie de surcharge (pré-rénale) MM CLL L Prot mg/j 525 < 150 Alb mg/j CLL mg/j < 30 Téléphoner : urgence médicale

85 5 - Mme Tre. 69 ans Jan 2012 : IRA diagnostic MM AK (15 g/l) + K

86 5 - Mme Tre. 69 ans Lys CLL Alb Ig Ca = 3.4 mmol/l ttt : réhydratation + biphosphonates normalisation en 3 jours Ca = 2.2 mmol/l fonction rénale, Créat 91 µmol/l Prot mg/j 8240 < 150 Alb mg/j CLL mg/j? 4800 < 30 IRA fonctionnelle / hypercalcémie Téléphoner : urgence médicale... Créat µmol/l

87 7 - Mr Sor. 61 ans nov 2009 :. diagnostic MM K

88 7 - Mr Sor. 61 ans Lys CLL aspect en barreau d échelle Alb Ig glycosurie normoglycémique amino-acidurie taux réabsorption du Pi protéinurie tubulaire uricémie Prot mg/j 2880 < 150 Alb mg/j CLL mg/j < 30 Créat µmol/l Syndrome de Fanconi ttt : supplémentation en Pi, bicar., K

89 8 - Mme Mar. 48 ans printemps 2011 : AEG, perte 16 kg / 6 mois, diarhhées intermittentes, douleurs hypocondre droit explorations abdomino-pelviennes / hépato-gastro : nég. automne 2011 : suspicion anorexie mentale Créat µmol/l Anémie microcytaire.. Elec S : globulinémie IF S : très discrète PM L Prot mg/j 730 < 150 ( Elec Ur : - ) IF Ur : très discrète PBJ L Myélo : 12 % plasmo (peu dystro) MM asymptomatique pas de ttt

90 8 - Mme Mar. 48 ans Lys CLL Alb * mars 2012 glomérulopathie..?? atteinte rénale / amylose AL Ig sep - 11 mar - 12 BGSA : rouge congo + + albuminurie 500 mg/24h Prot mg/j < 150 Alb mg/j CLL mg/j < 30 Créat µmol/l AEG + cachexie pas de chimio. Décès.

91 9 - Mr Fre. 77 ans juil 2009 : purpura vasculaire / MGUS GK cryoglobuline GK, type I ttt : corticoides mar 2010 : Créat µmol/l Prot mg/j 130 < 150 juil 2010 : IRA..

92 9 - Mr Fre. 77 ans Lys CLL Alb Ig glomérulopathie cryoglobuline de type II.?? - changement récent de ttt : rituximab (risque de précipitation avec cryoglobuline) Prot mg/j 1350 < 150 Alb mg/j CLL mg/j < 30 arrêt du rituximab, reprise de la corticothérapie et amélioration de la fonction rénale Créat µmol/l

93 Suspicion de dysglobulinémie monoclonale électrophorèse des protéines urinaires : - protéinurie des 24 h + - téléphoner : URGENCE MEDICALE. Sophie.Claeyssens@chu-rouen.fr

94 Tubulopathies myélomateuses non myélomateuses Lys Lys CLL CLL Alb Alb Ig GL Ig Prot mg/j Créat µmol/l Prot mg/j Créat µmol/l Pathologie MM K mee AK + K mee GL + L rechutte AK + K rémission Pathologie IRA VIH Granulomat. Wegener

95 Quantification de l albumine urinaire : corrélation néphélométrie vs électrophorèse : A. Umbreita et al, Clinica Chimica Acta 2000, 297,

96 Techniques d électrophorèse des protéines urinaires Hydragel Urine Profil Hydragel Bence Jones Hydragel HR Hydragel Protéinurie Immunofixation Immunofixation Electrophorèse Electrophorèse / SDS Typage protéinurie Identification, PBJ, Ig Typage PBJ, Ig Quantification PBJ (Typage des protéinuries) Détection, «quantification» PBJ, Ig Typage des protéinuries

97 Classification de Durie et Salmon Stade critères Hb g/dl Pic IgG (g/l) Pic IgA (g/l) PBJ(g/24h) Ca (mmol/l) Lésion osseuses Estimation nécessaires masse tumorale (nb de cellules) I Tous > 10 < 50 < 30 < 4 <= 3 1 < 0, II ni I ni III III 1 seul < 8,5 > 70 > 50 > 12 > 3 Plusieurs >1, le myélome est dit de stade B dès qu il existe une insuffisance rénale (définie par une créatininémie > 180 μmol/l). L insuffisance rénale es un facteur de mauvais pronostic Permet une stratification des myélomes et d orienter le choix des options thérapeutiques

