Montrouge Le Beffroi / 2 rue Émile Cresp Châtillon Montrouge 180 personnes 20h04 > 22h09 29 interventions du public

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1 1 / INFORMATIONS GÉNÉRIQUES RÉUNION DU : 17 octobre 2012 VILLE DE : SALLE / ADRESSE : GARE(S) CONCERNÉE(S) PARTICIPANTS : DÉBUT > FIN : QUESTIONS-RÉPONSES : Montrouge Le Beffroi / 2 rue Émile Cresp Châtillon Montrouge 180 personnes 20h04 > 22h09 29 interventions du public 2 / COMPTE RENDU DE RÉUNION 1. Introduction 1.1 Accueil Nadir BENTOUTA, directeur des relations institutionnelles de la Société du Grand Paris (SGP) et animateur des débats, ouvre cette quatorzième réunion publique sur une série de 21 réunions consacrées à la Ligne Rouge Sud. Elle a lieu dans le cadre de la concertation organisée par la SGP dans chacune des communes concernées. La gare de Châtillon Montrouge sera, ce soir, au cœur des débats. Jean-Loup METTON, maire de Montrouge, vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine en charge des transports et Administrateur du STIF, souhaite la bienvenue à tous. Il salue Jean- Pierre SCHOSTECK, maire de Châtillon, Jean-Pierre GUARDIOLA, sous-préfet d Antony, Martine GOURIER, Conseillère générale de Châtillon, ainsi que les élus de Montrouge, les représentants du Conseil général, du STIF, de la RATP et de la SNCF. Il constate que, depuis le débat public en , le Grand Paris a avancé et la SGP tient ses engagements en termes de délais. Le Grand Paris Express est un projet de transport majeur, qui répond aux attentes des Franciliens. La gare de Châtillon Montrouge est une implantation techniquement complexe, car très profonde et fortement stratégique, car il faut garantir la liaison avec la ligne 13 du métro et le tramway T6. Enfin, il invite tous les participants à poser des questions aux orateurs. Diffusion d un film de présentation du projet de Grand Paris Express. Ville de Montrouge 17 octobre

2 Nadir BENTOUTA remercie Jean-Loup METTON et les services de la ville pour leur accueil et leur aide dans l organisation de cette réunion publique. Il rappelle que, pour cette ligne, une enquête publique est prévue, fin 2012-début 2013, afin d informer les citoyens et de recueillir leurs avis. Avant cette procédure réglementaire, la Société du Grand Paris a souhaité informer les citoyens sur le projet et invite le public à s exprimer de trois manières : soit en assistant aux réunions et en interrogeant les intervenants, soit en déposant des questions écrites dans une urne installée dans la salle, soit en les enregistrant sur le site Internet de la concertation ( 1.2 Présentation du débat public Étienne GUYOT, Président du directoire de la SGP, remercie Jean-Loup METTON pour son accueil. Il salue également Jean-Pierre SCHOSTECK, Jean-Pierre GUARDIOLA, ainsi que les maires, les conseillers généraux et régionaux, les membres du conseil municipal de la ville, ainsi que les services du STIF, de la RATP, de la SNCF, de RFF, des collectivités territoriales et de l État. Il remercie enfin tous les participants à cette réunion et présente les membres de la tribune :. Jack ROYER, directeur du projet sur la partie entre Pont de Sèvres et Villejuif.. Isabelle RIVIÈRE, directrice des relations institutionnelles en charge des Hauts-de-Seine.. Henri WATISSÉE, garant du débat, nommé par la Commission nationale du débat public. Avant la réalisation de l enquête publique sur le 1 er tronçon qui permettra d aboutir à la déclaration d utilité publique (DUP) du projet, la Société du Grand Paris souhaite présenter au public la mise en œuvre opérationnelle du Grand Paris Express. Le tracé du métro et le positionnement des gares (notamment celle qui va desservir Châtillon et Montrouge) seront présentés. L objectif majeur est d informer le public, d échanger et de recueillir l ensemble des avis et de les prendre en considération. Il espère que les interventions, aussi concrètes soient-elles, permettront d apporter toutes les informations nécessaires. Toutes les contributions seront reprises et analysées dans le bilan de la concertation qui complètera le dossier d enquête publique. Ce dossier sera disponible en mairie et ouvert aux remarques et propositions. Etienne GUYOT indique que l emplacement des gares a été défini avec les élus et les partenaires de la Société du Grand Paris. L objectif est de partager ces choix, avec le public, ainsi que les points relatifs à la construction du métro, aux infrastructures, aux précautions environnementales, à l évacuation des déblais et aux caractéristiques de la gare de Châtillon Montrouge. Les remarques pourront être prises en considération dans la déclaration d utilité publique (décret en Conseil d État), elle-même établie sur la base du rapport de la commission d enquête. Elles pourront également être prises en considération dans la mise en œuvre du projet, pour les points n ayant pas à figurer dans la DUP. Il apporte enfin quelques éléments d éclairage sur le projet. Le Grand Paris avance, à travers les 21 réunions publiques prévues, les Contrats de Développement Territorial en cours et la mobilisation des acteurs locaux. Le Gouvernement a confirmé le projet, tout le projet. Cécile DUFLOT, ministre de tutelle, en charge de l Égalité des Territoires et du Logement, l a rappelé lors d une question d actualité au Gouvernement en date du 10/10/12. Dans ce cadre, elle a souhaité que les enquêtes publiques soient lancées de manière échelonnée, ce qui a fait l objet d une décision du Conseil de surveillance de la SGP du 5 juillet dernier. Il y aura donc un phasage du projet. Le Gouvernement a notamment voulu faire le point sur les coûts de l ensemble du projet, déterminer les priorités de mise en œuvre et sécuriser les moyens financiers à mettre en place. À aucun moment, le Gouvernement n a dit qu il n y aurait pas de dotation en capital de l État. Cécile DUFLOT a, sur ce point, confirmé qu en 2015 le milliard d euros demandé serait disponible, si nécessaire. Parmi les moyens financiers à mettre en œuvre se trouvent la fiscalité, l emprunt, la dotation en capital et la participation des collectivités territoriales. Le phasage du projet va permettre de déterminer le montant des ressources nécessaires et leurs répartitions entre emprunt et dotation en capital. Ces derniers peuvent naturellement avancer de concert. Des précisions supplémentaires sur le financement pourront être apportées lors de la session des questionsréponses. La Commission nationale du débat public 2

