Evaluation du temps passé à la réalisation de ce diagnostic pendant la phase expérimentale du projet IBIS
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- Sébastien Charbonneau
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1 DIAGNOSTIC REFERENCE N 1 DIAGNOSTIC GRANDES CULTURES EN MILIEU INTERMEDIAIRE Mr «Dupont», agriculteur céréalier en Charente-Maritime (17), Poitou- Charentes, 190 ha Evaluation du temps passé à la réalisation de ce diagnostic pendant la phase expérimentale du projet IBIS Problématiques abordées : Tâches/étape Temps passé à chaque étape (en h) CA 17 FDC 17 total - Corridor écologique - Biodiversité fonctionnelle - Fertilité des sols - Taille des parcelles Mesures préconisées : - Couverts en interculture - Modification des techniques de travail du sol - Restauration du maillage de haies - Bandes enherbées Contact avec l'agriculteur ère mise en forme de la cartographie 2 2 Recherches sur le territoire 1 1 Pré-analyse à partir des données rassemblées sur l'exploitation et préparation du guide d'entretien pour la visite sur l'exploitation Visite chez l'exploitant : discussion Visite chez l'exploitant : observation terrain Concertation en binôme / trinôme Finalisation de la mise en forme de la cartographie * Rédaction du compte-rendu à l'agriculteur Restitution du compte-rendu à l'agriculteur lors d'une visite Restitution pour IBIS : préparation du compte-rendu + réunion Rédaction du compte-rendu final à l'agriculteur Autre = suivi de la mise en œuvre du plan d action Temps total passé par conseiller * Cartographie réalisée par un tiers CA 17 Points forts du diagnostic Ciblage des problématiques agronomiques et faunistiques sur l exploitation Estimation des coûts des préconisations Cartographie des aménagements faites à la main Investigations complémentaires (7 heures) Point d écoutes oiseaux réalisés par la LPO : - Fichier photos des oiseaux détectés sur l exploitation - Document de corrélation oiseaux/milieux
2 Cadre de synthèse "Diagnostic conseil" pour restitution à l'agriculteur et travaux IBIS Diagnostic réalisé par: Chambre d agriculture Charente-Maritime Fédération Départementales des Chasseurs Description du fonctionnement de l'exploitation Coordonnées de l'agriculteur : Mr «Dupont», Charente-Maritime (17) Caractéristiques générales de l'exploitation : Statut juridique, mode de faire-valoir EARL, fermage et propriété Exploitant(s) : (Age, élu ) 1,6 UTH sur la ferme, 35 à 55 ans, conseiller municipal, administrateur caisse locale de Groupama, fait partie d un groupe technique de la Chambre d agriculture orienté sur la réduction d intrants. Salarié(s) : (nombre, rôle de chacun) le fils de M.Dupont est présent sur la ferme. Une entreprise de pressage et de commerce de paille constitue l activité principale du fils. Historique et trajectoire de l'exploitation : date et conditions d'installation, faits marquants, modifications de pratiques ou de structure ayant pu impacter la biodiversité, restructuration foncière, stade de la trajectoire (installation, régime de croisière, transmission), projets et perspectives : Installation en 1981 sur 30 ha dont 3,5 ha de vigne arrachés depuis, présence de luzerne depuis l installation (au départ pour la déshydratation) : reprise de 20 ha : reprise de 70 ha sur Migré à 15 km du siège : reprise de 45 ha puis agrandissements réguliers pour arriver à 189 ha en Entreprise de pressage et de commerce de paille depuis Eléments ayant pu impacter la biodiversité : disparition de nombreuses fermes d élevage sur le secteur. SAU : 189 ha Qualification/certification de l'exploitation / démarche qualité : MAE rotationelle, cahier des charges blé meunier.
3 Productions : Les parcelles de la ferme sont regroupées en 2 zones : - à proximité de la ferme rayon de moins de 3 km : 120 ha environ sur lesquels sont présente les cultures qui demandent le plus de suivi : colza, luzerne. - à 15 km à l est du siège, 70 ha avec des cultures nécessitant moins de suivi (lin) - Assolement : gel pac 3% luzerne 4% BTH 36% orge de printemps 6% assolement 2008 Colza 10% Orge d'hiver 2% pois de printemps 7% lin 7% tournesol 25% Appréciation globale du matériel, des équipements et des bâtiments (anciens/récents, fonctionnels, en propriétés/en CUMA, adaptés/inadaptés ) matériel adapté, mais bâtiments à améliorer Perception, selon l'agriculteur, de sa situation économique et de sa charge de travail (+ ressenti du conseiller) Charge de travail perçue comme élevée, situation économique bonne, qui a a tendance à s améliorer. Contexte agricole et rural (points suivants à compléter seulement si informations pertinentes) : Financements présents en lien avec la biodiversité (agences de l'eau, collectivités ) : pas de financements particuliers Appui technique : appartient à un groupe technique agricole animé par un conseiller de la CA17 sur la question de la réduction d intrants. Débouchés locaux : avec la coopérative locale pour le grain, Relations avec le voisinage, bonnes en général, Acteurs ou études sur la biodiversité présents localement, experts naturalistes locaux Carte des zones de réserves de chasse, actions menées par une association de protection de l environnement essentiellement axée sur la qualité de l eau et le niveau d eau dans les rivières.(sos rivières environnement). Une entreprise d insertion assure l entretien des berges. La commune du siège d exploitation jouxte une ZPS pour l outarde canepetière. (ZPS FR ). Des parcelles sont dans une zone Natura 2000 (massif forestier d Aulnay Chizé) présence d une ZNIEFF. Habitats d intérêts communautaire existants : Formations à genévrier des landes et pelouses calcaires, pelouses calcicoles mésophiles et xérophiles, hêtraies calcicoles.
4 Objectifs, finalités, stratégie de l'agriculteur, de manière générale, orientant son système d'exploitation Perspectives de l'agriculteur et éventuels projets importants sur l'exploitation Résumé des objectifs généraux de l'agriculteur et de ses éventuels projets : Recherche de l optimum économique sur l exploitation par un contrôle des charges fixes et variables. Démarche progressive vers une réduction de la dépendance aux intrants (azote, phytosanitaires et fuel) depuis 5 ans environ. Volonté de valoriser dans les prochaines années de nouveaux leviers agronomiques : travail simplifié du sol, mise en place de couverts végétaux. Autres commentaires utiles à la compréhension du système :
5 2. Etude des milieux présents : potentiel écologique lié au territoire Territoire environnant : L exploitation est située sur le bassin versant de la Boutonne. Ce territoire est concerné par des questions de qualité de l eau (présence de nitrates à teneurs souvent supérieures à 50 mg/l dans les nappes phréatiques destinées initialement à la production d eau potable. Depuis 15 ans, des interconnexions des réseaux d adduction d eau permettent d amener de l eau potable depuis des nappes captives peu contaminées par les nitrates situées à 20 km au sud du territoire de la Boutonne. Des produits phytosanitaires sont ponctuellement détectés dans les eaux superficielles (carbofuran). Comme dans beaucoup de régions, une décroissance des populations d abeilles est constatée sans que des études suivies aient permis d identifier une cause unique. Des pullulations ponctuelles de gibiers sont observées : sanglier actuellement, lièvres depuis 5 ans. Le territoire est constitué d une succession de cuestas peu marquées avec un pendage des couches vers de le SW. Des rivières ou des petits cours d eau circulent au pied des cuestas ou le long de failles orientées Est ouest. Les cours d eau ont un fonctionnement karstique : Certaines portions des ruisseaux sont à sec de mars à octobre. Corridors écologiques (cartographie du territoire environnant) Des bois de chênes et d érables sont présents sur les buttes. Un reliquat de maillage bocager est présent, mais il est discontinu. Comme dans beaucoup de départements, le conseil général soutient financièrement la réimplantation de haies. Les