DENSITOMETRIE OSSEUSE. dr Ndéye Faguéye FALL

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1 DENSITOMETRIE OSSEUSE dr Ndéye Faguéye FALL

2 c est la mesure biologique de la densité minérale d une pièce osseuse. Celle-ci permet - d apprécier le degré de minéralisation du tissu osseux de façon fiable non invasive et très peu irradiante (1/10 de la dose RX poumons) -de participer:.au diagnostic d ostéoporose avec les autres facteurs de risque.à l évaluation du risque fracturaire global

3 la densitométrie osseuse permet le calcul de la DMO : densité minérale osseuse. cette DMO est un des éléments principaux de risque de fracture ++++mais pas le seul puisque 50% des fractures sur ostéopathie fragilisante surviennent chez des sujets sans ostéoporose densitométrique

4 Ceci s explique par le fait que l ostéoporose, affection générale du squelette, se caractérise par : - une faible masse osseuse et - une détérioration de la micro architecturale du tissu osseux

5 Ces deux éléments plus ou moins conjugués causent une fragilisation et des risques de fracture. la densitométrie - quantifie la masse osseuse - mais ne donne pas d information sur la qualité de la microarchitecture osseuse.

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7 TECHNOLOGIE

8 Il existe plusieurs techniques: Ostéodensitométrie par absorptiométrie biphotonique: méthode de référence Tomodensitométrie quantitative Ultrasons: mesure de la vitesse de transmission de l onde ultrasonore (calcanéum)

9 ABSORPTIOMÉTRIE BIPHOTONIQUE il s agit d une technique d imagerie par rayon X. Elle se réalise sur 2 sites : le rachis lombaire et le col fémoral La méthode est basée sur la mesure de l atténuation d un faisceau de photons par la matière selon l équation: I = Iº e μd I : énergie résiduelle Iº : énergie initiale μ : coefficient d atténuation d : épaisseur du tissu traversé

10 L ostéodensitométrie utilise une ampoule à rayons X et un détecteur mobile qui enregistre la radioactivité ayant traversé le malade.

11 DETECTEURS : unique ou multiples FAISCEAU : *unique ( plus lent ) ou multiple ( plus rapide ; meilleure résolution ), *cylindrique ou éventail 2 pics d énergie

12 PRINCIPES PHYSIQUES On considère que le faisceau traverse 2 tissus, le tissu osseux et les «tissus mous» En utilisant 2 faisceaux d énergie différente, on peut alors calculer la densité osseuse en résolvant une équation à 2 inconnues. (l atténuation du faisceau par les tissus étant différente selon l énergie utilisée)

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14 RESULTATS Le logiciel sépare l os des parties molles, dessine les contours osseux de façon automatique et calcule sa surface et sa densité. Le résultat obtenu correspond à la mesure de la masse de matériau (Contenu Minéral Osseux) par unité de surface traversée en g/cm2, ou densité minérale osseuse : la DMO CONTOURAGE OSSEUX

15 DMO = DENSITE MINERALE OSSEUSE ( ou Bone Mineral Density )= MASSE SURFACIQUE en grammes/centimètre carré g/cm2 CMO = CONTENU MINERAL OSSEUX ( ou Bone Mineral Content ) = DMO x SURFACE en grammes/centimètre cube g/cm3

16 PRATIQUE DES EXAMENS 1-Le patient 2-positionnement et déroulement de l examen 3-Analyse de l examen

17 1- LE PATIENT * Sites de mesure - le rachis lombaire: si arthrose et/ou scoliose si calcifications aortiques importantes, existence d une surestimation du résultat rendant l interprétation difficile - le fémur prend alors son importance - l avant-bras : si lombaire et fémur non exploitables, poids excessif (table) * Caractéristiques du patient: sexe, origine ethnique, âge : permettent le choix de la courbe de référence

18 2-POSITIONNEMENT rigueur dans la pratique de l examen Quelques règles : - Patient immobile - Pas de corps étranger (C.I. après opacification digestive barytée )

