Sommaire. La filière Artisanat... 7

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3 La loi d orientation et de programmation pour la refondation de l École de la République a confié aux Régions la responsabilité, aux côtés des autorités académiques, de la carte des formations professionnelles. La Région a fait de l emploi et en particulier de l emploi des jeunes la première de ses priorités. Celui-ci passe par les choix d orientation, la montée en qualification et la lutte contre le décrochage scolaire. L ambition éducative exige un appareil de formation lisible, adapté et dynamique, qui tienne compte des évolutions économiques de notre territoire. Ces enjeux méritent d être le plus largement partagés et débattus par l ensemble des acteurs, du monde économique, de la formation, des territoires. C est pour toutes ces raisons que j ai souhaité engager une large démarche prospective dans le cadre d un «forum des 1000 acteurs de la formation professionnelle». Afin de préparer les prochaines rentrées, la Région a souhaité accompagner les établissements d enseignement et les organismes de formation en portant à leur connaissance des éléments de stratégie régionale. La description des grands enjeux économiques et territoriaux, les données issues des schémas régionaux et du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) ou encore le repérage des formations manquantes dans les parcours existants sont autant d outils que la Région met à votre disposition au travers du document «Regards croisés sur l économie, la formation, les territoires». Ce document, élaboré à partir de 2014, connaît chaque année des actualisations et des compléments : - En 2014 o «Approche territoriale» livre les indicateurs des zones d emploi de la région ; o rassemble des éléments d analyse et de prospective pour la formation dans 7 domaines différents : industrie, bâtiment, services à l automobile, transport et logistique, propreté, hôtellerie restauration, agriculture et travaux paysagers. - En 2015, cinq tomes dédiés à des nouveaux secteurs professionnels (industries chimiques, plasturgiques et de process, sécurité, commerce, textile habillement et artisanat) viennent compléter les 7 analyses sectorielles déjà proposées. L ensemble de ces documents est mis à disposition sur le site internet de la région Nord-Pas de Calais, ( ainsi que sur la plateforme GOLF de l Académie de Lille. Par cette démarche menée en lien étroit avec les services académiques, la Région souhaite, à vos côtés, prendre toute sa part dans l élaboration de la carte des formations professionnelles. C est par la formation que les jeunes de notre région relèveront les défis de l avenir et c est avec vous que nous tracerons les parcours vers la réussite. Daniel PERCHERON

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5 Sommaire Les données socio-économiques de la filière Des secteurs d activités très variés Des perspectives de développement Un secteur soutenu par les institutions Les Indicateurs clés emploi / formation de la filière Les données formation de la filière Les données formation des spécialités Métiers de bouche Les éléments d analyse et de prospective Cartographie Services aux particuliers Les éléments d analyse et de prospective Cartographie Arts du bois Les éléments d analyse et de prospective Cartographie Annexes Les diplômes du Secteur Artisanat Métiers de bouche Les diplômes du Secteur Artisanat Services aux particuliers Les diplômes du Secteur Artisanat Arts du bois Bibliographie du secteur professionnel exploré Cartographie... 50

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7 1. Les données socio-économiques de la filière 1.1. Des secteurs d activités très variés L artisanat regroupe l ensemble des entreprises de moins de 10 salariés. Il recouvre une réalité économique complexe, composée d une mosaïque de plus de 250 métiers répartis dans quatre grandes activités : le bâtiment, les services, la fabrication et l alimentation. Première entreprise de France, il représente un poids économique important dans la région Nord-Pas de Calais avec plus de entreprises de proximité employant actifs soit 9,2% de la population. Cette densité permet au Nord - Pas de Calais d occuper le 4 ème rang des régions françaises. Source : Chambre des Métiers et de l Artisanat 7

8 1.2. Des perspectives de développement Cette place, due à la démographie régionale, ne doit pas cacher le retard pris par la région en terme de développement d activités. En 2012, la densité artisanale du Nord Pas de Calais est égale à 105 entreprises pour habitants alors que la moyenne nationale est égale à 153. C est l une des plus faibles densités artisanales. Elle s explique en partie par la nature du tissu économique régional (spécialisation régionale des activités hors artisanat, plus grande taille des entreprises artisanales, urbanisation forte). Si globalement l artisanat est moins présent dans le Nord Pas de Calais qu en moyenne nationale, certains métiers sont cependant plus représentés dans la région : c est le cas des chauffagistes, des couvreurs, des plâtriers extérieurs, des toiletteurs animaliers, des fleuristes, des coiffeurs hors salon, des poissonniers et des bouchers. Les métiers d art sont en revanche peu présents : 0,6% des artisans contre 1,5% au niveau national. Cette spécificité pourrait connaître un regain d intérêt avec l arrivée du Louvre-Lens. L artisanat est un secteur dynamique avec en moyenne nouvelles créations ou reprises d entreprises par an. Un création-reprise d entreprise sur 3 est artisanale et ce chiffre est en constante augmentation (+ 18% par rapport à 2012 et + 36% par rapport à 2010). Une évolution positive de l emploi salarié artisanal qu il faut souligner après la récession générale de l emploi régional, suite à la crise économique et financière. L évolution des créations-reprises concerne tous les secteurs d activités de l artisanat : Alimentation : +32% Production : + 25% Bâtiment : + 13% Services : + 18% La majeure partie concerne les créations (6 404 créations, +40% par rapport à 2010), les reprises étant moins répandues (555 reprises, +2% par rapport à 2010). Cette donnée est cependant vouée à évoluer, l âge moyen des dirigeants artisans de la région étant de 45,3 ans. Les perspectives de départ à la retraite d ici 2022, ce sont 36% des artisans qui devraient prendre leur retraite annoncent des besoins en renouvellement des artisans, qui sont d ores et déjà perceptibles et encouragent la montée en puissance de la transmission d entreprise. C est dans les services et le bâtiment que cette hausse est la plus prononcée. Source : Chambre des Métiers et de l Artisanat 8

