Évaluation des impacts sanitaires de la contamination des sols du jardin communautaire Préfontaine de la Ville de Montréal. Monique Beausoleil

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1 Évaluation des impacts sanitaires de la contamination des sols du jardin communautaire Préfontaine de la Ville de Montréal Monique Beausoleil 20 mai 2003

2 Une réalisation de l unité Santé au travail et santé environnementale Hôpital Maisonneuve-Rosemont, mandataire Direction de la santé publique Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-Centre (2003) Tous droits réservés Dépôt légal : 2 e trimestre 2003 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada

3 Table des matières 1. MISE EN CONTEXTE CONTAMINATION DES SOLS DU JARDIN COMMUNAUTAIRE PRÉFONTAINE DESCRIPTION DES ÉCHANTILLONNAGES POLITIQUE ET RÈGLEMENTS EN MATIÈRE DE SOLS CONTAMINÉS AU QUÉBEC CRITÈRES APPLICABLES AUX SOLS DE POTAGER RÉSULTATS DE LA CARACTÉRISATION DES SOLS DU JARDIN COMMUNAUTAIRE PRÉFONTAINE EFFETS DES CONTAMINANTS SUR LA SANTÉ GÉNÉRALITÉS PLOMB HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES SOUFRE CONCLUSION ET RECOMMANDATION...10 ANNEXES...12 Liste des tableaux Tableau 1. Définition des critères A, B, C et RESC applicables aux sols contaminés...4 Tableau 2. Résumé de la contamination des sols du jardin communautaire Préfontaine...6 Tableau 3. Concentrations de métaux et de soufre mesurées dans les îlots #100, #101 et #103 Jardin Préfontaine...13 Tableau 4. Concentrations de métaux et de soufre mesurées dans les îlots #103, #104, #105 et #106 Jardin Préfontaine...14 Tableau 5. Concentrations de HAP mesurées dans les îlots #100, #101 et #102 - Jardin Préfontaine...15 Tableau 6. Concentrations de HAP mesurées dans les îlots #103, #104, #105 et #106 - Jardin Préfontaine16 Tableau 7. Concentrations d hydrocarbures aromatiques chlorés (HAC) et d hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM) et d hydrocarbures pétroliers (HP) dans les sols en profondeur de l îlot #103 - Jardin Préfontaine...17 Tableau 8. Comparaison entre les concentrations de HAP cancérigènes estimées dans les légumes cultivés dans les sols de cultures les plus contaminés du jardin communautaire Préfontaine (#103 à #106) et les concentrations mesurées dans les légumes et les viandes/poissons du supermarché...18 Liste des figures Figure 1. Localisation des points d'échantillonnage de sol dans le jardin communautaire Préfontaine...3 1

4 1. Mise en contexte Le Service de l environnement, de la voirie et des réseaux de la Ville de Montréal (Division des laboratoires) a effectué récemment une caractérisation des sols du jardin communautaire Préfontaine en vue de quantifier la contamination des sols. Le 7 mai dernier, madame Marianne Dorlot a fait parvenir les premiers résultats de cette caractérisation à la Direction de la santé publique de Montréal-Centre (DSP de Montréal-Centre). Les 14 et 15 mai, de nouveaux résultats étaient disponibles afin de compléter le portrait de la contamination des potagers. Un avis a alors été demandé à la DSP de Montréal-Centre quant aux risques à la santé associés à cette contamination pour les jardiniers et ce, en considérant le fait que ces jardins sont établis depuis une vingtaine d années. La DSP de Montréal-Centre était également sollicitée pour émettre des recommandations quant à l utilisation de ces potagers par les citoyens pour la saison estivale Ce document présente d abord un résumé des résultats de la contamination mesurée dans les potagers. Puis, les effets sur la santé associés aux substances chimiques présentes dans les sols sont décrits, tout en tenant compte de la situation particulière du jardin communautaire. Enfin, les recommandations de la DSP sont présentées quant à la pertinence de cultiver dans ces sols pour la présente saison. 2. Contamination des sols du jardin communautaire Préfontaine 2.1 Description des échantillonnages Le jardin communautaire Préfontaine est situé à l intersection sud-ouest des rues Rachel et Préfontaine. Il est divisé en sept îlots de potagers (#100 à #106) tel que présenté à la Figure 1. Trois types d échantillonnages ont été réalisés. Des échantillons de sols de surface composites (mélange de 10 échantillons) ont généralement été prélevés sur les premiers 30 cm (0-30 cm) de sol. Ils représentent la contamination de la terre de culture de chacun des îlots. Des échantillons de sols moyens, c est-à-dire des échantillons prélevés dans des sondages à une profondeur d environ 30 cm à 1 m, ont été analysés pour chacun des îlots. Enfin, des échantillons en profondeur ont été prélevés à plus de 1,5 m, uniquement dans l îlot #103. Les analyses chimiques ont porté sur les métaux et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) pour l ensemble des échantillons de sols de culture et de sols moyens. Des mesures d hydrocarbures aliphatiques chlorés (HAC), d hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM) et d hydrocarbures pétroliers (HP) ont été réalisées sur les échantillons en profondeur de l îlot #103. 2

