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1 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page204 ANNALES 2 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, 2010 La durée de cette épreuve est de deux heures. EXERCICE 1 : QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES Cette épreuve est notée sur 20 points. Consigne : répondre aux questions posées en utilisant la grille réponse. Remarques : Il y a au moins une proposition qui répond à la question parmi les quatre propositions de chaque question. Attention il est parfois demandé les propositions inexactes. Barème : 0,5 point par question. Pour chaque question le demi-point est attribué si toutes les propositions correctes sont cochées et si aucune mauvaise proposition n est cochée. 1. Concernant le cycle utérin et le cycle ovarien, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Lors des menstruations, l endomètre s effondre en raison d un taux élevé de progestérone. b) Les artères spiralées apparaissent entre le onzième et le quatorzième jour d un cycle de vingthuit jours. c) La sécrétion des œstrogènes par les follicules ovariens commence vers le cinquième jour. d) Entre le sixième et le quatorzième jour, le myomètre s épaissit. 2. Concernant la mitose, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) La rupture des centromères a lieu en anaphase. b) En télophase, les chromosomes reforment la chromatine diffuse. c) La prophase est la période la plus courte. d) En métaphase, les chromosomes sont fortement condensés Concernant une synapse excitatrice, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Le délai synaptique est d environ 5 msec. b) Les PPSE sont des potentiels d amplitude constante. c) Le neuromédiateur peut être l acétylcholine. d) La membrane post-synaptique est toujours celle d une dendrite.

2 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page205 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, Parmi les molécules suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) un (des) acide(s) aminé(s)? a) La lysine. b) L insuline. c) Le tryptophane. d) La méthionine. 5. Concernant la vaccination, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle permet la constitution d un stock de cellules mémoires. b) Elle nécessite l injection d immunoglobulines. c) Elle induit une immunisation ne dépassant pas dix ans. d) Elle présente un risque nommé risque vaccinal. 6. Concernant les anticorps circulants, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Ils sont formés d une chaîne lourde et de deux chaînes légères ayant chacune une fraction hypervariable responsable de la spécificité antigénique. b) Ils possèdent un seul site de fixation de l antigène. c) Ils nécessitent de l ATP pour se lier à l antigène. d) Ils forment des complexes immuns pouvant être phagocytés par les macrophages. 7. Durant la méiose, qu observe-t-on? a) Deux divisions successives séparées par une réplication. b) Des recombinaisons chromosomiques en prophase 1. c) Des chromosomes à deux chromatides en prophase 2. d) Des cellules haploïdes en prophase À propos de la gamétogenèse, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Un ovotide est diploïde. b) La méiose I est appelée division équationnelle. c) Dans la spermatogenèse, la phase de multiplication concerne le stade spermatogonie. d) Lors de l ovogenèse, le premier globule polaire est émis un peu avant l ovulation. 9. Concernant un chromosome, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il peut contenir quatre brins d ADN. b) Il peut contenir deux molécules d ADN. c) Il s observe en permanence dans les cellules. d) Il présente toujours un centromère. 205

3 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page206 ANNALES Concernant le cycle cellulaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) inexacte(s)? a) Au cours de la phase Gi, le volume cellulaire augmente. b) La transcription se fait uniquement durant la phase S. c) La phase S permet de passer d une cellule haploïde à une cellule diploïde. d) L interphase se caractérise par les phases GO, S et G Concernant le réflexe myotatique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il est également appelé réflexe d étirement. b) Il est fondamental dans le maintien de la posture. c) Il fait intervenir un récepteur sensible à la longueur du muscle. d) Il nécessite des récepteurs tactiles fonctionnels. 12. Concernant la myopathie de Duchenne, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) C est une maladie contagieuse. b) C est une maladie gonosomale portée par le chromosome Y. c) Elle est déterminée par un allèle dominant. d) Elle entraîne un état paralytique. 13. Concernant une fibre nerveuse sensitive périphérique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle n est jamais myélinisée. b) Elle n est pas un axone. c) Elle dépend d un corps cellulaire localisé dans un ganglion rachidien. d) Elle emprunte la racine antérieure d un nerf. 14. Concernant la réplication de l ADN? Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle a lieu dans le cytoplasme. b) Elle nécessite de l ARN polymérase. c) Elle permet de former des chromosomes à deux chromatides. d) Elle consiste à la duplication d un seul des brins d ADN. 15. Concernant la différenciation des voies génitales chez l homme, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) L AMH permet la différenciation des canaux de Wolff. b) La testostérone permet la régression des canaux de Müller. c) Les canaux de Müller formeront les uretères. d) Les canaux de Wolff formeront les canaux déférents.

4 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page207 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, Concernant un potentiel d action, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) inexacte(s)? a) C est une modification du potentiel de repos d une fibre nerveuse. b) C est une inversion brutale de la polarisation d une fibre nerveuse. c) Il affecte simultanément toute la longueur de la fibre nerveuse excitée. d) Il a une amplitude de l ordre du volt. 17. Concernant le sang, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il contient des globules rouges. b) La membrane des globules rouges présente éventuellement le facteur rhésus. c) Les leucocytes sont des lymphocytes. d) Les cellules sanguines sont issues de la moelle épinière. 18. Concernant la chromatine, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle correspond à de l ADN condensé. b) Elle est strictement composée d ADN. c) On peut l observer en interphase. d) Cet état de l ADN rend possible la transcription. 19. Concernant les chromosomes métaphasiques, quelle est la proposition correcte? a) Ils contiennent une molécule d ADN monocaténaire. b) Ils contiennent une molécule d ADN bicaténaire. c) Ils contiennent deux molécules d ADN monocaténaire. d) Ils contiennent deux molécules d ADN bicaténaire. 20. Concernant les mutations, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elles sont rares et prévisibles. b) Une mutation par substitution peut remplacer une guanine par une cytosine. c) Elles correspondent à des modifications dans les séquences ADN ou ARN. d) Une mutation spontanée affecte un seul nucléotide. 21. Concernant un individu double hétérozygote de génotype A//a, B//b, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il peut produire normalement des gamètes A a et des gamètes B b. b) Il peut produire par brassage intrachromosomique des gamètes A b. c) Si l individu est femelle son génotype peut s écrire XA // Xa, XB // Xb. d) L écriture du génotype indique que les gènes considérés sont indépendants. 207

5 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page208 ANNALES 208 On considère les phases suivantes du cycle utérin : A) Menstruation B) Régénération et prolifération C) Transformation glandulaire D) Sécrétion glandulaire 22. Quelle(s) phase(s) est (sont) le résultat de l action de la progestérone? 23. Quelle(s) phase(s) est (sont) observée(s) à l occasion du pic d oestradiol? 24. Quelle phase est favorable à la nidation? 25. L ovulation correspond au début d une phase, laquelle? 26. Quelle phase est le résultat d une chute des hormones ovariennes? On considère les étapes suivantes du cycle cellulaire d une cellule humaine : A) G1 B) S C) G2 D) Mitose 27. À quel moment a lieu la duplication du centrosome? 28. Quelle est l étape dont la durée est la plus variable d un type cellulaire à l autre? 29. À quel moment a lieu la duplication de l ADN? 30. À quels moments peut-on observer des transcriptions? 31. À quels moments peut-on observer des traductions? On considère les cellules sanguines suivantes : A) Les globules rouges B) Les macrophages C) Les plasmocytes D) Les lymphocytes T

6 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page209 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, Quelle(s) est (sont) la (les) cellule(s) cible(s) du VIH? 33. Quelle(s) est (sont) la (les) cellule(s) qui contient (contiennent) de l hémoglobine? 34. Quelle(s) est (sont) la (les) cellule(s) qui produit (produisent) les anticorps? 35. Quelle(s) est (sont) la (les) cellule(s) capable(s) de réaliser la phagocytose? 36. Quelle(s) est (sont) la (les) cellule(s) qui participe(nt) à l immunité spécifique? 209

7 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page210 ANNALES EXERCICE 2 : MÉIOSE Consigne : Reportez sur votre copie le numéro de la question et la réponse. Respectez l ordre des questions. Le barème est le suivant : Question 1 : 1,5 point ; Question 2 : 3 points ; Question 3 : 2 points ; Question 4 : 1,5 point ; Question 5 : 2 points. Soit un total de 10 points. La méiose chez une espèce végétale diploïde Les documents ci-dessous sont des observations de la méiose du lis. Question 1 : Donner l ordre chronologique de ces photos (utiliser la lettre désignant chacune des photos). PHOTO A PHOTO B PHOTO C PHOTO D PHOTO E PHOTO D 210

8 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page211 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, 2010 Question 2 : Donner un titre et un commentaire pour chacune des photos. La méiose chez une espèce haploïde Neurospora est un champignon microscopique haploïde. On connaît chez ce champignon deux souches qui se distinguent par leur capacité à croître sur un milieu sans méthionine (un acide aminé) : la souche [M+] peut se développer en l absence de méthionine ; la souche [M-] a besoin de méthionine pour se développer. On croise une souche [M+] avec une souche [M-] et on obtient une cellule œuf qui est diploïde. Celle-ci subit la méiose puis une mitose pour donner huit spores haploïdes dont la répartition et le génotype dépendent des brassages qui ont eu lieu. La culture des asques contenant les spores sur un milieu sans méthionine donne notamment l asque présenté ci-dessous. Ascospore germant sur milieu minimum (sans méthionine) Ascospore ne germant pas sur milieu minimum Question 3 : Réaliser l interprétation chromosomique de l asque présenté. Conséquence de la méiose après fécondation chez la drosophile On croise ensemble deux drosophiles de phénotype [A, B]. Le gène A est connu sous deux formes alléliques : «A» et «a» et le gène B est connu sous deux formes alléliques : «B» et «b». Les résultats du croisement sont présentés ci-dessous : [A, B] : 90 individus ; [a, b] : 10 individus ; [A, b] : 30 individus ; [a, B] : 30 individus. 211

9 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page212 ANNALES Question 4 : Déterminer les génotypes parentaux. Question 5 : Les gènes sont-ils liés ou indépendants? (justifier la réponse) GRILLE RÉPONSE POUR LES QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES Collez cette page dans votre copie. Cochez les cases qui correspondent aux réponses. Question 1 A B C D Question 19 A B C D Question 2 A B C D Question 20 A B C D Question 3 A B C D Question 21 A B C D Question 4 A B C D Question 22 A B C D Question 5 A B C D Question 23 A B C D Question 6 A B C D Question 24 A B C D Question 7 A B C D Question 25 A B C D Question 8 A B C D Question 26 A B C D Question 9 A B C D Question 27 A B C D Question 10 A B C D Question 28 A B C D Question 11 A B C D Question 29 A B C D Question 12 A B C D Question 30 A B C D Question 13 A B C D Question 31 A B C D Question 14 A B C D Question 32 A B C D Question 15 A B C D Question 33 A B C D Question 16 A B C D Question 34 A B C D Question 17 A B C D Question 35 A B C D Question 18 A B C D Question 36 A B C D 212

