Poitou-Charentes LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : UNE RÉALITÉ À INTÉGRER

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1 RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THEMA ADAPTER LES SYSTÈMES D ALIMENTATION DES ÉLEVAGES BOVINS LAIT FACE AUX ALÉAS CLIMATIQUES LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : UNE RÉALITÉ À INTÉGRER Depuis 990, des années plus chaudes, à quelques exceptions près. Sur les 0 dernières années, la température a augmenté de C comparativement à la moyenne des dernières années selon Météo France. Des printemps en moyenne plus secs et plus chauds depuis ans La région Poitou-Charentes n échappe pas à ce réchauffement climatique. La réserve hydrique moyenne des sols et les incertitudes liées à l irrigation rendent la région d autant plus sensible à la recrudescence d aléas climatiques. Face à ce constat, le réseau Bovins Lait Poitou-Charentes a mené une étude afin d évaluer la résistance et les adaptations possibles des systèmes fourragers laitiers régionaux. Pour cela, plusieurs simulations ont été réalisées sur les différentes exploitations type de la région. Elles ont été accompagnées d enquêtes auprès d éleveurs ayant modifié leur système fourrager afin de s adapter aux sécheresses de 0 et 0. > Graphique : Ecart des températures à la moyenne de référence de 900 à 0 > Graphique : Températures et précipitations au printemps de 959 à Poitou-Charentes

2 ADAPTER LES SYSTÈMES D ALIMENTATION DES ÉLEVAGES BOVINS LAIT FACE AUX ALÉAS CLIMATIQUES DEUX TYPES DE SIMULATIONS POUR APPRÉHENDER LES CONSÉQUENCES DE DÉFICITS FOURRAGERS IMPORTANTS Evolution de la trésorerie La première série de simulations (décrite ci-dessous) évalue l impact de deux années sèches successives sur le solde de trésorerie. Les simulations tiennent compte des adaptations possibles à l échelle de l exploitation sur l année en cours et également des modifications de système fourrager sur la deuxième année. Les simulations prennent en compte l ensemble de l exploitation : atelier lait + atelier cultures. Adaptation des conduites alimentaires La deuxième série de simulations ( fiches du dossier) teste l impact d une année de sécheresse avec des pertes de rendement fourrager de 30 %. sur les plans d'alimentation des VL et des génisses. Elle permet d appréhender de façon nette l impact d une sécheresse marquée comme celle du printemps 0 selon les systèmes fourragers. Elle intègre les adaptations les plus utilisées au cours de la sécheresse 0 par les éleveurs de la région que nous avons enquêtés. La présence ou non d un atelier culture à côté du lait peut orienter les choix et les leviers d adaptation possibles. CONSÉQUENCE DE DEUX SÉCHERESSES MARQUÉES (50 % DE PERTE DE RENDEMENT) SUR DES EXPLOITATIONS TYPE Nous avons réalisé des simulations dans exploitations types rencontrées dans la région, à savoir : Des systèmes spécialisés avec peu de surface de cultures de vente : - silos fermés : les vaches ont de l herbe pâturée comme seul fourrage au printemps, - maïs herbe : il y a du pâturage, mais il représente moins de 50 % des fourrages consommés au printemps, Des systèmes avec des cultures de vente : - lait + cultures maïs herbe : il y a du pâturage, mais il représente moins de 50 % des fourrages consommés au printemps, - lait + cultures maxi stock : les vaches sont en bâtiment toute l année. Pour chacun des systèmes, nous avons étudié contextes pédoclimatiques différents : irrigué avec réserve (pas de contraintes sur l irrigation du maïs), irrigué avec contraintes fortes (coupure sur l irrigation), non irrigué très séchant, non irrigué sols profonds. Quel que soit le système ou le contexte pédoclimatique, les exploitations subissent toutes une dégradation de leur trésorerie dès la première année de sécheresse et les pertes s accentuent fortement avec la deuxième année de sécheresse. > Graphique 3 : Evolution des trésoreries / UMO associées dans divers contextes pédoclimatiques et pour les quatre exploitations types étudiées (atelier lait + atelier cultures) ( ) Lait spécialisé Silos fermés Non irrigué sols profonds Année 0 Lait spécialisé Maïs herbe Lait et cultures Maïs herbe Année Année Lait et cultures Maxi stocks ( ) Irrigué avec contraintes fortes Année ( ) Année Année Lait spécialisé Lait spécialisé Lait et cultures Lait et cultures Silos fermés Maïs herbe Maïs herbe Maxi stocks Non irrigué très séchant Année 0 Année Année Lait spécialisé Lait spécialisé Lait et cultures Lait et cultures Silos fermés Maïs herbe Maïs herbe Maxi stocks

3 ADAPTER LES SYSTÈMES D ALIMENTATION DES ÉLEVAGES BOVINS LAIT FACE AUX ALÉAS CLIMATIQUES Les systèmes irrigués avec réserve sont moins pénalisés. La sécheresse n aura pas d impact sur le maïs ensilage ni sur le maïs grain irrigué. Elle touchera surtout l herbe et le tournesol lorsqu il y en a et un peu les céréales d hiver. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à l évolution de la trésorerie (addition de la trésorerie de l année N- et de l année en cours) au fil des 3 années : Année 0 = année normale de départ, la trésorerie est nulle en début d année 0, Année = re année de sécheresse, Année = e année de sécheresse. > Graphique : Intérêt des stocks de report pour une perte de rendement de 5 % ( /klitres) ( / 000 l) Irrigué contraintes fortes Non irrigant très séchant Non irrigant sol profond Lait spécialisé silos fermés Lait et cultures maïs herbe Lait spécialisé maïs herbe Lait et cultures maxi-stocks En première année, les ajustements se font en ensilant le maïs prévu en grain. Le déficit de fourrage est compensé pour moitié par de l achat de maïs ensilage et pour moitié par de l achat de paille et concentré. Les rations restent sur le même niveau en UFL et en MAT. En deuxième année, lorsque c est possible, il y a mise en place de dérobées en plus d une augmentation de la SFP pour «rattraper» l année. De l ensilage de blé est réalisé dans la limite des capacités de l exploitation ou de la ration. Le manque éventuel de fourrage est compensé comme en première année. Les résultats obtenus après deux sécheresses successives interrogent sur l intérêt d anticiper ces risques météorologiques en réalisant des stocks de report. Pour évaluer l avantage que pourraient procurer ces stocks supplémentaires, il faut déduire du coût de la sécheresse simulé le manque à gagner qu impliquerait l absence de vente des céréales (0 /t). On observe que ce solde est, quelle que soit la situation, favorable à la solution des reports de stock. Ramené en / 000 L de lait vendus, le solde varie de 7 à / 000 L. Mais la réalisation de stocks de report a ses limites Encore fautil avoir des capacités de stockage supplémentaires possibles et suffisamment de trésorerie pour passer une année avec des ventes de céréales limitées. Et si la réalisation du report de stock nécessite d investir dans un nouveau silo couloir ou dans un bâtiment pour stocker du foin, l intérêt sera très limité voir nul 3