5 Figure 1. Localisation des points d'échantillonnage de sol dans le jardin communautaire Préfontaine 3

6 2.2 Politique et règlements en matière de sols contaminés au Québec Depuis 1988, les sols contaminés sont gérés à l aide de la Politique de réhabilitation des terrains contaminés (Ministère de l'environnement du Québec, 1988) et, à partir de 1998, par la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés (Ministère de l'environnement du Québec, 1999) du ministère de l Environnement du Québec. Ces Politiques présentent des critères concernant l usage permis des terrains contaminés en fonction du degré de contamination des sols et pour différentes substances chimiques 1 (Tableau 1). Ainsi, les critères A représentent les concentrations de substances chimiques qu on retrouve dans les sols non contaminés au Québec pour les métaux et autres paramètres inorganiques (niveau bruit de fond) et les limites de détection des méthodes d analyse de laboratoire pour les substances organiques. Les critères B représentent les concentrations maximales acceptables pour la construction résidentielle, particulièrement les édifices où les résidants ont accès à des parcelles de terrains résidentiels (ex : maison unifamiliale, maison en rangée, duplex, triplex, etc), ainsi que pour des usages récréatifs et institutionnels. Les critères C représentent les concentrations maximales pour des terrains à vocation commerciale ou industrielle, à moins qu une analyse de risques démontre qu il est possible de laisser une partie de la contamination en place. Enfin, les critères RESC, tirés du Règlement sur l enfouissement des sols contaminés représentent la concentration maximale permise pour enfouir des sols contaminés dans un lieu d enfouissement autorisé. Tableau 1. Définition des critères A, B, C et RESC applicables aux sols contaminés Niveau de Définition Tirés de contamination Critère A Niveau de contamination en bruit de fond au Québec pour les métaux et autres paramètres inorganiques, et limite de détection de la méthode d analyse de laboratoire pour les substances organiques Critère B Critère C Critère RESC Niveau de contamination maximal généralement acceptable pour des terrains à vocation résidentielle 1, récréative et institutionnelle Niveau de contamination maximal généralement acceptable pour des usages commercial et industriel 2 Niveau de contamination maximal permis pour l enfouissement des sols contaminés dans un lieu d enfouissement autorisé Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés Règlement sur l enfouissement des sols contaminés 1 Lorsque les résidants ont accès à des parcelles de terrains résidentiels (ex. : maison unifamiliale, maison en rangée, duplex, triplex, etc). 2 A moins qu une analyse des risques démontre qu il est possible de laisser une partie de la contamination en place. 2.3 Critères applicables aux sols de potager Il n existe pas de critères spécifiques concernant la culture de végétaux dans un potager. Généralement, les concentrations de contaminants dans les sols de terres agricoles sont inférieures aux critères A 2. La DSP 1 Depuis avril 2003, les critères A, B et C de la Politique du ministère de l Environnement du Québec sont devenues des normes dans le Règlement sur la protection et la réhabiliation des terrains. 2 Dans quelques situations, la concentration de certaines substances chimiques dans les sols agricoles peut être plus importante que le critère A, soit parce que les sols de la région contiennent naturellement des teneurs élevées, soit parce que l utilisation intensive d engrais ou de pesticides a pu contaminer les sols au-delà du critère A. 4

7 considère que le respect des critères A est un objectif souhaitable pour un jardin potager, mais que des concentrations allant jusqu aux critères B sont tout à fait acceptables pour un tel usage et que celles-ci protègent adéquatement la santé des consommateurs. Il s agit de niveaux qu on peut retrouver dans des potagers établis à l arrière d une cour de maisons unifamiliales, lesquelles doivent être construites sur des sols qui respectent les critères B. C est pourquoi, dans le cadre de l analyse des impacts sur la santé des contaminants du jardin communautaire Préfontaine, nous considérons que le respect des critères B permet d assurer la protection de la santé des utilisateurs. Il nous apparaît approprié de cultiver des légumes dans un potager lorsque les sols de culture (0-0,3 m), dans lesquels poussent directement les légumes, et les sols situés immédiatement en dessous (0,3 m à environ 1 m) ne contiennent pas de contaminants supérieurs aux critères B. 2.4 Résultats de la caractérisation des sols du jardin communautaire Préfontaine Les Tableau 3, Tableau 4, Tableau 5, Tableau 6 et Tableau 7 présentés en annexe indiquent les résultats détaillés de la caractérisation des sols des jardins Préfontaine. Le Tableau 2 présente un résumé de cette contamination des sols. On distingue deux grandes zones où les îlots de potagers ont des niveaux de contamination semblables. Ainsi, les concentrations de métaux, de soufre et de HAP des sols de culture et des sols moyens des îlots #100, #101 et #102 sont toutes inférieures aux critères B. On constate toutefois que les concentrations de plomb, de soufre et de HAP des sols de culture et des sols moyens des îlots #103, #104, #105 et #106 peuvent être supérieures aux critères B, et quelques fois aux critères C. Dans les sols en profondeur de l îlot #103, les concentrations de métaux, de HAP, de HAM et d hydrocarbures pétroliers peuvent être supérieures aux critères B, aux critères C et même aux critères RESC. 5

