Guide de bonnes pratiques

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1 Comité de Lutte contre la Douleur Guide de bonnes pratiques Unité de soutien à la prise en charge pluridisciplinaire de la douleur «JE SOULAGE LA DOULEUR DES PATIENTS» Mémento

2 «Traiter la douleur en toutes circonstances de façon cohérente dans tout le CHU» La prise en charge de la douleur est un devoir, une obligation et une responsabilité de tout soignant. Ce guide pratique met à disposition de tous les soignants un document facile à consulter. Il résume et renvoie au document de référence qu'est le «Classeur Douleur» présent dans toutes les Unités de Soins du CHU de Bordeaux. Son but est de vous aider à mieux prendre en charge la douleur des patients dans votre pratique de soins quotidienne. Ce sigle renvoie au classeur La partie verte de ce document concerne les adultes et les enfants La partie bleue concerne les adultes La partie orange concerne les enfants 2 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

3 Sommaire Prendre en charge la douleur page 4 Les différents types de douleur page 5 Le TILT page 6 Adulte pages 7 à 15 - Evaluer la douleur - Utiliser les thérapeutiques adaptées Enfant pages 17 à 26 - Evaluer la douleur - Utiliser les thérapeutiques adaptées Les recommandations pages 27 à 30 Références et adresses utiles..... page 31 à 32 «Je soulage la douleur des patients» / version

4 «Je dois prendre en charge la douleur des patients» Le malade douloureux est une personne qui souffre physiquement et moralement. La douleur peut entraîner des conséquences néfastes sur l'évolution et le traitement de la maladie. Tout soignant a une obligation éthique, déontologique et légale. Charte du patient hospitalisé «Au cours de ces traitements et ces soins, la prise en compte de la dimension douloureuse, physique et psychologique des patients, et le soulagement de la souffrance, doivent être une préoccupation constante de tous les intervenants» Charte de l'enfant hospitalisé «On évitera tout examen ou traitement qui n'est pas indispensable. On essaiera de réduire au minimum les agressions physiques ou émotionnelles et la douleur.» Loi du 4 mars 2002 «Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée» 4 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

5 «J analyse le type de douleur présenté par le patient» «La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle, potentielle ou décrite en terme d'un tel dommage.» IASP 1979 (International Association for the Study of Pain, Association internationale d étude sur la douleur) Les différents mécanismes de douleur Douleur par excès de nociception Douleur née de l'application d'une stimulation agressive menaçant l'intégrité de l'individu. «piqûre, broiement, écrasement, torsion» Douleur neuropathique Douleur issue d'une lésion des voies nerveuses sensitives, centrales ou périphériques. «décharge électrique, fourmillement, picotement» Douleur psychogène Douleur vécue dans le corps mais dont la cause essentielle est dans le psychisme. Il s'agit de douleur sans lésion apparente mais qui a autant de réalité que les autres. Douleurs mixtes Les différents mécanismes de la douleur sont parfois intriqués. «Je soulage la douleur des patients» / version

6 «J'évalue toutes les dimensions de la douleur avec le TILT» T I Temps Intensité Douleur aiguë? Douleur chronique? Douleur paroxystique? Douleur continue? Circonstances d'apparition? Cotation de la douleur L Localisation Topographie de la ou des douleurs T Type Caractéristiques de la douleur } MISE EN PLACE DES STRATÉGIES DE PRISE EN CHARGE 6 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

7 «Je choisis le mode d'évaluation adapté au patient» ADULTES Le patient est-il communiquant? OUI AUTO ÉVALUATION NON HÉTÉRO ÉVALUATION Auto-évaluation Mode d évaluation à privilégier. Le patient mesure lui-même l'intensité de sa douleur : «patient - expert» Hétéro-évaluation Le patient a des capacités cognitives diminuées : «l'observateur réalise l'évaluation» UN MÊME OUTIL POUR UN MÊME PATIENT «Je soulage la douleur des patients» / version

