Banques Alimentaires

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1 Banques Alimentaires Rapport annuel 2011 Cohésion Sociale Actions Associations Réseau Europe Initiatives Partenariats Annexe Financière Ensemble, aidons l homme à se restaurer

2 SOMMAIRE L ANNÉE 2011 EN IMAGES... 4 LES BANQUES ALIMENTAIRES FACE À UNE COHÉSION SOCIALE FRAGILISÉE... 6 Les bénéfi ciaires de l aide alimentaire...6 Les Banques Alimentaires au cœur de l aide alimentaire...7 Une réponse commune avec les autres associations...7 LES ACTIONS QUOTIDIENNES DES BANQUES ALIMENTAIRES... 8 Collecter plus...8 Collecter mieux...10 Soutenir les associations...12 Contribuer à l insertion sociale...16 Lutter contre le gaspillage et favoriser une politique de développement durable...17 UNE JOURNÉE DANS UN ENTREPÔT DES BANQUES ALIMENTAIRES...18 LES ASSOCIATIONS EN ACTIONS UN RÉSEAU QUI SE RENFORCE ET SE CONSOLIDE Des structures et des objectifs communs...22 Une communication effi cace...23 Une gestion des ressources humaines qui s adapte aux besoins...24 UNE PAGE EUROPÉENNE La FEBA...25 La lutte pour la sauvegarde du PEAD...26 DES INITIATIVES ORIGINALES DANS LES BANQUES ALIMENTAIRES DES ENTREPRISES ENGAGÉES À NOS CÔTÉS LES PRÉSIDENT(E)S DES BANQUES ALIMENTAIRES ANNEXE FINANCIÈRE Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011 Responsable de la publication : Alain Seugé Rédactrice bénévole : Odile Satgé Fédération Française des Banques Alimentaires 15, rue du Val-de-Marne Gentilly Cedex Tél. : ffba@banquealimentaire.org Photos : Pierre Torset, Fédération Française des Banques Alimentaires, M&C Saatchi GAD Illustrations pages : Aurélien Le Colère Maquette : Laurence André Imprimerie : Grafi k Plus

3 3 ÉDITO L alimentation : source de solidarité et de cohésion sociale Alain Seugé Président de la Fédération Française des Banques Alimentaires Plus que d autres, les années 2010 et 2011 ont été marquées par des efforts considérables de renforcement de nos moyens. Nul doute que cette évolution était nécessaire pour répondre aux défis posés par l extension insidieuse de la précarité, par les exigences administratives et par la volonté d équilibrer notre offre nutritionnelle, pour améliorer la santé des personnes accompagnées. Depuis 3 ans, les rapports d orientation votés en Assemblée Générale nous guident et nous ont permis cette année d afficher des résultats concrets, au service de notre mission : succès dans notre démarche commune avec les autres réseaux d aide alimentaire pour le maintien de l aide européenne, au moins pour les deux prochaines années, poursuite de l augmentation des récupérations de denrées gratuites auprès des grandes surfaces, en particulier pour les produits frais, déploiement quasi-complet d un nouveau système d information pour le réseau, qui permet de répondre aux exigences réglementaires de traçabilité. Cette réponse restera toutefois incomplète si nous oublions que nos fondateurs ont souhaité placer les Banques Alimentaires au service des associations et CCAS qui, chaque jour, sont au contact des personnes en difficulté. Avec eux, nous partageons des valeurs et une ambition communes et sommes persuadés que l alimentation est au cœur des questions d inclusion sociale, qu elle peut constituer un outil puissant de solidarité et de cohésion. Si, ensemble, nous en sommes convaincus, nous saurons surmonter les diffi cultés, nous saurons inventer les nouvelles formes d accompagnement conjuguant alimentation et dignité, alimentation et convivialité. Les rites alimentaires, depuis les courses jusqu au partage du repas, sont pour les personnes en diffi culté, plus encore que pour le reste de la population, des points de repère indispensables, des points d appui essentiels au processus d insertion sociale. La fonction sociale de l alimentation est aussi importante que sa fonction physiologique. Plus que jamais l action des Banques Alimentaires peut être le ferment d une société plus inclusive, plus fraternelle. Bonne lecture. Alain Seugé

4 L ANNÉE 2011 EN IMAGES AVRIL La parution du guide «Les atelierscuisine par le menu» pour aider à la conception et l organisation de ces ateliers. MAI Le label des entreprises solidaires attribué à quatorze entreprises qui se sont engagées pour soutenir les actions des Banques Alimentaires. > Page 30 > Page 14 7 JUIN L impact écologique de l action des Banques Alimentaires : le bilan de l étude des émissions de gaz à effet de serre. > Page JUIN La défense du PEAD : la marche des présidents des Banques Alimentaires jusqu à la délégation française de la Commission européenne. > Page 27

5 5 AOÛT Le Guide des Bonnes Pratiques d Hygiène validé et mis en ligne avec ses 11 fiches techniques. > Page 10 NOVEMBRE novembre : la collecte nationale a permis de collecter tonnes de denrées alimentaires dans 9000 magasins grâce à plus de bénévoles. > Page 9 NOVEMBRE La nouvelle cuisinette mobile, conçue en deux parties pour être plus facilement transportable par les animateurs des ateliers-cuisine. > Page 14 TOUT AU LONG DE L ANNÉE Grâce à l équipe projet informatique fortement investie, le déploiement réussi du logiciel VIF dans le réseau pour répondre aux nouvelles normes de sécurité alimentaire. > Page 23 Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

