II. Le territoire français, quel peuplement? Le paradoxe français

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1 Chap. 3 Peuplement et urbanisation en France et en Europe I. L Europe : 3 ème foyer de peuplement au monde 1. Un foyer de peuplement vieillissant Avec environ 735/750 millions d habitants Le plus urbanisé des continents : Un dense semis de villes Mais une Europe menacée de dépeuplement? 2. Vers une métropolisation de la population européenne Définition : Comment une ville devient-elle une métropole? 1. La métropolisation de l'europe. 2. La métropolisation entraîne une réorganisation des territoires. Quelle place pour les villes françaises? 3. Bilan : on peut distinguer différentes types de métropoles en Europe II. Le territoire français, quel peuplement? Le paradoxe français 1. un pays moyennement peuplé 1. Démographie, l'exception française 2. Un pays sous-peuplé? 3. La France, un territoire entre «vides» et «pleins» 2. Villes, campagnes, où vivent les Français? 1. La ville reconquise? 2. Le périurbain, nouveau territoire de la ville 3. Les campagnes, crise ou renaissance? La rurbanisation, une nouvelle répartition de la population? 4. une population mobile 3. Une démographie dynamique en Europe (étude de 5 docs) 1. une démographie de pays riche 2. une population vieillissante mais une reprise de la natalité? 3. Un dynamisme pourtant inégal selon les régions 4. Quelles perspectives?

2 Chap. 3 Peuplement et urbanisation en France et en Europe I. L Europe : 3 ème foyer de peuplement au monde 1. Un foyer de peuplement vieillissant Avec environ 735/750 millions d habitants Russie comprise, l Europe est le 3 ème foyer de peuplement au monde (12% de la population mondiale, 9,5% sans la Russie), avec des régions très denses comme dans le delta du Rhin (Ranstadt Holland), > 450 hab./km² mais aussi des régions vides (Scandinavie) Cela reste le continent le plus continûment peuplé. Le plus urbanisé des continents : Une population surtout urbaine : environ 80% des européens avec un réseau urbain très dense qui s'explique aussi par le nombre d'etats. Deux grands axes fortement urbanisés : un axe Ouest-Est qui court de l'angleterre à la Pologne et au-delà en Ukraine occidentale un axe Nord-Sud qui relie le bassin de Londres à l'italie du Nord (interrompu seulement par l'arc alpin) : c'est la mégalopole européenne ou dorsale européenne. L'espace européen présente trois types de concentrations urbaines : des conurbations, caractéristiques des vieux bassins industriels (les pays noirs*, à l'image de la conurbation Rhin-Ruhr qui, autour d'essen en Allemagne, rassemble 10 millions d'habitants, ou encore de vastes régions urbanisées comme la Randstad- Holland aux Pays- Bas. Lille Roubaix Tourcoing pour notre région. deux mégapoles, Paris et Londres, qui dépassent aujourd'hui les 10 millions d'habitants. une mégalopole, formée par un chapelet de villes qui va de Londres à Milan, en passant par le Benelux, l'ouest de l'allemagne, la Suisse et le Nord de l'italie. On y retrouve les centres vitaux de l'économie européenne. Mais une Europe menacée de dépeuplement? Actuellement, avec la baisse de la fécondité*, la plupart des pays ont une croissance lente et la population tend à vieillir. En 2005, un Européen sur deux est âgé de plus de 39 ans. Ce vieillissement va, dans les prochaines années, concerner les générations nombreuses du baby-boom de l'après Deuxième Guerre mondiale, d'où un inéluctable papy-boom. Il existe cependant des décalages importants, dus à des facteurs économiques et culturels, entre les pays. Si l'irlande et la France, avec près de deux enfants par femme, font figure de pays «natalistes», les États méditerranéens (Italie, Espagne, Portugal, Grèce), jadis réputés pour leurs familles nombreuses, ont connu un effondrement historique des indices de fécondité. À terme, l'europe peut être menacée de dépeuplement. Une décroissance est même amorcée dans les PECO et l Allemagne, où les faibles taux de natalité sont déjà plus anciens. Cette situation rend le débat sur l'immigration* indispensable.

