Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou coloscopie virtuelle

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou coloscopie virtuelle"

Transcription

1 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou coloscopie virtuelle D. Heresbach et J.-F. Bretagne Introduction En France, le dépistage du cancer colorectal est basé sur les recommandations de pratique clinique concernant l endoscopie digestive basse de 1996 révisées en 2004 (1) et les recommandations développées lors de la Conférence de consensus consacrée au cancer colorectal en 1998 (2). Un programme de dépistage par recherche de saignement occulte dans les selles (test Hemoccult II ) répété tous les deux ans, utilisant le test Hemoccult II, est à présent appliqué dans vingt-trois départements français, avec l espoir de le généraliser à la totalité du pays dans un futur proche, c est-à-dire fin Toutefois, d autres modes de dépistage basés sur l endoscopie ont été préférés dans d autres pays européens et aux États-Unis, et les résultats des programmes en cours en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Italie sont attendus vers Dans cette revue générale, nous vous proposons de faire le point des connaissances sur le dépistage du cancer colorectal par les méthodes endoscopiques et par coloscopie virtuelle ou coloscanner. Place de l endoscopie dans les recommandations actuelles de dépistage du cancer colorectal dans une population à risque moyen Peu après les recommandations publiées par la Société Nationale Française de Gastroentérologie en matière de dépistage du cancer colorectal (2), l Union européenne (3) a recommandé le test Hemoccult II tous les un à deux ans chez les sujets âgés de 50 à 74 ans et a suggéré d évaluer par des études contrôlées randomisées les performances de la sigmoïdoscopie flexible (RSS) comme méthode de dépistage.

2 58 Le dépistage du cancer colorectal La Société Américaine d Endoscopie (ASGE) a recommandé un test Hemoccult II annuel à partir de l âge de 50 ans, une RSS tous les cinq ans ou une coloscopie totale (CT) tous les dix ans (4). La même année, le Collège Américain de Gastroentérologie s est prononcé en faveur de la CT pratiquée tous les dix ans à partir de 50 ans et a proposé comme alternative un test Hemoccult II annuel et une RSS tous les cinq ans (5). Les recommandations australiennes proposent soit la CT tous les cinq à dix ans soit un test Hemoccult II annuel associé à une RSS tous les cinq ans (6). En 2003, l Association Américaine de Gastroentérologie (7) a proposé aux sujets à risque moyen âgés de 50 ans ou plus de choisir parmi les stratégies de dépistage suivantes: a) test Hemoccult II annuel (trois tests à deux reprises associés à des restrictions diététiques et sans réhydratation) ; b) une RSS tous les cinq ans suivie de CT si la première investigation a démontré la présence d adénome de plus d un centimètre, d adénome villeux, d adénomes multiples ou d autre type d adénome chez un patient de plus de 65 ans ou ayant un contexte familial de cancer colorectal ; c) test Hemoccult II annuel suivi de RSS tous les cinq ans, en commençant par le test Hemoccult II ; ou d) une CT tous les dix ans. Dès lors, la plupart des recommandations européennes actuelles prônent le dépistage par le test Hemoccult II dont l efficacité a été démontrée dans plusieurs essais contrôlés, mais certains pays incluent dans ce dépistage la coloscopie parmi les techniques prises en charge (8). Résultats du dépistage du cancer colorectal par endoscopie digestive basse dans une population à risque moyen La prévention du cancer colorectal basée sur la rectosigmoïdoscopie flexible ou souple (RSS) ou la coloscopie totale (CT) a été évaluée au cours d études ouvertes et d études cas témoins. Des essais contrôlés randomisés sont en cours en Grande- Bretagne, en Italie, et aux États-Unis, conformément aux recommandations de dépistage du cancer colorectal de l Union européenne (3). Résultats des études ouvertes et des études de cohorte Plusieurs études ouvertes (9-34) ont rapporté des taux de détection par endoscopie d adénomes et de carcinomes dans une population à risque moyen (tableau I). La plupart de ces études ont analysé les résultats de la surveillance par CT, mais pour certaines la CT était faite après une première exploration préalable par RSS (30, 33-35, 40). Aucune de ces études n a fourni des données d incidence et de mortalité observées au cours du suivi (tableau I). Des adénomes ont été détectés chez 6 % à 46 % des patients, des adénomes avancés (adénomes tubulovilleux ou de taille 1 cm ou en dysplasie de haut grade ou carcinome in situ) chez 2 % à 13 % des patients, et des carcinomes dans 0,3 % à 2,5 % des cas. Ces grandes différences observées entre les séries de détection peuvent être imputées à des différences de conception des études ou des critères d inclusion (âge, sexe, RSS préalable). Les antécédents fami-

3 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 59 Tableau I - Études ouvertes de dépistage endoscopique du cancer colorectal chez les sujets à risque moyen. Auteurs (année) n patients dépistés (1) Critères d inclusion (2) Tests effectués (%) Adénome (%) Adénome Carcinome (%) avancé (%) Johnson (1990) 90 > 50 ans 88 (97) 23 (26) 2 (2) 1 (1) (9) CT Anamnèse, F(-), P(-) Hemoccult II (-) 89/90 Rex (1991) ans 209 (95) 53 (25) 13 (6) 1 (0,5) (10) CT Anamnèse, F(-), P(-) Hemoccult II (-) DiSario (1991) ans, H 119 (100) 49 (41) 7 (6) ---- (11) CT Anamnèse, F(-), P(-) Hemoccult II (-) 107/119 Lieberman (1991) ans 105 (90) 33 (31) (1) (12) CT Anamnèse, F (20%) Foutch (1991) ans 129 (100) 17 (13) (2,5) (13) CT Anamnèse, F (12%) Foutch (1991) ans 114 (100) 26 (23) 11 (10) ---- (14) RSS ± CT Anamnèse, F(-), P(-) Hemoccult II (-) Rex (1992) ans 482 (100) 124 (26) (0,6) (15) CT Anamnèse, F(-), P(-) Hemoccult II (-) Rex (1993) ans 624 (99) 125 (25) 54 (9) 3 (0,6) (16) CT Anamnèse, F(-), P(-) Kadakia (1996) 176 > 50 ans 175 (99) 80 (46) (17) RSS ± CT Anamnèse, F(-), P(-) Read (1997) (6) 33 (1) ---- (18) RSS ± CT 108/RRSS (+) Wallace (1998) ans (1,6) 1 (0,0003) (19) RSS ± CT Anamnèse, F(-) (1) CT : coloscopie totale ; RSS : sigmoïdoscopie flexible. (2) H : hommes ; Anamnèse F(-) ou P(-) : aucun antécédent familial ou personnel de cancer colorectal ; Hemoccult II (-) négatif SY (+) patients symptomatiques. (3) adénome > 1 cm ; CCR : cancer colorectal.