6 LES BANQUES ALIMENTAIRES FACE à UNE COHÉSION SOCIALE FRAGILISÉE L objectif du gouvernement français de réduire d 1/3 le taux de pauvreté de 2007 à 2012 ne semble plus réalisable et devrait n atteindre que 18% selon l ONPES. En France, plus de 8 millions de pauvres, soit 13,5% de la population vivent actuellement sous le seuil de pauvreté Les bénéficiaires de l aide alimentaire Avec la montée de la crise et l augmentation du prix des produits alimentaires d environ 4% en 2011, de nouveaux profils sociaux ont recours à l aide alimentaire : des personnes insérées dans la société, dont le budget est très serré, mais qui ne peuvent plus faire face aux dépenses contraintes trop lourdes (loyers, dépenses d énergie, de transports, remboursements de crédits ). En 2011, personnes ont eu recours à l aide alimentaire fournie par les Banques Alimentaires Des personnes insérées dans la société Des familles souvent avec de très jeunes enfants ; Des travailleurs pauvres qui représentent 20% des bénéficiaires : la précarisation de l emploi s installe et remplace peu à peu la stabilité de l emploi. Aujourd hui, 5 embauches sur 6 se font sur un emploi précaire et, sur 4 personnes qui entrent sur le marché du travail, 3 le font sous des formes atypiques ; Des travailleurs indépendants plus vulnérables face à la crise ; Des personnes en recherche d emploi : avec une augmentation du chômage de 5,6% en un an, le nombre des demandeurs d emploi a atteint le chiffre de fin 2011! Ce chiffre atteint même 15 % chez les moins de 25 ans ; Des jeunes et des étudiants dont 1 sur 2 se déclare en difficultés financières ; Certains retraités, dont les pensions sont insuffisantes et dont le nombre ne peut qu augmenter. Ces populations, fragilisées par la crise, courent le risque de basculer dans l exclusion au moindre accident de la vie (séparation, perte d emploi, maladie, fi ns de droit), et de connaître les souffrances psychologiques inhérentes : perte de confiance en soi, isolement Le budget alimentaire est alors l équivalent d une variable d ajustement et l aide alimentaire devient essentielle. Des personnes en exclusion Par ailleurs, les personnes exclues, déjà bénéficiaires, se voient contraintes de recourir à l aide alimentaire sur des périodes plus longues : personnes en souffrance physique ou psychologique, migrants, jeunes en rupture familiale.

7 7 Les banques alimentaires au cœur de l aide alimentaire Face à cette situation, les Banques Alimentaires sont un maillon essentiel dans la chaîne qui relie les personnes démunies, les associations, l État, les collectivités territoriales, les industriels, les producteurs, les GMS et les citoyens ; elles participent ainsi au renforcement de la cohésion sociale : Avec le Ministère de l Agriculture, les Directions Générales de la Cohésion sociale, de la Santé, et de l Alimentation, les Banques Alimentaires élaborent une politique effi cace d aide alimentaire. État Avec les collectivités territoriales, elles contribuent à l organisation des aides sociales. Collectivités Territoriales Grâce aux industriels et aux producteurs, elles reçoivent des dons de denrées alimentaires. Industriels et Producteurs Avec les GMS, elles revalorisent les denrées encore consommables mais écartées des circuits commerciaux. GMS Avec les citoyens, elles bénéfi cient de disponibilités, de compétences et marginalement d aide fi nancière. Citoyens La lutte contre l exclusion doit être pensée comme un investissement et pas seulement comme une dépense puisqu elle ne bénéficie pas seulement aux plus fragiles mais à l ensemble de la société. Nicole Maestracci, au Congrès de la FNARS Associations Banques Alimentaires Par l intermédiaire des associations, elles distribuent l aide alimentaire au plus près des besoins des bénéfi ciaires. Bénéficiaires Grâce à cette position centrale, les Banques Alimentaires jouent un rôle essentiel d observatoire et d alerte ; leur connaissance du terrain fait d elles des partenaires experts, aptes à juger de l effi cacité des mesures prises à un moment où il est urgent de réinventer une stratégie nationale de lutte contre l exclusion sociale. une réponse commune avec les autres associations : Les actions communes avec les autres têtes de réseau (Croix-Rouge, Restos du Cœur, Secours populaire français) se sont développées et témoignent de la légitimation de l aide alimentaire. Lors de la crise du PEAD, les 4 associations se sont entendues pour multiplier les démarches communes : Sur le plan national, ensemble, elles ont lancé un appel, tenu des conférences de presse, publié des communiqués, sont allées rencontrer les associations allemandes, ont échangé leurs points de vue avec Bruno Le Maire, Ministre de l agriculture. Elles ont rédigé une lettre commune destinée à interpeller le Premier Ministre français François Fillon, le Premier Ministre polonais et son Ministre de l agriculture, le Président du Conseil européen, le Président de la Commission européenne, le Président du Parlement européen, le Commissaire européen à l agriculture. Conférence de presse des quatre associations au Comité Économique, Social et Environnemental, le 19/09/2011. Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

8 LES ACTIONS QUOTIDIENNES DES BANQUES ALIMENTAIRES COLLECTER PLUS Le PEAD, Programme Européen d Aide aux plus Démunis, alloue les matières premières agricoles excédentaires et permet de fournir aux Banques Alimentaires des produits tels que le lait, l huile, la farine, les pâtes et les Sur les tonnes de denrées jetées tous les ans par la grande distribution, 20% au moins sont récupérables produits surgelés. Cette année, les Ban ques Alimentaires ont reçu tonnes de produits : la forte augmentation du volume, +35%, s explique par l importante hausse du cours des céréales, contre-valeur des produits. Les retards de livraisons du PEAD ont suscité cette année encore des problèmes de stockage sur le dernier trimestre 2011 et les livraisons arrivées en décembre n ont pas pu être redistribuées en L inquiétude est grande au sujet de cette source importante d approvisionnement pour les Banques Alimentaires puisque, en l état des accords politiques au niveau européen, elle doit disparaître en Le PNAA, le Plan National d Aide Alimentaire, complète le PEAD avec des produits différents (viandes, poissons, légumes et fruits : tonnes en 2011). Les GMS, Grandes et Moyennes Surfaces, permettent des récoltes journalières de produits frais, de fruits et légumes essentiels à l équilibre alimentaire ; elles offrent aussi des produits avec des défauts d emballage ou d étiquetage, des produits aux Dates Limites de Consommation Courtes, mais consommables, ou des produits en surplus : en 2011, tonnes ont été collectées dans magasins, appartenant à des enseignes comme les groupes Carrefour (à lui seul, le groupe fournit tonnes, soit plus d un tiers de ce qui est récolté dans les GMS), Auchan, Leclerc, Metro, Système U, Casino, Cora, ITM. Les Banques Alimentaires pourraient en récolter le double avec plus de moyens et de bénévoles. Les Industries Agro-Alimentaires aident aussi les Banques Alimentaires : leurs dons se font aussi bien au niveau régional que national et ont atteint tonnes ; les producteurs agricoles apportent également leur contribution : tonnes en 2011, doublant leurs dons par rapport à Les collectes auprès du grand public ont apporté tonnes de denrées alimentaires : outre la collecte nationale de novembre, opération de grande envergure qui a fourni tonnes, des collectes ciblées sur certains produits sont organisées au printemps par certaines Banques Alimentaires lorsque leurs stocks diminuent ; tout au long de l année, des collectes ont également lieu avec des établissements scolaires ou d autres structures. Industries agroalimentaires et producteurs ORIGINE DES DENRÉES COLLECTÉES EN ,2 % État 5,3 % 39,2 % Collectes 11,5 % Union européenne 24,8 % Grande distribution ÉVOLUTION SUR LES 11 DERNIÈRES ANNÉES PEAD/PNAA GMS IAA/Producteurs Denrées fournies par les IAA et les producteurs, par les GMS, par le PEAD et le PNAA, par la collecte nationale. En 2011, les Banques Alimentaires ont reçu : du PEAD : tonnes du PNAA : tonnes des GMS : tonnes des Industries Agro-Alimentaires et des producteurs : tonnes des collectes auprès du grand public : tonnes Collecte

