PRESENTATION DE L ENQUETE SUR LA CONSOMMATION DES ANTIBIOTIQUES
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- Floriane Boutin
- il y a 7 ans
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1 Etaient présents : Mr LONGUEFOSSE, Mr BERTIN, Mme BITIER, Mme DANTIN, Mme DIERS, Mme FLAMAND, Mme MARCHAND, Mr ORSINET, L ordre du jour 1. Présentation de l enquête sur la consommation des antibiotiques 2. Le point sur les procédures : - Elimination des OPTC, DASRI - Restauration : Prise de température des préparations destinées à être consommées froides. Entretien, désinfection des matériels, locaux, véhicules de transport 3. Le point sur l opération mains propres 4. Questions diverses La séance débute à 10h30 PRESENTATION DE L ENQUETE SUR LA CONSOMMATION DES ANTIBIOTIQUES Présentation Power Point Le président, référent en antibiothérapie, précise quelques points : Cette surveillance s intègre dans le cadre du programme d action national et européen sur le bon usage des antibiotiques ; il adapte les recommandations aux pathologies infectieuses fréquemment rencontrées au Centre Hospitalier de Colson souvent de type communautaire, et émane d un consensus entre médecins, pharmaciens mis au point lors des réunions du COMEDIMS, le COmité des MEdicaments et des Dispositifs Médicaux Stériles (DMS), en concertation avec le CLIN de l établissement. Page 1 sur 7
2 La méthode de surveillance proposée par le CCLIN Sud-Ouest tient compte des recommandations nationales pour le suivi de la consommation des antibiotiques dans le cadre de la mise en place du tableau de bord des infections nosocomiales et de l accord cadre national concernant le bon usage des antibiotiques. - toutes les prescriptions pour antibiotique sont nominatives - la période de surveillance : l année des tableaux de bord vont être fait dans le courant du mois de juillet Principaux résultats 177 prescriptions d antibiotiques ont été analysées UCD (unités communes de dispensation) d antibiotiques (soit 2719,71 DDJ) ont été prescrits en 2007 (DDJ : Doses définies journalières) Nombre de DDJ/1000 journées d hospitalisation : 19,73 Nombre de DDJ/100 admissions : 64,63 Les chiffres «ne sont pas parlants» car uniquement sur l année 2007, pour que ce soit le cas, il faudrait une analyse, une comparaison sur plusieurs années. Le CH COLSON est en attente du rapport du CCLIN, afin de voir notre position par rapport aux autres centres. Les antibiotiques prescrits 81% des antibiotiques prescrits sont des pénicillines, 8% des quinolones, 7% des macrolides et apparentés, 3% des macrolides. La répartition des infections 180 infections ont été recensées, principalement des infections urinaires et respiratoires (18% et 17%), cutanées (11.6%) et dentaires (11.6%); mais malheureusement 1/3 des prescriptions ne sont pas renseignées au niveau du site infectieux. Le président propose donc de modifier en COMEDIMS la feuille de prescription des antibiotiques pour apporter plus de précisions sur les sites infectieux. Mme BITIER s informe pour savoir si certaines dispositions ne peuvent être prises pour diminuer certaines de ces infections. Mme MARCHAND précise que les infections urinaires sont dues au fait qu en début d hospitalisation, les patients boivent peu. Cette enquête rétrospective sur l utilisation des antibiotiques en 2007 montre : Des points forts - Support de prescription nominatif transmis à la PUI pour tous les antibiotiques Page 2 sur 7