4 60 Le dépistage du cancer colorectal Tableau I (suite) - Études ouvertes de dépistage endoscopique du cancer colorectal chez les sujets à risque moyen. Auteurs (année) n patients dépistés (1) Critères d inclusion (2) Tests effectués (%) Adénome (%) Adénome (%) Carcinome (%) avancé (%) Nicholson (2000) ans (15) (20) CT Anamnèse, F(-) Ikeda (2000) ans, H (78) (39) 61 (2) 18 (0,5) (21) CT Anamnèse, F(-), P(-) Rosen (2000) ans (17) 45 (8) ---- (22) CT --- Lieberman (2000) ans (98) 1171 (37) 329 (10,5) 30 (1) (23) CT Anamnèse, F(14%) Collet (2000) ans 2 605(40) 351 (13) (0,25) (24) RSS ± CT Anamnèse, F(-), P (-) 302 (98) 38 (13) (6) Imperiale (2000) > 50 ans (97) 168 (8,4) 61 (3,1) 12 (0,6) (15) CT Anamnèse, F(?), P(-) Lieberman (2001) ans (93) 788 (27) 306 (11) 24 (0,8) (26) CT Anamnèse, F(?), P(-) Schoenfeld (2005) ans (93) 229 (20) 71 (4,8) 1 (0,08) (28) CT Anamnèse P(-), Hemoccult II (-) Imperiale (2002) ans 898 (99) 79 (9) 32 (3,5) ---- (29) CT Anamnèse, F(?), P(-) Sung (2003) 505 > 50 ans 476 (95) 117 (25) 63 (13) 4 (0,8) (30) CT Anamnèse, F(-), P(-) Harewood (2003) Moyenne 62 ans, H (5) (3) ---- (32) CT histologie (?) Wu (2003) 110 (562) Anamnèse, F(-) (7) 2 (0,3) (33) CT (via RSS) Hemoccult II (-) Betes (2003) ans (98) 617 (28) 148 (6,5) 11 (0,5) (34) CT Anamnèse, F(-), P(-) Soon (2005) ans cohorte chinoise (97) 214 (14,7) 58 (4,0) 4 (0,3) (31) CT Anamnèse, F(-), P(-) ans cohorte occidentale (98) 705 (20,7) 166 (4,9) 11 (0,3) CT Anamnèse, F(-), P(-) (1) CT : coloscopie totale ; RSS : sigmoïdoscopie flexible. (2) H : hommes ; Anamnèse F(-) ou P(-) : aucun antécédent familial ou personnel de cancer colorectal ; Hemoccult II (-) négatif SY (+) patients symptomatiques. (3) adénome > 1 cm ; CCR : cancer colorectal.

5 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 61 liaux n étaient pas toujours connus ; les patients ayant un antécédent familial de cancer colorectal ont été inclus dans certaines études et exclus dans d autres ; enfin quelques études ont inclus exclusivement des patients avec test Hemoccult II négatif. Dans certaines études, la CT était réservée aux patients porteurs d anomalies à la RSS (par exemple, au moins un adénome, un adénome avancé, ou de multiples adénomes). Dans les études ayant inclus le plus grand nombre de patients (24-29, 32, 34) ayant respecté la définition du risque moyen de cancer colorectal et reposant sur la CT, les taux de détection étaient respectivement de 10 % à 25 % pour les adénomes, 5 % à 15 % pour les adénomes avancés, et de 0,1 % à 1 % pour les carcinomes. Deux études n incluant respectivement que des hommes (26) ou que des femmes (29) à risque moyen cancer colorectal ont montré que ces trois types de lésions étaient présents chez respectivement 27 % vs 20 %, 11 % vs 4,9 % et 0,8 vs 0,1 % des patients. Résultats des études cas témoins Plusieurs études cas témoins ont évalué l incidence du cancer colorectal et la mortalité chez des patients explorés par RSS ou CT (tableau II). L incidence du cancer colorectal était significativement diminuée, de 45 % à 80 % après endoscopie basse. Dans cinq études cas témoins (35-39), la mortalité était diminuée de façon significative de 56 % à 75 %. Bien que certaines études contrôlées aient reposé exclusivement sur une rectosigmoïdoscopie rigide (35) ou une RSS (36, 40, 42), et d autres sur la RSS ou la CT (37-39, 41), l impact de la RSS ou de la CT sur l incidence ou la mortalité du cancer colorectal sont similaires. Dans des études avec rectosigmoïdoscopie rigide (35) ou souple (36, 42), la réduction de la mortalité par cancer colorectal était entièrement calculée pour les lésions distales du rectum ou du sigmoïde, accessibles par l exploration endoscopique. Dans une étude, la réduction de l incidence était inversement proportionnelle à l intervalle de temps écoulé depuis la RSS ou la CT (41) : la diminution était de 80 % pour les patients explorés au cours des cinq dernières années et restait significativement diminuée de 59 % pour ceux explorés plus de dix ans auparavant. Dans l étude par RSS de Newcomb et al. (42), une réduction significative de 70 % de l incidence du cancer rectosigmoïdien était également observée, mais cette diminution n était plus significative chez les patients explorés depuis plus de sept ans. Résultats des études contrôlées L impact de l endoscopie de dépistage avec polypectomie sur l incidence et/ou la mortalité par cancer colorectal a fait l objet de plusieurs études contrôlées qui ont utilisé divers protocoles. Dans un premier type d études réalisées chez des patients à risque moyen ou élevé de cancer colorectal et tous porteurs d adénome (sousgroupes avec incidence et risque élevé de néoplasie), la polypectomie au cours de la CT a été suivie d une diminution de l incidence du cancer colorectal (43-45). La polypectomie au cours de la CT a été associée à une réduction de l incidence du

6 62 Le dépistage du cancer colorectal Tableau II - Études cas témoins du dépistage endoscopique du cancer colorectal chez les sujets à risque moyen. Auteur v(année) (réf.) critère d inclusion (1) Groupe nombre n RR de CCR ou RR de décès par CCR (2) Selby SR ( ) cas 261 0,25 (0,16-0,42) et 0,80 (0, ) (1992) (35) témoins 868 décès par CCR distal et proximal (accessible ou inaccessible par SR) Newcomb RSS ( ) cas 74 0,21 (0,1-0,52), 0,05 (0,01-0,43), 0,36 (0,11-1.2) (1992) (36) témoins 206 mortalité par CCR, CCR distal et CC Müller RSS ou CT ( ) cas ,41 (0,33-0,50) et 0,44 (0,36-0,53) (1995) (37) ans témoins a (3) mortalités par CCR versus contrôles a et d témoins d (3) Müller RSS ou CT cas ,51 (0,44-0,58) et 0,55 (0,47-0,64) (1995) (38) 7 à 12 ans/diag témoins incidence du CC et CR Kavanagh RSS ou CT cas ,58 (0,36-0,96) et 0,56 (0,20-1,6) (1998) (39) ans témoins 3195 incidence et mortalité du CCR hommes Slattery RSS cas ,6 (0,4-0,8) et 0,5 (0,3-0,8) incidence (2000) (40) 10 années/diag témoins 1209 du CCR chez les hommes et femmes ans Brenner RSS ou CT cas 320 0,20 (0,08-0,49) et 0,41 (0,19-0,88) (2001) (41) ans témoins 263 RRSS ou CT < 5 ou > 10 années / diagnostic de CCR Newcomb RSS ( ) cas ,30 (0,20-0,43) et 0,83 (0,66-1,04) (2003) (42) ans témoins 1324 CCR proximal et distal diagnostiqués (1) CT : coloscopie totale ; RSS: sigmoïdoscopie souple ; SR : sigmoïdoscopie rigide (année d inclusion), âge du patient. (2) CCR : cancer colorectal; CC : cancer colique ; CR : cancer rectal; diag : diagnostics de CCR. (3) contrôles v et d : contrôles vivants et décédés. RR : risque relatif (le nombre entre parenthèses indique l intervalle de confiance à 95 %).