98 Tableau des différentes formes cliniques (critères CRAB) : C : hypercalcémie R : insuffisance rénale A : anémie B : atteinte osseuse

99 Quantitation CLL CV 500 mg/l 50 mg/l Répétabilité (n=9) 1 % 4 % Reproductibilté (n=9) 2 % 5 %

100 Difference (immuno - electro) (mg/l) Bland-Altman plots presenting comparison of serum and urinary free light chains quantification by immunonephelometry and electrophoresis Serum FLC Urinary FLC y = 1,40x R = 0, y = 1,56x R = 0, Mean (immuno and electro) (mg/l) Mean (immuno and electro) (mg/24h)

101 Bland-Altman plots presenting comparison of serum and urinary free light chains quantification by immunonephelometry and electrophoresis Table 2. Intraclass coefficients of correlation r 95% CI FLC urines (mg/24h) 0,06-0,20 _ 0,33 serum (mg/l) 0,11-0,31 _ 0,53 Albumin urines (mg/24h) 0,99 0,99 _ 1,00 serum (mg/l) 0,94 0,53 _ 0,87

102 Différence (Néph - EPs) (mg/l) Différence (Néph - Epu) (mg/l) comparison of serum albumin quantification by immunonephelometry and electrophoresis : Bland-Altman 10 Albumine sérique Néph vs EPs 10 Albumine sérique Néph vs EPu Moyenne (mg/l) -10 Moyenne (mg/l)

103 EPu (mg/24h) Albumine urinaire Néph vs EPu y = 1,0757x + 45,412 R 2 = 0, Néphélémétrie (mg/24h)

104 12 - Mr Mai. 68 ans mars 2011 : exploration d une PM / AEG IF S : PM GK (14g/l) Myélo. : 7.8 % plasmo. (+ dystro.)

105 Elec Ur 12 - Mr Mai. 68 ans Lys CLL IF Ur : PBJ K diagnostic MM GK, quiescent (non ttt) Sd néphrotique impur Alb atteinte rénale / PM (? ) ( ttt? ) Ig GK GK BGSA : - PBR : pas dépôt PM Prot mg/j < 150 Alb mg/j CLL mg/j mar - 11 fév < 30 Centre de référence des amyloses primitives et des Mies de dépôts d Ig monoclonales - Pr Bridoux, Poitiers = chimiothérapie Créat µmol/l

106 10 - Mr Fon. 77 ans 2 janv 2012 : AEG, perte de 6 kg depuis 6 sem. Créat µmol/l Ca mmol/l Prot mg/j 1520 < 150 pancytopénie Elec S : globulinémie IF S : discrète PM CLL K Myélo. : 47 % plasmo. (+ dystro.)

107 8 - Mr Fon. 77 ans Lys 2 janv 2012 : diagnostic MM CLL K CLL * * Néphropathie glomérulaire et discrète anomalie évoquant PBJ Alb?? atteinte rénale / amylose, Randall Ig BGSA : - Prot mg/j < 150 Alb mg/j CLL mg/j 02 - jan 9 - fév < 30 Créat µmol/l PBR : contre indication IRM cardiaque : hypertrophie 9 fév (ttt chimio. en cours) : sévère aggravation fonction rénale IRT HMD..

108 Lys CLL 2m?? 2m RBP Alb Oroso a1m Ig 1 2 3

109

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple ÉDUCATION CONNAISSANCE ACCÈS RECHERCHE Exclusivement au service de la communauté canadienne du myélome Introduction Ce document s adresse aux :

Plus en détail

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis www.themmrf.org email : info@themmrf.org MM.TO.11.2010 Des idées

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Conférence De néphrologie. Lille Internat DCEM3 E. Faure

Conférence De néphrologie. Lille Internat DCEM3 E. Faure Conférence De néphrologie Lille Internat DCEM3 E. Faure 219 : Anomalies du bilan de l eau et du sodium (DCEM3 conf 2) 219 : Anomalies du bilan du potassium (DCEM3 conf 1) 219 : Désordres de l équilibre