8 ADULTES «J'évalue l'intensité de la douleur avec un outil d'auto-évaluation» Échelle Visuelle Analogique : EVA La plus fiable! Présenter la réglette horizontalement, le curseur étant situé au milieu de la ligne Déplacer le curseur sur le trait sachant que l'extrémité gauche correspond à «pas de douleur» et l'extrémité droite à «douleur maximale imaginable». La cotation correspond au chiffre indiqué par le curseur côté soignant. Échelle Numérique : EN Coter votre douleur par une note entre 0 et étant définie par «pas de douleur» et 10 par «douleur maximale imaginable». La cotation correspond au chiffre donné par le patient. Échelle Verbale Simple : EVS Ressentez-vous : - pas de douleur 0 - douleur faible 2 - douleur modérée 5 - douleur forte 7 - douleur extrêmement forte 9 La cotation correspond au chiffre relatif à 1 des 5 items choisi par le patient, de manière à obtenir une équivalence au score de l échelle numérique. 8 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

9 «J évalue la douleur du patient non communiquant avec un outil d hétéro-évaluation» ADULTES Que dois-je faire? Il a plus de 65 ans J utilise l échelle Doloplus 2 ou l échelle ECPA Il est sédaté en soins intensifs J utilise l échelle BPS «Je soulage la douleur des patients» / version

10 ADULTES «J évalue la douleur du patient non communiquant» Il est polyhandicapé* (*) le polyhandicap se définit comme «un handicap grave à expressions multiples, associant déficience motrice et déficience mentale, sévère ou profonde, entraînant une restriction extrême de l autonomie, des possibilités de perception, d expression et de relation». Les états paucirelationnels de l'adulte secondaires à des lésions cérébrales acquises (traumatisme crânien, tumeur cérébrale, maladie dégénérative du système nerveux central, anoxie cérébrale ) peuvent être assimilés au polyhandicap. Le point commun à toutes ces situations est l'absence de communication verbale ou codée, nécessitant une approche de la douleur par l'hétéro-évaluation. J utilise l échelle de San Salvadour Je remplis d abord le questionnaire du dossier de base Puis je remplis la grille d évaluation Il a moins de 65 ans Il n existe pas actuellement de consensus ou d outil validé pour ces personnes. Cependant une échelle comportementale d hétéro évaluation peut être utilisée dans sa globalité ou non, après concertation de l équipe. 10 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

11 Les différents paliers de l OMS A chaque palier, peuvent être associés des co-analgésiques. ADULTES DOULEUR INTENSE et/ou ECHEC des ANTALGIQUES de niveau II Antalgiques de niveau III (opioïdes forts) AGONISTES PURS Morphine chlorhydrate ou sulfate Hydromorphone Oxycodone Fentanyl Dextromoramide Péthidine AGONISTES PARTIELS Buprénorphine AGONISTES ANTAGONISTES Nalbuphine DOULEUR SEVERE ou ECHEC des ANTALGIQUES de niveau I Antalgiques de niveau II (opioïdes faibles) Codéïne Dextropropoxyphène Tramadol +/- associé à : - Paracétamol - AINS - Aspirine DOULEUR LEGERE à MODEREE Antalgiques de niveau I Paracétamol AINS Aspirine «Je soulage la douleur des patients» / version

12 ADULTES «J'utilise les moyens adaptés» Les principaux médicaments antalgiques disponibles au CHU de Bordeaux 1- Non opioïdes DCI Spécialités Posologie Durée d action 1-non opioïdes Acétylsalicylate de lysine Acide acétylsalicylique ASPÉGIC ASPIRINE UPSA sachet mg amp mg cp eff. 500 mg 0,5 à 1 g x 1 à 3/j 0,5 à 1 g x 1 à 4/j 0,5 à 1 g x 1 à 4/j max 3g/j (2 g chez le sujet âgé) 4 à 6 h Kétoprofène Naproxène Diclofénac PROFENID APRANAX cp. 100mg suppo. 100 mg amp. 100 mg IV cp. 550 mg VOLTARENE cp mg cp. 100 mg LP suppo. 100 mg amp. 75 mg/3ml IM 100 à 300 mg/j 550 à 1100 mg/j max 150 mg/j en 3 prises 100 mg/j en 1 prise 100 mg/j en 1 prise 75 mg/j 8 h 12 h 8 h 24 h 8 à 12 h Néfopam ACUPAN amp. 20 mg/2ml 1 amp. x 4 à 6/j 4 à 6 h Paracétamol DOLIPRANE 500 mg gel., sachet, cp. eff. 1 g cp. et cp. eff. séc. suppo. 1g PERFALGAN inj mg IV 3 à 4 g/j 1 à 3/j > à 50 kg : max 1 x4 g/j de 33 à 50 kg (max 15mg/kg x 4/j) 6 h 8 h 12 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

