Profil épidémiologique de l infection à Hélicobacter pylori dans la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen

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1 Profil épidémiologique de l infection à Hélicobacter pylori dans la région du GharbChrardaBeni Hssen N. ATTAF 1, N. CHERKAOUI 3, M.K. CHOULLI 3, L. GHAZALI 2, A. MOKHTARI 1, A. SOULAYMANI 1. 1 Laboratoire de Pharmacologie et Toxicologie UFR de Génétique et Biométrie. B.P 133 Université Ibn Tofail, Faculté des Sciences de Kénitra. 2 Laboratoire GHAZALI d Anatomocytopathologie. 323, Bd. Mohammed V Kénitra 3 Département des Sciences de la Vie UFR des Sciences Biologiques et Pharmaceutiques Faculté des Sciences de Kénitra Résumé L infection par Helicobacter pylori est universellement répandue, susceptible d atteindre toutes les populations, mais surtout rencontrée lorsque les conditions socioéconomiques sont défavorables. La prévalence de cette infection est de 70 à 90% dans les pays en voie de développement, alors qu elle ne représente que 20 à 30% dans les pays industrialisés. Pour évaluer la prévalence de l infection par H. pylori dans la région du Gharb ChrardaBeni Hssen, nous présentons une cohorte rétrospective formée de 3619 cas, présentant tous des signes d appel gastroduodénaux, colligés sur une période de 5 ans au laboratoire Ghazali d anatomocytopathologie. Cet échantillon est représenté par un taux de prévalence de l infection de 64,66 %. Ce taux moyennement élevé apparaît, après analyse approfondie, relativement lié à l âge, puisque l infection atteint les plus jeunes dont l âge est compris entre 20 et 39 ans (70,4%). En revanche, le sexe ne représente aucun effet sur la prévalence de l infection. H. pylori a pour siège préférentiel l antre gastrique (soit une prévalence de 70,9%). La prévalence de l infection à H. pylori est plus importante chez les patients atteints d une gastrite chronique non atrophique (95,56%) et d un lymphome gastrique (68,75%). Motsclés: Hélicobacter pylori; Prévalence; Pathologie gastrique; Epidémiologie; Anatomocytopathologie. La maladie ulcéreuse et les gastrites associées constituent un problème important en santé publique en raison de leur prévalence élevée, et du recours fréquent aux soins qu elles génèrent. Elles constituent pour ces raisons Article reçu le 4 novembre Adresse de correspondance et de tirés à part : Dr. N. ATTAF, Laboratoire de Pharmacologie et Toxicologie UFR de Génétique et Biométrie. B.P 133 Université Ibn Tofail Faculté des Sciences de Kénitra. une préoccupation des organismes payeurs et des instances de décision dans le domaine de la santé. Les nombreux travaux publiés depuis une dizaine d années ont démontré le rôle pathogène de l Hélicobacter pylori pour la muqueuse gastroduodénale, en particulier son implication dans la maladie ulcéreuse gastrique et duodénale et dans la majorité des gastrites chroniques. Biologie & Santé vol. 4, n 1,