7 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 63 cancer colorectal de 76 % à 98 % comparée à trois groupes témoins historiques nord-américains (44). Dans une autre étude (45), des sujets asymptomatiques à risque moyen de cancer colorectal, qui avaient subi une polypectomie d un ou plusieurs adénomes, ont été comparés aux contrôles chez lesquels l incidence du cancer colorectal avait été estimée à partir des taux de mortalité par cancer colorectal extraits des registres nationaux italiens. Cette comparaison a montré une réduction significative de 66 % (IC 95 %, 0,23-0,63) de l incidence du cancer colorectal après 10,5 ans de surveillance postpolypectomie. Dans un second type d études, plusieurs essais contrôlés randomisés (tableau III) ont comparé la RSS au test Hemoccult II ou à l absence de dépistage. Un de ces programmes (51, 52) comportait aussi un bras CT, et une seule autre étude, prématurément interrompue, comparait le dépistage premier par CT à l absence de dépistage (54). Un dernier programme de dépistage par CT n a actuellement publié que les premiers taux de participation (57). Un seul essai contrôlé randomisé a déjà rapporté l impact du dépistage endoscopique sur l incidence du cancer colorectal et sa mortalité (47, 58) : l incidence du cancer colorectal après surveillance pendant dix ans était réduite de 80 % à dix ans (RR, 0,2 ; IC 95 % : 0,03-0,95) dans le groupe dépisté par RSS. Aucune diminution significative de la mortalité par cancer colorectal n a été observée, avec respectivement 1 et 3 décès parmi les 400 sujets explorés par RSS et les 399 témoins du fait de la taille des effectifs (58). Les données relatives à l impact du dépistage par RSS sur l incidence et la mortalité du cancer colorectal en Grande-Bretagne (56), en Italie (50), et aux États-Unis (48, 49) devraient être disponibles entre 2006 et 2010 en fonction des périodes d inclusion des patients : en Grande Bretagne ; en Italie, et aux États-Unis (tableau IV). Ces différents programmes ont rapportés des taux de détection d adénomes par RSS ou CT de 7-18 % et 5-21 % alors que pour les carcinomes ces taux étaient de 0,03-0,54 %, et de 0-1,6 % ce qui est comparable aux résultats obtenus dans les études de cohortes prospectives (24-29, 32, 34). Résultats des études à stratégies combinées (endoscopie plus test Hemoccult II ) Plusieurs études (tableau V) ont comparé l impact de la rectosigmoïdoscopie rigide (62) ou souple (66) isolément ou combinée au test Hemoccult II. D autre part, quatre études (53, 63-65) ont comparé les résultats du test Hemoccult II seul à ceux du test Hemoccult II associé à la RSS. Bien que l association des deux techniques de dépistage améliore les taux de détection des carcinomes (62) ou des adénomes coliques (62, 63, 66), seules deux études ont rapporté des données de surveillance. Dans une étude (62), après une surveillance moyenne de neuf ans, l incidence des carcinomes colorectaux était semblable dans les deux groupes (0,9 vs 0,9 pour patients-années), mais il existait une diminution de la mortalité par cancer colorectal à la limite de la significativité en faveur de la détection par méthodes combinées (0,63 vs 0,36 décès pour patients-années). L autre étude (63) portait sur une période de surveillance variant de 24 à 62 mois et n a pas mis en

8 64 Le dépistage du cancer colorectal Tableau III - Études contrôlées randomisées du dépistage endoscopique du cancer colorectal chez les sujets à risque moyen. Auteurs Critère n patients n inclus Antécédent familial Découverts à l inclusion (années) (réf.) d inclusion (1) (%) (2) de CCR Adénome Adénome avancé Carcinome Brevinge ans (42) % 2,3 % 0,3 % (1997) (46) RSS vs Hemoccult II ,7 % 0,5 % 0,05 % Thiis-Evensen ans (81) 7 % 35 % % (1999) (47) suivi de 13 ans % RSS vs NS Gohagan ans (77) 0 % (2000) (48) suivi de 23 ans % Bresalier RSS à 0 et 3 ans vs NS (2002) (49) Segnan ans (58) 11% 10,8 % 3,4 % 0,5 % (2002) (50) RSS vs NS % Segnan ans (23) ,4 % 0,34 % (2002) (51) RSS vs Hemoccult II ,1 % 0,26 % Segnan ans (27) ,4 % 0,43 % (2004) (52) RSS vs Hemoccult II vs CT ,0 % 0,13 % Segnan ans (29) --- 0,1 % 1,5 % 0,30 % (2005) (53) Hemoccult II vs RSS (28) --- 6,9 % 5,3 % 0,30 % vs RSS + Hemoccult II (28) Winawer ans (81) % 5 % 1 % (2002) (54) CT vs NS Gondal ans (67) 21 % 8,7 % 2,8 % 0,2 % (2003) (55) RSS vs RSS % 8,0 % 2,6 % 0,2 % + Hemoccult II UK-FRSS Trial ans (71) % 4,7 % 0,3 % (2003) (56) RSS vs NS (1) RSS : sigmoïdoscopie souple ; NS : pas de dépistage ; CT : coloscopie totale ; Hemoccult II. (2) Pourcentage de patients dépistés par endoscopie.

9 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 65 Tableau IV - Participation (%), résultat et nombre d examens dans les programmes de dépistage du cancer colorectal par rectosigmoïdoscopie souple (RSS). Programme UK-FRSS (56, 59) Score (53) NORCAP (55) Telemark (47) PLCO (60,61) Fremantle (24) Date, n centre Âge (ans) % homme- % > 60 ans 50,4 %-43,8 % 50,0 %-44,2 % 48,6 %-26,0 % 49 %-? 51,1 %-66,4% 59 %-? n courriers envoyés n réponses obtenues n inclus pour RSS CAT en RSS biopsie et exérèse exérèse à la pince biopsie de pas de biopsie laissé au choix biopsie encouragées, ou anse froide tout polype, majorité sans des polypes < 3 mm et dans les si < 5 mm pas d exérèse biopsie ni 5 cm distaux : abstention exérèse n RSS réalisées (%) (1) 40674( ) 9911 (58-3,7-23) 6694( ) 324(81-?) (83-?) 2605(100-?) n polype (%) (2) (25.2) 1695 (17.6) (35) (23.4) 1678 (64) n adénome (%) (2) 4931 (12.1) 1070 (10.8) 1154 (11.5) 57 (18) 4655 (7,2) (8) 351 (13) n adénome à 1905 (4,7) (3) 341 (3,4) (4) 287 (2,8) (5) 34 (10) (6) 1746 (2,7) (4)(8) 116 (4) (7) risque élevé (%) (2) n cancer (%) (2) 131 (0,34) 47 (0,54) 21 (0,2) 1 (0,03) 187 (0,29) 6 (0,2) Critères pour CT polype 1 cm, polype 5 mm, polype 1 cm polype polype ou adénome après RSS 3 adénomes, polype et néoplasie sur 5 mm masse quelle que villeux, adénome villeux mauvaise préparation, les biopsies soit la taille carcinome ou tubulovilleux, 3 adénomes, 20 p. hyperplasiques adénome villeux proximaux / rectum ou tubulovilleux (1) % par rapport au nombre, de patients inclus pour RSS courrier d invitation envoyé de réponse reçues. (2) % par rapport au nombre de RSS réalisée. (3) 3 polypes ou 1 cm. (4) : villeux ou > 1 cm, ou dysplasie. (5) villeux ou > 1 cm. (6) > 5 mm. (7) : villeux. (8) lésion distale rectosigmoïdienne ou dans les 50 cm distaux / marge anale.