9 Par rapport à la tendance nationale (+52% de créations sur la période), les créations d entreprises artisanales nordistes ont progressé plus vite à partir de 2004, amorçant un rattrapage du parc d entreprises artisanales régionales par rapport au national. L artisanat peut offrir des perspectives de développement dans la région, puisqu il emploie 9,2% de l ensemble des salariés contre 11,5% en moyenne des régions de Province. Les artisans du Nord-Pas de Calais disposent majoritairement d un diplôme professionnel (6 artisans sur 10 sont diplômés) et bénéficient d une certaine expérience professionnelle avant de démarrer leur activité. Cette dernière semble être un atout pour la pérennité des entreprises artisanales, supérieure à la moyenne nationale Un secteur soutenu par les institutions Le développement de l artisanat est accompagné par un certain nombre de dispositifs : Dans le cadre du Schéma Régional de Développement Economique (SRDE), deux plans ont été mis en place : Le Plan Régional de Développement de l Artisanat (PRDA) qui définit ses perspectives entre pour faire de l artisanat en 2020 un secteur à la pointe de l innovation et ayant atteint de niveau de développement conforme à la dynamique démographique de la région. Le Plan Régional Création Transmission d Entreprises (PRCTE) qui tente de faciliter les démarches des porteurs de projets de création ou de reprise d entreprises par la mise en place d outils financiers et l organisation de rencontres entre porteurs de projets, experts et professionnels de l entreprenariat, symbolisées par le site «Je Crée en Nord-Pas de Calais» et le Salon Créer. La stratégie régionale initiatives et entrepreneuriat (SRIE) qui se donne pour objectif de sensibiliser les habitants à l esprit d entreprendre en vulgarisant la culture économique et le monde de l entrepreneuriat notamment auprès des jeunes et des femmes. Dans le cadre de la formation, l artisanat est fortement représenté dans le Contrat Régional d Objectifs et de Moyens Apprentissage pour la période qui portait sur l amélioration des conditions d accueil des apprentis et a permis notamment d entreprendre la construction de nouvelles antennes du CFA de la Chambre des Métiers et de l Artisanat. Un second Contrat Régional d Objectifs et de Moyens Apprentissage a été décliné pour la période avec pour objectifs le doublement du nombre d apprentis d ici 2015 ( apprentis) et l optimisation de l appareil de formation. Un Contrat d Objectif Sectoriel (COS) dédié à l artisanat a également été signé le 12 Septembre 2013 entre l Etat (Préfet), le Rectorat, le Conseil Régional, Pôle Emploi, la chambre de métiers et d Artisanat de région Nord Pas de Calais, l Union Professionnelle Artisanale Nord Pas de Calais, et les représentants des organisations syndicales de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO). Les axes prioritaires poursuivis sont : l information et l orientation vers les métiers de l artisanat, l élargissement de vivier de recrutement et la diversification des voies d accès aux métiers de l artisanat, l élévation du niveau de qualification des artisans, conjoints et collaborateurs et le développement de nouveaux dispositifs pédagogiques, l articulation entre développement des formations et évolutions économiques et technologiques de l artisanat, la mise en place d une capacité d observation partagée. 9

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11 2. Les Indicateurs clés emploi / formation de la filière Les métiers de bouche et de la coiffure esthétique représentent en région un volume de emplois et ont connu une nette augmentation durant ses 10 dernières années ; même si la densité artisanale en région reste inférieure à la moyenne nationale. 65,5% de ces professionnels sont diplômés de niveau, pour autant leur parcours de formation tout au long de la vie se caractérise par la multi-certification dans différentes spécialités. Secteur Nombre total d emplois Pyramide des âges EMPLOI en 2010 Niveaux de qualification -30 ans 50 ans et + Niv -bis Niv I Niv III et + Artisanat ,2% 20,3% 65,5% 21,8% 10,7% Tous secteurs ,9% 24,0% 45,9% 20,0% 33,4% Avec un faible niveau de chômage par rapport à la moyenne régionale, les métiers de bouche et de la coiffure esthétique bénéficient d un marché du travail fluide et très dynamique. Le taux élevé de demandeurs d emploi de moins de 26 ans et la faible durée d inscription dans le chômage sont caractéristiques du lien fort entre la formation et l emploi qui existe dans ce secteur. Secteur DEFM* Evolution annuelle CHOMAGE au 30/09/2013 Part -30 ans DELD** Indicateur de chômage*** Artisanat ,1% 42,5% 37,4% 15,4% Tous secteurs ,4% 22,7% 48,1% 20,3% * DEFM = Demandeurs d Emploi en Fin de Mois ** DELD = Demandeurs d Emploi de Longue Durée *** DEFM / (DEFM + ensemble des actifs du domaine) La région dispose d une offre de formation riche et diversifiée, reposant à 85% sur des formations initiales dont l apprentissage, qui avec 61% des formés, reste la voie privilégiée d accès à ces professions. Secteur Effectifs sortants (années terminales) oie Scolaire FORMATION en Apprentissage Formation demandeurs d emploi Taux de dimensionnement de la formation* (pour emplois) Artisanat ,4% 61,5% 15,1% 78% Tous secteurs ,2% 13,1% 30,7% 55% * Nombre de sortants de formation pour emplois 11

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13 3. Les données formation de la filière 1 Sont présentées ici les filières de formation qui alimentent principalement le secteur de l artisanat et qui ne sont pas abordées dans les autres groupes sectoriels (bâtiment, hôtellerie restauration..) à savoir : les services aux particuliers (coiffure, esthétique, métiers du pressing, fleuristerie) les métiers de bouche (boucher, charcutier, traiteur, boulanger ) les métiers d art du bois (ébéniste, tapissier d ameublement) L offre de formation est limitée aux niveaux et I : dans la filière, la poly-compétence est appréciée, les apprenants peuvent se spécialiser dans différentes spécialités mais resteront à un niveau de formation I ou. Total des effectifs en formation professionnelle initiale (dont postbac) : apprenants Poids de la filière dans l ensemble des effectifs (form. Pro et postbac) : 5.75% Part de l apprentissage : 67% (moyenne régionale : 21,5%) oie scolaire Total des effectifs (dont postbac) : élèves Poids de la filière dans l ensemble des effectifs (form. Pro et postbac) : 2,4% Spécialité de l Artisanat Public Privé Total Part* Métiers de bouche % Services aux particuliers % Arts du bois % Total % * Effectifs de la spécialité / Effectifs totaux du secteur Apprentissage Total des effectifs (dont postbac) : apprentis Poids de la filière dans l ensemble des effectifs (form. Pro et postbac) : 18,7% Spécialité de l'industrie Public Privé Consulaire Total Part* Métiers de bouche ,6% Services aux particuliers ,1% Arts du bois ,3% Total % * Effectifs de la spécialité / Effectifs totaux du secteur 1 oie scolaire : 2013/2014 ; Apprentissage : janvier