réalisations ont fréquemment une structure qui favorise peu la biodiversité : une seule ligne d arbres, avec un paillage le plus souvent plastique. Les cultures sont présentes au pied de la haie, pas d ourlet de transition entre la culture et la haie. Données d'inventaires connues : à l'échelle de l'exploitation ou du territoire environnant A l échelle du territoire : présence d un groupe ornithologique qui assure la protection des nichées de busards cendrés. Suivi des réserves de chasse par la FDC 17. Une opération de mise en place de MAE Outardes est en cours par la LPO sur onze communes qui jouxtent la commune du siège d exploitation. Cartographie détaillée et formalisée de l'exploitation : assolement et éléments paysagers présents sur et autour des parcelles Analyse cartographique (cf. paragraphe II.C.2a. de la notice) Analyse cartographique : Apprécier qualitativement les points suivants, en interprétant par rapport au contexte local : o Diversité des éléments paysagers présents (assolement et éléments fixes) : Les familles de cultures sont diversifiées dans le territoire qu occupe la ferme la rotation est plus longue que la moyenne constatée sur les secteur, puisqu elle inclut en plus des céréales à paille, du pois, du colza des tournesols du lin et ponctuellement de l orge de printemps. M MAILLOUX produit du foin de luzerne (10 à 20 ha) depuis son installation. Cette production est arrêtée en 2009 à cause de problèmes de commercialisation. La part des cultures dans l assolement varie en fonction des opportunités économique (orge de printemps présente en 2008, mais pas en 2009). NB : les rotations les plus couramment observées sur le secteur sont colza/blé/tournesol/blé et Blé/tournesol, ainsi que colza/blé/orge sur les terres les plus superficielles. Les plus petites parcelles ainsi que celle présente dans une zone hydromorphe sont implantées en jachère.
6 o Quantité d'éléments : Valeurs en mètre des éléments fixes du paysage linéaire de haies par ha de SAU 75,17 linéaire de haies par ha de culture 68,48 linéaire de haies par ha de jachères 286 linéaire de haies par ha commune de 87 Contré linéaire de haies par ha commune de 52,3 Migré o Organisation spatiale des éléments : Des nombreuses parcelles sont soit entièrement ceintes de haies, soit bordées de haies sur au moins 3 de leurs faces ( 8 parcelles). 2 parcelles sont situées à l intérieur des bois du massif forestier d Aulnay. o Organisation temporelle : rotation des cultures céréalières classique (un blé tous les 2 ans, mais qui varie les têtes d assolement). Les premiers tests de couverts végétaux en interculture ont été mis en place à l automne o Qualité des éléments : Les haies sont constituées d essences locales (chênes, érable de Montpellier, noisetiers sur les parcelles de plaine,). Elles sont le plus souvent peu garnies à la base, envahies par le lierre. La culture est présente au pied de la haie. Les haies sont relativement continues et assez bien connectées. Certains groupes de parcelles ont toutefois très peu d éléments de bordure (à part la banquette enherbée régulièrement broyée qui borde les chemins et les routes). 2 parcelles en bordure de cours d eau sont bordées par une bande enherbée (47 et 48). Appréciation de la qualité des éléments présents sur l'exploitation Utilisation des critères définis par le groupe naturaliste (caractérisation des milieux présents, de leur fonctionnalité, de leur état de conservation) Pas de présence d ourlet le long des haies., strate arbustive dominante, pas de buisson en pied de haie. Présence strate herbacée classique avec gaillet, bromes. La majorité des haies est entretenue pour la production de bois de chauffage. A confirmer l ors de visite de terrain. Résumé des enjeux du territoire par rapport à la biodiversité : Quels sont les éléments intéressants, quelle gestion serait appropriée? Une importante faune de plaine est présente, qu elle ait un intérêt cynégétique ou non. Il serait intéressant de favoriser des zones de refuge et de nourrissage tout au long de l année pour cette faune. Les espèces présentes sont : le busard cendré, les sangliers, les chevreuils, les lièvres. Les sangliers occasionnent des dégâts aux cultures, en particulier dans les luzerne. Ces dégâts sont d ailleurs un des éléments déclencheurs en plus de la mévente du foin de luzerne.