19 LE DÉROULEMENT DE L EXAMEN Demander au patient ses radiographies standard lombaires antérieures éventuelles : - anomalie de la charnière lombo-sacrée - ATCD de laminectomie - arthrose articulaire postérieure Interrogatoire à la recherche de critères de prise en charge ou de facteurs de risque d ostéoporose

20 LE RACHIS LOMBAIRE Le patient est en décubitus dorsal avec un coussin sous les genoux afin de compenser la lordose lombaire. Le rachis doit être le plus rectiligne possible

21 LES CRITÈRES DE RÉUSSITE Centrage réussi de L1 à L4 Rachis rectiligne de la DMO de L1 à L4 Retirer du calcul toute vertèbre pouvant fausser le résultat : Exemples : laminectomie, arthrose

22 LES RÉSULTATS NORMAUX Voici un exemple d ostéodensitométrie normale :

23 MESURE DE DMO SUR LE RACHIS LOMBAIRE Avantages: facilement reproductible Inconvénients: - erreurs dans les cas suivants : - Arthrose articulaire postérieure - Calcifications - Scoliose - Laminectomie - Tassements vertébraux - Anomalie de charnière -Mauvais positionnement

24 LE COL FÉMORAL Le patient est en décubitus dorsal, les membres inférieurs en légère abduction et en rotation interne de 20 On mesure le col gauche par convention ( le même côté en cas de contrôle)

25 LES ZONES DE MESURE Il y a 3 zones de mesure : : col fémoral 2 : grand trochanter 3 : Intertrochantérienne Les logiciels donnent aussi les mesures suivantes inutiles en pratique : 4 : Ward 5 : longueur de l axe du col

26 LES CRITÈRES DE RÉUSSITE Petit trochanter peu visible Tête fémorale visible en entier avec le bord interne du bassin Assez d espace entre le bord interne du col et le bassin pour placer la région de mesure du col sans empiéter sur le bassin (abduction suffisante)

27 LES RÉSULTATS NORMAUX Voici un exemple d ostéodensitométrie normale :

28 MESURE DE DMO SUR LE COL FÉMORAL Avantages par rapport au rachis lombaire : - moins gêné par l arthrose - valeur prédictive meilleure pour le col fémoral Inconvénients -mesure plus difficile à reproduire

29 3-ANALYSE DES EXAMENS Rachis lombaire : L analyse porte plutôt sur L1-L4 que L2-L4.+++ Toujours au moins 2 vertèbres Hanche : Analyse en totale.+++

30 Les résultats du patient sont comparés à une courbe de référence pour chaque site de mesure. La comparaison en écarts types s effectue avec deux valeurs

31 Le T SCORE : différence en écarts types entre la DMO mesurée et la valeur moyenne de l adulte jeune (ou pic de masse osseuse) Le Z SCORE : différence en écarts types entre la DMO mesurée et la valeur moyenne des personnes du même âge. 1 DS en moins T score = risque doublé

32 DMO g/cm2 Ecart type DXA

33 Si patiente ménopausée: basée sur le T-score Si patiente non ménopausée: basée sur le z-score en précisant * densité normale ou * densité anormale

34 Densitométrie: interprétation DMO et RR de fracture * Augmentation exponentielle du risque RACHIS FEMUR DMO RR FRACTURAIRE DMO RR FRACTURAIRE -1 DS x 2-2 DS x 4-3 DS x 8-1 DS x 2,7-2 DS x 7-3 DS x 20

35 RESULTATS Définition OMS après 50 ans et postménopause Normalité: (T-score > -1 DS) Ostéopénie: -1 DS > T-score > -2,5 DS Ostéoporose: T-score < -2,5 DS Ostéoporose sévère ou confirmée: T-score < -2,5 DS et présence d une ou plusieurs fractures

36 La Densité «normale» étant différente selon le sexe et l ethnie : + noir blanc jaune donc il EST NECESSAIRE D UTILISER DES COURBES DE REFERENCE DIFFERENTES SELON L ETHNIE ET LE SEXE -2,5 de T-score, seuil de l ostéoporose, a été choisi pour des raisons épidémiologiques : ce seuil correspondrait à 30% des femmes ménopausées comme étant ostéoporotiques

37 * le Z score ne devrait pas être utilisé chez la femme ménopausée. * le Z score est à privilégier avant la ménopause: si inférieur à -2, il doit conduire à un bilan étiologique: ostéoporose 2?