9 9 Zoom sur la collecte annuelle bénévoles dans magasins ont collecté tonnes de denrées alimentaires Si la collecte a baissé dans les grandes surfaces, elle a augmenté dans les petites qui ont été plus nombreuses à participer. Les quantités récoltées sont restées stables par rapport à 2010, mais les produits ont été mieux ciblés par les donateurs ; la collecte nationale permet d obtenir des produits différents. Cette année encore, la mobilisation a été forte : clubs service (Lions Club, Rotary, Kiwanis), bénévoles des associations partenaires, étudiants et lycéens, salariés d entreprises solidaires : GRdF, FNCA, Cargill, SITA, Axa Atout Cœur, Mediaperformance Dans le cadre du cinquantenaire de l enseigne, Auchan a offert une participation de heures de ses salariés : 42 Banques Alimentaires et 123 magasins Auchan se sont associés pour organiser la collecte et faire le tri dans les Banques Alimentaires. De nouveaux partenaires ont apporté leur contribution : pour la 1 ère année, épiceries de quartier se sont jointes à cette opération : Metro Cash&Carry France et la Fédération Nationale de l Epicerie ont lancé l opération «Une collecte solidaire chez mon épicier». Du 21 au 27 novembre, les épiciers indépendants ont proposé à leurs clients de faire des dons de produits d épicerie à destination des Banques Alimentaires et ont aussi fait euxmêmes des dons. Metro Cash&Carry a ouvert ses entrepôts pour stocker les produits récoltés, que les Banques Alimentaires ont ensuite récupérés. Dans le cadre de la campagne «faites exploser la banque», campagne lancée pour recruter de jeunes collecteurs, une équipe de Périgueux a été élue pour la meilleure photo qui est parue dans «20 minutes». Malgré tous ces efforts, les Banques Alimentaires ont encore besoin de bénévoles pour cette grande opération solidaire : davantage de denrées auraient pu être collectées dans d autres magasins avec plus de bénévoles. Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

10 collecter mieux La sécurité alimentaire Le souci de la sécurité alimentaire est essentiel d abord pour les bénéficiaires, mais il renforce aussi la crédibilité du réseau auquel plus de denrées sont offertes ; il crée ainsi un effet de levier efficace. Un nouvel outil mis en place : le «Guide des Bonnes Pratiques d Hygiène, Distribution des produits alimentaires par les organismes caritatifs» ; ce guide, élaboré avec les organismes caritatifs, têtes de réseau, et la Direction Générale de l Alimentation, a été publié au J.O. le 18 août 2011 et son application devient donc obligatoire pour l ensemble des réseaux associatifs. Il décrit, de l approvisionnement à la distribution aux bénéfi ciaires, les moyens de maîtriser les bonnes pratiques d hygiène, l enregistrement de la surveillance, la vérifi cation et les actions correctives entreprises ; 11 affichettes pédagogiques mettent en valeur les règles essentielles de sécurité. En 2011 : : 44 RHYSA ont été formés dont le 400 e stagiaire! Un outil d auto-évaluation, établi par la FFBA, permet d analyser les pratiques de chacun. Des bénévoles compétents : les RHYSA. Les formateurs régionaux aident au déploiement de ce programme dans l ensemble du réseau et facilitent la prise de relais par les RHYSA, Responsables de l Hygiène et de la Sécurité Alimentaire. Chaque Banque Alimentaire dispose d un ou plusieurs RHYSA formés durant un stage de 5 jours : ils assurent la parfaite sécurité sanitaire des denrées alimentaires. Des formations généralisées à tout le réseau : 208 sessions du module «Tous acteurs de la sécurité des aliments» ont été organisées ; animées par 14 formateurs régionaux, elles ont regroupé stagiaires et plus de 700 associations partenaires (531 associations, 148 CCAS, 59 épiceries sociales). Les 4 missions de l expert RHYSA 1- Être le garant de la mise en place, du suivi et du respect de la maîtrise de la sécurité sanitaire des denrées, 2- Mettre en œuvre les actions correctrices et plans d actions adaptés, 208 sessions HYSA 14 formateurs régionaux stagiaires 700 associations partenaires 3- Assurer une fonction de recommandation et de suivi auprès des asso ciations et organismes partenaires, 4- Être l interlocuteur des fournisseurs et administrations dans son domaine de compétence. C est une fonction qui nécessite un travail en partenariat Il faut construire une chaîne permettant l observance quotidienne de la réglementation, conseiller les bénévoles, salariés et associations partenaires, être le relais entre le départemental et le national pour l hygiène alimentaire. Maryvonne Hybert, 400 e RHYSA

