CYLINDRE DE DEFORMATION POUR MACHINE DE COMPRESSION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CYLINDRE DE DEFORMATION POUR MACHINE DE COMPRESSION"

Transcription

1 CYLINRE E EORMATION POUR MACHINE E COMPRESSION Philippe AVERLANT Bureau National de Métrologie Laboratoire National d Essai (BNM-LNE) 1, rue Gaston Boissier 757 Paris Cedex 15 rance Résumé Les résultats des mesures de la résistance à la compression des éprouvettes de béton dépendent largement des caractéristiques de répartition des efforts de la machine d essai utilisée. Ces caractéristiques sont vérifiées selon une norme en utilisant des cylindres de déformation. Cependant, la qualification ou le raccordement des cylindres n est pas précisé dans la norme. Cet article propose une procédure innovante de raccordement des cylindres. Le mesurande est défini. La grandeur d entrée est modélisée à partir des caractéristiques particulières de chargement réalisées lors de l étalonnage. Les incertitudes sont déterminées à partir des équations théoriques établies. Les résultats d un premier étalonnage d un cylindre sont donnés. Abstract Measurement result of compressive strenght of concrete specimens depend on the manner of force transfert by the testing machine used. This performance is verified according a standard using strain cylinder. However, the qualification or the calibration of strain cylinders is not defined in the standard. This paper present a new procedure of cylinder calibration. The measurand is defined. The standard quantity is modelised depending on the specific manner of loading during calibration. Uncertainties are computed using theorical équation. irst calibration cylinder results are given. 1. Introduction Les préoccupations de sécurité des ouvrages réalisés en béton ont placé l étude et la vérification des caractéristiques de ce produit au cœur d une série de normes européennes. La principale caractéristique du béton, vis à vis de ce souci de sécurité, est sa capacité de résistance à un effort de compression. Cette caractéristique est fonction de nombreux facteurs dont la composition des ingrédients entrant dans sa fabrication. Aussi, afin d étudier et de qualifier le produit, des éprouvettes de béton sont essayées en compression sur des machines spécifiques. Pour garantir la qualité de ces essais, ces machines de compression font elle-même l objet de prescriptions précises et normalisées. La vérification des caractéristiques des machines d essai, pour la mesure de la résistance à la compression du béton, s effectue actuellement selon la norme européenne EN [1]. Cette dernière précise notamment les modalités de vérification de l exactitude du système d indication de force de la machine. es catégories de machines d essais sont actuellement reconnues, elles correspondent à des précisions d échelle. La répartition homogène de cette force sur une section de l éprouvette est au moins aussi importante par rapport à l effet sur la résistance mesurée à la compression. Aussi, la norme présente des exigences concernant la manière du transfert de force. Le texte européen définit des corps d épreuve avec jauges de déformation, appelés ici cylindre de déformation, et les procédures d épreuve à mettre en œuvre. Ces cylindres sont utilisés pour la vérification de la répartition homogène des efforts engendrés par la machine sur une section de l éprouvette. Cependant, la norme ne précise pas la procédure de qualification et de raccordement des cylindres. Actuellement, au moins au niveau européen, il n existe pas de procédure normalisée ou reconnue montrant la traçabilité aux étalons nationaux. A ce jour, les cylindres de déformations ne sont pas raccordés. Ces cylindres, instruments de mesure de la répartition des efforts, doivent être interchangeables entre eux pour que les conclusions d une vérification d une machine ne dépendent pas du cylindre utilisé. e plus, pour ne pas fausser les conclusions d une vérification, ils doivent annoncer une répartition suffisamment proche de la répartition qui leur est appliquée. Ces impératifs montrent la nécessité de définir une procédure de raccordement des cylindres, de fixer des erreurs de justesse maximales, et de vérifier, suite à un étalonnage que les erreurs de justesse de chaque cylindre mis en œuvre dans la vérification des machines, sont inférieures aux valeurs maximales définies. Après un rappel des caractéristiques des cylindres, cet article présente la procédure d étalonnage proposée. Le mesurande est défini. La grandeur d entrée est modélisée à partir des caractéristiques particulières de chargement réalisées lors de l étalonnage. Les incertitudes sont déterminées à partir des équations théoriques établies. Les résultats d un premier étalonnage d un cylindre sont donnés.. Présentation des cylindres et de leur utilisation L étalonnage doit être conçu dans une optique de qualification devant permettre d établir l aptitude du cylindre à répondre aux besoins liés à son utilisation. Avant de définir la procédure d étalonnage, il est donc nécessaire de bien comprendre la conception des

2 cylindres et leur utilisation. Une présentation des principales caractéristiques et une synthèse du processus de mise en œuvre sont données ci-après... Processus de mise en oeuvre La norme présente la procédure de mise en œuvre des cylindres lors de la vérification d une machine. Elle comporte trois étapes..1. Caractéristiques des cylindres La norme européenne définit un ensemble de caractéristiques pour les cylindres. Il s agit de leur dimension : diamètre de 100 mm et hauteur de 00 mm. es tolérances de forme et de géométrie sont données : planéité, parallélisme, perpendicularité et cylindricité. Le choix de la matière est restreint : acier nickel-chrome. L équipement extensométrique est précisé : seize jauges de déformation sont montées pour former quatre ponts de Wheastone complets [], chacun étant centré à une extrémité de deux diamètres perpendiculaires pris à mishauteur du cylindre. Vérification de l autoalignement du plateau supérieur. Le cylindre est disposé au centre de la machine. Le plateau rotulé supérieur est incliné vers l un des quatre ponts puis une force de 00 kn est appliquée sur le cylindre. Les réponses r1 à r sont calculées. Cet essai est répété en inclinant le plateau successivement vers les trois autres ponts restants. Les taux obtenus ne devront pas être dispersés de plus de 0,1. Il s agit de vérifier que la contrainte sur une des quatre génératrices ne dépend pas de l inclinaison initiale du plateau. Vérification de l alignement des éléments de la machine. La moyenne des ratios précédemment obtenus est déterminée pour chacun des quatre ponts. Ces moyennes devront être nulles à 0,1 près. Ainsi, la vérification de l alignement porte sur l égalité des contraintes engendrées sur les quatre génératrices lorsque le cylindre est centré sur l axe de la machine. Vérification des limites du mouvement du plateau supérieur. Le cylindre est déplacé de 6 mm vers chacune des quatre directions des ponts. Le ratio moyen dans un axe de déplacement doit être inférieur à 0,36 pour une force de 00 kn et 0, pour une force maximale de 000 kn. Il s agit de vérifier que l inégalité des contraintes reste limitée dans le cas d un excentrement du cylindre. Raccordement du cylindre. La norme précise que le cylindre muni de son système de mesure doit être étalonné par rapport aux étalons nationaux au moins tous les deux ans, sans toutefois donner de méthode. Il est de plus demandé, en cas de doute sur l équivalence des ponts entre eux, de répéter les essais d autoalignement en tournant le cylindre d un quart de tour selon son axe de sollicitation. Ainsi, la durée de réalisation des essais est multipliée par quatre. L étalonnage, en démontrant l équivalence des ponts entre eux, donnera la possibilité à l utilisateur d alléger significativement le processus de mise en œuvre des cylindres et de div iser les coûts d utilisation par quatre. 3. Procédure d étalonnage L étalonnage, d après le VIM [3], doit permettre d établir la relation entre les valeurs de la grandeur indiquées par le cylindre et les valeurs correspondantes de la grandeur réalisées par des étalons. Ainsi, la notion d étalonnage nécessite de définir exactement la grandeur soumise à mesurage : le mesurande. La norme précise que la réponse du cylindre est définie en taux de signal des ponts de jauges. La moyenne em des quatre indications obtenues aux ponts (e1, e, e3 et e) est utilisée pour calculer le taux; ou ratio ; rn = (en - em) / em de chaque pont, en étant le signal du pont considéré éfinition du mesurande Etant donné les caractéristiques des cylindres données au chapitre précédent, la formule de détermination