7 3. Pratiques de l'agriculteur en lien avec la biodiversité Identification des points forts/points faibles relatifs aux pratiques de l'agriculteur : Pratiques agricoles sur les parcelles cultivées Mode de gestion des autres éléments paysagers Thèmes Points forts Points faibles Observations/justification de l'agriculteur Recours aux Recherche d une Difficulté sur Besoin de production de références sur pesticides réduction : certaines cultures certaines cultures. Les choses sont calées sur conduite bas (colza, orge) le blé. intrants sur blé, uniquement du tour des parcelles Travail du sol Labour superficiel, uniquement avant Labour agronomique pour préparer le lit de semences. le tournesol et l orge de Entretien des éléments fixes du paysage Insecticides systémiques Utilisation d antilimaces printemps Pas d utilisation du gaucho sur Orge Utilisation à vue Pas d ourlet en bordure des haies Désherbage chimique si présence de bromes ou ronces, broyage annuel par une élagueuse à rotors Les blés précédent colza en reçoivent assez systématiquement Insecticides du sol Recours à un insecticide du sol une année Taille parcelles des Fauche jachères ou luzernes Fauche par bande des luzernes De nombreuses parcelles de petite taille Fauche des bandes enherbées en juin Marge de manœuvre de l'exploitant, par rapport à : Il y aurait plusieurs pistes possibles : La mise en place d un ourlet serait possible dans la cas d un retour de la jachère. Entretien chimique ponctuel pour limiter l envahissement des parcelles. Pas ou peu de problèmes de limaces dans les parcelles au milieu des bois, en revanche, plus de problèmes le long des haies. Dégâts de taupins très occasionnels. Difficulté à engager des échanges. Disponibilité pour la fauche juste avant les moissons. - Border avec des bandes enherbées les haies - Mettre en place des couverts en interculture avant culture de printemps. - Convertir une parcelle (n 13) pour la production de luzerne dans le cadre de la MAE outarde. Actions déjà en place en faveur de la biodiversité (implantation/entretien d'éléments fixe du paysage, adaptation de pratiques )
8 Voir plus haut : tableau points forts points faibles 4. Stratégie de l'agriculteur par rapport à la biodiversité Perception et motivation en lien avec la biodiversité (ou au contraire absence de motivation, réticence ). Pour M. «Dupont», la biodiversité se situe à plusieurs niveaux : d une part la vie du sol, qui souhaite augmenter le plus possible, par le travail du sol simplifié, la mise en place de couverts végétaux ; c est aussi le plaisir de travailler dans un environnement conservé. Objectifs, motivations en lien avec la biodiversité : Le paysage est trop ouvert, remettre de la diversité floristique, pour les insectes auxiliaires et le plaisir des yeux. Eventuels projets en lien avec la biodiversité :. Résumé des objectifs de l'agriculteur par rapport à la biodiversité : Mise en place de techniques culturales simplifiées et volonté d implanter des couverts végétaux en interculture. Pourquoi ne pas mettre en place des bandes refuges à carabes dans les parcelles de grande taille, sans que cela ne gêne le travail mécanique. 5. Synthèse du diagnostic et propositions Thème Couvertu re des sols en inter culture Réductio n des antilimaces Border les lisières ou les haies Taille des parcelles Points forts Points faibles Améliorations envisagées Intérêts de la mesure préconisée Présence de Implantation de mélanges, fournir de la cultures de tôt après les céréales nourriture à la faune printemps de plaine et augmenter la fertilité Epandage localisé Parcelles en général de taille moyenne Labour détruit les populations de carabes Peu de parcelles avec une bordure de haies Quelques parcelles de grandes taille Déchaumages superficiels en été, labour uniquement pour les cultures de printemps Réimplanter progressivement des haies Mettre en place une bande enherbée pour subdiviser certaines parcelles : (23, 22, 18 du sol. Evite de tuer les larves de carabes en été Abri pour les carabes et la petite faune de plaine Permettrait la prospection des parcelles par les carabes, fournirait un abri à la petite faune de plaine Limites/ freins Coût des couverts, temps de travail dans une période de pointe. A discuter Exclusion d une surface de la production, temps pour la mise en oeuvre Exclusion d une surface de la production, temps pour la mise en oeuvre Pour le plan d'actions envisagé : Positionner les aménagements prévus sur la cartographie. Réaliser une étude de la faisabilité technico-économique : estimation du coût et du travail