11 11 La qualité En accord avec le PNNS, Plan National Nutrition Santé, les Banques Alimentaires veillent à l équilibre nutritionnel des denrées distribuées aux bénéficiaires : elles proposent un «camembert» indiquant la répartition conseillée des différentes familles de produits à consommer et chaque Banque Alimentaire essaie de s en rapprocher dans ses approvisionnements et sa distribution. L impact sur la santé des bénéficiaires est important, surtout chez les plus jeunes. Pour se rapprocher de la distribution idéale, un gros effort a été fait dans la prospection des fruits et légumes frais, grâce aux ramasses auprès de la Grande Distribution, et grâce aux producteurs de plus en plus nombreux à offrir une partie de leurs productions : DIAGRAMME DES DENRÉES DISTRIBUÉES PAR L ENSEMBLE DES BANQUES ALIMENTAIRES VIANDE, POISSON, ŒUF FÉCULENTS Les Vergers de la Blottière ont proposé des pommes (jusqu à 1 tonne par mois) à la Banque Alimentaire du Maine-et-Loire qui a en outre été approvisionnée en fruits et légumes par une vingtaine de donateurs. PRODUITS SUCRÉS, SALÉS 9% 7% 34% Planète Végétal offre à la Banque Alimentaire de Bordeaux des carottes et des poireaux chaque semaine depuis 10 ans, soit l équivalent de 100 tonnes par an ; Pomona a donné 250 Kgs de fruits et légumes par mois à la Banque Alimentaire de Touraine. FRUITS ET LÉGUMES 17% 4% 29% PRODUITS LAITIERS MATIÈRES GRASSES AJOUTÉES Par ailleurs les Banques Alimentaires, éligibles aux retraits agricoles, bénéfi cient régulièrement de produits frais : chouxfl eurs, tomates, pommes, poires. Au total, 5000 tonnes de fruits et légumes ainsi que 6 millions de litres de lait ont été offerts par les producteurs en C est notre seul don ; on donne vraiment un aliment, un aliment de base On a choisi les Banques Alimentaires parce qu on a l impression que ça valorise notre travail et en plus, ça rend service à certaines personnes A. et B. Pesnel, producteurs laitiers donateurs dans la Manche Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

12 soutenir les associations En 2011, les Banques Alimentaires ont distribué aux associations tonnes de denrées alimentaires soit l équivalent de 178 millions de repas en partenariat avec associations Distribuer Le réseau des 97 Banques Alimentaires et antennes couvre tout le territoire d un maillage efficace et fournit l équivalent d un jour sur trois de nourriture à chaque bénéficiaire. Le lien étroit entre les Banques Alimentaires et les associations est la seule garantie d une distribution de produits alimentaires adaptés en quantité et en qualité. La distribution alimentaire peut se faire de trois manières différentes : Les repas partagés, moments de convivialité, brisent l isolement. Ils font redécouvrir la préparation de la nourriture, l équilibre alimentaire ou la tenue d un budget. Des repas chauds et des petits-déjeuners sont aussi proposés dans les CHRS (Centre d Hébergement et de Réinsertion Sociale). Les épiceries sociales proposent un choix de produits à des personnes temporairement «désolvabilisées», grâce à des denrées vendues à 10% de leur prix. Ces épiceries les remettent en situation de consommateurs qui font leur marché et qui conservent, dans la mesure du possible, leurs habitudes. Il s agit alors d un soutien budgétaire destiné à prévenir l exclusion. La distribution de denrées, généralement sous forme de paniers, répond aux situations d urgence mais cherche aussi à nouer des contacts avec les plus démunis pour les aider et les orienter dans leurs démarches administratives. Quantités distribuées en 2011 aux grands réseaux associatifs : Croix Rouge : tonnes CCAS : tonnes Société/Conférences St-Vincent-de-Paul : tonnes Secours Catholique : tonnes Équipes St-Vincent-de-Paul : 1592 tonnes Entraide Protestante : 1467 tonnes Emmaüs : tonnes Armée du Salut : 577 tonnes Les Banques Alimentaires sont partenaires de 320 Épiceries Sociales, soit 60% des Épiceries Sociales en France, accueillant environ bénéficiaires

13 13 Accompagner Les Banques Alimentaires soutiennent les associations, tant sur le plan humain que technique : Des formations à l écoute : en 2011, 41 formations ont été assurées grâce à l association Astrée et ont touché environ 300 bénévoles dans 75 associations ; le succès est au rendez-vous pour cette formation qui s étend sur deux jours consécutifs, puis sur une journée de bilan après quelques mois de mise en pratique. Un soutien informatique aide les associations à gérer leurs denrées et à faire remonter les informations demandées par l'état en conformité avec les nouvelles normes imposées ; plus de 600 associations ont déjà adopté le logiciel Passerelle ; les associations ont surmonté de nombreuses diffi cultés : changements d habitudes, associations mal équipées, bénévoles non formés. Un logiciel gratuit est installé par les Banques Alimentaires qui forment les bénévoles ; grâce à un partenariat avec les Ateliers du Bocage, Branche Economie Solidaire et Insertion d Emmaüs, l opération «1000 PC» a permis de récupérer et de remettre en état de marche, puis de vendre à prix réduit des ordinateurs équipés du logiciel Passerelle aux associations ; cet outil facilite la traçabilité des denrées et le suivi des besoins des bénéfi ciaires. Sur le plan logistique, certaines Banques Alimentaires envisagent de développer la livraison des denrées aux associations pour mieux garantir l hygiène et la sécurité et pour développer l approvisionnement en produits frais. La Banque Alimentaire des Deux-Sèvres assure déjà elle-même une partie importante des approvisionnements et la totalité des livraisons de produits surgelés dans les locaux des associations. La Banque Alimentaire de la Sarthe se charge de l essentiel de la distribution aux associations. Grâce à Picard surgelés, 373 congélateurs ont été aussi mis à disposition du réseau et ont permis d équiper aussi bien des Banques Alimentaires que des associations dans le même souci de sécurité. Les ateliers-cuisine : page 14. En 2011 l association Astrée a offert 41 formations à l écoute et a touché 300 bénévoles dans 75 associations. Depuis 4 ans, elle s est engagée dans un partenariat avec la Fédération Française des Banques Alimentaires. C est une vraie clé pour aborder les populations les plus diverses que sont les bénéficiaires Se remettre en question face aux situations difficiles et ne pas porter de jugement immédiat Paroles de bénévoles à propos de la formation à l écoute Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