3 de la réponse du cylindre, et le but de leur utilisation, il ressort que les cylindres sont des instruments de mesure de la répartition des efforts. e manière plus détaillée, le mesurande peut être définie par le taux ou ratio r, c est à dire : «La répartition relative des contraintes entre deux génératrices opposées et à mis-hauteur d un cylindre de diamètre 100 mm et de hauteur 00 mm soumis à un effort de compression» Cette notion est importante pour la suite de l étude. Elle conditionne la conception de l étalonnage et les calculs d incertitude associés. Notamment, le fait d inclure les valeurs conventionnelles de 100 mm et de 00 mm dans la définition du mesurande permet de s affranchir des mesures de la hauteur et du diamètre du cylindre lors de son étalonnage. Le ratio étalon sera calculé pour ces valeurs conventionnelles numériques exactes et sans incertitudes. Si le cylindre étalonné n a pas ces dimensions, le ratio annoncé par ce cylindre sera différent. Une erreur de justesse sera détectée. 3.. Procédure d étalonnage Les grandeurs étant précisées, la définition de l étalonnage d un cylindre devient : «Opération consistant à appliquer un ratio étalon et à relever le ratio correspondant indiqué par le cylindre.» En fait, comme nous l avons précisé au chapitre, le cylindre indique quatre ratios : un par pont. Il sera donc nécessaire de répéter quatre fois la procédure d étalonnage. Cela aura l avantage, comme nous l avons mentionné, d établir l équivalence des ponts entre eux et de faciliter leur utilisation. Pour l étalonnage individuel d un des ponts, les valeurs nominales des ratios étalons à appliquer au cylindre sont choisis en fonction de la gamme des ratios mesurés lors de l utilisation du cylindre. Nous proposons les valeurs de ratio charnières mentionnées par la norme. En plus du ratio nul, cette norme cite un ratio de 0,36 à 00 kn et de 0, à 000 kn. La procédure d étalonnage se précise : - Pour une force de 00 kn : appliquer des ratios étalons de valeurs nominales 0,0 et 0,36 - Pour une force de 000 kn (limitée à la pleine échelle du cylindre) : appliquer des ratios étalons de valeurs nominales 0,0 et 0,. - Pour chaque ratio étalon appliqué, relever le ratio indiqué par le cylindre Procédure de vérification La vérification s entend ici comme la confirmation que les exigences spécifiées ont été satisfaites. Ainsi, les résultats de l étalonnage devront être analysés par rapport à des critères fixant la qualité métrologique minimale des cylindres. Ces critères sont définis en fonction de la qualité requise lors de l utilisation des cylindres, c est à dire la qualité des machines que vérifient ces cylindres. La norme mentionne pour la vérification de l alignement (cf..), un écart maximal de 0,1 entre la moyenne des ratios engendrés par la machine et le ratio attendu en position centré soit 0,0. Il s agit d une tolérance de justesse pour la machine. Nous proposons de la diviser par trois pour obtenir la tolérance de justesse pour le cylindre. L écart maximal entre la valeur des ratios étalons (0,00 ; 0, et 0,36) et la moyenne des ratios indiqués par le cylindre lors de son étalonnage devra être inférieur à 0,03. Il s agit d un premier critère de vérification. Retenir un facteur de l ordre de trois entre la qualité métrologique de l instrument étalonné ou vérifié (la machine de compression) et celle de l étalon mis en œuvre (le cylindre) est une démarche relativement optimale et courante en métrologie. En terme d incertitude ; quantification de la qualité d un instrument de mesure ; ceci se justifie facilement. Si l on recherche une incertitude finale égale à U, retenir U/3 comme composante d incertitude due à l étalon rend négligeable la participation de l étalon à l incertitude finale. En effet, les incertitudes peuvent généralement être sommées quadratiquement [] et la racine carrée de U² + (U/3)² reste proche de U : l incertitude sur l étalon est suffisamment faible pour ne pas dégrader l incertitude recherchée sur l instrument étalonné. Pour la vérification de l autoalignement (cf...), la machine de compression ne devra pas engendrer des ratios dispersés de plus de 0,1. Il est nécessaire de vérifier que le cylindre utilisé lors de cette vérification, n a pas, en lui-même, des dispersions trop importantes. L opération d étalonnage précédemment décrite est répétée pour déterminer les caractéristiques de reproductibilité du cylindre. Là aussi, un facteur trois est retenu. L écart entre l un des ratios indiqués et la valeur moyenne devra être inférieur à 0, Qualité de l étalon Ces tolérances de justesse et de reproductibilité du cylindre imposent une connaissance adaptée des ratios étalons. Toujours à partir du même facteur égale à trois, une reproductibilité et une justesse maximales de 0,03 induisent une incertitude élargie sur le ratio engendré par le banc d étalonnage du cylindre inférieure à 0,01. Il s agit cette fois d un critère d aptitude portant sur le banc d étalonnage et indépendant du cylindre vérifié. A ce stade, la procédure d étalonnage et de vérification est largement esquissée. Les valeurs des ratios étalons sont définies. Les critères de justesse et de reproductibilité des cylindres également. Comme dans de nombreuses méthodes d étalonnage, un critère de répétabilité pourra être ajouté. e plus la qualité

4 métrologique du banc d étalonnage est quantifiée. Il reste à définir comment engendrer un ratio étalon de 0,00 ; 0, ou 0,36 avec une incertitude de 0,01.. étermination des ratios étalons.1. Principe Le principe proposé pour engendrer des ratios étalons, est d appliquer au cylindre de diamètre, une force étalon axiale et centrée superposée à un moment étalon M de flexion dirigé autour d un axe perpendiculaire au plan défini par deux ponts opposés et passant par le point 0. M a b a b Pont 1 : 0 : Pont c d c d Le ratio théorique créé peut être calculé à partir des lois classiques de l étude de la résistance des matériaux [5]... Relation théorique générale Si l on étudie la répartition des contraintes de la section située à mi-hauteur du cylindre, on obtient : Contraintes de compression : σ c Ces contraintes, dues à la force de compression, sont constantes sur toute la section du cylindre : (1) σ c1 = σ c = σ c = / S avec S : Surface de la section = π / Contraintes normales de flexion : σ f Ces contraintes, dues au moment de flexion, sont proportionnelles à la distance du centre du cylindre. σ f = M v / I avec v : distance à la fibre neutre, c est σ f à dire / pour le pont 1 et / pour le pont. où : () σ f1 = - σ f = M / ( I ) avec I : Moment d inertie = π / 6 σ f1 σ c1 σ c Contraintes normales résultantes : σ Il s agit de la somme des contraintes précédentes σ = σ c +σ f En exprimant σ c et σ f à l aide des formules (1) et (), on obtient la contrainte au pont 1 : 8 M (3) σ1 = + π e même la contrainte au pont σ est égale à : 8 M () σ = σ 1 π Signaux des ponts de jauges : e Chaque pont est constitué de quatre jauges (a, b, c et d) montées en pont de Wheastone. La relation approchée entre le signal e d un pont de jauge et l allongement relatif ε d une des jauges est [] : (5) e 1 = (ε a + ε d - ε b - ε c ) k/ et (6) e = (ε a + ε d - ε b - ε c ) k/ pour le pont. La loi de Hooke, donnant la relation entre déformation élastique et contrainte, a permis d établir pour un matériau homogène, de module d Young E, de coefficient de poisson ν, avec des jauges de facteurs identiques k, et parfaitement orientées : ε a = ε d = σ 1 / E et ε b = ε c = - ν ε a e même pour le deuxième pont : ε a = ε d = σ / E et ε b = ε c = - ν ε a En remplaçant dans les expressions (5) et (6) de e, ces dernières formulations des allongements, on obtient : (7) e 1 = (1 + ν) σ 1 k / ( E) et e = (1 + ν) σ k / ( E) A partir des expressions (3) et () des contraintes, il vient : ( ) k 1+ ν 8 M (8) e1 = + et e π E ( 1+ ν) k = π E 8 M Ratio du cylindre : r Conformément à la norme [1], le ratio est défini en taux de signal des ponts jauges : (9) r 1 = (e 1 e m ) / e m et r = (e e m ) / e m avec e m = moyenne des signaux des ponts de jauges. En utilisant la formulation (8) de e 1 et e on obtient : k ( 1+ ν) (10) em = π E A partir des relations (8) et (10) des signaux des ponts, les formules (9) des ratios deviennent : (11) 8 M r 1 = et r = - r 1 Ainsi, le ratio engendré sur un cylindre de diamètre peut être déterminé à partir de la connaissance de la force et du moment qui lui sont appliqués. Nota : à partir des relations (7) et (10) des signaux des ponts, les formules (9) des ratios deviennent : r 1 = (σ 1 σ m ) / σ m et r = - r 1

