Services Financiers. Lettre des. Evaluez votre potentiel. de valeur client Une stratégie de croissance performante. Financial Services Numéro 24

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Services Financiers. Lettre des. Evaluez votre potentiel. de valeur client Une stratégie de croissance performante. Financial Services Numéro 24"

Transcription

1 Lettre des Financial Services Numéro 24 Services Financiers Evaluez votre potentiel de valeur client Une stratégie de croissance performante Banque Assurance Asset Management Immobilier Evaluez votre potentiel de valeur client : une stratégie de croissance performante Bâle III et IFRS : la quadrature du cercle Réforme des retraites 2013 : quels impacts sur la préparation des Français à la retraite? Généralisation de la complémentaire santé : une loi qui redistribue les cartes FATCA : l IGA français a enfin été signé Comptabilisation des contrats de location : vers une présentation plus fidèle des opérations de location? Directive AIFM : quelles mesures de modernisation?

2 Contacts Damien Leurent Leader Financial Services Daniel Pion Banque commerciale Marc Van Caeneghem Banque d investissement mvancaeneghem@deloitte.fr Banque 4 Evaluez votre potentiel de valeur client : une stratégie de croissance performante 8 Bâle III et IFRS : la quadrature du cercle Assurance 12 Réforme des retraites 2013 : quels impacts sur la préparation des Français à la retraite? 15 Généralisation de la complémentaire santé : une loi qui redistribue Asset Management 20 FATCA : l IGA français a enfin été signé Michel de La Bellière les cartes Assurance mdelabelliere@deloitte.fr Pascal Koenig Asset Management pkoenig@deloitte.fr Laure Silvestre-Siaz Immobilier lsilvestresiaz@deloitte.fr 2

3 Edito Immobilier 24 Comptabilisation des contrats de location : vers une présentation plus fidèle des opérations de location? 28 Directive AIFM : quelles mesures de modernisation? 32 Panorama des études Deloitte 34 Cycle de conférences Deloitte Chers lecteurs, Les business models du monde financier sont en pleine évolution sous la pression croissante : de la baisse de la rentabilité d un environnement réglementaire instable et de plus en plus contraignant notamment en matière de liquidité et de solvabilité de nouvelles normes comptables d une extraterritorialité des règles notamment en matière de fiscalité et de lutte contre le financement du terrorisme d une révolution technologique avec la transformation digitale des institutions et son impact sur la relation client Vous trouverez dans le numéro 24 de la Lettre des Services Financiers nos analyses sur certains de ces grands enjeux. Afin de rester au plus près de vos attentes, nous vous enverrons très prochainement un questionnaire de satisfaction et nous vous remercions beaucoup du temps que vous voudrez bien y consacrer. L ensemble des équipes de Deloitte au service de votre secteur d activité, vous souhaite de très belles fêtes de fin d année 2013 et beaucoup de succès en 2014! Cordialement, Damien Leurent Responsable Financial Services Industry 3

4 Banque Evaluez votre potentiel de valeur client Une stratégie de croissance performante Fidélité et loyauté réciproque de la relation client deviennent les moteurs de la performance commerciale et financière 4

5 Lettre des Services Financiers n 24 Rédacteurs Norbert le Boennec Associé nleboennec@deloitte.fr Hervé Phaure Directeur Associé hphaure@deloitte.fr Depuis 2008, les banques ont vu leur environnement se transformer structurellement. La crise de confiance entre les établissements bancaires, puis les contraintes imposées par Bâle III ont engendré une raréfaction et un renchérissement significatifs et probablement durables de la liquidité et du capital. Prenant acte de cette évolution, les établissements bancaires, particulièrement en France où le modèle de la banque universelle «intermédiée» est la règle, ont entrepris de faire évoluer en profondeur leur «business model» pour s adapter à : la dégradation structurelle et significative du PNB, provoquée par le double effet d une baisse des rendements consécutifs à la moindre performance désormais structurelle des activités de marché ; la nécessité d améliorer significativement la rentabilité propre des activités de crédit tout en répondant aux nouvelles contraintes de liquidité, en mettant l accent sur la sélection des engagements et la mise en place d une tarification adaptée. Disposer d outils permettant, sur une base «objective», d évaluer le potentiel de développement des clients dans le temps et d accompagner le réseau pour le réaliser, constitue un réel atout. Aller plus loin Etude Relations Banques et clients - Avril 2013 Téléchargez l étude Ces évolutions structurelles entrent par ailleurs en résonnance avec l évolution des pratiques commerciales qui tentent de mieux prendre en compte les attentes exprimées par les clients afin d accroître leur niveau de confiance et de fidélité. Dans ce nouveau paradigme, les établissements bancaires ont pris conscience que leur clientèle existante est leur première richesse et qu elle constitue leur base de croissance. L époque pendant laquelle les banques fondaient largement leur développement - tant commercial que financier - sur l acquisition de parts de marché par le biais de la vente de crédits immobiliers à des conditions tarifaires plus favorables que celles de la concurrence est révolue. Le succès passe désormais en grande partie par la capacité à conserver ses clients et à développer le volume d affaires généré, ce qui devra permettre de renforcer la fidélité du client envers sa banque. Face à cet enjeu, les directions des réseaux d établissements bancaires revoient en profondeur leurs pratiques commerciales et leurs outils pour accompagner ce changement de posture. 5