3 Henri WATISSÉE rappelle, en préambule, que le débat public qui s est tenu fin 2010-début 2011 (67 réunions publiques, participants), a confirmé l opportunité du projet et conduit à l intégration de deux projets : Arc Express et Grand Paris. Depuis, la Société du Grand Paris a mis en place un dispositif de concertation continue : des comités de pilotage ont notamment été mis en place dans toutes les communes concernées du tronçon Sud et 21 réunions ont été programmées pour ouvrir une nouvelle phase de dialogue avec le public. Dans ce cadre, la SGP a régulièrement informé la Commission nationale du débat public (CNDP) des modalités de la concertation mises en œuvre et a souhaité bénéficier du concours d un garant qui a été nommé par la CNDP. La CNDP est une autorité administrative indépendante saisie par les maîtres d ouvrage en amont des projets d infrastructure d intérêt national. Elle définit si le projet fera l objet d un débat public ou d une concertation. Depuis le débat et pendant la phase d instruction du dossier de déclaration d utilité publique, la CNDP est avisée en continu des modalités d information du public. Elle fait intervenir quatre valeurs dans la concertation :. La neutralité : ni les membres de la Commission, ni le garant ne prennent parti sur le projet.. La transparence : tous les propos de la concertation sont enregistrés et retranscrits.. L argumentation : la concertation est l occasion de poser des questions et de présenter des points de vue.. L égalité de traitement : la concertation est un débat citoyen et un exercice de démocratie participative où chacun dispose du même droit à s exprimer. En amont de la concertation, le garant veille à la qualité et à la sincérité des informations diffusées et il s assure des dispositions prises pour leur diffusion. Pendant les réunions publiques, il favorise l expression du public et s assure de la transparence et de la qualité des réponses apportées. En fin de concertation, le garant rédige un rapport sur le déroulement de la concertation. Ce document sera remis à la CNDP, puis rendu public et joint au dossier d enquête publique, au même titre que le bilan de la concertation du maître d ouvrage. Enfin, Henri WATISSÉE invite le public à le contacter par mail (henri.watissee@orange.fr) pour toute question relative au déroulement de la concertation. 2. La Ligne Rouge Sud entre Pont de Sèvres et Noisy Champs 2.1 Le Grand Paris Express Étienne GUYOT indique que la carte présentée à l écran est celle du schéma d ensemble, qui a été validé par décret et publié au Journal officiel. «Elle est notre feuille de route», indique-t-il. En complément des informations délivrées dans le petit film, il indique que le premier tronçon entre Pont de Sèvres et Noisy Champs est un maillon essentiel de la grande rocade Rouge qui va relier l Est et l Ouest, et donc les emplois aux logements. Il énonce quelques exemples de vie quotidienne améliorée sur le tronçon. Par exemple, il faut aujourd hui compter 1 h 26 pour rejoindre Champigny Centre et Issy RER en prenant le bus 106, le RER A, le métro 8 et le RER C. Avec le Grand Paris Express, le temps de parcours sera réduit à 27 minutes. Entre Créteil et Noisy Champs, le trajet est actuellement long et compliqué. En prenant la ligne 8, la ligne 6 puis le RER A, on y arrive en 57 minutes et après 2 correspondances. Demain, ce sera direct et cela ira cinq fois plus vite puisque seules 11 minutes seront nécessaires. 3

4 Outre l amélioration de l accessibilité en Île-de-France, le Grand Paris Express aura un impact positif sur les réseaux de transports existants en diminuant de façon notoire la charge qui pèse sur eux : environ 10 % de moins sur les RER A, B et E, environ 15 % à 20 % de moins sur les tronçons centraux des RER A et B aux heures de pointe, environ 15 à 20 % de moins pour les métros en correspondance aux heures de pointe, soit les lignes 4, 6, 7, 9 et 13. En outre, une forte diminution du nombre d automobiles vers la zone centrale est attendue grâce à cette infrastructure. Étienne GUYOT présente enfin le calendrier du Grand Paris Express :. Fin 2012 : le lancement de l enquête publique.. Fin 2013 : l obtention de la déclaration d utilité publique qui permettra d engager les expropriations lorsque cela s avérera nécessaire.. Fin 2013 et début 2014 : le début des premiers travaux de déviation des réseaux concessionnaires (eau, gaz, électricité, etc.) et ensuite : la poursuite des travaux avec la dépollution, la fabrication et le montage des tunneliers, la réalisation des travaux de génie civil, la fabrication et la livraison des matériels roulants, la phase d essai et de marche à blanc.. Fin 2018 : les premières mises en service progressives. 