10 66 Le dépistage du cancer colorectal Tableau IV (suite) - Participation (%), résultat et nombre de coloscopie totale (CT) dans les programmes de dépistage du cancer colorectal par rectosigmoïdoscopie souple (RSS). Programme UK-FRSS (56, 59) Score (53) NORCAP (55) Telemark (47) PLCO (60,61) Fremantle (24) n inclus pour RSS n RSS réalisées (%) (1) (71) (58) (67) 324 (81) (83) (100) Critères pour CT polype 1 cm, polype 5 mm, polype 1 cm polype polype adénome après RSS 3 adénomes, polype et néoplasie sur 5 mm ou masse villeux, adénome villeux, mauvaise préparation, les biopsies quelle que soit carcinome ou tubulovilleux 3 adénomes, la taille 20 p. hyperplasiques adénome villeux proximaux / rectum ou tubulovilleux N coloscopie totale indiquée (%) (2) (5) 832 (8,.4) 1302 (19,5) 112 (35) (23,4) 399 (15) réalisée (%) (96-5) (9) 775 (93-8) (9) 1175 (18) (11) 102 (91-31) (9) (74-10) (9) 302 (76-11) (9) n adénome (%) 386 (18,8) (10) 116 (15,5) (10) 308 (4,6) (11) (50) (10) 65 (21) (10) n carcinome (%) 9 (0,4) (10) 7 (0,9) (10) 0 (0) (11) 1 (1) (10) 180 (1,6) (10) 5 (1,6) (10) (9) % par rapport au nombre de coloscopie totale indiqué % par rapport au nombre de RSS réalisée. (10) % par rapport au nombre de CT réalisée. (11) nombre et % de diagnostic par RSS et/ou CT.

11 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 67 Tableau V - Études contrôlées randomisées du dépistage colorectal par la sigmoïdoscopie souple seule ou combinée à l Hemoccult II. Auteurs Groupe (2) Participation Patients dépistés Carcinome Adénome Mortalité (année) (réf.) % n n n (avancé) (3) Winawer (1) SR (31) (5) --- 0,63 décès (6) (1993) (62) SR + Hemoccult II (31) (5) --- 0,36 décès (6) SY (+) Rasmussen Hemoccult II (14) (3) 14 décès (4) (1999) (63) RSS + Hemoccult II (72) (3) 11 décès (4) ans, RSS (-) Berry Hemoccult II (4) (3) --- (1997) (64) RSS + Hemoccult II (26) (3) ans, SY (-) Verne Hemoccult II (1998) (65) RSS + Hemoccult II ans, SY (-) Hoff SY (284) (3) --- (2003) (66) RSS + Hemoccult II (258) (3) --- (1) essai contrôlé non randomisé. (2) RSS: sigmoïdoscopie souple ; SR : sigmoïdoscopie rigide ; Hemoccult II ; SY (-) : aucun symptôme. (3) adénome 10 mm. (4) décès par cancer colorectal après 24 à 62 mois de suivi. (5) cancer incident après dépistage. (6) décès par 1000 patient-années (p < 0,05) après 9 années de suivi.

12 68 Le dépistage du cancer colorectal évidence de différence significative de mortalité par cancer colorectal entre le test Hemoccult II seul ou associé à la RSS. Ces résultats sont en accord avec ceux d une large étude prospective récente portant sur patients à risque moyen (26), au cours de laquelle les sensibilités du test Hemoccult II et de la RSS dans la détection du cancer colorectal ne s additionnaient pas. Ainsi, la sensibilité du diagnostic de néoplasie avancé était de 70 % avec la RSS seule et de 76 % avec l association RSS et test Hemoccult II. Bien qu aucune étude n ait comparé en population jusqu à présent la stratégie endoscopique et non endoscopique dans le dépistage du cancer colorectal, les deux stratégies ont été utilisées dans les mêmes zones géographiques par le même groupe d investigateurs (67). Les rendements en termes de détection des lésions ont été comparés pour le test Hemoccult II tous les deux ans pendant dix ans vs le test Hemoccult II associé à un seul examen par RSS. Néanmoins, aucune donnée relative à l incidence et la mortalité par cancer colorectal au cours du suivi n a été recueillie dans cette étude. Les taux de détection du cancer colorectal étaient respectivement de 0,99 % et 0,66 % avec les deux stratégies et de 2,3 % et 3,3 % (P < 0,01) pour les adénomes à haut risque en ne tenant compte que des individus testés (analyse per-dépistage). Lorsque l analyse était faite avec l intention de dépister, les valeurs correspondantes étaient respectivement 0,65 % vs 0,27 % (P < 0,002) et de 1,5 % vs 1,3 %, pour le cancer et les adénomes à haut risque. Deux programmes de dépistage réalisés en Grande-Bretagne en population peuvent être comparés : l un était basé sur le test Hemoccult II tous les deux ans pendant onze ans (68, 69), et l autre sur une seule exploration par RSS entre 55 et 64 ans (56). L endoscopie a détecté dix fois plus d adénomes (1,5 % vs 12,5 %) et deux fois plus d adénomes de plus de 10 mm (1,2 % vs 2,4 %) ; les taux de détection de cancer colorectal étaient voisins (0,52 % vs 0,35 %) en analyse per-dépistage. Dans une étude récente comparant diverses stratégies (test Hemoccult II seul, RSS seule, RSS suivie d un test Hemoccult II, choix du patient entre le test Hemoccult II ou une unique RSS), le risque relatif de découverte d adénomes avancés par RSS comparativement au test Hemoccult II était de 3,6 (IC à 95 % : 2,5-5,1) (53). Quelle est la meilleure méthode d exploration endoscopique digestive basse pour le dépistage du cancer colorectal : rectosigmoïdoscopie souple versus coloscopie totale (RSS vs CT)? Dans le cadre d un dépistage à l échelle d une population, l alternative CT vs RSS a des répercussions financières dont il faut tenir compte. Aussi est-il important, quelle que soit la méthode, de définir les taux exacts de faux négatifs du dépistage du cancer colorectal. Plusieurs études ont tenté de déterminer la prédiction de tumeurs proximales (adénome ou adénome avancé) selon la présence de lésions coliques dis-

13 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 69 tales détectées par RSS (tableau VI). Les adénomes proximaux ont été observés chez 1,5 % à 4,8 % des patients exempts de lésions distales et chez 8 % à 13 % des patients porteurs d adénomes distaux. Les adénomes proximaux avancés chez les sujets à risque moyen de cancer colorectal représentent de 18 % à 54 % (25, 79, 95, 83) de la totalité des adénomes avancés détectés par dépistage. Dans ces études portant sur des sujets à risque moyen de cancer colorectal, les adénomes avancés proximaux étaient plus fréquents chez les patients porteurs d adénomes distaux que chez ceux qui en étaient dépourvus (25, 78-81, 83). Bien que les lésions au niveau distal (rectum et sigmoïde) découvertes en cours de CT aient été assimilées à celles découvertes par la RSS, deux études incluant des sujets à risque moyen, masculins (26) et féminins (28), ont montré que 66 % des hommes et seulement 35 % des femmes porteurs de néoplasies avancées auraient été détectés si la RSS avait été utilisée comme seule technique de dépistage. Une métaanalyse (85) a montré que le risque relatif d adénome proximal avancé était 2,8 fois plus élevé (IC 95 % : 1,45-5,42) chez les patients porteurs d un adénome distal mais n était pas significativement accru (RR = 1,63; IC 95 % : 0,61-4,33) chez ceux porteurs de polypes hyperplasiques de siège distal. Une analyse multivariée a été effectuée dans cinq études, afin de déterminer les facteurs prédictifs d adénome avancé proximal chez les sujets à risque moyen de cancer colorectal (78, 83, 86-88). Dans l une de ces études (78), un âge supérieur à 64 ans, des antécédents familiaux de cancer colorectal après 55 ans, et la présence au niveau distal d adénome tubulovilleux ou d adénomes multiples étaient associés à la présence d adénome proximal avancé. Les résultats de deux études ne peuvent aider à définir les indications de CT après RSS car l analyse multivariée a, soit exclu les patients dépourvus d adénome distal (78), soit inclus uniquement les patients présentant un adénome distal (87). Malgré l observation d adénomes proximaux respectivement chez 35 % et 20 % des patients avec ou sans adénome distal, et un risque accru d adénome proximal (RR = 1,8 ; IC 95 % : 1,2-2,5) chez les patients porteurs d adénomes distaux non avancés de taille inférieure à 9 mm, la présence d un adénome distal de moins de 9 mm n était pas associée à un risque accru d adénome avancé proximal synchrone (6 % des patients porteurs et 5,5 % dépourvus d adénome distal, RR = 1,1 ; IC 95 % : 0,5-2,6) ; le seul facteur de risque d un adénome avancé proximal identifié en analyse multivariée était dans cette étude (88) le sexe masculin (RR = 1,3 ; IC 95 % : 1,01-2,61). Dans une autre étude multivariée (83), le risque de développer un adénome proximal avancé était augmenté uniquement chez les patients porteurs d un adénome distal volumineux (RR = 2,6 ; IC 95 % : 2,0-3,4) ou villeux (RR = 2,7; IC 95 % : 2,1-3,5) mais non significatif chez les sujets porteurs d un seul petit adénome tubuleux distal (RR = 1,05 ; IC 95 % : 0,8-1,3). Pour mieux définir les critères prédictifs, un index a été établi à partir des résultats d une étude de dépistage par CT réalisée chez individus à risque moyen de cancer colorectal ; les résultats ont été validés grâce à une autre cohorte prospective portant sur individus examinés de façon successive (86). Des scores furent attribués à un certain nombre de critères tels que l adénome distal avancé ou non avancé (polype hyperplasique, adénome < 1 cm, adénome avancé, scores respectifs : 1, 2, et 3), le sexe (homme : score 1), et l âge (55 à 65 ans : score 1 à 3). La

