Fertiliser en agriculture biologique

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1 FERTI-pratiques Fertiliser en agriculture biologique Raisonnement et cadre réglementaire européen FICHE N 31

2 L importance de la fertilit du sol en AB Le sol vivant nourrit les plantes C est sur ce principe que l agriculture biologique (AB) s est développée entre les deux guerres au Royaume-Uni, en Allemagne et en France. Les apports organiques sont privilégiés. Ils doivent progressivement améliorer la fertilité du sol et contribuer à la nutrition des plantes par la minéralisation de la matière organique. Une agriculture certifiée encadrée par un règlement européen L agriculture biologique a mis en place une certification de ses productions agricoles par organisme tiers sous contrôle public. Le mode de production de l agriculture biologique est encadré par les règlements (CE) n 834/2007 et (CE) n 889/2008. Il autorise l utilisation du logo européen biologique. L AB utilise différents engrais et amendements L agriculture biologique utilise des composts et plus généralement des amendements organiques pour améliorer la teneur en matière organique du sol. Elle utilise aussi des engrais organiques (fientes, vinasses, farines de plume ou de viande ) et minéraux (phosphate naturel, sel brut de potasse, oligo-éléments ) ainsi que des amendements minéraux basiques issus de la roche calcaire ou de la craie. Toutes ces matières fertilisantes sont «utilisables en agriculture biologique conformément au règlement (CE) n 834/2007». L achat d amendements et d engrais est un poste important de dépenses selon une étude de l INRA (2013), les agriculteurs biologiques dépendent des produits organiques qu ils achètent ou reçoivent d autres agriculteurs «conventionnels» à 73% pour le phosphore, 53% pour le potassium et 23% pour l azote. L agriculture biologique en quelques chiffres En 2012, 1,0 Million d hectares ont été cultivés par exploitations dont sont en période de conversion. Cette surface représente 3,8% de la SAU nationale et comprend 65% d herbe et de cultures fourragères, 10% de vigne, vergers et maraichage et 20% de grandes cultures soit 0,2 M d ha. On y cultive 75% de céréales et 25% d oléagineux et de protéagineux. Le Plan «Ambition Bio» entend doubler la surface en «Bio» d ici 2017 (7% de la SAU) et réduire les importations de produits «Bio» dans la consommation des Français. Source Agence Bio

3 é Des besoins agronomiques communs Le raisonnement de la fertilisation n est pas différent en agriculture biologique et les règles de calcul du COMIFER peuvent s appliquer en azote comme pour les autres éléments avec quelques spécificités. Cultiver plus souvent les légumineuses pour fournir de l azote aux céréales Les protéagineux et les légumineuses pures ou associées fixent l azote de l air et laissent un reliquat en fin de culture de plusieurs dizaines de kg d azote qui peut se minéraliser au bénéfice des céréales semées à la suite. La luzerne cultivée pendant deux ou trois ans fixe de l azote sous forme organique. Après destruction, sa minéralisation est rapide et doit précéder immédiatement une céréale capable de récupérer cet azote minéral. Augmenter la teneur en matière organique L apport fréquent de composts, fumiers et autres amendements organiques permet d augmenter à long terme la teneur en matière organique du sol. D autres moyens existent comme l incorporation des pailles et les couverts intermédiaires. Cependant leur implantation peut entrer en conflit avec la pratique des faux-semis successifs à l automne qui a pour objectif de détruire une partie des mauvaises herbes. Favoriser l activité biologique L activité biologique est responsable de la minéralisation des apports organiques. Pour la favoriser, il est important de corriger d abord l acidité du sol par l apport de carbonates de calcium et/ou de magnésium autorisés en agriculture biologique. L introduction de luzerne ou de prairies temporaires dans la succession de culture stimule aussi l activité biologique en restituant de la matière organique fraiche par les résidus. Un écart de productivité qui varie selon les cultures et le potentiel du sol D après l INRA (2013), les rendements des blés et des orges seraient inférieurs en moyenne de 44% en agriculture biologique comparés à ceux de l agriculture dite «conventionnelle». Cet écart s expliquerait par les limites techniques liées à la lutte mécanique contre les mauvaises herbes ainsi qu à la moindre fertilisation azotée. L azote organique privilégié par l AB, doit d abord être minéralisé avant d être utilisé par les plantes. Cette minéralisation dépend beaucoup de la température du sol à la sortie de l hiver, ce qui introduit une variabilité dans l efficacité des engrais organiques utilisés.