8 Tableau 2. Résumé de la contamination des sols du jardin communautaire Préfontaine Espace de jardinage 1 Jardins # 100 Jardins # 101 Jardins # 102 Jardins # 103 Sols de culture Sols moyens Contamination des sols en profondeur Métaux, HAP Métaux HAP Métaux, soufre HAP HAC HAM HP soufre < B < B < B < B n.m. < B < B < B < B n.m. < B < B < B < B n.m. B-C (Pb) B-C (soufre) B-C (4 HAP) B-C (Pb) B-C (10 HAP) B-C (As, Ba, Cu, Pb, Sn, Zn) > C (2 HAP) > C (Cu, Pb, Sn, Zn) > RESC (Pb) 3 échantillons et 4 profondeurs BC (12 HAP) > C (20 HAP) < B B-C (2 HAM) Jardins < B B-C B-C B-C n.m. # 104 (métaux) (10 HAP) (10 HAP) B-C (soufre) > C (1 HAP) > C (1 HAP) Jardins < B B-C n.m. n.m. n.m. # 105 (métaux) (6 HAP) Jardins # 106 < B (métaux) B-C (6 HAP) B-C (Pb) B-C 2 (8 HAP) n.m. 1 Selon la Figure 1 2 Profondeur de 0-0,6 m < B Concentration inférieure au critère B B-C Concentration entre le critère B et le critère C > C Concentration supérieure au critère C > RESC Concentration supérieure à la valeur permise pour l enfouissement de sols contaminés dans un lieu autorisé Métaux : As : arsenic, Ba : barium, Cu : cuivre, Pb : plomb; Sn : étain; Zn : zinc HAP : hydrocarbures aromatiques polycycliques HAC : hydrocarbures aliphatiques chlorés HAM : hydrocarbures aromatiques monocycliques HP : hydrocarbures pétroliers B-C (2 échant) > RESC (1 échant) 3. Effets des contaminants sur la santé 3.1 Généralités Tous les types de légumes et fruits, ainsi que les autres aliments disponibles au supermarché contiennent des contaminants. En effet, les très faibles concentrations de substances chimiques présentes dans les sols agricoles sont absorbés par les plantes. Comme les sols agricoles sont peu contaminés, les légumes et fruits qui y sont cultivés sont également peu contaminés. Dans l hypothèse où les sols de potagers seraient plus contaminés que les sols agricoles, on peut s attendre à ce que les légumes qui y sont cultivés le soient également plus. 6

9 Différents facteurs peuvent influencer l absorption des contaminants dans les légumes, tels le ph du sol, la quantité de matière organique dans le sol, le type de contaminants, etc. A l aide de formules mathématiques, il est possible d estimer les concentrations de contaminants dans les plantes à partir des concentrations de contaminants présents dans les sols. Il s agit d une façon approximative et très conservatrice 3 d évaluer sommairement si les contaminants présents dans les sols peuvent entraîner des risques importants pour la santé des personnes qui les consomment. Dans cette section, nous présentons principalement les effets des différents contaminants identifiés dans les sols de culture, soit le plomb, les HAP et le soufre. Comme les jardins de la zone #103 à #106 ont été utilisés depuis plusieurs années, nous avons estimé l impact de la consommation de légumes cultivés dans cette zone sur la santé des jardiniers. Dans tous les cas, la concentration maximale de contaminant a été retenue afin d estimer les risques associés à la consommation de légumes cultivés dans ces potagers. Les autres contaminants identifiés lors de la caractérisation (HAM et hydrocarbures pétroliers) sont présents dans les sols en profondeur (plus de 1,5 m) et sont peu susceptibles d être absorbés par les racines des légumes cultivés. 3.2 Plomb L exposition au plomb se mesure en terme de plombémie, c est-à-dire de la quantité de plomb dans le sang. Le principal symptôme clinique associé au plomb est l anémie chez les enfants (Santé Canada, 1996). Toutefois, différentes études épidémiologiques ont mis en évidence des effets nocifs du plomb sur le développement des facultés intellectuelles et le comportement chez les enfants, effets qui seraient possibles à une plombémie aussi basse que 10 µg/dl (United States Food and Drugs Administration, 1993). La majorité des organismes de santé considère ce niveau comme étant un seuil sécuritaire. Dans l îlot #106, une concentration de 730 mg/kg de plomb a été mesurée dans les 60 premiers cm de sol (Tableau 4). Il s agit d ailleurs du seul endroit où des concentrations de métaux supérieures aux critères B ont été identifiées dans les sols de culture et les sols moyens des potagers. Compte tenu de ce niveau de contamination, il est possible que les légumes cultivés dans ces sols contiennent un plus forte concentration de plomb que ceux retrouvés au supermarché. Pour évaluer le niveau de contamination des légumes, nous avons utilisé une méthodologie décrite dans Fouchécourt et coll., et un facteur de conversion utilisé par l Organisation mondiale de la santé afin d estimer la plombémie d un jardinier qui consommerait de tels légumes (0,16 kg de poids corporel - jour / dl de sang de l Organisation mondiale de la santé, 1993 et du World Health Organization, 2000). Aussi, en considérant la culture et la consommation de légumes cultivés dans des sols contaminés par 730 mg/kg de plomb, la plombémie maximale attendue chez les enfants serait de l ordre de 8 µg/dl, au lieu de la moyenne de 5,5 µg/dl observée au Québec (Boivin et Valiquette, 1992). Cette plombémie estimée est inférieure au niveau sécuritaire de 10 µg/dl. Le plomb ne s accumulant pas indéfiniment dans le corps humain, la plombémie de ces enfants, exposés l an passé par exemple, serait aujourd hui revenue à la normale. 3 On s assure alors que les concentrations estimées dans les légumes ne soient pas inférieures aux concentrations réelles. 4 La méthodologie utilisée est décrite dans un document de l Institut de santé publique du Québec actuellement en préparation qui vise à valider, d un point de vue santé humaine, les critères B et C de la Politique du MENV (Fouchécourt et coll., 2003). Cette méthodologie utilise des facteurs de bioconcentration sol-plante (BCFsp) qui sont des ratios entre la concentration de contaminant dans la plante et la concentration de contaminant dans le sol. 7

10 Aussi, même en considérant la concentration maximale de plomb mesurée dans un îlot de potager, les effets de ce métal ne nous apparaissent pas représenter un risque significatif pour la santé des jardiniers qui auraient consommé ces légumes au cours des dernières années. 3.3 Hydrocarbures aromatiques polycycliques Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) forment un groupe de substances chimiques qui se forment lors de la combustion de toute matière organique (pétrole, charbon, bois, etc) et peuvent être des composants des produits pétroliers. Les HAP se retrouvent sous forme de mélanges complexes dans l environnement. Lors de la caractérisation des HAP dans les sols, on mesure généralement 20 à 30 substances (voir Tableau 5 et Tableau 6). Il est difficile de décrire les effets de chaque HAP sur la santé humaine, car nous sommes généralement exposés à un ensemble de HAP. Les cas documentés d effets sur la santé humaine sont essentiellement reliés à l inhalation de HAP en milieu de travail (alumineries, fonderies, cokeries, etc) ou à l exposition des fumeurs. Des études épidémiologiques ont mis en évidence une augmentation de la mortalité par cancer du poumon chez des travailleurs exposés aux émissions de four à coke ou de goudrons, et à la fumée de cigarettes (ATSDR, 1995). Les résultats de telles études sont surtout qualitatives car elles ne permettent pas d établir un lien entre la dose de chaque HAP et l effet toxique. Selon ATSDR, 1995, aucune étude n aurait été mise en œuvre pour documenter les effets de l ingestion de HAP chez l humain. La majorité des connaissances des effets toxiques des HAP individuels concernent des effets cancérigènes et proviennent plutôt d études menées chez les animaux de laboratoire. Plusieurs approches peuvent être utilisées pour évaluer les risques cancérigènes associés aux HAP. Ainsi, lors d expérimentations animales, le benzo(a)pyrène, un des HAP, est reconnu pour provoquer une augmentation des tumeurs du tractus respiratoire lorsqu il est inhalé et une augmentation des tumeurs du tractus gastro-intestinal lorsque qu il est ingéré (Gouvernement du Canada et coll., 1994; U.S.EPA, 1994). Comme les HAP se présentent sous forme de mélanges, on tient également compte de la présence simultanée des autres HAP qui ont un effet similaire par un même mécanisme d action. Il s agit d une douzaine d autres HAP qui sont considérés «cancérigènes probables» ou «cancérigènes possibles» pour l humain, à partir des données animales, par des organismes de santé reconnus tels Santé Canada, le United States Environmental Protection Agency et l International Agency for Research on Cancer européen. Pour évaluer les risques à la santé associés à la présence de HAP au-delà des critères B dans les sols des potagers du jardin communautaire Préfontaine (jardins des îlots #103 et #106 seulement), nous n avons pas réalisé d emblée une évaluation des risques cancérigènes. Nous avons préféré, dans un premier temps, évaluer de quelle façon les concentrations de HAP estimées dans les légumes cultivés dans ces potagers se comparent avec les concentrations de HAP mesurées dans les légumes et autres aliments du supermarché. S il y a une différence significative, une évaluation des risques cancérigènes pourra être envisagée dans un deuxième temps. Pour ce faire, nous avons retenu les concentrations maximales de HAP mesurées dans les sols de culture et nous avons appliqué les facteurs de bioconcentrations sol-plante (BCFsp) retrouvés dans la littérature 5. Les résultats de cette estimation sont présentées au Tableau 8. 5 La méthodologie utilisée est décrite dans un document de l Institut de santé publique du Québec actuellement en préparation qui vise à valider, d un point de vue santé humaine, les critères B et C de la Politique du MENV (Fouchécourt et coll., 2003). 8

11 Ainsi, les concentrations de certains HAP 6 estimées dans les légumes des potagers apparaît, de façon générale, plus élevées que celles mesurées dans des légumes du supermarché. Toutefois, elles sont généralement du même ordre de grandeur que les concentrations de HAP mesurés dans certaines viandes et poissons 7. En effet, la méthode de cuisson influence le contenu en HAP des aliments. Par exemple, la cuisson sur le BBQ fait augmenter les concentrations de HAP dans les viandes, et les viandes et poissons fumés peuvent également contenir des quantités de HAP plus élevées. C est pourquoi, compte tenu que les concentrations de HAP estimées dans les légumes cultivés dans les sols de culture les plus contaminés seraient sensiblement du même ordre de grandeur que certains aliments couramment consommés (viandes et poissons) et que ces légumes ne sont consommés qu une partie de l année, nous croyons qu il n y a pas de risques significatifs associés à ces substances pour la santé des jardiniers qui ont utilisé le jardin communautaire Préfontaine au cours des dernières années. 3.4 Soufre Les sols de culture des îlots #103 et #104 contiennent des pourcentages de soufre qui se situent entre les critères B et C. L analyse du soufre a été fait en considérant toutes les formes de soufre possible (soufre élémentaire, sulfates, sulfites, etc). Pour évaluer les risques à la santé associés au soufre, il faut connaître la forme chimique du soufre. La littérature toxicologique portant sur le soufre nous permet de constater la faible toxicité du soufre élémentaire. Certaines études réalisées chez des volontaires ont permis de constater que l ingestion de 500 à 750 mg de soufre élémentaire par jour ne produisait aucun effet néfaste (Greengard et Woolley, 1940), alors l ingestion de plus fortes doses ( mg et plus) entraînait des effets toxiques (Gosselin et coll., 1984). D un point de vue santé, les préoccupations reliées au soufre portent généralement sur la forme «sulfite» qui peut provoquer, lors de l ingestion d une trop grande quantité, une irritation gastrique. Malgré tout, les sulfites ont une utilisation relativement répandue puisqu on les utilise comme additifs alimentaires (agents de conservation). A titre d exemple, en Angleterre, il est permis de les retrouver comme additifs dans la bière et les liqueurs jusqu à une concentration de 70 mg/kg, et dans le sucre pour les fruits jusqu à 3000 mg/kg. Dans le cadre de la présente évaluation de risques, l ensemble des informations nous porte à croire que le soufre présent dans les sols de culture de quelques îlots de jardin, peu importe sa forme chimique, ne représenterait pas un risque significatif pour la santé des jardiniers qui ont consommé des légumes cultivés dans ces jardins au cours des années passées. 6 Les 8 HAP reconnus «cancérigènes probables» ou «cancérigènes possibles» et ayant une concentration supérieure aux critères B : benzo(a)antracène, benzo(a)pyrène, benzo(b,j,k)fluoranthène, benzo(g,h,i)pérylène, chrysène, dibenzo(a,h)anthracène, indéno(1,2,3-cd)pyrène et phénanthrène. 7 Lorsqu il y a un écart plus important, on note qu il s agit de HAP dont le facteur d équivalent toxique n est pas très élevé (0,1). 9

12 4. Conclusion et recommandation Les données actuellement disponibles nous indiquent que les sols de culture (0-0,3 m) et les sols moyens (profondeur d environ 0,3 à 1 m) des potagers des îlots #100, #101 et #102 (situés du côté de la rue Préfontaine) du jardin communautaire Préfontaine ne sont pas contaminés au-delà des critères B, ni par les métaux ni par les HAP (sections vertes de la Figure 1). Ces potagers peuvent donc être utilisés en toute sécurité par les jardiniers pour la saison estivale Toutefois, les sols de culture et les sols moyens des potagers des îlots #103, #104, #105 et #106 (situés à l intérieur du jardin communautaire) du jardin communautaire Préfontaine peuvent contenir des concentrations de plomb, de soufre et de HAP supérieures aux concentrations recommandées pour la culture des légumes (critères B) (sections rouges de la Figure 1). En profondeur, à 1,5 m et plus, on constate à un endroit, une contamination très importante en métaux, en HAP et en hydrocarbures pétroliers. Il est donc possible que les légumes qui ont été cultivés dans ces potagers au cours des années passées aient pu contenir des concentrations de contaminants plus élevées que les légumes du supermarché. Une évaluation sommaire et conservatrice (réalisée de façon à ne pas sous-estimer les concentrations de contaminants dans les légumes des potagers) nous permet de croire que les risques associés à la consommation de ces légumes n ont pas été significativement importants pour la santé des jardiniers. Or, même si le taux de contaminants retrouvé dans cette section du jardin ne révèle pas un risque significatif pour la santé, la DSP de Montréal-Centre recommande de ne plus utiliser ces potagers pour la culture des légumes, tant que les sols n auront pas été décontaminés. 10

13 Liste des références ATSDR Toxicological profile for polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs) (update) U.S. Department of Health and Human Services - Public Health Service - Agency for toxic Substances and Disease Registry, 458 pages. Boivin, M. C. et Valiquette, L., L'imprégnation au plomb dans le sang des enfants résidant sur le territoire du DSC Maisonneuve-Rosemont. 17 pages. Fouchécourt, M. O., Beausoleil, M., Lefebvre, L., Valcke, M., Belles-Isles, J. C., et Trépanier, M., Validation des critères de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés - Protection de la santé humaine (document non publié). Gosselin, R. E., Smith, R. P., and Hodge, H. C Clinical toxicology of commercial products, Baltimore. 5th edition, 116 pages. Gouvernement du Canada, Environnement Canada, et Santé Canada, Priority substances list assessment report. Polycyclic aromatic hydrocarbons. 61 pages. Greengard, H. et Woolley, J. R., Studies on colloidal sulfur-polysulfide mixture. J. Biol. Chem., Ministère de l'environnement du Québec, Politique de réhabilitation des terrains contaminés. 54 pages. Ministère de l'environnement du Québec, Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés. 124 pages. Organisation mondiale de la santé, Evaluation de certains additifs alimentaires et contaminants- 41th rapport du comité mixte FAO/WHO d'experts des additifs alimentaires. 39 pages. Santé Canada Canadian soil quality guidelines for contaminated sites, Human health effects: Inorganic lead (final report). 53 pages. U.S.EPA, IRIS summary for benzo(a)pyrene. United States Food and Drugs Administration, Guidance document for lead in shellfish. 32 pages. World Health Organization, Evaluation of certain food additives and contaminants - 43th report of the joint FAO/WHO expert commitee on food additives. 87 pages. 11

14 Annexes 12

15 Tableau 3. Concentrations de métaux et de soufre mesurées dans les îlots #100, #101 et #103 Jardin Préfontaine Concentration de métaux (mg/kg) et de soufre (%) Échant 1 Prof (m) Argent Arsenic Barium Cadmium Cobalt Chrome Cuivre Mang Molybd Nickel Plomb Étain Zinc Soufre Critère A , ,05 Critère B ,1 Critère C ,2 Critère RESC Sols de culture # ,3 <2,0 5,7 77 <1, <2, ,08 # ,3 <2,0 5,8 82 <1, <2, <5,0 77 0,06 # ,3 <2,0 5,9 72 <1, <2, <5,0 85 0,07 Sols moyens # ,6-1,2 <2,0 <6 <80 <1,0 7, <2,0 18 <5,0 <5,0 33 n.m. # ,3-0,8 <2,0 <6 45 <1,0 4, <2,0 9,0 15 <5,0 42 n.m. # ,3-1,1 n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m <2, <5,0 47 n.m. # ,3-0,8 n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m <2,0 8 <10 <5,0 29 n.m. 1 Selon la Figure 1 2 Les échantillons de sols moyens ont été prélevés dans les îlots suivants : #6-2 : îlot #100; #3-2 et #8-2: îlot #101; #10-2 : îlot #102 < A Concentration inférieure au critère A A-B Concentration entre le critère A et le critère B B Concentration égale au critère B B-C Concentration entre le critère B et le critère C > C Concentration supérieure au critère C > RESC Concentration supérieure à la valeur permise pour l enfouissement de sols contaminés dans un lieu autorisé 13

16 Tableau 4. Concentrations de métaux et de soufre mesurées dans les îlots #103, #104, #105 et #106 Jardin Préfontaine Concentration de métaux (mg/kg) et de soufre (%) Échant 1 Prof (m) Argent Arsenic Barium Cadmium Cobalt Chrome Cuivre Mang Molybd Nickel Plomb Étain Zinc Soufre Critère A , ,05 Critère B ,1 Critère C ,2 Crit RESC Sols de culture # ,3 <2,0 6, , <2, ,17 # ,3 <2,0 8, , <2, ,12 # ,3 <2,0 <6 110 <1,0 5, <2, <5,0 150 n.m. # ,3 <2,0 <6 110 <1, <2, <5,0 140 n.m. # ,6 <2,0 <6 230 <1,0 6, <2, n.m. # ,3 <2,0 <6 170 <1, <2,0 55 <5,0 <5,0 97 n.m. Sols moyens # ,5-0,8 <2,0 <6 270 <1,0 6, <2, n.m. # ,2-0,4 <2,0 <6 120 <1,0 8, <2, ,0 150 n.m. Sols en profondeur # ,7-2,3 n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m , n.m. # ,2-3,8 n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m <2,0 <2, n.m. # ,5-3,8 <2, n.m. # ,7-4,0 <2, n.m. 1 Selon la Figure 1 2 Les échantillons de sols de culture, moyens et en profondeur ont été prélevés dans les îlots suivants : #11-4, #11-6, #12-3, #12-6 et #17-6 : îlot #103; #15-2 : îlot #104; #20-1 : îlot #105; #14-1 : îlot #106 < A Concentration inférieure au critère A A-B Concentration entre le critère A et le critère B B Concentration égale au critère B B-C Concentration entre le critère B et le critère C > C Concentration supérieure au critère C > RESC Concentration supérieure à la valeur permise pour l enfouissement de sols contaminés dans un lieu autorisé 14

17 Tableau 5. Concentrations de HAP mesurées dans les îlots #100, #101 et #102 - Jardin Préfontaine Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) en mg/kg 2 ACE ACEL ANT BaA BaP BbjkF BcP BghiP CHRY DahA DahP DaiP Prof Échant 1 (m) Critère A - <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 - B C RESC Sols de culture # ,3 <0,1 <0,1 0,2 0,6 0,4 0,6 0,1 0,4 0,5 0,2 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 1,2 <0,1 0,4 <0,1 <0,1 0,8 1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 # ,3 <0,1 <0,1 <0,1 0,2 0,2 0,1 <0,1 0,3 0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,3 <0,1 0,3 <0,1 <0,1 <0,1 0,3 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 # ,3 <0,1 <0,1 0,3 0,6 0,5 0,6 0,1 0,4 0,5 0,2 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 1,3 <0,1 0,4 <0,1 <0,1 1,2 1,2 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 Sols moyens # # # ,5 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,15-1,2 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,6-0,8 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,3-1 Selon la Figure 1 2 ACE : acénaphtène; ACEL : acétnaphtylène; ANT : antracène; BaA : benzo(a)pyrène; BbjkF : benzo(b,j,k)fluoranthène; BcP : benzo(c)phénanthrène; BghiP : benzo(g,h,i)pérylène; CHRY : chrysène; DahA : dibenzo(a,h)anthracène; DahP : dibenzo(a,h)pyrène; DaiP : dibenzo(a,i)pyrène; DalP : dibenzo(a,l)pyrène; DMBaA : 7,12-dimenthylbenzo(a)anthracène; FLUO : fluoranthène; FL : fluorène; IND : indéno(1,2,3-cd)pyrène; 3MC : 3-méthylcholanthrène; NA : naphtalène; PHE : phénanthrène; PYR : pyrène; M1N : méthyl-1 naphtalène; M2N : méthyl-2 naphtalène; D13N : diméthyl-1,3 naphtalène; T235N : triméthyl-2,3,5 naphtalène; 2CN : 2-chloronaphtalène 3 Les échantillons de sols moyens ont été prélevés dans les îlots suivants : #6-2 : îlot #100; #3-2 : îlot #101; #2-2 : îlot #102 < A Concentration inférieure au critère A A-B Concentration entre le critère A et le critère B B Concentration égale au critère B B-C Concentration entre le critère B et le critère C > C Concentration supérieure au critère C et à la valeur permise pour l enfouissement de sols contaminés dans un lieu autorisé DalP DMBaA FLUO FL IND 3MC NA PHE PYR M1N M2N D13N T235N 2CN 15

18 Tableau 6. Concentrations de HAP mesurées dans les îlots #103, #104, #105 et #106 - Jardin Préfontaine Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) en mg/kg 2 Échant 1 Critère Prof (m) ACE ACEL ANT BaA BaP BbjkF BcP BghiP CHRY DahA DahP DaiP DalP DMBaA FLUO FL IND 3MC NA PHE PYR M1N M2N D13N T235N 2CN A - <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 - B C RESC Sols de culture # ,3 <0,1 <0,1 0,3 1,3 1,3 2 0,2 1 1,3 0,4 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 2,5 <0,1 1 <0,1 <0,1 1,1 2,3 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 # ,3 2,2 <0,6 7,5 9,8 6,8 11 1,7 4,2 9 2 <0,6 <0,6 <0,6 <0, ,3 <0,6 <0, <0,6 <0,6 <0,6 <0,6 <0,6 # ,3 <0,1 1,3 0,4 1,6 1,8 3,7 0,3 2 2,1 0,5 <0,1 <0,1 0,7 <0,1 2,5 <0,1 1,8 <0,1 <0,1 1,2 3,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 n.m. # ,3 0,2 0,2 0,7 2 2,1 3,4 0,2 1,4 2,3 0,4 <0,1 0,1 0,6 <0,1 4,1 0,2 1,2 <0,1 0,1 2,6 3,9 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 n.m. # ,6 0,5 0,3 1,9 4,3 4,7 8,2 0,6 3,3 5,1 0,9 0,1 0,1 1,1 <0,1 10 0,5 2,8 <0,1 0,5 6,7 9,3 0,2 0,2 0,1 <0,1 n.m. # ,3 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 n.m. Sols moyens # ,5-0,8 1,5 0,8 3,7 8,2 8,3 15 1,2 4,9 10 1,6 0,2 0,2 2 0,2 20 1,5 4,8 <0, ,4 0,4 0,3 0,2 n.m. # ,2-0,4 1,4 0,7 3,3 7,9 7, ,8 8,3 1,4 0,2 0,4 1,5 <0,1 18 1,3 4,3 0,1 0, ,3 0,3 0,2 0,1 n.m. Sols en profondeur # ,2-3, <3,5 <3,5 <3,5 <3, <3, <3,5 # ,5-3,8 <1,0 <1,0 1,2 3,9 3,2 3,8 1,1 3,2 3 1,9 <3,5 <1,0 <1,0 <1,0 6,2 <1,0 3,5 <1,0 <1,0 4,1 5,9 <1,0 <1,0 <1,0 <1,0 <1,0 # ,7-4,0 <4,4 <4, , <4,4 <4,4 <4,4 <4,4 <4,4 46 <4,4 15 <4,4 <4, <4,4 <4,4 <4,4 <4,4 <4,4 1 Selon la Figure 1 2 ACE : acénaphtène; ACEL : acétnaphtylène; ANT : antracène; BaA : benzo(a)pyrène; BbjkF : benzo(b,j,k)fluoranthène; BcP : benzo(c)phénanthrène; BghiP : benzo(g,h,i)pérylène; CHRY : chrysène; DahA : dibenzo(a,h)anthracène; DahP : dibenzo(a,h)pyrène; DaiP : dibenzo(a,i)pyrène; DalP : dibenzo(a,l)pyrène; DMBaA : 7,12-dimenthylbenzo(a)anthracène; FLUO : fluoranthène; FL : fluorène; IND : indéno(1,2,3-cd)pyrène; 3MC : 3-méthylcholanthrène; NA : naphtalène; PHE : phénanthrène; PYR : pyrène; M1N : méthyl-1 naphtalène; M2N : méthyl-2 naphtalène; D13N : diméthyl-1,3 naphtalène; T235N : triméthyl-2,3,5 naphtalène; 2CN : 2-chloronaphtalène 3 La limite de détection de certains HAP est de 0,6 mg/kg, 3,5 mg/kg ou 4,4 mg/kg plutôt que 0,1 mg/kg. 4 Les échantillons de sols de culture, moyens et en profondeur ont été prélevés dans les îlots suivants : #11-4, #11-6, #12-3, #12-6 et #17-6 : îlot #103; #15-2 : îlot #104; #20-1 : îlot #105; #14-1 : îlot #106 < A Concentration inférieure au critère A A-B Concentration entre le critère A et le critère B B Concentration égale au critère B B-C Concentration entre le critère B et le critère C > C Concentration supérieure au critère C et à la valeur permise pour l enfouissement de sols contaminés dans un lieu autorisé 16

19 Tableau 7. Concentrations d hydrocarbures aromatiques chlorés (HAC) et d hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM) et d hydrocarbures pétroliers (HP) dans les sols en profondeur de l îlot #103 - Jardin Préfontaine Échantillon 1 Prof (m) HAC 2 (mg/kg) HAM (mg/kg) benzène éthylbenzène chlorobenzène toluène xylènes styrène 1,2-dichlorobenzène 1,3-dichlorobenzène 1,4- dichlorobenzène hydrocarbures pétroliers C10-C50 Critères A - - <0,1 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <100 B - - 0, C RESC Sols en profondeur # ,7-2,3 n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. n.m. <300 # ,2-3,8 <A 1,9 2,7 <0,2 0,2 15 <0,2 <0,2 <0,2 <0, # ,5-3,8 <A <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0, # ,7-4,0 <A <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0, Selon la Figure 1 2 Les HAC suivants ont été analysés : chloroforme, 1,1-dichloroéthane, 1,1-dichloroéthène, 1,2-dichloroéthane, 1,2-dichloroéthène (t+c), 1,2-dichloropropane, 1,3- dichloropropène (t+c), dichlorométhane, 1,1,2,2-tétrachloroéthane, tétrachloroéthène, tétrachlorure de carbone, 1,1,1-trichloroéthane, 1,1,2-trichloroéthane, trichloroéthène, chlorure de vinyle < A Concentration inférieure au critère A A-B Concentration entre le critère A et le critère B B Concentration égale au critère B B-C Concentration entre le critère B et le critère C > C Concentration supérieure au critère C > RESC Concentration supérieure à la valeur permise pour l enfouissement de sols contaminés dans un lieu autorisé 17

20 Tableau 8. Comparaison entre les concentrations de HAP cancérigènes estimées dans les légumes cultivés dans les sols de cultures les plus contaminés du jardin communautaire Préfontaine (#103 à #106) et les concentrations mesurées dans les légumes et les viandes/poissons du supermarché Variation des concentration dans Jardin communautaire Préfontaine les produits du supermarché 2 HAP FET 1 Concentration maximale dans les sols de culture (mg/kg) Concentration estimée dans les légumes cultivés (µg/kg) Légumes (µg/kg) Viandes et poissons (µg/kg) benzo(a)anthracène 0,1 9,8 3 0,03-1,2 0,1-3 benzo(a)pyrène 1,0 6,8 5 0,01-1,3 0,1 5 benzo(b,j,k)fluoranthène 0, ,02-0,2 0,04 0,8 benzo(g,h,i)pérylène 0,01 4,2 2 0,03-0,06 0,03 6 chrysène 0, ,3-28 0,9 25,4 dibenzo(ah)anthracène 1,0 2 0,9 0,04-2,6 0,04 1,5 indéno(1,2,3-cd)pyrène 0,1 4,3 2 0,04 0,04 0,2 phénanthrène 0, ,8 3, FET : facteur d équivalent toxique. Par exemple, le benzo(b,j,k)fluoranthène aurait un potentiel cancérigène 10 fois moindre que le benzo(a)pyrène. 2 Revue de plusieurs études dans Fouchécourt et coll., 2003 < A Concentration inférieure au critère A B-C Concentration entre le critère A et le critère B B Concentration égale au critère B B-C Concentration entre le critère B et le critère C > C Concentration supérieure au critère C et à la valeur permise pour l enfouissement de sols contaminés dans un lieu autorisé 18

21 BON DE COMMANDE QUANTITÉ TITRE DE LA PUBLICATION PRIX UNITAIRE (tous frais inclus) TOTAL Évaluation des impacts sanitaires de la contamination des sols du jardin communautaire Préfontaine de la Ville de Montréal Gratuit NUMÉRO D ISBN OU D ISSN DESTINATAIRE Nom Organisme Adresse No Rue App. Ville Code postal Téléphone Télécopieur Les commandes sont payables à l avance par chèque ou mandat-poste à l ordre de la Direction de la santé publique de Montréal-Centre Pour information : (514) , poste Retourner à l adresse suivante : Centre de documentation Direction de la santé publique de Montréal-Centre 1301, rue Sherbrooke Est Montréal (Québec) H2L 1M3 1

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