38 * Chez l homme de plus de 50 ans, il est admis que l on peut utiliser le seuil diagnostique T-score 2,5 pour l ostéoporose, à condition de se référer à des valeurs normales masculines. * Pour les hommes jeunes, (ado; enfant) comme pour les femmes non ménopausées, on utilise le Z-score.

39 LE COMPTE RENDU Doivent y figurer : -Âge -taille -Poids -Âge de la ménopause -Traitements hormonaux, corticoïdes, anti ostéoporotiques - Appareil et courbe utilisés -Valeurs des DMO et T, Z scores

40 FACTEURS DE RISQUE DE FRAGILITE OSSEUSE FACTEURS DE RISQUE MAJEURS 1- AGE SUPERIEUR OU EGAL A 60 ANS 2- ATCD PERSONNEL DE FRACTURE AP 40 ANS : le risque individuel de récidive après tassement vertébral est x4 (20% récidivent dans l année) ;la fracture du poignet est très prédictive (le risque est x par 3 tout site confondu ) 3- ATCD FAMILIAUX d ostéoporose, de fracture du col fémoral chez la mère (double le risque personnel) (aussi : grandmère maternelle et lignée male)(préciser si mère DCD jeune) 4- GLUCOCORTICOIDE DE FACON PROLONGEE (plus de 3 mois cumulés supérieur à 5mg de prednisone/jour )

41 FACTEURS IMPORTANTS 5 - carence oestrogénique : ménopause précoce (avant 40 ans), médicale ou chirurgicale ; aménorrhée prolongée ( sportive, anorexie mentale,etc. ) 6 - indice de masse corporelle inf à 19 kg/m2 (poids/carre de la taille ), poids < à 50 kg 7 - Absorption des aliments (crohn, maladie coeliaque,... ) 8 - facteurs nutritionnels: apports en CA - VD faibles, alcoolisme, tabagisme 9 inactivité, immobilisation 10 - hyperthyroïdie, usage d hormones thyroïdiennes 11 - diminution de taille : 6 cm ou 2 cm dans l année

42 Facteurs de risque mineurs: - arthrite rhumatoïde - anticonvulsivants, héparine de façon prolongée - Poids actuel < de plus de 10% à celui de 20 ans

43 Indications de l ostéodensitométrie Il est recommandé de réaliser une ostéodensitométrie devant : découverte radiologique d une fracture vertébrale sans caractère traumatique ni tumoral évident Des antécédents documentés de pathologies potentiellement inductrices d ostéoporose, en particulier : (hypogonadisme prolongé, hyperthyroïdie évolutive non traitée, hypercorticisme et hyperparathyroïdie primitive. intolérances au gluten, hémochromatose).

44 La réalisation d une ostéodensitométrie peut être proposée chez la femme ménopausée, en présence d un ou de plusieurs des facteurs de risque suivants : antécédents de fracture vertébrale ou du col fémoral sans traumatisme majeur chez un parent au 1er degré indice de masse corporelle < 19 kg/m2 IOP : Ménopause avant 40 ans quelle qu en soit la cause ou ménopause iatrogénique Antécédent de corticothérapie prolongée (> 3 mois) à la dose de corticoïde équivalent prednisone de 7,5 mg par jour.

45 Il n est pas recommandé de réaliser une ostéodensitométrie chez une femme ménopausée chez laquelle le traitement hormonal substitutif (THS) est indiqué, prescrit à dose efficace (pour assurer une prévention de l ostéoporose) et bien suivi.

46 Lorsque le résultat de l ostéodensitométrie est normal et qu aucun traitement n est institué, une deuxième ostéodensitométrie peut être proposée 2 à 5 ans après la réalisation de la première et ce en fonction de l ancienneté de la ménopause, du résultat de la première mesure et de la persistance ou de l apparition de facteurs de risque.

47 CONCLUSION L ostéodensitométrie est un examen qui permet la mesure de la DMO. Elle constitue l approche diagnostique la plus précise de l ostéoporose (risque fracturaire inversement proportionnel à la DMO).

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