4 dans les zones pédoclimatiques à potentiel maïs limité et avec des rendements en maïs très variables d une année sur l autre, les éleveurs laitiers doivent s interroger sur la sécurisation de leur système fourrager. des cultures d hiver comme les céréales peuvent venir remplacer une partie du maïs ensilage dans la ration des vaches ainsi qu une partie des stocks d ensilage d herbe utilisés pour nourrir les génisses sur l hiver. dans une optique de récolte en fourrages, l introduction de légumineuses (pois et/ou vesce) dans les céréales est une solution complémentaire à la fois pour enrichir la valeur azotée du fourrage récolté en ensilage mais aussi pour diminuer ses besoins en fertilisation azotée et pour faciliter une conduite économe de la culture (sans désherbage ni fongicide). L ensilage de mélange céréales - protéagineux : Un fourrage économe La complémentarité des céréales et des semence de céréales peut être fermière. La conduite de la culture protéagineux permet une conduite peu nécessite généralement seulement un apport d azote minéral (30 onéreuse sur la culture. Au-delà de la à 50 N) lorsqu elle vient dans une rotation après une première semence de protéagineux que les céréale. Le coût principal correspond aux frais de récolte qui se éleveurs achètent généralement, la rapprochent de ceux d un ensilage de maïs. > Tableau : Coût des fourrages de l implantation à la récolte (intrants et mécanisation) en /ha Méca Méca récolte implantation y compris Semences Fertilisation Traitements Total + conduite + fumure organique et tracteurs remorques 0 à 5 à 50 0 à 70 d intrants MCPI* 50 à 30 à à à 30 de méca 30 à 50 5 à à 370 d intrants Maïs ensilage à 70 0 à 0 70 à à à à 500 de méca + 50 à 0 RGI mois 0 à 0 70 à 50 d intrants 50 à 70 0 à 50 0 à 5 50 à 300 (ens+foin) + à à 00 de méca Prairie temporaire (ens+foin) + à à 330 de méca à 5 à 0 d intrants 0 0 à 50 0 à 5 50 à 300 * Mélange céréaliers protéagineux immatures. Un fourrage moins énergétique qu Un maïs Lorsqu il est récolté au stade optimum pour maximiser le rendement sans trop pénaliser la valeur alimentaire (pois en gousse, céréales au stade laiteuxpâteux), l ensilage de mélanges céréales protéagineux immatures (MCPI) est moins riche en énergie qu un maïs (tableau ). Il est par contre moins déficitaire en azote et très riche en cellulose et en fibres efficaces pour la rumination. En remplaçant une faible partie du maïs ensilage, il permet d assurer la fibrosité de la ration. Si on ne veut pas trop déconcentrer la ration en énergie, il est conseillé de se limiter à ¼ de la ration des vaches. > Tableau : Valeurs alimentaires de l ensilage de MCPI comparé à l ensilage de maïs et à l ensilage d herbe Source : Synthèses analyses Pays de la Loire Chambres d agriculture Institut de l Élevage Clasel. PDIN en PDIE en Cellulose B. % MS UEL UFL/kg MS MAT % MS g/kg MS g/kg MS (g/kg MS) MCPI ensilé 30 à 35 %,05 à, 0,70 à 0,0 55 à 70 5 à 0 7 à 7 à 30 % Maïs ensilage 3 à 3 % 0,95 à,0 0,9 à 0,9 0 à 5 à 70 7 à 7 à 0 % Ensilage RGI 35 à 0 %,03 à,0 0,5 à 0,95 70 à 70 à 90 à 0 à % Pays de la Loire ADAPTER LES SYSTÈMES D ALIMENTATION DES ÉLEVAGES BOVINS LAIT FACE AUX ALÉAS CLIMATIQUES ADAPTATIONS MISES EN PLACE PAR LES ÉLEVAGES LAITIERS FACE AUX DÉFICITS DE FOURRAGES EN 0(Synthèse des enquêtes) L alimentation des génisses, er poste modifié 90 % des éleveurs ont modifié l alimentation de leurs génisses par rapport à une année moyenne. Ils ont remplacé le foin habituellement donné aux génisses par de la paille et du concentré, ou de l ensilage de céréales immatures. La plupart des éleveurs sont prêts à renouveler cette stratégie dans le cas d un épisode similaire. Certains ont implanté des cultures d été récoltées en foin pour les génisses (moha, millet) mais avec des rendements très hétérogènes. Achat de fourrages : plus d un éleveur sur deux 0 % des éleveurs ont acheté des fourrages pour compenser le manque de récoltes sur leur exploitation. Ce sont principalement du maïs ensilage pour les vaches laitières, de la paille et plus rarement du foin pour les génisses. Le niveau de production et les pratiques autour des laitières restent inchangés Les achats de fourrage et d aliment nécessaires pour combler les stocks ont entraîné des modifications dans la ration des vaches mais la majorité des éleveurs a souhaité garder un niveau de production équivalent. Au niveau des vaches, les autres leviers possibles (vente anticipée de réformes, avancement du tarissement ) n ont pas été mis en œuvre par les éleveurs enquêtés. Quelques éleveurs envisagent cependant de baisser le cheptel des vaches si l épisode se reproduit. Ensilage de céréales : trois éleveurs sur dix Certains élevages ont ensilé une partie de leurs céréales à hauteur de 0, à ha pour vaches. Cet ensilage de céréales a remplacé une partie de l ensilage de maïs ou de l enrubannage distribué aux vaches. Ceci a nécessité un ajustement de la complémentation. Une partie a également été donnée aux génisses. Les éleveurs ont ensilé en moyenne 9 ha de céréales. Plus d un éleveur sur deux a implanté des dérobées derrière céréales Après un ensilage de céréales, 0 % des éleveurs implantent une dérobée : Moha, millet + trèfle d Alexandrie, sorgho fourrager. Derrière une céréale récoltée en grain, la plupart des éleveurs ont implanté un mélange céréales/protéagineux ou un RGI qui a été ensilé au printemps de l année suivante. L implantation ne concerne qu une partie des surfaces récoltées en grain, en moyenne environ 5 ha. Selon les cas, ces dérobées sont destinées aussi bien aux vaches qu aux génisses. Retrouvez une étude complète réalisée par les Pays de La Loire sur «l impact de l introduction de mélange céréalier ensilé en élevage laitier» sur - Economie et gestion de l'exploitation - Systèmes d exploitation RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THEMA impacts de L introduction de mélange céréalier ensilé en élevage Laitier exemple en zone à faible potentiel Pour en savoir plus Anne-Laure VEYSSET - de la Charente Tél Christophe MAUGER - de la Charente-Maritime Tél Jérôme PIVETEAU - des Deux-Sèvres Tél Arnaud MOUILLET - de la Vienne Tél avec l appui de Didier DESARMENIEN - Institut de l Elevage Coordination régionale : Benoît RUBIN - Institut de l élevage Tél Crédit photos : Corinne Maigret - Création : Bêta Pictoris - Réalisation : Corinne Maigret (Institut de l Elevage) LES RÉSEAUX D ÉLEVAGE Les Réseaux d Élevage sont un dispositif partenarial associant des éleveurs et des ingénieurs des Chambres d agriculture et de l Institut de l Élevage. LES PARTENAIRES Ce document a reçu l'appui financier du Casdar et de FranceAgriMer. Décembre 0 Document édité par l Institut de l Élevage - 9 rue de Bercy, Paris cedex - PUB IE : ISBN :