5 Le ratio d un cylindre est bien caractéristique de la répartition relative des contraintes entre deux génératrices opposées. Un ratio de 0,33 signifie que la contrainte est deux fois plus importante sur une génératrice que sur l autre. On imagine l incidence sur la mesure de la résistance à la compression..3. Application d une force et d un moment Il s agit maintenant de définir comment appliquer une force et un moment superposés et déterminés. Les bancs d étalonnage multicomposantes, c est à dire capable d engendrer les trois forces et les trois moments du torseur des efforts, restent exceptionnels et avec des portées relativement basses. Rappelons qu il faut appliquer un effort de l ordre de celui engendré par une masse de 00 tonnes. Les bancs de références en métrologie des forces et des couples sont des bancs monocomposantes : Ils engendrent soit une force, soit un couple. Le principe envisagé est, à partir de l unique force étalon d un banc de référence, de disposer le cylindre judicieusement pour que cette force crée également un couple connu au niveau de la section médiane du cylindre. eux méthodes sont envisagées : excentrer le cylindre par rapport à l axe du banc de force ; ou l incliner par rapport à la direction de cette force. Les relations théoriques entre ratio engendré et force appliquée sont établies ci-après. Le ratio devient indépendant de la force et du moment. Il est fonction de la distance entre l axe du cylindre et l axe de la force. Les cylindres seraient-ils des instruments de mesure d excentration ou de position de centre de poussée? Nous aurons l occasion d apporter une réponse dans cet article. ans tous les cas, le ratio engendré sur un cylindre de diamètre peut être déterminé à partir de la connaissance de l excentration de la force axiale qui lui est appliquée..5. Relation pour une force centrée inclinée Les conditions de chargement réalisées par le banc de référence de force correspondent à une force de compression centrée sur le cylindre et inclinée d un angle α par rapport à son axe. α Pont 1 : 0 L / : Pont.. Relation pour une force axiale excentrée Les conditions de chargement réalisées par le banc de référence de force correspondent à une force de compression dirigée parallèlement à l axe du cylindre et excentrée d une distance d. La direction de l excentration est celle du rayon passant par les deux ponts de jauges. d Pont 1 : 0 : Pont Le moment de flexion, du à l excentration de la force, est égal à M = d. La relation théorique (11) devient : (1) 8 d r = La force verticale de compression est égale à cos(α). Le moment de flexion M, dû à la composante horizontale de la force, est égal à M = sin(α) L /. La relation théorique (11) devient : L (13) r = tg ( α) Ainsi, on montre que le ratio engendré sur un cylindre de diamètre et de hauteur L peut être déterminé à partir de la connaissance de l inclinaison de la force centrée qui lui est appliquée. Par rapport à la méthode par excentration, la formule fait intervenir également la hauteur du cylindre. Cela à l avantage de vérifier si la section des jauges est bien à mi-hauteur du cylindre étalonné. En effet, le ratio étalon sera calculé pour la section situé à 100 mm. Si le plan des jauges n est pas à cet emplacement, le ratio annoncé par le cylindre sera différent. Une erreur de justesse sera détectée. On peut remarquer que pour la méthode par excentration, l application d une force parfaitement alignée avec l axe du cylindre n est pas réaliste. e même, pour la méthode par inclinaison, l application d une force

6 parfaitement centrée est une vue de l esprit. Il existe toujours une inclinaison et une excentration..6. Relation généralisée ans le cas de conditions de chargement combinant une excentration d et une inclinaison α, la force verticale de compression reste égale à cos(α). Le moment de flexion M, dû à la composante horizontale de la force, est égal à sin(α) L /. Il est augmenté de la composante due à l excentration d, égale à cos(α) d. La relation théorique (11) devient : (1) r = [ L tg( α) + d ] On démontre par-là que les cylindres ne sont pas des instruments de mesure de l excentration de l effort appliqué ou d un centre de poussée. La relation entre excentration et ratio est également fonction de l inclinaison. Un même ratio peut être obtenu avec une excentration puis avec un effort centré mais incliné. Par exemple, il est possible d obtenir une réponse d un cylindre égale à 0,1 avec deux conditions de chargement totalement différentes : l une avec une force axiale excentrée de 1,5 mm, l autre avec une force centrée et inclinée de 0,7. La relation excentration-ratio n est pas bijective. Ainsi, lors de l utilisation d un cylindre, le ratio obtenu ne permet pas de quantifier l effet dû à l excentration et l effet dû à l inclinaison. Une solution serait possible pour faire la distinction. Nous remarquons que l effet du moment de flexion dû à l excentration M d = cos(α) d, ne dépend pas de la position de la section considérée. Pour une section au tiers de la hauteur, le ratio est le même. Alors que l effet du moment de flexion dû à l inclinaison de la force M α = sin(α) L /, dépend de la position de la section considérée. Ainsi, une solution, pour faire la part entre excentration et inclinaison, serait de doubler le nombre de ponts de jauges et de les placer à des hauteurs différentes du cylindre. Cependant, distinguer inclinaison et excentration lors de l utilisation des cylindres, ne correspond pas au premier besoin qui est de déterminer si les contraintes engendrées par la machine sont homogènes. La détermination de l origine d une répartition non symétrique n est pas utile pour déclarer l inaptitude d une machine. Il reste nécessaire d abandonner le vocabulaire de centre de poussée comme définition du mesurande des cylindres. La dépendance du ratio à la hauteur du plan des ponts de jauges amène une remarque complémentaire. ans certains cas, l utilisateur doit ajouter des cales de hauteur afin d adapter le cylindre à l espace de travail de la machine vérifiée. Il est maintenant évident que ces cales doivent être placées en dessous du cylindre si l on désire que les résultats de la vérification ne dépendent pas de la répartition entre les cales inférieures et supérieures. Ces remarques montrent qu une bonne connaissance des lois physiques de l instrument permet d éviter certains pièges lors de son utilisation ou d expliquer certains résultats à première vue surprenants. Les relations théoriques précédentes correspondent à des schémas de chargement idéaux que l on pourrait qualifier de cas d école. Il faut maintenant définir quel montage mécanique permet de réaliser l une ou l autre méthode puis prendre en compte dans la modélisation les éléments d application des efforts retenus. Par soucis de simplification, nous nous sommes attachés à la première méthode : la force axiale excentrée. 5. Montage mécanique d étalonnage Tout d abord, par souci de pérennité des caractéristiques métrologiques des bancs de référence de force, on ne peut pas excentrer la résultante des forces de l axe de fonctionnement du banc. Elle doit être dans l axe de symétrie du banc d étalonnage. Ainsi, lorsque l on mentionne une excentration entre le système d introduction des efforts et l axe du cylindre, il s agit de décalage de l axe du cylindre. L axe des pièces d introduction des efforts restera centré sur l axe de référence du banc et seul le cylindre sera excentré. autre part, l expérience du BNM-LNE dans le domaine de la transmission des efforts sur les capteurs à jauges de déformation nous amène directement à préconiser la rotation du cylindre lors de son étalonnage. La répétition des essais sur deux positions angulaires diamétralement opposées du cylindre par rapport au banc, a pour but de moyenner l effet des efforts parasites p du banc d étalonnage ou des pièces d introduction des efforts. Soit une excentration dirigée vers le pont n i, on constate la réponse r i de ce pont. Elle est notée ri 0. Le cylindre est alors tourné de 180 par rapport au banc d étalonnage. Lors de cette rotation, l excentration reste vers le même pont n i. Elle tourne en même temps que tourne le cylindre. La réponse r i est à nouveau relevée. Elle est notée ri 180. La réponse retenue pour la détermination des erreurs de justesse est la moyenne des deux réponses. 0 : 180 : p r1 0 = r1 180 = r + r p r - r p Axe du Axe du Axe du Axe du banc cylindre cylindre banc p