2 N. Attaf et al. L infection à H. pylori est aussi la première maladie associée à un cancer chez l homme. Les données les plus récentes indiquent que cette bactérie joue non seulement un rôle initiateur mais qu elle est également impliquée dans les dernières étapes de la carcinogenèse. Nous avons voulu dans cette étude, apprécier la prévalence de l infection à Hélicobacter pylori dans la région du GharbChrardaBeni Hssen et comparer cette prévalence en fonction de différents facteurs (Age, sexe, etc ). Cette étude rétrospective est réalisée à partir des fiches des malades colligées sur une période de 5 ans [du 1 er janvier 1996 au 31 décembre 2000], au laboratoire d anatomocytopathologie de Kénitra, seul laboratoire d anatomopathologie de la région. L objectif de ce travail est d apprécier la prévalence de l infection à Helicobacter pylori dans la région du Gharb, de comparer cette prévalence en fonction des différents facteurs : âge, sexe, nature du prélèvement, types de lésions histologiques et selon les différentes provinces du Gharb. Matériel et méthodes 1 Fiches d enquête 11 / Caractéristiques des patients Les 3619 cas étudiés présentaient tous des signes d appel gastroduodénaux, d où une fibroscopie complète. Les biopsies réalisées ont été de bonne qualité et en nombre suffisant afin de permettre un bon examen histologique et le diagnostic de l infection à Hélicobacter pylori. Par ailleurs, la fiche de renseignements la plus complète possible, précisant le nom, l âge, le sexe, la nature du prélèvement, le diagnostic clinique et l origine du malade (région). 12 / Nature du prélèvement : La fibroscopie réalisée par le médecin traitant a permis des prélèvements biopsiques multiples : Deux fragments ont été prélevés au niveau de l antre, Deux au niveau du fundus, D autres biopsies ont été faites si nécessaire en fonction des lésions. Les biopsies ont été mises directement dans le liquide de Bouin ( acide picrique, formol, acide acétique). Ensuite, elles ont été acheminées au laboratoire d anatomocytopathologie pour étude histologique. 13 / Méthode diagnostique : L étude histologique des biopsies gastriques a été faite après coloration à l hématoxyline éosine safran (HES). Cet examen est souvent effectué, en premier lieu, pour rechercher une anomalie de la muqueuse de l estomac notamment une inflammation ou un processus cancéreux. Il est également utilisé pour rechercher l Hélicobacter pylori qui peut être la cause majeure de cette anomalie. La coloration HES est toujours réalisée en première intention et complétée en cas de négativité de résultats (H. pylori), par une coloration de Giemsa modifiée. 2 Analyse statistique L analyse approfondie est faite par le logiciel STATISTICA et le cas échéant, nous avons procédé à des tests χ2 de contingence avec des corrections si nécessaires. La méthodologie de calcul sera déduite dans la partie consacrée aux résultats. 26 Biologie & Santé vol. 4, n 1, 2004

3 Profil épidémiologique de l infection à Hélicobacter pylori II Résultats et interprétation 1 Caractéristiques épidémiologiques : 11/ Prévalence de l infection par H. pylori selon les années : La prévalence de l infection par H. pylori (Figure 1) connaît une régression progressive depuis 1996 jusqu à 2000; mais, elle est loin d être négligeable dans notre population. La prévalence globale est de 67.4%. Cette valeur étant en dessous des chiffres retrouvés dans les études des pays en voie de développement où elle dépasse souvent les 80%. Cependant, elle est beaucoup plus élevée que celle des pays développés où elle ne dépasse jamais les 60 %.[1] Les résultats obtenus dans cette étude sont similaires à ceux publiés dans la littérature et qui confirment qu il n y a pas habituellement de différence de prévalence selon le sexe. Un seul travail a rapporté (parmi 556 sujets vivant en Californie), une prévalence plus élevée de l infection par H. pylori chez l homme quelle que soit la tranche d âge.[2] 13/ Prévalence de l infection par H. pylori selon l âge : Ces résultats montrent que toutes les tranches d âge sont touchées par cette infection et que le taux d infection le plus élevé a été retrouvé au niveau de la tranche d âge de 20 à 39 ans (Figure 2). Cette fréquence relativement basse observée dans les pays développés est corrélée au haut niveau socioéconomique. Enfin, Cette infection occupe actuellement dans notre pays, une place prépondérante malgré l importance d autres infections. > à 80 ans 62,5 % 60 à 79 ans 60,6 % 40 à 59 ans 66,4 % 12/ Prévalence de l infection par H. pylori selon le sexe : 20 à 39 ans 0 à 19 ans 66,4 % 70,4 % La prévalence de l infection est la même chez l homme que chez la femme Figure 2 : Prévalence de l'infection à H. pylori selon l'âge. % % % 65% 59.4% 62.5% Années Figure 1: Prévalence de l infection à H.pylori de 1996 à Nos résultats sont différents de ceux rapportés par d autres études nationales où le taux d infection est élevé, quelque soit l âge des patients, avec un taux maximal (93.75%) chez les sujets de plus de 60 ans, et un taux de 69.64% (le taux le plus bas) a été noté dans la tranche d âge de 0 à 20 ans. [3] Si à l échelle internationale, les premières observations (qui provenaient d Australie, d Europe ou d Amérique du Nord), concordaient sur le fait que les cas d infections augmentaient avec l âge selon un rythme régulier [2], en Afrique, quelques études épidémiologiques Biologie & Santé vol. 4, n 1,