14 LES ATELIERS-CUISINES Le succès des ateliers-cuisine! Une des nouvelles cuisinettes conçues par Altran. 40 cuisinettes sont disponibles : certaines ont été achetées par les Banques Alimentaires, d autres, fi nancées par la société Kraft Foods sont mises à disposition du réseau. Ces cuisinettes permettent aux animateurs (diététiciennes, conseillers en économie sociale et familiale, salariés ou bénévoles) de réaliser des ateliers-cuisine pour les bénéficiaires des associations partenaires. C est l occasion de réapprendre le plaisir de préparer un repas, de le partager, de valoriser les compétences et savoir-faire de chacun. De nombreux thèmes sont abordés au cours de ces ateliers ou lors de formations spécifi ques : l équilibre alimentaire, la composition des menus ; la gestion du budget, la liste des courses ; le rappel des règles d hygiène au quotidien ; la conservation des aliments et la lecture des étiquettes ; l alimentation des enfants Le guide pratique «Les ateliers-cuisine par le menu» a été élaboré par le service Partenariat Associatif, par la Banque Alimentaire de l Hérault et par l IREPS du Languedoc-Roussillon. Cet ouvrage a reçu le label PNSS. Il détaille les différentes étapes nécessaires pour aider à la mise en place des ateliers-cuisine. Édité à exemplaires il a été largement diffusé dans le réseau et est très demandé par d autres organismes en charge de la santé et de la nutrition (IREPS, CODES ). Un fichier de recettes illustrées et un calendrier de recettes de saison aident les participants à varier les menus. Selon les situations, des ateliers-dégustation ou démonstration sont proposés aux associations pour un public plus large. Les bénéfi ciaires ont à leur disposition des dépliants proposant des conseils dans le domaine de l hygiène et de la nutrition. La cuisinette est très bien conçue et permet d apporter une formation pratique au sein des associations afin de faire passer le message PNNS. Elle montre le plaisir que l on peut ressentir à cuisiner et à le faire partager. Les richesses des accueillis peuvent être, grâce à cet outil, exploitées et mises en valeur. Les denrées proposées sont ainsi cuisinées au mieux. Paroles d un animateur d Atelier-Cuisine

15 15 A la Banque Alimentaire de Loire-Atlantique, Magali, conseillère en économie sociale et familiale, anime différents ateliers-cuisine : trois fois par semaine, dans tout le département, auprès de publics très variés : femmes seules, étudiants, demandeurs d asile, handicapés Elle y propose des recettes économiques, faciles, rapides, élaborées à partir des denrées distribuées par les Banques Alimentaires. «Ce 1 er travail est pour moi une source d enrichissement car chaque atelier est différent, chaque groupe apporte son vécu ; c est un moment de convivialité et de détente où les participants redécouvrent le lien social, le goût de cuisiner, l équilibre alimentaire, et la confiance en soi». Elle intervient aussi dans des ateliers pour enfants, qui rencontrent le même succès. Elle a également créé un jeu : le rallye cuisine qui favorise l esprit d équipe et la créativité. Ateliers-cuisine participants Ateliers-dégustation/ Ateliers-démonstration participants L atelier-cuisine c est : «Un instant un peu privilégié, une parenthèse dans un quotidien le plus souvent douloureux C est aussi un signe de reconnaissance à ces mères de famille qui s efforcent, malgré un budget très serré, de proposer à leur famille des repas variés. Témoignage d une diététicienne Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

16 Contribuer à l insertion sociale L aide alimentaire est un levier pour aider les bénéficiaires dans leurs différentes démarches, les préparer à l autonomie, leur redonner confiance. Des chantiers ou des ateliers d insertion fonctionnent à Strasbourg, Angoulême, Nantes, Toulouse et Clermont-Ferrand : > A la Banque Alimentaire d Auvergne, une chargée d insertion accompagne 8 salariés par an en chantier d insertion et les aide à bâtir un projet professionnel : âgés de 26 à 54 ans, ils travaillent à la Banque Alimentaire en contrats aidés comme chauffeurs-livreursmagasiniers pour une durée d un an ; ils y acquièrent une qualifi cation supplémentaire qui a permis à la moitié d entre eux de se reclasser en > La Banque Alimentaire de Loire-Atlantique soutient 16 personnes par an dans son chantier d insertion : en 2011, sur les 6 sorties, 2 ont abouti à des CDI, 1 à un CDD, 2 à des formations ; 1 seul salarié est retourné au chômage. Outre la satisfaction de ces sorties «dynamiques», un autre aspect positif de ce chantier, selon David Chiron le responsable du projet, est le développement du maillage du réseau. La Banque Alimentaire multiplie les rencontres avec le Conseil Général, Pôle- Emploi, les collectivités territoriales, les associations œuvrant dans d autres domaines que l aide alimentaire. C est une véritable synergie qui se développe «Cela nous confère une meilleure reconnaissance professionnelle, apporte une meilleure visibilité aux actions de la Banque Alimentaire qui devient ainsi un référent auquel on peut faire appel. C est un nouvel état d esprit». Les Banques Alimentaires emploient 222 salariés au titre de l insertion Les Banques Alimentaires font aussi appel à des jeunes en service civique : 32 d entre-eux travaillent pour 18 Banques Alimentaires. Nicolas aide à la mise en place du système informatique à la Banque Alimentaire des Deux-Sèvres ; Floriane sensibilise les collégiens aux actions de la Banque Alimentaire de Vendée Les Banques Alimentaires accueillent également des jeunes en TIG (Travail d Intérêt Général). En 2011, la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde a accueilli une cinquantaine de jeunes envoyés par le Service Pénitentiaire d Insertion et de Probation ; ils aident les bénévoles pour les travaux de manutention, de tri, de préparation de palettes sur des périodes pouvant aller de 30 à 200 heures. Les Banques Alimentaires favorisent la création d emplois aidés en s approvisionnant aux Paniers de la mer ou aux Jardins de la Méditerranée ; cette association collecte les dons de fruits et légumes hors calibres ou ne correspondant plus aux critères des GMS et emploie 14 salariés en insertion qui les trient et les reconditionnent pour approvisionner les Banques Alimentaires et d autres associations. On retrouve petit à petit les repères de la vie active. Se réinsérer tout en aidant des gens en difficulté alors qu on est soi-même dans le besoin, c est valorisant. Vincent, 33 ans