10 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page213 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2010 Durée de l épreuve : deux heures. Cette épreuve est notée sur 40 points. Les calculatrices sont interdites. Remarques : Répondre obligatoirement dans l ordre des questions. Schémas et couleurs autorisés. Lors de la notation, en fonction de l esprit des questions, il sera tenu compte de la qualité d analyse et de la concision de la pensée du candidat ainsi que de l expression écrite de celle-ci. EXERCICE 1 : QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES Cette épreuve est notée sur 20 points. Consigne : Répondre aux questions posées en utilisant la grille réponse. Remarques : Il y a au moins une proposition qui répond à la question parmi les quatre propositions de chaque question. Attention! Il est parfois demandé les propositions inexactes. Barème : 0,5 point par question. Pour chaque question, un demi-point est attribué si toutes les propositions correctes sont cochées et si aucune mauvaise proposition n est cochée. 1. Concernant une réponse immunitaire à médiation humorale, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle a pour origine les lymphocytes B. b) Il s agit d une réponse immunitaire spécifique. c) Elle est particulièrement développée dans le cas des antigènes insolubles. d) Elle correspond à la production d immunoglobulines. 2. La GnRH est : a) une gonadolibérine. b) une hormone mâle mais pas femelle. c) sous le contrôle de LH et FSH. d) libérée sous forme de pulses. 213

11 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page214 ANNALES 3. À propos de l évolution folliculaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Le passage du follicule primaire au follicule secondaire a lieu durant la vie fœtale. b) La thèque externe entoure l ovaire. c) La thèque interne entoure l ovocyte. d) Le follicule secondaire présente des cellules folliculaires (ou granuleuses) jointives. 4. En ce qui concerne le support de l information génétique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Tout l ADN d un individu est une succession de codons qui sont transcrits puis traduits pour faire des protéines. b) Des liaisons hydrogènes entre les bases azotées assurent l appariement des deux brins d une molécule d ADN. c) La réplication permet d obtenir deux molécules d ADN à partir d une seule. d) Dans un nucléotide, l acide phosphorique est lié à la base azotée. 5. À propos du cycle cellulaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) inexacte(s)? a) La réplication est dite semi-conservative car il peut se produire des mutations. b) Le cycle cellulaire désigne la succession de la prophase, l anaphase, la métaphase et la télophase. c) L ADN polymérase est l enzyme de la réplication. d) La réplication a lieu en prophase. 6. À propos des lois de la génétique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Le «croisement test» désigne le croisement d un individu de phénotype dominant avec un sujet de phénotype récessif. b) Dans le cas du croisement de deux lignées pures, la première génération (F1) présente parfois des individus de phénotypes différents les uns des autres. c) Les chiasmas, dont résultent les recombinaisons génétiques, s observent en métaphase I. d) Deux autosomes homologues portent les mêmes gènes. 7. Lors de la méiose, qu observe-t-on? a) La migration des chromosomes homologues se fait en anaphase 1 de manière indépendante et aléatoire. b) Les deux cellules produites lors de la première division sont diploïdes. c) La seconde division de la méiose est précédée d une réplication. d) La séparation des chromatides a lieu en anaphase de seconde division. 214

12 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page215 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, Concernant la fécondation, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle a lieu dans l utérus de la femme. b) Elle rétablit la ploïdie des cellules. c) Elle déclenche la fin de la méiose de l ovocyte. d) Elle n existe pas dans la reproduction sexuée du champignon Sordaria. 9. Concernant un gène polymorphe, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il est polyallélique. b) Il est à l origine d une variabilité chez les individus. c) Il ne peut plus subir de mutations. d) Il présente au moins deux allèles dont la fréquence dans la population est supérieure à 1 % pour chacun. 10. Concernant la molécule d ADN, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle est formée par deux brins complémentaires. b) Les brins d ADN sont formés d acides aminés. c) Les bases A s associent toujours aux bases G. d) Une chromatide est constituée d un seul brin d ADN. 11. Concernant les caractéristiques du message nerveux, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il présente dans l ordre une phase d hyperpolarisation puis une phase de dépolarisation et enfin une phase de repolarisation. b) Au repos, la valeur du potentiel membranaire est d environ 40 mv. c) Dans une fibre myélinisée, la propagation se fait d un nœud de Ranvier au nœud de Ranvier suivant. d) Le potentiel global enregistré au niveau d un nerf suit la loi du tout ou rien. 12. Concernant la maîtrise de la procréation, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Les pilules contraceptives associent en général l éthinyl-œstradiol et un progestatif. b) Les pilules contraceptives permettent un cycle ovarien normal mais empêchent la fécondation. c) La pilule RU 486 est une pilule contraceptive. d) Le stérilet empêche l ovulation. 13. Concernant la progestérone, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) C est une hormone hypophysaire. b) Elle agit sur la muqueuse utérine. c) Elle agit sur le corps jaune. d) Elle stimule les sécrétions hypophysaires. 215

13 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page216 ANNALES 14. Concernant la mitose, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) inexacte(s)? a) Elle est possible dans une cellule haploïde. b) Elle nécessite une réplication préalable. c) Elle se déroule en quatre phases. d) Elle permet de diviser par deux le nombre de chromosomes d une cellule. 15. Concernant le diabète de type I, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il est dû uniquement à des facteurs génétiques. b) Il est un diabète insulinodépendant. c) Il est parfois associé à une destruction auto-immune des cellules des îlots de Langerhans. d) Il entraîne un diabète de type Il. 16. Parmi les cellules suivantes quelle(s) est (sont) celle(s) qui a (ont) des récepteurs à la LH? a) Cellules de l endomètre. b) Cellules de la thèque externe. c) Cellules de la granulosa. d) Cellules hypothalamiques. 17. La réponse immunitaire à médiation humorale est particulièrement destinée à répondre à : a) l infection par des bactéries intracellulaires. b) l infection par des bactéries extra-cellulaires. c) la présence de particules virales libres. d) la présence de toxines bactériennes. 18. Concernant l innervation réciproque, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle fait intervenir un motoneurone inhibiteur. b) Elle repose sur le même message afférent que le réflexe myotatique. c) Elle ne concerne que les muscles extenseurs. d) Elle a pour stimulus l étirement du muscle antagoniste. 19. Concernant une cellule cible d un virus, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle est une cellule dans laquelle se développe le virus. b) Elle voit son matériel génétique détourné au profit de celui du virus. c) Elle est détruite par les lymphocytes B. d) Elle produit et dissémine par endocytose les virus dans l organisme. 216

14 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page217 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, Concernant les récepteurs T des lymphocytes T4, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Ils participent à la formation du complexe immun. b) Ils ont un double site de reconnaissance spécifique. c) Leur structure permet de différencier les LT4 des LT8. d) Ce sont des immunoglobulines. 21. Concernant le phénotype immunitaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il est sous la dépendance de facteurs génétiques et environnementaux. b) Il peut présenter des déficiences liées à des anomalies génétiques. c) Le phénotype immunitaire à la naissance dépend uniquement de facteurs génétiques. d) Il n évolue pas au cours de la vie d un individu. 22. Concernant le rétrocontrôle positif existant à un moment du cycle menstruel, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il est dû à un pic de LH. b) Il explique en partie le déclenchement des menstruations. c) Il s explique par un taux peu élevé d œstradiol en fin de phase folliculaire. d) Il est bloqué en présence d un analogue à la progestérone. 23. Parmi les caractéristiques de l ovogenèse chez une femelle de mammifère, on trouve : a) le passage d ovogonies à des ovocytes I à la puberté. b) des ovocytes l bloqués en métaphase de deuxième division de méiose. c) des ovotides bloqués en prophase de première division de méiose. d) un globule polaire haploïde. 24. Concernant l hypophyse, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) C est une glande endocrine. b) Elle est sous le contrôle de l hypoderme. c) Elle sécrète des œstrogènes. d) Elle sécrète une gonadolibérine. 25. Les anomalies chromosomiques peuvent être responsables : a) de discordance entre le sexe génétique et le sexe gonadique. b) de discordance entre le sexe phénotypique et le sexe gonadique. c) d un syndrome de Down alors que le nombre de chromosome est correct. d) de l arrêt du développement d un embryon. 217

15 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page218 ANNALES 26. Concernant la FSH, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Elle agit sur les testicules. b) Elle n agit pas sur les ovaires. c) C est une hormone hypothalamique. d) Elle agit par rétrocontrôle négatif sur l hypothalamus. 27. Concernant la seconde division de méiose, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il y a séparation des chromatides de chaque chromosome. b) Il existe des échanges entre des fragments de chromatides non-sœurs de chromosomes homologues. c) Une cellule humaine est à l origine de deux cellules contenant chacune vingt-trois molécules d ADN. d) Une cellule haploïde donne deux cellules haploïdes. 28. Concernant l Homo erectus, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s)? a) Il a une capacité crânienne équivalente aux deux tiers de la nôtre. b) Son bassin montre une bipédie parfaite. c) Il a réalisé des peintures rupestres. d) Il a la maîtrise du feu. On considère l arbre phylogénétique suivant : Lamproie (Poisson) Bonite (Poisson) Xénope Crocodile (Amphibien) (Reptile) Kiwi (Oiseau) Cobaye (Mammifère) 5 Gésier Doigts 4 Amnios Placenta Mâchoires Ancêtre commun Innovations évolutives 218

16 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page219 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, Quel(s) caractère(s) est (sont) observé(s) chez les chimpanzés? 30. Quel(s) caractère(s) est (sont) observé(s) chez les australopithèques? 31. Quel(s) caractère(s) est (sont) observé(s) chez les Homo erectus? 32. Quel(s) caractère(s) est (sont) observé(s) chez les Homo sapiens? Voici une liste des étapes de la mitose : A) Prophase B) Télophase C) Anaphase D) Métaphase 33. À quelle étape observe-t-on les chromosomes disposés en plaque équatoriale? 34. À quelle étape a lieu la séparation des centrosomes? EXERCICE 2 : LA MUCOVISCIDOSE Consignes : Reportez sur votre copie le numéro de la question et la réponse. Respectez l ordre des questions. Le barème est le suivant : Question 1 : 1 point ; Question 2 : 1,5 point ; Question 3 : 1 point ; Question 4 : 1,5 point ; Question 5 : 1,5 point ; Question 6 : 1,5 point ; Question 7 : 1 point ; Question 8 : 1 point. Soit un total de 10 points. La mucoviscidose est une maladie génétique autosomique récessive. Il s agit de la maladie génétique potentiellement grave la plus fréquente dans les populations européennes. 219

17 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page220 ANNALES Document 1 : diagnostic de la mucoviscidose La mucoviscidose est une maladie héréditaire qui peut être diagnostiquée chez les nouveau-nés par un test sur la sueur : normalement la sueur contient moins de 40 mmol/l de chlore alors que chez les individus atteints de mucoviscidose elle atteint ou dépasse 60 mmol/l de chlore d où un goût salé. Les manifestations visibles de cette maladie sont de graves problèmes respiratoires et digestifs en raison de la présence d un mucus épais qui diminue la capacité respiratoire et la capacité d absorption des nutriments et favorise les infections bactériennes. Chez les individus normaux, les cellules bronchiques libèrent des ions chlorure et absorbent des ions sodium grâce à des canaux membranaires. Ces échanges assurent la fluidité du mucus et facilitent sa circulation. Chez les individus malades, on observe l absence du canal chlore au niveau des cellules bronchiques. Le canal chlore est une protéine nommée CFTR et constituée de acides aminés. L étude de cette protéine membranaire chez les individus malades a montré qu ils possèdent une protéine CFTR non fonctionnelle. Document 2 : Le gène CF codant la protéine CFTR Allèle normal (Séquence partielle) Allèle muté (Séquence partielle) ACC ATT AAA GAA AAT ATC ATC TTT GGT GTT TCC TAT GAT GAA ACC ATT AAA GAA AAT ATC ATT CGT GTT TCC TAT GAT GAA TAT Les séquences ci-dessus correspondent au brin codant. 220