4 N. Attaf et al. confirment la forte prévalence de l infection par H. pylori > 80%, tant chez l enfant que chez l adulte. [4] Les données actuelles fournies par des études de prévalences, montrent qu il existe deux modèles différents concernant l épidémiologie de l infection à H. pylori. L un, rencontré dans les pays en voie de développement notamment les pays d Afrique, indique une prévalence constante à partir de la grande enfance et tout au long de l âge adulte. L autre, rencontré dans les pays développés, est caractérisé par une prévalence progressivement décroissante de l infection avec les cohortes d âge jeune. L évolution s est faite du premier modèle vers le second au fur et à mesure que les conditions socioéconomiques s amélioraient. La prévalence élevée chez les sujets âgés des pays développés indique qu il y a peu de temps, ces pays étaient encore des pays en voie de développement. Il est maintenant établi que les facteurs de risque de l infection sont le surpeuplement des foyers, la promiscuité, l absence de facilité pour l hygiène, l absence de l éducation, etc... 14/ Prévalence de l infection par H. pylori selon la topographie : L histologie a détecté H. pylori 1343 fois au niveau de l antre gastrique (soit 57.5%) et 458 fois au niveau du fundus (soit 19.6%) et dans d autres régions de l estomac avec des fréquences plus faibles. Il est donc intéressant de comparer les fréquences de biopsies positives en fonction des différents points évalués (type de prélèvement). La prévalence de l infection est élevée dans l antre gastrique 70.9% et dans le fundus 58.2%. Nos résultats rejoignent d autres trouvés par une étude nationale. Ainsi, l histologie a détecté H. pylori dans 84.4% au niveau de l antre et dans 48.8% au niveau du fundus (Figure 3). D autres études internationales confirment également nos résultats avec une grande prévalence de H. pylori de 75 à 99% des cas au niveau de l antre [7]. H. pylori a donc pour siège préférentiel la région antrale. 15/ Prévalence de l infection par H. pylori selon le type de gastrites : La prévalence de l infection à H. pylori est de 95.56% dans le cas de la gastrite chronique nonatrophique et de 88.06% dans le cas de la gastrite chronique atrophique (Figure 4). Prévalence Figure 3 : Prévalence de l'infection à H.pylori selon la topographie de l infection ,9 % 58,2 % B. Antrale B. Fundique 88,06 % 95,56 % GCA GCNA Type de gastrites.. 68,63 % Autres Figure 4 : Prévalence de l'infection à H.pylori selon le type de gastrites. 28 Biologie & Santé vol. 4, n 1, 2004