2.2 La Ligne Rouge Sud Isabelle RIVIÈRE précise que le tronçon entre Pont de Sèvres et Noisy Champs mesure 33 km et compte 16 gares. Il traverse 22 communes et 4 départements (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne). Son tracé concerne plus de 1 million d habitants. Entre et voyageurs sont attendus à l heure de pointe et voyageurs/jour sont prévus dès l ouverture du premier tronçon. Sur le Val-de-Marne, le tracé reprend l intégralité du tracé porté par l association Orbival, ainsi que l ensemble des 10 gares. Sur les Hauts-de-Seine, la Ligne Rouge concerne 9 communes qui bénéficieront de 5 gares, à savoir Bagneux, Châtillon Montrouge, Fort d Issy Vanves Clamart, Issy RER et Pont de Sèvres. La Communauté de commune de Châtillon-Montrouge sera donc desservie par une gare : Châtillon Montrouge. Ce tronçon et ces gares sont le fruit d une série d études et de rencontres qui ont permis de localiser les différents sites industriels qui feront fonctionner la Ligne Rouge Sud : le site de maintenance et de remisage (SMR), situé à Champigny, qui accueillera les futures rames et assurera la maintenance en atelier du matériel roulant (104 rames) ainsi que le lavage et le remisage des trains ; le poste de commande et de contrôle (PCC), situé à Champigny, par lequel transitent toutes les informations relatives à l exploitation et à la régulation de la Ligne Rouge ; enfin, le site de maintenance industrielle (SMI), situé aux Ardoines, qui accueillera le stockage des pièces nécessaires pour la maintenance de la ligne et le remisage des trains de travaux. Ces trois sites favoriseront la création de 650 emplois pérennes et emplois par an pendant la phase chantier. Sur le tronçon, il fallait aussi localiser les puits d entrée et de sortie des 7 tunneliers (sur les Hauts-de-Seine, il y en a 3 : à Bagneux, à Clamart et sur l île de Monsieur) et des 57 accès pompiers et ventilation, mais aussi positionner les 16 gares qui seront toutes en correspondance avec le réseau existant ou projeté (RER A, B, C, D, E ; le Transilien N à Clamart ; les lignes de métro 7, 8, 9 et 13 ; le futur terminus de la ligne 4 à Bagneux ; le futur tramway Paris-Orly et la future Ligne Orange en interconnexion avec Nanterre, Pleyel, Noisy Champs et Champigny Centre). La concertation avec les acteurs locaux et les citoyens est utile, mais aussi essentielle pour respecter le calendrier de mise en service du premier tronçon en Pour cela, 44 comités de pilotages (rassemblant les élus, les partenaires et les services de la SGP) et 104 comités techniques se sont déjà tenus dans toutes les communes concernées par le tracé de la Ligne Rouge Sud. Les comités techniques ont pour but de mettre en pratique les décisions prises en 4

5 comités de pilotage. Ces réunions sont des lieux d échange et d examen des meilleures solutions techniques, urbaines et environnementales, pour l implantation des futures gares et ouvrages annexes du métro. Depuis la fin du débat public (31 janvier 2011) et la mise en place du 1 er comité de pilotage (4 mars 2011), près de 800 réunions ont été organisées pour l ensemble des 57 gares, dont la Société du Grand Paris a la maîtrise d ouvrage. Sur le territoire des Hauts-de-Seine, plus de 60 réunions se sont tenues dont 13 comités de pilotage, 23 comités techniques et d autres réunions spécifiques. Le premier comité de pilotage concernant la gare de Châtillon Montrouge s est tenu le 23 juin 2011, intégrant la participation des villes de Malakoff et de Bagneux. À la demande des maires de Châtillon et de Montrouge, le comité de pilotage Châtillon-Montrouge rassemble donc les élus des 4 villes concernées par la gare du Grand Paris Express. Ce dispositif de concertation est complété par un travail partenarial avec l État, la région, les départements, les communes, les intercommunalités et les partenaires naturels que sont le STIF, la RATP, la SCNF et RFF. Cela conduit les représentants de la SGP à donner ici des informations relatives à la gare de Châtillon Montrouge. Enfin, pour réaliser la Ligne Rouge Sud, la SGP doit procéder à des acquisitions foncières de l ordre de 33 hectares de terrain en surface. Ces emprises accueilleront les gares, les ateliers et les issues de secours et seront implantées, autant que possible, sur des emprises publiques. Pour l acquisition des propriétés privées, la SGP a mis en place un processus de négociations amiables qui a démarré cette année et se poursuivra jusqu en 2016 environ. Le tunnel de la Ligne Rouge Sud sera réalisé en sous-sol et à très grande profondeur, le choix d utiliser un tunnelier permettant d éviter les impacts et les nuisances directes pour les constructions en surface. Pour ses interventions, la SGP achètera aux propriétaires les terrains nécessaires au passage du tunnel. Le travail d identification foncière des parcelles et des propriétaires est en cours, autour des gares et le long du tracé. L opérateur foncier (SEGAT/SCET), mandaté par la Société du Grand Paris, prendra des contacts individualisés avec chaque propriétaire. L objectif est de limiter au maximum le recours à l expropriation. 