Viroses respiratoires épidémiques en Asie. Yves Buisson

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1 1 è r e s journées franco - laotiennes de pneumologie novembre 2014, Vientiane Viroses respiratoires épidémiques en Asie Yves Buisson

2 Est et Sud-Est Asiatiques : zonesd émergenceetderé-émergence Nouveaux virus (mutants, ( variants Relâchement des mesures sanitaires Modifications climatiques émergences virales Nouvelles thérapeutiques Déplacements humains Conséquences écologiques des activités humaines

3 Virus mutants - les infections émergentes sont surtout virales - surtout dues à des virus à ARN : génétiquement instables, variables, adaptables à leur environnement, capables d élargir leur spectre d hôtes d incorporationerreurs lors de la réplication parl ARN-polymérase ARN-dépendante franchissement de la barrière d espèce

4 Franchissement de la barrière d espèce Infections humaines abortives asymptomatiques symptomatiques = émergences impasse transmission de personne à personne

5 Grippe Rougeole Rhume Origine animale des émergences SIDA Nipah Hendra SRAS

6 Émergences virales en Asie 1997 : grippe aviaire H5N1 à Hong-Kong 2003 enréémergence 1998 : encéphalite à virus Nipah en Malaisie 2002 : SRAS en Chine du sud 2006 : infections respiratoires aiguës à réovirus (MelV et KamV) en Malaisie 2008 : syndrome main pied bouche en Chine, Vietnam, Singapour, Malaisie 2013 : grippe aviaire H7N9 en Chine (Shanghai) ARN

7 Virus à tropisme respiratoire Virus grippal Paramyxovirus Nipah et Hendra Coronavirus SARS-CoV

8

9 Orthomyxovirus influenzae types et sous-types ( NP ) Nucléocapside type A : pandémique épidémique type B : épidémique sporadique type C : sporadique Hémagglutinine (16 HA) : H1, H2, H3 Neuraminidase (9 NA) : N1, N2 sous-types humains

10 Variabilité génétique du virus grippal Glissement (drift) : modifications génétiques mineures et permanentes sous-stypemêmeduvariants partiellement reconnus par les anticorps développés contre le variant précédent collectivel'immunitéparsélection épidémies Cassure :( shift ) modification génétique majeure et brutale portant sur HA et/ou NA sous-typenouveau non reconnu par les anticorps développés contre le variant précédent pandémie

11 1918 Grippe A : le risque pandémique H1N1 Grippe espagnole millions de morts H2N2 H3N2 Grippe asiatique > 1 million de morts Grippe de Hong Kong morts Grippe russe Foyers de grippe aviaire à H5N1, H9N2, H7N7 Grippe «porcine» H1N1v morts

12 Grippe A : réassortiment génétique de 1957 Co-infection HA NA H2N2 + H1N1 256 réassortants différents Virus aviaire Virus humain HA NA Réassortant H2N2 Cassure antigénique

13 Virus de la grippe (peste) aviaire Peu pathogènes (LPAI) - la plupart des souches - peu ou pas de symptômes - peuvent muter HPAI ( HPAI ) Hautement pathogènes - très contagieux chez les poulets - peuvent infecter les élevages - diffusent rapidement entre élevages - morbidité et mortalité proches de 100 % - décès dans un délai < 12 jours

14 ( ) 26 épizooties HPAI Scotland, H5N S. Africa, H5N England, H7N Canada, H5N Australia, H7N Germany, H7N England, H7N7 * USA, H5N Ireland, H5N Australia, H7N England, H5N Australia, H7N Australia, H7N3 en 50 ans * Mexico, H5N , 2001 & 2004 Pakistan, H7N3 la plus importante Australia, H7N Italy, H5N Asia/Europe/ Africa, H5N1 * Italy, H7N1 * Chile, H7N3 * Netherlands, H7N7 * USA, H5N2 * Canada, H7N , 2006 S. Africa, H5N N. Korea, H7N Canada, H7N3 *LPAI HPAI

15 Ré-émergence du virus aviaire H5N1 en Asie,

16

17 Cas humains de grippe A/H5N1 déclarés de décembre 2003 à juillet cas 393 décès (59%) (au 31/07)

18 Cas humains de grippe A/H5N1 déclarés (du 23/12/2003 au 27/07/2014) Pays cas humains confirmés cas décès dernier Laos Thaïlande Vietnam Chine Cambodge Indonésie Total monde Pour 1 million d'oiseaux infectés 1 cas humain