14 4. Les données formation des spécialités 4.1. Métiers de bouche 2 Total des effectifs en formation professionnelle initiale (dont postbac) : élèves Poids de la spécialité dans l ensemble des effectifs (form. pro. et postbac) : 2,6% Part de l apprentissage : 86% (moyenne régionale : 21,5%) Diplômes La liste des diplômes implantés en région, tant en voie scolaire que par apprentissage, est disponible en annexe 1 du document. Elle est complétée par une liste des diplômes connexes également présents en Nord Pas de Calais. On peut noter l absence des diplômes suivants : Niveau I I Diplôme MC Pâtisserie boulangère MC Organisateur de réceptions Bac pro Poissonnier écailleur traiteur oie scolaire En voie scolaire, la spécialité «Métiers de bouche» représente 2,6% des effectifs de la voie professionnelle et postbac. Ce secteur est très peu implanté en voie scolaire, qui demeure plutôt ciblée sur l hôtellerie restauration. Niveaux de formation (effectifs formation pro. et postbac) Effectifs Part du Moyenne niveau niveau* régionale** Niveau 26 7% 15% Niveau I % 59% Niveau III % Total % 100% * Effectifs du niveau au sein du secteur / Effectifs totaux du secteur ** Effectifs régionauix du niveau / Effectifs régionaux de la form. pro et du postbac La représentation du statut public reprend la moyenne régionale pour le niveau I. Le niveau CAP est uniquement représenté par le CAP Chocolatier en établissement privé. Statut des élèves (effectifs formation pro. et postbac) Part du public par rapport au privé Niveau 50% Niveau I 72% Niveau III / Total : 70% Part du public par rapport au privé (moyenne régionale) Niveau 78,4% Niveau I 72,7% Niveau III 73,4% Total : 73,7% 2 oie scolaire : 2013/2014 ; Apprentissage : janvier

15 Le bac pro boulanger-pâtissier est le seul diplôme de niveau I représenté en voie scolaire, il accueille la majorité des élèves de la spécialité (93%). Nombre d élèves dans chaque diplôme Niveau Diplôme Effectifs totaux Public Privé Part* MC Employé traiteur ,4% CAP Chocolatier confiseur ,4% I Bac pro Boulanger-pâtissier ,2% Total % * Effectifs du diplôme (public/privé) / Effectifs totaux du secteur Les formations aux métiers de bouche sont implantées uniquement dans quatre zones d emploi : Douai (29,7% des élèves), Lille (25,8%), alenciennes et Calais. Répartition géographique des élèves Zone d emploi (ZE) Effectifs du Secteur Poids de la ZE pour ce secteur* Poids global de la ZE** Indice de spécificité du secteur*** Lille 99 25,8% 17,8% 1,45 Roubaix - Tourcoing 0 0,0% 10,3% 0,00 Flandre - Lys 0 0,0% 3,3% 0,00 Dunkerque 0 0,0% 6,1% 0,00 Douaisis ,7% 6,1% 4,87 alenciennois 93 24,2% 8,9% 2,72 Sambre - Avesnois 0 0,0% 5,8% 0,00 Cambrésis 0 0,0% 4,3% 0,00 Artois - Ternois 0 0,0% 7,0% 0,00 Lens - Hénin 0 0,0% 9,0% 0,00 Béthune - Bruay 0 0,0% 6,2% 0,00 Saint Omer 0 0,0% 3,6% 0,00 Calaisis 78 20,3% 4,6% 4,39 Boulonnais 0 0,0% 4,3% 0,00 Berck - Montreuil 0 0,0% 2,7% 0,00 Total % 100% * Effectifs ZE du secteur / Effectifs régionaux du secteur ** Effectifs ZE de la form pro et du postbac / Effectifs régionaux de la form pro et du postbac *** Au-dessus de 1, le secteur est fortement implanté dans la zone d emploi. En deçà, il est sous-représenté par rapport aux moyennes régionales. 15

16 Apprentissage Dans la filière, seuls les niveaux I et sont proposés. La majorité des effectifs d apprentis se concentre sur le niveau (85%). Niveaux de formation Niveau Effectifs du Moyenne Part du niveau* secteur régionale** % 38% I % 26% III 0 21% II 0 3% I 0 12% Total % 100% * Effectifs du niveau au sein du secteur / Effectifs totaux du secteur ** Effectifs régionaux du niveau / Effectifs régionaux de la form. Pro et du postbac hors CPGE Les places en formation de niveau recrutent plus que celles de niveau I (74% d occupation des places de niveau contre 63% pour le niveau I). Avec un taux moyen d occupation de 72% des places conventionnées, l offre actuelle permet encore d accueillir des jeunes en CAP et Bac Pro (CAP Poissonnier, MC employé-traiteur, bac pro boulanger pâtissier et bac pro boucher charcutier traiteur où les taux d occupation sont les plus faibles). Nombre d apprentis dans chaque diplôme et taux de remplissage des places conventionnées (conv.) Sous filière : Artisanat - Bouche Total effectif Niveau Diplômes Réel Conv. Taux CAP Boucher % CAP Boulanger % CAP Charcutier-traiteur % CAP Chocolatier confiseur % CAP Glacier fabricant % CAP Pâtissier % CAP Poissonnier % MC Boulangerie spécialisée % MC Employé traiteur % MC Pâtisserie, glacerie, chocolaterie, confiserie spécialisées % I Bac pro Boucher charcutier traiteur % I Bac pro Boulanger-pâtissier % I BP Boucher % I BP Boulanger % I BP Charcutier traiteur % I BTM Chocolatier confiseur % I BTM Glacier fabricant % I BTM Pâtissier confiseur glacier traiteur % Total % 16