9 1) Mise en place de couverts en interculture Les couverts végétaux peuvent également inclure des graines produites sur la ferme dans le cas où la culture n est pas incluse dans une rotation. Des graines peuvent également être produites sur la ferme, pour les plus faciles à produire et ainsi limiter le coût du poste semences. projet de couvert coût par ha semis 20,00 broyage 11,00 Semences * 40,00 total 71,00 mise en place de couverts sur 50 ha 3 550,00 bénéfices attendus : restitution d'azote sur le long terme * prix de graine intermédiaire entre la moutarde et des mélanges plus coûteux 2) Linéaire retenu pour les bandes enherbées justification : linéaire déjà présent supérieur à 50 m, augmenter la connectivité. linéaire bandes enherbées proposé en mètre 6305 surface en hectare 3,15 coût perte liée à la production (200 /ha de revenus) 630,50 coût implantation + entretien pour la surface totale 132,41 coût total bandes enherbées 762,91 coût total : Bandes enherbées + CI 4 312,91 Coût total sur la ferme : 4328,635 par an. Ce chiffre est une estimation haute, car : - Les exclusion de culture en bordure de haies concernent des zones qui contribuent peu à la productivité de la parcelle - Les couverts en interculture peuvent être produits à des coûts moindres et intégrés dans l itinéraire technique de l interculture. - Des bénéfices peuvent être attendus en terme de restitution d azote pour les cultures suivant les couverts, et pour les cultures bordées de haies et bandes enherbées. Hiérarchisez éventuellement les mesures préconisée et proposer éventuellement un échéancier de mise en place. La mise en place de bandes enherbées pour redécoupage de parcelles ou pour assurer la connectivité peut se faire progressivement : d abord cibler les parcelles qui présentent soit le plus de pression de la part des limaces, ou celles qui subissent régulièrement des dégâts de gibier Eléments à approfondir pour le diagnostic, incertitudes, questions en suspens : Visite approfondie des parcelles présentes dans les bois.
10 Schéma de synthèse "Diagnostic-conseil" Pour restitution à l'agriculteur et travaux IBIS Diagnostic réalisé CA Charente-Maritime et FDC 17 Statut : EARL Dupont UTH : 1,6 SAU : 189 Assolement : lin 8% gel pac 3% luzerne 5% BTH 39% assolement 2008 orge de printemps 6% Colza 10% Orge d'hiver 2% tournesol 27% Caractéristiques de l'exploitation (sur les plans technique, économique, social, environnemental, territorial ) Atouts Bordure de zone outarde canepetière. Recherche de systèmes plus autonome et moins perturbateur du milieu. Linéaire de haies ou lisières important. une zone très vallonnée héberge de nombreux oiseaux. Contraintes Quelques parcelles en plaine avec peu d éléments fixes du paysage, faible connectivité. Quelques parcelles de très grande taille. Deux sites (un seul visité). Quelques parcelles très découpées Orientations actuelle du système de production Suppression de la luzerne (problème de qualité et de vente). Orientation vers un système moins dépendant des intrants. Intégration de couverts en interculture Sensibilité et projets de l'agriculteur liés à la biodiversité Intérêt pour la faune. Pas de projet précis Enjeux du territoire maintien des populations d outardes. prolifération d insectes ravageurs du colza. Protection de la ressource en eau (quantité et qualité Effets induits sur la biodiversité Réduction de la présence d insectes Objectif d'amélioration "biodiversité", complété à la suite du diagnostic Axes de travail et propositions d'actions discutées avec l'agriculteur. Intégration des couverts en interculture (mélanges avec espèces qui fleurissent à l automne), possibilité de redécoupage de parcelles pour favoriser la présence d insectes et la nidification d oiseaux.
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