3 1. Les aires d influence des grandes villes françaises 2. L influence de la métropole lilloise. 3. Lille, une métropole européenne?

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5 2. Vers une métropolisation de la population européenne (voir docs. sujet) Une part de plus en plus croissante de la population mondiale et européenne vit aujourd'hui dans des grandes villes : les métropoles, mais qu'est-ce qu'une métropole? Définition : métropole (livre p 112) agglomération ou très grande ville qui de par l'importance de ses fonctions exerce son influence sur un territoire étendu (une région, un état ou un continent). Origines : 3 grands critères créent une métropole : Une concentration de plus en plus importante de la population, augmentation de la taille de la ville (ex : voir l'évolution de l'agglomération lyonnaise doc. 5) et étalement de celle-ci sur les communes voisines, formant une aire urbaine de + en + grande. Un renforcement des activités Tertiaire (c. à d. de services) avec très souvent concentration des activités de commandement qui peuvent être politiques, économiques, culturelles (ex : Sièges d organisations internationales : UNESCO à Paris. Fonctions de capitale politique, administrative et culturelle : musée, spectacles, expositions... Pouvoir économique : bourses, sièges sociaux des grandes entreprises nationales ou étrangères... Des emplois souvent très qualifiés : chercheurs, universitaires Liaisons aisées avec le reste du monde : aéroport international ) étalement de l'espace urbain et réorganisation de cet espace : - les Hommes et les activités sont redistribués en général vers les périphéries ou banlieues (ex: centre commercial Englos de Lille) parfois des nouveaux quartiers spécialisés apparaissent : Euralille, La Défense) créant un second centre à côté du centre historique. Conséquences : la métropolisation va entraîner une réorganisation des territoires : Des hiérarchies urbaines se sont créées entre les métropoles : souvent démographiques (les villes les + importantes sont souvent les + peuplées) mais il peut y avoir aussi des facteurs historiques (ex: Rome qui a gardé une grande influence de par son passé prestigieux) ou encore politiques (rôle des capitales, ) Ces métropoles vont influencer, structurer voire organiser les espaces (locaux, régionaux, nationaux) qui les entourent : selon l'importance de ses services ou de ses fonctions, une métropole va bénéficier d'une aire d'influence plus ou moins grande : plus une métropole détient des fonctions rares, plus son aire d'influence s'étend! on parle de polarisation de la métropole. Il existe différents types de réseaux urbains : fortement centralisé comme en France (Paris) ou au Royaume-Uni (Londres), là une Métropole domine toutes les autres : 1 Pôle dominant (système monocentrique) le système multipolaire comme en Allemagne, Pays-Bas ou Italie, où là il existe plusieurs pôles de rang équivalent (Système polycentrique). voir carte À l'inverse, l'absence de métropole peut placer certaines régions européennes en marge Conclusion : on peut distinguer différentes types de métropoles en Europe La métropolisation a aboutit à la hiérarchisation et la sélection de quelques villes au rayonnement européen, voire mondial (Londres, Paris, Francfort, Milan, Amsterdam, Madrid...). Dans le contexte de la mondialisation de L'économie, elles concentrent les activités et des fonctions supérieures de commandement, à très haute valeur ajoutée.

6 Sujet : Différentes catégories de métropoles en Europe? Réalisez une carte et sa légende qui réponde à la problématique posée. 2 ou 3 villes-mondes ou métropoles de rayonnement mondial fortement peuplées, des mégapoles (Paris 10 et Londres 9 millions d habitants). Métropoles européennes dont l influence est nationale voire continentale. Ce sont des capitales ou des villes européennes ayant un niveau d'internationalisation élevé et un pouvoir de commandement et de décision important en Europe. Ex: Francfort, avec habitants mais siège de la Banque Centrale Européenne, a un rayonnement important. Métropoles nationales ou régionales au rayonnement international limité et dont l influence s'exerce parfois en Europe. Ex : Lille par sa position frontalière et de carrefour de communications. Espace de la Mégalopole européenne qui regroupe les principales métropoles européennes soit environ 70 millions d habitants.