17 La zone d emploi Artois-Ternois est la plus représentative de la région avec 28% des effectifs, suivie du alenciennois avec 20% des effectifs. Par contre, la voie par apprentissage n est pas présente en Flandre-Lys, Douaisis, Lens-Hénin, Béthune-Bruay, Saint Omer et Berck-Montreuil. Répartition géographique des apprentis Zone d emploi (ZE) Effectifs du Poids de la ZE pour Poids global de la Secteur ce secteur* ZE** Lille 20 0,9% 22% Roubaix - Tourcoing % 11% Flandre - Lys 2% Dunkerque 220 9% 6% Douaisis 2% alenciennois % 16% Sambre - Avesnois 14 0,6% 3% Cambrésis 58 2% 2% Artois - Ternois % 12% Lens - Hénin 5% Béthune - Bruay 5% Saint Omer 1% Calaisis % 4% Boulonnais 177 8% 6% Berck - Montreuil 1% Total % 100% * Effectifs ZE du secteur / Effectifs régionaux du secteur ** Effectifs ZE de la form pro et du postbac / Effectifs régionaux de la form pro et du postbac 17

18 Les éléments d analyse et de prospective Les professionnels des métiers de bouche exercent leur activité, en tant qu artisan ou salarié, dans des commerces de proximité, dans les circuits de grande distribution, en restauration collective ou encore sur les marchés. C est la "boulangerie, pâtisserie, confiserie" qui compte le plus grand nombre d'entreprises. Cette branche représente 15 % des structures de commerce alimentaire et réalise 19 % de leur chiffre d'affaires global. D une manière générale, l artisanat peut offrir des perspectives de développement dans la région, puisqu il emploie 9,2% de l ensemble des salariés contre 11,5% en moyenne des régions de province. Mais le secteur doit relever de nombreux enjeux dus aux évolutions sociétales. Le Contrat d études prospectives du secteur de l'artisanat et du commerce alimentaire de proximité pointe notamment : le niveau d exigence accru du consommateur et la place de plus en plus prépondérante des enjeux relatifs à la santé/nutrition, à l hygiène et à la sécurité, le développement de nouveaux modes de consommation avec l augmentation du nombre de familles monoparentales (impacte les quantités) et la recherche d une consommation rapide qui demeure de bonne qualité, l impact des nouvelles technologiques allant de l automatisation des paiements à l information sur les points de vente en passant par le e-commerce, la politique de redynamisation des centres villes et des zones commerciales rurales menées par les collectivités territoriales. Depuis 2010, on assiste à un retour de la clientèle vers les petits commerces alimentaires de proximité au détriment des grandes surfaces. En 2011, l'insee constate que si les commerces de proximité sont de moins en moins nombreux, leur taille moyenne augmente. A côté de ces enjeux figurent également des perspectives de développement autour de la silver economy (traiteur et livraison des repas ou de denrées à domicile) et la valorisation des circuits courts. Enfin, de nouvelles modalités de travail sont également en cours de définition avec la grande distribution, qui développe ses propres entreprises artisanales au sein des surfaces commerciales. Les boulangeries industrielles et les grandes surfaces ont besoin de personnel qualifié et recrutent tant des ouvriers que des chefs d'équipe ou des chefs de fabrication. Les entreprises qui durent sont celles qui savent s'adapter aux besoins des consommateurs, par exemple en jouant la carte du bio, de l'exotisme ou encore en proposant des livraisons à domicile. Par ailleurs, l arrivée du numérique chez les artisans de bouche questionne sur le geste créatif avec les dernières avancées de l impression 3D liée à l alimentaire (chocolat, sucre, moules et emportes pièces). L ensemble des éléments annonce un développement de l emploi mais aussi une montée en qualification. L apprentissage peut être considéré comme la voie royale de formation aux métiers de l artisanat et notamment des métiers de bouche. En région, il représente près de 27 métiers répartis dans 10 domaines professionnels distincts. Il est porté essentiellement par le CFA de la Chambre des Métiers et de l Artisanat de Région mais pas seulement puisque plus d un tiers des 35 organismes gestionnaires dispensent des formations par apprentissage dans les métiers de l artisanat. Le taux d occupation des sections d apprentissage dans les métiers de l artisanat reste globalement supérieur à la moyenne régionale (66,50% contre 58%). A contrario, les taux de rupture de contrat d apprentissage (entre 24% et 36%) sont légèrement supérieurs au taux de rupture moyen compris entre 22% et 30%. 18

19 Le dispositif de gratuité des apprentis pour les TPE de moins de 11 salariés, particulièrement adapté pour ce secteur d activité, plaide en faveur d un renforcement de l offre de formation par apprentissage. Néanmoins, les taux de rupture importants (près d un jeune sur trois) requièrent une plus forte sécurisation des parcours par l intermédiaire de la voie scolaire. Des expérimentations peuvent ainsi être menées par la mise en place de passerelles ou de parcours mixant les publics. Le recrutement de compétences spécifiques va s amplifier, les profils maîtrisant les outils informatiques ou affichant un potentiel relationnel important seront particulièrement recherchés. Le Forum des Mille a mis en évidence un problème de socle de connaissances de base et le déficit de maîtrise de l anglais, indispensable sur les sites touristiques. Ainsi, même si le niveau reste prépondérant, le niveau I doit être conforté, soit par l intermédiaire de Brevets Professionnels, soit par le développement des bacs professionnels. Il peut être aussi amorcé par l implantation de Mentions Complémentaires. Quelques niches restent à explorer autour des circuits courts (ex : une formation sur la transformation de viande en circuit court pourrait être mise en place avec un établissement proposant des formations sur la production animale ou en complémentarité avec la transformation laitière ). Les organismes de formation agricole sont particulièrement concernés. La filière viande propose des formations à différentes étapes de production : la production animale : la filière est complète et propose des diplômes allant du CAP au niveau d'ingénieur, répartis sur 7 sites en Région (voie scolaire et apprentissage), plus de 700 jeunes suivent ces formations. la transformation, des formations initiales sont dispensées par apprentissage : bouchers / charcutiers traiteurs. En tout, près de 900 apprentis bouchers ou charcutiers traiteurs sont inscrits pour 1040 places. Enfin, le travail en réseau entre les différents corps de métiers est à encourager pour offrir une gamme de service complète. Un travail en partenariat doit être mis en place nécessaire entre les circuits de production et de vente en produits alimentaires. Peu d établissements sont actuellement positionnés sur ces deux champs. Niveau : à l exception du CAP Chocolatier confiseur, aucun CAP n est dispensé sous statut scolaire. Une offre pourrait être proposée afin de diversifier les poursuites d études post 3 ème, notamment des SEGPA. Des offres d emploi demeurent également non pourvues dans le secteur de la poissonnerie. Pas-de-Calais : l offre de formation en voie scolaire est uniquement implantée à Calais. Les territoires de l Artois-Ternois et de Berck-Montreuil sont particulièrement éloignés des sites existants. alenciennois : un partenariat sur la mixité des parcours pourrait être expérimenté dans le secteur de la boulangerie pâtisserie. Apprentissage : le maillage du territoire est satisfaisant, tous les métiers sont identifiés. Le développement de l appareil de formation doit s opérer par l optimisation des places présentes ou le renforcement des sites existants. 19