19 2009 : pandémie imprévue H1N1v

20 La première pandémie grippale du XXIème siècle Taux de mortalité mondial 2009 : 0,01-0,07 p.1000 (80% < 65 ans) [il était de 0,3 p.1000 pour la grippe de Hong-Kong de 1968 et de p pour la grippe espagnole de 1918]

21 Virus grippal Aviaire H5N1 Pandémique H1N1 Taux de transmission interhumaine quasi nul très élevé Létalité très élevée très faible Pourquoi?

22 L'hémagglutinine virale (Ha) se lie à un récepteur cellulaire (acide ( sialique Tropisme des virus de la grippe : - souches humaines : préférence de l'ha α souches aviaires (H5) : préférence de l'ha α 2-3

23 Spécificité de la liaison Ha - récepteur ( Ha ) Hémagglutinine H5N1 H3N2 Liaison 2,3 Liaison 2,6 Membrane cellulaire Voies respiratoires basses Voies aériennes supérieures

24 Grippe saisonnière Grippe aviaire Forte contagiosité Létalité faible Faible contagiosité Létalité élevée

25 Grippe maligne et SDRA 1. entrée du virus grippal dans les cellules del épithéliumbronchique 2. réaction inflammatoire par activation des macrophages infectés 3. activation des lymphocytes T ( CD8 ) cytotoxiques 4. hyperproduction de cytokines proinflammatoires (IF, IL) par les cellules bronchiques infectées, les macrophages activés et les CD8 activés 5. lésions alvéolaires diffuses aboutissant au SDRA

26 !finipasn estceet mars 2013 : émergence d un nouveau virus H7N9 en Chine Au 7 février 2014 : 308 cas confirmés, 63 décès rapportés Contaminationsd origineaviaire,pasdetransmissioninterhumaine

27 Le syndrome respiratoire aigu sévère

28 SRAS : la poudrière de Hong Kong Hôtel Métropole, 9 ème étage, 21 février 2003 A : médecin chinois a soigné des patients SRAS à Canton Guangdong Province, China A F,G F,G Canada 18 HCW 11 close contacts Hong Kong SAR 95 HCW A H,J H,J B A Hotel M Hong Kong C,D,E K I, L,M K Ireland 0 HCW >100 close contacts B Vietnam 37 HCW C,D,E Singapore 34 HCW I,L,M United States 1 HCW 21 close contacts 37 close contacts

29 Super transmetteurs du SRAS Épidémie de Singapour (mars avril 2003) Patients 1, 6, 35, 130 et 127

30

31 OMS, 11 juillet 2003 : 8437 cas probables dont 813 décès (9,6%)

32 Coronavirus associé au SRAS SARS-CoV:virusnouveau Virus sphérique 60 à 220 nm, enveloppé, aspect en couronne

33 Bats Are Natural Reservoirs of SARS-Like Coronaviruses Wendong Li, Science 2005 SL-CoVs des chiroptères : grande diversité génétique? Civet SARS-CoV Human SARS-CoV

34 Incubation : SRAS : aspects cliniques 2 à 14 jours ( jours (moyenne : 4 à 5 jours, maximum retenu : 10 Début : augmentation brutale de la température > 38 C + myalgies, céphalées, malaise, + frissons, crampes + toux sèche ± diarrhée État : toux + dyspnée ± hypoxémie Rx : infiltrats interstitiels, bilatéralisation en qq jours Évolution : - majorité (80-90%) : amélioration clinique et Rx au 6-7 ème jour - minorité (10-20%) : aggravation vers le SDRA assistéeventilation

35 SRAS : aspects radiologiques non spécifiques 1. exsudats inflammatoires 2. infiltrats parenchymateux bilatéraux 3. Hyperplasie épithéliale alvéolaire 4. Fibrose pulmonaire