14 70 Le dépistage du cancer colorectal Tableau VI - Taux de récidive et risque relatif d adénome proximal ou d adénome proximal avancé selon la nature de la lésion au niveau distal. Auteurs Patient Critère d inclusion % adénome proximal, adénome proximal avancé (2) selon le polype distal (années) (réf.) n Âge, procédé, sexe, indication (1) Aucun HP (3) Ad. tubuleux Ad. villeux Ad. <1cm Ad. 1cm Ad avancé Achkar 162 > 50 ans, RSS ± CT (1988) (70) H 76 %, RSS (-) Foutch 129 > 50 ans, CT (1991) (13) H 99 %, SY (-) Rex ans, CT (1991) (10) H 71 %, SY (-) Lieberman ans, CT (1991) (12) H 100 %, SY (-) Rex ans, CT (15) Brady 162 > 50 ans, RSS ± CT 11,9 14, (1993) (71) H 76 %, SY (-) Zarchy 226 > 60 ans, RSS ± CT (2) ,4 12,5 4,2 10,3 --- (1994) (72) H 63 %, SY (-) Kadakia 175 > 50 ans, RSS ± CT (1996) (73) H 60 %, SY (-) Read 3496, RSS ± CT (1997) (74), SY (-) Wallace ans, RSS ± CT , ,9 (1998) (75) H 71 %, SY (-) Sciallero ans, CT (1997) (76) H 55 %, SY (88 %) (1) H : pourcentage d hommes parmi les patients ; CT : coloscopie totale ; RSS : sigmoïdoscopie souple ; SY (-) : absence de symptôme indiquant une nécessité d endoscopie digestive basse. (2) étude rapportant le pourcentage d adénomes avancés et proximaux. (3) polype hyperplasique.

15 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 71 Tableau VI (suite) - Taux de récidive et risque relatif d adénome proximal ou d adénome proximal avancé selon la nature de la lésion au niveau distal. Auteurs Patient Critère d inclusion % adénome proximal, adénome proximal avancé (2) selon le polype distal (années) (réf.) n Âge, procédé, sexe, indication (1) Aucun HP (3) Ad. tubuleux Ad. villeux Ad. <1cm Ad. 1cm Ad avancé Schoen 981 > 35 ans, RSS ± CT (2) ,2 5,7 3,4 5,7 5,9 (1998) (77) H 63%, SY (45 %) Lewin > 50 ans, (2)4, ,7 4,1 3,9 --- (1999) (78) H 61 %, SY (-), CT Lieberman > 50 ans, CT (2)3,7 5,1 9,4 13,2 8,7 13,3 --- (2000) (79) H 97 %, SY (-) Imperiale > 50 ans, CT (2)1,5 4,0 7, ,5 (2000) (25) H 59 %, SY (-) Schoenfeld > 50 ans, CT (2)3, ,0 (2005) (28) F 100 %, SY (-) Hammer ans, CT (2)4, ,1 (2000) (80) H 49 %, SY (±) Ikeda à 57 ans CT (2)0, , ,0 (2000) (81) H 100 %, SY (-) Gondal > 50 ans, RSS ± CT (2003) (82) H 62 %, SY (-) (2) Pinsky ans RSS ± CT (2)4,8 3,5 4,3 11,7 4,3 11,5 11,7 (2003) (83) H 61 %, SY (-) Betès 2210 > 40 ans, CT (2)1,4 0 4, ,9 (2004) (84) H 75 %, SY (-) Soon > 40 ans, CT, SY (-) (2005) (31) 1512 H 62 %, cohorte chinoise (2)0, H 49 %, cohorte occidentale (2)1, (1) H : pourcentage d hommes parmi les patients; CT : coloscopie totale ; RSS : sigmoïdoscopie souple ; SY (-) : absence de symptôme indiquant une nécessité d endoscopie digestive basse. (2) étude rapportant le pourcentage d adénomes avancés et proximaux.. (3) polype hyperplasique

16 72 Le dépistage du cancer colorectal probabilité de détecter un adénome avancé proximal variait de 0,43 % à 27,8 %. Elle était égale à 0,68 % pour un score total de 0-1 à 2, à 11 %, pour un score total de 2-3 et à 10,0 %. Pour un score total de 4-7 dans la cohorte utilisée pour établir l index, ces valeurs étaient respectivement de 0,40 %, 1,92 %, et 3,79 % dans la cohorte servant à la validation. Selon cette étude, la CT est un examen approprié après RSS pour les sujets dont les scores indiquent un risque élevé (score 4 à 7) : chez ces sujets, le taux de détection d adénome avancé était de 61 %. Ainsi, la CT après RSS serait indiquée chez 19 % des patients qui réunissent les critères suivants : homme de plus de 65 ans ou homme de plus de 55 ans porteur d un adénome tubuleux de taille inférieure à 10 mm ou de polypes hyperplasiques, homme porteur d un adénome avancé, femme de plus de 65 ans avec polype hyperplasique, femme de plus de 60 ans avec adénome de taille inférieure à 10 mm, ou femme de plus de 55 ans avec adénome avancé. Dans le programme PLCO (dépistage de cancer de la prostate, du poumon, colorectal et ovarien) (77), si seuls les patients porteurs d adénome distal avancé (ADA) étaient soumis à une CT, 37 % des patients avec adénome avancé auraient été diagnostiqués et 16 % de sujets dépourvus d adénome avancé aurait eu une CT. Ces valeurs auraient été de 58 % ou 36 % pour les patients avec ADA ou les hommes de plus de 65 ans et de 77 % ou 69 % pour les patients avec ADA ou les hommes et les femmes de plus de 65 ans. Au total, pour un dépistage basé sur la RSS première, il est nécessaire d envisager au moins une CT chez les sujets présentant un adénome avancé distal ; cette stratégie doit être adaptée en fonction du sexe et de l âge du sujet. Il pourrait être proposé de faire une CT après RSS ayant mis en évidence non seulement un adénome avancé quels que soient l âge ou le sexe du sujet mais aussi pour un adénome simple (non avancé) chez les hommes de plus de 55 ans et les femmes de plus de 60 ans. Fréquence et rythme de l endoscopie digestive basse pour le dépistage du cancer colorectal Des recommandations ont été proposées pour la répétition des endoscopies digestives basses après un premier dépistage chez les sujets à risque moyen de cancer colorectal. Aux États-Unis, on recommande une RSS tous les cinq ans (7) sur la base d une étude cas témoins au cours de laquelle une diminution significative de la mortalité par cancer colorectal était observée pendant les cinq ans après rectosigmoïdoscopie mais qui disparaissait pour des intervalles plus longs (48, 50, 55). Aux États-Unis, il est également proposé un intervalle de dix ans entre les CT (7), bien qu une étude où deux CT étaient immédiatement et successivement répétées a montré que jusqu à 6 % des patients étaient porteurs respectivement d adénomes avancés ou d adénomes méconnus lors de la première CT (89-91). En outre, la proportion des patients porteurs d adénomes méconnus après une première CT était de 16 %, 30 % et même 48 % lorsque aucun, un ou deux polypes avaient été repérés lors de la CT (89). Par conséquent, cet intervalle de dix ans ne s applique pas aux patients