17 17 Lutter contre le gaspillage et favoriser une politique de développement durable Les consommateurs Français jettent en moyenne tonnes de denrées par an, soit 20 kilos par personne, dont 7 kilos d aliments périmés et 13 kilos de restes tonnes de denrées ont été sauvées en un an par les Banques Alimentaires, qui récupèrent les denrées vouées à la destruction! Une étude a été menée à la Banque Alimentaire de Strasbourg avec SITA-Suez Environnement pour mesurer l impact écologique du travail accompli par la Banque Alimentaire. Les résultats ont été connus en juin 2011 : en un an, en collectant des denrées qui, sans son action, seraient gérées comme des déchets, la Banque Alimentaire a permis d éviter tonnes équivalent CO 2, l équivalent de la consommation électrique annuelle d une ville de habitants t éq.co 2 Système sans action de la BA de Strasbourg La Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde se lance aussi dans cette lutte contre le gaspillage : après avoir constaté que certains fruits et légumes non distribués étaient perdus dans ses propres locaux, la Banque Alimentaire de Bordeaux a eu l idée de les reconditionner et de les transformer en jus, confitures ou en conserves : sur tonnes de fruits et légumes triés, 200 tonnes étaient éliminées, soit 14%. Le projet ABC-E, Agrisud, Banque Alimentaire, Centre social Bordeaux-Nord, Fondation Entreprise et Solidarité a permis à 5 porteuses du projet de créer leur petite entreprise individuelle pour produire et commercialiser des confi tures t éq.co 2 Système avec action de la BA de Strasbourg En extrapolant à toutes les Banques Alimentaires de France, plus de tonnes d équivalent CO 2 seraient économisées chaque année, soit l équivalent des émissions générées par la consommation électrique annuelle d une ville de habitants telles que Nice, Nantes ou Strasbourg. En 2011, les Banques Alimentaires de Bourges et d Angoulême ont étudié différentes actions pour économiser l énergie : sauver plus d aliments en augmentant la récolte de denrées, améliorer la logistique en écourtant les trajets et en remplissant les camions, favoriser l éco-conduite, réduire et trier les déchets grâce à leur revalorisation et au compostage Une autre initiative intéressante est menée par SITA pour améliorer le tri des déchets et aider les Banques Alimentaires : à chaque tonne de papier et de plastique récupérée et valorisée, SITA reverse 1 aux Banques Alimentaires, ce qui leur permet de s équiper de salles de tri à température contrôlée pour pouvoir trier les aliments frais avec le moins de perte possible. Aujourd hui un tiers des Banques Alimentaires manque encore de ces salles de tri. Grâce à cette opération, en 2011, trois salles ont pu être installées dans les locaux des Banques Alimentaires des Alpes-Maritimes, de la Dordogne et du Pas-de-Calais. D autres le seront en Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

18 UNE JOURNÉE DANS UN ENTREPÔT

19 19 DES BANQUES ALIMENTAIRES Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

20 LES ASSOCIATIONS EN ACTIONS Par des contacts réguliers, les Banques Alimentaires et les associations s efforcent de répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires. Les repas partagés Dans ses locaux du 13 e arrondissement de Paris qui seront rénovés en 2012, La Mie de Pain accueille plus de 500 personnes par jour pour des repas partagés. 500 personnes accueillies par jour repas chauds et équilibrés 55 tonnes de denrées fournies par la Banque Alimentaire de Paris-Ile-de-France Autour de tables de six personnes, les bénéficiaires peuvent nouer des contacts entre eux et avec les bénévoles. Les 55 tonnes de denrées fournies par la BAPIF, Banque Alimentaire de Paris- Ile-de-France représentent environ 60% de leurs approvisionnements ; mais, par manque de camions réfrigérés, l association ne peut pas encore bénéficier de produits surgelés. L équipe de bénévoles ne se contente pas de servir repas chauds et équilibrés aux démunis, elle mène aussi un travail d écoute et d accompagnement vers l insertion, le travail et l autonomie. L association participe chaque année à la collecte nationale des Banques Alimentaires.

21 21 l épicerie sociale Aline, conseillère en économie sociale et familiale, et 12 bénévoles accueillent dans leur Épicerie Sociale du 20 e arrondissement de Paris, 56 familles, soit 180 personnes aidées. Une atmosphère légère et conviviale permet de faire passer les messages importants au niveau de l alimentation et de la gestion des courses. Il est essentiel de tisser un réseau social chaleureux autour de ces familles qui sont sur le fil du rasoir, qui luttent pour ne pas sombrer. Les bénéfi ciaires sont orientés vers cette structure par les assistantes sociales à condition de proposer un projet concret sur une durée d environ un an. Avec l argent économisé grâce au recours à l'épicerie Sociale, le bénéfi ciaire va pouvoir payer une formation, rembourser un dossier de surendettement, envoyer un enfant en vacances Résoudre un problème précis est une première marche et aide à affronter les autres diffi cultés. L Épicerie Sociale s approvisionne auprès de la BAPIF, de GMS et du chantier d insertion : les potagers de Marianne à Rungis ; elle participe à la collecte nationale de novembre et organise ses propres collectes lorsque c est nécessaire. Des ateliers-cuisine sont organisés dans les locaux contigus de l Armée du Salut, autour de thématiques : les petits déjeuners et les goûters au moment de la rentrée scolaire, l équilibre autour de la fabrication de deux plats salés et deux plats sucrés à partir de cuissons à l eau Un dépliant, fabriqué par une stagiaire-diététicienne, avec les règles de base d une alimentation saine, est à la disposition de tous. Un atelier-création est organisé pour personnaliser un classeur, savoir quels documents garder et comment les y ranger. Pour aider les familles au mieux, un planning est organisé, ce qui laisse le temps de réfl échir avec elles sur les prix, les priorités, les excès, le budget Épicerie Sociale de l armée du Salut, Paris 20 e LA distribution de paniers A l Arbre à Pain de St-Germain-en Laye, Geneviève accueille avec une constante jovialité les bénéficiaires autour d un café et de gâteaux : «certaines personnes passent plusieurs fois devant la porte avant d oser rentrer ; la qualité de l accueil est essentielle pour dédramatiser les situations et redonner espoir!» Aujourd hui, 400 familles (soit 750 personnes environ) viennent s approvisionner et l association propose des produits variés aux bénéfi ciaires en les conseillant sur le contenu du panier et en leur suggérant des recettes : c est un moment de discussion et d échange apprécié de tous. L association s approvisionne auprès de la BAPIF et des GMS ; grâce à des relations nouées avec les commerçants en primeurs et le lycée agricole de St-Germain, elle fournit de nombreux fruits et légumes aux bénéfi - ciaires ; enfi n grâce à des collectes dans les écoles, elle obtient aussi des produits d hygiène. L aide apportée se veut plus large que la simple fourniture de denrées : à Noël, l association a réussi à offrir une place de cinéma à chaque bénéfi ciaire, un cadeau inattendu, un vrai moment de détente ; en commun avec d autres associations et la ville de St-Germain, elle a édité un «plan solidarité» qui indique clairement les différents services auxquels les bénéfi ciaires peuvent avoir recours. Une équipe de bénévoles très soudés, dynamiques et enthousiastes communique aux bénéfi ciaires le plaisir qu ils ont à travailler ensemble : deux d entre eux travaillent régulièrement comme bénévoles à l Arbre à pain. Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

22 UN RÉSEAU QUI SE RENFORCE ET SE CONSOLIDE Le réseau étend son maillage du territoire non seulement en agrandissant ses locaux comme à Blois, Nice ou Saint-Quentin, mais aussi en créant des antennes à Saint-Andiol dans les Bouches-du-Rhône, à Thierville-sur-Meuse ou en Guadeloupe : c est essentiel pour approvisionner en produits frais des associations qui étaient auparavant trop éloignées pour venir régulièrement. Les origines Bernard Dandrel, un homme énergique et visionnaire à l origine du réseau. des structures et des objectifs communs Les 10 OTR, Organisations Territoriales du Réseau, constituent un niveau intermédiaire de concertation et de solidarité entre les Banques Alimentaires et la Fédération. Les chargés de mission auprès des OTR aident à l amélioration du fonctionnement de ce réseau qui s efforce de mutualiser aussi bien les moyens que les compétences. Les moyens L OTR Centre a fait l acquisition d un camion pour mutualiser les coûts des échanges de produits entre les cinq Banques Alimentaires : Cher, Indre, Touraine, Loir-et-Cher et Loiret. Cet achat, financé par Carrefour, par le mécénat local et par la FFBA, a permis en outre de créer un emploi senior pour la conduite du camion. Des structures ont vu le jour pour répondre aux besoins des régions : ABANOR en Normandie, ASBO dans l Ouest collectent le lait et le font transformer par les industriels de la région pour les Banques Alimentaires ; FONDALIM Bourgogne mobilise les entreprises productrices de denrées, les entreprises de transport, de stockage et de conditionnement pour développer la collecte de denrées issues de productions ou de fabrications locales et les stocker ou les reconditionner : les entreprises de ce fonds apportent leur soutien en argent, marchandises ou compétences. Les Banques Alimentaires deviennent un élément fédérateur dans la région. En 2011 : les échanges de denrées inter-banques se sont élevés à environ tonnes Entrepôts m m 2 Chambres froides Positives Négatives Véhicules Dont frigorifi ques Dont isothermes 9430 m m m m Chariots élévateurs Transpalettes

23 23 Les compétences La mutation informatique : les référents VIF ont sillonné la France pour aider 76 Banques dans leur mutation informatique et ont ainsi renforcé leur cohésion : le logiciel de gestion centralisée des stocks, VIF, a mobilisé toute l année l énergie du réseau. C est un exploit réalisé par des bénévoles dont la moyenne d âge est de 65 ans : ils ont dû s adapter au changement, mettre en place de nouvelles méthodes et assumer une charge de travail supplémentaire pour respecter les délais. C est une mutation informatique et logistique profonde et essentielle, nécessaire pour répondre aux enjeux de la traçabilité des denrées et de la sécurité alimentaire. Certaines Banques Alimentaires ont pu préparer en amont ce changement : grâce à une réfl exion et un long travail préparatoires, l équipe de Nice a évité tout arrêt de la distribution au moment de la migration sur le nouvel outil informatique. Le nouveau logiciel a été installé le matin et dès l après-midi les stocks y étaient saisis! La mutation logistique : il a fallu réorganiser aussi les fl ux de denrées à l intérieur des locaux. Un modèle d évaluation des nouvelles procédures est testé dans plusieurs Banques Alimentaires. Il permettra, à partir d un support-cible, de mettre en œuvre des formations sur des points-clés comme la traçabilité et la gestion des stocks. Le bon fonctionnement de VIF : une équipe centrale à la Fédération Française des Banques Alimentaires et des référents régionaux identifi ent des Banques Alimentaires proches de l organisation-cible, assurent le relais régional et centralisent les besoins d évolution en termes d évolution fonctionnelle et des procédures de VIF. Les chargés de mission évaluent les progrès continus. Une communication efficace Après le lancement du site internet national en avril, 25 Banques Alimentaires ont déjà ouvert leurs sites internet dérivés ; d autres s y préparent. Ces sites plus vivants et plus didactiques ont vu le nombre de leurs visiteurs augmenter. Chaque site local est relié au national sur lequel remontent de manière régulière les informations des Banques Alimentaires. Des espaces sont réservés pour les dons de denrées, de matériel ou le recrutement de bénévoles. BA magazine, jeune publication à destination externe, continue avec succès à publier ses deux numéros annuels dans le même esprit : un mélange d informations et de réfl exion. En 2011, les deux dossiers de fond se sont intéressés à la formation des bénévoles des Banques Alimentaires et au PEAD. Un effort important de communication a précédé et accompagné la collecte nationale : plus de 2500 articles sont parus dans la presse régionale ; les JT des vendredi et samedi ont ouvert sur cette opération de grande envergure. Partages, lettre d information plus axée sur l actualité, est envoyée par mail tous les 2 mois et accessible à tous sur internet. Panorama, lettre interne du réseau, a revu le jour à la fi n de l année, et est désormais envoyée directement à tous les bénévoles du réseau sous format électronique. La page Facebook des Banques Alimentaires avait fans quelques mois après son ouverture et a permis le développement d informations en temps réel. Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

24 Une gestion des ressources humaines qui s adapte aux besoins 4509 bénévoles 429 salariés, dont 238 CDD (contrat à durée déterminée) et 191 CDI (contrat à durée indéterminée) Une nouvelle journée nationale de recrutement de bénévoles est prévue en septembre 2012 pour faire face au ralentissement du nombre de nouveaux bénévoles, indispensables au bon fonctionnement des Banques Alimentaires : effet de la crise, ou du recul de l âge de la retraite? Outre les formations concernant la sécurité alimentaire (p.10), l accompagnement (p.13), les ateliers (p.15), le réseau propose d autres formations : Formations Participants Informatique 250 Internet 22 Banques Alimentaires NOUVEAU! Management Formation des nouveaux Présidents 9 Présidents 13 Présidents Le séminaire «comment mieux agir ensemble» aide les Banques Alimentaires à cerner ce qui peut être amélioré dans leur fonctionnement et à fédérer les équipes autour de nouveaux projets. Cette formation sur 3 jours a concerné 4 Banques Alimentaires en 2011 mais se multipliera en Comment mieux agir ensemble 4 Banques Alimentaires

25 25 UNE PAGE EUROPÉENNE La Fédération Européenne des Banques Alimentaires Créée en 1986 à l initiative des fédérations française et belge, la FEBA rassemble aujourd hui 243 Banques Alimentaires dans 21 pays d Europe. Plus de 50% de la nourriture récoltée provient du PEAD 20% provient de l industrie alimentaire 15% des chaînes de distribution 9% des dons de citoyens lors des collectes nationales ou locales En 2011, les Banques Alimentaires européennes ont distribué tonnes de denrées alimentaires, soit l équivalent de 800 millions de repas, à 5,2 millions de personnes, en partenariat avec associations et centres sociaux. Ces denrées ont été récoltées et distribuées grâce aux efforts de plus de 9800 bénévoles, 838 salariés et 270 contrats sociaux. En 2011, la FEBA a accueilli trois nouveaux membres dans son réseau : le Danemark, l Estonie et le Montenegro ; elle a soutenu activement la création de Banques Alimentaires dans les pays suivants : Croatie, Macédoine, Malte, Roumanie, Slovénie et Ukraine. Elle organise aussi le partage d expériences entre les Banques Alimentaires des pays adhérents. En avril 2011, des représentants des 23 pays membres actuels ou potentiels de la FEBA se sont réunis à Lisbonne sur le thème du bénévolat, à l occasion de l Année européenne 2011 du Bénévolat et du Volontariat et ont échangé sur leurs différentes pratiques. La FEBA réfléchit également à des mesures européennes et nationales pour lutter contre le gaspillage alimentaire : «Près de 50% d aliments sains sont gaspillés chaque année dans l Union Européenne par les ménages, les restaurants et la chaîne alimentaire, alors que 79 millions de citoyens vivent audessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l aide alimentaire d organisations caritatives». Ce bilan alarmant a poussé le Parlement européen à proposer 2014 comme «année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire». Le gaspillage tout au long de la chaîne alimentaire (producteurs, distributeurs, consommateurs) génère chaque année en Europe 90 millions de tonnes de déchets alimentaires, soit 179 Kg par personne Rapport annuel du réseau des Banques Alimentaires - Année 2011

26 La lutte pour la sauvegarde du PEAD 1987 : création du PEAD, (Programme Européen d Aide aux plus Démunis). De 1987 à 2011 : le PEAD est complété progressivement par une allocation financière. Avril 2011 : saisie de la Cour européenne de Justice par 7 pays membres. Le PEAD est menacé. Novembre 2011 : suite à une mobilisation générale, le PEAD est maintenu jusqu à fin : Disparition programmée du PEAD sous sa forme actuelle. Depuis 1987, le PEAD, (Programme Européen d Aide aux plus Démunis) mettait à disposition des pays participants charge à ceux-ci de les répartir entre des associations agréées des matières premières agricoles issues des stocks d intervention de la PAC. Ces produits étaient ensuite troqués sur les marchés pour fabriquer les produits alimentaires dont les associations d aide alimentaire ont tout particulièrement besoin. Progressivement, les stocks d intervention devenant insuffisants pour atteindre l enveloppe de 500 millions d euros prévue dans le budget européen, la Commission européenne a comblé l écart par une allocation purement financière avec laquelle chaque État organisait l achat des produits alimentaires demandés. Dans ces conditions, sept pays (Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Danemark, Pays- Bas, Autriche, République Tchèque) ont contesté ce qu ils ont considéré comme une déviation des principes ayant présidé à la création du PEAD et ont saisi la Cour européenne de Justice. Celle-ci, dans un arrêt du 13 avril 2011, sans remettre en cause la validité du PEAD dans le cadre du Traité de l Union, leur a donné raison sur le fait que des allocations fi nancières ne sauraient suppléer à l insuffi sance des stocks d intervention. Avec des stocks européens au plus bas, l enveloppe attribuée pour 2012 ne couvrait plus alors qu un cinquième de l objectif de 500 millions d euros. Actuellement, pour un coût annuel d environ 500 M, soit 1% du budget de la PAC (Politique Agricole Commune), le PEAD permet d apporter une aide alimentaire à 13 millions de citoyens parmi les 80 millions d Européens vivant sous le seuil de pauvreté. Répartition en 2011 du PEAD entre les 4 associations françaises Croix-Rouge * Les Banques Alimentaires redistribuent plus de 15% de cette part à des antennes de la Croix-Rouge. 3% 27% Restos du Cœur 41% Banques Alimentaires* 29% Secours Populaire Français

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