3 - Liste des antibiotiques disponible dans l établissement - Existence d un mini-guide sur l antibiothérapie - Instance coordonnant les actions en matière de bon usage des antibiotiques (COMEDIMS) - Existence d un référent en antibiothérapie désigné par le Directeur Des points faibles - Absence d argumentation microbiologique (antibiogramme) accompagnant la prescription - Absence de bilan de l écologie bactérienne de l établissement - Absence de confrontation consommation antibiotiques/résistance bactérienne - Absence de formation sur l utilisation des antibiotiques - Absence de connexion informatique entre les prescripteurs, la pharmacie et le laboratoire LE POINT SUR LES PROCEDURES ELIMINATION DES OPTC, DASRI OPTC Lecture de la procédure modifications, page 2 : ajouter dans les Définitions : «DM : dispositifs médicaux» page 3 : «Consignes à observer» mettre en tout lettre Dispositif Médical à la place de DM DASRI Lecture de la procédure Résumé des mises à jour Page 2 et 3 : rajout des collecteurs pour flacons en verre Page 2 : dans la liste des fournitures rajout des palettes en plastique Page 4 : Contenu des actions TRI «les flacons pharmaceutiques en verre..une fois rempli refermé» Remplacer «BOITE A DASRI RIGIDE EN PLASTIQUE» par «LES COLLECTEURS POUR FLACONS EN VERRE» Remplacer la boite par le collecteur Rubrique «Attention» ajouter «Les boites à DASRI 12L doivent être déposées sur les palettes plastiques réservées exclusivement à cet usage» Page 4 : Contenu des actions COLLECTE «Les différents contenants à DASRI des unités de soins sont ramassés» ajouter au moins une fois par semaine. Page 3 sur 7
4 Concernant le ramassage des DASRI, Mme BITIER dit que les jours de collecte ne sont pas respectés, et que le personnel chargé de cela n a pas la tenue à décroître. A l extra le ramassage se fera par un prestataire extérieure : E Compagnie. Mme DANTIN se plaint du fait de garder parfois plusieurs jours les boites dans la salle, et que l idéal serait d avoir un local ou une pièce spécifiquement pour cela. Mr LONGUEFOSSE précise que selon la réglementation il suffit que les boites sont fermées. Des petits modèles de containers OPTC seront mis à disposition par la pharmacie pour les soins ambulatoires. Mr ORSINET remarque qu il manque les trois Ilets pour le secteur Sud. Ce n est pas un oubli, normalement le ramassage des DASRI pour les Trois Ilets doit se faire par l hôpital des trois Ilets. RESTAURATION Prise des températures des préparations destinées à être consommées froides Lecture du protocole Modifications apportées à ce protocole Page 1 - Dans les documents de référence supprimer les critères ANAES - Date d application : supprimer le 12 décembre Diffusion - Pour application : rajouter la structure SURCOUF - Pour classement : supprimer les mots «service de» devant EOHH Mme BITIER explique que dans une démarche d accréditation les services de l extra ont été visités et qu il a été constaté que l extra confectionnait des repas. La HAS a un regard sur cette activité, et demande d encadrer ces activités par un minimum de précaution d hygiène. Par exemple par l envoi d un fiche technique sur le lavage des mains. Mr BERTIN confirme qu effectivement à l extra l activité cuisine se fait environ une fois dans le mois. Proposition adoptée à l unanimité Entretien, désinfection des matériels, locaux, véhicule de transport Lecture du protocole Modifications apportées à ce protocole Page 1 Page 4 sur 7
5 - Dans les documents de référence supprimer les critères ANAES et les remplacer par des critères HAS - Validation- rédaction : supprimer «sécurité alimentaire et remplacer par HACCP - Diffusion pour application : supprimer l internat - Diffusion pour classement : ajouter EOH Page 2 - Qui? cafétéria le personnel ayant mission : supprimer les ASH Page 4 - Quand et comment : la question se pose pour rajouter l internat ou non Le problème de la livraison de repas à l internat est soulevé, en effet, avec la livraison de la nouvelle cafétéria, il est prévu qu aucun plat ne sera servi en barquette hormis ceux des médecins de garde. Actuellement la plupart des médecins se font livrer leurs repas à l internat, ce qui ne fait pas l unanimité sur le principe, car ils devraient déjeuner à la cafétéria. Les médecins ne sont pas d accord, et veulent garder ce dispositif. Le groupe HACCP et EOH insistent sur le fait du manque d hygiène de cette livraison car non livré dans des thermoports et autres principes applicables