17 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 73 avec antécédents personnels d adénome mais plutôt à ceux à risque moyen soumis à un programme de dépistage. Chez les patients avec antécédent d adénome, les études prospectives ont démontré une augmentation significative du risque relatif d adénome s élevant à 1,6 (92), 1,9 (93), ou 2,7 (94) chez les patients ayant des antécédents de plus de deux ou trois adénomes. Le risque de récidive d adénome était 1,25 fois plus élevé par adénome détecté lors de la première CT (95). Ainsi, chez les patients à risque élevé après un suivi de cinq ans, le risque de récidive «néoplasique» variait de 7,9 % à 40,9 % (96). Plusieurs études ont évalué le taux de détection des néoplasies par une seconde exploration endoscopique basse après une première RSS ou CT utilisée comme moyen de dépistage du cancer colorectal chez des individus à risque moyen (tableau VII). Toutefois, peu d études (101,103) ont inclus exclusivement des patients asymptomatiques à risque moyen de cancer colorectal dépistés par CT ; les taux de détection étaient respectivement de 27 % et de 0,5 % pour les adénomes et ceux de diamètre supérieur à un centimètre au cours de la deuxième CT. Pour les adénomes de plus d un centimètre, ce taux variait jusqu à 5 % - 10 % en fonction des lésions initialement vues à la première CT (103). Le faible risque de survenue d adénome, après dépistage initial défini par deux CT négatives, a été récemment établi dans une étude de individus à risque moyen de cancer colorectal. Le taux annuel de récidive calculé à partir du résultat de l examen suivant (c est-à-dire la troisième exploration par CT) était égal à 7,2 %, 19,3 %, et 22,9 % pour les adénomes dans les trois groupes définis par le diagnostic initial (aucun adénome chez 5069 patients, un adénome chez patients, et un adénome avancé chez 393 patients), et respectivement 0,21 %, 0,64 %, et 1,88 % pour les adénomes avancés (104). Chez des individus à risque moyen de cancer colorectal, le taux de détection des adénomes lors de la seconde RSS réalisée 3 ans (61), 4,2 ans (102), ou 5 ans (105) après la RSS initiale variait de 3 % à 7 %. Les taux de détection pour les adénomes, les adénomes avancés et les carcinomes 3 ans après la première exploration étaient respectivement de 3 %, 0,4 %, et 0,06 % ; après 5 ans, ils étaient respectivement de 8 %, 1 %, et 0 % (61, 105). Dans l étude de cohorte CoCaP (102), au cours de la période , l incidence du cancer colorectal distal durant la première, la seconde et la quatrième année après une première RSS négative (absence de polype) était respectivement de 2,8, 10,7, et 13,0 pour patients-années, tandis que dans l étude de Schoen et al. (61), l incidence était de 22,9/ patients-années pendant les trois premières années. Morbidité consécutive à l exploration colique par endoscopie pour le dépistage des sujets à risque moyen Les principaux effets secondaires analysés ci-après et consécutifs à l endoscopie du tractus digestif bas sont la perforation et l hémorragie, l un et l autre accrus après polypectomie.

18 74 Le dépistage du cancer colorectal Tableau VII - Lésions observées au cours d une seconde sigmoïdoscopie ou coloscopie totale après un premier examen endoscopique négatif chez des patients à risque moyen de cancer colorectal. Auteurs Critère (1) Patients inclus pour Adénome Lésions découvertes après 2 e examen Facteur de risque (années) (réf.) d inclusion 2 e examen/1 er examen (%) adénome 1 cm Carcinome RR (95 % IC) Riff 50 ans 258/ (4) (1990) (97) 1 an, RRSS ± CT Rex 50 ans 259/ (6) 0 0 âge 60 années (1994) (90) 3,5 années, RRSS 3,76 (1,17-12,2) (2) Krevsky 40 ans 69/202 5 (7) (1994) (98) 16 mois, RSS Squillace ans 29/? 12 (41) / 29 saignement rectal (1994) (99) 5,75 ans, CT avant 1 er examen Neugut ans 99/ (24) / 99 symptômes (1995) (100) 3 années, CT avant 1 er examen Rex ans 154/ (27) (1996) (101) 5,5 années, CT Schoen ans 9 317/ (3) 44 6 hommes 1,7 (1,3-2,2) (2) (2003) (61) 3 années, RSS fumeur 1,6 (1,0-2,5) (2) Doria-Rose (3) 50 ans / âge 60 années (2004) (102) 4,2 années, RSS 20 vs 13/10 5 personnes-années (1) âge des patients à l inclusion dans l étude, temps écoulé entre les 2 examens endoscopiques; CT : coloscopie totale; RSS : sigmoïdoscopie souple. (2) risque relatif (intervalle de confiance 95 % (IC 95 %)) d avoir un adénome découvert à CT. (3) étude basée sur le registre CoCaP ( ) et sur le registre du «Kaiser Permanente Prepaid tumour» ( ).

19 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 75 Coloscopie totale Après CT avec ou sans polypectomie, les taux de perforation sont respectivement de 0,41 % et 0,17 % (106). Dans une étude récente portant sur CT, le taux global de perforation était de 0,19 %, et 40 % des perforations étaient survenues après polypectomie (107). Toutefois, ces études n ont pas porté sur des patients à risque moyen de cancer colorectal dans le cadre d un dépistage. Dans une étude contrôlée randomisée de dépistage du cancer colorectal effectuée aux États-Unis (54), aucune complication n avait été observée parmi 547 sujets randomisés en vue d une CT. Trois études ouvertes (25, 30, 79) de dépistage par CT chez des patients à risque moyen de cancer colorectal ont rapporté respectivement des taux de perforation 0 sur 505 patients, 0 sur patients, et 1 sur patients ; la chirurgie n était nécessaire dans aucun cas et un saignement était survenu respectivement chez 1, 6, et 3 patients, mais n avait nécessité ni intervention, ni transfusion. Dans une étude ciblée de façon spécifique sur le taux de complications associées au dépistage par CT chez des individus à risque moyen de cancer colorectal (108), aucun des patients n avait présenté de perforation, tandis que 7 patients (0,22 %) avaient eu une hémorragie dont une ayant nécessité une intervention chirurgicale. Au total, les complications associées à dépistages par CT consistaient en un cas de perforation (1/10 000) ne nécessitant pas d intervention chirurgicale et 17 (2/1 000) cas d hémorragie après polypectomie justifiant des transfusions chez un patient et une intervention chirurgicale chez un autre. Rectosigmoïdoscopie souple Les taux de complication après RSS varient de 1/ (106) à 1/ explorations (107). Ces études n ont pas concerné des individus à risque moyen de cancer colorectal. Une étude récente chez des patients à risque moyen a rapporté un taux de complications après dépistage par RSS de 7/ explorations : il s agissait de deux cas de perforation sur diverticulose du sigmoïde et de saignement justifiant des transfusions. Un infarctus du myocarde était survenu dans les quatre semaines suivant l exploration chez 33 des patients ; ce taux n était pas supérieur à celui survenu au cours des 48 semaines suivantes (0,8 %) (109). Dans quatre programmes de dépistage évaluant la RSS dans le dépistage de sujets à risque moyen (49, 50, 56, 82, 83), les taux de perforation et de saignement étaient les suivants : 1 et 12 sur explorations, 1 et 10 sur explorations, 3 et 0 sur explorations, et 0 et 0 sur examens. Ainsi, après dépistage par RSS, les risques cumulés de perforation étaient 4/ et 2/ pour les hémorragies coliques. Une intervention chirurgicale a ainsi été nécessaire chez trois patients (2/ ). Le nombre de CT réalisées après RSS dans ces quatre programmes de dépistage (49, 50, 56, 82, 83) était respectivement de 2 131, 775, 7 975, et Tous les cas de perforation et de saignement rapportés étaient survenus après polypectomie. Par conséquent, le dépistage par RSS, suivi de CT, était associé à un taux de