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25 4.2. Services aux particuliers 3 Total des effectifs en formation professionnelle initiale (dont postbac) : apprenants Poids de la spécialité dans l ensemble des effectifs (form. pro. et postbac) : 3,02% Part de l apprentissage : 53,54% Diplômes La liste des diplômes implantés en région, tant en voie scolaire que par apprentissage, est disponible en annexe 2 du document. Elle est complétée par une liste des diplômes connexes également présents en Nord Pas de Calais. On peut noter l absence des diplômes suivants : Niveau I I I Diplôme CAP Métiers de la blanchisserie Bac pro Métiers du pressing et de la blanchisserie BP Blanchisserie BP Maintenance des articles textiles, option pressing oie scolaire Le niveau est le niveau le plus représenté dans cette spécialité (56%), il est supérieur de 41 points par rapport à la moyenne régionale. Niveaux de formation (effectifs formation pro. et postbac) Effectifs niveau Part du niveau* Moyenne régionale** Niveau % 15% Niveau I % 59% Niveau III % 26% Total % 100% * Effectifs du niveau au sein du secteur / Effectifs totaux du secteur ** Effectifs régionaux du niveau / Effectifs régionaux de la form. pro et du postbac Seulement 40% des élèves sont formés dans un établissement public, soit 33 points de moins que la moyenne régionale. Statut des élèves (effectifs formation pro. et postbac) Part du public par rapport au privé Niveau 41% Niveau I 43% Niveau III 31% Total : 40% Part du public par rapport au privé (moyenne régionale) Niveau 78.4% Niveau I 72.7% Niveau III 73.4% Total : 73.7% 3 oie scolaire : 2013/2014 ; Apprentissage : janvier

26 Six diplômes proposés en niveau, 3 diplômes en niveau III, mais un seul diplôme est proposé pour le niveau intermédiaire, le niveau I, qui compte 31.6% des effectifs de la spécialité (56% des effectifs suivent leur formation dans le privé). Niveau Nombre d élèves dans chaque diplôme Diplôme Effectifs totaux Public Privé Part* CAP Fleuriste ,3% CAP Coiffure ,9% CAP Esthétique cosmétique parfumerie ,7% CAP Métiers du pressing ,6% MC Styliste visagiste ,1% MC Coloriste permanentiste ,7% I Bac pro Esthétique cosmétique parfumerie ,6% III BTS Métiers de l'esthétique-cosmétique-parfumerie, option A : management ,9% III BTS Métiers de l'esthétique-cosmétique-parfumerie, option B : formation-marques ,4% III BTS Métiers de l'esthétique-cosmétique-parfumerie, option C : cosmétologie ,7% Total % * Effectifs du diplôme (public/privé) / Effectifs totaux du secteur 90% des effectifs de la spécialité «services aux particuliers» suivent une formation dans le domaine de l esthétique-cosmétique (65% de l offre est privée). Spécialité Effectifs totaux Public Privé Part* Métiers du pressing ,6% Fleuristerie ,3% Esthétique-Cosmétique ,1% Total % * Effectifs de la spécialité / Effectifs totaux du secteur 26

27 Calais, Sambre-Avesnois, Dunkerque et Lille sont les quatre bassins où les formations aux services aux particuliers sont fortement représentées. 36% des effectifs sont concentrés dans le bassin de Lille. Répartition géographique des élèves Zone d emploi (ZE) Effectifs du Secteur Poids de la ZE pour ce secteur* Poids global de la ZE** Indice de spécificité du secteur*** Lille ,0% 17,8% 2,03 Roubaix - Tourcoing 0 0,0% 10,3% 0,00 Flandre - Lys 14 1,0% 3,3% 0,30 Dunkerque ,5% 6,1% 2,36 Douaisis 0 0,0% 6,1% 0,00 alenciennois 0 0,0% 8,9% 0,00 Sambre - Avesnois ,5% 5,8% 2,99 Cambrésis 0 0,0% 4,3% 0,00 Artois - Ternois ,9% 7,0% 1,84 Lens - Hénin 0 0,0% 9,0% 0,00 Béthune - Bruay 0 0,0% 6,2% 0,00 Saint Omer 0 0,0% 3,6% 0,00 Calaisis ,2% 4,6% 3,93 Boulonnais 0 0,0% 4,3% 0,00 Berck - Montreuil 0 0,0% 2,7% 0,00 Total % 100% * Effectifs ZE du secteur / Effectifs régionaux du secteur ** Effectifs ZE de la form pro et du postbac / Effectifs régionaux de la form pro et du postbac *** Au-dessus de 1, le secteur est fortement implanté dans la zone d emploi. En deçà, il est sous-représenté par rapport aux moyennes régionales. Apprentissage Total des effectifs (dont postbac) : apprentis Poids de la spécialité dans l ensemble des effectifs (form. pro. et postbac) : 1,61% Poids au sein des effectifs de l Artisanat : 41,12% Les niveaux et I sont fortement représentés par rapport à la moyenne régionale (+13 pts pour le niveau et +20 pts pour le niveau I) au détriment du niveau III (-18 pts). Niveaux de formation Niveau Effectifs du Moyenne Part du niveau* secteur régionale** % 38% I % 26% III 60 3% 21% II 0 3% I 0 12% Total % 100% * Effectifs du niveau au sein du secteur / Effectifs totaux du secteur ** Effectifs régionaux du niveau / Effectifs régionaux de la form. pro et du postbac hors CPGE 27

