Transmission du patrimoine génétique 1. L'AND répliqué à l'identique 1.1 Réplication semi-conservative

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1 1. L'AND répliqué à l'identique 1.1 Réplication semi-conservative 5' O O P O 3' O G O CH 2 H 2 C O C O O P O O O O P O O T O CH 2 H 2 C O A O O P O O OH O O O T O CH 2 O P O O P O O P O O CH 2 O A O O P O pyrophosphate O addition d'un dntp libre 3' G O CH 2 O O P O O 5'

2 ADN L expérience répliqué de àmeselson l'identique et Stahl 1.2 Expérience de et Stahl Mise en evidence de deux populations de poids différents

3 1. ADN répliqué à l'identique 1.2 Chromosomes en Arlequin

4 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Fourches de réplication des procaryotes Primase amorces ARN antiparallèles ADN polymérase Brin d ADN à synthèse discontinue 3 5 ADN polymérase Brin d ADN à synthèse continue fourche de réplication Fragments L amorce d ARN est d Okasaki digérée et remplacée par de ( ligase ) l ADN

5 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Fourches de réplication des procaryotes L ADN polymérase : Fonctionne sur une matrice simple-brin, Nécessite la présence d une amorce (ADN ou ARN), Utilise l énergie stockée dans les dntp pour permettre la réaction de liaison, Accroche les nouveaux nucléotides sur le groupement 3 OH libre. La polymérisation se fait donc uniquement de 5 vers 3.

6 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Fourches de réplication des procaryotes Hélicase Déroule la double hélice d ADN à un rythme de pb par sec. Primase Met en place l amorce d ARN. Protéines de stabilisation du simple brin S associent l une après l autre sur l ADN simple brin et de cette façon le maintiennent «linéaire». ADN polymérase et son «serre-joint» (clamp). Sans le serre-joint l ADN polymérase se détacherait rapidement de l ADN. Les deux protéines sont associées par une 3ème enzyme. Le serre-joint se desserre dès que la polymérase rencontre un ADN double brin

7 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Fourches de réplication des procaryotes Fragments d Okasaki : réplication discontinue sur le Brin tardif Brin précoce Synthèse d ADN continue sur un brin (brin précoce) et Discontinue sur l autre (brin tardif) Amorce en ARN synthétisée par une molécule de primase petits fragments d ADN synthétisés par ADN polymérase III à partir du double brin initié Dégradation de l ARN par l ADN polymérase I, Comblement des trous et élimination des nucléotides mal Appariés Liaison entre les fragments d ADN assurée par la ligase

8 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Fourches de réplication des procaryotes Brin précoce et brin tardif répliquées de manière coordonnée

9 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Réplication des procaryotes Déroulement de la double hélice par l hélicase remédier au superenroulement et aux tension de l ADN Molécule analogue à une corde fixée à une de ses Extrémités et déroulée à l autre extrémité Topoisomérase II (ADN gyrase) coupe le double brin, Détord la molécule et répare la cassure

10 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Réplication des procaryotes ADN n 1 domaine ATPase ADN n 2 De l ATP se fixe sur la topo-isomérase. La double hélice n 2 est cassée. L hélice n 1 est passée de l autre côté de l hélice n 2. Les deux morceaux de l hélice n 2 sont ressoudés. L hélice n 1 est libérée.

11 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Réplication des procaryotes Maintien de l ADN polymérase III maintenue sur l ADN Par un nœud coulant Structure de la protéine clamp Jouant le rôle d un nœud coulant Autour de l ADN Mise en place du nœud coulant

12 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Réplication des procaryotes Principales protéines impliquées dans la réplication Hélicase : déroulement de la double hélice Topoisomérase II (= ADN gyrase) : résolution des Tensions dues au superenroulement SSB (protéine de liaison à l ADN simple brin) : maintien de la structure simple brin Primase : synthèse de l amorce ADN polymérase III holoenzyme : synthèse et élongation du brin d ADN. Composée de 7 sous-unités ADN polymérase I: dégradation de l amorce ARN, remplissage des vides laissés après l enlèvement de L amorce, réparation des nucléotides mal appariés Ligase : réunion des fragments d ADN nouvellement synthétisés

13 1. ADN répliqué à l'identique 1.3 Réplication des procaryotes, L ADN polymérase catalyse l élongation du brin D ADN dans le sens 5 3

14 1. ADN répliqué à l'identique 1.4 Réplication chez les eucaryotes Images d un chromosome de drosophile Les fourches de réplications se déplacent à partir d origines de réplication multiples.