20 76 Le dépistage du cancer colorectal complication (perforation et saignement) de 48/ soit 35/ alors que le taux par CT en première intention était de 210/ Acceptabilité et faisabilité de l endoscopie digestive basse pour le dépistage du cancer colorectal Les données relatives à l acceptabilité et la perception de l endoscopie par le patient sont extrêmement rares, en particulier dans le cadre des coloscopies de dépistage chez les sujets à risque moyen de cancer colorectal ; or il s agit d une donnée importante puisque l efficacité des programmes de dépistage est corrélée au taux de participation de la population. Perception du risque de cancer colorectal ou de son dépistage endoscopique D une façon globale, le degré d appréhension par le public de la RSS s avère de loin inférieur à celui de la CT et de l endoscopie du tractus digestif supérieur (110). Toutefois dans cette étude, respectivement 95 % et 99 % des patients explorés par endoscopie du tractus digestif supérieur et CT avaient bénéficié d une sédation consciente intraveineuse, contre seulement 13 % des patients explorés par RSS. La perception des examens par les patients a été évaluée dans des études contrôlées randomisées de dépistage du cancer par RSS (50, 56) : 3 % à 5 % des patients ont relaté des douleurs vives et 2 % à 20 %, un inconfort très supérieur à celui attendu. Six mois après l exploration, 98 % des sujets se déclaraient satisfaits de la méthode de dépistage et 97 % étaient prêts à la recommander à leur famille et leurs amis. Une autre étude prospective a été réalisée en Australie chez des individus à risque moyen âgés de 50 à 75 ans (111). Après information des avantages et des inconvénients des différentes stratégies de dépistage du cancer colorectal, 12 % des participants choisirent l absence de dépistage et 56 % (n = 164) l acceptèrent après arbitrage entre les bénéfices et inconvénients du dépistage. Les 164 participants estimaient que la réalisation de 853 CT était un chiffre acceptable pour prévenir la survenue d un seul décès par cancer colorectal. Taux d acceptabilité du dépistage endoscopique du cancer colorectal Dans les essais contrôlés et randomisés de dépistage du cancer colorectal (50, 56) et dans une analyse spécifiquement consacrée à l évaluation des raisons de l acceptation ou du rejet du dépistage (92), 60 % des participants se disaient prêts à accepter le dépistage et 75 % d entre eux (45 % de la population cible) ont participé au dépistage par RSS. Les taux de participation évalués dans la même région géographique étaient de 40 % pour la RSS plus test Hemoccult II, 55 % pour le test Hemoccult II seul, et 90 % pour le test Hemoccult II répété chez les participants

21 Dépistage du cancer colorectal par endoscopie classique ou 77 qui ont accepté le premier test (63). Dans un essai contrôlé randomisé en cours (52), l acceptabilité était légèrement meilleure pour le test Hemoccult II (29 %) que pour la RSS (27 %, p < 0,03) ou la CT (22 %, p < 0,001). Toutefois, dans le rapport final de cette étude (53) incluant un groupe avec choix du patient entre le test Hemoccult II et une seule exploration RSS, le taux global d acceptabilité était de 27 %, et identique dans le groupe test Hemoccult II seul (28 %) ou RSS unique (28 %). Le choix des patients était comparable et respectivement de 14,6 % vs 12,5 % pour le test Hemoccult II et la RSS. Dans les essais contrôlés randomisés évaluant le test Hemoccult II (68, 69, 112, 113, 114), les taux de participation lors du premier test étaient respectivement de 89 %, 53 %, 67 %, et 53 %, ainsi que de 60 %, 38 %, 46 %, et 38 % pour l ensemble des tests de dépistage par le test Hemoccult II. Dans les études de dépistage par RSS (46-48, 52, 55, 56, 83), les taux de participation variaient respectivement de 21 % à 34 % pour les sujets ayant répondu à l invitation et de 4 % à 80 % par rapport à la population cible (tableau IV). Une étude récente a montré qu une mobilisation globale était susceptible de multiplier par 3 à 4 le taux de participation au dépistage par CT, mais ce taux ne passait que de 2,5 % à 8 % (53). Dans une analyse ciblée sur l acceptabilité de la CT et de la coloscopie virtuelle (coloscopie par CT-scan ou coloscanner) (115, 116), la CT était moins fréquemment choisie comme méthode de dépistage ultérieur (50 % vs 41 %) (115). Bien que les patients n aient manifesté aucune préférence pour l un ou l autre des moyens de dépistage ultérieur (46 % vs 41 %) (116), 61 % et 62 % des personnes ont trouvé que ces méthodes d explorations étaient plus supportables que prévu et 42 % ont rapporté que la préparation du côlon était la principale cause d inconfort. Toutefois, dans une étude de population (117) de dépistage par coloscopie virtuelle, CT, ou par l une des deux méthodes choisies par le patient, les taux de participation n étaient respectivement que de 18 %, 16 % et 17 %. Par conséquent, les taux de participation varient considérablement selon les études, en particulier en fonction de la stratégie d invitation et de sollicitation. Dans les essais contrôlés randomisés de dépistage par test Hemoccult II pendant dix ans ou RSS unique, qui est un bon indicateur de la véritable acceptabilité et faisabilité, les taux de participation étaient comparables et variaient respectivement de 53 % à 89 % et de 4 % à 80 %, avec un taux plus souvent inférieur à 50 % dans les programmes de dépistage endoscopique. Facteurs prédictifs de l acceptabilité du dépistage endoscopique du cancer colorectal La présence d un adénome chez un parent du premier degré (dont 259 avec adénome de plus de 10 mm) ne semble pas accroître la compliance vis-à-vis du dépistage endoscopique (118) car cet antécédent familial n a permis l adhésion au dépistage par CT que de 16 % des 655 patients avec antécédent de cancer colorectal ou adénome au premier degré. Dans une autre étude incluant 496 sujets, un antécédent familial de néoplasie colique avait peu d influence sur les taux d acceptation ; chez les patients avec ou sans antécédent familial, les taux d acceptation

Dépistage du cancer colorectal :

Dépistage du cancer colorectal : Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990

Plus en détail

Programme de dépistage du cancer colorectal : quelles recommandations pour quelle efficacité? Tour d'horizon de pays occidentaux.