28 Une seule formation est proposée en niveau III alors que l offre est équilibrée pour les niveaux I et (50,7% et 45,6%). Cela tient au fait que beaucoup d élèves dans ce domaine développent une poly-compétence et sont amenés parfois à suivre plusieurs années d études pour se spécialiser, tout en restant sur un niveau ou I de qualification. Nombre d apprentis dans chaque diplôme et taux de remplissage des places conventionnées (conv.) Niveau Diplômes Réel Conv. Taux CAP Coiffure % CAP Esthétique cosmétique parfumerie % CAP Fleuriste % CAP Métier du pressing % CTM Toiletteur canin et félin % MC Styliste visagiste % I BP Coiffure % I BP Coiffure option Coloriste permanentiste % I BP Coiffure option Coloriste visagiste % I BP Esthétique cosmétique parfumerie % I BP Fleuriste % III BM Coiffeur % Total % Les zones d emploi de Lille et Roubaix-Tourcoing concentrent 40% des effectifs et sont les zones les plus représentatives de la spécialité avec la zone d emploi d Arras. Répartition géographique des apprentis Zone d emploi (ZE) Effectifs du Poids de la ZE pour Poids global de la Secteur ce secteur* ZE** Arras % 12% Berck - Montreuil 1% Béthune - Bruay % 5% Boulogne-sur-mer 131 8% 6% Calais 69 4% 4% Cambrai 40 2% 2% Douai 2% Dunkerque 114 7% 6% Flandre - Lys 2% Lens - Hénin 5% Lille % 22% Maubeuge 43 3% 3% Roubaix - Tourcoing % 11% Saint-Omer 1% alenciennes 150 9% 16% Total % 100% * Effectifs ZE du secteur / Effectifs régionaux du secteur ** Effectifs ZE de la form pro et du postbac / Effectifs régionaux de la form pro et du postbac 28

29 Coiffure esthétique Les éléments d analyse et de prospective Le secteur de la coiffure et de l esthétique se porte très bien et a su parer les effets de la crise économique par le développement d une nouvelle attractivité, reposant sur diversification des produits cosmétiques et des prestations proposées et par une ouverture sur la clientèle masculine. De ce fait, les salons d esthétique disparaissent peu à peu pour se recomposer en centres de bien-être aux services variés et de plus en plus de salons de coiffures proposent des soins esthétiques en complément de leur activité. L enquête BMO 2015 de Pôle Emploi confirme la bonne santé du secteur : 663 projets de recrutement ont été répertoriés, 60% d entre eux sont jugés difficiles. Avec l agrandissement et la diversification des centres, le profil de manager est de plus en plus recherché. Quelques perspectives de développement émergent également avec la silver economy (coiffeur à domicile, bien-être de la personne âgée en structure d accueil ). Des nouveaux métiers et besoins apparaissent, par exemple dans le secteur médico-social avec la mise en place du «socio-esthétique» qui propose des soins esthétiques auprès de populations souffrantes ou fragilisées. Les activités de coiffure à domicile ( professionnels) progressent rapidement en ciblant les personnes très actives et celles dépendantes, de plus en plus nombreuses. Le taux d occupation des sections d apprentissage dans les métiers de l artisanat reste globalement supérieur à la moyenne régionale (66,50% contre 58%). Les métiers de la coiffure présentent le taux de rupture de contrat par apprentissage le moins élevé du secteur de l artisanat : 20% (taux de rupture moyen compris entre 22% et 30%). Les sections en voie scolaire présentent également des taux de pression forts, témoignant de l attractivité de ces diplômes. Les flux de formation en coiffure-esthétique semblent actuellement suffisants en région mais peuvent être améliorés par une montée en qualification des publics, notamment sur le niveau III afin de proposer une offre sur le profil de manager. Des spécialisations ou colorations pourraient également être introduites dans les organismes de formation proposant des formations sanitaires et sociales aux côtés de formations en coiffure esthétique. oie scolaire : proposer une offre de formation permettant de couvrir le bassin minier tout en conservant le vivier de la Métropole lilloise. Apprentissage : conserver le maillage territorial et les capacités d accueil existantes. Postbac : favoriser l implantation de BTS dans les sites déjà structurés sur le niveau I, notamment sur Dunkerque et la Métropole lilloise. Autres services aux particuliers L offre de formation vers les métiers du pressing a été réduite à une ½ division de CAP en voie scolaire dans le Nord et fermée dans le Pas-de-Calais l an dernier. Des possibilités de développement sont pressenties pour répondre aux besoins des sociétés de service (repassage notamment) et de la silver economy (gestion du linge des personnes dépendantes) ou s inscrire dans un cadre plus collectif (secteur hospitalier, maison de retraite, tourisme). Une ré-implantation du CAP Métiers du pressing ou une ouverture vers le CAP Métiers de la blanchisserie est donc à étudier au regard des dynamiques territoriales et des projets d employeurs. Au vu des débouchés, elle doit cependant être observée à un échelon départemental et s inscrire dans un recrutement large. La Mention Complémentaire «ente essayage retouche» a disparu de l offre régionale voie scolaire, une seule offre par apprentissage existe à Roubaix. Sauf exception locale, il n y a a priori plus de besoins avérés sur ce secteur. Les besoins sont satisfaits par les CAP Métiers de la mode. Le domaine du toilettage canin et félin est uniquement proposé par apprentissage à Arras. Aucun besoin supplémentaire n a été remonté. 29

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35 4.3. Arts du bois 4 Total des effectifs en formation professionnelle initiale (dont postbac) : 130 apprenants Poids de la spécialité dans l ensemble des effectifs (form. pro. et postbac) : 0,13% Part de l apprentissage : 3,8% Diplômes La liste des diplômes implantés en région, tant en voie scolaire que par apprentissage, est disponible en annexe 3 du document. Elle est complétée par une liste des diplômes connexes également présents en Nord Pas de Calais. On peut noter l absence des diplômes suivants : Niveau I Diplôme CAP Arts du bois, option tourneur CAP Arts du bois, option marqueteur CAP Menuisier en sièges CAP Cannage et paillage en ameublement CAP Tapissier d'ameublement en siège Bac pro tapissier d ameublement oie scolaire 90% de l offre de formation est proposée en niveau. Niveaux de formation (effectifs formation pro. et postbac) Effectifs niveau Part du niveau* Moyenne régionale** Niveau % 15% Niveau I 12 10% 59% Niveau III % Total % 100% * Effectifs du niveau au sein du secteur / Effectifs totaux du secteur ** Effectifs régionauix du niveau / Effectifs régionaux de la form. pro et du postbac L enseignement public est plus développé dans ce domaine que le privé (+6.3 points que la moyenne régionale). Il n y a pas d offre privée pour le niveau I. Statut des élèves (effectifs formation pro. et postbac) Part du public par rapport au privé Niveau 77,88% Niveau I 100% Niveau III / Total : 80% Part du public par rapport au privé (moyenne régionale) Niveau 78,4% Niveau I 72,7% Niveau III 73,4% Total : 73,7% 4 oie scolaire : 2013/2014 ; Apprentissage : janvier

36 Le niveau est représenté à 61,6%. Un seul diplôme de niveau I existe en ébénisterie alors que le CAP concentre 70% des effectifs du secteur (seulement 13% des CAP s orienteraient vers le BMA). Nombre d élèves dans chaque diplôme Niveau Diplôme Effectifs totaux Public Privé Part* CAP Arts du bois, option A sculpteur ornemaniste ,2% CAP Ebéniste ,9% CAP Tapissier d'ameublement en décor ,9% I BMA Ebéniste % Total * Effectifs du diplôme (public/privé) / Effectifs totaux du secteur La zone d emploi de la Flandres Lys est la plus représentative de la spécialité et concentre 46,4% des effectifs, suivie du bassin de Lille (39,2% des effectifs). Répartition géographique des élèves Zone d emploi (ZE) Effectifs du Secteur Poids de la ZE pour ce secteur* Poids global de la ZE** Indice de spécificité du secteur*** Roubaix - Tourcoing 0 0,0% 10,3% 0,00 Lille 49 39,2% 17,8% 2,20 Dunkerque 0 0,0% 6,1% 0,00 Flandre - Lys 58 46,4% 3,3% 14,18 Douai 0 0,0% 6,1% 0,00 alenciennes 0 0,0% 8,9% 0,00 Cambrai 0 0,0% 4,3% 0,00 Maubeuge 0 0,0% 5,8% 0,00 Arras 0 0,0% 7,0% 0,00 Lens - Hénin 0 0,0% 9,0% 0,00 Béthune - Bruay 0 0,0% 6,2% 0,00 Saint Omer 0 0,0% 3,6% 0,00 Calais 0 0,0% 4,6% 0,00 Boulogne sur Mer 18 14,4% 4,3% 3,33 Berck - Montreuil 0 0,0% 2,7% 0,00 Total % 100% * Effectifs ZE du secteur / Effectifs régionaux du secteur ** Effectifs ZE de la form pro et du postbac / Effectifs régionaux de la form pro et du postbac *** Au-dessus de 1, le secteur est fortement implanté dans la zone d emploi. En deçà, il est sous-représenté par rapport aux moyennes régionales. 36

37 Apprentissage Total des effectifs (dont postbac) : 5 apprentis Poids de la spécialité dans l ensemble des effectifs (form. pro. et postbac) : 0,004% Poids au sein des effectifs de l Artisanat : 3,8% Une seule formation de niveau est proposée par apprentissage, avec un taux de remplissage faible (38% des places conventionnées). Niveaux de formation Effectifs du Moyenne Niveau Part du niveau* secteur régionale** 5 100% 38% * Effectifs du niveau au sein du secteur / Effectifs totaux du secteur ** Effectifs régionaux du niveau / Effectifs régionaux de la form. pro et du postbac hors CPGE Nombre d apprentis dans chaque diplôme et taux de remplissage des places conventionnées (conv.) Niveau Diplômes Réel Conv. Taux CAP EBENISTE % Répartition géographique des apprentis : L offre est proposée dans la zone d emploi de Lille. 37

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39 Les éléments d analyse et de prospective Environ professionnels des métiers d art composent le paysage du Nord-Pas-de-Calais. Des savoir-faire et des sites réputés tels la broderie dans le Cambrésis, la faïence et la céramique de Desvres sans oublier le verre à Sars-Poteries où le dynamique Musée-Atelier accueillent régulièrement des artistes contemporains en résidence. Le grand projet aux abords du Louvre- Lens devrait également profiter aux métiers d art d une région discrète mais active dans le domaine. Le chiffre d'affaires du secteur s'élève au plan national à 8 milliards d'euros dont 9% à l'export. Bien que très minoritaires, les grandes entreprises des métiers d'art (0,2%) sont celles qui exportent le plus, assurant 15% des exportations. Un peu plus de 80 % des artisans d art exercent leur activité à titre principal, les 20% restants n'ayant qu'une activité secondaire dans les métiers d'art. Ces derniers exercent à titre principal une autre activité, par exemple, le commerce. C'est particulièrement vrai dans le secteur de la bijouterie-joaillerie et dans les métiers du bois. Les secteurs d activité dominants sont le bois et les bijoux, suivis par le textile et la mode. Les métiers d art relèvent de niches d emploi très restreintes. Pour le niveau I, la volonté est de créer dans ce domaine un seul pôle régional, qui propose une diversité de spécialités permettant de garantir la stabilité des recrutements. Une offre de proximité peut par contre être conservée en niveau, notamment en ébénisterie et en tapisserie d ameublement, afin de répondre à des besoins économiques locaux. Plusieurs pistes d implantation peuvent être explorées : - la sellerie générale en lien avec le secteur automobile, la filière cheval, le bâtiment et le textile sportif, - la ferronnerie d art, qui vient de bénéficier de la création d un BMA, - la gravure sur pierre, également confortée par la mise en place d un BP. Enfin, une vigilance particulière est portée sur la zone d emploi de Lens. La construction du Louvre Lens a généré la création de l Institut des Métiers d Art et du Patrimoine (IMAP), cluster régional qui développe les savoir-faire liés au patrimoine et à l artisanat d art. Créé en 2013, il a pour but de dynamiser, fédérer, accompagner et promouvoir les professionnels dans différents volets de leur activité et met en réseau des entreprises, des organismes de formation et des centres de recherche privés et publics. Ce projet nécessitera, à moyen terme et en fonction de son évolution, une adaptation de la carte des formations. 39