15 1. ADN répliqué à l'identique 1.4 Réplication chez les eucaryotes Chromosomes mitotiques brièvement marqués (pulse) à différentes périodes de la phase S par un analogue de la thymidine. Ce type d expérience permet de démontrer l existence de plusieurs origines de réplication qui, pendant la phase S, sont activées dans un ordre précis.

16 1. ADN répliqué à l'identique 1.4 Réplication chez les eucaryotes Les télomérases Enzyme à RNA Ajoute des séquences TTAGGG en 3 des télomères 2 composants principaux htr : human template RNA (motif de 11 pb pour copiage) htert : human telomerase reverse transcriptase Homologie avec RT du HIV Autres protéines associées en un complexe moléculaire

17 1. ADN répliqué à l'identique 1.4 Réplication chez les eucaryotes Les chromosomes des eucaryotes ne sont pas circulaires et la primase ne peut pas se fixer à leurs extrémités. Comment faire pour répliquer les télomères? Chez les mammifères, la télomérase est absente de la plupart des cellules. Le raccourcissement des télomères jouerait un rôle dans le processus de sénescence cellulaire.

18 1. ADN répliqué à l'identique 1.4 Réplication chez les eucaryotes Fonctionnement des télomérases htert 5 GGTTAGGGTTAGGGTTAG 3 3 CCAAT CAAUCCCAAUC 3 htr Addition de répétitions télomérases GGTTAGGGTTAGGGTTAGGGTTAG CCAAT CAAUCCCAAUC 3 5 Repositionnement du fragment ARN Addition de répétitions télomérases 5 3 GGTTAGGGTTAGGGTTAGGGTTAG CCAATCCC CAAUCCCAAUC GGTTAGGGTTAGGGTTAGGGTTAGGGTTAG 3 CCAATCCC CAAUCCCAAUC 3 5 L élongation des télomères se produit en phase S, même si l activité des télomérases ne se limite pas à cette phase Besoin de la machinerie du cycle cellulaire Régulations par le cycle cellulaire

19 1. ADN répliqué à l'identique 1.4 Réplication chez les eucaryotes Le complexe télomère-télomérase P127 = htert htr p43 TEP1 TRF1 p95 TRF2 Tankyrase TRF1-2 protègent les télomères Site d ancrage

20 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.1 Scissiparité et transmission chez les procaryotes La scissiparité chez les bactéries ressemble fortement à la mitose des eucaryotes : on réplique le chromosome, puis on répartit les réplicats dans les deux cellules filles formées. Les chromosomes répliqués sont attachés à la membrane plasmique. Leur séparation se fait grâce à la croissance de cette membrane (et grâce à du cytosquelette?). La formation du septum, qui va séparer les deux cellules filles, implique une digestion partielle de la paroi de peptidoglycane puis une fabrication de nouvelle paroi. En cas de problème pendant la réplication du matériel génétique, la division est arrêtée (voir plus loin...). Autre particularité : en phase de croissance rapide, une réplication peut débuter avant même que la précédente soit terminée.

21 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Prophase Condensation des chromosomes. Mise en place du fuseau mitotique Prométaphase L enveloppe nucléaire se rompt et les chromosomes s attachent aux microtubules du fuseau par leur kinétochores Métaphase Les chromosomes sont alignés dans le plan équatorial, les deux kinétochores étant reliés à des centrioles opposés. Anaphase Les chromatides sœurs se séparent. Les microtubules kinétochoriens se raccourcissent et les centrioles s éloignent. M Télophase Les chromosomes sont aux pôles. L enveloppe nucléaire se reconstitue. G 2 interphase Réplication de l ADN S G 1 cytodiérèse

22 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes centromère La condensation du chromosome (ici marqué en bleu) et la liaison entre chromatides sœurs sont dues au condensines et aux cohésines (ici marquées en rose). chromatides sœurs Au niveau de son centromère, le chromosome dupliqué (ici marqué en bleu) porte une structure protéique particulière : le kinétochore (ici en rouge). Les microtubules (colorés en vert) viendront s attacher à cette structure.

23 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Le rôle du cytosquelette pendant la mitose ( métaphase ) microtubules astériens microtubules kinétochoriens microtubules polaires En métaphase, chaque chromosome est relié, par les microtubules kinétochoriens, aux deux centrioles opposés. Les microtubules associés à ces kinétochores tirent chacun vers leur centriole respectif. Les microtubules polaires se repoussent. En conséquence, les chromosomes s équilibrent dans le plan équatorial.

24 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Le rôle du cytosquelette pendant la mitose ( anaphase ) L anaphase est permise par le relâchement des cohésines et des condensines. Deux processus concomitants permettent ensuite la séparation des chromatides sœurs : Anaphase A Anaphase B Le mouvement des chromosomes est dû principalement au raccourcissement des microtubules kinétochoriens et à l action de protéines moteur au niveau des kinétochores. La traction est produite au niveau des kinétochores. Les microtubules polaires s allongent et se repoussent dans leur zone de chevauchement. Les microtubules astériens se raccourcissent, rapprochant les centrioles de la membrane plasmique. La traction n est pas produite au niveau des kinétochores.

25 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Le rôle du cytosquelette pendant la mitose ( cytodiérèse ) mitose Microtubules de l appareil mitotique Filaments d actine et myosine de l anneau contractile L anneau contractile se fait autour des microtubules polaires. Sa mise en place n est possible qu une fois que les chromatides sœurs sont séparées.

26 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Particularité de la mitose végétale Deux particularités essentielles de la mitose chez les cellule végétales : Pas de centrosome Les microtubules ne s organisent pas à partir des centrioles, comme dans les cellules animales. Pas d anneau contractile La cytodiérèse se fait grâce au phragmoplaste, structure formée de microtubules polaires et de vésicules golgiennes qui met en place la plaque cellulaire.

27 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Autres mitoses... Dinoflagellés typiques Des faisceaux de microtubules traversent l enveloppe nucléaire. Ils établissent ainsi la polarité de la division, mais les chromosomes ne s associent pas à eux. Ils sont attachés à la membrane interne de l enveloppe nucléaire. Hypermastigotes et certains dinoflagellés Un seul faisceau, entre deux centrioles, traverse l enveloppe nucléaire. Les chromosomes s associent à la membrane interne par leur kinétochore, mais ils sont aussi reliés à un faisceau de microtubule. Levures et diatomées L enveloppe nucléaire reste intacte et des faisceaux de microtubules s y forment, sans centriole. Un microtubule unique vient alors s attacher à chacun des deux kinétochores des chromosomes. Animaux Le faisceau se forme en dehors de l enveloppe nucléaire, qui se rompt en pro-métaphase. Les chromosomes «capturent» alors des microtubules sur chacun de leurs deux kinétochores.

28 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Les points de contrôle le long du cycle cellulaire Entrée en phase M M-Cdk (cycline B) L ADN est-il répliqué? L environnement est-il favorable? Sortie de phase M G 1 ( D -Cdk (cycline Les chromosomes sont ils attachés aux microtubules? M G 2 interphase S G 1 Entrée en phase S S-Cdk (cycline E) G 1 / S-Cdk (cycline A) L environnement est-il favorable?

29 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Moments d action des différentes Cdk

30 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Le rôle des cyclines dans le contrôle du cycle cellulaire phosphorylation cycline B cdk déphosphorylation P P P cycline B cdk phosphate d activation phosphates inhibiteurs + P cycline B cdk M-Cdk ( MPF (ou cyclin e B synthèse de la cycline B cdk cdk déphosphorylation P dégradation de la cycline B activité MPF concentration en cycline B temps

31 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Le rôle des cyclines dans le contrôle du cycle cellulaire Au fur et à mesure qu elle est synthétisée, la cycline B (ou M sur ce schéma) s associe à Cdk1 pour former le complexe M-Cdk. L augmentation de concentration de M-Cdk est linéaire. La Cdk est phosphorylée au site d inhibition et au site d activation. Cette forme inactive est ensuite déphosphorylée au site d inhibition pour devenir la M-Cdk active. La M-Cdk active accélère la déphosphorylation du site d inhibition et ralentit sa phosphorylation. La concentration en M-Cdk active augmente donc de façon fortement non-linéaire.

32 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Activateurs de l activité des cdk

33 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Inhibiteurs de l activité des cdk

34 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Mécanismes de surveillance du cycle DDCP (=DNA Damage Checkpoint): transition G1/S RCP (= Replication Checkpoint): transition G2/M MCP (= Mitotic Checkpoint): transition métaphase/anaphase

35 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Mécanismes de surveillance du cycle

36 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Mécanismes de surveillance du cycle

37 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Mécanismes de surveillance du cycle

38 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Mécanismes de surveillance du cycle

39 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Le contrôle du cycle cellulaire dans les organismes pluricellulaires En l absence de télomérase, les télomères perdent une centaine de nucléotides à chaque division. Lorsque le télomère est entièrement perdu, un signal (analogue à celui qui est émis lorsque l ADN est endommagé) bloque les divisions cellulaire (sénescence cellulaire ce qui n est pas la même chose que l apoptose). La télomérase est, chez l homme, absente de la plupart des cellules somatiques. Sa réactivation est généralement associée à un cancer. (attention : chez certains animaux, e.g. les rongeurs, la télomérase est active dans les cellules somatiques) Il existe d autres mécanismes qui contrôlent la sénescence cellulaire et qui sont, potentiellement, responsables du vieillissement de l organisme.

40 2. Transmission à l identique patrimoine héréditaire 2.2 Mitose et transmission du patrimoine chez les eucaryotes Le contrôle du cycle cellulaire dans les organismes pluricellulaires Quand on met des cellules de mammifère en culture dans une boîte de pétri contenant du sérum sanguin, elles se divisent jusqu à former une monocouche. Elles arrêtent alors de se diviser. L inhibition de la division est dite densité-dépendante. Si on fait passer dans la culture un courant de milieu frais, les divisions reprennent. Ce sérum contient des facteurs activant les divisions cellulaires. Les divisions s arrêtent lorsque les facteurs en question sont épuisés. Ces facteurs suppriment les «freins» intracellulaires qui bloquent la division. Ex. érythropoiétine, PDGF etc. Au total une 50aine de protéines jouant ce rôle ont été identifiées.

41 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.1 Parasexualité des bactéries La transformation bactérienne (en conditions naturelles) La bactérie ne peut être transformée que si elle est compétente (l acquisition de l état compétent étant un phénomène complexe ). Dans son état compétent elle est capable d intégrer des molécules d ADN du milieu extérieur dans son chromosome. Chez certaines espèces (Haemophilus influenzae), un fragment d'adn n'est intégré que s'il porte une séquence signal bien spécifique. Chez Bacillus subtilis, les bactéries se groupent à plus de deux et échangent des fragments d'adn entre elles.

42 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.1 Parasexualité des bactéries La conjugaison bactérienne Le génome des bactéries est composé d'un chromosome auquel peuvent s'ajouter des plasmides. Ces plasmides portent généralement des gènes qui leur permettent de se transférer horizontalement, de bactérie à bactérie. Ci-dessous le transfert vertical (a) et horizontal (b) par conjugaison du plasmide F.

43 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.1 Parasexualité des bactéries A Plasmide et recombinaison homologue fragment d'adn homologue génome bactérien génome bactérien recombiné B plasmide F séquences d'adn homologues plasmide F intégré

44 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.1 Parasexualité des bactéries La conjugaison Hfr Les bactéries s'associent par le pilus. La réplication du chromosome de la bactérie donneuse, avec le plasmide intégré, débute. L'ADN simple-brin répliqué est transféré à la bactérie donneuse en même temps qu'il est fabriqué. La liaison entre bactéries se rompt. La portion d'adn double-brin nouvellement fabriquée recombine avec le chromosome bactérien.

45 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.1 Parasexualité des bactéries trp Conjugaison Hfr et cartes factorielles gal tsx lac On peut utiliser la conjugaison Hfr pour cartographier les chromosomes bactériens. On provoque la séparation des bactéries en train de conjuguer à intervalle de temps régulier. Les gènes les plus distants du point d'insertion du facteur F n'ont pas eu le temps d'être transférés. Fréquence des gènes de la souche Hfr parmi les (% recombinants (en lac tsx gal trp Temps en minutes 60

46 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.1 Parasexualité des bactéries Virus et transfert de gènes entre bactéries : la transduction infection de la bactérie cycle lytique L'ADN viral prend une forme circulaire Lyse de la cellule L'ADN est transcrit et répliqué Les capsules des virus sont fabriquées et assemblées

47 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.1 Parasexualité des bactéries Virus et transfert de gènes entre bactéries : la transduction Certains virus peuvent aussi accomplir un cycle dit lysogène: l'adn viral est intégré dans le chromosome bactérien et se transmet donc verticalement, à chaque division bactérienne. Exactement comme pour le plasmide F dans le cas de la conjugaison Hfr, des fragments d'adn peuvent être empaquetés en même temps que l'adn viral. Il peuvent alors être transmis à une autre bactérie. Le même genre de phénomène peut arriver en sortie de cycle lysogène : si l'adn viral est mal excisé, il part avec un bout d'adn bactérien qu'il peut transporter jusqu'à une autre bactérie. Ce mode de transduction ne concerne que les gènes proches du point d'insertion de l'adn viral.