4 mais des restrictions sur les types de fertilisants Priorité aux fertilisants d origine organique Composts, fumiers, fientes mais aussi vinasses, tourteaux végétaux ou encore sousproduits animaux, la liste est assez longue. Cependant il existe des interdictions sur : Les boues de station d épuration brutes, traitées ou compostées Les composts de déchets ménagers non triés à la source Les effluents d élevage industriel Le terme d élevage industriel n est pas défini. Si les lisiers bruts sont exclus, les fumiers et fientes en provenance d exploitations agricoles «conventionnelles» sont acceptées. Un accès plus restreint aux fertilisants d origine minérale Les engrais azotés de synthèse sont interdits (ammonitrates, urée, sulfate d ammoniaque, solution azotée ). Le phosphate naturel tendre, le phosphate alumino-calcique et les scories sont les seuls engrais phosphatés autorisés. Le choix est plus large en engrais potassiques, magnésiens et soufrés. Toutes les formes d engrais à base d oligo-éléments sont acceptées. Équilibre et bilans de fertilisation Les bilans des exploitations biologiques sont parfois déficitaires en azote mais aussi en phosphore du fait d un choix d engrais restreint et du coût de certains engrais organiques. Il y a plus de sorties d éléments par les récoltes que d entrées par les fertilisants. Pour le suivi de l évolution des états de fertilité chimique et biologique du sol, l analyse de terre s avère un indicateur indispensable aussi en AB. La conformité des fertilisants pour un usage en agriculture biologique La mention «Engrais Bio» est explicitement interdite par les fraudes. La seule mention autorisée est celle d un engrais ou d un amendement «utilisable en agriculture biologique conformément au règlement (CE) n 834/2007». La mention peut figurer sur le document d accompagnement du produit livré en vrac ou sur l étiquette. Pour faciliter le contrôle de certification, le fournisseur ou le metteur en marché peut choisir de l indiquer sur la facture. Il doit prouver que la composition du produit est conforme à l annexe I du règlement (CE) n 889/2008. Aucune autre mention que celle-ci et aucun logo de certification à l agriculture biologique (logo européen ou français «AB») n est autorisée sur l étiquette.

5 En pratique Un engrais ou un amendement est utilisable en agriculture biologique s il est composé exclusivement des produits et matières premières figurant à l annexe I du règlement CE n 889/2008 dont un extrait est donné ci-dessous. De plus ces fertilisants doivent être conformes aux règles de mise en marché en vigueur. Leur dénomination exacte peut être différente de celle indiquée dans cette annexe. Dénomination Fumiers Fumier séché et fiente déshydratée Compost issu de fumier et fientes Excréments liquides d animaux Déchets ménagers compostés ou fermentés Composts de champignonnières Guano Lombricompost Mélange composté ou fermenté de matières végétales Produits ou sous-produits d origine animale* Produits ou sous-produits organiques d origine végétale Algues et produits d algues Éxigences, conditions d emploi Après fermentation contrôlée Déchets triés à la source, uniquement végétaux/animaux Soumis à un compostage ou à une fermentation anaérobie Teneurs max : 0,7 mg/kg Cd ; 70 Cu ; 25 Ni ; 45 Pb ; 200 Zn ; 0,4 Hg ; 70 Cr Uniquement végétal Soumis à un compostage ou à une fermentation anaérobie Farines de sang, de poisson, de viande, de plume Poudres d os, de corne, de sabot Laine, fourrure, poils Produits laitiers Farine de tourteau Coque de cacao Radicelles de malt Phosphate naturel tendre Teneur max 90 mg Cd/kg de P 2 O 5 Phosphate aluminocalcique Teneur max 90 mg Cd/kg de P 2 O 5 ; utilisation en sols à ph>7,5 Sel brut de potasse Sulfate de potassium pouvant contenir Extraction physique à partir d un sel brut du sel de magnésium Vinasse et extraits de vinasse Exclusion des vinasses ammoniacales Carbonate de calcium Origine naturelle : craie, marne, roche calcique, maërl Carbonate de calcium et magnésium Origine naturelle : craie et roche calcique magnésiennes Sulfate de magnésium (kiesérite) Origine naturelle Chaux résiduaire de la fabrication de A partir des betteraves sucrières, écumes de sucrerie sucre Oligoéléments Annexe I du règlement (CE) n 2003/2003 Chlorure de sodium Sel gemme Poudres de roche et argiles *respectant le règlement (CE) n 1069/2009 sur les sous-produits animaux Le nouveau taux de TVA à 10% est applicable depuis le 1 er janvier 2014 aux fertilisants utilisables en agriculture biologique ainsi qu aux matières fertilisantes organiques d origine agricole.

6 FERTI-pratiques veut remettre l agronomie avec l économie au centre du raisonnement. Il propose des réponses aux questions des agriculteurs sur la nutrition des plantes, la fertilité des sols et la fertilisation pour une agriculture productive et durable. N hésitez pas à poser vos questions à agronomie@unifa.fr Toutes les fiches sont téléchargeables sur PROCHAINE PARUTION Choisir les formes d engrais azotés Pour être certain de recevoir les prochaines fiches inscrivez-vous sur LIEN UTILES L Union des industries de la fertilisation (UNIFA), représente une catégorie d acteurs stratégiques de la filière agricole. Elle a pour mission de promouvoir l utilité des fertilisants ainsi que le rôle fondamental de leurs producteurs dans le développement d une agriculture compétitive et durable en France. L UNIFA compte 50 adhérents qui produisent des engrais (minéraux et organo-minéraux) et des amendements minéraux basiques en France et en Europe. Ces adhérents représentent 94 % de la production française de fertilisants et 78 % des livraisons, sur un marché annuel de près de 11,1 millions de tonnes de produits. Conception Crédits photo : Arvalis, Institut du végétal, K+S KALI France, UNIFA, Watier Visuels Mars 2014 UNION DES INDUSTRIES DE LA FERTILISATION LE DIAMANT A PARIS LA DÉFENSE CEDEX Tél. :

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