13 «J'utilise les moyens adaptés» Les principaux médicaments antalgiques disponibles au CHU de Bordeaux 2- Opioïdes ADULTES DCI Codéine + Paracétamol Spécialités Posologie 2-opioïdes faibles +/- paracétamol DAFALGAN CODÉINE cp. 30/500 mg 1 à 2 cp x 1 à 3/j Durée d action Dextro propoxyphène + Paracétamol Tramadol 1 er intention Morphine Nalbuphine EFFERALGAN CODÉINÉ cp. eff. 30/500 mg DIANTALVIC gél. 30/400 mg CONTRAMAL gél. 50 mg cp. LP mg amp. 100 mg/2 ml MORPHINE amp. 10 mg/1 ml la titration amp. 100 mg/10 ml est recommandée SKENAN LP 3-opioïdes forts gél mg ACTISKENAN gél mg NUBAIN amp. 20 mg/2 ml Attention agoniste-antagoniste 1 à 2 cp x 1 à 3/j 1 à 4 gél. /j (max 6/j) < ou = 8 gel./j (100 mg x 4/j) 100 à 200 mg/12 h 50 à 100 mg/inj. (max 600 mg/j) 2 prises/j à 12h d intervalle 1 à 6 prises/j 4 à 8 inj/j 6 h 6 h 9 h pour sujet âgé 4 h 12 h 4 h 4 à 6 h Sujet âgé : Diminuer la posologie présumée de 50% 2 e intention Hydromorphone Oxycodone Fentanyl SOPHIDONE LP gél mg OXYCONTIN LP cp mg DUROGESIC patch mg 2 prises/j à 12 h d int. 2 prises/j à 12 h d int. 1 patch/72 h 12 h 12 h 72 h Prescription après analyse sémiologique approfondie de la douleur : ne peut être prescrit que par un senior «Je soulage la douleur des patients» / version

14 ADULTES «J'utilise les moyens adaptés» Les principaux traitements utilisés dans les douleurs neuropathiques DCI SPECIALITE CLASSE initiale POSOLOGIE usuelle TEGRETOL Carbamazépine Antiépileptique 200 mg/j 600 à 800 mg/j TRILEPTAL (en cours d'amm) Oxcarbazépine Antiépileptique 600 mg/j 600 à 2400 mg/j Gabapentine NEURONTIN Antiépileptique 300 mg/j 1200 à 3600 mg/j Clonazépam RIVOTRIL (n'a pas l'amm) Antiépileptique 0,5 mg/j 2 à 4 mg/j Amitriptyline LAROXYL dépresseur Anti- tricyclique 10 à 25 mg/j 50 à 150 mg/j Clomipramine ANAFRANIL Antidépresseur tricyclique 10 à 25 mg/j 50 à 150 mg/j Neurostimulation transcutanée (TENS) ou médullaire Modulation de l influx douloureux par stimulation électrique 14 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

15 Autres moyens MOYENS Crème anesthésiante : EMLA Anesthésiques locaux (spray, gel., solution injectable, mèche ) Mélange gazeux équimolaire d'oxygène et de protoxyde d'azote (MEOPA) Anesthésie loco-régionale Application de chaleur (eau chaude, ultrasons) Application de froid (vessie de glace, spray ) Electrothérapie : - Basse fréquence - Haute fréquence Balnéothérapie Massage, rééducation Orthèse/Contention Acupuncture Relaxation Hypnose MODES D'ACTION Anesthésie locale cutanée Anesthésie locale Analgésie de surface, anxiolyse Bloc sympathique, sensitif et moteur Vasodilatation, décontracturant musculaire Vasoconstriction Effet anti-inflammatoire Effet thermique, décontracturant Aide à la pénétration locale de certains médicaments Effet décontracturant, relaxant Relaxant Approche antalgique avant mobilisation active ou passive Mise au repos d'articulation Compensation d'un déficit fonctionnel Protection d'une région du corps d'une articulation instable ou douloureuse Prévention d'une déformation secondaire algogène Sensation de confort et de sécurité Contre-stimulation Libération d'endomorphines Approche cognitivo-comportementale Modification de la perception douloureuse. ADULTES Psychothérapies diverses «Je soulage la douleur des patients» / version

16 16 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

17 «Je choisis le mode d'évaluation adapté à l'enfant» ENFANTS Le mode d'évaluation est différent selon l'état cognitif de l'enfant et sa capacité à s'exprimer. Quel âge a-t-il? Moins de 4 ans Hétéro-évaluation Plus de 6 ans Auto-évaluation De 4 à 6 ans Auto-évaluation si test de concordance positif entre les scores de l' EVA et de l'échelle des visages, sinon hétéro-évaluation Auto-évaluation Mode d évaluation à privilégier. L'enfant mesure lui-même l'intensité de sa douleur : «patient - expert». Hétéro-évaluation L'enfant a des capacités cognitives insuffisantes ou diminuées : «l'observateur réalise l'évaluation». UN MÊME OUTIL POUR UN MÊME ENFANT «Je soulage la douleur des patients» / version

18 ENFANTS 18 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004 Hétéro-évaluation Auto-évaluation Outils d évaluation de la douleur en fonction de l âge 0 mois 1 mois 2 mois 6 mois 1 an 18 mois 2 ans 3 ans 4 ans 6 ans NFCS : Neonatal Facial Coding System abrégée ou DAN : Douleur aiguë du nouveau né Douleur modérée Douleur intense Score = 1/4 ou 2/10 Score = 2/4 ou 4/10 OPS : Objective Pain Scale Douleur modérée Douleur intense Score = 2/10 ou 1/8 Score = 4/10 ou 2/8 DEGR : Echelle Douleur enfant Gustave Roussy Douleur modérée Douleur intense Score = 10/40 Score = 20/40 EV : Echelle des visages ou EVA : Echelle visuelle analogique Douleur modérée Douleur intense Score = 2/10 Score = 4/10 «Je choisis l'outil d'évaluation en fonction de l'âge et du type de douleur ressentie par l'enfant»

19 «Je choisis l'outil d'évaluation en fonction de l'âge et du type de douleur ressentie par l'enfant» ENFANTS DAN ou NFCS OPS DEGR «Je soulage la douleur des patients» / version

20 ENFANTS «Je choisis l'outil d'évaluation en fonction de l'âge et du type de douleur ressentie par l'enfant» EVA Echelle des visages «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

21 «J'évalue la douleur de l'enfant polyhandicapé*» ENFANTS J'utilise l'échelle de San Salvadour Je remplis d'abord le questionnaire du dossier de base Puis, je remplis la grille d'évaluation (*) le polyhandicap se définit comme «un handicap grave à expressions multiples, associant déficience motrice et déficience mentale, sévère ou profonde, entraînant une restriction extrême de l autonomie, des possibilités de perception, d expression et de relation». Les états paucirelationnels de l'adulte secondaires à des lésions cérébrales acquises (traumatisme crânien, tumeur cérébrale, maladie dégénérative du système nerveux central, anoxie cérébrale ) peuvent être assimilés au polyhandicap. Le point commun à toutes ces situations est l'absence de communication verbale ou codée, nécessitant une approche de la douleur par l'hétéro-évaluation. «Je soulage la douleur des patients» / version

22 ENFANTS «J'utilise les moyens adaptés à l'enfant» Classes médicamenteuses disponibles en fonction de l'âge et de l'amm je ne peux pas prescrire je peux prescrire OMS < 6 mois 6-12 mois 1-3 ans 3-7 ans 7-13 ans ans >15 ans Paracétamol Aspirine Ibuprofène PALIER 1 Acide niflumique (rectal) Acide tiaprofénique Diclofénac Naproxène Acide niflumique (oral) Kétoprofène Néfopam PALIER 2 Codéine Codéine + Paracétamol Dextropropoxyphène + Paracétamol Tramadol Nalbuphine PALIER 3 Buprénorphine orale Buprénorphine IV Morphine IV Morphine orale Hydromorphone 22 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

23 «J'utilise les moyens adaptés à l'enfant» ENFANTS Les médicaments interdits chez l enfant (absence d études et/ou d AMM) - Néfopam (ACUPAN ) : pas d AMM avant 15 ans - dextropropoxyphène + paracétamol : pas d AMM avant 15 ans - Oxycodone : pas d AMM avant 18 ans - Fentanyl patch (DUROGÉSIC ) : pas d AMM et forme inadaptée Les médicaments à éviter - Acide acétyl-salicylique : anti-agrégant plaquettaire irréversible, syndrome de Reye Les médicaments d utilisation possible hors AMM sous condition de validation par un sénior - Nalbuphine (Nubain ) : avant 18 mois - Kétoprofène (Profénid ) : avant 15 ans La forme galénique doit être compatible avec les possibilités de prise par l'enfant «Je soulage la douleur des patients» / version