2.3 Le Grand Paris Express près de chez vous Jack ROYER indique que la gare de Châtillon Montrouge est située à l intersection des communes de Châtillon, Malakoff, Bagneux et Montrouge. Elle est au cœur du pôle multimodal de Châtillon Montrouge, constitué du terminus de la ligne 13 du Métro, d une gare routière et du futur terminus du Tramway T6 «Châtillon Montrouge Vélizy Viroflay». La gare de Châtillon Montrouge se trouve à 1,5 km environ des centres villes de Châtillon, de Malakoff et de Montrouge, à proximité du quartier sud d Étienne Dolet à Malakoff, du quartier Maison Blanche à Châtillon, des quartiers Haut-Mesnil Grand Sud et Village Jean Jaurès à Montrouge. La gare de Châtillon Montrouge renforce le caractère multimodal du pôle transport ligne 13 au profit des habitants des quartiers desservis. Elle constitue une porte d entrée dans le réseau de transport du Grand Paris. L arrivée d une nouvelle gare sera également l occasion, pour les partenaires de la SGP, de repenser l efficacité des accès aux gares, afin de mieux desservir les territoires, que ce soit notamment à pied, en bus ou en modes «doux». Les contraintes environnementales et techniques Jack ROYER liste les principales contraintes environnementales et techniques :. La présence d anciennes carrières souterraines sur plusieurs niveaux qu il fallait éviter.. Les réseaux d assainissement importants.. Le faisceau ferroviaire de la ligne 13 et des lignes TGV atlantique.. La présence du site industriel de maintenance des trains SNCF et RFF.. La forte densité du bâti existant ou en projet. L ensemble de ces contraintes a conduit à insérer le tunnel à une profondeur de 40 mètres environ par rapport au niveau du terrain naturel. 5

6 Par ailleurs, les enjeux majeurs de la gare de Châtillon Montrouge sont d une part, de renforcer l attractivité du pôle transport multimodal, et d autre part d ouvrir la gare sur les quartiers de demain. C est la raison pour laquelle la SGP a proposé un tracé du tunnel le long de l avenue Marx Dormoy, ainsi que l implantation du volume souterrain de la gare de Châtillon Montrouge, sous la gare routière, au cœur du pôle transport, en vis-à-vis du faisceau de la ligne 13 du métro. Ce choix de scénario d implantation a été défini dans le cadre d un travail collaboratif, avec les différents partenaires, notamment les villes de Châtillon, Montrouge, Malakoff, Bagneux, le STIF, la RATP, la SNCF, RFF et le Conseil général des Hauts-de-Seine. L implantation de la gare de Châtillon Montrouge Celle-ci comprend le tunnel desservant la gare, le volume souterrain de la gare (comprenant notamment les quais), le bâtiment de la gare (comprenant la salle des billets en rez-de-chaussée), les espaces de correspondance souterrains vers la gare routière, ainsi que la correspondance vers les quais de la ligne 13 du métro. La gare de Châtillon Montrouge s ouvre sur la ville, l entrée du bâtiment gare se situant à l angle des avenues Marx Dormoy et Jean-Jaurès sur le territoire communal de Montrouge. Les habitants des quartiers sud de Montrouge et de Malakoff y accèdent ainsi directement à pied, en bus ou en modes «doux». Les Châtillonnais peuvent accéder également à la gare par le Tramway, en bus ou en modes «doux». À l intérieur de la gare, depuis les quais du Grand Paris Express situés à environ 36 mètres de profondeur, les voyageurs remonteront vers une salle des voyageurs au niveau -1 par le biais des escaliers mécaniques ou des ascenseurs. De ce niveau, ils pourront : soit remonter directement jusqu à la salle des billets située en rez-de-chaussée du bâtiment gare, et sortir dans la ville, à l angle des avenues Marx Dormoy et Jean Jaurès ; soit remonter vers un couloir de correspondance souterrain pour rejoindre les quais de la ligne 13 du métro ou sortir au cœur de la gare routière. L environnement de la gare de Châtillon Montrouge étant très contraint, les travaux de la gare seront réalisés de façon à maintenir la circulation générale sur les voiries départementales. Des dispositions seront mises en place pendant toute la durée des travaux afin d assurer la desserte actuelle du pôle transport. Une fois les travaux de génie civil réalisés, la gare routière sera réimplantée sur son emplacement actuel. Les dessertes bus seront également repensées dans la ville, afin d offrir de nouvelles liaisons de rabattements vers la gare du Grand Paris Express. Les principaux ouvrages du tronçon Pont de Sèvres Noisy-Champs nécessaires au fonctionnement du métro. Jack ROYER souligne que l élément le plus visible dans la ville sera la gare. Elle permet principalement l achat des titres de transport, leur validation, et l accès aux quais dans de bonnes conditions de sécurité, d accessibilité et d information. Par exemple, tous les quais du Grand Paris Express seront équipés de façades de sécurité et toutes les gares seront accessibles aux personnes à mobilité réduite. La gare est envisagée comme un lieu de vie avec des commerces et des services. Sa conception sera également compatible avec un développement immobilier connexe. Au-delà de la gare en elle-même, doivent être créés le tunnel et les puits de sécurité implantés le long du parcours (maximum tous les 800 m) pour le désenfumage et l accès des pompiers. Enfin, pour assurer la maintenance et l entretien des voies et des caténaires, des sites industriels seront implantés à Champigny et Vitry-sur-Seine avec des bâtiments et des voies de garage. 6