6 Banque L IVC (Indice de valeur client), une mesure et une démarche au service de la reconquête des clients et du PNB Pour accompagner les établissements bancaires dans l évolution de leurs pratiques commerciales, nous avons développé une approche reposant sur le calcul d un indicateur synthétique d estimation de la valeur client (IVC) décomposé en un indicateur de valeur acquise (IVCa) et un indicateur de valeur projetée (IVCp). Calculé en croisant des segmentations produits et clients pertinentes, l IVC permet de disposer d une première évaluation de la marge nette 1 atteinte et de la marge potentielle attendue dans le futur. Dans un contexte de renchérissement des ressources, cet indicateur de marge peut également permettre de prendre en compte le gain d opportunité inhérent à l apport de ressource directe d un client par le biais de son épargne par exemple. Evolution de la marge nette Client type du groupe 4 t n-7 MNA IVCa MNA MNA t MNA : Marge Nette Acquise L IVCa mesure la valeur acquise par le client depuis son entrée en relation avec l établissement. Il correspond à la valeur présente de la marge nette annuelle générée par le client. Calculé au niveau de chaque client, il fournit une information sur l intensité de la relation dans le temps et peut permettre de dresser un premier état des lieux de l évolution de la relation. Agrégé au niveau portefeuille, l indicateur permet alors de mesurer la dynamique de croissance des revenus et d analyser finement la composition des portefeuilles. L IVCp, véritable mesure du potentiel de développement client, correspond à l estimation de la marge nette totale qui pourrait être générée par un client sur un horizon de temps donné. Fondée sur une approche statistique, la démarche consiste à bâtir un modèle d activité reposant sur la modélisation de parcours clients (6 à 7 états) et l utilisation de matrices de transition traduisant les règles de passage d un état à un autre t n-6 t n-5 t n-4 t n-3 t n-2 t n-1 t0 Eléments de synthèse Client à fort potentiel en cours d attrition Segment actuel : Upper Etat actuel : potentiel chum Croissance MNA : ICa : 0,23 IDa : 0,74 Classification des clients selon leur potentiel Marge nette actuelle Clients A (haut potentiel) : à activer Clients B (potentiel stable) : à maintenir Clients C (potentiel négatif) : à administrer Marge nette brute Marge nette potentielle Marge nette actuelle Groupe clients A Activer Groupe clients A Activer Groupe clients A Activer Groupe clients A Activer Groupe clients B Maintenir Groupe clients C Administrer Groupe clients B Maintenir Groupe clients B Maintenir Groupe clients C Administrer Bas Moyen Haut Bas Moyen Haut Source : Deloitte 1 La marge nette correspond au montant des revenus annuels générés par un client (marge nette d intérêt et commissions) diminué du coût du risque, des coûts de liquidité et des coûts de marketing directs et indirects. 6

7 Lettre des Services Financiers n 24 Chaque état regroupe des clients au profil différent mais ayant une similitude de comportement quant à leur manière de consommer les produits et services de la banque. Il présente donc une homogénéité satisfaisante en termes de marge nette attendue. Les transitions possibles entre les différents états reflètent le parcours potentiel des clients sur un horizon de temps donné. Sur la base de ces transitions observées, l application de principes statistiques de projection permet d aboutir à une vision potentielle, sur un horizon de temps défini, de l évolution possible de chaque segment de clients et de l espérance de marge en découlant. Au sein des réseaux commerciaux, l IVC permet le déploiement de stratégies commerciales différenciées par groupes de clients au comportement homogène ainsi que la mise en place de nouveaux indicateurs de pilotage de l activité. Pour les établissements dont la maturité des modèles de contrôle de gestion permet d appréhender un certain niveau de profitabilité nette par client (i.e. la marge nette diminuée des coûts d exploitation), la portée de l indicateur change alors d échelle pour devenir un outil à destination des directions générales. Dans ce cas, l IVC permet alors de mesurer la valeur acquise et projetée du fonds de commerce de l établissement et d orienter les actions de gestion possibles sur les différents segments mis en évidence, en fonction de leur développement potentiel et de la stratégie de la banque. Déployé au contact des forces commerciales, l IVC se révèle être un outil performant contribuant au rééquilibrage et au développement de la qualité des relations entre la banque et ses clients 2. Il permet notamment de : responsabiliser les forces commerciales sur le développement de leur fonds de commerce et sur les moyens pour atteindre leurs objectifs en préservant les intérêts de la banque et des clients ; rendre les commerciaux plus autonomes en mettant en perspective leurs objectifs tout assurant le bon niveau d implication ; concentrer les efforts sur les clients offrant le potentiel de développement le plus élevé à long terme ; mettre en place un pilotage orienté sur la génération des revenus nets de risques ; renforcer le cross-selling, l up-selling et la gestion des effets de «cannibalisation». Maturité et sophistication des modèles de calcul de la valeur client Source : Deloitte 2 La capacité à décliner cet indicateur à destination des chargés de clientèle dépendra étroitement de la maturité des forces commerciales à s approprier l outil comme une aide au développement de leur activité et non à le percevoir simplement comme un outil de mesure de la performance. 7

8 Banque Bâle III et IFRS La quadrature du cercle Depuis l adoption des normes IFRS, les interactions entre les référentiels comptables et prudentiels se sont accrues. Bâle III et les évolutions comptables en cours confirment cette tendance. Rédacteurs Nicolas Fleuret Directeur nfleuret@deloitte.fr Laure Attia Senior Manager lattia@deloitte.fr Aller plus loin Etude Bâle III et la gestion de la liquidité - Avril 2013 Téléchargez l étude Capitaux propres comptables et fonds propres prudentiels Deux approches opposées pour définir les capitaux propres comptables et les fonds propres prudentiels Le niveau des fonds propres constitue un indicateur de référence pour apprécier la situation d un établissement. Par ailleurs, les superviseurs prudentiels ont défini des caractéristiques précises que doit respecter la définition des fonds propres réglementaires. Ceux-ci doivent être permanents (notion de résilience), disponibles rapidement pour absorber les pertes, fiables et incontestables dans leur montant. S agissant du référentiel comptable, la norme IAS 32 qui définit les capitaux propres comme une catégorie résiduelle continue à s appliquer. Ces différences de principes ne favorisent pas la convergence entre la définition des capitaux propres comptables et les fonds propres prudentiels, et génèrent potentiellement des divergences de classement (dette ou capitaux propres) des instruments émis par les établissements entre l approche comptable et l approche prudentielle. La mise en œuvre du nouveau référentiel comptable et en particulier d IFRS 9 pourrait se traduire par davantage de volatilité au niveau du résultat ou des capitaux propres comptables. A ces différences de principes sur le classement des instruments émis s ajoutent des retraitements prudentiels spécifiques tels que la limitation de la reconnaissance des intérêts minoritaires, la déduction des différences entre pertes attendues et provisions comptables, la déduction des immobilisations incorporelles ou encore des participations dans les établissements de crédit qui sont autant d éléments de réconciliation entre les capitaux propres comptables et prudentiels. 8