7 Sujet : Différentes catégories de métropoles en Europe? Réalisez une carte et sa légende qui réponde à la problématique posée.

8 II. Quel peuplement pour le territoire français? A. Un pays sous-peuplé? 1. L exception française ou le paradoxe français La France c'est aujourd'hui 63.8 millions de français, dont 1,9 millions dans les DOM au 1er janvier (62 millions en Métropole). Elle occupe le deuxième rang derrière l'allemagne (83 millions) et devant le Royaume-Uni (60 millions). La France est l'un des rares pays européens dont la croissance de la population reste majoritairement assurée par un solde naturel positif. En effet, sans la contribution de l'immigration, de grands pays comme l'allemagne et l'italie verraient aujourd'hui leur population décliner; plusieurs PECO* sont aussi dans ce cas. Cette relative bonne tenue de la natalité française est sous-tendue par une fécondité* estimée à 2 enfants par femme en Concentration de la population sur quelques régions (voir carte) Quelques chiffres en rappel : la densité moyenne de la France est de 112 hab./km², la France apparaît peu peuplée à coté de ces voisins (Belgique : 336, Pays-Bas : 466, Allemagne : 230, RU : 245 hab./km²). 9ème position de l'ue (115 hab./km²). La population est aujourd'hui concentrée dans quelques régions seulement ¾ de la population vit sur à peine 20% du territoire : (40% de la pop sur 1% du territoire) - Les littoraux où les ports ont favorisé le développement urbain (le tourisme ayant ajouté un plus). - Les zones frontalières - Les anciennes régions industrielles : Nord Pas de Calais, Lorraine ont longtemps attiré la population (cf. développement industriel en histoire). - Les grandes vallées fluviales : axes d'échanges et de communication favorables au développement urbain. - La carte par anamorphose montre que 2 régions se détachent très nettement : - L'Île de France qui écrase toutes les autres avec près d'un quart de la population française et une densité supérieure à 900 hab./km². - Le Nord-Pas de Calais, ancienne région industrielle où les densités sont comparables aux pays voisins avec environ 320 hab./km². à l'inverse certaines régions apparaissent comme "vides" - Elles correspondent aux grands reliefs (Massif central, Alpes) mais aussi à des zones exclusivement ou presque consacrée à l'agriculture donc peu attractives (forêt des landes, champagne ). - On a ainsi un grand ensemble qui forme des Ardennes jusqu'aux Pyrénées la "diagonale du vide".

9 B. Villes, campagnes, où vivent les Français? 1. La métropolisation de la population (voir carte des communes) - Aujourd'hui, il faut parler «d'espace urbanisé» pour qualifier la ville. L'espace urbanisé associe quartiers centraux, banlieues, et espaces périphériques récents où l'urbanisation est plus diffuse. La concentration urbaine de la population s'accentue, l'insee nous indique que près de 4/5 des habitants vivent dans des espaces à dominante urbaine : les aires urbaines (pôle urbain et sa couronne périurbaine comptant + de 5000 emplois). (1 hab. /4 vit dans une aire urbaine de plus d'1 millions d'hab.) - Si Paris reste la 1ère métropole attractive (avec ses 17% de la population), les métropoles régionales connaissent aujourd'hui une croissance sans précédent. Mais c'est dans le sud autour d'un arc de villes entre Grenoble et Rennes qu'on enregistre les records de croissance urbaine. Et ce sont les métropoles les plus importantes qui se développent alors que les villes moyennes connaissent un ralentissement. - Si les années 90 ont vu l'étalement des espaces urbains les dynamiques de la population changent : -> Les centres villes longtemps délaissés (coût du logement, pollution, rôle de l'automobile ) retrouvent dans certains cas (après aménagements) un certain dynamisme (Strasbourg, Bordeaux, Grenoble ) la fonction résidentielle y évolue souvent vers des logements de standing ; c'est le processus de gentrification, (de gentry, petite noblesse) qui conduit à un retour au centre-ville de populations aisées. La plupart des villes mènent d'actives politiques de réhabilitation et de rénovation : création de rues piétonnes ou reconve rsion d équipements industriels vétustes en salle de spectacles, en musées, projets de développement durable se concrétisent aussi par la création de jardins, par l'installation de lignes de tramway, de pistes cyclables. Pour les plus grandes villes, l'accès en automobile au centre pourrait être limité. -> Les banlieues, au contraire, sont désormais délaissées, le visage de la banlieue est divers : habitat pavillonnaire, friches industrielles, grands ensembles... Ces derniers se sont mués en «quartiers sensibles», les «cités». Aujourd'hui leur rénovation passe par la destruction des tours et des barres. On tente de les dynamiser par la création de zones franches urbaines*. -> Tandis que les communes rurales périphériques se développent avec la rurbanisation ou la périurbanisation. Le périurbain devient le nouveau territoire de la ville, ce qui se traduit par le développement de banlieues pavillonnaires (voir photo). (Recherche d'un meilleur cadre de vie ) cartes IGN de Rennes p 197 en complément d'info. Actuellement, les communes de moins de habitants abritent la moitié de la population française. La périurbanisation, qui gagne des espaces à dominante rurale, contribue à leur revitalisation. Si les limites entre Rural et Urbain sont aujourd'hui de plus en plus brouillées, c'est parce que la société française apparaît comme définitivement urbaine, par ses valeurs et par ses modes de vie.