5 Profil épidémiologique de l infection à Hélicobacter pylori D autres études ont montré que la prévalence de la gastrite chronique à H. pylori varie de 72 à 91,3% en Afrique et de 64 à 100% en Europe et en Amérique du Nord. [8,9]. Selon des résultats nationaux, la prévalence de la gastrite chronique à H. pylori a été de 89.25% [3]. 16/ Prévalence de l infection par H. pylori selon le type de cancer gastrique : La prévalence de l infection par H. pylori est de 67.14% dans le cas d un adénocarcinome gastrique et de 68.75% dans le cas d un lymphome. La prévalence de l infection à H. pylori chez les patients atteints d un cancer de l estomac, témoigne de l association de cette infection au cancer gastrique. Ainsi, des auteurs ont estimé que le risque relatif de cancer gastrique et/ou de lymphome gastrique est très probablement augmenté chez les sujets infectés. [10] Les études de population, les études cascontrôle et les enquêtes familiales ont montré que la prévalence de H. pylori est corrélée à l incidence du cancer gastrique: l infection précède le cancer et H. pylori est présent dans les lésions prénéoplasiques classiques et dans les carcinomes in situ. [11] Une autre étude, comportant 17 populations provenant de 13 pays, a montré que l infection par H. pylori multiplie par 6 le facteur de risque de carcinome gastrique. [10] 17/ Prévalence de l infection par H. pylori selon les régions et les provinces : Le présent travail a consisté en une étude du profil épidémiologique de l infection par H. pylori dans la région du GharbChrardaBeni Hssen. Le laboratoire d anatomopathologie reçoit des patients provenant de cette région et d autres provenant d autres villes du Maroc. Ces derniers ont été également intégrés dans cette étude. Les résultats de la prévalence de l infection à H. pylori montrent qu il n y a pas de différence significative entre les différentes provinces du Gharb (Figure 5). Autres villes 60,42 % Prov. Sidi Kacem Prov. Kénitra 57,14 % 60,23 % Prévalence Figure 5 : Prévalence de l infection à H. pylori selon les régions et les provinces. Ces données statistiques sont différentes de celles publiées dans la littérature et qui indiquent que la grande fréquence et les disparités géographiques sont les caractères épidémiologiques principaux de l infection à H. pylori [2] III Effet des différents facteurs étudiés sur la prévalence de l infection par H. pylori : Dans cette partie, nous allons rechercher l incidence des différents facteurs, tels que l âge, le sexe, la nature du prélèvement, les lésions histologiques et l origine du malade, sur la prévalence de l infection par H. pylori. 1/ Effet de l âge sur la prévalence de l infection : Les résultats concernant l effet de l âge sur la prévalence de l infection par H. pylori sont rapportés sur le tableau I. Afin de rechercher la relation entre la distribution de l infection et les tranches d âges étudiées, nous avons utilisé le test χ2 de contingence. Biologie & Santé vol. 4, n 1,

6 N. Attaf et al. Infection H.pylori H.pylori + H.pylori Ages 0 à 19 ans à 39 ans à 59 ans à 79 ans > à 80 ans Tableau I : Analyse de la prévalence de l infection (données et ) par tranches d âges Dans cette hypothèse d indépendance entre l infection par H. pylori et l âge, les résultats attendus sont rapportés sur le tableau de contingence théorique numéro 1. Chaque valeur du tableau est calculée à partir du rapport de produit : somme ligne par somme colonne sur le tableau général. Le calcul de χ2 observé a été fait selon l équation de SCHWARTZ, 1969 La valeur calculée de χ2 observée est de l ordre de 17,00. Cette valeur est supérieure à χ2 théorique à 4 degrés de liberté (ddl). Ce dernier est déterminé par le produit du nombre de ligne 1 par le nombre de colonne 1, ce qui donne une valeur théorique de 9.49 au seuil de 5%. Le χ2 observé étant supérieur au χ2 théorique à 5% est à 4ddl, nous permet de rejeter l hypothèse d indépendance et de conclure que l âge conditionne la prévalence de l infection par H. pylori. Cette liaison est significative à 5%. Nos résultats montrent alors que la tranche d âge la plus touchée par cette infection est la classe jeune adulte de 20 à 39 ans et 40 à 59 ans. 2/ Effet des années sur la prévalence de l infection : Les résultats résumant l effet des années sur la prévalence de l infection par H. pylori, avec l hypothèse nulle correspondante à l indépendance de ces deux facteurs, figurent sur le tableau II. La valeur observée χ2 est de l ordre de 57,79. La valeur de χ2 théorique (χ2 = 9.49) est inférieure à celle de χ2 observée au seuil de signalisation 5% est à 4 degrés de liberté (ddl). Ces valeurs nous permettent de rejeter l hypothèse nulle concernant l indépendance des deux caractéristiques. Les deux variables sont alors dépendantes. 30 Biologie & Santé vol. 4, n 1, 2004