7 La valeur moyenne dépend moins du banc d étalonnage. En ne faisant qu un seul essai à 0, les ratios mesurés sont l effet de l excentration et des efforts parasites du banc. Si l effet des efforts parasites sur le ratio est positif, il sera négatif et de même valeur absolue dans la position opposée. La rotation et la détermination de la moyenne permettent et de se rapprocher d un chargement équivalent vertical. On peut remarquer que les effets des efforts parasites qui tournent avec le cylindre ne s annulent pas dans le calcul de la moyenne. Il est donc important de rendre insensible le banc à la rotation du cylindre. Pour cela : Tête de charge à 00 kn : Pour la partie supérieure : Un système d introduction des efforts du type sphère sur plan est à privilégier. En effet, il a l avantage de localiser les contraintes dans une zone géographique étroite et ainsi de propager les contraintes vers la partie supérieure du banc d une façon répétable. La réaction de la partie supérieure du banc ne dépend pas de la position du cylindre placé en dessous de cette re-localisation. Les efforts parasites se répètent et se moyennent. Pour la partie inférieure : Une semelle d épaisseur suffisante doit être prévue. Tout comme le système supérieur d introduction des efforts, elle doit avoir son axe dans l axe du banc. Ceci, afin de retrouver une répartition homogène et centrée sur la surface d appui inférieure du banc d étalonnage. Le montage préconisé peut se schématiser ainsi : 0 : 180 : Tête de charge bombée Pont 1 : r10 Axe du cylindre Tête de charge à 000 kn : Pont 1 : r1180 Axe du banc Ce montage mécanique doit permettre d appliquer des ratios étalons en maîtrisant la propagation des efforts. La qualité mécanique des pièces schématisées est importante afin de propager les contraintes de façon proche de la théorie. Notamment, les caractéristiques de forme devront être très soignées. Ceci est obtenu par rectification des surfaces. Les éléments mécaniques d application des efforts étant définis, la modélisation est complétée pour les prendre en compte.

8 6. Modélisation du ratio Effet d autocompensation à l excentration L utilisation d une tête de charge bombée donne un degré de liberté de mouvement des pièces en contacts qu il s agit de prendre en compte dans la relation entre le ratio et l excentration. Pour un ratio non nul, les contraintes sur deux génératrices opposées sont, par définition du ratio, différentes. Les déformations étant proportionnelles aux contraintes, l écrasement des deux génératrices est différent. La face supérieure du cylindre s incline. La tête de charge, posée sur cette face, s incline également. L inclinaison de la face bombée de la tête provoque un roulement du point de contact entre cette face bombée et l appui plan supérieur. Ce roulement provoque un décalage du point d application de la résultante des forces appliquées vers l axe du cylindre, entraînant un rééquilibre des contraintes. Ainsi, le montage mécanique réalisé, par utilisation d une tête de charge bombée, est un système mécaniquement auto-compensé aux effets d excentration. Les déformations étant proportionnelles aux contraintes, l inclinaison du cylindre augmente avec la force et l effet d auto-compensation s amplifie avec la force d étalonnage. e plus, pour une inclinaison donnée, c est à dire un angle de rotation fixé, le déplacement est plus important si le rayon de la roue est grand. L autocompensation se renforce avec l augmentation du rayon de la tête de charge. En exagérant les rayons et les déformations : l inclinaison du cylindre : d = do dc. Par relation géométrique évidente, on a : dc / R = h /, c est à dire : (15) d = do (R h / ) avec h : différence de déformation des génératrices. La relation entre contraintes et déformations permet de lier la différence de déformation des génératrices h avec la longueur initiale du cylindre L, le module d Young du matériau E et la différence des contraintes σ : (16) h = L (σ 1 - σ ) / E Les expressions initiales (3) et () des contraintes permettent d établir : σ 1 - σ = 6 M / (π 3 ), avec M = d. Ainsi, la différence de déformation (16), devient : h = 6 L d / (π E 3 ). Cette dernière, utilisée avec l équation (15) entre excentration et déformation, amène : 6L R d do d = do, c est à dire d = (17) π E 6L R 1+ π E La relation (1), exprimant le ratio en fonction de l excentration, devient en fonction de l excentration initiale à charge nulle : (18) r = 8 d 6LR 1+ π E ans le cas d une force de 000 kn, pour engendrer un ratio de 0,, l équation initiale (1) indique la nécessité d une excentration de 3,0 mm. La nouvelle relation (18), entre ratio et excentration, permet d établir une excentration initiale de 3,73 mm (à l aide d une tête de charge bombée de rayon 600 mm et en retenant un module d Young de N/mm²). Cet écart de 0,73 mm entre les deux formulations représente %! o R d c d o d 1 h La non prise en compte de ce phénomène d autocompensation à l excentration entraîne une erreur sur la détermination du ratio étalon supérieure à 0,0, soit quatre fois la tolérance sur le degré d incertitude du ratio étalon! Le terme correctif inclus dans la relation (18) est donc nécessaire pour prendre en compte le phénomène d auto-compensation aux excentrations du montage mécanique utilisé pour l étalonnage des cylindres. Ce phénomène de compensation pourrait expliquer des caractéristiques des machines vérifiées souvent meilleures à 000 kn qu à faible charge. Ainsi, la tolérance donnée par la norme est plus sévère à 000 kn, soit 0,, qu à 00 kn, soit 0,36. L excentration d est définie par l excentration initiale à force nulle d o et un terme correctif fonction de Le montage mécanique est défini. Son implication dans la détermination du ratio étalon est modélisée. Les ratios étalons sont définis. La procédure d étalonnage et de vérification proposée au chapitre 3.. est maintenant suffisamment complète pour réaliser le premier étalonnage d un cylindre.