36 SRAS : taux de létalité suivant l âge (global = 10,8 (% ans ans

37 Grippe, SRAS : quelle prévention?

38 Protéger les sujets exposés vaccination anti-grippale : - vaccin trivalent A/H1N1, A/H3N2 et B - vaccin monovalent A/H5N1 "pré-pandémique " chimioprophylaxie par inhibiteurs de la neuraminidase : oseltamivir (Tamiflu ) 1 gélule 75 mg/j - post-exposition : pendant 7 jours - épidémie : pendant 6 semaines SRAS : pas de vaccin, pas de traitement antiviral

39 Protection par masques patients : masque chirurgical (anti-projections) non-tissé avec couche imperméable, couvrant le nez et la bouche soignants et contacts < 2 m : appareil de protection respiratoire type FFP2 (demi-masque ( jetable + lunettes, gants

40 Lavage hygiénique des mains avec solution antiseptique moussante, essuie-mains jetable et pendant 60 secondes

41

42 Phasesd alerteinternationale(oms) Période inter-pandémique Phase 1 : Phase 2 : pasdenouveauvirusgrippalcirculantchezl homme pasdenouveauvirusgrippalcirculantchezl homme, malgré un virus animal occasionnant un risque substantiel de maladie humaine Périoded alertepandémique(pré-pandémique) Phase 3 : Phase 4 : Phase 5 : infection humaine par un nouveau virus (pas de transmission interhumaine, ou cas rares et isolés ( rapprochés liés à des contacts cas groupés de transmission humaine limitée et localisée ( humains (virus incomplètement adapté aux extension des cas groupés, encore géographiquement ( l hommeàs adaptevirusle )localisés Période pandémique Phase 6 : forte transmission interhumaine dans la population, extension géographique rapide

43 Émergence des Henipavirus Hendra et Nipah

44 Nipah : village situé en Malaisie près de Kuala Lumpur : épidémie d'encéphalites fébriles mortelles confondues avec l'encéphalite japonaise ( 40% ) 265 cas décès 93% éleveurs de porcs et employés des abattoirs ( 2,4 1,1 million de porcs abattus (sur majeuréconomiqueimpact

45 ( 1999 Extension à Singapour (avril Epizootie : porcs importés de Malaisie Cas humains : surtout employés des abattoirs (âge moyen : 37 ans) - 10 asymptomatiques - 12 symptomatiques ( pneumonie (encéphalite ± - 1 décès

46 Mécanismes de l'émergence El niño sécheresse incendies fumées, brumes retard à la maturation des fruits dans les forêts migration des chiroptères frugivores vers les lisières et les exploitations agricoles contamination des fruits mangés ensuite par les porcs

47 Transmission du virus Nipah Chiroptères frugivores «Flying fox» l Hommeàdirectetransmissiondepas Porcs pas de transmission de personne à personne Homme infection asymptomatique virus trouvé : - dans les urines - dans les fruits partiellement consommés Contact étroit

48 Infection porcine à virus Nipah très contagieuse parfois asymptomatique température élevée > 40 C apparition rapide de troubles respiratoires toux non productive troubles neurologiques : léthargie ou agressivité faible mortalité transmission possible : - au chat - au chien - au cheval - à l homme

49 Infection humaine à virus Nipah Incubation : 3 à 14 jours Formes symptomatiques : ( myalgies - début : syndrome pseudo-grippal (fièvre, - phase d'état : encéphalite, convulsions, coma + détresse respiratoire : 14% en Malaisie, 27% à Singapour 70% au Bangladesh et en Inde - mortalité ~ 50 % Traitement : - soins intensifs - ribavirine (efficacité?)

50 Réémergences du virus Nipah Épidémies : Inde Bangladesh Faits nouveaux : - transmission par voie digestive après consommation de fruits ou de vin de palme (contaminations par l'urine ou la salive des chiroptères) - transmission personne à personne, infections nosocomiales Extension géographique : présence d'anticorps anti-henipavirus chez les chiroptères à Madagascar et en Afrique

51 Prévention de l'infection à virus Nipah Éviter les contacts : - avec les porcs infectés (urines, salive...) - avec les chiroptères Désinfection : - chaleur - hypochlorite de Na Biosécurité : niveau 4 Vaccination : non disponible

52 Conclusion viroses : ARN mutations fréquentes respiratoires transmission par voie aérienne épidémiques ré-émergencesouémergences Asie d espècebarrièreladefranchissements 2000 : Réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie Global Outbreak Alert and Response Network-GOARN (GOARN)

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