La semaine en perspective

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1 La semaine en perspective Philip Petursson, Directeur général, Groupe conseil et information sur les placements «Le travail a été le premier prix, la monnaie originelle payée pour l achat de tout bien. Ce n est point avec de l or ou de l argent, c est avec du travail que toutes les richesses du monde ont été achetées à l origine.» ~Adam Smith Les marchés des actions ont progressé en février. L indice S&P 500 a enregistré un rendement total de 1,36 % (en dollars américains) et l indice composé S&P/TSX, un rendement total de 1,26 %. Depuis le creux du 15 novembre, l indice S&P 500 a grimpé de 14,6 %, en date de vendredi dernier. Depuis le début de l année, les marchés des actions du monde entier ont dégagé des rendements spectaculaires, en hausse de 6,7 % (en dollars américains) d après l indice MSCI Monde, en date de vendredi dernier, soit une hausse de 10,5 % en dollars canadiens. La poussée des marchés provient à la fois des données économiques positives et des résultats de chaque société. Nous avons récemment souligné certains de ces facteurs positifs, comme l amélioration des secteurs de la construction résidentielle et de l automobile aux États- Unis, et l assainissement des finances personnelles des consommateurs. Plus récemment, l indice ISM des directeurs d achats du secteur manufacturier américain a atteint 54,2 (un niveau supérieur à 50 indique une expansion) et le déficit commercial américain s est amenuisé. Dans l ensemble, le secteur manufacturier mondial a aussi connu une croissance, et l indice mondial des directeurs d achats JPMorgan s est établi à 50,8. De plus, les données sur les emplois non agricoles ont été très solides en février aux États-Unis, montrant la création de emplois et une baisse du taux de chômage à 7,7 %. L annonce des résultats du quatrième trimestre est presque terminée aux États-Unis, et 98 % des sociétés avaient publié leurs résultats au moment de la rédaction du présent rapport. Pour le trimestre, la croissance moyenne du chiffre d affaires sur douze mois a été de 3,78 % et la progression moyenne des bénéfices, de 6,65 %. En tout, 74 % des entreprises ont enregistré des bénéfices supérieurs aux prévisions et, en moyenne, elles ont surpassé les prévisions de 5,12 %. Au Canada, 78 % des sociétés avaient publié leurs résultats trimestriels et elles affichent une croissance moyenne des bénéfices et du chiffre d affaires de 12,03 % et de 1,80 %, respectivement. Des résultats robustes sont observés dans les secteurs des services publics, des services financiers et

2 des soins de santé, où les bénéfices ont augmenté de 111 %, de 59 % et de 40 %, respectivement. Malgré l amélioration du contexte macroéconomique et les gains réalisés par les actions ces deux dernières années, je suis encore surpris qu on me questionne aussi souvent sur les perspectives du prix de l or. Cela s explique peutêtre par le souvenir récent des rendements de l or et des pertes sur actions lors de la crise du crédit. En fait, certaines conversations me donnent à penser que certains investisseurs trouvent plus facile de décider de faire un placement dans l or que dans les actions, surtout les actions américaines. Et pourtant, depuis 2011 (période où nous avons commencé à recommander d étoffer la position en actions américaines dans les portefeuilles), l indice S&P 500 a enregistré un rendement de 9 % supérieur à celui de l or (sur la base du rendement lié au cours, en dollars américains). Pour être franc, je n ai jamais été particulièrement porté sur l or. Fondamentalement, je ne tiens pas particulièrement à détenir un placement pour lequel la seule possibilité de dégager un profit réside dans l espoir qu un jour, quelqu un lui accordera une valeur supérieure, pour la seule et unique raison qu il croit luimême qu un jour, quelqu un d autre y accordera une valeur encore plus grande. Cet intérêt pour l or mérite toutefois d être étudié plus à fond. La croyance de base associée aux placements dans l or, c est que le métal jaune constitue une bonne réserve de richesse, qui conserve son pouvoir d achat. Mais comment le mesure-t-on? Si nous examinons la valeur de l or par rapport à l inflation, tout dépend de la période de référence. Par exemple, si nous mesurons le prix de l or relativement à l inflation (IPC aux États-Unis) depuis 1980 (figure 1), nous constatons que la valeur de l or s est maintenue en tout point. Cependant, le prix de l or n a pas suivi le rythme de l inflation pendant toute la période. Il a progressé plus lentement que l inflation durant la majeure partie de la période, puis l a rattrapé au cours des dernières années. Cette comparaison est peut-être injuste, parce que l or a atteint un sommet en septembre 1980 et n a retrouvé ce niveau qu en Mais si l on examine seulement les données depuis l an 2000, la croissance du prix de l or a très nettement dépassé l inflation. Sur une très longue période toutefois, soit depuis 1959, l or constitue un très bon placement, ou est actuellement fortement surévalué (figure 2), en supposant qu il offre une protection contre l inflation. La figure 2 soulève toutefois une question intéressante. L IPC n est peut-être pas la meilleure mesure de l augmentation des prix. Les sciences économiques nous enseignent que trois données fondamentales servent à établir la valeur marchande d un bien : l offre globale, la demande globale et la valeur relative (le pouvoir d achat) du moyen d échange (la valeur de l argent). Si l offre et la demande globales demeurent constantes, c est la valeur de l argent qui détermine l inflation. Et si l on pousse l analyse plus loin, on constate que l offre et la demande d argent déterminent essentiellement la valeur de l argent. Si la masse monétaire augmente, et en supposant que l offre et la demande d un produit comme l or restent équilibrées, le prix devrait alors augmenter proportionnellement à la croissance de la masse monétaire. La figure 3 examine cette relation plus étroitement. L indice M2, une mesure de la masse monétaire, illustre la relation entre le prix de l or à long terme et la masse monétaire. L indice M2 sert à mesurer la masse monétaire. Il comprend les billets de banque et les pièces de monnaie en circulation, les chèques de voyage émis par des sociétés non bancaires, les dépôts à vue, les autres dépôts transférables par chèque, les dépôts dans des comptes d épargne et dépôts à terme de moins de $ et les dépôts dans des comptes du marché monétaire pour particuliers. La Réserve fédérale américaine collige les données sur la masse monétaire (M2) depuis Le traçage de la masse monétaire en rapport avec le prix de l or et l indexation des deux à 100 montre une relation plus étroite que le traçage de l IPC en rapport avec le prix de l or. Avant 1971, le prix de l or était fixé à 35 $ US l once et le dollar américain était adossé à des réserves d or conformément au système de Bretton Woods. Quand les États-Unis ont abandonné l étalon-or durant l administration Nixon, la valeur de l or a grimpé très fortement, atteignant peut-être sa juste valeur par rapport à la masse monétaire. Au cours de la ruée vers l or qui a suivi, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, le prix de l or a surpassé l indice M2, puis a stagné pendant près de 30 ans avant de repartir à la hausse par rapport à la masse monétaire. Loin d être parfaite, cette relation établit néanmoins une corrélation pertinente entre l indice M2 et le prix de l or, qui a été de 0,87 durant la période. À la lumière de ces données, le prix actuel de l or par rapport à la masse monétaire semble élevé. Ainsi, nous entrons peut-être dans une période de