pour le transport des repas. Proposition non adoptée, faute d accord sur l internat POINT SUR LES PROCEDURES Mr LONGUEFOSSE fait lecture des procédures déjà validées par le CLIN et non diffusées par le service qualité : - port des gants (validée CLIN DU 27/10/2007) - Isolement septique (mise à jour) - Signalement des infections nosocomiales (mise à jour) - Conduite à tenir en cas de d accident d exposition au sang (AES) Mme BITIER s explique sur ce fait. Le service qualité ne dispose plus d imprimante couleur et refuse d envoyer les procédures en noir et blanc et ceci afin de tout mettre en œuvre pour la maîtrise de la diffusion de ces documents. Un tampon couleur «original» a été commandé, un fois arrivé, la diffusion de toutes ces procédures se fera. Il est demandé aux cadres d être particulièrement vigilants pour que dans ce classeur il n y ait que des procédures originales. Mr LONGUEFOSSE fait le point sur les procédures prévues par le programme 2008 : Page 5 sur 7
6 - Circuit des déchets (en cours de rédaction) - Surveillance des AES (validée CLIN du 28/02/2008) - Maîtrise des BMR (en cours de rédaction) - Traitement des surfaces souillées (en cours de rédaction?) - Surveillance microbiologique du réseau d eau chaude sanitaire (en cours de rédaction) - Entretien, désinfection du matériel, des locaux et des véhicules de transport (validée ce jour). POINT SUR LA JOURNEE «OPERATION MAINS PROPRES» 12 personnes présentes, intervenants compris. L information est elle bien passée au niveau du personnel, était il au courant? Mr LONGUEFOSSE précise que le peu participants peut s expliquer aussi par le fait qu une campagne «Opération mains propres» est organisée en continue depuis 3 ans dans l établissement. Mme BESUBE est passée dans tous les pavillons, mais cette journée a été volontairement boycottée par les soignants, pour protester contre le manque de matériel tel que le papier toilette, essuie main etc.. Mme FLAMAND précise que des réunions se font régulièrement (une fois par mois) avec la DSSI et les services soignants, Mme FLAMAND rappelle que c est au cadre de faire la demande de fourniture. Mme DANTIN explique que depuis plusieurs années le nombre de patients a augmenté, les pavillons ont souvent 30 à 31 patients, les stagiaires de plus en plus nombreux viennent s ajouter au personnel utilisateur aussi de papier. Or les dotations ont bien souvent été calculées pour 23 patients et elles n ont pas changées. Mr ORSINET confirme les faits, et donne l exemple de l extra où certaines activités nécessitent davantage de papier, mais n en demande pas plus de peur de n avoir que des remontrances pour finalement déboucher sur un refus de la part du magasin. La situation est identique pour le savon. Un autre exemple est donné : usage détourné des draps afin de pouvoir s essuyer les mains. Mme FLAMAND explique que ces dotations ont été définies par une commission.il sera donc programmé une réunion avec la DSSI pour revoir toutes les dotations. Page 6 sur 7
7 Lors de la journée «mains propres», une charte a été signée par la Direction et la CME, dans laquelle la Direction s engage concernant l hygiène. Cette charte sera plastifié et diffusée. QUESTIONS DIVERSES - Un audit sur les DASRI sera fait en fin d année - L audit sur l hygiène des mains doit être fait avant fin janvier L auto- contrôle sur l application des procédures se fera une fois par trimestre - Anne DIERS, la pharmacienne Hygiéniste quitte COLSON, quel sera l avenir de l EOH, sera-t-elle remplacée? - Mme BITIER demande à ce que lors du prochain CLIN, un point soit fait sur les résultats de l évaluation sur la tenue des classeurs d hygiène. Actuellement l évaluation sur l extra est finie et l intra est en cours. - Lecture du plan de la structure du MORNE VERT, il est noté qu il n y a pas de local à linge sale. Fin de séance à 12H30 Le Président du CLIN Mr LONGUEFOSSE Page 7 sur 7
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