7 Afin de réaliser ce tronçon de 33 km, les chantiers sont organisés sur plusieurs fronts simultanés, notamment pour les travaux longs et complexes de génie civil des gares. Un tunnelier progresse d environ 3 km par an : en ce sens, certaines phases du calendrier verront la mise en œuvre simultanée de 7 tunneliers. Afin de minimiser les impacts dus à l évacuation des déblais de chantier, les emprises des puits de départ des tunneliers ont été installées, autant que possible, au plus près des voies fluviales ou ferrées. La voie fluviale sera utilisée pour 3 tunneliers, et la voie ferrée pour 1 tunnelier. Ce travail d optimisation des déblais de chantier a fait l objet d une analyse globale et anticipée, sous la forme d un schéma directeur à l échelle du réseau complet. Les performances du Grand Paris Express Jack ROYER conclut l exposé en rappelant qu un des objectifs du Grand Paris Express est de mettre en place un métro efficace pour obtenir des gains de temps de parcours importants entre les territoires. Le tunnel a été conçu pour faire circuler les trains à une vitesse commerciale comprise entre 55 et 60 km/h, ce qui permettra d aller de Pont de Sèvres à Noisy Champs en 35 minutes. Afin que la ligne puisse transporter un grand nombre de voyageurs et satisfaire aux prévisions de trafic, elle sera ouverte à des trains de grande capacité toutes les 3 à 4 minutes à l heure de pointe. Avec la mise en service progressive du reste du réseau, la fréquence des trains pourra être de 2 minutes. Pour garantir cette fréquence élevée et une circulation régulière, les trains seront gérés de manière automatique et supervisés par le poste de commandement centralisé (localisé à Champigny). Il permettra aussi de visualiser et de gérer la circulation des trains en temps réel. Il supervisera également les gares et les installations nécessaires au fonctionnement du métro. Le futur Grand Paris Express sera à la pointe de la modernité. 3. Questions/Réponses Nadir BENTOUTA indique qu il entendra les questions trois par trois. Il demande aux intervenants de se présenter, de poser des questions courtes et d attendre le micro pour s exprimer, sinon leurs propos ne pourront pas être enregistrés. 3.1 Projet Wilfrid VINCENT, président du groupe des élus de gauche au Conseil municipal de Montrouge, s inscrit pleinement dans ce projet. Sa question porte toutefois sur les autres modes de transport. Il souhaiterait connaître le flux de personnes attendues à l heure de pointe (faisant référence à la saturation de la ligne 13 du métro) dans la gare du Grand Paris Express, et savoir si les lignes de bus parallèles au trajet du futur métro seront maintenues. Sur la ligne 13 du métro, Michèle CHEVRANT-BRETON de la direction des projets d investissements du STIF, reconnaît que c est une ligne très chargée et qui souffre parfois de quelques dysfonctionnements. Cependant, 2 projets importants sont en cours, et pourraient améliorer de manière durable son fonctionnement : d une part la prolongation de la ligne 14 au Nord (sur 6 km) avec la création de 3 nouvelles stations. Ceci soulagerait la ligne 13. La DUP a été prononcée le 4 octobre dernier, la mise en service étant espérée pour D autre part, des travaux de modernisation ont été engagés sur la ligne 13 (ex : projet Ouragan). Une douzaine de stations dans le centre de Paris ont été équipées de façades de quais. La signalisation et le matériel roulant ont été entièrement renouvelés. Courant 2013, le système Ouragan sera partiellement mis en place, permettant une réduction de l écart entre les trains et une augmentation de l offre. Il sera totalement mis en place en Jack ROYER informe que la future gare du Grand Paris Express connaîtra un flux important de voyageurs, estimé à voyageurs à l heure de pointe du matin. Tel qu elle a été réalisée aujourd hui à l échelle du secteur, la répartition se fait comme suit : 50 % de ce volume de 7

8 voyageurs viendrait essentiellement des échanges avec la ville et en bus ; 18 % venant du T6 ; et 32 % sont des échanges entre la ligne 13 et le Grand Paris Express. Enfin, il précise que ces études locales de trafic ont été optimisées suite au positionnement précis des gares et au calcul précis des temps de correspondances entre les différents modes de transports. Martine GOURIER, Conseillère générale de Châtillon, remercie tout d abord la SGP pour l organisation de ce débat. Elle demande des précisions sur les transports prévus aujourd hui pour les voyageurs afin qu ils puissent transiter entre Pont de Sèvres et La Défense. Par ailleurs, sur la gare, elle aimerait des précisions sur la correspondance prévue avec le T6. Jack ROYER, sur la correspondance entre le T6 et la gare du Grand Paris Express, rappelle que le T6 est situé sur la commune de Châtillon rue de l Avenir. Des scénarios alternatifs (au trajet de correspondance prévu) avaient été étudiés, mais, au regard des prévisions de trafic et des échanges constatés avec la ligne 13 du métro, les flux principaux ont été privilégiés (entre la ligne 13 et le Grand Paris Express). Une attention sera toutefois portée, dès la mise en service du T6, l espace public souterrain qui existe aujourd hui pour relier la ligne 13 du métro au tramway.. Sur le trajet entre Pont de Sèvres et La Défense, Isabelle RIVIÈRE indique qu il devra se faire aujourd hui par les transports actuels. Toutefois, l objectif est de boucler cette Ligne Rouge, de façon à offrir des alternatives aux transports actuels et éviter ainsi de devoir passer par Paris pour pouvoir rejoindre La Défense. Antoine BOUCHEZ, habitant de Montrouge, évoque le sujet de l emploi. Il souhaiterait connaître les critères retenus, dans les appels d offres, pour la sélection des réponses. Il demande également si le coût global social sera intégré à ces appels d offres. Étienne GUYOT indique que emplois par an liés au chantier devraient être créés. Un travail avec la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi (DIRECCTE) a été engagé pour définir le type de métiers et le plan de formation nécessaire. Pour information, en fonction de la tendance démographique à la hausse en Ile-de-France, emplois de plus devraient être créés à l horizon Le Grand Paris Express va apporter à emplois en plus de la tendance naturelle. Ce grand projet va permettre de «booster» l économie de la région, mais également l économie nationale. Dans le cadre des appels d offres, il rappelle que les règles de la concurrence devront s