48 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes Le déroulement de la méiose

49 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes Le déroulement de la méiose première division de Méïose (début) Stade leptotène Stade zygotène Stade pachytène Stade diplotène Stade diacinèse

50 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes Métaphase 1 : le rôle des chiasmas Les chiasmas, en plus de permettre la recombinaison, maintiennent les chromosomes homologues assemblés. Des individus chez lesquels la fréquence des chiasmas est trop faible produisent des gamètes anormaux, avec trop ou trop peu de chromosomes.

51 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes Métaphase 1 : mise en place des chiasmas Leptotène Condensation des chromosomes homologues dupliqués. Pachytène Le complexe synaptonémal est complètement assemblé. Les chiasma deviennent visibles. Zygotène Mise en place du complexe synaptonémal. ( diacinèse Diplotène (suivit par la Le complexe synaptonémal se désassemble. On pense que le complexe synaptonémal est nécessaire pour le bon déroulement de la recombinaison.

52 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes Métaphase 1 : chiasmas et recombinaison centromères chiasmas Des échanges entre chromatides des deux chromosomes homologues (chiasmas, crossing-over) se produisent à la méiose

53 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes Métaphase 1 : chiasmas et recombinaison Mise en place des jonctions de Hollyday. Les jonctions de Holliday sont initiées par une cassure double brin. Une fois formées elle peuvent prendre trois formes isomériques. Jonction de Holliday observée en ME

54 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes La résolution des jonctions de Holliday Seule la résolution de la dernière forme de jonction de Holliday donne une recombinaison. Si la première des formes de jonction de Holliday est «résolue» on a de la conversion génique (un fragment d'adn d origine paternelle est remplacée par une copie d'un fragment d origine ( maternelle

55 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes La division de méïose : première division de méïose (fin) Métaphase 1 Anaphase 1 (début) Anaphase 1 (fin) Télophase 1 (début) Télophase 1 (fin)

56 3. Sexualité et transmission du patrimoine 3.2 Méiose chez les eucaryotes La division de méïose : deuxième division de méïose Prophase 2 Métaphase 2 Anaphase 2 Télophase 2

57 4. Caractères héréditaires à transmission non-mendélienne 4.1 Hérédité liée aux mitochondries ou aux plastes Chez les animaux la transmission des mitochondries est maternelle. Chez un tiers des plantes, celle du chloroplaste est biparentale. La transmission de charactères codés par des gènes mitochondriaux est donc non-mendélienne. Exemples de maladie génétique liée à des mutations mitochondriales : certaines formes de myopathies, certaines formes d'epilepsie (ex. MERRF: des gènes d'arnt mitochondriaux sont défectueux). La maladie est transmise par la mère uniquement et ne sera transmise que par ses filles. Si la mère est hétéroplasmique (elle possède à la fois des mitchondries malades et des saines) les deux types de mitochondrie ségrègeront au cours des mitoses chez l'enfant en développement. L'atteinte sera plus ou moins grave selon le tissus touché et la fréquence des mitochondries déficientes.

58 4. Caractères héréditaires à transmission non-mendélienne 4.2 Hérédité épigénétique Changement de type sexuel chez les levures Les levures Saccharomyces cerevisiae, sont diploïdes. Après méiose elles produisent des spores de deux types sexuels: a et α. Seuls des spores de types différents peuvent fusionner pour redonner une cellule diploïde. Les spores peuvent aussi subir des mitoses. À chaque mitose, on observe un changement de type sexuel chez la cellule mère. α a a

59 4. Caractères héréditaires à transmission non-mendélienne 4.2 Hérédité épigénétique Changement de type sexuel chez les levures Le changement de type sexuel fait intervenir un système à cassette : le gène exprimé, qui détermine le type sexuel, est encadré par deux gènes non exprimés, un gène a et un gène α. À chaque mitose, dans la cellule mère, le gène exprimé est excisé et remplacé par une copie du gène non exprimé de type différent. L'hérédité du type sexuel est donc non-mendelienne : la mère transmet à sa fille un type opposé à celui qu'elle va adopter. gène silencieux gène exprimé gène silencieux a a a a

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