Plus en détail

Conduite à tenir devant une hypercalcémie

Conduite à tenir devant une hypercalcémie L MC HRPUQU BRRY COLL. R. Berrady, W. Bono ervice de Médecine nterne, CHU Hassan, Fès, Maroc Plan ntroduction. éfinition Biologique. ntérêt Classification Pathogénie de l hypercalcémie iagnostic: Circonstances

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

L ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES. Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013

L ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES. Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013 L ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013 => QUELLE EST LA FONCTION RENALE DE MON PATIENT? MDRD: COCKROFT: Clairance créatinine ml/min = [140-âge

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne

Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne Pr Gilles EDAN, Dr Emmanuelle LEPAGE, Morgane PIHAN (Interne), Virginie OLIVE, (Attaché de recherche clinique), Neurologie,

Plus en détail

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC 2éme Journée des Infirmiers de Basse-Normandie Jeudi 9 Octobre 2014 Florence BANNIE, Pharmacien CHPC, CHERBOURG Déclarations

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient CRPP Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires Syndrome MYH9 Macrothrombocytopénies constitutionnelles liées à MYH9 (Anomalie de May-Hegglin, Syndrome de Sebastian, d Epstein, de Fechtner, d Alport-like

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Hématologie. Niveau DCEM3. Polycopié National. Mise à jour : 22 juin 2006

Université Pierre et Marie Curie. Hématologie. Niveau DCEM3. Polycopié National. Mise à jour : 22 juin 2006 Université Pierre et Marie Curie Hématologie Niveau DCEM3 2006 Polycopié National Mise à jour : 22 juin 2006 2/120 Hématologie - Polycopié National 2006 Sommaire Sommaire 3 Sommaire 11 Chapitre 1 : Agranulocytose

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

ATTENTES DE L ÉQUIPE & MFP

ATTENTES DE L ÉQUIPE & MFP B R O C H U R E 2 0 1 2 US52 HÉMATOLOGIE À L ATTENTION DES ÉTUDIANT(E)S EN SOINS INFIRMIERS z Bienvenue à l US52 z Le 52,qu est-ce que c est? L unité 52 est un service d hospitalisation d hématologie adulte.

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Polyarthrite rhumatoïde et biologie

Polyarthrite rhumatoïde et biologie Polyarthrite rhumatoïde et biologie Le point de vue de l'immunologiste Sylvain Laboratoire d'immunologie, sdubucquoi@univ univ-lille2. -lille2.fr FR et PR Définition Auto-anticorps anti-fragment Fc des

Plus en détail

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros Joël X. CORBERAND Service d Hématologie Biologique Hôpital Rangueil CHU de Toulouse L hémogramme est en tête des demandes d examens biologiques

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa. Accidents hémorragiques aux nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP Cibles Nouveaux ACO ORAL DIRECT FT / VIIa PARENTERAL INDIRECT AVK

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 1 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, Forme pharmaceutique, Dosage, Présentation - ARANESP 10 µg, Darbépoétine

Plus en détail

OUVERTURE ET MISE EN PLACE

OUVERTURE ET MISE EN PLACE OUVERTURE ET MISE EN PLACE Estelle Marcault 20/01/2012 URC PARIS NORD 1 Ouverture et mise en place Trois types de visites/ réunions peuvent avoir lieu : Visite de sélection Réunion investigateur Visite

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Centre Hospitalier Pontoise Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Chef de service : Dr Hugo GONZALEZ Accueil secrétariat 01 30 75 49

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

Myélome Multiple. Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis. Français

Myélome Multiple. Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis. Français Myélome Multiple Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis Français Myeloma Euronet La voix des patients atteints du myélome en Europe Publié par Myeloma Euronet AISBL Myeloma Euronet

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Anémies hémolytiques auto-immunes

Anémies hémolytiques auto-immunes ² GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DUREE Anémies hémolytiques auto-immunes Protocole national de diagnostic et de soins Octobre 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

Livret d information pour les patients atteints de Myélome multiple

Livret d information pour les patients atteints de Myélome multiple Livret d information pour les patients atteints de Myélome multiple Brochure publiée par Grâce au soutien inconditionné de 1. Introduction. 2. Le Myélome. 2.1. Qu est-ce que le myélome? a. Que se passe-t-il

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr Session Diagnostic organisme gestionnaire du développement professionnel continu www.cardiosleep.fr UN CONSTAT 1 patient sur 3 est atteint de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) en cardiologie. Les

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail