Dossier. Notre milieu de vie et son influence sur notre santé. Urbanisme et promotion de la santé

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1 Printemps 2011 Volume 33 Numéro 1 ISSN Dossier Urbanisme et promotion de la santé Notre milieu de vie et son influence sur notre santé Lucie Thibodeau Présidente de l ASPQ Le printemps est la saison toute indiquée pour vous présenter ce numéro du Bulletin de santé publique qui aborde le thème de l environnement bâti. Son contenu démontre et illustre concrètement le rôle central que peuvent jouer les acteurs municipaux en matière de promotion de la santé. Qu il soit question d espaces verts, d aménagement de pistes cyclables ou de trottoirs ou encore d accessibilité au transport en commun, il est plus que rassurant de prendre conscience qu un nombre grandissant d acteurs, issus de tous horizons, se concertent et agissent ensemble pour le mieux-être des Québécoises et des Québécois. Si la lumière particulière du soleil à cette période de l année et l air doux qui nous réchauffe enfin nous incitent à sortir dehors et à nous déplacer sans notre automobile, nos municipalités peuvent elles aussi jouer un rôle de premier plan dans notre désir de faire de l exercice et de bouger. Elles peuvent être créatives en offrant à leurs citoyens un environnement agréable et sécuritaire qui les encouragera à être actifs, ce qui est bon pour leur santé! suite page 2 Bulletin de santé publique Printemps

2 ASPQ Mot de la présidente À la lecture des textes que nous ont soumis nos collaborateurs, vous pourrez constater qu une foule de projets mobilisateurs, ayant un réel impact sur la santé de la population, existent véritablement et se développent au sein de nos municipalités. Le Québec fourmille également d initiatives dont la vocation est d appuyer les municipalités dans leur démarche de promotion de la santé, et ce, qu il soit question de politiques publiques, d infrastructures de transport ou d aménagement urbain agréable et sécuritaire. Alors, il ne fait aucun doute que la promotion de la santé est l affaire de tous et qu il faut travailler ensemble pour construire la santé et les environnements qui la favorisent. Bonne lecture! sommaire dans ce numéro du bulletin de santé publique Dossier : Urbanisme et promotion de la santé Notre milieu de vie et son influence sur notre santé...p. 1 Pensez nos villes autrement : un choix gagnant...p. 3 Frites ou salade? Avons-nous vraiment le choix?...p. 6 Les villes et les municipalités : Des acteurs incontournables en matière d urbanisme et de transport actif...p. 12 Qu est-ce qu une ville en santé?...p. 15 Limiter l offre de malbouffe autour des écoles grâce à l utilisation du zonage municipal...p. 19 Je m active dans mon quartier ; un pas vers des villes mieux aménagées...p. 22 Le Trottibus...p. 25 Le Centre d écologie urbaine Favoriser la santé en réaménageant les quartiers avec les citoyens...p. 26 Municipalité amie des enfants et environnement bâti, deux inséparables!...p. 29 Ma municipalité s active pour que ça bouge chez nous!...p. 31 Enquête sur les habitudes alimentaires et la pratique d activité physique des jeunes Sherbrookois point de départ pour des actions ciblées et efficaces...p. 33 L Alliance sherbrookoise pour des jeunes en santé des actions bien ciblées!...p. 34 Municipalités et familles, ensemble pour des enfants en santé...p. 36 À pied, à vélo, ville active! Des interventions sur mesure pour chaque municipalité...p. 39 ONT PARTICIPÉ À LA RÉALISATION DE CE BULLETIN Coordination, rédaction et révision Marie-Claude Perreault, ASPQ Corinne Voyer, Coalition québécoise sur la problématique du poids Collaborateurs Lucie Thibodeau, présidente de l ASPQ Martine Beaugrand, consultante ACTI-MENU et conseillère municipale à la ville de Laval Centre d écologie urbaine de Montréal Carrefour action municipale et famille Monique Dubuc, Kino-Québec, Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport Équiterre Geneviève Guindon, chargée de projet, Alliance sherbrookoise pour la santé des jeunes Paul Lewis, Observatoire SITQ du développement urbain et immobilier, Université de Montréal Julie Lévesque, Réseau québécois de Villes et Villages en santé Pascale Morin, professeur adjoint, Faculté d éducation physique et sportive, Université de Sherbrooke Sophie Paquin, Direction de santé publique de Montréal Marion Saucet, Coalition québécoise sur la problématique du poids Société canadienne du cancer, Division du Québec Vélo-Québec Mise en page Gabriel Pelletier Graphisme Studiométrique Contribution financière Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec Un GRAND MERCI à tous ceux et celles qui ont collaboré à la réalisation de ce numéro du Bulletin de santé publique! 2 Bulletin de santé publique Printemps 2011

3 Dossier Urbanisme et promotion de la santé Mise en contexte Pensez nos villes autrement : un choix gagnant AUTEUR Sophie Paquin BOLD Fonction Ph.D., conseillère en urbanisme et santé publique, Direction de santé publique de Montréal Plusieurs problèmes de santé publique auxquels les sociétés occidentales sont maintenant confrontées sont accentués par la façon dont sont aménagés le territoire et le système de transport des personnes. Il est de plus en plus démontré que la santé de la population urbaine est touchée par la pollution de l air, les traumatismes routiers, la sédentarité et l obésité. Ces phénomènes sont en partie déterminés par les politiques publiques en matière d urbanisme et de mobilité. La dépendance à l automobile pour se déplacer dans la vie quotidienne se profile comme une des causes principales. Pour illustrer ces affirmations, le cas de l obésité et l inactivité physique ( sédentarité ) est parlant puisque ces problèmes de santé publique sont en croissance. Au Québec, 55 % des hommes et 39 % des femmes présentent de l embonpoint ou de l obésité 1, ce qui représente près de la moitié de la population. Au Québec, 55 % des adultes marchent moins d une heure par semaine pour se déplacer 2. D ailleurs, chaque heure passée quotidiennement en automobile accroît de 6% la probabilité d être obèse 3. En plus d être associée à l obésité, la sédentarité est un facteur de risque important pour de nombreux problèmes de santé tels que le diabète de type 2, l ostéoporose, les maladies cardiovasculaires et certains cancers 4. Le transport actif contribue à inverser cette tendance. Penser l environnement urbanistique autrement, c est payant! On parle d environnement obésogène 5 pour qualifier certains quartiers qui présentent des contraintes urbanistiques qui Crédit photo : Centre d écologie urbaine de Montréal ne favorisent pas la pratique de la marche, du vélo, l utilisation du transport en commun ou qui se caractérisent par une grande accessibilité à de l alimentation à faible qualité nutritionnelle. Typiquement, un quartier obésogène peut se caractériser par une faible densité d occupation du sol et un accès difficile aux commerces de proximité, en raison du peu de liens piétonniers conviviaux et sécuritaires joignant les lieux entre eux. Ces caractéristiques émanent de certaines pratiques d aménagement, par exemple la prescription d un zonage qui établit de grandes zones résidentielles monofonctionnelles ou encore des pôles d emplois en périphérie et mal desservis par le transport collectif, ce qui rend l usage de l automobile plus commode, voire indispensable. Conséquemment, une partie importante des solutions passe par des politiques et des mesures touchant l organisation du transport et l aménagement du territoire. suite page 4 1 Lamontagne, P. et D. Hamel. ( 2008 ). Poids corporel de la population adulte québécoise : Mise à jour 2005/exploitation des données de l Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 3.1. Institut national de santé publique du Québec. 2 Nolin B et D Hamel ( 2005 ) Les Québécois bougent plus mais pas encore assez. Dans Venne M. et A. Robitaille ( sous la direction ), Annuaire du Québec Montréal : Fides, p Frank, LD., MA. Andresen, et TL. Schmid. ( 2004 ). Obesity relationships with community design, physical activity, and time spent in cars. American Journal Preventive Medecine, vol. 27, no 2, p Comité scientifique de Kino-Québec ( 2006 ) L activité physique et le poids corporel. Secrétariat au loisir et au sport, ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, Gouvernement du Québec. Avis rédigé sous la coordination de M. Angelo Tremblay. p Egger G., et B. Swinburn. ( 1997 ). An ecological approach to the obesity pandemic. British Medecine Journal 315 : Bulletin de santé publique Printemps

4 Mise en contexte Comment faire pour allier durablement l urbanisme et la santé publique? Il s avère de plus en plus essentiel qu urbanistes et professionnels de la santé travaillent de concert afin qu un rapprochement durable se développe entre ces deux disciplines. Une bonne part des problèmes de santé, auxquels nos sociétés font face actuellement, sont accentués par l aménagement des milieux urbains. Toutefois, ces problèmes peuvent être atténués par des solutions qui relèvent de l urbanisme. Les spécialistes de l aménagement du territoire et du transport, par leurs connaissances et leur champ de compétences quant à l environnement bâti, peuvent apporter leur collaboration et un appui inestimable aux professionnels de la santé publique dans la mise au point d interventions efficaces. Des passerelles entre ces deux champs disciplinaires doivent être construites, solidement et durablement, pour le plus grand bénéfice de la santé de la population. Conscientiser les élus et les décideurs Pour que des changements durables s opèrent, il est important de conscientiser les professionnels de l aménagement et du transport, les décideurs et les élus municipaux à l impact de leurs décisions sur la santé de la population. Par exemple, des études d impact sur la santé ( EIS ) réalisées avant la construction d infrastructures de transport ou de projets urbains mettraient en lumière leurs effets potentiels sur la santé de la collectivité. De même, un système de monitorage des principales variables reliées à l aménagement, au transport, aux inégalités sociales et à la santé contribuerait à documenter les problématiques pour ensuite en faciliter l appropriation tant par les planificateurs que les intervenants de santé publique. L établissement d un processus de collaboration régulier entre les acteurs de santé publique et les urbanistes favorisera l établissement de meilleures pratiques, de part et d autres. Il faut susciter les opportunités de rencontre et saisir les occasions de travailler avec les intervenants de l aménagement et du transport. Le financement des infrastructures de transport actif et collectif Des programmes finançant l aménagement d infrastructures favorables au mode de vie physiquement actif permettraient de modifier durablement le cadre bâti et d avoir un impact positif sur l obésité, la sédentarité, l insécurité urbaine et routière, la pollution atmosphérique et les gaz à effet de serre. La promotion des transports actifs par des mesures d aménagement ( ex. : par des infrastructures conséquentes, par la densité et la mixité des usages, par l accessibilité aux commerces de proximité ), l implantation de mesures d apaisement de la circulation et l amélioration de la sécurité urbaine dans les lieux publics constituent des axes importants. Créer des espaces d échange et de transfert des connaissances pour des stratégies efficaces Afin d établir une alliance durable entre le domaine de la santé publique et celui de l urbanisme, il faut se donner des occasions d échanges mutuels par des colloques, des forums et des consultations ponctuelles. Une réflexion plus systématique sur la santé publique et l aménagement semble nécessaire afin de décloisonner les disciplines et augmenter les connaissances et les pratiques efficaces. Il est donc souhaitable de consolider les passerelles entre les deux spécialités, dans le respect des réalités professionnelles propres à chaque champ d action. Ainsi, il sera plus aisé d intégrer l environne- 4 Bulletin de santé publique Printemps 2011

5 Mise en contexte ment bâti à l intervention de santé publique et d inclure les dimensions de santé dans la planification urbaine. Les acteurs de l aménagement, de la santé publique et du transport pourraient améliorer significativement leurs actions par une concertation intersectorielle plus soutenue permettant de mieux prendre en compte les conséquences, à moyen et long terme, d un projet. Il faut profiter des exercices de planification urbaine et des projets d aménagement ou de transport d envergure pour collaborer et développer une compréhension mutuelle de nos connaissances et de nos savoir-faire. Les acteurs de la santé devraient participer aux exercices de concertation et aux consultations publiques organisées par les villes et les MRC et saisir ces tribunes pour faire valoir les objectifs de santé publique. Des espaces de discussion sur la santé et l aménagement pourraient être mis en place dans les municipalités et les régions pour faciliter la concertation menant à la création d environnements bâtis favorables aux saines habitudes de vie. Appel de candidatures de la 2 e édition du Prix Paternité de l ASPQ Pour connaître tous les détails relatifs au dépôt d une candidature et télécharger le formulaire, visitez la section Prix de reconnaissance du site Internet de l Association à l adresse suivante : http :// Le Prix Paternité honore un projet qui fait la promotion de l une des valeurs suivantes : L importance mutuelle de la relation père-enfant L autonomie des pères et leur habileté parentale La complémentarité du rôle de père et de mère au sein de la famille L égalité entre les femmes et les hommes Les réalités multiples des pères et la multiplicité des manières de l être Du nouveau cette année : Seules les candidatures provenant d un organisme dûment incorporé comme organisme sans but lucratif, pour un projet ou une initiative de promotion de la santé, seront acceptées. Les actions de ce projet doivent être en cours depuis au moins deux ans. Bulletin de santé publique Printemps

6 Mise en contexte Frites ou salade? Avons-nous vraiment le choix? Corinne Voyer analyste-recherchiste, Coalition québécoise sur la problématique du poids Pascale Morin professeure adjointe, Faculté d éducation physique et sportive, Université de Sherbrooke Marion Saucet analyste-recherchiste, Coalition québécoise sur la problématique du poids Pour bien manger, il faut éduquer et sensibiliser! Vraiment? Manger sainement est plus complexe qu on ne le pense et n est pas seulement qu une question d éducation. Le choix de nos aliments est influencé par différents facteurs personnels et environnementaux 1. Bien que le choix final de consommer ou non un aliment nous revienne, l environnement autour de nous joue un rôle fondamental et déterminant sur notre processus décisionnel, nos comportements et, par conséquent, les habitudes de vie que nous adoptons. L environnement alimentaire peut se décrire comme «l ensemble des conditions dans lesquelles une personne ou un groupe de personnes a accès aux aliments, les choisit et les consomme. Les dimensions socioculturelles, économiques, politiques, géographiques et agroalimentaires font partie de l environnement alimentaire d une personne ou d un groupe de personnes» 2. On comprend alors qu une multitude de facteurs sont susceptibles d influencer l individu dans ses choix et que cet environnement alimentaire conditionne en grande partie l adoption, ou non, de saines habitudes de vie. Mais, quels sont ces facteurs environnementaux qui nous incitent à faire de moins bon choix? Bien manger et être actif, la recette par excellence pour rester en santé. Les experts et les professionnels de la santé ne cessent de nous le répéter : «adopter de saines habitudes alimentaires contribue à réduire le risque d obésité, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires, de certains types de cancers et d ostéoporose 3». Il existe aussi de nombreux autres avantages à une saine alimentation : une meilleure santé globale, une diminution du risque de maladies, un poids santé, une sensation de bien-être et une meilleure apparence, un regain d énergie ainsi qu un renforcement des muscles et des os 4. Nous savons et reconnaissons tous les bienfaits d une saine alimentation. De plus en plus, nous y accordons de l importance. De nombreuses campagnes de promotion sont réalisées pour nous encourager à manger plus de fruits et légumes, équilibrer et varier nos aliments. Malgré tout, les Québécois ne mangent pas mieux. À titre d exemple, entre 50 % et 68 % des jeunes de 6 à 16 ans consomment moins de 5 portions de fruits et légumes par jour 5. Alors, comment expliquer que nos habitudes alimentaires ne s améliorent pas davantage et que les maladies chroniques et l obésité ne cessent d augmenter? Manger ce qu on souhaite ou ce qui s offre autour de nous? L offre alimentaire a considérablement changé au cours des dernières années, influençant indéniablement les comportements de consommation. Au Québec, au moins 34 % des 6 Bulletin de santé publique Printemps 2011

7 Mise en contexte enfants de 6 à 8 ans et 44 % des jeunes de 15 à 16 ans consomment quotidiennement des bonbons ou des boissons gazeuses 6. On constate que les boissons sucrées remplacent petit à petit les boissons de base telles que l eau et le lait. En effet, environ 20 % des enfants québécois de 4 ans consomment chaque jour des boissons sucrées, sans compter qu environ 20 % des jeunes de 15 à 17 ans consomment chaque semaine des boissons énergisantes 7,8. Les comportements alimentaires des enfants, comme ceux des adultes, sont influencés par l ensemble des éléments de l environnement, incluant la disponibilité de la nourriture à l intérieur et à l extérieur de la maison ainsi que le prix des denrées alimentaires disponibles 9. La pression commerciale exerce une influence majeure sur nos habitudes de vie Dans le contexte actuel où le marché de l alimentation est saturé, la compétition entre les marques s intensifie et exige des stratégies de communication-marketing de plus en plus efficaces 10. Selon les experts, la nature, l étendue et l intensité des publicités alimentaires faites aux jeunes sont des facteurs environnementaux déterminants de leurs comportements de consommation qui influencent directement leurs comportements alimentaires et inévitablement leur état de santé 11. Les horaires de travail chargés et le mode de vie réduisent souvent le temps consacré à l achat des aliments et à la préparation des repas 18,19,20. Aujourd hui, le rythme d une famille peut s avérer très soutenu. Les deux parents travaillent, les enfants ont des activités diverses et le temps consacré à la préparation des repas peut être moindre. L industrie s est ajustée à ces changements sociétaux et a développé toute une gamme de plats prêts à consommer. Malheureusement, les études démontrent que ces aliments possèdent généralement une faible densité nutritive et, en conséquence, contribuent à l épidémie d obésité que nous connaissons. Alors que la moitié des Québécois consomment des aliments préparés à l extérieur de la maison, dont 18 % les consomment d un restaurant rapide, 47 % consomment moins de 5 fruits et légumes par jour 21,22. Quoi de plus facile et accessible que les restaurants rapides? La multiplication des sources médiatiques et l exposition quasi-permanente des enfants au marketing alimentaire influencent indéniablement leurs choix alimentaires. À preuve, dans 75 % des cas, la première requête d un enfant pour un produit aurait lieu au supermarché. Et jusqu à trois produits sur quatre réclamés par les enfants font l objet de publicités télévisuelles 12. L industrie alimentaire à la rescousse du manque de temps La consommation de fruits et légumes est un facteur préventif de plusieurs problèmes de santé dont l obésité, les maladies cardiovasculaires et les cancers 13,14,15,16. Toutefois, les aliments prépréparés et achetés à l épicerie ou encore préparés dans un restaurant sont de plus en plus consommés par les Québécois 17. Les saines habitudes alimentaires développées dès l enfance et conservées à l âge adulte réduisent le risque de développer des maladies chroniques 23. Phénomène inquiétant, les problèmes de santé liés à la surconsommation de malbouffe se manifestent maintenant dès l enfance 24. suite page 8 Bulletin de santé publique Printemps

8 Mise en contexte Les enfants mangent plus souvent à l extérieur de la maison et la profusion et l accessibilité des restaurants rapides contribuent à l augmentation de la consommation de «malbouffe» chez les jeunes. Bien souvent, les menus pour enfants sont majoritairement composés de hamburgers, de frites et de boissons sucrées à haute teneur calorique et riche en sodium. Il n est pas étonnant de constater que le nombre de calories consommées soit presque deux fois plus élevé pour un repas pris au restaurant que pour un repas pris à la maison. Pour attirer les consommateurs, les industries de la restauration rapide misent sur une stratégie rentable : faciliter l accessibilité à leurs restaurants, en ciblant notamment les enfants et adolescents qui accèdent de plus en plus jeunes au marché de la consommation 25,26. La facilité d accès étant l une des principales raisons pour manger au restaurant rapide, et les enfants n ayant pas le sens critique suffisamment aiguisé pour résister à la pression de leurs pairs ou pour comprendre les stratégies de marketing, il est rentable pour ces restaurants de se positionner à proximité de lieux stratégiques tels que les hôpitaux, les entreprises, les zones commerciales et les écoles 27. Cette forte implantation de restaurants rapides et de dépanneurs autour des écoles suggère une alimentation moins saine chez les jeunes et constitue un obstacle important aux efforts de l État quant à la mise en place de la politique alimentaire saine à l intérieur des écoles, Pour un virage santé à l école, annoncée en 2007 par le premier ministre Jean Charest 35,36,37. En effet, la concurrence de la restauration rapide, la publicité présente dans l environnement urbain à proximité des écoles et le financement insuffisant pour assurer l amélioration des repas vendus à l école sont identifiés comme des enjeux importants limitant l implantation de la politique alimentaire 38. Un environnement sain pour mieux se nourrir Au Québec, les restaurants à service rapide exploités en chaîne connaissent la plus forte croissance en termes de nombre d établissements 28. On estime que plus de la moitié des jeunes Québécois consomment un repas du restaurant ou d un établissement de restauration rapide chaque semaine 29. Il n est donc pas étonnant de constater qu entre 76 % et 79 % d entre eux consomment des frites chaque semaine 30. Plusieurs études ont démontré que la présence de restaurants rapides près des écoles a un effet significatif sur le risque d obésité. Les jeunes sont alors exposés à un environnement alimentaire de pauvre qualité 31. Une étude américaine a observé que la présence d un restaurant rapide dans un rayon de 160 mètres de l école engendrait une hausse de 5,2 % du taux d obésité chez les jeunes de cette école 32. Les écoles québécoises n échappent pas à la prolifération des restaurants rapides dans leur environnement proche, ce phénomène affectant plus fortement les écoles défavorisées 33. L Institut national de santé publique du Québec chiffre à 37 % le nombre d écoles publiques au Québec étant situées à 15 minutes de marche d un restaurant rapide et à 62 % le nombre d écoles publiques situées à 15 minutes de marche d un dépanneur 34. L OMS recommande que les lieux accueillant des rassemblements d enfants soient à l abri de toutes formes de commercialisation d aliments à haute teneur en graisse saturée, en acides gras trans, en sucre ou en sel 39. L amélioration de l environnement alimentaire, dont celui des restaurants, est reconnue comme une stratégie environnementale prometteuse en prévention des problèmes reliés au poids et en promotion de la santé 40,41,42,43. Plusieurs facteurs reliés au milieu de la restauration influencent les habitudes alimentaires : la taille des portions, la transformation et la méthode de préparation des aliments, les choix limités d aliments sains, les incitatifs à la consommation ( ex : jouets, publicités ) 44. Toutefois, 8 Bulletin de santé publique Printemps 2011

9 Mise en contexte d autres composantes environnementales telles que le nombre, le type, le lieu et l accessibilité des commerces d alimentation où l on peut se procurer des aliments peuvent aussi influencer les comportements alimentaires 45,46. L accès, la diversité, la qualité et la fraîcheur des produits alimentaires varient selon le type de commerce et de service. Un bon accès à des commerces offrants des aliments sains, diversifiés et à bon prix ( ex : supermarchés ) favorise la consommation de fruits et légumes 47. Un environnement où plusieurs supermarchés existent, localisés près des résidences et accessibles autrement qu en automobile, faciliterait l adoption d une saine alimentation et le maintien d un poids santé 48. Les marchés publics et l agriculture urbaine sont aussi d autres moyens pour assurer la sécurité alimentaire et la saine alimentation de la population. Les habitudes alimentaires sont grandement associées avec l environnement dans lequel nous vivons et des changements environnementaux concrets pourraient contribuer à favoriser un mode de vie plus sain et concourir à la diminution de la prévalence de l obésité chez les jeunes 49. Aujourd hui, plusieurs acteurs issus du milieu de la santé, scolaire, communautaire et même municipal développent des initiatives prometteuses afin d améliorer l environnement alimentaire pour le bien-être de la communauté. Qu il s agisse de règlements, de politiques alimentaires, de planification urbaine ou de programmes, chaque intervention est un pas de plus vers l adoption d une meilleure alimentation pour tous. 1 Bergeron, P. et S. Reyburn ( 2010 ). L impact de l environnement bâti sur l activité physique, l alimentation et le poids. Québec : Direction du développement des individus et des communautés - Institut national de santé publique du Québec. 2 Service de la promotion des saines habitudes de vie, ministère de la Santé et des Services sociaux ( MSSS ). ( 2010 ). Vision de la saine alimentation pour la création d environnements alimentaires favorables à la santé. 3 Santé Canada ( 2007 ). Guide alimentaire canadien : Adoptez de saines habitudes. Récupéré de : http :// index-fra.php 4 Santé Canada ( 2007 ). Guide alimentaire canadien : Adoptez de saines habitudes. Récupéré de : http :// maintain-adopt/ index-fra.php 5 Institut de la statistique du Québec ( 2004 ). Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois Volet nutrition ( ESSEAQ-2004 ). Gouvernement du Québec. 6 Lavallé, C. ( 2004 ). Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois. Volet nutrition, Institut de la statistique du Québec. 7 Desrosiers, H. et coll. ( 2005 ). Enquête de nutrition auprès des enfants québécois de 4 ans, Québec, Institut de la statistique du Québec, collection Santé et Bien-être, 152 p. 8 Morin, P & al. ( 2009 ). Portrait des jeunes sherbrookois de 4 à 17 ans en matière d alimentation et d activité physique et sportive. Rapport final. 9 Mikkelsen, L., Chehimi, S. ( 2007 ). The links between the neighbourhood food environment and childhood nutrition. Prevention Institute, California, USA : Robert Wood Johnson Foundation. 10 Coalition québécoise sur la problématique du poids ( 2007 ). L épidémie d obésité et la publicité destinée aux enfants. Mémoire de la Coalition québécoise sur la problématique du poids déposé à la commission sur l avenir de l agriculture et de l agroalimentaire québécois. 11 Coalition québécoise sur la problématique du poids ( 2007 ). L épidémie d obésité et la publicité destinée aux enfants. Mémoire de la Coalition québécoise sur la problématique du poids déposé à la commission sur l avenir de l agriculture et de l agroalimentaire québécois. 12 Union des consommateurs ( 2006 ). Marketing de la malbouffe pour enfants. Rapport final présenté au Bureau de la consommation d Industrie Canada. 13 Steinmetz KA, Potter JD. Vegetable, fruit and cancer prevention : a review. J Am Diet Assoc 1996 ; 96( 10 ) : Ness AR, Powles JW. Fruit and vegetable and cardiovascular disease : a review. Int J Epidemiology 1997 ; 21( 1 ) : Rimmi EB & al. Vegetable, fruit and cereal fiber intake and risk of coronary heart disease among men. JAMA 1998 ; 275 : Cox BD & al. Seasonal consumption of salad vegetable and fresh fruit in relation to the development of cardiovascular disease and cancer. Public health nutr 2000 ; 3( 1 ) : Blanchet C. & al. ( 2009 ). La consommation alimentaire et les apports nutritionnels des adultes québécois. Rapport de l Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes ( Cycle 2.2 ). Québec : Institut national de santé publique du Québec. 18 Blanchet C. & al. ( 2009 ). La consommation alimentaire et les apports nutritionnels des adultes québécois. Rapport de l Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes ( Cycle 2.2 ). Québec : Institut national de santé publique du Québec. 19 Taylor JP, Evers S, McKenna M. ( 2005 ). Les déterminants de la saine alimentation chez les enfants et les jeunes. Revue canadienne de santé publique. 96 ( Suppément 3 ) : S22-S Pettinger C, Holdsworth M, Gerber M. ( 2006 ). Meal patterns and cooking practies in Southern France and Central England. Public Health Nutrition. 9( 8 ) : Blanchet C. & al. ( 2009 ). La consommation alimentaire et les apports nutritionnels des adultes québécois. Rapport de l Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes ( Cycle 2.2 ). Québec : Institut national de santé publique du Québec. 22 Statistique Canada. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Récupéré d Éco-Santé Québe 2010 : http :// 23 Byrne E and NS. Preschool Children s Acceptance of Novel Vegetable Following Exposure to Messages in a Storybook. Journal of Nutrition Education and Behavior, 34( 4 ) : , Wootan, M.G., Batada, A., Marchlewicz, E. ( 2008 ) Kid s meal : Obesity on the menu. Center for Science in the Public Interest. Washington. Bulletin de santé publique Printemps

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