9 Lettre des Services Financiers n 24 Davantage de volatilité induite par le nouveau référentiel comptable? On peut citer à titre d exemple : l application du critère des flux de trésorerie qui pourrait conduire à classer davantage d instruments à la juste valeur par le résultat, la réévaluation à chaque date d arrêté du niveau de pertes attendues ou encore l enregistrement de l effet de spread de crédit propre sur les dérivés suite à la mise en œuvre d IFRS 13. Certains de ces effets, comme l impact du spread de crédit propre, feront l objet d un filtre prudentiel, tandis ce que d autres subsisteront, générant également une volatilité dans les fonds propres prudentiels mais d ampleur différente. Périmètre de consolidation L entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation comptables, et en particulier la norme IFRS 11, a conduit à supprimer la méthode de l intégration proportionnelle pour les joint-ventures. Sur le plan prudentiel, la méthode de l intégration proportionnelle est maintenue, conduisant à augmenter, toutes choses étant égales par ailleurs, la taille du bilan prudentiel. Après plusieurs essais infructueux, l exposésondage publié en mars 2013 propose un modèle unique applicable à tous les actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par les capitaux propres, fondé sur un calcul de pertes attendues. Le traitement prudentiel par intégration proportionnelle des joint-ventures pourrait être rediscuté à l occasion de la mise en place du mécanisme européen de supervision unique en Modèles de provisionnement Suite à la crise financière de 2008 et aux critiques relatives notamment à la constatation trop tardive des provisions comptables, l IASB a lancé un projet proposant de mesurer les provisions sur la base des pertes attendues et non plus des pertes avérées. Les actifs sont classés en trois niveaux en fonction du niveau de risque de crédit à la date d arrêté et de l ampleur de la dégradation intervenue depuis l origine. Les actifs classés en niveau 1 font l objet d une provision à hauteur des pertes attendues à un an, les actifs classés en niveau 2 et 3 font l objet d une provision pour les pertes attendues à maturité. 9

10 Banque Des modèles comptables et prudentiels tous deux fondés sur un principe de pertes attendues mais qui diffèrent dans leurs modalités pratiques Le modèle prudentiel étant également fondé sur un calcul de pertes attendues, on pourrait s attendre à une convergence des deux modèles. En pratique, de nombreuses divergences demeurent et il devrait subsister un écart entre les montants provisionnés dans les comptes et le niveau de pertes attendues à un an. Ces divergences portent notamment sur l horizon des pertes attendues (pertes attendues à un an dans le référentiel prudentiel/à un an ou à maturité dans le référentiel comptable) et sur l existence de marges de conservatisme pour la mesure des pertes prudentielles (probabilités de défaut déterminées à travers le cycle, pertes en cas de défaut correspondant à des données de bas de cycle) qui ne sont pas reprises pour le calcul des pertes comptables. Il subsistera donc un écart entre les pertes attendues prudentielles et les pertes attendues comptables que les établissements pourront vouloir mesurer et piloter. Principales divergences Horizon des pertes attendues Prise en compte de la conjoncture Evaluation des pertes Niveau de provisionnement minimal Marges de conservatisme Source : Deloitte Approche prudentielle A 1 an Non (TTC) Sur la base des historiques de pertes et du jugement Pas de positionnement des pertes attendues dans le temps Pour les actifs n étant pas en défaut, pertes attendues à 1 an LGD bas de cycle Réserve en cas d incertitude sur certains paramètres Approche comptable A 1 an pour les crédits à l initiation (niveau 1) A maturité pour les acctifs de niveau 2 et 3 Oui (PIT) Sur la base des historiques et d hypothèses d anticipation raisonnables Positionnement des pertes dans le temps et prise en compte d un effet d actualisation Pertes attendues à 1 an pour le niveau 1 Pertes attendues à maturité pour les niveaux 2 et 3 Aucune Ainsi, l effet de l écart entre la prise en compte d une probabilité de défaut PIT 3 ou celle d une probabilité de défaut TTC pourra être plus important lors des déplacements dans le cycle économique ; idem en cas de dégradation significative du risque de crédit avec l enregistrement d un nombre plus important de pertes à maturité en comptabilité. 3 PIT - Point In Time : Probabilité de défaut positionnée sur un période spécifique du cycle économique par opposition à une probabilité TTC (Through The Cycle), représentant une moyenne à travers le cycle économique Trading book et valorisation des instruments financiers Jusqu à présent, les définitions du portefeuille de trading comptable et prudentiel étaient relativement similaires, à l exclusion des instruments valorisés à la juste valeur sur option et des inclusions/exclusions requises par le régulateur. Il en allait de même pour les méthodes de valorisation. Les réformes prudentielles envisagées (réforme fondamentale du trading book, valorisation prudente) pourraient introduire des modifications plus significatives. Une définition du portefeuille de trading qui évolue IFRS 9 définit désormais la catégorie «Juste valeur par le résultat» comme une catégorie par défaut. Ainsi, ce portefeuille regroupe des opérations traitées à des fins de négociation mais également des opérations plus longues ne satisfaisant pas aux critères des autres catégories comptables. La réforme fondamentale sur les portefeuilles de négociations propose deux approches pour définir la frontière banking book/trading book de façon plus objective : l une reposant sur l intention de gestion et la capacité à traiter et gérer les opérations activement, et l autre, reposant sur la méthode d évaluation comptable. 10

11 Lettre des Services Financiers n 24 Juste valeur et valorisation prudente La juste valeur comptable inclut un certain nombre d ajustements (notamment la CVA, les réserves de bid offer, les réserves de modèle) qui seraient repris dans la définition de la valeur prudente proposée dans l avant-projet de l EBA publié en novembre 2012, mais en appliquant un intervalle de confiance de 95%. De plus, le projet de texte de l EBA propose d intégrer des ajustements additionnels qui ne sont pas nécessairement dans la valorisation comptable, touchant notamment aux coûts de financement, aux risques opérationnels, aux coûts administratifs futurs ou encore au risque de concentration. Cette approche radicalement différente pourrait générer des écarts substantiels entre juste valeur et valorisation prudente qui seront retraités en déduction du CET1 4. Levier et liquidité : une articulation qui reste à trouver Devant l incapacité des régulateurs comptables à s accorder sur des principes homogènes pour la définition des règles de compensation, le régulateur prudentiel a défini ses propres règles pour la détermination du ratio de levier. Le respect du ratio de liquidité oblige les établissements à constituer des portefeuilles significatifs d actifs répondant à des critères stricts de liquidité. En fonction du modèle de gestion retenu, ces titres peuvent être classés dans la catégorie «coût amorti» ou «juste valeur par les capitaux propres», nouvelle catégorie proposée par l IASB afin de répondre notamment aux besoins des assureurs. Pour autant, le modèle de gestion «coût amorti», qui suppose que les titres aient été acquis avec un objectif de les conserver, s accommode mal avec les objectifs de liquidité assignés à ce portefeuille. Avec la suppression du filtre prudentiel pour les moins-values latentes, l impact sur les fonds propres prudentiels est potentiellement très significatif si la totalité des portefeuilles de liquidité doit être classée dans la catégorie «juste valeur par les capitaux propres». Des discussions sont en cours du côté des régulateurs afin de trouver une articulation entre IFRS 9 et les exigences de démonstration de la liquidité. Les évolutions Bâle III et IFRS renforcent et complexifient les interactions entre les deux référentiels. Alors que le pilotage des fonds propres est devenu un enjeu majeur pour les établissements de crédit, il est essentiel que ceux-ci aient une vision précise et prospective des changements induits afin d être en mesure de les anticiper. Confrontés à un double enjeu de taille de bilan et de respect des nouvelles exigences prudentielles introduites par le ratio de levier, les établissements vont devoir apprendre à articuler des règles comptables et prudentielles divergentes afin d être en mesure d expliquer des évolutions potentiellement déconnectées entre le total de bilan et le niveau du ratio de levier. 4 CET1 Core Equity Tier 1 : Fonds propres durs, forme la plus solide des fonds propres selon Bâle III 11