5 RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THEMA adapter les systèmes D alimentation Des élevages bovins lait face aux aléas climatiques exemple : système silos fermés Description De l exploitation type 0 ha de SAU dont 53 ha de SFP VL à litres produits Soit litres vendus 3 UGB génisses élevées/an (vêlage mois) Chargement de, UGB/ha de SFP production fourragère en année moyenne pour le troupeau laitier Production valorisée par l animal () : ensilage de maïs : 0,9 tms/ugb enrubannage herbe :, tms/ugb foin :, tms/ugb herbe pâturée :, tms/ugb Total : 5, tms/ugb Dans ce type d exploitation, l atelier lait est la seule production. La surface est consacrée à la production de fourrages et de céréales autoconsommées par les bovins. Le système fourrager est basé sur l herbe pâturée au printemps, le pâturage et l enrubannage en été, et le maïs ensilage et l enrubannage en hiver. Dans ces exploitations, les éleveurs cherchent à réduire les charges en valorisant au maximum le pâturage. rendement (tms/ha) Au champ Valorisé par l animal () Ensilage de maïs 9 Prairie 7 () Production valorisée par l animal = production au champ - pertes (champs, silos, auges) () Prise en compte de à 5 % de perte du champ à l auge. assolement > Graphique : Assolement système silos fermés Prairies naturelles 3 ha répartition Des récoltes fourragères sur l année L herbe pâturée apporte 0 % des besoins en fourrages pour le troupeau. L enrubannage d herbe et le foin représentent 70 % des fourrages récoltés sur l année. Ces systèmes sont donc très sensibles à des sécheresses de printemps. > Graphique : Répartition des récoltes fourragères sur l année Prairies temporaires 3 ha tms/ugb/an Maïs ensilage 7 ha Blé tendre 7 ha,5 0,5 0 des génisses Enrubannage, Ensilage et des vaches laitières, maïs 0,9, Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov. Poitou-Charentes

6 exemple : système silos fermés plans D alimentation > Graphique 3 : Plans d alimentation en année moyenne kg MS/VL/j des vaches 0 Ens. maïs Mars kg MS/génisse/j Enrubannage Concentré Ensilage de maïs Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Février des veaux et génisses Impact de la sécheresse (hypothèse de simulations) 30% de perte de rendement sur la totalité des fourrages. La totalité de la surface en herbe est consacrée au pâturage au détriment de la fauche Mois vêlage récolte Des fourrages Année moyenne Année sécheresse (- 30 %) Surface (ha) Rdt valorisé par l animal (tms/ha) Pour le troupeau (tms) Surface (ha) Rdt valorisé par l animal (tms/ha) Pour le troupeau (tms) Ensilage de maïs 7, ,7 0 Enrubannage 3 3, 7 3,5 57 5, Herbe pâturée,9 35,9 35 Total 33 3 Déficit fourrager : 99 tms soit, tms/ugb Récoltes supplémentaires sur l exploitation en année de sécheresse ensilage de céréales immatures 7 moha derrière céréales immatures 7,7 Achat extérieur en année de sécheresse paille + concentrés pour génisses 5 Total : 99 tms En année normale, l exploitation doit acheter 5 t de paille en plus de celle produite sur l exploitation. Avec la sécheresse et l'ensilage de céréales sur la totalité de la surface il faut acheter t de paille supplémentaire. Le déficit fourrager est compensé à % par de l'ensilage de céréales immatures, à % par la récolte de foin de Moha, à % par de l'achat de paille et de concentrés.

7 exemple : systeme silos fermés adaptation Du rationnement face au Déficit De fourrages Les choix ont été retenus en fonction d'enquêtes réalisées auprès d'éleveurs de même système fourrager. La perte de 99 tms est compensée par : l'ensilage de 7 ha de céréales pour remplacer l'enrubannage et le foin. Il est distribué aux vaches laitières en période estivale avec un faible impact sur la production laitière ; les vêlages étant groupés sur l'automne. le moha implanté après l'ensilage de céréales sur 7 ha, récolté en foin. Ce moha est distribué aux vaches taries. l'achat de paille et de concentrés pour compenser la perte de foin, distribué aux vaches laitières et aux génisses. > Graphique : Plans d alimentation en année de sécheresse kg MS/VL/j 0 Ens. maïs Mars kg MS/génisse/j des vaches Concentré Enrubannage Ensilage de maïs Ensilage céréales immatures Paille Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Février des veaux et génisses Paille Ensilage céréales kg immatures 0 30 vêlage Mois impacts économiques Effets négatifs Effets positifs vente de blé en moins : ha x 5 q/ha x 0 % x,5 /q récolte plus faible sur surface fauchée (enrubannage) Différentiel moisson/ensilage pour le blé ha x 3 /ha 7 ha x 50 /ha 99 ration avec céréales immatures, blé en plus surface fauchée en moins 0 0,7 kg x jours x vl x 5 /t 5 ha x 33 /ha 3 50 achat de paille litière (car céréales enrubannées) non récolte de paille qui a été ensilée 30 t x 5 /t 7 ha x 7 frais d implantation de moha (semences) 7 ha x 5 kg/ha x,5 /kg = 3 7 (mécanisation) 7 ha x 9 /ha = 5 frais de récolte du moha 7 ha x /ha 7 remplacement foin/paille + concentrés vl et génisses - achat aliment : 3,7 tms x /t = achat paille : 3 tms x 5 /t = 7 Total effets négatifs 50 Total effets positifs 97 Coût des fourrages de remplacement : ens. de céréales immatures et achat de paille : /tms valorisée implantation de moha : /tms valorisée paille concentrés : 39 /tms valorisée soit 3 /tms, soit 5 / 000 litres 3

8 exemple : système silos fermés 30 % de rendement en moins = 5 /00 litres Les adaptations nécessaires pour faire face aux fortes baisses de rendement fourrager coûtent à l'exploitation plus de soit 5 / 000 L. Au global, le coût de remplacement des 99 tms de fourrages manquant revient à 3 /tms. Dans ce système herbager, souvent éloigné des zones céréalières, l'achat de fourrages de substitution telle que la paille peut avoir parfois un coût bien supérieur à celui retenu dans les simulations (plus de 0 /t contre 5 /t retenu ici). Le fait de privilégier le pâturage permet d'économiser une par tie des frais de récolte des fourrages. De plus, l'ensilage de céréales dans des zones où les rendements en grain sont plutôt faibles est une bonne stratégie d'économie face à l'achat de foin à des prix élevés ou introuvable sur le marché en période de sécheresse. Les autres choix possibles Le levier animal (rationnement des animaux, baisse de la production par vache, réformes prématurées, tarissement avancé) a été peu utilisé sur les vaches laitières d après les résultats d enquêtes. Par contre, les génisses sont souvent passées à une ration paille + concentrés. L'achat d'aliment sécheresse, bien que coûteux (50 à 0 /t) est une autre voie envisageable et mise en œuvre par certains éleveurs. Pour des manques importants en fourrages l'achat de maïs ensilage est à privilégier lorsqu'il est disponible localement. Rendre le système moins sensible La réalisation de stocks de sécurité peut s'envisager les bonnes années. Les tms de foin manquant représentent 7 bottes de foin. C est un volume de stockage supplémentaire conséquent qui est rarement constaté en exploitation. De plus, le foin qui représente /3 des fourrages stockés, a l'avantage d'être facilement remplacé par de l'achat de paille et de concentrés en année sèche. Pour sécuriser le système à plus long terme, certains éleveurs ont plutôt fait le choix de consacrer une surface plus importante au maïs sur les terres à bon potentiel afin de faire face à un rendement herbager limité. Ils stockent ainsi 5 à 0 tms de plus que les besoins annuels en maïs, soit environ à,5 mois d'avance pour la ration des vaches. Enfin, l'implantation d'un mélange céréales-protéagineux, culture peu coûteuse en intrant, est une autre solution à envisager à la place du blé. Cette culture à double fin est récoltée en grain les bonnes années et ensilée en année défavorable. Pour en savoir plus Anne-Laure VEYSSET - de la Charente Tél Christophe MAUGER - de la Charente-Maritime Tél Jérôme PIVETEAU - des Deux-Sèvres Tél Arnaud MOUILLET - de la Vienne Tél avec l appui de Didier DESARMENIEN - Institut de l Elevage Coordination régionale : Benoît RUBIN - Institut de l élevage Tél Crédit photos : réseau lait poitou-charentes - Création : bêta pictoris - Réalisation : corinne maigret (institut de l elevage) les réseaux D élevage les réseaux d élevage sont un dispositif partenarial associant des éleveurs et des ingénieurs des chambres d agriculture et de l institut de l élevage. les partenaires ce document a reçu l'appui financier du casdar et de franceagrimer. Décembre 0 Document édité par l institut de l élevage - 9 rue de bercy, paris cedex - pub ie : isbn :

9 RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THEMA adapter les systèmes D alimentation Des élevages bovins lait face aux aléas climatiques exemple : système lait spécialisé maïs herbe Description De l exploitation type 75 ha de SAU dont 5 ha de SFP 5 VL à 0 litres produits Soit 5 00 litres vendus 79 UGB génisses élevées/an (vêlage mois) Chargement de, UGB/ha de SFP production fourragère en année moyenne pour le troupeau laitier Production valorisée par l animal () : ensilage de maïs :,5 tms/ugb ensilage d herbe : 0, tms/ugb foin :,0 tms/ugb herbe pâturée :, tms/ugb Total : 5,3 tms/ugb assolement > Graphique : Assolement système lait spécialisé maïs-herbe Prairies naturelles ha Dans ce type d exploitation, l atelier lait est la production principale. La surface est en grande partie consacrée à la surface fourragère (plus de 0 %). Dans ces exploitations, l atelier lait est concentré sur une surface relativement limitée. Les prairies accessibles sont valorisées par les vaches au printemps. rendement (tms/ha) Au champ Valorisé par l animal () Ensilage de maïs,3 Prairie 7 () Production valorisée par l animal = production au champ - pertes (champs, silos, auges) () Prise en compte de à 5 % de perte du champ à l auge. répartition Des récoltes fourragères sur l année L ensilage de maïs représente la moitié de la récolte fourragère. Sa récolte s effectue sur une période courte et chaude. Une sécheresse estivale aura forcément un impact fort sur la constitution des stocks de l exploitation. Prairies temporaires 3 ha > Graphique : Répartition des récoltes fourragères sur l année tms/ugb/an 3 Maïs ensilage 9 ha Blé tendre 9 ha 0 Ens. de maïs,5 des VL et Ensilage herbe génisses, 0, Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov. Poitou-Charentes

10 exemple : système lait spécialisé maïs-herbe plans D alimentation > Graphique 3 : Plans d alimentation en année normale kg MS/VL/j des vaches 0 Mars Ensilage d'herbe Ensilage de maïs Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Février des veaux et génisses kg MS/génisse/j Impact de la sécheresse - Simulation d'une perte de 30 % sur tous les fourrages. - Le pâturage est privilégié au détriment des fauches Mois vêlage récolte Des fourrages Année moyenne Année sécheresse (- 30 %) Surface (ha) Rdt valorisé par l animal (tms/ha) Pour le troupeau (tms) Surface (ha) Rdt valorisé par l animal (tms/ha) Pour le troupeau (tms) Ensilage de maïs 9, ,3 39 Ensilage d herbe 3, 3, 30,7,9 Herbe pâturée, Total 5 93 Déficit fourrager : tms soit, tms/ugb Récoltes supplémentaires sur l exploitation en année de sécheresse ensilage de céréales immatures 7,5 5 Dérobées estivales (moha derrière ensilage de céréales),7 Dérobées estivales (moha derrière moisson) Achat en année de sécheresse paille achetée (30 t) + concentré acheté pour les génisses (3 t) 3 ensilage de maïs (à, tms au champ),5 Total : tms Le déficit fourrager est compensé par /3 d'ensilage de céréales immatures, /3 d achat d ensilage de maïs et /3 d'achat de paille + concentrés.

11 exemple : systeme lait spécialisé maïs-herbe adaptation Du rationnement face au Déficit De fourrages > Graphique : Plans d alimentation en année de sécheresse Les choix ont été retenus en fonction d'enquêtes réalisées auprès d'éleveurs de même système fourrager. L'objectif est de garder des fourrages de qualités pour les vaches afin de maintenir la production laitière : le foin est réservé aux laitières, une partie des céréales est ensilée ( ha/ VL) pour être distribuée dès l'été aux vaches laitières, achat de maïs sur pied cultivé à proximité dans des terres plus profondes (rendement de, tms au champ), achat de paille et d'aliment sécheresse distribués aux génisses au vu des rendements limités au printemps. Le pâturage des vaches et des génisses est privilégié au détriment de la récolte de foin (5 % de récolte en moins). La production de paille sur l'exploitation est inférieure de 0 %, l'achat de 30 tonnes pour la litière sera nécessaire. kg MS/VL/j 0 Mars kg MS/génisse/j des vaches Ensilage de maïs Céréales immatures Ensilage herbe Maïs acheté Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Février Paille des veaux et génisses Paille Paille 0 30 Mois vêlage impacts économiques Effets négatifs Effets positifs blé vendu en moins : ha x 0 q/ha x,5 /q 0 modification de la complémentation avec ensilage céréales immatures 7 modification de la complémentation avec ensilage de céréales immatures kg de blé x jours x 5 vl x 5 /t 0,3 kg de soja x jours x 5 vl x 00 /t Différentiel moisson/ensilage pour le blé ha x 50 /ha 300 frais d implantation de moha ha x 5 kg/ha x,5 /kg (derrière ensilage céréales) 3 ha x 5 kg/ha x,5 /kg (derrière moisson) 7 récolte de moha (uniquement derrière ens. céréales) récolte plus faible sur surface fauchée 0 ha x /ha ha x 3 /ha remplacement du foin par de la paille + concentrés pour alimentation des génisses surface fauchée en moins 00 - achat de paille : 30 t x 5 /t ha x 33 /ha - achat de concentrés : 3 t x /t achat de maïs ensilage : 3 tms x 30 /t frais d ensilage et de transport : 3 t x /t 5 achat de paille pour litière - paille non récoltée : ha x 3,5 t x 5 /t 559 moins de frais de mécanisation pour la paille non récoltée qui a été ensilée 07 - moindre rendement paille : 3 ha x 0,7 = 9, tms x 5 /t ha x Total effets négatifs 5 55 Total effets positifs 5 Coût des fourrages de remplacement : blé ensilé + moha qui suit : /tms valorisée maïs ensilage acheté : /tms valorisée paille concentré pour génisses : /tms valorisée - 00 soit / 000 litres Solde hors achat de litière :, soit / 000 litres, soit 7 /tms 3

12 exemple : système lait spécialisé maïs-herbe 30 % de rendement en moins = /00 litres Les adaptations nécessaires pour faire face aux fortes baisses de rendement fourrager (hors litière), coûtent à l exploitation près de soit /00 L. Les tms de fourrage manquantes ont été remplacées dans ce système par de l ensilage de céréales immatures et par de l achat extérieur : paille + concentré et maïs ensilage. Au global, le coût de remplacement de ce fourrage manquant revient à 7 /tms. L utilisation de paille avec du concentré pour l alimentation des génisses est une solution intéressante en cas de manque de fourrage car c'est la moins coûteuse ( /tms). Par contre, l'ensilage de céréales immatures coûte cher ( /tms) quand le cours des céréales est élevé. Lorsque l'achat d'ensilage de maïs est possible, il revient à 50 en moins par tonne de matière sèche. Les autres choix possibles Le levier animal (rationnement des animaux, baisse de la production par vache, réformes prématurées, tarissement avancé) n est jamais utilisé d après les résultats d enquêtes. L achat d aliment sécheresse, bien que coûteux (50 à 0 /t) est une autre voie possible et mise en œuvre par certains éleveurs. La possibilité d effectuer des achats fractionnés pour coller au plus près du manque de fourrages et sa simplicité d utilisation sont ses principaux atouts. Pour des manques importants en fourrages, l achat de maïs ensilages est à privilégier lorsqu il est disponible localement. Rendre le système moins sensible Pour éviter l'ensilage de céréales immatures, il faudrait avoir un stock de sécurité d ensilage de maïs pour ne pas être obligé d ensiler des céréales pour passer l été. Un stock de report de 5 t (équivalent à la récolte des céréales immatures) semble un bon compromis. Cela équivaut à, mois de report de stocks (0,57 T/UGB). Pour éviter des achats de foin, le stocker «une bonne année» est plus intéressant que de le vendre s il n y a pas de besoin particulier en trésorerie et s il y du stockage possible sous les bâtiments. Si l assolement et les terres le permettent, une augmentation de la surface de maïs ou l implantation de mélanges de céréales protéagineux sont aussi des solutions à envisager. Ces cultures à double fin seront récoltées en grain ou en ensilages suivant les besoins. Compte tenu de toutes ces contraintes une autre possibilité (alternative ou complémentaire) est de réaliser une épargne de précaution. Elle correspond au niveau d aliment à acheter pour passer une perte fourragère soit 000 dans cette simulation (30 % de perte de rendement). L'analyse des dernières années montre que des pertes de 30 % de rendement sont très rares (au maximum année sur ), on peut plutôt chercher une épargne de précaution correspondant à des pertes fourragères de 5 à 0 %. Pour en savoir plus Anne-Laure VEYSSET - de la Charente Tél Christophe MAUGER - de la Charente-Maritime Tél Jérôme PIVETEAU - des Deux-Sèvres Tél Arnaud MOUILLET - de la Vienne Tél avec l appui de Didier DESARMENIEN - Institut de l Elevage Coordination régionale : Benoît RUBIN - Institut de l élevage Tél Crédit photo : corinne maigret - Création : bêta pictoris - Réalisation : corinne maigret (institut de l elevage) les réseaux D élevage les réseaux d élevage sont un dispositif partenarial associant des éleveurs et des ingénieurs des chambres d agriculture et de l institut de l élevage. les partenaires ce document a reçu l'appui financier du casdar et de franceagrimer. Décembre 0 Document édité par l institut de l élevage - 9 rue de bercy, paris cedex - pub ie : isbn :