appliquer, conformément à la réglementation européenne. Cependant, dans les domaines techniques, la France dispose d entreprises très performantes. Ainsi, s il n est pas possible de «réserver» des emplois pour les entreprises locales, une action peut être menée pour permettre au plus grand nombre d entreprises (y compris les PME) de participer à ces appels d offres. Cette action se matérialisera par une politique d allotissement (à titre d exemple, 9 lots ont été faits pour les sondages de reconnaissance géologique des sols). Des entreprises de taille intermédiaire pourront s allier entre elles, et des PME pourront intervenir soit en direct, soit en sous-traitance. Par ailleurs, il indique que des clauses d insertion seront insérées dans les marchés. Elles concerneront principalement les marchés de travaux. Mais cela commencera, à partir du début de l année prochaine, pour les marchés de maîtrise d œuvre. Ces clauses seront également insérées, par exemple, dans les marchés concernant la sécurisation et la gestion des parcelles à acquérir. Jacques CAPET, membre du comité de direction de l association «Environnement 92», apporte un commentaire. Lorsque les débats autour des deux projets (Grand Paris et Arc Express) ont été lancés, son association avait une préférence pour le projet Arc Express, car il desservait mieux le secteur de Nanterre notamment. Il s inquiète que le Grand Paris Express, en créant des emplois, fasse venir les «forces vives» de Province vers l Ile-de-France, déséquilibrant ainsi gravement l aménagement territorial national. Henri WATISSÉE rappelle que le grand débat public, tenu en , a confirmé l opportunité du projet. 8

9 Étienne GUYOT affirme que le projet n est pas de déséquilibrer l emploi sur le territoire. Aujourd hui, le phénomène de «métropolisation» créé de l emploi. Mais ce n est pas au détriment de la province, dont la population augmente également. Le financement du Grand Paris est fondamentalement assuré par les entreprises et les habitants de l Ile-de-France. Christian CIERNIAK, habitant de Malakoff, demande quels sont les moyens envisagés pour désaturer les accès (très étroits) à la ligne 13 du métro. Jack ROYER rappelle que, avant la mise en service du Grand Paris Express, la ligne 13 du métro va bénéficier du prolongement de la ligne 14 à Mairie de Saint-Ouen. La désaturation de la ligne 13 sera donc effective à l horizon 2017, soit un an avant la mise en service du Grand Paris Express. Les Malakoffiots, quant à eux, auront intérêt à se diriger vers la gare de Châtillon Montrouge pour se rendre soit vers le Pont de Sèvres, soit vers Noisy Champs. Étant en contresens de charge, il n y a pas de saturation envisagée dans le sens Malakoff vers Châtillon Montrouge. Cependant, afin de renforcer l efficacité, les escaliers du terminus de la ligne 13 seront mécanisés. La faisabilité est en cours de vérification par le STIF et la RATP. L objectif est donc de connecter au mieux le Grand Paris Express à la ligne 13 du métro. Nathalie LE LUHERNE, habitante de Montrouge, souhaiterait avoir des précisions sur la tarification pratiquée. Michèle CHEVRANT-BRETON (STIF) indique que le réseau du Grand Paris fera partie du réseau de transport d Ile-de-France. À ce titre, il bénéficiera des mêmes conditions tarifaires que le réseau existant. Cependant, des réflexions sont en cours pour sortir du système de zones concentriques autour de Paris, car les déplacements de banlieue à banlieue représentent 70 % des déplacements. D ores et déjà, pour les titulaires du pass Navigo, un dézonage est effectif le weekend depuis le 1er septembre. Par ailleurs, la création d un porte-monnaie électronique (avec des unités de transports) est également en réflexion. Brice LOE MIE, groupe EELV à Montrouge, demande si des parkings (voitures, stationnement vélos, etc.) sont prévus autour de la gare (et quel nombre de places). Michèle CHEVRANT-BRETON explique que la SGP va intégrer dans la conception de ces gares le principe directeur que le STIF a élaboré. Les usagers sont nombreux à rejoindre le métro à pied (40 % des accédants). Le vélo reste aujourd hui un mode de transport confidentiel, mais le STIF a prévu l emplacement de consignes sécurisées dans toutes les gares. L objectif est d avoir places à l horizon Pour information, ces consignes ont déjà été installées à la gare de Chelles. Concernant les voitures, le STIF privilégie une desserte bus efficace pour éviter de concentrer trop de voitures particulières à proximité des gares, sur des sites fortement contraints. Karim BACHRI, habitant de Montrouge, souhaiterait savoir quel sera le prochain tronçon qui démarrera. Pierre-Alain JEANNENEY, membre du directoire de la SGP indique qu il n est pas en mesure de répondre aujourd hui à cette question. Mme DUFLOT, ministre de l Egatlité des Territoires et du Logement a demandé à ce que soit conduite une expertise portant sur la vérification des coûts de l ensemble du projet du Grand Paris Express, sur la priorisation ou le séquencement de réalisation des différents tronçons, et sur les moyens de financement nécessaires à mettre en face. L expertise demandée devrait être rendue à la fin du mois de novembre prochain. À partir de là, le Gouvernement prendra des décisions (fin d année ou début d année prochaine). La SGP est donc en attente de ces décisions, qui préciseront la mise en œuvre du prochain tronçon. Pour information, le Site de Maintenance et de Remisage des trains se trouvant à Champigny., Il semble logique que le ou les prochains tronçons soient réalisés dans la continuité du premier tronçon Pont de Sèvres / Noisy-Champs. 9

10 3.2 Insertion dans la ville Simone BIGORGNE, Association des usagers des transports d Ile-de-France, aimerait avoir des précisions sur le fonctionnement des bus et de la gare routière pendant les travaux. Jack ROYER reconnaît que le réseau de bus sera forcément impacté sur ce secteur, très contraint. Vu l implantation du volume souterrain de la gare, il est difficile de maintenir la gare routière en fonctionnement pendant la phase des travaux. Cet espace devra être modifié. Cependant, les accès au pôle transport seront maintenus. Toutes les lignes qui seront en activité seront réparties le long des avenues principales, à savoir l avenue Jean Jaurès, l avenue Marx Dormoy et l avenue de la République. Ce travail reste toutefois à confirmer, avec le STIF, la RATP et les communes concernées. Il n existe actuellement pas de schéma permettant de reconstruire une gare routière à proximité de Châtillon Montrouge. Les réflexions portent plutôt sur la mise en place d un nouveau plan de circulation pour maintenir les liaisons (que ce soit depuis Bagneux, Malakoff, Montrouge, Châtillon ou Fontenay). Concernant la gare routière, une fois les travaux terminés, elle sera replacée à son emplacement actuel et requalifiée. Conformément à la demande du STIF, son fonctionnement et ses postes à quais seront également revus. L intermodalité est essentielle sur le pôle transport de Chatillon- Montrouge. Michèle CHEVRANT-BRETON (STIF) complète ce propos. Elle informe qu un travail d adaptation, de renforcement et de restructuration du réseau de bus va être engagé à partir de l année prochaine. Il sera mené en concertation avec les collectivités pour prendre en considération les demandes exprimées. Pour avoir un réseau performant, il sera nécessaire de réaliser quelques aménagements de voirie. C est la raison pour laquelle ce travail est mené très en amont, afin de permettre aux gestionnaires de voirie d apporter les adaptations nécessaires. Daniel FAURE, membre de l association des usagers des transports d Ile-de-France, souhaiterait savoir si le trajet du bus 323 sera maintenu en l état entre Issy RER et Châtillon-Montrouge. Par ailleurs, il demande si les lignes de bus 160 et 175, en direction de La Défense, seront renforcées. Michèle CHEVRANT-BRETON indique que le réseau de bus fera l objet d une restructuration, à la mise en service du Grand Paris Express. Sur le bus 323, cette ligne a été renforcée en heure de pointe (elle fait partie des 14 lignes dont le STIF a décidé d améliorer le service). Il n y a pas d évolution particulière à ce stade sur la ligne 175. Bruno RAVENEL, Groupe EELV à Montrouge, s inquiète des projets d aménagement que la SGP pourrait mener dans un périmètre de 400 mètres aux alentours des gares. Il demande alors quelle possibilité aurait la SGP de pouvoir imposer ces projets d urbanisme, par rapport au PLU. Il demande également si des projets d urbanisme sont prévus à Montrouge. Pierre-Alain JEANNENEY, membre du directoire de la SGP, explique que la loi sur le Grand Paris a prévu que la SGP pouvait, en complément de sa mission principale de construction du réseau de transport, conduire des opérations d aménagement et de construction dans 2 hypothèses : soit lorsque le Contrat de Développement Territorial (CDT), conclu entre l État et le groupement de communes concernées, le prévoit explicitement; soit en l absence de CDT, dans un périmètre de 400 m autour de la gare et après avis de la commune. Dans ces cas, les aménagements sont faits en respectant les règles d urbanisme définies par la commune. La SGP ne modifiera pas, de sa propre initiative, les règles d urbanisme applicables autour des gares. La DUP du réseau de transport peut emporter modification des règles d urbanisme lorsque c est nécessaire, mais uniquement pour l infrastructure de transport. Mais en tout état de cause, ces modifications ne peuvent pas porter sur le périmètre alentour des gares. Jean-Loup METTON précise qu il n y a pas de projets d urbanisme particuliers à Montrouge, car c est un espace très contraint. 10

11 Daniel-Arsène NOURY, habitant de Montrouge, explique que dans un précédent tracé, la 2 e gare de Montrouge (la gare de Verdun Sud) devait être la gare intermédiaire. Il ne comprend donc pas pourquoi cela a changé. Isabelle RIVIÈRE explique que le site de la gare de Bagneux n a pas évolué. C est le site qui avait été proposé lors du débat public. Il en est de même pour la gare de Châtillon Montrouge. Jack ROYER rajoute que le choix d implantation de la gare de Bagneux M4 s est fait en concertation avec la ville de Bagneux, car le secteur autour du rond-point des Martyrs de Châteaubriant est en pleine mutation (programmation de la ZAC Victor Hugo). Sur le secteur de Verdun Sud, il n y a pas véritablement de projets de développement sur la commune de Bagneux en particulier. Alar COLLEOC, habitant de Châtillon, évoque le sujet des interactions avec les grands centres de transport et notamment avec la gare Montparnasse. Il souhaiterait connaître l évaluation faite sur les flux de voyageurs sur cette future gare et l impact sur son dimensionnement. Jack ROYER explique que, pour aller à la gare Montparnasse par exemple depuis Châtillon ou Montrouge, le voyageur pourra se diriger vers la gare voisine de Fort d Issy Vanves Clamart, en correspondance avec le Transilien N. Ainsi, le trajet vers la gare Montparnasse ne durera que 6 minutes. 