12 Assurance Réforme des retraites 2013 Quels impacts sur la préparation des Français à la retraite? Contrairement à celle de 2010, la réforme des retraites de 2013 concerne exclusivement l équilibre et le fonctionnement des régimes obligatoires. Rédacteurs Jean-François Poletti Associé jpoletti@deloitte.fr Hugues Magron Directeur hmagron@deloitte.fr Aller plus loin Baromètre Les Français et la préparation à la retraite - Novembre 2012 Téléchargez l étude Prochain baromètre en janvier

13 Lettre des Services Financiers n 24 Les principales mesures présentées visent à : Agir sur l équilibre financier des régimes : augmentation des cotisations sociales à court terme et allongement de la durée de cotisation à partir de 2020 Améliorer les droits pour les femmes, les jeunes, les chômeurs, les polypensionnés, les salariés exposés à des situations de pénibilité Faciliter la lisibilité et l accès au système des retraites pour les assurés Renforcer la gouvernance et le pilotage des régimes La dernière édition du baromètre Deloitte sur «Les Français et la préparation de la retraite» a confirmé une préoccupation forte des Français à l égard de la préparation de leur retraite. Le baromètre a également mis en lumière d importantes évolutions dans leur perception et leur comportement face à ce sujet. A l instar de la réforme de 2010, les mesures prises auront une influence sur le regard et les orientations prises par les Français pour la préparation de leur retraite. 75% Des actifs sont inquiets du montant qu ils percevront à leur retraite 44% Des moins de 35 ans se préocuperont de la préparation à leur retraite avant 35 ans Source : Deloitte #1 La préparation de la retraite est aujourd hui le 1 er motif d épargne Des actifs épargnent en vue de leur retraite 60% Une inquiétude omniprésente face aux incertitudes et au manque d information Pour près de 60% des actifs, la préparation de la retraite est avant tout une question financière et près de 75% d entre eux s inquiètent du montant qu ils toucheront. Le choix des gouvernements de procéder par réformes successives et l accélération de leur rythme, dans un objectif de maîtrise resserrée des équilibres financiers, contribue à cette situation. L inquiétude des Français se nourrit de la complexité du système et d un déficit encore important d information, et ce malgré les dispositions prises depuis En effet, près des deux tiers des actifs s estiment insuffisamment informés tant au sujet de leur situation future que sur les moyens de s y préparer. Ils sont par ailleurs les plus inquiets et les plus défiants à l égard des acteurs et des décideurs. La mise en place du compte retraite unique, du guichet unique et de simulateurs de pilotage de la retraite constitue une réponse supplémentaire à la demande d information personnalisée et de compréhension du système. L adoption d un système de veille et de pilotage annuel des équilibres visant à gérer par ajustements progressifs pourra être un facteur d atténuation de l inquiétude et du manque de confiance. Ce sera en revanche probablement moins perceptible qu une réforme. S agissant de mesures annuelles ayant des répercussions à long terme pour l assuré, le besoin de compréhension des impacts des décisions successives à son niveau restera néanmoins indispensable pour réduire l incertitude liée à l évolution de sa situation financière au moment de son arrivée à la retraite. 13

14 Assurance La retraite, un sujet de plus en plus «jeune» Les mesures de la réforme de 2010 liées à l âge de départ à la retraite ont fortement sensibilisé les jeunes à la nécessité d une préparation anticipée. En moyenne, les actifs projettent 20 années de préparation pour cette échéance, contre 7 ans pour les retraités d aujourd hui. L âge moyen auquel les actifs commencent à se préoccuper de la préparation de leur retraite est ainsi de 45 ans, c est à dire 2 années plus tôt que l âge constaté l année dernière (47 ans). Cette évolution s explique par un mouvement significatif chez les plus jeunes. En 2011, près de 35% des actifs de moins de 35 ans déclaraient avoir l intention de se préoccuper de ce sujet avant 35 ans. En 2012, ils sont 44% à avoir cette intention. En comparaison des générations précédentes, les moins de 35 ans sont deux fois plus nombreux que leurs aînés de ans à se préoccuper de leur retraite avant 35 ans, et six fois plus nombreux que la génération des ans à l avoir fait avant cet âge. Bien que programmée pour démarrer en 2020, l augmentation des durées de cotisation devrait produire le même effet. Les actifs nés à partir de 1973 sont en effet les plus concernés avec une durée de cotisation portée à 43 ans pour une retraite à taux plein. Ce recul mécanique de l âge de départ à la retraite et, de façon moins perceptible, le contexte de dégradation de l espérance de vie en bonne santé renforcent pour ces générations la nécessité d un pilotage anticipé de leur retraite et relancent d autant plus la question du libre choix. La réforme accompagne cette sensibilisation et l effort de préparation anticipée, en offrant aux jeunes un outil supplémentaire au travers d une aide publique pour le rachat partiel de trimestres en compensation de leurs années d études supérieures. La préparation à la retraite, préoccupation principale des actifs La préparation de la retraite est aujourd hui le premier motif d épargne des actifs, avant les préoccupations à plus court terme sur la santé, le chômage ou l aide à un membre de la famille. Le nombre d actifs épargnant pour leur retraite est en constante progression avec plus de 60% déclarant le faire. De nouveau, cette dynamique concerne principalement les moins de 45 ans. La fréquence d épargne dans cet objectif est également en augmentation, en particulier au sein des foyers disposant de revenus intermédiaires et supérieurs. 55% des actifs épargnant pour leur retraite consacreraient ainsi plus de 5% de leurs revenus à cette fin. Le cahier des charges de la réforme a exclu toute mesure en faveur de l épargne retraite ou de l épargne longue, renvoyant le sujet à une possible réforme de l assurance vie. Aucun impact majeur, positif ou négatif, n est donc a priori à attendre directement de la réforme sur l épargne retraite. En revanche, l effet de l augmentation des prélèvements obligatoires sur le comportement d épargne reste une question ouverte. La réforme des retraites, un sujet à suivre Si la réforme ne résout pas totalement la question de l équilibre des régimes à court terme, suggérant même de probables nouveaux ajustements techniques, elle apporte des avancées et des outils supplémentaires pour mieux s informer et se préparer. Pour autant, la préparation de la retraite, le besoin d information, de compréhension et sans doute d accompagnement devraient rester parmi les préoccupations fortes des Français. Les prochaines analyses nous permettront de confirmer cette tendance et de mesurer les évolutions des perceptions, des aspirations et des comportements des Français dans un contexte d après-réforme. 14

