MANUEL SUR LE CONCEPT
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- Jean-Marie Lecompte
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1 MANUEL SUR LE CONCEPT D AGRICULTURE BIOLOGIQUE A l intention des producteurs Travailler pour un monde meilleur 1
2 Table des matières I OBJECTIF ET DEFINITION I-1. Avantages de l Agriculture Biologique 3 3 I-2. Pratiques de l Agriculture Biologique 3 I-3. Agriculture Traditionnelle 4 I-4. Agriculture Conventionnelle ou Révolution verte 4 II HISTORIQUE ET SITUATION MONDIALE II-1. Mouvement biologique à Madagascar 4 4 II-2. Situation en Afrique en II-3. Organes Initiateurs 5 III PRINCIPE ET REGLEMENTATION III-1. Exigences des Normes biologiques 6 6 III-2. Certification collective ou en groupe pour producteurs ruraux 6 IV CONVERSION 6 Etapes de la conversion 6 V CERTIFICATION V-1. SCI (IFOAM) 7 7 V-2. Conditions minimales pour la certification d un SCI 7 V-3. Reglementation 7 V-4 Documentation minimum de la ferme 8 V-5 Etapes de la certification collective 8 2
3 I OBJECTIF ET DEFINITION I-1. Avantages de l Agriculture Biologique Ils concernent 3 aspects à la fois qui sont interdépendants entre eux Ecologie Economie Social -Faiblesse de l investissement -Sécurité économique -Valeur ajoutée -Satisfaction de la demande locale -Équilibre de l écosystème -Fertilité élevée du sol -Propreté de l eau -Inexistence de pollution chimique -Élevage éthique -Diversité biologique -Conservation des ressources naturelles -Meilleure utilisation des ressources locales -Respect la culture locale -Bonne qualité et bon goût -Produit sain -Bonne condition de travail -Assurance des besoins alimentaires -Prise en compte de l aspect genre -Commerce équitable -Faible niveau d intrant externe -Rendement bon et constant I-2. Pratiques de l Agriculture Biologique -Association/Rotation de culture -Variété ou espèce à haut rendement et résistant au ennemies -Outils modernes -Lombricompost -Compost -Engrais vert -Plante de couverture -Preservation des ennemis naturels -Piégeage des ennemis de culture -Paillage -Pratiques bio-dynamique -Bien-être des animaux -Méthode naturelle de production, de protection et de lutte -Recyclage des produits de la ferme -Pas d engrais chimique, -Pas de promoteur de croissance -Pas de pesticides chimiques, -Pas d antibiotique -Pas de semences traités, -Pas de transfert d embryon 3
4 Voici les caractéristiques qui sont les mêmes ou qui différentient les autres méthodes d agriculture avec l Agriculture biologique. I-3. Agriculture Traditionnelle I-4. Agriculture Conventionnelle ou Révolution verte D une part, l élevage intensif emploie des promoteurs de croissance, le transfert d embryon, l antibiotique et les outils et matériels modernes Pas d engrais chimique Pas de pulvérisateur Pas de protection phytosanitaire chimique Variétés existantes Angady Fumier Ady gasy Ombrage Pratique du tavy D autre part, la monoculture qui utilise les engrais chimiques et organiques et les semences traitées et/ou OGM ainsi que les pesticides chimiques A long terme, la révolution verte a pour conséquence les résidus de pesticide et d antibiotique dans les aliments, une paysage terne et l érosion favorisée du sol II HISTORIQUE ET SITUATION MONDIALE II-1. Mouvement biologique à Madagascar 1940 : Révolution verte dans le 4 monde 1970 : Initiateur par CAPR Tsinjoezaka,
5 équipe du Père Laulanié 1989 : Première exportation de produits 10 pays africains avec le plus grand nombre de ferme bio bio 1995 : Comité national de l AB, antenne ECOCERT pour une certification des entreprises 2000 : 2590 t de produits BIO exportés 2003 : Label NATIORA de PRONABIO, Projet de loi sur l AB 2006 : Appui de la Révolution verte à Madagascar Nombre total de ferme en Afrique: : Initiative de RTM avec ICEA pour une certification en groupe Création du plateforme MADABIO II-2. Situation en II-3. Organes Afrique en 2006 Initiateurs 10 pays africains avec la plus grande surface bio (ha) RTM : -Contribuer à la création d un réseau BIO en appuyant les producteurs agricoles locaux à Madagascar -Diffuser les principes de l AB par des formations et des ateliers d échange à Madagascar BIMTT : -Promouvoir la collaboration, la coordination des efforts et l appui mutuel 5
6 des acteurs du développement rural au sein de l église chrétienne -Assurer la formation pédagogique et technique des moniteurs III PRINCIPE ET REGLEMENTATION III-1. Exigences des Normes biologiques -Matériels organiques avec des quantités maximales bien définies III-2. Certification collective ou en groupe pour producteurs ruraux Groupe définies de Producteurs(OP, Associations, Coopérative) ayant des Productions similaires Basée sur des Règlements internes ou RI et des Sanctions bien définies en cas de non respect Existence du Système de Contrôle Interne ou SCI dans le groupe -Méthodes préventives et traitements naturels Inspection de chaque producteur au moins une fois par an par le SCI Existence de CONTRAT entre groupe de producteur et Programme de certification externe Inspection du SCI par Programme de certification externe -Élevage d animaux avec fourrage biologique et assez de liberté de mouvement Inspection de certains producteurs par Programme de certification externe IV CONVERSION 6 Etapes de la conversion A) Acquérir de l expérience en agriculture biologique
7 Soit par des Conseils, par une Formation ou les Media B) Évaluer et discuter en famille L agriculture biologique profite à toute la famille: le père, la mère et les enfants de déléguer l inspection annuelle des membres individuels du groupement à une unité identifiée à l intérieur du groupement certifié (= l opérateur). V-2. Conditions minimales pour la certification d un SCI (1&2) Avoir une procédure écrite et des formulaires (Guide IFOAM). (3) Connaître les risques et points critiques de contrôle. (4) Avoir son règlement intérieur d agriculture biologique. C) Analyser le contexte de la ferme (5) Avoir une procédure efficace et documentée pour l inspection des fermes, pour l approbation des producteurs et pour traiter des nonconformités. (6) Avoir un personnel qualifié et une structure cohérente. D) Tester les méthodes biologiques V CERTIFICATION V-1. SCI (IFOAM) Un système de contrôle interne (SCI) est un système documenté d assurance de qualité qui permet à l organisme de certification externe (7) Assurer la formation des paysans et du personnel. (8) Savoir gerer et superviser les flux de produits bio. V-3. Reglementation Europe : Règlement public Européen 834 / /
8 USA : National Organic Program Japon : JAS Organic Standard V-4 Documentation minimum de la ferme Chaque paysan a besoin de la documentation suivante. Elle est généralement conservée dans un dossier à la ferme : Engagement formel du producteur à se soumettre aux conditions du règlement interne bio (contrat écrit). Fiche descriptive de la ferme et formulaire d inscription avec l historique des terres. Information, mise à jour, sur la production. Cartes ou plans (si requis pour ferme individuel) Notes sur la formation suivie ou les conseils reçus du technicien conseil par le paysan; autres notes importantes des techniciens. Liste de contrôle de l inspection annuelle de la ferme V-5 Etapes de la certification collective 1. Formulation de demande sur la certification collective 2. Mise en place du Système de Contrôle Interne Constitution du manuel du SCI Elaboration du Règlement Interne Biologique Elaboration du contrat 3. Approbation du SCI par les membres du groupements 4. Constitution des dossiers individuels Fiche descriptive de la ferme Contrat d engagement Carte, Plan de la ferme 5. Elaboration du Plan Annuel de Production du groupe 6. Evaluation des risques pour les différentes parcelles (par contrôleur interne) 7. Réalisation des activités de production 8. Réalisation des contrôles suivant chaque étapes de production (fiches de visite pour l évaluation des risques par controleur) 9. Analyse des résultats de contrôles par le comité d approbation interne Réstitution des résultats de contrôles aux membres du groupement par le comité (fiche de visite d évaluation des risques)
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