10 2. Les campagnes, crise ou renaissance? Par opposition au rural proche des villes investi par les urbains, on rencontre des espaces ruraux qualifiés de «profonds». Ce rural profond est double : - d'une part, il peut correspondre à des campagnes intensément cultivées, où l'agriculture reste une activité majeure et prospère, à l'instar du Bassin parisien avec sa grande céréaliculture ; - d'autre part, il peut s'agir aussi de régions à l'agriculture déclinante et qui n'ont pu saisir les opportunités des sports d'hiver ou du tourisme vert pour enrayer leur crise et leur dépeuplement. Cette déprise nourrit la «France du vide». Néanmoins, la population des campagnes françaises est supérieure à celle de L'exode rural massif appartient au passé ; on assiste même à un relatif «exode urbain», mais cette reprise démographique ne concerne qu'une moitié des communes rurales françaises et elle est fondée quasi exclusivement sur l'apport migratoire. III. L'évolution du peuplement français (étude de 5 docs) 1. une démographie de pays riche une population vieillissante - Si la France a encore une part des moins de 20 ans les plus fortes de l'ue (25 %), l'allongement de l'espérance de vie* (75,6 ans pour les hommes et 82,8 ans pour les femmes en 2002), a accentué le vieillissement de la population : le "papy boom", et cela s'est traduit par une augmentation rapide du nombre des personnes très âgées : le "4è âge", (4 millions de personnes de plus de 75 ans en 2000). - Les causes : En un siècle, le taux de mortalité* a diminué de moitié, passant de 19,6 %o en 1900 à 9 %o en 2002, et plus encore la chute de la mortalité infantile grâce aux progrès de la médecine de l'hygiène Aujourd'hui, ce sont surtout les progrès de la gériatrie (la science qui étudie les personnes âgées) - Conséquences : Pose le problème de la dépendance et de la solitude, surtout dans les petites communes rurales. Surtout le problème du financement des retraites. La gérontologie entraîne aussi gérontocratie (la multiplication des pubs pour les personnes âgées qui ont aussi un pouvoir d'achat élevé). Aujourd hui on compte quatre retraités pour dix actifs ; en 2025, on devrait compter 3 retraités pour 4 actifs.