18 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page221 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2010 Document 3 : Le code génétique 2 e nucléotide U U C A G UUU phénylalanine UCC UAC UGC C UCU UAU UGU U tyrosine cystéine UUC sérine UUA UCA UAA codons UGA codons A leucine (s)-stop (s)-stop UUG UCG UAG UGG tryptophane G CUU CCU CAU histidine CGU U 1 er nucléotide C CUC CCC CAC CGC C leucine proline arginine CUA CCA CAA CGA A glutamine CUG CCG CAG CGG G AUU ACU AAU asparagine AGU sérine U 3 e nucléotide A AUC isoleucine ACC AAC AGC C thréonine AUA ACA AAA AGA A lysine arginine AUG méthionine ACG AAG AGG G G GUU GCU GAU acide GGU U GUC GCC GAC aspartique GGC C valine alanine glycine GUA GCA GAA acide GGA A GUG GCG GAG glutamique GGG G Question 1 : Caractériser le phénotype macroscopique de la mucoviscidose. Question 2 : Caractériser le phénotype cellulaire et biochimique de la mucoviscidose. Question 3 : Caractériser le phénotype moléculaire de la mucoviscidose. Question 4 : Donner la séquence ARN de l allèle normal de la mucoviscidose. Question 5 : Donner la séquence ARN de l allèle muté de la mucoviscidose. 221

19 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page222 ANNALES Question 6 : Donner la séquence protéique correspondant à l allèle normal. Question 7 : Donner la séquence protéique correspondant à l allèle muté. Question 8 : Caractériser la mutation qui différencie l allèle muté de l allèle normal. GRILLE RÉPONSE POUR LES QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES Cocher les cases qui correspondent aux réponses. Question 1 A B C D Question 18 A B C D Question 2 A B C D Question 19 A B C D Question 3 A B C D Question 20 A B C D Question 4 A B C D Question 21 A B C D Question 5 A B C D Question 22 A B C D Question 6 A B C D Question 23 A B C D Question 7 A B C D Question 24 A B C D Question 8 A B C D Question 25 A B C D Question 9 A B C D Question 26 A B C D Question 10 A B C D Question 27 A B C D Question 11 A B C D Question 28 A B C D Question 12 A B C D Question 29 A B C D Question 13 A B C D Question 30 A B C D Question 14 A B C D Question 31 A B C D Question 15 A B C D Question 32 A B C D Question 16 A B C D Question 33 A B C D Question 17 A B C D Question 34 A B C D 222

20 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page223 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2013 Durée de l épreuve : 2 heures. Cette épreuve est notée sur 40 points. Consigne générale : Ce sujet comporte 4 parties, chacune doit être traitée. Toutes les réponses se font sur la grille réponse qui a été fournie. Aucune justification n est demandée. PARTIE 1 : IMMUNOLOGIE Exercice n 1 : QCM Cochez, sur la grille réponse fournie, les lettres des propositions qui conviennent pour chacune des questions. 1. Dans la liste suivante, éliminer l intrus : a) Plasmocyte. b) Macrophage. c) Thrombocyte. d) Lymphocyte. 2. La réponse immunitaire à médiation humorale : a) est toujours aspécifique. b) est toujours spécifique. c) détruit les antigènes uniquement par l action d immunoglobulines. d) a pour origine les lymphocytes Tc. 3. Les plasmocytes : a) sont des cellules sécrétrices. b) se forment suite à la stimulation de lymphocytes B par un antigène. c) se forment suite à la stimulation de lymphocytes T par un antigène. d) possèdent un réticulum endoplasmisque grannulaire très abondant. 223

21 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page224 ANNALES Les anticorps : a) sont des protéines. b) ne sont représentés que par un seul type, pour un LB donné. c) reconnaissent deux déterminants antigéniques différents. d) sont uniquement circulants. 5. L immunodéficience acquise lors d une infection par le HIV peut s expliquer par le fait que : a) le virus peut se transmettre par le sang et certaines sécrétions. b) le virus parasite les lymphocytes T4. c) le virus peut parasiter des cellules nerveuses. d) le virus est un rétrovirus. 6. Un des fondements de l immunité réside dans l existence de récepteurs antigéniques localisés sur la membrane de cellules immunocompétentes : les lymphocytes. Ces récepteurs sont : a) des glycoprotéines constituant les récepteurs T. b) des anticorps chez les lymphocytes B. c) des immunoglobulines de surface chez les lymphocytes T. d) des protéines constituant les récepteurs B. 7. La vaccination vise à protéger : a) d une infection par un agent non pathogène. b) d une bactérie sécrétant une toxine. c) un organisme après qu il soit infecté. d) contre tous les agents pathogènes. 8. Quel rôle est joué par les lymphocytes T4 lors du déroulement de la réponse immunitaire? a) Un T4 réalise la synthèse et la sécrétion d immunoglobulines. b) La synthèse et la sécrétion d interleukines. c) L endocytose des protéines de l enveloppe d un virus. d) Il forme des complexes immuns avec les antigènes portés par un virus. 9. La multiplication du VIH dans les cellules : a) nécessite la présence de la transcriptase inverse. b) fait suite à l intégration de l ADN viral dans le génome de la cellule. c) n intervient pas dans la contamination de nouvelles cellules. d) s accompagne d une augmentation des populations de lymphocytes T4 dans la phase asymptomatique.

22 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page225 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, La phagocytose : a) est une réaction immunitaire spécifique. b) se produit exclusivement dans les ganglions lymphoïdes. c) est pratiquée par les lymphocytes T. d) constitue une étape importante dans la coopération cellulaire visant le recrutement des LT. Exercice n 2 : QCM d après document Cochez, sur la grille réponse fournie, les lettres des propositions qui conviennent pour chacune des questions. En 1960, C. Brunet émet la théorie de «l'immunosurveillance cancers», selon laquelle l'organisme reconnaît les cellules cancéreuses, car celles-ci expriment des antigènes à leur surface. Cette théorie a permis de mettre en place l'immunothérapie (c'est-à-dire les traitements de stimulation du système immunitaire pour lutter contre une maladie) qui reste l'une des voies de recherche actuelle dans la lutte contre les cancers. Dans cette technique, on procède à des injections directes d interleukine dans le sang du malade. On observe très rapidement, après chaque injection, une augmentation des lymphocytes circulant dans le plasma. La tumeur du patient régresse avec le traitement. Pour améliorer cette thérapie, les chercheurs ont mis au point un second traitement nommé immunothérapie adoptive, présenté ci-dessous : 1. Les immunothérapies présentées sont en relation avec les données suivantes : a) les interleukines sont secrétées par tous les LT4 d un individu atteint d un cancer. b) les cellules cancéreuses peuvent être détruites par des LT cytotoxiques s y accrochant par l intermédiaire d anticorps membranaires. c) les interleukines stimulent la multiplication des cellules immunitaires sélectionnées. d) les anticorps jouent un rôle capital dans la destruction des tumeurs cancéreuses. 225

23 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page226 ANNALES 2. L expérience d immunothérapie adoptive montre que : a) les TIL sont sensibles aux interleukines. b) les TIL ne sont pas spécifiques des cellules tumorales. c) les cellules tumorales deviennent des TIL. d) les TIL ont une action cytotoxique. La grippe est une maladie infectieuse virale. Le virus de la grippe est une particule sphérique, délimitée par une enveloppe épaisse, formée d une membrane plasmique et d une coque protéique. Cette enveloppe présente des molécules de surface, des hémagglutinines et des neuramidases, éléments essentiels du pouvoir infectieux. Le génome est constitué de huit molécules d ARN. Structure simplifiée du virus de la grippe 226 Le cycle viral

24 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page227 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, D après ces documents, on comprend que : a) le virus de la grippe est une petite cellule sans noyau. b) la cellule cible du virus porte des récepteurs membranaires aux protéines M du virus. c) le virus de la grippe est un rétrovirus. d) le vaccin contre la grippe doit être refait chaque année. Le document ci-dessous résume les mécanismes de l immunité spécifique. 4. D après vos connaissances : a) L immunité A correspond à l immunité humorale. b) La cellule 1 est un lymphocyte T. c) La cellule 5 est nommée macrophage. d) Les clones de cellules 3 sont sensibles aux interleukines. Exercice n 3 : Relations de cause à effet Répondez par : - A si les propositions sont vraies et si elles ont une relation de cause à effet. - B si elles sont vraies mais n ont pas de relation de cause à effet. - C si l une des deux seulement est fausse. - D si les deux sont fausses. 227

25 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page228 ANNALES Question 1 : a) Une souris dont le thymus a été détruit à la naissance ne rejette pas les greffes car b) les cellules productrices d anticorps se forment dans le thymus. Question 2 : a) Au cours du SIDA, le VIH se multiplie dans des cellules du système immunitaire car b) la présence du virus ne déclenche pas la formation d anticorps. Exercice n 4 : Questions rédactionnelles Le virus responsable du SIDA (VIH) est un rétrovirus dont le schéma général est donné sur le document 1. Ce rétrovirus est particulier de par son génome et de par l enzyme X qu il contient Nommer la molécule qui compose le génome de ce rétrovirus. 2. Donner le nom de l enzyme X. 3. Quel est le nom de la protéine virale qui interagit avec les récepteurs CD4 des LT4? Voici une liste des mécanismes de l immunité : a. Immunité humorale b. Immunité cellulaire c. Phagocytose d. Présentation des antigènes

26 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page229 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2013 e. Destruction des complexes immuns f. Sécrétion des anticorps g. Production d interleukine 4. Quels sont les mécanismes qui peuvent être associés à un plasmocyte? 5. Quels sont les mécanismes qui peuvent être associés à un granulocyte (ou polynucléaire)? 6. Quels sont les mécanismes qui peuvent être associés à un macrophage? PARTIE 2 : BIOLOGIE MOLÉCULAIRE ET GÉNÉTIQUE Exercice n 1 : QCM Cochez, sur la grille réponse fournie, les lettres des propositions qui conviennent pour chacune des questions. 1. Dans la liste suivante, éliminer l intrus : a) ARNm b) ARNt c) ADN d) ATP 2. Dans la liste suivante concernant la biosynthèse des protéines, éliminer l intrus : a) Nécessite des ribosomes. b) Nécessite divers ARN. c) Nécessite des nucléotides. d) Nécessite des acides aminés. 3. Les ARN de transfert : a) ne sont pas des polynucléotides. b) ne contiennent jamais d uracile. c) sont au nombre de vingt comme les acides aminés. d) possèdent un site anticodon complémentaire d un codon de l ARN messager. 229