15 Lettre des Services Financiers n 24 Généralisation de la complémentaire santé Une loi qui redistribue les cartes 15

16 Assurance Suite à la signature de l Accord national interprofessionnel (ANI) le 11 janvier 2013, le projet de loi autour de la généralisation de la complémentaire santé a suscité de nombreux débats et actions de lobbying. La loi, promulguée le 14 juin 2013, met un terme aux multiples revirements intervenus depuis six mois en imposant une restructuration du marché et un repositionnement des acteurs d une ampleur jamais observée depuis l instauration des contrats collectifs en Rédacteurs Jean-François Poletti Associé jpoletti@deloitte.fr Charles Deffains Senior Manager cdeffains@deloitte.fr Rappel des principales dispositions La généralisation de la complémentaire santé doit s opérer progressivement jusqu à sa mise en place définitive en 2016, et ce suivant un processus en deux temps. Les négociations doivent, dans un premier temps, s engager au niveau des branches professionnelles qui négocient et définissent les termes de la couverture collective. Cette négociation peut être accompagnée le cas échéant d une recommandation d organisme(s) assureur(s), tout en laissant le choix aux entreprises de le(s) retenir ou non. Cette recommandation passe par une procédure transparente de mise en concurrence des organismes et les entreprises disposent alors d un délai de 18 mois pour se conformer aux nouvelles obligations conventionnelles. La mise en place de ces accords au sein de l entreprise devra être effective au plus tard le 1 er janvier Sans accord de branche avant le 1 er juillet 2014, c est l entreprise qui devra, dans un deuxième temps, entrer en négociation, dans le cadre de l obligation annuelle de négociation sur les risques prévoyance. A défaut, un régime «balai» interprofessionnel (panier de soins minimum) sera applicable au 1 er janvier 2016 dont le financement sera réparti à entre le salarié et l employeur. En marge, la portabilité des droits après le départ du salarié connaîtra également des évolutions puisque l extension des garanties santé est désormais étendue de 9 à 12 mois (effective en 2014) et qu une portabilité de 12 mois pour les garanties prévoyance sera mise en place d ici L avis du Conseil constitutionnel et ses impacts L avis du Conseil constitutionnel, rendu le 13 juin 2013, impacte lui aussi la mise en place et les applications de cette loi. Tout d abord, les clauses de désignation et de migration sont censurées à effet immédiat en santé et prévoyance. De ce fait, une entreprise ne pourra pas être contrainte de dénoncer un contrat qu elle a signé avec un assureur pour en rejoindre un autre. Les accords de branche en cours à date d avis du Conseil constitutionnel ne sont quant à eux pas impactés. Ils devront cependant être révisés tous les 5 ans, soit au plus tard d ici à

17 Lettre des Services Financiers n 24 Au total, alors que cet accord portait principalement sur un transfert de contrats santé individuels vers le collectif, la loi s étend désormais vers une redistribution progressive des cartes dans le domaine de la prévoyance. Généraliser la complémentaire santé ou opérer un transfert de l individuel vers le collectif? La population française compte environ 17,5 millions de salariés. Parmi eux, seuls 11,5 millions de salariés bénéficient aujourd hui d une couverture collective, ce qui laisse un marché de 6 millions de salariés non couverts par leur employeur, (actuellement sans couverture [0,5M], en couverture individuelle [3M] ou en couverture en tant qu ayants droit [2,5M], le reliquat portant principalement sur la population bénéficiant de la couverture maladie universelle [CMU]). Conséquence à la mise en place de l ANI, 4 à 5 millions de salariés basculeront vers une couverture collective d ici à 2016 avec leurs ayants droit, en fonction des résultats des négociations mais aussi en fonction du niveau de qualité de la couverture proposée et des conditions de dispense d affiliation. Disparition attendue des contrats individuels : Transfert de la population salariée vers le collectif en millions de salariés 6,1 16,5 Collectif Individuel L objectif du gouvernement était initialement de généraliser la couverture de la complémentaire santé de la population salariée, soit 17,5 millions de bénéficiaires sur un total de 64 millions de Français. De leur côté, les étudiants (moins de 8,6 millions), retraités (13,2 millions) et chômeurs (2,6 millions) ne sont aujourd hui pas concernés par la loi et devraient faire l objet d une prochaine concertation avec un objectif de concrétisation dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) en De quels marchés parle-t-on? Le marché de la complémentaire santé, aujourd hui à dominante individuelle, représente pour les compagnies d assurance des perspectives économiques de plus de 31 milliards d euros. D ici à 2016, la mise en application de l ANI verra deux phénomènes apparaître et coexister. D une part, les cartes seront redistribuées, avec un transfert massif de la couverture «salariés» de l individuel vers le collectif. D autre part, cela impliquera une «création de marché» portant sur les entreprises, essentiellement des TPE/PME, restant encore à équiper. En effet, seules 60 branches sur 250 comprenant plus de salariés proposent une complémentaire santé, soit 77% de branches restant à équiper. Le marché de la prévoyance représente, quant à lui, plus de 18 milliards d euros. La part de la prévoyance collective représente 76 % du marché global de la prévoyance, soit 13,4 Mds de primes en , Source : INSEE, IRDES 17

18 Assurance Il couvre 2 millions d entreprises et 12 millions de salariés pour un taux d équipement global des entreprises françaises de 77% (contre 70% en 2004). Ce marché a de particulier qu il est en partie régi par des accords de branche : la prévoyance dans le cadre de CCN (224 CCN) représente 2,6 milliards, soit 20,4% du marché de la prévoyance collective en Part de marché par famille d acteurs La nouvelle proximité avec le tissu entrepreneurial pose également la question d une potentielle modification du réseau de distribution et de l adaptation du système d information : quels processus les assureurs devront-ils mettre en place? Enfin, le modèle économique et financier des acteurs connaîtra lui aussi des adaptations, impliquant nécessairement des modifications organisationnelles structurantes ainsi que des besoins de partenariats nouveaux. 16,6% Mutuelles 37,9% Sociétés d assurances 46% Institutions de prévoyance L entrée en vigueur de l ANI représente donc pour les mutuelles, les institutions de prévoyance et les compagnies d assurance un enjeu de plusieurs milliards d euros et celles-ci devront nécessairement opérer des adaptations structurantes si elles veulent se positionner comme acteurs leaders sur le marché de la complémentaire collective. Part de marché Quelle réponse apporter pour les organismes assureurs? Le positionnement de chaque acteur a sa part de singularité dans le paysage concurrentiel, niveau d exposition de son portefeuille au transfert, ambition sur le nouveau segment créé, densité du réseau, couverture de la gamme d offre, proximité entrepreneuriale, ressources mobilisables Les organismes assureurs devront faire face à de nombreux enjeux afin de se transformer en vue de la mise en application de l ANI. Comment faut-il gérer ses produits? Faut-il adapter l existant ou en créer de nouveaux et ce selon quel recentrage, quelle ambition sur le potentiel de marché? 18

19 Lettre des Services Financiers n 23 19

20 Asset Management FATCA L IGA français a enfin été signé (le 14 novembre 2013) Rédacteurs Lissette Rimola-Durieu Senior Manager lrimoladurieu@deloitte.fr Amélie Raeckelboom Manager araeckelboom@deloitte.fr L entrée en vigueur est prévue au 1 er juillet Il est prévu que l IRS publie une liste des pays ayant initié des négociations avec elle, et ceci afin de considérer que ces pays ont un IGA effectif, même si ce dernier n a pas encore été signé au 1 er juillet En septembre 2013, l IRS a publié des Technical Corrections qui permettent d apporter des précisions sur des points non traités par les Final Regulations. De plus, il est attendu que l IRS publie avant la fin de l année 2013 des Substantive Changes aux Final Regulations qui intégreront : des obligations sur des entités non couvertes par les Final Regulations, des précisions suite aux interrogations de place, des éléments de la dernière notice (aménagement du calendrier). Une mise à jour des Final Regulations sera publiée fin 2013 / début FATCA, de quoi parle-t-on? Pour rappel, le Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) est une législation américaine, adoptée le 18 mars Elle vise à lutter contre l évasion fiscale en généralisant l échange d informations par les institutions financières non américaines percevant, pour leur compte ou pour le compte de leurs clients, des revenus de sources américaines. 20

Pleins feux sur les IFRS

Pleins feux sur les IFRS Bureau mondial des IFRS Août 2010 Pleins feux sur les IFRS L IASB publie un exposé-sondage sur la comptabilisation des contrats de location Table des matières La proposition Champ d application Comptabilisation

Plus en détail

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution!

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution! L ANI du 11 janvier : une petite révolution! Que prévoit l accord? L article 1 er de l Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, prévoit, dans le cadre de la sécurisation de l emploi, la généralisation

Plus en détail

Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché

Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché 2013 Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché Table des matières 1 Actualisation de la vision du marché w p. 3 2 Impact de l ANI du 11 janvier 2013 pour le marché de la complémentaire p. 14 santé 2

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

Le secteur bancaire confronté au défi FATCA. Juillet 2013. kpmg.fr

Le secteur bancaire confronté au défi FATCA. Juillet 2013. kpmg.fr Le secteur bancaire confronté au défi FATCA Juillet 2013 kpmg.fr 1 Le secteur bancaire confronté au défi FATCA Sommaire Contexte et enjeux opérationnels de la réglementation FATCA... 2 Cinq grands chantiers

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 13 mai 2009 7h00 Résultat net de EUR 251 millions au 1 er trimestre 2009 Ratio Tier 1 de 10,7 % et core Tier 1 de 9,8 % Faits

Plus en détail

Banking Business Consulting SYNTHESE SUR LES ENJEUX LIES A LA MISE EN PLACE DE FATCA. 1 P a g e. 1. Objectif de FATCA

Banking Business Consulting SYNTHESE SUR LES ENJEUX LIES A LA MISE EN PLACE DE FATCA. 1 P a g e. 1. Objectif de FATCA 1. Objectif de FATCA En mars 2010, le Sénat américain a adopté la loi "Foreign Account Tax Compliance Act" aux termes de laquelle les établissements financiers et les fonds étrangers sont appelés à collaborer

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT LFP Europimmo SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 Relatif aux modalités de première application du règlement du CRC n 99-02 par les sociétés dont les instruments

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

Capital Requirement Regulation

Capital Requirement Regulation Capital Requirement Regulation Sommaire du règlement UE n 575/2013 Exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et entreprises d investissement La directive CRD IV et le règlement

Plus en détail

Présentation de la consolidation

Présentation de la consolidation Chapitre I Présentation de la consolidation Établir les comptes consolidés d un groupe consiste à présenter son patrimoine, sa situation financière et les résultats de l ensemble des entités qui le constituent

Plus en détail

Mise en œuvre des IFRS dans la banque

Mise en œuvre des IFRS dans la banque Mise en œuvre des IFRS dans la banque Responsables financiers et comptables des institutions financières Experts Comptables Commissaires aux Comptes Comprendre les fondements des normes IFRS Savoir traiter

Plus en détail

Opérations entre apparentés

Opérations entre apparentés exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques Ministère de l Égalité des territoires et du Logement Ministère de l Économie et des Finances GUIDE PRATIQUE Du provisionnement des emprunts à risques Application aux Offices Publics de l Habitat à comptabilité

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 30 janvier 2009 8h55 Dexia met en œuvre son plan de transformation pour consolider son redressement et devrait enregistrer

Plus en détail

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 Les changements concernant la protection sociale complémentaire Les dates clés 11 janv. 2013 : Signature de l Accord National Interprofessionnel

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

LE BILAN D UNE BANQUE

LE BILAN D UNE BANQUE Il est composé de 14 chapitres : Organisation des états financiers IFRS Trésorerie et opérations interbancaires Crédits à la clientèle Dépôts de la clientèle Activités sur titres Dettes représentées par

Plus en détail

Circulaire 2015/1 «Comptabilité banques»

Circulaire 2015/1 «Comptabilité banques» Foire aux questions (FAQ) Circulaire 2015/1 «Comptabilité banques» (Dernière modification : 22 juillet 2015) 1. Comment faut-il traiter les provisions, constituées initialement pour des limites de crédit

Plus en détail

Finance pour non financiers

Finance pour non financiers Finance pour non financiers Managers non financiers Responsables opérationnels ayant à dialoguer avec les comptables et les financiers Savoir communiquer avec les financiers dans l entreprise : comptabilité,

Plus en détail

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 www.pwc.com/ca/insurance Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 Puisque divers points de vue sont analysés lors des réunions de l IASB, et qu il est souvent difficile de décrire

Plus en détail

Conséquences de la loi américaine «Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA)» pour les caisses populaires et credit unions

Conséquences de la loi américaine «Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA)» pour les caisses populaires et credit unions Conséquences de la loi américaine «Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA)» pour les caisses populaires et credit unions Le 4 décembre 2012 Dan Lundenberg, associé Grant Thornton, S.E.N.C.R.L. T +1

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3034 Convention collective nationale IDCC : 1090. SERVICES DE L AUTOMOBILE (Commerce

Plus en détail

Chapitre 7 Consolidation et comptes de groupes

Chapitre 7 Consolidation et comptes de groupes Chapitre 7 Consolidation et comptes de groupes Comptabilité approfondie Chapitre 7 1 Pourquoi consolider? La société A a acheté la société B. La somme payée s élève à 9 500 par achat des titres du capital

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation

Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation Conférence IMA du 05 avril 2012 Isabelle SAPET, Associée Programme 1. Introduction 2. Classification

Plus en détail

Résultats financiers du 1 er trimestre 2015 Numericable-SFR retrouve le chemin de la croissance avec un EBITDA en hausse de 21%

Résultats financiers du 1 er trimestre 2015 Numericable-SFR retrouve le chemin de la croissance avec un EBITDA en hausse de 21% Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 mai 2015 Résultats financiers du 1 er trimestre 2015 Numericable-SFR retrouve le chemin de la croissance avec un EBITDA en hausse de 21% Leader sur le marché de

Plus en détail

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group Communiqué de Presse Contacts Relations Investisseurs : Kathleen Clark Bracco +33 (0)1 40 67 29 61 kbraccoclark@sopragroup.com Relations Presse : Virginie Legoupil +33 (0)1 40 67 29 41 vlegoupil@sopragroup.com

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

OPÉRATIONS DE CESSION

OPÉRATIONS DE CESSION OPÉRATIONS DE CESSION Anticipation des difficultés de mise en œuvre de la norme IFRS 5 «Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées» Paris le 23/09/2014 Sandra Dujardin Antoine

Plus en détail

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr Avertissement - Facteurs de risques Lorsque vous investissez dans une SCPI de type «Scellier

Plus en détail

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Communiqué de presse Chiffre d affaires pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Paris, le 19 mars 2015 Le Conseil d administration du Groupe Sopra Steria, réuni le 17 mars

Plus en détail

IFRS 11 : Coentreprises Passage de la méthode de la consolidation proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence

IFRS 11 : Coentreprises Passage de la méthode de la consolidation proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence IFRS 11 : Coentreprises Passage de la méthode de la consolidation proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence Extrait, Groupe de discussion sur les IFRS Compte rendu de la réunion du 18 octobre

Plus en détail

Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années

Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années La généralisation de la couverture complémentaire santé à tous les salariés La loi relative à la sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 prévoit

Plus en détail

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Conférence ATEL - 11 décembre 2012 LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Marc-Antoine DOLFI, associé 1 PLAN DE PRESENTATION Le contrat de capitalisation 1. Description 2.

Plus en détail

3. LE LIVRE BLANC SUR LE MARCHE UNIQUE

3. LE LIVRE BLANC SUR LE MARCHE UNIQUE 3. LE LIVRE BLANC SUR LE MARCHE UNIQUE DES FONDS D INVESTISSEMENT ET LES IMPACTS PREVISIBLES POUR LES EPARGNANTS-INVESTISSEURS FRANÇAIS ÉTUDE REALISEE PAR EUROFI POUR LE COMITE CONSULTATIF DU SECTEUR FINANCIER

Plus en détail

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés Le Conseil national de la comptabilité réuni en formation de Section des entreprises le 28 octobre 1994,

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers

Plus en détail

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Objectif 1 L objectif de la présente norme est de spécifier la comptabilisation d

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation 28RE_chap_EP4.qx:quark de base 7/16/09 7:37 PM Page 858 Troisième partie : Le financement des ressources Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision (N os 1 à 25) Exercices

Plus en détail

DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE DES RÉSULTATS

DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE DES RÉSULTATS Deuxième étude d impact quantitative sur le risque de marché Sommaire des résultats Comité mixte BSIF, AMF et Assuris Janvier 2011 DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS

Plus en détail

un état de changement

un état de changement un état de changement Bulletin bimestriel à l intention des organismes sans but lucratif Février 2013 Dans ce numéro Nouvelles normes comptables pour les organismes sans but lucratif Introduction Les organismes

Plus en détail

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance Normes IAS 32 / Instruments financiers : Présentation Normes IAS 39 / Instruments financiers : Comptabilisation et Evaluation Normes IFRS 7 / Instruments financiers : Informations à fournir Introduction

Plus en détail

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORME IAS 12 : IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC.

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC. États financiers consolidés de GROUPE D ALIMENTATION MTY INC. Exercices clos les 30 novembre 2013 et 2012 États consolidés des résultats Exercices clos les 30 novembre 2013 et 2012 2013 2012 $ $ Produits

Plus en détail

Les fondamentaux d IAS 19 à travers l actualité

Les fondamentaux d IAS 19 à travers l actualité Les fondamentaux d IAS 19 à travers l actualité Conférence IMA 28 mars 2013 Emmanuelle Levard-Guilbault Sommaire Définitions et catégories d avantages du personnel Régimes à prestations définies : détermination

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

Engagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable

Engagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable Paris, le 17 mars 2011 Engagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable * Crédit Agricole S.A : premier groupe bancaire français à publier un plan stratégique en environnement

Plus en détail

L externalisation des activités bancaires en France et en Europe

L externalisation des activités bancaires en France et en Europe ÉTUDES L externalisation des activités bancaires en France et en Europe Si l externalisation des activités (outsourcing) est un phénomène courant au sein des entreprises non financières en Europe, comme

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Le résumé des comptes annuels de la société Groupe Delhaize SA est présenté ci-dessous. Conformément au Code des Sociétés, les comptes annuels complets, le

Plus en détail

Secure Advantage Revenus Garantis

Secure Advantage Revenus Garantis GUIDE QUESTIONS / REPONSES DOCUMENT NON CONTRACTUEL RÉSERVÉ À L USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS FINANCIERS Avril 2015 Secure Advantage Revenus Garantis Pour envisager l avenir en toute sérénité, assurez-vous

Plus en détail

EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés)

EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés) EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés) Journées d études de l Institut des Actuaires et du SACEI Deauville 20 septembre 2012 par Anne DECREUSEFOND

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Objet : Nouvel exposé-sondage ES/2011/6, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients

Objet : Nouvel exposé-sondage ES/2011/6, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients Le 5 mars 2012 Affiché sur le site Web http://www.iasb.org/ Objet : Nouvel exposé-sondage ES/2011/6, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients Madame, Monsieur, L Association