13 RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THEMA adapter les systèmes D alimentation Des élevages bovins lait face aux aléas climatiques exemple : système lait et cultures maïs herbe Description De l exploitation type ha de SAU dont 5,7 ha de SFP 5 VL à 300 litres produits Soit litres vendus 79 UGB génisses élevées/an (vêlage mois) Chargement de,5 UGB/ha de SFP production fourragère en année moyenne pour le troupeau laitier Production valorisée par l animal () : ensilage de maïs :,5 tms/ugb ensilage d herbe : 0, tms/ugb foin :,0 tms/ugb herbe pâturée :, tms/ugb Total : 5,3 tms/ugb assolement > Graphique : Assolement système lait et cultures maïs-herbe Prairies naturelles ha Prairies temporaires 3 ha Maïs ensilage 5,7 ha Dans ces exploitations, l atelier lait est associé à des cultures de ventes (0 à 0 ha). Le système fourrager est basé sur le maïs complété au printemps par au moins 5% d herbe pâturée pour les vaches en lactation. Le maïs ensilage est irrigué mais en cas d été sec, l irrigation s arrête tôt dans la saison. Les éleveurs cherchent à valoriser une partie importante de la surface par des cultures. Les prairies accessibles sont valorisées par les vaches au printemps. rendement (tms/ha) Au champ Valorisé par l animal () Ensilage de maïs,5 Prairie 7 5,9 () Production valorisée par l animal = production au champ - pertes (champs, silos, auges) () Prise en compte de à 5 % de perte du champ à l auge. répartition Des récoltes fourragères sur l année L ensilage de maïs représente près de la moitié de la récolte fourragère. Sa culture s effectue sur une période courte et chaude. Une sécheresse estivale aura forcément un impact fort sur la constitution des stocks de l exploitation. Les contraintes pesant sur l irrigation renforcent ce risque. L herbe avec ses récoltes plus étalées permet de compenser en partie les risques de sécheresse : une sécheresse de printemps impactera un peu l ensilage d herbe, le pâturage et surtout le foin et une sécheresse estivale impactera surtout le peu de pousse d été et les repousses d automne. > Graphique : Répartition des récoltes fourragères sur l année tms/ugb/an Blé tendre 3 ha Blé dur - ha Orge ha Tournesol 9 ha Maïs grain irrigué 3,3 ha Poitou-Charentes 3 0 Ens. de maïs,5 des VL et Ensilage herbe génisses,3 0, Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

14 exemple : système lait et cultures maïs-herbe plans D alimentation > Graphique 3 : Plans d alimentation en année moyenne kg MS/VL/j des vaches 0 Mars Ensilage herbe Ensilage de maïs Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Février des veaux et génisses kg MS/génisse/j Impact de la sécheresse 30% de perte de rendement sur tous les fourrages. Plus sur le maïs qui ne peut être irrigué (3 %). Le pâturage est privilégié au détriment des fauches Mois vêlage récolte Des fourrages Année moyenne Année sécheresse (- 30 %) Surface (ha) Rdt valorisé par l animal (tms/ha) Pour le troupeau (tms) Surface (ha) Rdt valorisé par l animal (tms/ha) Pour le troupeau (tms) Ensilage de maïs 5,7,5 9 5,7,5 33 Enrubannage 3, 3, 30,7 0,9 Herbe pâturée, Total 7 Déficit fourrager : 7 tms soit, tms/ugb Récoltes supplémentaires sur l exploitation en année de sécheresse ensilage de maïs prévu en grain 3,3,7 9 ensilage de céréales immatures 7,5 5 moha derrière céréales immatures,7 Production et achat en année de sécheresse paille produite (3 t) + concentré acheté pour les génisses (3 t) Total : 3 tms Le déficit fourrager est compensé pour 35% par de l'ensilage de céréales immatures, 3% d'achat de paille et concentré pour les génisses et 5 % d'ensilage de maïs prévu en grain.

15 exemple : systeme lait et cultures maïs-herbe adaptations Du rationnement face au Déficit De fourrages Les choix ont été retenus en fonction d enquêtes réalisées auprès d éleveurs de même système fourrager. L objectif est de garder des fourrages suffisamment bons pour les vaches afin de maintenir la production laitière : le foin est réservé aux laitières, le pâturage est privilégié au détriment du foin, du blé est ensilé pour faire la soudure en maïs. Les rendements prévus en maïs chutent de 30 % car l irrigation est limitée aux premiers tours d eau. Faute d amélioration climatique, la surface prévue en maïs grain est ensilée. Faute de foin, les génisses sont alimentées avec une ration paille concentré. Malgré les changements d'alimentation, et l'ensilage de blé l'exploitation reste autonome en paille. > Graphique : Plans d alimentation en année de sécheresse kg MS/VL/j 0 Mars kg MS/génisse/j des vaches Ensilage de maïs Ensilage herbe Céréales immatures Maïs prévu en grain Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Février Paille des veaux et génisses Paille Paille 0 30 Mois vêlage impacts économiques Effets négatifs Effets positifs vente de maïs grain en moins : récolte plus faible sur surface fauchée ,3 ha x 0 q/ha x 0 % x,7 /q 3, ha x 3 /ha blé vendu en moins : surface fauchée en moins 775 ha x 5 q/ha x,5 /q, ha x 33 /ha Différentiel moisson/ensilage pour le blé ha x 50 /ha 300 ration avec céréales immatures, blé en plus ration avec céréales immatures, soja en moins 7 kg x jours x 5 vl x 5 /t 0,3 kg x jours x 5 vl x 00 /t frais d implantation de moha ha x 5 kg/ha x,5 /kg 00 récolte de moha qui a poussé ha x /ha 0 achat d aliment génisse 3 t x /t 3 5 récolte de paille pour alimentation des génisses ha x 55 /ha 05 Total effets négatifs 0 Total effets positifs 5 Coût des fourrages de remplacement : maïs ensilé prévu en grain : /tms valorisée blé ensilé + moha suit : 03 /tms valorisée paille concentré pour génisses : 9 /tms valorisée - 57 soit 3 /tms, soit 37 / 000 litres 3