27 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page230 ANNALES 4. Les ribosomes : a) sont présents dans toutes les cellules synthétisant des protéines. b) sont constitués d un assemblage complexe de protéines et d ADN. c) sont constitués d un assemblage complexe de protéines et d ARN. d) ne sont pas indispensables à la biosynthèse des protéines. 5. Les protéines sont : a) des macromolécules minérales. b) des macromolécules organiques. c) un assemblage quelconque d acides aminés reliés par des liaisons peptidiques. d) un assemblage d acides aminés selon une séquence caractéristique. 6. L acide désoxyribonucléique : a) se trouve aussi bien dans le noyau que dans le cytoplasme. b) est un polymère de nucléotides. c) est le seul constituant chimique des chromosomes. d) contient une information codée par quatre éléments de base seulement. 7. Un ARN par rapport à l ADN présente les caractéristiques suivantes : a) Le sucre présent dans les deux acides est le même. b) Le phosphate présent dans les deux acides n est pas le même. c) Les bases azotées présentes dans les deux acides sont au nombre de quatre. d) Les bases azotées présentes dans les deux acides sont toutes identiques. 8. Le phénotype : a) est l ensemble des caractéristiques héréditaires d un individu. b) est l ensemble des caractères visibles ou détectables d un individu. c) est l ensemble des caractères non héréditaires d un individu. d) est le même chez deux individus qui ont le même génotype. 9. Le génotype : a) correspond à l ensemble des caractères héréditaires ou non d un individu. b) est le même chez toutes les cellules diploïdes d un organisme. c) n est pas conservé au cours de la mitose. d) est réparti dans chaque cellule entre le noyau et le cytoplasme. 230

28 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page231 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, Le mécanisme de la duplication de l ADN est dit semi-conservatif : a) parce que seulement la moitié de l ADN est dupliquée. b) parce qu il y a conservation de la moitié de l information génétique seulement. c) parce que chaque molécule fille formée contient la moitié de la molécule mère initiale. d) parce que la moitié de la molécule initiale sert de matrice à la synthèse des molécules filles. 11. Dans la liste suivante concernant l hémophilie, éliminer l intrus : a) Autosomale. b) Récessive. c) Gonosomale. d) Liée au sexe. 12. La transmission d un caractère est dite autosomale récessive si : a) le gène est porté par un chromosome sexuel. b) l allèle ne s exprime qu à l état homozygote. c) les deux conditions précédentes sont réunies en même temps. d) l allèle est porté par un chromosome non sexuel et n est pas dominant. 13. Une femme portant un allèle dominant sur un de ses chromosomes X : a) ne le transmet qu à ses garçons. b) ne le transmet qu à ses filles. c) a autant de chances de le transmettre à ses garçons et à ses filles. d) a plus de chances de le transmettre à ses filles qu à ses garçons. 14. Un homme à la fois hémophile et daltonien : a) transmet les deux allèles à tous ses fils. b) transmet les deux allèles à toutes ses filles. c) transmet l allèle du daltonisme à ses filles et celui de l hémophilie à ses fils. d) aura forcément des filles atteintes de l une ou l autre anomalie. 231

29 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page232 ANNALES Exercice n 2 : Relations de cause à effet Répondez par : A si les propositions sont vraies et si elles ont une relation de cause à effet. B si elles sont vraies mais n ont pas de relation de cause à effet. C si l une des deux seulement est fausse. D si les deux sont fausses. Question 1 : a) Les deux cellules filles issues d une mitose ont un génotype identique car b) elles reçoivent des copies identiques de l ADN dupliqué avant la mitose. Question 2 : a) La biosynthèse d une protéine s effectue au niveau des ribosomes car b) les ribosomes sont des organites cytoplasmiques. Question 3 : a) Plusieurs génotypes différents peuvent conduire à un même phénotype car b) un caractère dépend souvent de plusieurs gènes. Question 4 : a) La drépanocytose est une maladie héréditaire car b) elle est due à une anomalie dans le gène de l hémoglobine. Question 5 : a) Une maladie génétique qui affecte un individu alors que ses deux parents ne sont pas atteints est dominante car b) seuls les allèles dominants s expriment à l état homozygote. 232

30 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page233 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2013 Exercice n 3 : Questions rédactionnelles Les groupes sanguins sont déterminés par un gène dont on connaît trois allèles, A, B et O situés sur la paire de chromosomes n 9. Les allèles A et B sont codominants entre eux et dominants par rapport à l allèle O qui est récessif. L allèle A permet la synthèse d une enzyme A ; l allèle B celle de l enzyme B. Ces enzymes jouent un rôle dans l élaboration des agglutinogènes A et B localisés sur les globules rouges. L allèle O permet la synthèse d une enzyme O inactive. Les hématies de groupe O ne présentent pas d agglutinogènes A ou B. 1. Donner le ou les génotypes possibles d un individu de groupe A. 2. Donner le ou les génotypes possibles d un individu de groupe AB. Un père de groupe sanguin A et une mère de groupe sanguin B ont un fils de groupe sanguin O. 3. Quels sont les génotypes sanguins possibles chez les autres enfants de ce couple? L analyse des enzymes A et B montre qu elles sont formées chacune d une chaîne de 354 acides aminés et qu elles ne diffèrent l une de l autre que par quelques acides aminés. Ces enzymes sont des protéines codées par des fragments d ADN, dont le document ci-dessous répertorie des séquences de nucléotides. Pour chaque séquence, le brin d ADN donné est le brin non transcrit. Triplet n Enzyme A.../ GTG CGC/.../ CCC GGC/.../ CTG GGC GGG TTC /... Enzyme B.../ GTG GGC/.../ CCC AGC/.../ ATG GGG GCG TTC /

31 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page234 ANNALES Nucléotide première position U C A G Nucléotide deuxième position Nucléotide troisième U C A G position UUU Phénylalani UCU UAU Tyrosine UGU Cystéine U UUC ne (Phe) UCC UAC (Tyr) UGC (Cys) C UUA UCA Sérine (Ser) UAA UGA Non-sens/ A Leucine Non-sens/ Stop (Leu) Stop UUG UCG UAG UGG Tryptophane G (Trp) CUU CCU CAU Histidine CGU U CUC Leucine CCC CAC (His) CGC Arginine C Proline (Pro) CUA (Leu) CCA CAA Glutamine CGA (Arg) A CUG CCG CAG (Gln) CGG G AUU ACU AAU Asparagine AGU U Isoleucine Sérine (Ser) AUC ACC AAC (Asn) AGC C (Ile) Thréonine AUA ACA (Thr) AAA AGA A Arginine Lysine (Lys) AUG Méthionine ACG AAG AGG (Arg) G (Met) GUU GCU GAU Acide GGU U aspartique GUC GCC GAC (Asp) GGC C Valine (Val) Alanine (Ala) Glycine (Gly) GUA GCA GAA Acide GGA A glutamique GUG GCG GAG (Glu) GGG G 4. Quel est le type de mutation qui distingue les gènes des enzymes A et B? 5. Établir les portions de séquence ARN du gène de l enzyme A. 6. Établir les portions de séquences en acides aminés de l enzyme A. 234

32 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page235 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2013 PARTIE 3 : LE SYSTÈME NERVEUX Exercice n 1 : QCM Cochez, sur la grille réponse fournie, les lettres des propositions qui conviennent pour chacune des questions. 1. Éliminer l intrus : a) Fuseau neuromusculaire b) Moelle épinière c) Ganglion rachidien d) Tendon 2. Éliminer l intrus : a) Potentiel d action musculaire b) Potentiel postsynaptique inhibiteur c) Acétylcholine d) Plaque motrice 3. Le potentiel transmembranaire de repos : a) correspond à une différence de potentiel électrique. b) n existe que dans les cellules nerveuses. c) est modifié lors d une stimulation d un neurone. d) se traduit par une électronégativité de l intérieur de la cellule. 4. Le potentiel transmembranaire d un axone : a) est dépolarisé lors d une stimulation électrique. b) évolue systématiquement, suite à une stimulation, sous forme d un potentiel d action. c) s hyperpolarise lorsque le neurone est stimulé. d) a comme valeur de référence -70mV au repos. 5. Le potentiel d action : a) est graduable. b) traverse les synapses. c) est propageable. d) a une amplitude constante. 235

33 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page236 ANNALES Un axone : a) est toujours afférent par rapport au système nerveux central. b) est toujours efférent par rapport au système nerveux central. c) est afférent ou efférent selon les neurones. d) répond à la loi du tout ou rien pour l émission de potentiels d action. 7. Une synapse chimique : a) est une zone de communication entre un neurone et une autre cellule. b) ne peut exister qu entre deux neurones. c) montre toujours une soudure entre la membrane présynaptique et la membrane postsynaptique. d) ne peut se trouver que dans le système nerveux central. 8. Dans une synapse : a) la circulation de l information est unidirectionnelle. b) la circulation de l information est bidirectionnelle. c) la libération du neurotransmetteur se fait par exocytose. d) le neurotransmetteur diffuse d une dendrite vers une autre structure. 9. Un neurotransmetteur donné : a) agit sur tous les neurones. b) n agit que sur certains neurones. c) peut avoir son effet bloqué par un antagoniste. d) agit toujours en déclenchant des potentiels d action dans le neurone cible. 10. L acétylcholine : a) a le curare comme antagoniste. b) a la nicotine comme antagoniste. c) est le neurotransmetteur de la plaque motrice. d) est le récepteur des neurotransmetteurs de la plaque motrice. Exercice n 2 : Relations de cause à effet Répondez par : A si les propositions sont vraies et si elles ont une relation de cause à effet. B si elles sont vraies mais n ont pas de relation de cause à effet. C si l une des deux seulement est fausse. D si les deux sont fausses.

34 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page237 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2013 Question 1 : a. Le maintien de la posture n est pas un phénomène réflexe car b. la contraction musculaire peut être déclenchée par des neurones moteurs corticaux. Question 2 : a. L action d un neurotransmetteur au niveau d une synapse est brève car b. il existe divers mécanismes d inactivation synaptique des neurotransmetteurs. Question 3 : a. L action d un neurotransmetteur sur une cellule cible n est pas spécifique car b. chaque neurotransmetteur a toujours la même action quelle que soit la cellule cible. PARTIE 4 : PROCRÉATION Voici une liste de processus accompagnant le cycle menstruel de la femme : a. Développement du corps jaune b. Développement folliculaire c. Prolifération de l endomètre d. Libération des gonadostimulines e. Ovulation 1. Quel processus est le résultat de l action de la FSH en début de cycle? 2. Quel processus est le résultat direct de l action de GnRh? 3. Quels processus n ont pas lieu en présence d œstrogènes et de progestérone à doses raisonnables? 4. Quels processus n ont pas lieu quand une grossesse débute? 237

35 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page238 ANNALES 5 INSTITUT DE L EFOM, 2014 Durée de l épreuve : 90 minutes. Cette épreuve est notée sur 60 points. Consignes générales : Ce sujet comporte 60 questions. Chaque question est notée sur un point. Il n y a pas de points négatifs. Pour chaque question, cinq propositions sont présentées : a, b, c, d, e. Pour chaque question, il existe au moins une proposition exacte. Un code génétique est fourni en fin de cahier. SUJET DE BIOLOGIE 1. La leu-enképhaline est un pentapeptide produit par certains neurones du système nerveux central intervenant dans les circuits de la douleur. Sa séquence en acide aminés est la suivante : Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu. Combien de séquences d ADN différentes pourraient conduire à la synthèse de ce pentapeptide? a) 3 b) 678 c) 64 d) 384 e) Une infinité 2. Sachant que l on note Q la quantité d ADN contenue dans une cellule germinale de l espèce humaine, quelle(s) est (ou sont) parmi les cellules citées ci-dessous, celle(s) qui contient (ou contiennent) 23 chromosomes et une quantité Q d ADN? a) L ovocyte I b) Le spermatocyte II c) La spermatide d) Le globule polaire II e) L ovocyte II 238

36 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page239 INSTITUT DE L EFOM, Parmi les propositions suivantes, concernant l immunité innée, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exactes? a) Les cellules sentinelles de l immunité innée reconnaissant un très grand nombre de structures antigéniques dont les récepteurs de reconnaissance de motifs moléculaires ou PRR (Pattern Recognition receptor). b) L immunité innée n entraîne pas de réaction inflammatoire locale. c) L immunité innée agit en moins de 3 jours. d) Les cellules sentinelles de l immunité innée portent de nombreuses immunoglobulines de surface. e) Les cellules sentinelles, activées lors de la réponse innée, produisent des médiateurs chimiques tels que l histamine, les prostaglandines et les interleukines. 4. Une jeune fille pubère, non réglée, débute son premier cycle ovarien. On pourra observer au niveau de ses ovaires : a) des follicules primaires dans la zone corticale de l ovaire. b) un corps jaune développé côtoyant des follicules primaires. c) des follicules primordiaux. d) des ovocytes II entourés de plusieurs couches de cellules folliculaires. e) une cellule unique bloquée en prophase I de méiose. 5. On cherche à ordonner chronologiquement, dans les structures listées ci-dessous, celles qui contribuent à la transmission d un stimulus visuel, en l absence de pathologie : A- Bâtonnets B- Neurones bipolaires C- Cônes D- Cristallin E- Nerf optique F- Neurones ganglionnaires a) E F B C D b) D A C F B E c) D F B C E d) D A B F E e) Aucune des propositions précédentes n est exacte. 239

37 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page240 ANNALES 6. La couleur noire ou blanche du pelage des chats est sous le contrôle d un gène existant sous deux versions alléliques. Le pelage noir est lié à l expression de l allèle récessif tandis que la couleur blanche est liée à celle de l allèle dominant. Une lignée F1 est obtenue par le croisement d une mâle blanc de lignée pure et d une femelle noire. Le croisement réciproque permet d obtenir des résultats strictement identiques. Quelle proportion de chats mâles et femelles au pelage blanc, de génotype hétérozygote pour le gène considéré, obtiendra-t-on dans la descendance F2 d une croisement F1 par F1? a) 1/3 b) 1/2 c) 1/4 d) 2/3 e) 3/4 7. «L hormone lutéinisante (LH) est responsable chez la femme, au 14 e jour de son cycle ovarien, de l expulsion d un ovocyte I tandis que cette même hormone chez l homme agit sur les cellules de Sertoli». Le texte ci-dessus, rédigé par des étudiants, tente de définir le rôle principal joué par l hormone lutéinisante. Combien d erreurs pouvez-vous déceler dans ce texte, pour le corriger comme il se doit, afin d obtenir une définition exacte de l hormone LH? a) Aucune erreur b) 1 erreur c) 2 erreurs d) 3 erreurs e) 4 erreurs Questions 8 à 11 La quantité d ADN, contenue dans le noyau de certaines cellules d un organisme, est mesurée à différentes étapes de leurs cycles cellulaires. Sept d entre elles sont fléchées dans le graphe du document 1 ci-dessous. 240 Document 1 : Variation de la quantité d ADN contenue dans le noyau des cellules d un organisme au cours du temps.

38 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page241 INSTITUT DE L EFOM, 2014 Au cours de cette expérimentation, des divisions cellulaires sont parallèlement observées au microscope et photographiées. Trois images sont présentées dans le document 2 ci-dessous. Légende : A désigne un autosome, X et Y les gonosomes Document 2 : Images de divisions cellulaires. 8. À quelle(s) étape(s) du graphique du document 1, l image I du document 2, se réfère-t-elle? a) Étape 1 b) Étape 2 c) Étape 3 d) Étape 4 e) Aucune des propositions précédentes n est exacte. 9. À quelle(s) étape(s) du graphique du document 1, l image II du document 2, se réfère-t-elle? a) Étape 1 b) Étape 2 c) Étape 3 d) Étape 4 e) Aucune des propositions précédentes n est exacte. 10. À quelle(s) étape(s) du graphique du document 1, l image III du document 2, se réfère-t-elle? a) Étape 1 b) Étape 2 c) Étape 3 d) Étape 4 e) Aucune des propositions précédentes n est exacte. 241

39 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page242 ANNALES 11. Tout en se référant aux étapes numérotées du document 1, on peut observer dans le noyau d une cellule humaine ne représentant, par ailleurs, aucune anomalie du nombre de ses chromosomes : a) 23 chromosomes bichromatidiens à l étape 5. b) 23 chaînes de nucléotides d ADN à l étape 7. c) 23 molécules d ADN à l étape 6. d) 92 chaînes de nucléotides d ADN à l étapes 5. e) 92 chaînes de nucléotides d ADN à l étape La protéine P53 est un facteur de transcription régulant certaines fonctions cellulaires importantes comme la mitose ou la mort programmée des cellules. Le gène P53, qualifié de «gène suppresseur de tumeur», est inactivé par mutation dans 50 % des cancers humains. On a répertorié plus de mutations de ce gène. Le document 3, ci-dessous, présente une comparaison, par le logiciel Anagène, des séquences d ADN de l allèle normal (p53_norm.adn) et de l allèle muté (p53_mut249.adn) de la protéine P53. Document 3 : Comparaison des séquences de l allèle normal et muté du gène P53 par le logiciel Anagène La mutation portée par l allèle muté p53_mut249.adn : a) se situe au niveau du 747 e acide aminé. b) se situe au niveau du 747 e nucléotide. c) est une substitution. d) est une délétion. e) ne décale pas le cadre de lecture. 242

40 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page243 INSTITUT DE L EFOM, Le document 4 ci-dessous présente une coupe transversale de moelle épinière. Document 4 : Schéma d une coupe transversale de oelle épinière Attribuer les légendes prédéfinies dans le document 4 : a) b) c) d) e) b : neurone sensitif ; d : motoneurone ; e : racine dorsale du nerf rachidien ; f : motoneurone ; g : corne dorsale de la substance grise ; c : ganglion rachidien ; i : corne ventrale de la substance grise ; h : substance blanche ; j : interneurone ; a : racine ventrale du nerf rachidien f : motoneurone ; b : neurone sensitif ; c : ganglion rachidien ; h : substance grise ; d : motoneurone ; e : racine ventrale du nerf rachidien ; a : racine dorsale du nerf rachidien ; i : corne dorsale de la substance grise ; j : interneurone ; g : corne ventrale de la substance grise d : neurone sensitif ; a : racine dorsale du nerf rachidien ; c : ganglion rachidien ; e : racine ventrale du nerf rachidien ; f : neurone sensitif ; h : substance blanche ; i : corne dorsale de la substance grise : j : interneurone ; b : neurone moteur ; g : corne ventrale de la substance grise h : substance blanche ; b : neurone sensitif ; c : ganglion rachidien ; e : racine ventrale du nerf rachidien ; g : corne ventrale de la substance grise ; d : motoneurone ; i : corne dorsale de la substance grise ; j : interneurone ; a : racine dorsale du nerf rachidien ; f : motoneurone c : ganglion rachidien ; f : motoneurone ; d : motoneurone ; e : racine dorsale du nerf rachidien ; a : racine ventrale du nerf rachidien ; b : neurone sensitif ; g : corne dorsale de la substance grise ; i : corne ventrale de la substance grise ; h : substance grise ; j : interneurone 243

41 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page244 ANNALES 14. Il y a ans, on rencontrait : a) des primates maîtrisant le feu. b) des groupes d Homo habilis. c) des Néandertaliens ayant acquis une bonne maîtrise du feu et communiquant entre eux par un langage articulé leur permettant de développer une vie sociale. d) des groupes d Homo erectus pratiquant la chasse. e) des Australopithèques arboricoles. 15. Le tableau du document 5 ci-dessous présente les formules chromosomiques de différentes espèces diploïdes. Espèce Formule chromosomique Chat 2n = 38 Cheval 2n = 64 Chien 2n = 78 Hamster 2n = 22 Homme 2n = 46 Poule 2n = 32 Renard 2n = 38 Drosophile 2n = 8 Document 5 : Formules chromosomiques de différentes espèces En vous aidant du document 5, classez, selon le nombre croissant de leurs molécules d ADN, les six cellules listées ci-dessous : 1) ovocyte I d un chat femelle 2) cellule du cristallin humain 3) spermatocyte II de drosophile mâle 4) globule polaire I d une jument 5) globule polaire II d une poule 6) spermatozoïde de hamster mâle 244 a) b) c) d) e) Aucune des propositions précédentes n est exacte.

42 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page245 INSTITUT DE L EFOM, Des expériences d électrostimulations sont réalisées sur une fibre nerveuse isolée. Un enregistrement de la variation de la différence de potentiel (ddp) est présenté dans le document 6 ci-dessous. Document 6 : Enregistrement d un potentiel d action D après les informations du document 6, quelle(s) est (ou sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s)? a) Ce potentiel d action a pu être enregistré suite à une stimulation efficace de la fibre nerveuse isolée. b) La phase 2 de ce potentiel d action correspond à la phase de dépolarisation de la fibre nerveuse. c) Avec une stimulation d intensité plus forte, appliquée sur la fibre nerveuse, l amplitude du potentiel d action aurait été augmentée. d) Le temps écoulé, entre la stimulation et le début de la phase 1, correspond au temps de repolarisation de la fibre nerveuse. e) La phase 1 ne correspond pas à la phase de repolarisation de la fibre nerveuse. Questions 17 à 19 La mélanine, pigment responsable de la coloration de la peau, est synthétisée en plusieurs étapes à partir d un acide aminé précurseur, la tyrosine. Cette synthèse est sous le contrôle de plusieurs gènes au sein des mélanocytes de l épiderme. La mélanine, une fois synthétisée, est stockée dans des cellules voisines, les kératinocytes. 245

43 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page246 ANNALES Le document 7, ci-dessous, retrace la biosynthèse de la mélanine du mélanocyte jusqu à son lieu de stockage, le kératinocyte. Document 7 : Biosynthèse de la mélanine dans le mélanocyte suivie de son stockage au sein du kératinocyte L albinisme est une maladie génétique, autosomale récessive, liée à l absence de synthèse de mélanine dans l épiderme. On a identifié des mutations affectant uniquement les gènes codant pour les deux premières étapes de la chaîne de biosynthèse : les enzymes E 1 et E 2 (document 7). Le gène a, situé sur le chromosome 1, existe sous deux formes alléliques, l allèle a1 permet l élaboration d une enzyme E 1 fonctionnelle tandis que l allèle a2, muté, conduit à l arrêt de la chaîne de biosynthèse et à l absence de mélanine dans les mélanocytes. Le gène b, situé sur le chromosome 17, existe, lui aussi, sous deux formes alléliques notées b1 pour l allèle normal codant pour l enzyme E 2 et b2 pour l allèle muté. 17. D après les informations ci-dessous, combien d écritures de génotypes différents sommes-nous susceptibles de proposer afin d aboutir au phénotype «peau pigmentée»? a) 2 b) 3 c) 6 d) 9 e) Aucune des propositions précédentes n est exacte. 246