3 stagnation du prix de l or semblable à celle qui a suivi les années Si la masse monétaire influe sur l inflation du prix d un bien matériel comme l or, en va-t-il de même pour les actifs financiers comme les actions? Pour examiner cette question, examinons le rapport entre l indice S&P 500 et l indice M2. Nous constatons que l indice M2 est aussi en bonne corrélation avec les actions (corrélation de 0,91) et en corrélation presque parfaite avec le PIB des États-Unis (corrélation de 0,99). À la lumière de ces constatations, nous pouvons supposer que la masse monétaire ne peut raisonnablement pas augmenter plus rapidement que l économie et que la croissance de la valeur des actifs (actions, produits de base, biens immobiliers), en supposant une demande statique, ne peut raisonnablement pas dépasser celle de la masse monétaire. Faisons maintenant une observation intéressante concernant l or, le cours des actions et la masse monétaire : il semble que les périodes d augmentation du prix de l or et du cours des actions soient mutuellement exclusives. Cela signifie que sur une longue période, le prix de l or augmente lorsque les actions stagnent (de 1970 à 1980 et de 2000 à 2011) et vice versa (de 1980 à 2000). Si ces relations tiennent, et toujours sans oublier que je ne suis pas vraiment partisan des placements dans l or, le métal jaune semble cher par rapport à la masse monétaire. De plus, si nous entrons dans une période de stagnation du prix de l or, les actions constituent apparemment une meilleure solution de rechange, à tout le moins dans une perspective historique. Je simplifie peut-être à outrance des relations complexes, mais il se peut que la réalité soit vraiment aussi simple parole d un homme simple dans un monde complexe. Figure 1 Évolution du prix de l or et de l IPC De 1980 à 2013 (indexé à 100)

4 Figure 2 Évolution du prix de l or et de l IPC Figure 3 Évolution du prix de l or et de l indice M2

5 Figure 4 Évolution du prix de l or, de l indice M2 et de l indice S&P 500 Le présent commentaire rend compte des opinions des sous-conseillers de Fonds communs Manuvie. Ces opinions peuvent changer selon la conjoncture du marché est d autres conditions. La souscription de fonds communs de placement peut donner lieu au versement de commissions ou de commissions de suivi ainsi qu au paiement de frais de gestion ou d autres frais. Veuillez lire le prospectus des fonds avant d effectuer un placement. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur varie fréquemment et les rendements passés peuvent ne pas se reproduire. Les Fonds Manuvie, les Catégories de société Manuvie et les Portefeuilles Leaders Manuvie sont gérés par Fonds communs Manuvie. Les noms Manuvie et Fonds communs Manuvie, le logo qui les accompagne, le titre d appel «Pour votre avenir», les quatre cubes, les mots «Solide, Fiable, Sûre, Avant-gardiste» et le nom Portefeuilles Leaders Manuvie sont des marques de commerce de La Compagnie d'assurance-vie Manufacturers qu elle et ses sociétés affiliées utilisent sous licence.

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