11 une reprise de la natalité? - Depuis le milieu des années 1970, la France est marquée par une fécondité insuffisante au remplacement des générations. Le "baby flap" succède au "baby boom". - De nombreux facteurs expliquent la réduction de la natalité* (12,9 %o en 2001) : emploi féminin, maternité planifiée grâce à la contraception, crise économique, place et coût de l'enfant dans la famille, âge plus tardif du mariage et du 1er enfant (29,4 ans en 2002), conception du couple qui évolue (diminution des mariages et hausse des divorces) etc. - Mais la France connaît pourtant une situation démographique originale en Europe, son Accroissement naturel reste élevé doc. 3 p 203 (4è position dans l'ue), elle montre un certain dynamisme démographique. Avec un indice de fécondité* plus élevé que ses voisins: 1,9 enfant par femme, les naissances sont en hausse régulière depuis 1993 (sauf pour 2002 en légère baisse) Un dynamisme pourtant inégal selon les régions - Ce sont les régions du Nord et de l'est de la France qui connaissent le plus fort accroissement alors que les régions du sud vieillissent plus rapidement. - La situation dans les DOM est encore différente de la métropole, (voir pyramide des âges Guadeloupe et Guyane), la population y est plus jeune, mais elle connaît aussi un vieillissement. Quelles perspectives? - Le non remplacement des générations et le vieillissement de la population remettent en cause tout un fonctionnement social (financement des retraites, coûts sociaux, etc.) (doc.1). - Si la fécondité se stabilise à son niveau actuel, l'insee estime que l'excédent des naissances sur les décès restera positif jusqu'en une population mobile - les migrations internes font doucement glisser la population du Nord vers le Sud. Mais les effets du solde migratoire sont compensés par le solde naturel beaucoup plus élevé des régions du Nord (le "croissant fertile"). - Alors que dans le Sud l'arrivée de populations plus âgées vieillit ces régions. C'est donc dans le Sud que l'on voit les plus fortes progressions, phénomène de l'héliotropisme (sunbelt). - - Déplacement de la population en lien avec celui des activités, c'est ainsi que le département voit aussi partir essentiellement des populations "intellectuelles" (cadres )

12 Étude de documents : Quelles dynamiques démographiques pour la France? 1. Répartition de la population par âge et par sexe au 1er janvier (source : 3. Répartition par groupe d'âge en % et prévisions selon l'insee moins de 20 ans ans évolution des taux de mortalité et de natalité. 65 ans et plus

13 Bilan démographique de la France au 1er janvier Source : INSEE Au 1er janvier 2008, la population française est estimée à 63,753 millions d habitants dont 61,875 en métropole. À cette date, les collectivités d outre-mer (Polynésie française, NouvelleCalédonie, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-Et-Futuna) comptent environ habitants. La population totale des territoires français atteint donc 64,5 millions de personnes. Le solde naturel élevé, le plus fort depuis 30 ans après celui de l année 2006, n empêche pas la poursuite du vieillissement de la population en France métropolitaine et dans les départements d outre-mer. Le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus dans la population augmente rapidement depuis deux ans avec l arrivée à cet âge des générations nombreuses du baby-boom d après-guerre. Ainsi, le nombre de personnes de 60 à 64 ans croît de 9 % en La proportion des moins de 20 ans diminue très légèrement et passe sous la barre des 25 % pour la première fois. Néanmoins, le nombre de jeunes de moins de 20 ans continue à progresser comme depuis le début des années Au 1er janvier 2007, la France se maintient au deuxième rang des pays les plus peuplés de l Union européenne à 27, derrière l Allemagne (82,3 millions d habitants) et devant le RoyaumeUni et l Italie (respectivement 60,9 et 59,1 millions d habitants). La population de la France métropolitaine et des départements d outre-mer représente ainsi un peu moins de 13 % de la population de l Union européenne. La Pyramide des âges au 1 er janvier Parmi les générations les plus âgées, les femmes sont plus nombreuses en raison d'une plus longue espérance de vie. Le rétrécissement correspond aux faibles naissances dues à la guerre de (classes creuses). 2. Ce second rétrécissement correspond à la moindre natalité précédent la Seconde guerre mondiale, puis aux faibles naissances dues à la guerre (classes creuses). 3. Cet élargissement correspond à la renaissance démographique des années surnommée Baby boom. 4. le rétrécissement correspond aux effets d'une fécondité inférieure à deux enfants par femme depuis le milieu des années 1980.