7 Profil épidémiologique de l infection à Hélicobacter pylori Infection H.pylori H.pylori + H.pylori Années Tableau II : Analyse de la prévalence de l infection par H. pylori (données et ) selon les années. On peut donc conclure que la prévalence de l infection par H. pylori connaît une régression depuis 1996 jusqu à / Effet du sexe sur la prévalence de l infection : La valeur de χ2 calculée est de l ordre de 0,03; cette valeur est inférieure au χ2 théorique (χ2 = 3.84) au seuil de 5% et à 1 ddl. Ces chiffres nous permettent d admettre l hypothèse nulle concernant l indépendance des deux caractéristiques. On conclut alors que le sexe n a pas d effet significatif sur la prévalence de l infection à H. pylori. 4/ Effet de la nature du prélèvement sur la prévalence de l infection : C est une caractéristique très importante dans le but est de nous permettre de déceler le siège préférentiel de H. pylori au niveau de l estomac, ou sa topographie d infection. Les résultats de ce paramètre sont rapportés sur le tableau III. La valeur de χ2 observé est de l ordre de 41.76; cette valeur est supérieure à χ2 théorique (χ2 = 5.99) au seuil de 5% avec un ddl = 2. Donc, on peut conclure que les deux variables sont dépendantes et que l H. pylori a pour site préférentiel l antre gastrique. 5/ Effet du type de gastrites sur la prévalence de l infection : Les résultats résumant l effet de type de gastrites sur la prévalence de l infection par H. pylori, figurent sur le tableau IV. Suivant l hypothèse d indépendance entre les deux caractéristiques, les résultats attendus sont consignés sur le tableau de contingence théorique IV. Biologie & Santé vol. 4, n 1,

8 N. Attaf et al. Infection H. pylori H. pylori + H. pylori Topographie de l infection Biopsies antrales Biopsies fundiques Autres Tableau III : Analyse de la prévalence de l infection par H. pylori (données et ) selon la topographie de l infection Infection H. pylori H. pylori + H. pylori Types de gastrites Gastrite chronique nonatrophique Gastrite chronique atrophique Tableau IV : Analyse de la prévalence de l infection par H. pylori (données et ) en fonction de types de gastrites. 32 Biologie & Santé vol. 4, n 1, 2004