Plus en détail

CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ. 1.4 - Remplacement d instruments

CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ. 1.4 - Remplacement d instruments CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Réponse aux questions pratiques liées à l application du règlement CRC n 2002-09 relatif à la comptabilisation des instruments financiers à terme par les entreprises

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Chapitre IV. La certification des comptes

Chapitre IV. La certification des comptes Chapitre IV La certification des comptes Aux termes de la Constitution, «les comptes des administrations publiques sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de leur gestion, de leur patrimoine

Plus en détail

Projet du 5 octobre 2006. du [date] 2006. (Adaptation des fonds propres de base) Sommaire

Projet du 5 octobre 2006. du [date] 2006. (Adaptation des fonds propres de base) Sommaire Circ.-CFB 06/_ Adaptation des fonds propres de base Page 1 Circulaire de la Commission fédérale des banques : Détermination du capital réglementaire en cas d utilisation d un standard comptable international

Plus en détail

Résultats du premier trimestre 2015. SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 %

Résultats du premier trimestre 2015. SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 % SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 % SCOR démarre l année avec de solides performances grâce à la mise en œuvre rigoureuse de son plan stratégique

Plus en détail

2. La croissance de l entreprise

2. La croissance de l entreprise 2. La croissance de l entreprise HEC Lausanne Vincent Dousse 2007 1 2.1. Les succursales Définition: Etablissement commercial qui, sous la dépendance d une entreprise dont elle fait juridiquement partie(établissement

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

Position de l ADI sur le projet de loi Pinel relatif à l artisanat, au commerce et aux très petites entreprises

Position de l ADI sur le projet de loi Pinel relatif à l artisanat, au commerce et aux très petites entreprises Position de l ADI sur le projet de loi Pinel relatif à l artisanat, au commerce et aux très petites entreprises A l occasion de l examen du projet de loi Pinel sur l artisanat, le commerce et les très

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

Nouvelles exigences en matière de présentation des comptes et de révision

Nouvelles exigences en matière de présentation des comptes et de révision www.pwc.ch Nouvelles exigences en matière de présentation des comptes et de révision Aperçu des modifications du Code des obligations suisse Décembre 2011 Un document PwC destiné aux responsables de la

Plus en détail

VEOLIA ENVIRONNEMENT - Etats financiers consolidés au 31 décembre 2013 Etats financiers consolidés Au 31 décembre 2013

VEOLIA ENVIRONNEMENT - Etats financiers consolidés au 31 décembre 2013 Etats financiers consolidés Au 31 décembre 2013 Etats financiers consolidés 31 décembre 2013 Sommaire ETATS FINANCIERS CONSOLIDES... 1 COMPTES CONSOLIDES... 4 1.1 État de la situation financière consolidée... 4 1.2 Compte de résultat consolidé... 6

Plus en détail

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit Colloque du CNAM 6 octobre 2011 Intervenants OPTIMIND Gildas Robert actuaire ERM, senior manager AGENDA Introduction Partie 1 Mesures de

Plus en détail

RECOMMANDATION. N 2015-01 du 7 janvier 2015

RECOMMANDATION. N 2015-01 du 7 janvier 2015 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES RECOMMANDATION N 2015-01 du 7 janvier 2015 Relative au traitement comptable des titres, parts, actions et avances en comptes courants dans les Sociétés civiles de placement

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 13 mars 2012 RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE Bonne résistance du PNB et du RBE en 2011, solidité financière confirmée, poursuite de la dynamique de développement

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de 2013

La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de 2013 COMMUNIQUÉ TROISIÈME TRIMESTRE La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de L information financière fournie dans le présent communiqué est basée sur les états financiers

Plus en détail

Fusion et consolidation RFC - Réflexion -comptabilité - Décembre 2010-438 p. 44-48

Fusion et consolidation RFC - Réflexion -comptabilité - Décembre 2010-438 p. 44-48 Fusion et consolidation RFC - Réflexion -comptabilité - Décembre 2010-438 p. 44-48 Résumé de l article Les regroupements d entreprises peuvent se traduire en comptabilité par une fusion régie par le règlement

Plus en détail

Débats et Prospectives

Débats et Prospectives Débats et Prospectives CONSOLIDATION DE LA TVA : UNE PREMIERE ETAPE VERS LE «GROUPE TVA» Très tôt dans le droit communautaire de la TVA est apparue la notion de «groupe», consistant à considérer comme

Plus en détail

Norme comptable internationale 19 Avantages du personnel

Norme comptable internationale 19 Avantages du personnel Norme comptable internationale 19 Avantages du personnel Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire le traitement comptable des avantages du personnel et les informations à fournir à leur

Plus en détail

Communiqué de presse 5 mars 2015

Communiqué de presse 5 mars 2015 RESULTATS ANNUELS 2014 : DYNAMIQUE DE CROISSANCE CONFIRMEE Accélération de la croissance organique des ventes Nouvelle progression du résultat opérationnel courant de +10,6% Hausse du résultat net des

Plus en détail

DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS

DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS Pour diffusion immédiate DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS MONTRÉAL (Québec), le 12 juin 2014

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Article 1 : LA GÉNÉRALISATION DE LA COUVERTURE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ

Article 1 : LA GÉNÉRALISATION DE LA COUVERTURE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ANI du 11 janvier 2013 pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l'emploi et des parcours professionnels des salariés Etude des

Plus en détail

Normes comptables pour les entreprises à capital fermé

Normes comptables pour les entreprises à capital fermé Normes comptables pour les entreprises à capital fermé Manuel de l ICCA Comptabilité, Partie II Historique et fondement des conclusions Avant-propos En décembre 2009, le Conseil des normes comptables

Plus en détail

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière Chiffres clés 2012 Croissance des ventes du Groupe : +0,9% à 76,8

Plus en détail

IFRS - Principes clés. Le 6 janvier 2005

IFRS - Principes clés. Le 6 janvier 2005 IFRS - Principes clés Le 6 janvier 2005 Avertissement La présentation ci-après donne une vue d ensemble des normes IFRS en l état actuel des informations disponibles. Un certain degré d incertitude demeure

Plus en détail

International Financial Reporting Standards (IFRS) Mise en place et Impacts. 2 février 2005

International Financial Reporting Standards (IFRS) Mise en place et Impacts. 2 février 2005 International Financial Reporting Standards (IFRS) Mise en place et Impacts 2 février 2005 QUE SONT LES IFRS? Les IFRS ont été élaborées par l International Accounting Standards Board (IASB) en vue de

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 7 bis du 15 septembre 2006 C2006-36 / Lettre du ministre de l économie, des finances et de l industrie du 9 août

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail