UNE AUTRE VISION DE LA DECOMPRESSION. Dr LEMMENS
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- Marin Rivard
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1 UNE AUTRE VISION DE LA DECOMPRESSION. Dr LEMMENS
2 UNE PETITE HISTOIRE DE L HYPERBARIE 332 avant JC : Alexandre le grand et sa cloche 1690 : Halley emmène 2 personnes à -10m 1770 : Fréminet crée l ancêtre du scaphandre 1837 : 1 pied lourd par Siebe 1841 : appareil de Triger pour la mine 1865 : Rouquayrol et Denayrouze 1 scaph autonome 1943 : Cousteau Gagnant, détendeur moderne
3 LES PREMIERS ACCIDENTS Taravana : la colère des dieux 1667 : Boyle observe une bulle de gaz dans l œil d une vipère décomprimée brutalement 1840 : construction du pont «Eads bridge» à St Louis (352 ouvriers, 30 paralysies, 10 morts) = maladie des caissons apparition du mot «grecian bend»
4 ADD : Bulles du vitré
5 LES PREMIERES ETUDES 1847 : Pol et Wattelle = bénéfice de la recompression (pour travailler!!), importance de la vitesse de remontée 1860 : Francois décrit les puces (Strasbourg) 1878 : Paul Bert décrit la dissolution de l azote, et la formation des bulles, la toxicité aigue neurologique de l oxygène, 1908 : Haldane
6 HALDANE Rôle du CO2 dans la régulation de la respiration, PpCO2 constante à l effort, Propose une remontée - à vitesse de m/s - avec des paliers - notion de saturation «admissible» : 1 palier à PpN2 < 2xPN2 max (Cs( = 2)
7 HALDANE (2) Quelques postulats : - ne considérer que l azote - l excès d azote diffuse instantanément entre poumon et sang, et sang et tissus - la courbe de saturation est le «miroir» de la courbe de désaturation - les chèvres sont un bon modèle, et permettent d introduire de nouveaux Cs
8 DIFFUSION DE L AZOTE Poumon : diffusion passive instantanée selon le gradient de concentration alvéolo capillaire (loi de Fick : v = DxSxDP/e) (O2 = 0,03 sec).si pas de «chokes» Tissus :?? Selon perfusion Sang : noyaux gazeux, bulles,
9 PLONGEE ET BULLES TOUTE décompression engendre des bulles veineuses : merci le poumon! artérielles!
10 MODELES HALDANIEN : plusieurs compartiments, de coefficients différents, P = P0 + (Pi P0) (1 e (-ln2t/période) ) P = P0 + (Pi P0) (1 2 (-t/période) ) P = P0 + (Pi P0) (1 e -kt ) P = Pio + R(t 1/k) [Pio Po (R/k)]e -kt WORKMAN, BUHLMAN notion de M_value, coef de sursaturation variable selon la profondeur
11 NEANMOINS HALDANE TABLE MN 90 Révision du modèle mathématique, mais lissage par les 44 ADD de la courbe de sécurité de la GERS 65
12 NEANMOINS BUHLMAN «Une chose ressort de ces données : c est que pour chaque série de test où des symptômes de MDD apparaissent, les plongeurs affectés ressortent en surface avec un pourcentage inférieur au seuil théorique des M_values en terme de charge en gaz des compartiments. Ceci se situe habituellement dans la gamme des 90% à 97%. Buhlmann avoua que la situation empirait lors de plongées successives et il conseilla d appliquer un facteur de réduction dans les calculs pour la décompression des plongées successives.»
13 POURQUOI? le comportement et la physiologie de chacun ne peut être parfaitement modéliser Influence des facteurs individuels : âge, entraînement, fatigue, surpoids,.. Facteur «aléatoire», non parfaitement reproductible, d un organisme vivant +++
14 QUE RETENIR? L ADD est un phénomène ALEATOIRE, dont le risque est limité par la référence à un certain nombre de procédures, dont AUCUNE ne garantie à 100% la fiabilité Risque = 1 /
15 COMMENT AMELIORER? Décompression «sous pression» - remontée lente - surtout les derniers mètres - palier à 5m plutôt que 3m - palier profond??
16 COMMENT AMELIORER? Quelques «astuces» : - importance de l hydrataion - exercice pré plongée - «shaking» pré plongée
17 CAS CLINIQUE Journee de plongée d entraînement : - matin : 3 remontées PA, puis exercices à 5m (échange embout, vidage masque, ) - intervalle de >4H - AM : surveillance apnée (1 courte à 10m) - plongée technique : dès la descente, sensation de malaise, vertiges, 1 ou 2 remontées PA, difficultés à tenir le palier de mi profondeur, persiste au palier de 5m
18 CAS CLINIQUE (2) - Dès la sortie de l eau : malaise persistant, asthénie intense, paresthèsies des membres supérieurs - Passage au caisson : ADD médullaire cervical? - Pas de séquelles
19 CAS CLINIQUE : INTERPRETATION - Pas de palier de mi profondeur à 1 plongée - Exercices en apnée de fin de plongée - Bulles persistantes après 4h de désaturation - Symptômes dès la descente Forçage de bulles par un FOP pendant équilibrage pour l apnée, ADD du tronc cérébral
20 CONCLUSION L art de la décompression, c est de laisser filer un gaz en douceur,sans bruit, et en toute discrétion.
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