16 exemple : système lait et cultures maïs-herbe 30 % de rendement en moins = soit 3 / 000 L Les adaptations nécessaires pour faire face aux fortes baisses de rendement fourrager, coûtent à l exploitation près de soit 3 /00 L. Les 7 t de MS de fourrage manquantes ont été remplacées dans ce système par de l ensilage de céréales immatures, l ensilage de maïs prévu en grain et par de l achat extérieur de concentré pour les génisses (ration paille + concentré). Le coût de remplacement du fourrage manquant revient à 3 /tms. L utilisation de paille avec du concentré pour l alimentation des génisses est une solution intéressante en cas de manque de fourrage : 9 /t MS de MS dans cette simulation car la paille n est pas achetée. Par contre, l ensilage de céréales immatures ne semble pas la bonne stratégie en année sèche pour compenser un manque de fourrage. Elle coûte cher particulièrement quand le cours des céréales est élevé. Il coûte 7 de plus par tonne de MS que l'ensilage de maïs initialement prévu en grain. Les autres choix possibles Le levier animal (rationnement des animaux, baisse de la production par vache, réformes prématurées, tarissement avancé) n est jamais utilisé sur les vaches laitières dans les enquêtes que nous avons réalisées. Par contre les génisses sont souvent passées à une ration paille + concentré. L achat d aliment sécheresse, bien que coûteux (50 à 0 /t) est une autre voie envisageable. La possibilité d effectuer des achats fractionnés pour coller au plus près du manque de fourrages et sa simplicité d utilisation sont ses principaux atouts. Par contre, pour des manques importants en fourrages l achat de maïs ensilage est à privilégier lorsqu'il est disponible localement. Rendre le système moins sensible Pour éviter l'ensilage de céréales immatures, il faudrait un stock de sécurité pour pouvoir passer l'été. Un stock de report de 5 t (équivalent à la récolte des céréales immatures) semble un bon compromis. Cela équivaut à. mois de report de stock (0,57 t/ugb). Lorsqu il y a du stockage possible dans les bâtiments, garder du report de foin lorsqu une bonne année arrive est plus intéressant que de le vendre s il n y a pas de besoin particulier en trésorerie. Dans cette simulation où il y a des terres qui permettent une augmentation de la surface de maïs, il semble judicieux d implanter un peu plus de maïs pour réaliser des «stocks potentiels sur pied». Les années favorables, le maïs sera moissonné et ne grèvera pas la trésorerie de l exploitation. Il est également possible de faire la même chose avec un mélange de céréales et protéagineux qui peut être soit moissonné et distribué comme concentré, soit ensilé. Compte tenu de toutes ces contraintes une autre possibilité (alternative ou complémentaire) serait de réaliser une épargne de précaution. Elle correspond au niveau d'aliment à acheter pour compenser une perte fourragère, soit (30 % de perte fourragère). L'analyse des dernières années montre que les pertes de rendement de 30 % sont très rares. On peut donc rechercher une épargne de précaution correspondant à des pertes fourragères de 5 à 0 %. Cette remarque est aussi valable pour le calcul des reports de stock. Pour en savoir plus Anne-Laure VEYSSET - de la Charente Tél Christophe MAUGER - de la Charente-Maritime Tél Jérôme PIVETEAU - des Deux-Sèvres Tél Arnaud MOUILLET - de la Vienne Tél avec l appui de Didier DESARMENIEN - Institut de l Elevage Coordination régionale : Benoît RUBIN - Institut de l élevage Tél Crédit photo : corinne maigret - Création : bêta pictoris - Réalisation : corinne maigret (institut de l elevage) les réseaux D élevage les réseaux d élevage sont un dispositif partenarial associant des éleveurs et des ingénieurs des chambres d agriculture et de l institut de l élevage. les partenaires ce document a reçu l'appui financier du casdar et de franceagrimer. Décembre 0 Document édité par l institut de l élevage - 9 rue de bercy, paris cedex - pub ie : isbn :

17 RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THEMA adapter les systèmes D alimentation Des élevages bovins lait face aux aléas climatiques exemple : système lait et cultures maxi-stocks Description De l exploitation type ha de SAU dont ha de SFP 73 VL à 00 litres produits Soit litres vendus UGB génisses élevées/an (vêlage mois) Chargement de,7 UGB/ha de SFP production fourragère en année moyenne pour le troupeau laitier Production valorisée par l animal () : ensilage de maïs :, tms/ugb ensilage d herbe : 0,7 tms/ugb foin :, tms/ugb herbe pâturée : 0, tms/ugb Total : 5, tms/ugb Dans ce type d exploitation, l atelier lait est associé à des cultures de ventes (0 à 0 ha). Le système fourrager est basé sur les fourrages stockés. Le maïs ensilage est irrigué mais en cas d été sec, il est restreint et l irrigation s arrête tôt dans la saison. Les éleveurs cherchent à valoriser une partie importante de la surface par des cultures, les vaches ne pâturent pas. rendement (tms/ha) Au champ Valorisé par l animal () Ensilage de maïs,5 Prairie (en coupes) 7,, () Production valorisée par l animal = production au champ - pertes (champs, silos, auges) () Prise en compte de à 5 % de perte du champ à l auge. assolement > Graphique : Assolement système lait et cultures maxi-stocks Prairies naturelles ha Prairies temporaires 33 ha Maïs ensilage irrigué 3 ha répartition Des récoltes fourragères sur l année L ensilage de maïs représente plus de la moitié de la récolte fourragère. Sa récolte s effectue sur une période courte et chaude. Une sécheresse aura forcément un impact fort sur la constitution des stocks de l exploitation. Les contraintes renforcées sur l irrigation renforcent ce risque. > Graphique : Répartition des récoltes fourragères sur l année tms/ugb/an 3 Blé tendre ha Ens. maïs, Blé dur - 5 ha Orge ha Colza ha Maïs grain irrigué 5 ha Tournesol ha Poitou-Charentes 0 Ensilage herbe, des génisses 0, 0,7 Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

18 exemple : système lait et cultures maxi-stocks plans D alimentation > Graphique 3 : Plans d alimentation en année moyenne kg MS/VL/j des vaches 0 Mars Céréales Soja Ensilage de maïs Ensilage herbe Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Février kg MS/génisse/j des veaux et génisses Impact de la sécheresse 30% de perte de rendement sur tous les fourrages. 0 vêlage Mois récolte Des fourrages Année moyenne Année sécheresse (- 30 %) Surface (ha) Rdt valorisé par l animal (tms/ha) Pour le troupeau (tms) Surface (ha) Rdt valorisé par l animal (tms/ha) Pour le troupeau (tms) Ensilage de maïs 3,5 3,7 00 Enrubannage 3,3 7, ,7 3 53,9 0 Herbe pâturée (génisses) 5, Total 5 3 Déficit fourrager : 0 tms soit,5 tms/ugb Récoltes supplémentaires sur l exploitation en année de sécheresse ensilage de maïs prévu en grain 5,7 cultures estivales de moha 0 0 Achats extérieurs en année de sécheresse maïs ensilage sur pied en terres profondes aliment sécheresse paille + concentrés pour génisses - paille - concentrés 35 5 Total : 0 tms Le déficit fourrager est compensé à 5 % par de l ensilage de maïs dont la moitié achetée, à % par de l aliment sécheresse destiné aux vaches et à 3 % par un mélange paille concentré destiné aux génisses.