44 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page247 INSTITUT DE L EFOM, Quel(s) génotype(s) peut (ou peuvent) correspondre à un individu albinos? a) b) c) d) e) 247

45 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page248 ANNALES 19. Une portion de la séquence nucléotidique (n 510 au n 556) du brin transcrit de l allèle a1 est proposée dans le tableau du document 8 ci-dessous. Document 8 : Séquence de nucléotides n 510 au n 556 du brin transcrit de l allèle a1 La séquence ADN de l allèle a1 comporte deux exons qui s étendent des nucléotides n 510 au n 521 puis des nucléotides n 540 au n 548. Ces deux exons seront conservés dans la séquence de l ARNm lors de la maturation post-transcriptionnelle d excision-épissage. a)...thr Arg Phe Ser Lys Asn Ser Asn Pro Cys Val Gln Thr Arg Thr... b)...met Gln Ala Gln Thr Cys Val Pro Asn Leu Lys Asn Leu Lys Ala... c)...met Gln Ala Gln Lys Asn Leu... d) Thr Arg Asn Ser Ile Gln Thr... e) Aucune des propositions précédentes n est exacte. 20. Parmi les propositions suivantes, concernant la méiose, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exacte(s)? a) Pour les espèces diploïdes, la méiose est une division spécifique des cellules germinales. b) Toutes les espèces diploïdes peuvent effectuer un brassage intrachromosomique. c) La méiose, chez la femme, s achève uniquement s il y a fécondation du gamète femelle par un spermatozoïde. d) Une non-disjonction des paires de chromosomes homologugues, se produisant en première division de méiose, entraîne la formation d une cellule aneuploïde sur les quatre cellules obtenues en fin de méiose. e) Le noyau des cellules issues de la 2 e division de méiose contient un nombre de diploïdes de chromosomes recombinés. 248

46 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page249 INSTITUT DE L EFOM, Les acides nucléiques sont des macromolécules organiques présentant une organisation précise : a) les nucléotides de l ADN se différencient de ceux de l ARN uniquement par leur sucre. b) le nucléotide est constitué d un sucre, d une base azotée parmi les cinq possibles et d un groupement phosphate. c) l unité élémentaire des acides aminés est le nucléoside. d) les rapports A/G et T/C dans l ADN sont égaux à 1 quelle que soit l espèce choisie. e) au sein de la molécule d ADN, les nucléotides complémentaires s associent grâce à des liaisons covalentes. 22. Le xoroderma pigmentosum est une maladie caractérisée par une sensibilité extrême aux ultraviolets (UV) induisant des lésions cutanées et oculaires. a) Le xeroderma pigmentosum se traduit par la non-réparation des dimères de thymines qui s accumulent au sein de l ADN. b) Une des causes du xeroderma pigmentosum est la mutation du gène de la tyrosine codant pour l enzyme intervenant dans la synthèse de la mélanine. c) Le xeroderma pigmentosum est une maladie génétique rare. d) Des mutations spontanées de l ADN sont à l origine de certaines formes de cancer. e) Aucune des propositions précédentes n est exacte. 23. La cellule de Leydig : a) possède des récepteurs à la FSH (hormone folliculo-stimulante). b) synthétise l AMH (hormone antimüllérienne). c) sécrète la LH (hormone lutéinisante). d) occupe l intérieur du tube séminifère. De forme pyramidale, elle s étend de la paroi jusqu à la lumière du tube. e) sécrète de la testostérone. 24. Parmi les propositions suivantes, concernant les lymphocytes, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exacte(s)? a) Au niveau histologique, tous les lymphocytes au repos sont morphologiquement semblables. b) Au niveau histologique, tous les lymphocytes au repos sont morphologiquement différents. c) Les cellules de la lignée lymphocytaire présentent les mêmes marqueurs membranaires. d) Au niveau fonctionnel, leurs mécanismes de réponse à un antigène sont identiques. e) Au niveau histologique, ce sont des cellules arrondies de grande taille (15 à 30 μm) possèdant un petit noyau. 249

47 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page250 ANNALES 25. Parmi les propositions suivantes, concernant le cycle cellulaire, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exacte(s)? a) L ADN est sous sa forme la plus décondensée pendant l interphase. b) L activité transcriptionnelle nucléaire est nulle pendant l interphase. c) La réplication de l ADN a lieu pendant l interphase. d) La réplication de l ADN s effectue selon un mode conservatif. e) Dans une cellule humaine, en fin de phase G2, on dénombre 46 chromosomes bichromatidiens. Questions 26 et 27 Dès les premiers jours de son implantation dans la muqueuse utérine, l embryon sécrète une hormone l HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope humaine), glycoprotéine formée de deux sousunités α et β, agissant par voie sanguine en stimulant le corps jaune ovarien de la femme enceinte. L HCG fœtale, présente dans le sang maternel, passe dans les urines sans être dégradée et pourra y être détectée par un texte immunochimique de grossesse présenté dans le document 9 ci-dessous. Document 9 : Test immunochimique de grossesse basé sur la détection de l HCG urinaire 250

48 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page251 INSTITUT DE L EFOM, En référence au document 9, la ligne horizontale dans la fenêtre F1 correspond à : a) la fixation des anticorps anti-hcgα colorés sur les anticorps anti-anticorps. b) la fixation des anticorps anti-hcgα colorés sur les anticorps anti-hcgβ incolores. c) la fixation des anticorps anti-hcgβ incolores sur les anticorps anti-hcgα colorés. d) la fixation de la molécule d HCG sur les anticorps anti-hcgα colorés fixés eux-mêmes sur les anticorps anti-anticorps. e) la fixation de la molécule d HCG sur les anticorps anti-hcgα colorés fixés eux-mêmes sur les anticorps anti-hcgβ incolores. 27. En référence au document 9, la ligne verticale dans la fenêtre F1 correspond à : a) la fixation de la molécule d HCG sur les anticorps anti-hcgα colorés puis sur les anticorps antianticorps. b) la fixation de la molécule d HCG sur les anticorps anti-hcgβ colorés puis sur les anticorps anti- HCGα incolores. c) la fixation de la molécule d HCG sur les anticorps anti-corps. d) la fixation de la molécule d HCG sur les anticorps anti-hcgα colorés puis sur les anticorps anti- HCGβ incolores. e) aucune des propositions précédentes n est exacte. 28. Un patient souffre d une angine bactérienne. Afin de lui prescrire un traitement efficace, le médecin demande à ce que soit réalisé un antibiogramme. Un prélèvement est réalisé au laboratoire. La souche bactérienne (notée Z) est mise en culture sur un milieu nutritif gélose dans une boîte de Pétri. Au bout de plusieurs jours, un tapis bactérien uniforme recouvre la gélose. Cinq pastilles d antibiotiques de différentes classes, notées de A à E sur le schéma du document 10 ci-dessous, sont déposées sur le tapis bactérien. Document 10 : Résultat de l antibiogramme réalisé sur la souche bactérienne Z 251

49 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page252 ANNALES L analyse de l antibiogramme permet au médecin d en déduire que : a) la souche bactérienne Z est sensible aux antibiotiques Cet E. b) l antibiotique C pourra être prescrit au patient. c) la souche bactérienne Z est résistante aux antibiotiques A, B et D. d) la souche bactérienne Z est résistante aux antibiotiques C et E. e) pour être aussi efficace que l antibiotique B, l antibiotique A devra être utilisé à plus forte concentration. 29. On étudie chez la souris un caractère mutant défini par la présence d une queue coudée. Quatre couples de souris ont été croisés. Leur phénotypes et ceux de leur descendance (F1) sont indiqués dans le tableau du document 11 ci-dessous. [N] est le phénotype normal, [C] le phénotype «queue coudée». Croisement Parents F1 Femelle Mâle Femelle Mâle 1 [N] [C] 100 % [C] 100 % [N] 2 [C] [N] 50 % [C], 50 % [N] 50 % [C], 50 % [N] 3 [C] [N] 100 % [C] 100 % [C] 4 [N] [N] 100 % [N] 100 % [N] Document 11 : Phénotypes des F1 issus de différents croisements a) Le gène déterminant la forme de la queue est porté par un autosome. L allèle «queue coudée» [C] est dominant par rapport à l allèle normal [N]. c) Les deux parents du croisement 2 sont de lignée pure. d) Toutes les femelles issues du croisement 3 sont hétérozygotes pour l allèle normal. e) Le génotype du parent femelle du croisement 4 est (N//C). 30. Au sein d une espèce donnée : a) les mutations sont à l origine de la duplication des gènes. b) le répertoire immunologique est commun à tous les individus. c) les mutations sont à l origine du polyallélisme. d) les mutations sont à l origine du brassage génétique. e) une mutation par délétion de 3 nucléotides contigus peut provoquer un décalage du cadre de lecture du ribosome au cours de la traduction. 252

50 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page253 INSTITUT DE L EFOM, Le réflexe myotatique : a) est une réponse physiologique nécessaire au maintien de la posture. b) n est pas observé lors de l examen clinique d un patient accidenté qui présente une section haute de sa moelle épinière. c) est une réponse involontaire. d) est un réflexe médullaire. e) se définit comme le relâchement d un muscle en réponse à son propre étirement. 32. On s intéresse à deux caractères, la longueur des ailes et la couleur du corps, chez une population de drosophiles. Chaque caractère est sous le contrôle d un gène existant sous deux versions alléliques. Ces 2 gènes sont génétiquement liés. Une lignée F1 est obtenue par le croisement de drosophiles mâles de race pure, aux ailes longues (allèle vg+) et au corps gris (allèle b+), avec des drosophiles femelles de race pure, aux ailes vestigiales (allèle vg) et au corps noir (allèle b). Les drosophiles F1 issues de ce croisement ont toutes les ailes longues et le corps gris. On croise des mâles et des femelles de cette lignée F1, on obtient une génération F2 de drosophiles. On précise qu il n existe pas de corring-over lors de la formation des gamètes chez les drosophiles mâles. Dans la génération F2, on aura : a) 1/16 des individus au phénotype ailes vestigiales corps noir. b) 3/16 des individus au phénotype ailes longues corps gris. c) 3/16 des individus au phénotype ailes vestigiales corps noir. d) 9/16 des individus au phénotype ailes longues corps gris. e) aucune des propositions précédentes n est exacte. 33. La réponse inflammatoire : a) précède la réponse immunitaire adaptative. b) se met en place généralement après la réponse immunitaire adaptative. c) est une réponse immunitaire innée. d) peut parfois, à elle seule, suffire à empêcher la prolifération de l agent pathogène. e) se manifeste par quatre signes caractéristiques : rougeur et adénome avec chaleur et douleur. 253