9 Profil épidémiologique de l infection à Hélicobacter pylori La valeur de χ2 observée est de l ordre de 15.12; cette valeur est supérieure à χ2 théorique (χ2 = 3.84), au seuil de 5% avec un ddl = 1. On conclut alors que les deux variables sont dépendantes. 6/ Effet du type de cancer gastrique sur la prévalence de l infection : Suivant l hypothèse d indépendance entre les deux caractéristiques, La valeur de χ2 observée est de l ordre de 0.015; cette valeur est inférieure à χ2 théorique (χ2 = 3.84), au seuil de 5% avec un ddl = 1. On conclut alors que les deux variables sont indépendantes. Conclusion Hélicobacter pylori est désormais reconnu comme un germe pathogène et non comme un simple saprophyte de l estomac. Cependant, le spectre des pathologies qu il entraîne est très large. Comme beaucoup d infections, celle à H. pylori est très liée au niveau de vie socioéconomique de la population. Elle est extrêmement fréquente dans les pays en voie de développement et dans les couches les plus pauvres des pays développés. A partir des données recueillies dans le laboratoire d anatomopathologie, il ressort que la prévalence de l infection à H. pylori apparaît comme dans d autres pays en voie de développement, très importante. L analyse approfondie de ces résultats montre qu il y a une association statistiquement significative entre la prévalence de cette infection et certains facteurs. Nos malades sont jeunes puisque l infection touche plus de 50% de la population dont l âge est compris entre 20 et 49 ans. H. pylori avait pour siège préférentiel l antre gastrique (soit une prévalence de 70.9%). La prévalence de l infection à H. pylori est augmentée chez les patients atteints d une gastrite chronique nonatrophique (95.56%) ou d un lymphome (68,75%). Les facteurs sexe et région ne présentaient aucun effet sur la prévalence de cette infection. Summary The infection by helicobacter pylori is a key factor of significant digestive affections. It is a universally widespread infection likely to reach all the populations, but especially met when the socioeconomic conditions are unfavourable. The prevalence of this infection is of (70 to 90%) in the countries in the process of development, whereas it only represents (20 to 30%) in the industrialized countries. To evaluate the prevalence of the infection by H. pylori in the area of GharbChrardaBeni Hssen, we introduce a trained retrospective troop of 3619 cases presenting all of the signs of gastroduodenaux call, colligés over one 5 years period at the Rhazali laboratory of anatomocytopathology. This sample is represented by a rate of prevalence of the infection of 64.66%. This fairly high rate appears, after deepened analysis, relatively related to the age, since the infection reaches young people whose age lies between 20 and 39 years (70,4%). The sex does not represent any effect on the prevalence of the infection. H. pylori had as a preferential seat the gastric cave (that is to say a prevalence of 70.9%). The prevalence of the infection with H. pylori is increased among patients reached of a no atrophic chronic gastrite (95.56%) and of a gastric lymphoma (68.75%). Keywords : Helicobacter pylori ; Prevalence ; Gastric pathology ; Epidemiology ; anatomocytopathology. Biologie & Santé vol. 4, n 1,

10 N. Attaf et al. Références 1. PEARSON E. et coll. Ulcère et Cancer Gastriques. Thèse de Médecine N 82; Université Mohammed V Rabat. 2. VINCENT P., GAUTRAND F., LECLERC H. Epidémiologie d H. pylori: disparité dans la distribution de l infection. Conférence de consensus: texte des experts Gastroenterol clin Biol 1996; 20, KOUNPIELIME S. Epidemiologie de H. pylori dans une unité d endoscopie (à propos de 271 cas). Thèse de Médecine N ; Université Mohammed V Rabat. 4. LAMY V. Traitement courant disponible pour éradiquer Hélicobacter pylori. Acta Endoscopica. 1998; Volume 28 n 3 : MEGRAUD F. Hélicobacter pylori en Europe et en Afrique. Différences dans le mode de contamination et la résistance aux antibiotiques. Acta endoscopica. (1998) Volume 28 n 3 : DAKKA FILALI ALAOUI T., KAMOUNI N., AMRANI N. Comment rechercher Hélicobacer pylori: Comparaison de deux méthodes directes: Bactériologique et histologique. Acta Endoscopica 1998; Volume 28 n 3 : NEMETH J., GRALIAN A. Perte de substances gastroduodénales non tumorales: étude anatomopathologique. Encycl. Méd. Chir. (ParisFrance), Estomac Intestin B10, 1989; DE MASCAREL A. Gastrite chronique à Hélicobacter pylori. Bulletin de la division française de l Académie internationale de pathologie. 2001; Numéro 33: DETENRE M., JONAS C., LANGLETH PH., NOTOUNDA R., DE REUCK M., DE KOSTER E. Hélicobacer pylori et lésions malignes gastriques: une piste pour la prévention et le traitement. Acta Endoscopica. 1998; Volume 28, n 3 : EL BIR IZEM B. Lymphome digestif, expérience du CHU d Annaba (Algérie). Acta Endoscopica. 1998; Volume 28, n 3 : Biologie & Santé vol. 4, n 1, 2004

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