9 7. Résultat d un premier étalonnage 7.1. Procédure d étalonnage Les ratios étalons de 0,36 à 00 kn et 0, à 000 kn sont réalisés en excentrant le cylindre de respectivement de,56 mm et 3,73 mm par rapport à une tête de charge bombée centrée dans l axe du banc de référence de force. Ces excentrations sont déterminées par la formule (18) en retenant les rayons respectifs de 300 mm et de 600 mm des têtes de charge du LNE. L utilisation de pièces mécaniques avec rayons différents permet d adapter les fonctions de découplage et de localisation à l effort à transmettre. Initialement, trois chargements d au moins 30 secondes sans relevé des indications sont réalisés. Répétabilité (b ) à 00 kn - ratio de 0,0 Le capteur étant centré par rapport à la tête de charge, deux chargements successifs à 00 kn sans aucune modification entre chacun sont réalisés. Les ratios des quatre ponts sont déterminés : ri 0 1 et ri 0 (i = 1 à ). Le critère de répétabilité est pris égal au tiers de celui de reproductibilité : b = ri ri 0 0,01 Reproductibilité (b) à 00 kn - ratio de 0,0 La moyenne des deux chargements précédents est notée ri 0. Le cylindre est tourné de 180. Un effort de 00 kn est appliqué. Les ratios mesurés sont notés ri 180. La moyenne pour chaque pont est notée ri = ( ri 0 + ri 180 ) /. Les dispersions doivent être inférieures au tiers des dispersions tolérées sur une machine d essais : b = ri 0 ri 0,03 (ou ri 180 ri 0,03) Justesse (q) à 00 kn - ratio de 0,0 Le ratio moyen de chacun des ponts, ri ne doit pas être éloigné de plus de 0,03 de la valeur du ratio étalon engendré : ri = 0,00 ± 0,03 (ou q = ri 0,0 0,03) Les opérations de justesse sont répétées à 00 kn avec un ratio étalon de 0,36. La rotation étant nécessaire pour déterminer la justesse, le critère de reproductibilité peut être à chaque fois examiné sans alourdir le processus d étalonnage. Reproductibilité et justesse à 00 kn - ratio de 0,36 eux chargements de 00 kn sont successivement réalisés avec une excentration initiale de,56 mm vers le pont n i entre l axe du cylindre et l axe de la tête de charge bombée d un rayon de 300 mm. Entre chaque chargement, le cylindre est tourné de 180 autour de l axe du banc. Les ratios sont notés ri 0 ex1 et ri 180 ex1. Leur moyenne est notée ri ex1. La reproductibilité et la justesse doivent être inférieures à 0,03. b = ri 0 ex1 ri ex1 0,03 (ou ri 180 ex1 ri ex1 0,03) ri ex1 = 0,36 ± 0,03 (ou q = ri 0,36 0,03) Cette partie est répétée avec une excentration successive vers les trois autres ponts. Répétabilité, reproductibilité et justesse à 000 kn - ratio de 0,0 L ensemble des opérations initiales à 00 kn (précharges, répétabilité, reproductibilité et justesse centrée), est répété à 000 kn. Les critères sont identiques. b' = ri ri 0 0,01 b = ri 0 ri 0,03 (ou ri 180 ri 0,03) ri = 0,00 ± 0,03 (ou q = ri 0,0 0,03) Reproductibilité et justesse à 000 kn - ratio de 0, eux chargements de 000 kn sont successivement réalisés avec une excentration initiale de 3,73 mm vers le pont n i entre l axe du cylindre et l axe de la tête de charge bombée d un rayon de 600 mm. Entre chaque chargement, le cylindre est tourné de 180 autour de l axe du banc. Les ratios sont notés ri 0 ex et ri 180 ex. Leur moyenne est notée ri ex. La reproductibilité et la justesse doivent être inférieures à 0,03. b = ri 0 ex ri ex 0,03 (ou ri 180 ex ri ex 0,03) ri ex = 0, ± 0,03 (ou q = ri 0, 0,03) Cette partie est répétée avec une excentration successive vers les trois autres ponts. 7.. Synthèse des résultats Cette méthode d étalonnage a été appliquée à l aide des pyramides de référence de force de 1000 et 3000 kn du BNM-LNE. Le premier cylindre étalonné selon cette procédure est un cylindre de déformation du laboratoire d étalonnage sur site du LNE. Les résultats sont synthétisés dans les tableaux ci-dessous : Pour une force de 00 kn : Etalon = 0,0 Pont numéro 1 3 b 0,00 0,00 0,001 0,001 b 0,016 0,016 0,01 0,01 q -0,00 0,00-0,003 0,003 Etalon = b 0,016 0,015 0,018 0,016 0,36,56 mm q 0,000 0,007-0,006 0,005 Pour une force de 000 kn : Etalon = 0,0 Pont numéro 1 3 b 0,000 0,000 0,000 0,000 b 0,015 0,015 0,016 0,016 q -0,003 0,006 0,00-0,007 Etalon = b 0,009 0,006 0,01 0,009 0, 3,73 mm q 0,00 0,01-0,001 0,009

10 On constate que tous les critères de vérification sont largement respectés. Ce résultat est tout à fait satisfaisant, à la fois pour l utilisateur du cylindre, et pour la validation de la méthode puisque les valeurs obtenues, notamment de justesse, correspondent aux valeurs modélisées et attendues. Ces résultats permettent d augmenter qualitativement, la confiance dans la valeur des ratios étalons engendrés. Il faut maintenant quantifier cette confiance, ou, par opposition, l incertitude sur les ratios étalons. Cette dernière sera utile pour quantifier l incertitude sur les résultats annoncés de l étalonnage du cylindre. 8. étermination des incertitudes ans un premier temps, l incertitude sur le ratio étalon engendré par le banc d étalonnage est estimée à partir de la relation entre ratio, excentration et inclinaison. Ensuite, cette incertitude est dégradée pour obtenir l incertitude sur les erreurs de justesse du cylindre. Il s agit de prendre en compte les caractéristiques de l instrument étalonné pour associer une incertitude d étalonnage aux erreurs annoncées Incertitudes des ratios étalon Le ratio étalon est déterminé à partir de la connaissance de l excentration sous charge et de l inclinaison : (1 rappel) r = [ L tg( α) + d ] En notant u(y), l incertitude-type liée à la grandeur y, la loi de propagation des incertitudes [], pour des variables indépendantes, donne : u r d r α ( r) = u ( d) + u ( α) Cette relation, appliquée à la formulation (1) du ratio, nous permet d obtenir : 8 (19) u ( r) = u ( d) L + cos ( α) u ( α) L excentration sous charge est liée à l excentration initiale à charge nulle : do (17 rappel) d = 6L R 1+ π E A nouveau, la loi de propagation des incertitudes permet d établir : (0) u²(d) = 1 u 6LR 1+ π E ( d ) + ( d d) o o u R ( R) u ( ) Les équations (19) et (0) permettent de déterminer l incertitude sur le ratio étalon. L application numérique dans le cadre de l étalonnage présenté amène (d o en mm, α en degré) : u ( r) < 0,08 u ( d ) + 0,1 u ( α) o + 0,06 + u R ( R) u ( ) Les coefficients de sensibilité ainsi déterminés nous confirment que les sources d incertitude influentes sur la connaissance du ratio sont l excentration initiale et le parallélisme de la force. Une incertitude recherchée de 0,01 sur le ratio nécessite une estimation de l excentration initiale de ± 0,1 mm et une inclinaison maximale de l ordre de ± 0,05 (soit 0,1 mm sur 10 cm). Une détermination de la force et du rayon de la tête de charge à quelques pour cent près est alors suffisante. Les qualités géométriques du banc d étalonnage du LNE permettent de garantir le respect de ces tolérances. La qualité mécanique des pièces d introduction des efforts, du type sphère sur plan, et la rigidité sous charge de l ensemble du banc d étalonnage sont les principaux facteurs de ce succès. 8.. Incertitudes d étalonnage Le résultat d un étalonnage est annoncé avec une incertitude prenant en compte l étalon et les caractéristiques particulières de l objet étalonné. Nous proposons de dégrader l incertitude sur le ratio étalon en fonction des dispersions constatées lors des rotations. Il s agit de prendre en compte la reproductibilité du cylindre étalonné. On obtient, en retenant une loi de distribution rectangulaire et en considérant la moyenne [] : U(q) = b + u 3 (r) Avec : U(q) : incertitude élargie (k=) sur les erreurs de justesse annoncées suite à l étalonnage ; b : reproductibilité maximale constatée (cf. 7.1) ; u(r) : incertitude-type sur le ratio étalon. + Pour un cylindre respectant les critères de dispersions, avec l incertitude requise sur les ratios étalons, l incertitude élargie (k=) sur les erreurs de

11 justesse annoncées seront inférieures à 0,03. Cela est suffisant pour établir le raccordement des cylindres par rapport aux besoins liés aux tolérances sur les machines d essais des bétons. 10. Conclusion L incidence des caractéristiques vérifiées à l aide des cylindres de déformation est primordiale sur les conclusions d un essai d éprouvette en béton. Il était important de progresser dans la qualification de ces instruments. Cet article a présenté la méthode développée et mise en œuvre au laboratoire de métrologie des forces du BNM-LNE pour l étalonnage des cylindres de déformation pour machine de compression. Après une analyse des besoins et des technologies, la procédure d étalonnage a été définie, notamment : le mesurande, les valeurs des étalons, les spécifications à respecter pour les cylindres et celles pour les étalons. La grandeur d entrée a été modélisée à partir des conditions particulières de chargement réalisées lors de l étalonnage. Les équations ont été affinées pour prendre en compte le montage mécanique et les effets non négligeables d autocompensation sur la justesse de la modélisation. Les résultats présentés d un premier étalonnage confirment les possibilités de cette méthode. Enfin, les incertitudes, quantification de la qualité de l étalonnage, sont déterminées. Cet article comble une lacune dans le domaine de la traçabilité et du raccordement d instrument de mesure influant sur la caractérisation de la qualité des ouvrages en béton et la sécurité de leurs usagers. Références [1] "Essais pour béton durci Résistance en compression Caractéristiques des machines d essai", Norme EN 1390-, 000. [] P. Averlant, "Chaîne de mesure de force avec capteur à jauges", Stage métrologie des forces, LNE ME1, 199. [3] Vocabulaire International des termes fondamentaux et généraux de Métrologie, ISO, [] "Guide pour l expression de l incertitude de mesure", Norme N ENV 13005, [5] A. Giet et L. Geminard, Résistance des matériaux,, Paris : unod, 1968, tome, 5 ème édition, 199, ch , pp. 8-9.

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE L'objectif de ce tutorial est de décrire les différentes étapes dans CASTOR Concept / FEM permettant d'effectuer l'analyse statique d'une

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

ASSURER LA QUALITE DES RESULTATS D ESSAI ET D ETALONNAGE Assuring the quality of test and calibration results

ASSURER LA QUALITE DES RESULTATS D ESSAI ET D ETALONNAGE Assuring the quality of test and calibration results ASSURER LA QUALITE DES RESULTATS D ESSAI ET D ETALONNAGE Assuring the quality of test and calibration results Soraya Amarouche Armelle Picau Olivier Pierson Raphaël Deal Laboratoire National de Métrologie

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE ÉPREUVE DE SCIENCES DE L INGÉNIEUR ÉPREUVE DU VENDREDI 20 JUIN 2014 Session 2014 Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient 4,5 pour les candidats ayant choisi un

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte J3eA, Journal sur l enseignement des sciences et technologies de l information et des systèmes, Volume 4, HorsSérie 2, 20 (2005) DOI : http://dx.doi.org/10.1051/bibj3ea:2005720 EDP Sciences, 2005 Projet

Plus en détail

LA MESURE AU SERVICE DE L INDUSTRIE,

LA MESURE AU SERVICE DE L INDUSTRIE, M é t r o l o g i e É TALONNAGE V É RIFICATION CERTIFICATION FORMATION LA MESURE AU SERVICE DE L INDUSTRIE, DE LA RECHERCHE & DE LA SÉCURITÉ LE PROGRÈS, UNE PASSION À PARTAGER Des ré ponses pour l industrie

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Les moments de force. Ci-contre, un schéma du submersible MIR où l on voit les bras articulés pour la récolte d échantillons [ 1 ]

Les moments de force. Ci-contre, un schéma du submersible MIR où l on voit les bras articulés pour la récolte d échantillons [ 1 ] Les moments de force Les submersibles Mir peuvent plonger à 6 000 mètres, rester en immersion une vingtaine d heures et abriter 3 personnes (le pilote et deux observateurs), dans une sphère pressurisée

Plus en détail

Centreur fin cylindrique pour la fabrication de moules. Le développement

Centreur fin cylindrique pour la fabrication de moules. Le développement Le développement Centreur fin cylindrique pour la fabrication de moules Avantages Durabilité: pour la production de grandes séries Sans jeu pour un alignement précis du moule Temps de cycle plus courts

Plus en détail

Guide pour l analyse de l existant technique. Partie 3

Guide pour l analyse de l existant technique. Partie 3 Partie 3 La Liaison Pivot sur roulement : Le Composant ROULEMENT 0 Introduction Le but de ce guide est de vous permettre une meilleure rédaction des rapports de Bureaux d Études que vous aurez à nous remettre

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

Trépier avec règle, ressort à boudin, chronomètre, 5 masses de 50 g.

Trépier avec règle, ressort à boudin, chronomètre, 5 masses de 50 g. PHYSQ 130: Hooke 1 LOI DE HOOKE: CAS DU RESSORT 1 Introduction La loi de Hooke est fondamentale dans l étude du mouvement oscillatoire. Elle est utilisée, entre autres, dans les théories décrivant les

Plus en détail

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F)

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) LIGNES DIRECTRICES POUR LE PARCOURS À OBSTACLES VERSION 4.1 CANADIENNE-FRANÇAISE Les activités d entraînement et d évaluation du WSP-F 4.1 peuvent se dérouler

Plus en détail

(Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto, et également pour un S2R1000, équipé d un disque acier en fond de cloche, et ressorts d origine)

(Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto, et également pour un S2R1000, équipé d un disque acier en fond de cloche, et ressorts d origine) Analyse de la charge transmise aux roulements de la roue dentée, notamment en rajoutant les efforts axiaux dus aux ressorts de l embrayage (via la cloche) (Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto,