3.3 Exploitation ferroviaire Carmilo PICCIOTTO souhaiterait connaître les mesures prévues en cas de piratage informatique du système. Il demande par ailleurs si une estimation des coûts de fonctionnement a été réalisée. Enfin, en cas de panne des trains, il aimerait savoir si les voies d évitement pourraient être implantées en station. Sur le piratage informatique, Étienne GUYOT informe que toutes les mesures de sécurité seront prises. Henri WATISSÉE précise, qu il a eu l occasion, dans des activités antérieures, de travailler sur l automatisation des lignes de métro 14 et 1, pour lesquelles que toutes les précautions ont été prises. Isabelle RIVIÈRE rajoute qu il sera possible, en cas de panne informatique, de piloter le système en manuel. Sur les voies d évitement, Jean-Vincent BONIFAS, de la SGP, informe qu elles sont prévues en cas de panne des trains. Jack ROYER précise que ces voies sont des voies perpendiculaires ou parallèles au tunnel existant qui permettent de façon provisoire de garer deux rames de métro pour pouvoir, en cas de problèmes, réinjecter des rames afin de maintenir la régularité du métro. Une voie d évitement, sous le Fort de Vanves, sera installée. D autres sont prévues également sur la partie Est du tronçon Noisy Champs Pont de Sèvres. Daniel MOURANCHE estime que, lors du débat public de fin 2010-début 2011, la plupart des gens se prononçaient en faveur du projet Arc Express. Il y voit 2 raisons : d une part, plus de stations étaient proposées, d autre part ce projet avait moins d ambition de modernité. Il souhaiterait connaître l analyse des risques que fait la SGP sur les délais et les coûts. Jean-Vincent BONIFAS, de la SGP, informe que de premières estimations des coûts d exploitation sont prises en compte dans le dossier d enquête publique, notamment pour apprécier l intérêt socioéconomique du projet. 11

12 Étienne GUYOT explique que, lorsque les premières mises en service auront lieu, le Grand Paris Express sera certainement le métro le plus moderne. Les entreprises, qui répondront aux appels d offres du Grand Paris Express, travaillent déjà à l amélioration des techniques pour garantir cette modernité. La question n est donc pas tellement de savoir ce que coûte la modernité, mais plutôt de savoir les économies, les gains que cela va engendrer. Sur l analyse des risques, il invite M. MOURANCHE à préciser sa question. Vincent ISRAËL, habitant de Montrouge, souhaiterait savoir si le PCC sera déconnecté d Internet. Par ailleurs, il demande ce qui est prévu en termes de signalétique. Sur la déconnexion d Internet, Jack ROYER précise que le PCC disposera de toutes les mesures de sécurité nécessaires. Il sera surveillé et ouvert aux seuls agents habilités. De plus, un PCC de repli sera prévu en cas d attaques du système. Son emplacement est en cours d étude. Sur la signalétique, Étienne GUYOT confirme que la SGP s inspire de ce qui se fait à l étranger (Japon, Singapour, etc.). L objectif est que les voyageurs se sentent naturellement accompagnés. Cela peut se marquer par la signalétique, par la lumière générale et/ou par les sons. Tous ces points sont en cours de réflexion. L ambition est que cet environnement soit «confortable» pour le voyageur. Isabelle RIVIÈRE apporte un complément. En regardant les métros modernes à l étranger, on peut observer que l automatisation ne rime pas forcément avec une déshumanisation. 3.4 Foncier Martine BAILLY, résidant au carrefour de Châtillon-Montrouge, aimerait avoir quelques précisions sur la topographie des lieux. Ioannis VALOUGEORGIS, direction de la valorisation et du patrimoine à la SGP, indique que l opérateur SEGAT/SCET a déjà contacté l ensemble des propriétaires concernés par l implantation de la gare. Il confirme que l habitation de Martine BAILLY n est pas concernée. 3.5 Travaux Relayant les inquiétudes des habitants, Martine GOURIER aimerait avoir des précisions sur les risques de perturbations pendant toute la période des travaux autour de la future gare de Châtillon Montrouge. Au regard des contraintes auxquelles il faut faire face, Jack ROYER estime entre 2 et 3 ans la durée des travaux de réalisation de la gare. Cependant, la SGP s engage à redonner de l espace sur les voiries départementales dès lors que les parois moulées et les dalles de couverture seront faites. La gêne occasionnée sera donc temporaire, en fonction des phasages des chantiers. 4. Conclusion Henri WATISSÉE estime que la réunion a été intéressante et constructive. Il y eut des questions générales, et des questions plus techniques. Elles peuvent se regrouper en 3 volets : un premier volet sur les préoccupations concernant les correspondances (devenir de la gare routière pendant les travaux ; amélioration de la ligne 13 ; correspondance avec le T6 ; renforcement du lien entre Pont de Sèvres et La Défense ; l évolution du bus 323 et l interconnexion avec les grandes gares) ; un deuxième volet sur la gare en elle-même (trafic ; positionnement de la gare ; aménagement autour des 400 mètres ; accès par modes «doux»), et un troisième volet marqué par des 12

13 questions techniques (piratage informatique, indépendance du réseau, signalétique, etc.). Enfin, la question de l emploi a également suscité plusieurs interventions. Étienne GUYOT remercie tous les participants. Chaque réunion est différente, dans les questions abordées. Toutes les remarques et observations serviront à l amélioration du projet. Il remercie enfin les équipes de la SGP. Jean-Pierre SCHOSTECK, maire de Châtillon, remercie la ville de Montrouge pour son accueil, ainsi que les représentants de la SGP et l ensemble des participants. Ce projet est une grande chance pour les territoires et les populations. Il va faciliter la vie quotidienne des gens. Nadir BENTOUTA annonce la tenue des prochaines réunions publiques : Villejuif le 18 octobre, Maisons-Alfort le 22 octobre et Clamart le 13 novembre.. 13