24 ENFANTS 24 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004 DCI Spécialité Restrictions Posologies Durée AGENTS DE PALIER 1 Paracétamol Ibuprofène Acide niflumique PERFALGAN IV 50 ml/500 mg, 100 ml/1 g DOLIPRANE susp. cp. suppo. ADVIL NUROFEN cp. susp. NUREFLEX susp. NIFLURIL suppo mg, gél. 250 mg 10 mg/kg x 4 60 mg/kg/j soit pendant les 10 premiers jours de vie 15 mg/kg x 4 prises par jour Anti- inflammatoires non stéroïdiens Enfant > 3 mois Enfant > 6 mois Enfant > 12 ans mg/kg/j si susp. : 1 dose/kg soit 7,5 mg/kg x 3 à 4 prises par jour Suppo : 40 mg/kg maxi 3 à 4 fois par jour Gel : 2 à 3 prises par jour Acide tiaprofénique SURGAM cp. 100 mg Enfant > 3 ans 10 mg/kg/j en 2 à 3 prises par jour 8 à 12h Diclofénac VOLTARÈNE suppo. 25 mg cp mg J'utilise les moyens adaptés à l'enfant Enfant > 16 kg : suppo Enfant > 6 ans : cp. 25 mg Enfant > 35 kg : cp. 50 mg 2 à 3 mg/kg/j en 2 à 3 prises par jour 6 h 8 h 8 à 12 h 8 à 12h Naproxène APRANAX sachets pour susp. à 250 mg Enfant > 25 kg 10 mg/kg/j en 1 à 2 prises par jour 12-24h Kétoprofène PROFENID IV amp. 100 mg gél. 50 mg Pas d'amm avant 15 ans (avis Senior) 1-2 mg/kg/prise x 3 par jour 8 h

25 DCI Spécialité Restrictions Posologies Durée «Je soulage la douleur des patients» / version AGENTS DE PALIER 2 Codéine CODENFAN sirop 1 mg/ml Enfant > 1 an 0,5 à 1 mg/kg x 4 par jour 4 à 6 h Codéine et Paracétamol Tramadol Nalbuphine Morphine immédiate CODOLIPRANE cp. (20/400) EFFERALGAN CODÉINÉ cp. (30/500) TOPALGIC susp. (1 goutte = 2,5 mg) 100 mg/ml TOPALGIC LP CONTRAMAL NALBUPHINE, NUBAIN amp. 20 mg/2 ml MORPHINE AGUETTANT sirop 5 mg/ml ACTISKENAN gél mg MORPHINE IV amp. 10 mg/ml et 100 mg/10 ml Enfant > 6 ans Enfant > 15 kg (3 ans) Enfant > 3 ans Enfant > 12 ans Pas avant 15 ans AGENTS DE PALIER 3 Agonistes centraux «faibles» ou agonistes-antagonistes Pas d'amm avant 18 mois (enfant < 18 mois : se référer avis sénior) Agonistes centraux «forts» Enfant > 6 mois Enfant > 6 mois Tout âge mais monitorage obligatoire avant 6 mois 60 mg/kg/j paracétamol 3 mg/kg/j codéine (en 4 prises) 1 mg/kg x 3 par jour 100 mg x 2 par jour 100 mg x 2 par jour 0,2 à 0,3 mg/kg x 6 /j (IV) soit 1,2 mg/kg/j en IV continue 0,3 à 0,4 mg/kg x 6 par jour (rectal) TITRATION 0,1 mg/kg par prise x 1 à 6 par jour 0,1 mg/kg par injection x 1 à 6 par jour 0,02 à 0,04 mg/kg/h si IV continue ou 1 mg/kg/j Morphine retard SKENAN LP Enfant > 6 mois 1 mg/kg par jour au départ en 2 prises 12 h Hydromorphone SOPHIDONE gél. LP mg Enfant > 7 ans (après avis sénior) En fonction du traitement morphinique (4 mg 30 mg de morphine) 4 à 6 h 6 à 8 h 12 h 12 h 4 à 6 h 2 à 4 h 12 h ENFANTS