Plus en détail

LABORATOIRE NATIONAL DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS REPUBLIQUE D HAÏTI

LABORATOIRE NATIONAL DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS REPUBLIQUE D HAÏTI LABORATOIRE NATIONAL DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS REPUBLIQUE D HAÏTI Organisme Autonome sous Tutelle du Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications PORT-AU-PRINCE, LE : 27 DÉCEMBRE

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

LES ÉDITIONS DU CERIB

LES ÉDITIONS DU CERIB LES ÉDITIONS DU CERIB Évaluation de la fi abilité et de la répétabilité de méthodes de calcul des tuyaux d assainissement non armés Reliability and repeatability evaluation of design methods for unreinforced

Plus en détail

SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite

SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite Titre : SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculé[...] Date : 03/08/2011 Page : 1/6 SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite Résumé : Ce cas test a pour objectif de

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE TRACABILITE DES RESULTATS DE MESURE

POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE TRACABILITE DES RESULTATS DE MESURE BELAC 2-003 Rev 1-2014 POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE TRACABILITE DES RESULTATS DE MESURE Les versions des documents du système de management de BELAC telles que disponibles sur le site

Plus en détail

Concours EPITA 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette BMW K1200S

Concours EPITA 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette BMW K1200S Concours EPIT 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette MW K1200S Durée : 2h. Calculatrices autorisées. Présentation du problème Le problème

Plus en détail

Glossaire de termes relatifs à l assurance de la qualité et aux bonnes pratiques de laboratoire

Glossaire de termes relatifs à l assurance de la qualité et aux bonnes pratiques de laboratoire Glossaire de termes relatifs à l assurance de la qualité et aux bonnes pratiques de laboratoire Notre engagement: la qualité et l amélioration continue Photos Couverture: en haut à gauche; istockphoto.com/yegor

Plus en détail

Demande d attestation de capacité sur www.datafluides.fr Guide de prise en main

Demande d attestation de capacité sur www.datafluides.fr Guide de prise en main Demande d attestation de capacité sur www.datafluides.fr Guide de prise en main 2 LES ETAPES DE VOTRE DEMANDE D ATTESTATION DE CAPACITE AVEC LE CEMAFROID Transmettre le bon de commande complété avec le

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Guide d application de la STI INF RC

Guide d application de la STI INF RC RC Agence ferroviaire européenne RC Conformément au mandat cadre C(2007)3371 final du 13.07.2007 Référence ERA: ERA/GUI/07-2011/INT Version ERA: 1.00 Date: 27 février 2012 Document préparé par Type document:

Plus en détail

Analyse statique d une pièce

Analyse statique d une pièce Analyse statique d une pièce Contrainte de Von Mises sur une chape taillée dans la masse 1 Comportement d un dynamomètre On considère le dynamomètre de forme globalement circulaire, excepté les bossages

Plus en détail

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Administration des Laboratoires Procédure DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Date de mise en application

Plus en détail

Nom : Groupe : Date : 1. Quels sont les deux types de dessins les plus utilisés en technologie?

Nom : Groupe : Date : 1. Quels sont les deux types de dessins les plus utilisés en technologie? Nom : Groupe : Date : Verdict Chapitre 11 1 La communication graphique Pages 336 et 337 1. Quels sont les deux types de dessins les plus utilisés en technologie? Les dessins de fabrication. Les schémas.

Plus en détail

Vis à béton FBS et FSS

Vis à béton FBS et FSS Vis à béton FBS et FSS Un montage rapide et de hautes performances. ETA-11/0093 ETAG 001-6 Usage multiple pour application non structurelle dans le béton Z-21.8-2015 ETA-11/0095 ETAG 001-3 Option 1 pour

Plus en détail

ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995. Version Française

ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995. Version Française NORME EUROPÉENNE EUROPÄISCHE NORM EUROPEAN STANDARD PROJET pren 926-1 Mars 2004 ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995 Version Française Equipement pour le parapente - Parapentes - Partie 1: Prescriptions

Plus en détail

Les mesures à l'inclinomètre

Les mesures à l'inclinomètre NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien

Plus en détail

COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE

COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE Le cours de la première année concerne les sujets de 9ème et 10ème années scolaires. Il y a bien sûr des différences puisque nous commençons par exemple par

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

D022751/01 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT.

D022751/01 TEXTE SOUMIS EN APPLICATION DE L ARTICLE 88-4 DE LA CONSTITUTION PAR LE GOUVERNEMENT, À L ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU SÉNAT. D022751/01 ASSEMBLÉE NATIONALE QUATORZIÈME LÉGISLATURE SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2012-2013 Reçu à la Présidence de l Assemblée nationale le 3 octobre 2012 Enregistré à la Présidence du Sénat le 3 octobre

Plus en détail

Introduction à l ISO/IEC 17025:2005

Introduction à l ISO/IEC 17025:2005 Introduction à l ISO/IEC 17025:2005 Relation avec d autres normes de Management de la Qualité Formation Assurance Qualité LNCM, Rabat 27-29 Novembre 2007 Marta Miquel, EDQM-CoE 1 Histoire de l ISO/IEC

Plus en détail

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique Titre : SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dan[...] Date : 09/11/2011 Page : 1/9 SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique Résumé On teste les éléments paraxiaux

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

AUTRES ASPECTS DU GPS. Partie I : tolérance de Battement Partie II : tolérancement par frontières

AUTRES ASPECTS DU GPS. Partie I : tolérance de Battement Partie II : tolérancement par frontières AUTRES ASPECTS DU GPS Partie I : tolérance de Battement Partie II : tolérancement par frontières 1 Partie I Tolérance de battement Défaut de Battement Défautconjuguéde forme, orientation et position, constatélorsde

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-f & P4-f - 185/180 - Standard P2-f & P4-f - 170/165 - Compact P2-f & P4-f - 200/195 - Confort MODELE H DH P2f-4f - 185/180 - Standard 340 171 P2f-4f - 170/165 - Compact

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Règlement EPAQ pour la qualité des profilés métalliques

Règlement EPAQ pour la qualité des profilés métalliques Règlement EPAQ pour la qualité des profilés métalliques Septembre 2010 Max-Planck-Straße 4 D-40237 Düsseldorf Téléphone: +49 211 6989411 Fax: +49 211 672034 E-mail : info@epaq.eu Règlement EPAQ pour la

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

Recommandations pour la définition des appareils de mesures utilisés en protection cathodique

Recommandations pour la définition des appareils de mesures utilisés en protection cathodique RECOMMANDATION PCRA 008 Janvier 2010 Rev. 0 Commission Protection Cathodique et Revêtements Associés Recommandations pour la définition des appareils de mesures utilisés en protection cathodique AVERTISSEMENT

Plus en détail

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes RECOMMANDATION R 446 Recommandation adoptée par le comité technique national du bâtiment et des travaux publics lors de sa réunion du 14 mai 2009. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes

Plus en détail

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité :

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité : Titre : SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre [...] Date : 15/1/011 Page : 1/6 Responsable : Nicolas GREFFET Clé : V6.0.16 Révision : 8101 SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite

Plus en détail

SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX

SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX 1. EXPERIENCE 1 : APPLICATION DE LA LOI FONDAMENTALE DE LA DYNAMIQUE a) On incline d un angle α la table à digitaliser (deuxième ou troisième cran de la table).