Programme de dépistage du cancer colorectal : quelles recommandations pour quelle efficacité? Tour d'horizon de pays occidentaux. UCL - RESO Unité d Education pour la Santé Ecole de santé Publique Centre «Recherche en systèmes de santé» Programme de dépistage du cancer colorectal : quelles recommandations pour quelle efficacité?

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs HEL-01298-de-0513-0001-21494 Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs Sommaire 1. Pourquoi des examens préventifs? 3 2. Examens préventifs pour le dépistage des facteurs de risque/maladies du

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

RAPPORT D ORIENTATION. Dépistage du cancer de la prostate. Analyse critique des articles issus des études ERSPC et PLCO publiés en mars 2009

RAPPORT D ORIENTATION. Dépistage du cancer de la prostate. Analyse critique des articles issus des études ERSPC et PLCO publiés en mars 2009 RAPPORT D ORIENTATION Dépistage du cancer de la prostate Analyse critique des articles issus des études ERSPC et PLCO publiés en mars 2009 Juin 2010 Ce rapport d orientation est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

La présente règle coloscopie (avec. l endoscope. coloscopie en. nécessaire et DIRECTIVES. b. Assurer le. e doit :

La présente règle coloscopie (avec. l endoscope. coloscopie en. nécessaire et DIRECTIVES. b. Assurer le. e doit : Règle de soins médicaux Technique de la coloscopie en duo INDICATION (situation visée) La présente règle de soins médicaux vise à préciser les conditions d encadrement de la coloscopie (avec endoscope)

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

attitudes envers le dépistage

attitudes envers le dépistage attitudes envers le dépistage DU CANCER COLORECTAL Le point de vue de la population québécoise novembre 2008 Institut national de santé publique du Québec Direction des systèmes de soins et politiques

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE Votre médecin vous a prescrit une coloscopie. Afin que vous soyez parfaitement informé(e) sur l examen, ses indications, sa préparation indispensable, etc., nous

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

PROGRAMME (Susceptible de modifications) Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

Méthodes de recherche de sang occulte dans les selles

Méthodes de recherche de sang occulte dans les selles CURRICULUM Forum Med Suisse 2006;6:291 298 291 Méthodes de recherche de sang occulte dans les selles Urs Marbet Médecine interne / Gastroentérologie, Hôpital Cantonal d Uri, Altdorf Quintessence Aujourd

Plus en détail

Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin

Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin Rapport de mission N 1 9 février 2005 Daniel Oberlé, Arnauld Villers, Dominique Decherf, Jean Christophe

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA Janvier 2003 RECOMMANDATIONS DE LA PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES L. BEAUGERIE (Paris) Avec la collaboration de : G. GAY (Nancy), B. NAPOLEON (Lyon), T. PONCHON (Lyon), J. BOYER

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Le cancer. les régions de France. dans. Mortalité Incidence Affections de longue durée Hospitalisations. Collection «Les études du réseau des ORS»

Le cancer. les régions de France. dans. Mortalité Incidence Affections de longue durée Hospitalisations. Collection «Les études du réseau des ORS» F N O R S Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé ORS de Bretagne, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Limousin, Pays de la Loire, Rhône-Alpes Le cancer dans les régions de Mortalité

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS À L ACTE DE LA RAMQ POUR IDENTIFIER LES CAS DE CANCER NON DÉCLARÉS AU FICHIER DES TUMEURS DU QUÉBEC ÉTUDE DE FAISABILITÉ VOLET : CANCER DE LA PROSTATE DIRECTION PLANIFICATION,

Plus en détail

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il? LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret 2ème journée infirmier(e)s / sages-femmes Université des Sciences de la Santé 20 novembre 2004 Stéphanie OGER 1 La recherche infirmière

Plus en détail

Tableau des garanties Contrats collectifs

Tableau des garanties Contrats collectifs Assurances santé conformes à la Convention du travail maritime, 2006 Tableau des garanties Contrats collectifs Conformité à la Convention du travail maritime (MLC) 2006 La conformité avec la Convention

Plus en détail

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 BULLETIN Région de la Capitale-Nationale Bulletin numéro 8 Avril 2014 Contenu Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 Éditorial 1 Comité de suivi régional : un travail d équipe! 3 Coordination et organisation

Plus en détail

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) - Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : a) b) a) b) DERMATO-VENEREOLOGIE Art. 21 pag. 1 SECTION 9. Dermato-vénéréologie.

Plus en détail

Test immunochimique de recherche de sang occulte dans les selles

Test immunochimique de recherche de sang occulte dans les selles Test immunochimique de recherche de sang occulte dans les selles Détermination d un seuil de positivité pour démarrer les projets de démonstration du PQDCCR Juillet 2012 Une production de l Institut national

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Décret n 2010-1229 du 19 octobre

Décret n 2010-1229 du 19 octobre Télémédecine et diabète : le plan d éducation personnalisé électronique para médical (epep) Lydie Canipel Colloque TIC Santé 2011, 8 et 9 février 2011, Paris Décret n 2010-1229 du 19 octobre 2010 relatif

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile Systématisation VCI Fémorale Superf. 3/4 Iliaque Poplitée La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier Mars 2015 Fémorale Sural Difficultés et Pièges: écho-doppler Veineux

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

Serrure Motorisée Asservie - Mise en Applique

Serrure Motorisée Asservie - Mise en Applique ZD313357 Ve B MAJ le 21.03.13 Serrure Motorisée Asservie - Mise en Applique Notice d installation Verrouillage motorisé 1 / 2 point (s). Système à sécurité positive (rupture de courant) Conforme à la norme

Plus en détail

Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation

Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation Mémoire de DESC de réanimation Soutenu le 10 décembre 2014 par le Dr Julie Mankikian Directeur de mémoire:

Plus en détail

L ABC POUR SE PRÉPARER À UNE COLOSCOPIE

L ABC POUR SE PRÉPARER À UNE COLOSCOPIE L ABC POUR SE PRÉPARER À UNE COLOSCOPIE SOMMAIRE 1 La coloscopie, c est quoi?.......................... 4 2 Les objectifs de l examen........................... 5 3 Se préparer à l examen en toute securité...............

Plus en détail

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE INDICATEUR 1 INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE Mesurer la fréquence des accidents de service survenus dans l année. Renseigner sur la sinistralité dans le domaine des accidents de service entrainant

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

Propension moyenne et marginale

Propension moyenne et marginale Propension moyenne et marginale Les ménages utilisent leur revenu soit pour consommer (tout de suite), soit pour épargner (et consommer plus tard). On appelle propension moyenne à consommer (PMC) la part

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

Tests de dépistage chez le nouveau-né. Informations générales pour les parents. Test de Guthrie Test de dépistage néonatal de la surdité

Tests de dépistage chez le nouveau-né. Informations générales pour les parents. Test de Guthrie Test de dépistage néonatal de la surdité Tests de dépistage chez le nouveau-né Informations générales pour les parents Test de Guthrie Test de dépistage néonatal de la surdité La brochure vous fournit des informations sur le test de Guthrie (hielprik

Plus en détail

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves Cet atelier portera sur 1. la recherche dans la documentation de sources pertinentes; 2. l évaluation

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Défibrillateur Cardiaque Automatisé

Défibrillateur Cardiaque Automatisé Défibrillateur Cardiaque Automatisé Décret n 2007-705 du 4 mai 2007 : autorise toute personne, même non médecin, à utiliser un défibrillateur pour sauver des vies. Def-i Accessible au grand public, ce

Plus en détail

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ² José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Nature des variables

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

Analyse et interprétation des données

Analyse et interprétation des données 8 Analyse et interprétation des données Les données de l enquête peuvent être utilisées pour différents types d analyses aussi bien au niveau national qu au niveau international. Ce chapitre explique comment

Plus en détail