26 ENFANTS Autres moyens MOYENS Succion de solution sucrée Saccharose / Glucose (enfant < 3 mois) Crème anesthésiante : EMLA Anesthésiques locaux (spray, gel., solution injectable, mèche ) Mélange gazeux équimolaire d'oxygène et de protoxyde d'azote (MEOPA) Anesthésie loco-régionale Application de chaleur Application de froid (vessie de glace, spray ) Massage, rééducation Orthèse/Contention Traitement spécifique des douleurs neuropathiques MODES D'ACTION Analgésie préventive de surface chez l enfant de moins de 3 mois (action calmante + stimulation de sécrétion d endomorphine) Anesthésie locale cutanée Anesthésie locale Analgésie de surface, anxiolyse Bloc sympathique, sensitif et moteur Vasodilatation Décontracturant musculaire Vasoconstriction Effet anti-inflammatoire Relaxant Approche antalgique avant mobilisation active ou passive Mise au repos d'articulation Compensation d'un déficit fonctionnel Protection d'une région du corps d'une articulation instable ou douloureuse Prévention d'une déformation secondaire algogène Sensation de confort et de sécurité Il ne peut être prescrit un traitement spécifique que sur avis d un référent médecin expert de la douleur pédiatrique 26 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

27 «J'évalue puis j'assure la traçabilité de l'information» Les buts Reconnaître la douleur Centraliser les données Parler le même langage Recueillir les données analysables Mettre en place un traitement Réajuster le traitement si besoin (réévaluation) Assurer la traçabilité de l acte d évaluation Les moyens Courbe des cotations Transmissions orales Transmissions écrites «Je soulage la douleur des patients» / version

28 Règles générales d utilisation des antalgiques De préférence, par voie orale. A doses adaptées (ni sous-dosées, ni sur-dosées) en fonction du terrain (insuffisance rénale, personne âgée, enfant ) Tenir compte de la durée d action des médicaments pour établir le nombre de prises. En cas de traitement prescrit en prise systématique, respecter des horaires fixes même si la personne n a plus mal. Respecter les paliers de l OMS. Surveiller et noter les effets secondaires des traitements. Etre vigilant lors des conversions IV/per os/patch. Informer le patient sur son traitement et sur les éventuels effets secondaires. Evaluer la douleur au minimum une fois par équipe. Réévaluer systématiquement l'efficacité, la tolérance du traitement et la prise en charge de la douleur de manière à pouvoir réajuster. 28 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

29 «Les 7 questions que je dois me poser» (d'après P. Queneau) 1. Bonne indication d'un bon antalgique, du bon niveau de l'oms? 2. Bonne posologie? 3. Intervalles adéquats entre les prises? 4. Bons traitements adjuvants médicamenteux (co-analgésiques) et autres (traitements physiques ), en cas de facteurs majorants? 5. Traitement adéquat d'une douleur neurologique ou psychogène? 6. Bonne observance des traitements? 7. Bonne prise en charge relationnelle du patient? «Je soulage la douleur des patients» / version

30 «Les dix commandements» Savoir être disponible Reconnaître, prendre en compte Ecouter, observer, comprendre Croire Evaluer Anticiper S'adapter Agir Réévaluer, adapter, personnaliser Dialoguer avant, pendant et après la prise en charge de la douleur 30 «Je soulage la douleur des patients» / version 2004

31 Quelques références et adresses utiles pour plus d'informations disponible dans toutes les unités de soins. Correspondant «douleur» de votre Unité de Soins Unité de Soutien à la Prise en charge Pluridisciplinaire de la Douleur Tél. : Fax : Postes IDE : Adresses électroniques : patrick.henry@chu-bordeaux.fr nathalie.robinson@chu-bordeaux.fr usppd@chu-bordeaux.fr le CLUD bruno.brochet@chu-bordeaux.fr clud@chu-bordeaux.fr Site Intranet du CLUD et de l USPPD dans l onglet «Patient», rubrique USPPD CLUD «Je soulage la douleur des patients» / version

32 À l usage de tous les soignants, médicaux et paramédicaux, car la douleur des patients est l'affaire de tous Unité de Soutien à la Prise en Charge Pluridisciplinaire de la Douleur Tél : Fax : Postes IDE : patrick.henry@chu-bordeaux.fr nathalie.robinson@chu-bordeaux.fr usppd@chu-bordeaux.fr

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