Plus en détail

Les bases de l optique

Les bases de l optique Vision to Educate Les 10 pages essentielles Edition 2014 Introduction Edito Si résumer le métier d opticien dans un livret de 12 pages n est pas possible, nous avons essayé dans ce document d apporter

Plus en détail

Voie Romaine F-57280 Maizières-lès-Metz Tél : +33 (0)3 87 51 11 11 Fax : +33 (0 3 87 51 10 58

Voie Romaine F-57280 Maizières-lès-Metz Tél : +33 (0)3 87 51 11 11 Fax : +33 (0 3 87 51 10 58 Voie Romaine F-57280 Maizières-lès-Metz Tél : +33 (0)3 87 51 11 11 Fax : +33 (0 3 87 51 10 58 PROCES-VERBAL PROCES-VERBAL DE CLASSEMENT n 13 A - 789 Résistance au feu des éléments de construction selon

Plus en détail

Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT

Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT Page 1/5 Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT Recherches de vraies grandeurs, angles de coupes, surfaces. Les Méthodes : Le tracé et les calculs Chaque chapitre ou fichier comportent une explication

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires

SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires IMPORTANT : L objectif de la présente note technique n est pas de se substituer à l ouvrage «Alimentation électrique de sites isolés» mais de fournir des

Plus en détail

Fixateurs pour murs périmétriques 3.2.4. 3.2.4.1 Description de l'application. 3.2.4.2 Description du produit. 3.2.4.3 Composition.

Fixateurs pour murs périmétriques 3.2.4. 3.2.4.1 Description de l'application. 3.2.4.2 Description du produit. 3.2.4.3 Composition. s pour murs périmétriques.....1 de l'application Les murs périmétriques, en tant que partie intégrante des murs-rideaux et des charpentes claires, sont courants dans les structures métalliques. Des profilés

Plus en détail

Baccalauréat Professionnel. Microtechniques. Session 2012 DOSSIER TECHNIQUE (DT)

Baccalauréat Professionnel. Microtechniques. Session 2012 DOSSIER TECHNIQUE (DT) Baccalauréat Professionnel Microtechniques Session 2012 E2 - EPREUVE DE TECHNOLOGIE Préparation d une intervention microtechnique DOSSIER TECHNIQUE (DT) Session : 2012 Dossier Technique Page 1 sur 8 A

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

BANC D ETALONNAGE EN TEMPERATURE

BANC D ETALONNAGE EN TEMPERATURE BANC D ETALONNAGE EN TEMPERATURE Nicolas Lavenant¹, Martine Ollitrault², Yannick Hamon³, Nicolas Gilliet³, Yannick Fauvel ³, Mickael Faucheux ³ ¹ CNRS/ Université UMR6118 Géosciences (Beaulieu Université

Plus en détail

TEPZZ 65 Z4A_T EP 2 653 204 A1 (19) (11) EP 2 653 204 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: B01D 3/00 (2006.01)

TEPZZ 65 Z4A_T EP 2 653 204 A1 (19) (11) EP 2 653 204 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: B01D 3/00 (2006.01) (19) TEPZZ 65 Z4A_T (11) EP 2 653 204 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 23.10.2013 Bulletin 2013/43 (51) Int Cl.: B01D 3/00 (2006.01) (21) Numéro de dépôt: 13305457.7 (22) Date

Plus en détail

ROULER EN AVANT ROULER EN AVANT ROULER EN AVANT

ROULER EN AVANT ROULER EN AVANT ROULER EN AVANT Placer une gommette sous un banc. Départ allongé sur le ventre. But : Regarder la gommette en roulant. Lâcher un ballon sur le plan incliné. Glisser et rouler. But : Pour tourner en avant et rouler comme

Plus en détail

NOTIONS ÉLEMENTAIRES SUR LES PNEUS

NOTIONS ÉLEMENTAIRES SUR LES PNEUS CE QU IL Y A DANS UN PNEU CEINTURES BANDE DE ROULEMENT ISOLANT DE NAPPES CARCASSE À ARCEAUX DROITS GARNITURE INTÉRIEURE CARCASSE TRINGLE FLANC La GARNITURE INTÉRIEURE du pneu maintient l air dans le pneu.

Plus en détail

INTRODUCTION. A- Modélisation et paramétrage : CHAPITRE I : MODÉLISATION. I. Paramétrage de la position d un solide : (S1) O O1 X

INTRODUCTION. A- Modélisation et paramétrage : CHAPITRE I : MODÉLISATION. I. Paramétrage de la position d un solide : (S1) O O1 X INTRODUCTION La conception d'un mécanisme en vue de sa réalisation industrielle comporte plusieurs étapes. Avant d'aboutir à la maquette numérique du produit définitif, il est nécessaire d'effectuer une

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

GROUPE HOLDIM Leader mondial de l optimisation moteur. DYNORACE 2WD /DF2 Banc 2 roues motrices. Banc de puissance Disponible en 3 versions :

GROUPE HOLDIM Leader mondial de l optimisation moteur. DYNORACE 2WD /DF2 Banc 2 roues motrices. Banc de puissance Disponible en 3 versions : BANCS DE PUISSANCE Banc de puissance Disponible en 3 versions : Inertiel /DF2is Inertiel /DF2i Freiné /DF2fs Avec un frein à courant de Foucault 3 GROUPE HOLDIM Leader mondial de l optimisation moteur

Plus en détail

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

Force de serrage 123 N.. 21800 N. Pince de préhension parallèle à 2 doigts PGN-plus 160 avec doigts de préhension spécifiques à la pièce à manipuler

Force de serrage 123 N.. 21800 N. Pince de préhension parallèle à 2 doigts PGN-plus 160 avec doigts de préhension spécifiques à la pièce à manipuler PGN-plus Tailles 40.. 380 Poids 0.08 kg.. 39.5 kg Force de serrage 123 N.. 21800 N Course par doigt 2 mm.. 45 mm Poids de pièce recommandé 0.62 kg.. 80.5 kg Exemple d application Poste de chargement de

Plus en détail

Roulements à une rangée de billes de génération C. Information Technique Produit

Roulements à une rangée de billes de génération C. Information Technique Produit Roulements à une rangée de billes de génération C Information Technique Produit Sommaire Caractéristiques 2 Avantages des roulements à billes FAG de génération C 2 Etanchéité et lubrification 2 Température

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Les Conditions aux limites

Les Conditions aux limites Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,

Plus en détail

SOMMAIRE Thématique : Matériaux

SOMMAIRE Thématique : Matériaux SOMMAIRE Thématique : Matériaux Rubrique : Connaissances - Conception... 2 Rubrique : Essais... 7 Rubrique : Matériaux...11 1 SOMMAIRE Rubrique : Connaissances - Conception Connaître les matières plastiques...

Plus en détail

Cours de Résistance des Matériaux (RDM)

Cours de Résistance des Matériaux (RDM) Solides déformables Cours de Résistance des Matériau (RDM) Structure du toit de la Fondation Louis Vuitton Paris, architecte F.Gehry Contenu 1 POSITIONNEMENT DE CE COURS... 2 2 INTRODUCTION... 3 2.1 DEFINITION

Plus en détail

Calibration of dosimeters following standard NF EN ISO 8041

Calibration of dosimeters following standard NF EN ISO 8041 16 th International Congress of Metrology, 05001 (2013) DOI: 10.1051/ metrology/201305001 C Owned by the authors, published by EDP Sciences, 2013 Calibration of dosimeters following standard NF EN ISO

Plus en détail

STAGE PILOTAGE ET ASCENDANCE

STAGE PILOTAGE ET ASCENDANCE STAGE PILOTAGE ET ASCENDANCE L idée de créer de ce stage est venu d un constat : bon nombre de pilote ne sentent pas suffisamment en confiance sous leur voile pour partir en cross ou voler dans des conditions

Plus en détail