19 exemple : systeme lait et cultures maxi-stocks adaptation Du rationnement face au Déficit De fourrages Les choix ont été retenus en fonction d enquêtes réalisées auprès d éleveurs possédant un système fourrager équivalent. Tout est fait pour éviter une baisse de production par vache et pour continuer à leur distribuer du maïs jusqu aux prochains ensilages de maïs. Le foin est réservé aux laitières, de l aliment sécheresse est acheté au printemps suite aux rendements limités en ensilage d herbe et au vu de la sécheresse printanière. Les rendements en maïs chutent de 30 % car l irrigation est limitée aux premiers tours d eau. Faute d amélioration climatique, la surface prévue en maïs grain est ensilée. L éleveur a la possibilité d acheter à proximité du maïs sur pied cultivé sur des terres plus profondes avec un rendement correct. Les surfaces pâturées par les génisses sont fixes. Les génisses rentrent plus tôt et sont alimentées avec de la paille et du concentré. En année normale, l exploitation est autosuffisante en paille mais avec la sécheresse (- 0 % de rendement paille pour les céréales d hiver), il faut acheter 35 t de paille pour la litière. > Graphique : Plans d alimentation en année de sécheresse kg MS/VL/j 0 Aliment sécheresse,5 kg pendant mois des vaches Ensilage de maïs Céréales Soja Ensilage de maïs muri en grain Ensilage d herbe Ensilage de maïs acheté Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Février kg MS/génisse/j des veaux et génisses Paille 0 vêlage Mois impacts économiques Effets négatifs Effets positifs vente de maïs grain en moins 5 ha x 0 q/ha x 0 % x,7 /q 5 modification de la complémentation en l absence d ensilage d herbe 3 modification de la complémentation en l absence d ensilage d herbe 73 0,5 kg de soja en plus x 5 mois x 73 vl x 00 /t 0,5 kg de céréales en moins x 5 mois x 73 vl x 5 /t achat maïs ensilage : 9 tms x 30 /tms frais d ensilage et de transport : 9 tms x /tms 7 5 achat d aliment sécheresse : t x 5 /t 5 5 remplacement du foin par de la paille + concentrés - achat d aliment : 5 t x /t achat de paille : 35 t x 5 /t achat de paille pour la litière : 35 t x 5 /t moins de frais de mécanisation lié au nombre frais de semences de moha non récolté inférieur de bottes récoltées ha x 37,5 /ha 53 ha x 33,3 /ha Total effets négatifs Total effets positifs Coût des fourrages de remplacement : maïs prévu en grain : 5 /tms valorisée maïs acheté sur pied : /tms valorisée paille + concentrés pour génisses : /tms valorisée aliment sécheresse : 5 /tms soit / 000 litres Solde hors achat de litière : 77, soit / 000 litres, soit 55 /tms 3

20 exemple : système lait et cultures maxi-stocks 30% de rendement en moins = /00 L Les adaptations nécessaires pour faire face aux fortes baisses de rendement fourrager (hors litière), coûtent à l exploitation près de soit /00 litres. Les 0 tms de fourrage manquantes ont été remplacées dans ce système par de l achat extérieur (concentrés et paille) et un transfert du maïs grain vers la SFP. Au global, le coût de remplacement de ce fourrage manquant revient à 55 /tms. Les autres choix possibles Ensiler des céréales immatures? Compte tenu de la bonne conjoncture céréalière, de la difficulté d intégrer de l ensilage de céréales immatures dans la ration des vaches laitières sans pénaliser la production, les céréales n ont pas été ensilées. Ce choix semble judicieux au vu des simulations des autres fiches car le coût de remplacement de la tms de fourrage est estimé à plus de 00 /tms. Les contraintes de travail avec plusieurs silos ouverts expliquent aussi en partie ce choix. Le levier animal? Rationner les animaux, baisser la production par vache, réformer prématurément, anticiper les tarissements sont des leviers potentiels qui ne sont jamais utilisés dans ce système d après les enquêtes réalisées. L étude CASDAR Flexi-sécurité (Institut de l élevage - Chambres d agriculture) confirme d ailleurs le peu d intérêt à actionner ce levier lorsque l efficacité économique de l atelier laitier est bonne. Rendre le système moins sensible Avoir du report sur pied : pour compenser tout ou partie des 7 tms d aliments achetés à l extérieur et si d autres terres sont adaptées à la culture du maïs, il faudrait en cultiver 9 ha de plus pour pouvoir les ensiler selon l année. Avoir du report de stock en silo : la culture et l ensilage de ces 9 ha de maïs supplémentaires implique une immobilisation forte de trésorerie difficilement supportable surtout dans une conjoncture céréalière favorable. De plus, le stockage de ces 7 tms nécessite une surface utile en silo couloir de 00 m², soit un investissement (surface + mur béton) de près de C est pourquoi vouloir couvrir l ensemble d un tel déficit fourrager n est pas économiquement possible. Il faut donc trouver un juste milieu afin de compenser des années moins favorables mais sans vouloir tout stocker. Ensuite, c est progressivement sur plusieurs années que ces stocks peuvent être constitués notamment lors des bonnes années fourragères et de préférence quand le cours des céréales est moins élevé Compte tenu de toutes ces contraintes une autre possibilité (alternative ou complémentaire) est de réaliser une épargne de précaution correspondant au niveau d aliment à acheter pour passer une perte fourragère soit dans cette simulation (30 % de perte de rendement). L analyse des dernières années montre que les pertes de rendement allant jusqu à 30 % sont très rares, on peut donc rechercher un juste milieu en calculant une épargne de précaution correspondant à des pertes fourragères de 5 à 0 %. Cette remarque est aussi valable pour le calcul des reports de stock. Pour en savoir plus Anne-Laure VEYSSET - de la Charente Tél Christophe MAUGER - de la Charente-Maritime Tél Jérôme PIVETEAU - des Deux-Sèvres Tél Arnaud MOUILLET - de la Vienne Tél avec l appui de Didier DESARMENIEN - Institut de l Elevage Coordination régionale : Benoît RUBIN - Institut de l élevage Tél Crédit photos : christophe mauger (ca 7) - Création : bêta pictoris - Réalisation : corinne maigret (institut de l elevage) les réseaux D élevage les réseaux d élevage sont un dispositif partenarial associant des éleveurs et des ingénieurs des chambres d agriculture et de l institut de l élevage. les partenaires ce document a reçu l'appui financier du casdar et de franceagrimer. Décembre 0 Document édité par l institut de l élevage - 9 rue de bercy, paris cedex - pub ie : isbn :

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