51 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page254 ANNALES 34. Le phénotype d un individu : a) correspond à l ensemble des gènes contenus dans le noyau de ses cellules. b) correspond à l ensemble des caractères observables tant sur le plan morphologique, physiologique ou biochimique de cet individu. c) correspond à l ensemble de ses gènes et des caractères morphologiques, physiologiques et biochimiques observables. d) est généralement associé à la présence de protéines structurales et enzymatiques produites par cet individu. e) permet toujours d en déduire son génotype. 35. Cette espèce d Homininé a existé il y a 1,6 million d années environ et s est éteinte il y a ans. Il s agit de : a) Homo habilis. b) Homo erectus. c) Homo neanderthalensis. d) Homo sapiens. e) Homo sapiens. e) aucune des propositions précédentes n est exacte. 36. La moelle osseuse est : a) un réservoir de cellules souches à l origine des cellules du système immunitaire. b) un organe lymphoïde secondaire. c) l organe lymphoïde dans lequel les lymphocytes T acquièrent leur maturité. d) l organe lymphoïde dans lequel les lymphocytes B matures sont stockés dans l attente d une éventuelle rencontre avec leur antigènes. e) l organe lymphoïde dans lequel les lymphocytes B effectuent leur maturation. 37. L acétylcholinestérase est : a) un neurotransmetteur. b) un neuromédiateur. c) un neurotransmetteur intervenant dans le réflexe myotatique. d) une molécule se fixant sur les récepteurs membranaires postsynaptiques de l acétylcholine. e) une enzyme agissant dans la fente synaptique. 254

52 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page255 INSTITUT DE L EFOM, Les fresques pariétales de la grotte de Lascaux, en Dordogne, datent de ans. Elles constituent un site majeur du paléolithique supérieur, avec celles d Altamira en Espagne du nord. Ces fresques sont l œuvre : a) d Homo habilis. b) d Homo erectus. c) d Homo neanderthalensis. d) d Homo sapiens. e) d Australopithecus boisei. 39. Un fragment d ADN double brin a été isolé et contient 15 % d adénine. L analyse précise de ce fragment révèlerait : a) que celui-ci ne contient pas d uracile. b) qu il possède 35 % de guanina, s il s agissait d un ADN double brin. c) que la quantité de cytosine peut être de 20 %, s il s agit d une bactérie génétiquement modifiée. d) que sur les 100 nucléotides, on décompte la présence de 15 nucléotides à adénine. e) que le rapport A + T > 1. G + C 40. L immunité adaptative repose sur la reconnaissance spécifique d un antigène. a) L épitope est une partie limitée de l antigène. b) Chaque clone cellulaire de lymphocytes est capable de reconnaître plusieurs épitopes. c) Le récepteur exprimé par les lymphocytes T (TCR) est capable de reconnaître un antigène naïf. d) Le lymphocyte B reconnaît l antigène lorsque celui-ci est présenté en association avec le complexe majeur d histocompatibilité (CMH). e) Le récepteur exprimé par les lymphocytes B (BCR) est un récepteur à localisation nucléaire. 41. Les primates : a) sont caractérisés par la présence du pouce opposable. b) sont apparus il y a environ 10 millions d années. c) englobent le groupe des hominoïdes. d) sont des espèces essentiellement arboricoles. Ils ont conservé de nombreux caractères primitifs comme la présence de griffes, mieux adaptées pour leurs déplacements dans les arbres. e) sont caractérisés par un développement important des aires visuelles cérébrales. 255

53 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page256 ANNALES La phagocytose : a) est un mécanisme faisant intervenir les récepteurs du complexe majeur d histocompatibilité (CMH) qui reconnaissent les molécules de la paroi bactérienne. b) peut être réalisée par les granulocytes et les cellules dendritiques. c) permettra d exposer à la surface des cellules dendritiques un peptide bactérien associé à une molécule du CMH. d) est une réaction nécessaire pour la mise en place de la réponse immunitaire adaptative. e) permet l élimination des bactéries, des pathogènes unicellulaires et des virus. Questions 43 et 44 Des études cytologiques et moléculaires ont permis d établir l origine des espèces de blés cultivés à partir des espèces sauvages : - Le croisement entre les deux espèces sauvages Triticum monococcum (2n = 14 chromosomes) et Triticum speltoides (2n = 14 chromosomes) a formé une espèce cultivée : Triticum turgidum (4n = 28 chromosomes). - Le croisement entre Triticum tauschii (2n = 14 chromosomes) et Triticum turgidum a formé une seconde espèce cultivée, Triticum aestivum (6n = 42 chromosomes). 43. On désigne respectivement par M, S et T le stock haploïde des chromosomes des blés Triticum monococcum, Triticum speltoides et Triticum tauschii. Comment présenter le contenu chromosomique de chaque espèce de blé? a) MM pour Triticum speltoides. b) SS pour Triticum speltoides. c) MMTT pour Triticum turgidum. d) MMSSTT pour Triticum aestivum. e) MMSS pour Triticum turgidum. 44. a) Le blé Triticum aestivum provient de l union de deux gamètes, produits par deux espèces, l une à 14 chromosomes et l autre à 28 chromosomes. b) Le blé Triticum aestivum provient de l union d un gamète à 7 chromosomes d une espèce de blé avec un gamète à 14 chromosomes d une autre espèce, suivie d un doublement du nombre des chromosomes de l hybride formé. c) Le blé Triticum turgidum est une espèce polyploïde. d) Le blé Triticum aestivum présente, pour un gène donné, quatre exemplaires de celui-ci. e) Le croisement entre Triticum speltoides et Triticum tauschii est qualifié d hybridation.

54 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page257 INSTITUT DE L EFOM, La méiose : a) permet des brassages d allèles entre chromatides sœurs. b) permet de passer d un état diploïde à un état haploïde dès la première division. c) comporte une prophase I plus longue que celle de la mitose. d) comporte une division équationnelle suivie d une division réductionnelle. e) s effectue à partir des cellules somatiques des gonades pour les espèces diploïdes. 46. Un antibiotique : a) est spécifique d un seul type de bactérie. b) peut être un agent mutagène à l origine des résistance bactériennes. c) peut être responsable d une évolution des populations bactériennes par sélection naturelle. d) est parfois inefficace car la souche bactérienne peut y être sensible. e) est utilisé couramment pour détruire les virus. 47. Parmi les propositions suivantes, concernant les cellules immunitaires, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exacte(s)? a) Les plasmocytes ont un réticulum endoplasmique dense rempli d immunoglobulines. b) Un lymphocyte T mature naïf peut quitter la moelle osseuse pour rejoindre un organe lymphoïde secondaire. c) Un lymphocyte B mature naïf peut quitter la moelle osseuse pour rejoindre un organe lymphoïde secondaire. d) Les plasmocytes naïfs peuvent quitter la moelle osseuse pour rejoindre un organe lymphoïde secondaire. e) Les lymphocytes matures ont une activité transcriptionnelle supérieure à celle des cellules souches de la moelle osseuse. 48. Les fibres nerveuses du nerf optique : a) sont issues de la rétine. b) en provenance de l œil droit se projettent entièrement au niveau du cortex occipital de l hémisphère gauche. c) en provenance de l œil droit se projettent partiellement au niveau du cortex frontal de l hémisphère fauche. d) sont constituées des axones des photorécepteurs. e) sont constituées des axones des neurones ganglionnaires. 257

55 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page258 ANNALES 49. Parmi les propositions suivantes, concernant l activité du noyau, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exactes? a) Au cours de la mitose, les brins d ADN sont répliqués sous l action d une enzyme, l ADNpolymérase, en suivant le principe de complémentarité des bases azotées. b) Dans l espèce humaine, chez les individus de sexe masculin, l appariement des chromosomes sexuels se fait au niveau des centromères. c) Chez la femme, la méiose se termine au moment de l ovulation. d) Les erreurs de réplication de l ADN, non corrigées, sont à l origine de mutations. e) Au cours de l anaphase I de la méiose, on observe un clivage des centromères. 50. Parmi les propositions suivantes, concernant la cellule dendritique, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exacte(s)? a) Le monocyte, sous l influence de certains facteurs, peut devenir une cellule dendritique. b) La cellule dendritique intervient au cours de la réponse immunitaire innée. c) La cellule dendritique est un macrophage. d) La cellule dendritique sécrète de l interleukine. e) La cellule dendritique est un acteur de la réponse immunitaire adaptative. 51. Dans l espèce humaine, l observation de certains caryotypes révèle la présence d anomalies chromosomiques. Identifier dans la liste ci-dessous le (ou les) cas d aneuploïdie? a) 46, XX b) 47, XXX c) 45, XO d) 46, XY e) 44, XY 52. Les lymphocytes T auxiliaires : a) présentent à leur surface un récepteur CD-8 acquis lors de leur maturation dans le thymus. b) présentent à leur surface un récepteur T (TCR). c) sont incapables de sécréter de l interleukine. d) sont incapables de reconnaître un antigène. e) permettent l activation des lymphocytes B en plasmocytes. 258

56 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page259 INSTITUT DE L EFOM, Chez l homme, la méiose se déroule au sein des testicules. Le document 12 illustre une méiose d une cellule d un tube séminifère où seule la paire de chromosomes 18 est représentée. Document 12 : Répartition des chromosomes 18 au cours de la spermatogenèse Suite à l analyse du document 12, on peut déduire que : a) une anomalie s est produite au cours de la méiose I. b) une anomalie s est produite au cours de la méiose II. c) si le gamète n 1 (document 12) féconde un ovule normal, le zygote deviendra un individu atteint d une trisomie 21. d) si le gamète n 3 féconde un ovule normal, le zygote deviendra un individu monosomique. e) d un point de vue génétique, les gamètes n 1 et n 2 sont strictement identiques. 54. Le phénotype sauvage de l éléphant de la savane africaine (espèce Loxodonta africana) est caractérisé par la présence d incisives supérieures, à croissance continue, appelées «défenses». Le déterminisme de la croissance des incisives est sous la dépendance d un gène porté par le chromosome X. Chez les individus porteurs d une mutation de ce gène, la croissance des incisives est inhibée ce qui conduit à un phénotype «sans défense». Chez les éléphants, les défenses servent principalement à la quête de nourriture, lors des combats et pour la protection des petits. Elles confèrent ainsi un avantage reproductif aux individus qui en sont porteurs. Cependant en Afrique, le commerce de l ivoire a contribué au déclin de ces populations d éléphants. Afin de préserver cette espèce, des parcs nationaux ont été créés comme le parc d Addo en Afrique du Sud en

57 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page260 ANNALES Les documents 13 et 14 présentent les résultats de recensement de la population d éléphants dans cette région d Afrique du Sud entre 1900 et Document 13 : Nombre total d éléphants recensés dans la région en 1900, 1931 et 2007 Document 14 : Proportion d éléphants femelles à phénotype «sans défense» dans la région en 1900, 1931 t Suite à l analyse des documents ci-dessus, on peut déduire que : a) de 1900 à 1931, le nombre d éléphants dans cette région d Afrique a été divisé par 100 environ à cause du braconnage. b) de 1900 à 1931, le pourcentage de femelles avec un phénotype «sans défense» a fortement augmenté grâce à un mécanisme évolutif : la sélection naturelle. c) la dérive génétique peut expliquer l augmentation du nombre de femelles «sans défense» après 1931 dans le parc d Addo. d) entre 1900 et 1931, les éléphants femelles avec un phénotype «avec défenses» présentaient un avantage sélectif. e) de 1931 à 2007, le pourcentage de femelles avec un phénotype «sans défense» a augmenté car ces femelles ont un avantage sélectif par rapport aux individus avec défenses.