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45 Annexes Annexes Les diplômes du Secteur Artisanat Métiers de bouche Diplômes présents en Région (voie scolaire et apprentissage) : Niveau I I I I I I I I Diplôme MC Employé traiteur CAP Chocolatier confiseur CAP Boucher CAP Boulanger CAP Charcutier-traiteur CAP Glacier fabricant CAP Pâtissier CAP Poissonnier MC Boulangerie spécialisée MC Pâtisserie, glacerie, chocolaterie, confiserie spécialisées Bac pro boulanger-pâtissier Bac pro Boucher charcutier traiteur BP Boucher BP Boulanger BP Charcutier traiteur BTM Chocolatier confiseur BTM Glacier fabricant BTM Pâtissier confiseur glacier traiteur Diplômes connexes en Région (voie scolaire et apprentissage) : Niveau Diplôme Secteur CAP Cuisine Hôtellerie restauration CAP Services en café brasserie Hôtellerie restauration CAPA Production Agricole, Utilisation des Matériels PAUM, spécialité productions animales Production animale et végétale BPA Polyculture élevage Production animale et végétale MC Art de la cuisine allégée Hôtellerie restauration MC Employé barman Hôtellerie restauration I Bac pro Cuisine Hôtellerie restauration I Bac pro Conduite et Gestion de l Exploitation Agricole CGEA, systèmes à dominante élevage Production animale et végétale I BP Cuisinier Hôtellerie restauration I CSA Conduite de l élevage laitier Production animale et végétale I CSA Production et commercialisation de produits fermiers Production animale et végétale I MC Organisateur de réceptions Hôtellerie restauration III BTSA Productions animales Production animale et végétale 45

46 Annexes Les diplômes du Secteur Artisanat Services aux particuliers Diplômes présents en Région (voie scolaire et apprentissage) : Niveau I I I I I I III III III III Diplôme CAP Fleuriste CAP Coiffure CAP Esthétique cosmétique parfumerie CAP Métiers du pressing MC Styliste visagiste MC Coloriste permanentiste CTM Toiletteur canin-félin Bac pro Esthétique cosmétique parfumerie BP Coiffure BP Coiffure option coloriste permanentiste BP Coiffure option coloriste visagiste BP Esthétique cosmétique parfumerie BP Fleuriste BTS Métiers de l'esthétique-cosmétique-parfumerie, option A : management BTS Métiers de l'esthétique-cosmétique-parfumerie, option B : formation-marques BTS Métiers de l'esthétique-cosmétique-parfumerie, option C : cosmétologie BM Coiffeur Diplômes connexes en Région (voie scolaire et apprentissage) : Ensemble des diplômes relevant des Services à l automobile, du Bâtiment, de la Propreté et du Commerce de détail. Pour la spécialité fleuriste, des connexions peuvent également être établies avec les diplômes de la production horticole et des travaux paysagers. 46

47 Annexes Les diplômes du Secteur Artisanat Arts du bois Diplômes présents en Région (voie scolaire et apprentissage) : Niveau I Diplôme CAP Arts du bois option A : sculpteur ornemaniste CAP Ebéniste CAP Tapissier d'ameublement en décor BMA Ebéniste Diplômes connexes en Région (voie scolaire et apprentissage) : Niveau Diplôme Secteur CAP Charpentier bois Bâtiment Bois CAP Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement Bâtiment Bois I Bac pro Technicien menuisier agenceur Bâtiment Bois I BP Charpentier bois Bâtiment - Bois BP Menuisier Bâtiment Bois III BTS Charpente couverture Bâtiment Bois 47

48 Annexes Bibliographie du secteur professionnel exploré Nord-Pas de Calais «A la pointe de l innovation», Artisanat d art, Revue Le monde des artisans n 104, Chambre de métiers et de l artisanat, pages 17 à 23, Barlin, janvier-février «L artisanat de la région Nord-Pas de Calais, chiffres clés 2014», Chambres de métiers et de l artisanat Région Nord-Pas de Calais, Lille, juillet «Les technologies de l information et de la communication dans l artisanat Nord-Pas de Calais», Chambres de métiers et de l artisanat Région Nord-Pas de Calais, Lille, août http%3a%2f%2fwww.artisanatnpdc.fr%2fstats%2ftic%2fsynthese.pdf&ei=bpdezlpmgbu52sglad&usg=afqjc NHrh4X4Rk8lb28408WAgeyPD5It2A&bvm=bv ,d.ZGU «Artisanat : des métiers pour demain», Dossier, Onisep l info sur les métiers et les formations n 57, juillet «Etat des lieux du marché du travail artisanal dans le Nord-Pas de Calais en 2012», Pôle emploi, Chambres de métiers et de l artisanat Région Nord-Pas de Calais, Collection «Repères et analyses», n 14, Lille, février France «Les métiers d art deviennent une filière économique à part entière», Les échos, Marion Kindermans, Paris, 20 mai «Les chiffres clés de l artisanat» Edition 2015, CAPEB L artisanat du bâtiment, Paris, avril «Chiffres clés de l artisanat», Edition 2014, Direction générale de la compétitivité, de l industrie et des services, Paris, «Tableau économique de l artisanat», Cahier 1 : «Les entreprises artisanales dans le tissu économique marchand», Etudes et recherches, Ministère de l économie, de l industrie et du numérique, Institut supérieur des métiers, Paris, octobre «Tableau économique de l artisanat», Cahier 2 : «Les évolutions sectorielles», «Etudes et recherches», Ministère de l économie, de l industrie et du numérique, Institut supérieur des métiers, Paris, octobre «Tableau économique de l artisanat», Cahier 3 : «Les entreprises artisanales dans l économie des territoires», «Etudes et recherches», Ministère de l économie, de l industrie et du numérique, Institut supérieur des métiers, Paris, octobre «Tableau économique de l artisanat», Cahier 4 : «Les entreprises artisanales dans la dynamique entrepreneuriale», «Etudes et recherches», Ministère de l économie, de l industrie et du numérique, Institut supérieur des métiers, Paris, octobre «Tableau économique de l artisanat», Cahier 5 : «L emploi dans les entreprises artisanales», «Etudes et recherches», Ministère de l économie, de l industrie et du numérique, Institut supérieur des métiers, Paris, octobre

49 Annexes Contrat d études prospectives du secteur de l artisanat et du commerce alimentaire de proximité», Délégation générale à l emploi et à la formation professionnelle, Ambroise Bouteille et Associés, Rapport final, Paris, septembre «Les journées européennes des métiers d art», les 27, 28, et 29 mars 2015, 9 ème journée européenne, en France et dans 13 autres pays européens. «Les métiers d art : contexte, enjeux et acteurs», Les cahiers de l INMA, Institut national des métiers d art, Cahier n 1, mars «La formation initiale et professionnelle continue sur les métiers d art en France», Les cahiers de l INMA, Institut national des métiers d art, Cahier n 2,