58 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page261 INSTITUT DE L EFOM, On peut dire du cortex visuel qu il : a) est définitivement structuré dès la naissance. b) est constitué de plusieurs aires spécialisées. c) peut se réorganiser par plasticité cérébrale. d) est situé au niveau de la partie antérieure des hémisphères cérébraux. e) est situé au niveau de la partie occipitale des hémisphères cérébraux. 56. Le document 15 présente les résultats d un dosage d anticorps dirigés contre l antigène A ou contre l antigène B chez un patient. Document 15 : Évolution de la quantité d anticorps anti-a et d anticorps anti-b au cours du temps Suite à l analyse du document 15, on peut en déduire que : a) l évolution de la quantité d anticorps anti-a après la première injection d antigène A s explique de la même façon que l évolution de la quantité d anticorps anti-b après l injection d antigène B. b) après l injection d antigène B, il y a sélection, prolifération, différenciation des lymphocytes spécifiques de l antigène B en cellules effectrices et en lymphocytes mémoire. c) suite au 2 e contact avec l antigène A, la prolifération importante des lymphocytes B mémoire spécifiques de l antigène B assure une protection efficace de l organisme contre l antigène A. d) l augmentation de la quantité d anticorps anti-a lors du 2 e contact avec l antigène A, s explique par le fait que les lymphocytes B mémoire, spécifiques de l antigène A, prolifèrent plus rapidement que des lymphocytes naïfs et se différencient en plasmocytes. e) l évolution de la quantité d anticorps anti-a après la deuxième injection d antigène A s explique par la sélection, la prolifération et la différenciation des lymphocytes spécifiques des antigènes A et B. 261

59 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page262 ANNALES 57. Pour se multiplier et assurer la synthèse de ses différents constituants, le VIH (virus de l immunodéficience humaine) utilise les mécanismes de transcription et de traduction de la cellule hôte. Une molécule antivirale, l IDC16, a été développée afin de limiter la prolifération de ce virus. Pour comprendre le mode d action de cette molécule, on cultive des cellules infectées par le VIH en présence ou en absence d IDC16. On recherche ensuite les protéines virales spécifiques du VIH (protéine p24) et les ARN spécifiques du virus dans ces 2 cultures. Les résultats sont présentés dans les documents 16 et 17 ci-dessous. Document 16 : Dosage de la protéine p24 dans les deux milieux de culture Document 17 : Recherche des ARN pré-messager (ARNpm) et messager (ARNm) spécifiques du virus dans les deux miieux de culture 262

60 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page263 INSTITUT DE L EFOM, 2014 Les résultats des documents ci-dessus montrent que : a) l IDC16 inhibe la transcription de l ADN viral. b) l IDC16 inhibe la réplication de l ADN viral. c) l IDC16 inhibe la maturation de l ARN pré-messager viral. d) l IDC16 inhibe la traduction des ARN messagers. e) l IDC16 inhibe l entrée de l ARN viral dans la cellule hôte. 58. Soit l arbre généalogique suivant où I 1 et III 4 sont atteints d hémophilie (gène porté par le chromosome X) : a) L hémophilie est une maladie qui se transmet selon un mode récessif. b) II 2 est obligatoirement porteur de l allèle malade. c) Le génotype de l individu III 3 est hétérozygote pour ce caractère. d) La probabilité que III 2 soit porteuse saine est ½. e) IV 1 a une probabilité de ½ d être atteint d hémophilie si sa mère est porteuse saine. 59. Parmi les propositions suivantes, concernant l hérédité autosomale récessive, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s) : a) il existe une transmission verticale de l allèle muté. b) elle touche préférentiellement les garçons. c) la découverte d une transmission père-fils nous oriente vers ce mode de transmission. d) des sujets atteints peuvent avoir des parents sains. e) le risque d avoir la maladie pour un enfant dont les deux parents sont hétérozygotes est de ¼. 263

61 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page264 ANNALES 60. Chez l Homme, on peut dire que : a) les fibres nerveuses présentes dans un nerf rachidien sont forcément des prolongements de cellules dont les corps cellulaires sont situés dans les ganglions rachidiens ou spinaux. b) les dendrites d un motoneurone transmettent des messages afférents au corps cellulaire de ce neurone. c) les dendrites des neurones impliquées dans le réflexe myotatique collectent les informations en provenance de nombreux neurones. d) la substance grise du système nerveux central doit son nom aux neurones qui la composent dont les prolongements cellulaires sont amyélinisés. e) aucune des propositions précédentes n est exacte. Annexe Le code génétique 264

62 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page265 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2015 Durée de l épreuve : 2 heures. Cette épreuve est notée sur 40 points. EXERCICE N 1 : QUESTIONS À RÉPONSE UNIQUE Thème n 1 : génétique, diversification, évolution et biotechnologies Pour chacune des questions suivantes (1 à 30), choisir la proposition qui convient. 1. En 1953, Watson et Crick publient dans la revue «Nature» un article décrivant pour la première fois la molécule d ADN. Ce travail sera récompensé en 1962 par le prix Nobel. L élément indiqué par une flèche est : a) une base azotée. b) un nucléotide. c) un acide phosphorique. d) un désoxyribose (sucre). 2. Les cellules nucléées non reproductrices d un être humain possèdent toutes dans leur noyau : a) une seule molécule d ADN b) 23 molécules d ADN. c) 46 molécules d ADN. d) plusieurs milliers de molécules d ADN. 265

63 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page266 ANNALES 3. En 1944, Avery, Mc Leod et Mc Carthy réalisent les expériences ci-dessous : 1) Un mélange de bactéries S (pathogènes, responsables de la pneumonie) préalablement broyées et de bactéries R (non pathogènes) est injecté à des souris. Ces souris meurent et les bactéries se retrouvent dans le sang. 2) Ils broient les bactéries S et traitent le broyat pour obtenir l ADN de ces cellules. Cet ADN est mélangé à des bactéries R, le tout injecté à des souris. Toutes les souris meurent de pneumonie et des bactéries S sont présentes dans le sang. On peut déduire de ces résultats que : a) l ADN est un agent mutagène. b) les bactéries S deviennent des bactéries R dans la deuxième expérience. c) les bactéries R étaient pathogènes au départ. d) l ADN des bactéries S tuées s insère dans les bactéries R. 4. Les expériences de Avery, Mc Leod et Mc Carthy présentées ci-dessus sont un exemple de : a) transgénèse utilisant une bactérie vivante comme vecteur de l ADN. b) transgénèse utilisant un virus comme vecteur ADN. c) transfert génétique horizontal chez les bactéries. d) l existence d erreurs de manipulation. 5. «L insuline qui permet de traiter les diabétiques est produite actuellement par transgénèse, grâce à des bactéries.» D après cet énoncé, on comprend que : a) on extrait le gène de l insuline chez une bactérie. b) les bactéries produisent de l insuline humaine. c) on utilise la protéine insuline extraite chez l Homme. d) l individu diabétique traité par ce médicament devient un organisme génétiquement modifié. 6. Un agent mutagène : a) modifie souvent la séquence des nucléotides des introns. b) est éliminé de la cellule grâce à des systèmes enzymatiques de réparation. c) augmente la fréquence des mutations. d) n agit pas sur les cellules germinales Dans le cas de la mucoviscidose, maladie autosomique récessive, un couple d hétérozygotes : a) a un risque de ½ d avoir un enfant malade de cette maladie ¼. b) a un risque de ¼ d avoir un enfant malade de cette maladie. c) n a un risque d avoir un enfant malade que si le fœtus est de caryotype XY. d) a le même risque d avoir un enfant malade qu un couple où un seul des parents est hétérozygote.

64 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page267 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, Un ARN messager : a) porte l intégralité de l information d une molécule d ADN. b) résulte de la traduction d une séquence d ADN. c) est constitué des mêmes nucléotides que l ADN. d) est traduit en protéines. 9. La Phalène du bouleau est un papillon qui se pose sur les troncs d arbre et les murs. Il s expose à ses prédateurs que sont les oiseaux. Ces papillons peuvent être blancs tachetés de noir (forme claire) ou entièrement noirs (forme sombre) et ces deux formes peuvent se reproduire entre elles. Jusqu au XIX e siècle, la forme claire prédominait largement dans les territoires britanniques. Le développement de la variété sombre remonte à La fréquence de cette forme s est accrue rapidement jusqu à constituer 98 % des individus aux alentours de 1900 dans les régions les plus industrialisées. La forme claire est restée prédominante en zone rurale. À partir de 1960, des mesures ont été prises afin de réduire la pollution ; la fréquence de la forme sombre diminua alors que celle de la forme claire augmenta. Les informations données ci-dessus sur la Phalène du bouleau permettent de déduire que : a) les formes claire et sombre des Phalènes appartiennent à la même espèce. b) la forme blanche est majoritaire dans un environnement pollué. c) l apparition de la forme sombre au sein de la population claire est due à l effet mutagène de la pollution. d) l évolution de la fréquence des variétés de papillon est indépendante de l environnement. 10. On réalise une expérience de recapture de Phalènes du bouleau : on capture des papillons et on en relâche certains (après les avoir marqués) d une part en zone rurale et d autre part en zone industrialisée. Quelques jours après, on recapture les papillons marqués dans ces deux régions différentes. Les résultats obtenus dans les deux régions figurent dans les documents ci-dessous : 267

65 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page268 ANNALES Cette expérience montre que : a) les papillons sombres sont peu capturés en milieu industrialisé. b) les papillons clairs se sont reproduits en milieu rural. c) les papillons sombres ont mieux survécu après relâchage en milieu industrialisé que les papillons clairs. d) les expérimentateurs ont choisi de recapturer certains papillons seulement. 11. On peut déduire de l ensemble des informations données : a) que les papillons clairs mutent et deviennent foncés en milieu industrialisé. b) qu une sélection naturelle s exerce pour favoriser les allèles responsables de la couleur claire en milieu rural. c) que la sélection exercée par l environnement sur les formes sombres est irréversible. d) que la mutation est une réponse aux modifications de l environnement. 12. Le document ci-contre présente des photographies de la méiose dans une cellule d anthère de Lys. L ordre correct pour les photos est : a) B, D, C, I, A, G, E, F, H b) B, C, D, A, I, G, E, H, F c) C, A, G, B, D, E, I, F, H d) B, D, C, A, G, I, E, H, F 268

66 3_Pedicure_podologue_2015.qxp_Concours 170x240 jeudi23/07/15 21:32 Page269 INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, Parmi les propositions suivantes concernant les photos, laquelle est fausse? a) La photo A correspond à une anaphase. b) La photo D est une prophase durant laquelle on peut observer des chiasmas. c) La photo I montre qu il y a eu une cytodiérèse. d) La photo B montre la phase où a lieu la réplication de l ADN. Thème n 2 : la perception visuelle 14. La plupart des tableaux du peintre Mondrian représentent des figures géométriques colorées. Au cours d une étude sur un patient présentant une lésion du cortex cérébral, on a demandé à celui-ci de reproduire le tableau de Mondrian ci-dessous (fig. A). Le dessin réalisé par le patient est présenté à droite du tableau (fig. B). À partir de la comparaison de ces deux représentations (fig. A et fig. B), on peut déduire que : a) le patient ne semble pas présenter de troubles liés à une lésion de l aire V4. b) le patient semble présenter des troubles dans la reconnaissance des formes. c) le patient semble présenter des troubles dans la reconnaissance des couleurs. d) l aire V5 est une aire cérébrale impliquée dans le traitement des couleurs. 269

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