RAPPORT D ACTIVITÉ 2015

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1 RAPPORT D ACTIVITÉ 205 RPSM rue de Versailles 7857 LE CHESNAY CEDEX rpsm@ch-versailles.fr

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3 TABLE DES MATIÈRES PRESENTATION DU GCS RPSM 78 - PRESENTATION FONCTIONNEMENT LES ACTIONS DE L ANNEE LES INFORMATIONS INSTITUTIONNELLES 2 PARTIE I : LA COOPERATION ENTRE LES PROFESSIONNELS DE SANTE - LE CIRCUIT DE L URGENCE : PROJET COORDONNE INTER ETABLISSEMENTS 7 2- LE DISPOSITIF DE SOINS PARTAGÉS (DSP) LES PRESTATIONS SPECIFIQUES DE PSYCHOTHERAPIES (PSP) L EQUIPE MOBILE DU SUJET AGÉ (EMSA PSY) LA MAISON DES ADOLESCENTS YVELINES SUD (MDA YVELINES SUD) 57 PARTIE II : COOPERATION AVEC LES CHAMPS SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL - LE DISPOSITIF D INTERFACE : HEBERGEMENT 9 2- LE DISPOSITIF D INTERFACE : EQUIPE DE LIAISON 05 ANNEXES 23 2

4 3 PRESENTATION DU GCS RPSM 78 Groupement de coopération Sanitaire. Réseau de promotion pour la santé mentale 78 sud

5 - PRÉSENTATION Le Groupement de Coopération Sanitaire -Réseau de Promotion pour la Santé Mentale dans les Yvelines sud (GCS RPSM 78) a été créé sous forme de convention de coopération en 999 puis il s est transformé en GIP en octobre 200 et en GCS en Il organise, anime et coordonne les moyens mis en commun en vue d améliorer la prévention, le soin et l insertion des personnes relevant du champ de la santé mentale. Son objectif est de s appuyer sur une dynamique partenariale et de coopération territoriale : Coopération ville / hôpital Coopération psychiatrie / secteur social et médico-social Coopération inter établissements de santé publics et privés Sa zone d intervention géographique est large : 3 communes du sud Yvelines correspondant aux limites des secteurs de psychiatrie générale 78G à 78G8 et des secteurs de psychiatrie infanto juvénile 78I04 à 78I06 (cf. annexe : liste des communes d intervention du GCS RSPM 78). La population concernée est de habitants. Les membres du GCS RPSM 78 sont : le Centre Hospitalier André Mignot de Versailles (public) le Centre Hospitalier Jean-Martin Charcot de Plaisir (public) l Institut MGEN de la Verrière (privé participant au service public) l Hôpital Gérontologique et Médico-Social de Plaisir-Grignon (public) le Centre Hospitalier de Rambouillet (public) la Clinique d Yveline de Vieille-Eglise-en-Yveline (privé à but lucratif) L équipe de Coordination est composée de 5 personnes : Le Directeur médical : Pr Marie Christine Hardy Bayle L Administrateur du Réseau : Mme Fanny Martin Born Le Médecin généraliste, chef de projet : Dr Isabelle Luck Le Coordonnateur administratif : Mme Rachel Laheurte L Assistante Réseau : Mme Tifenn Graffin 4

6 Compte tenu de l objet du GCS RPSM 78, l ensemble de la population du territoire souffrant de troubles psychiques ou de pathologie(s) mentale(s) avérée(s) est potentiellement concerné par l action du réseau. Le RPSM 78 a cependant travaillé spécifiquement sur certaines problématiques et a proposé et mis en place des dispositifs de prise en charge innovants dans les domaines suivants : Coopération entre les professionnels de santé : LE CIRCUIT DE L URGENCE : dispositif d organisation territoriale des urgences et post-urgences psychiatriques associant quatre établissements de santé membres du Réseau (Institut MGEN La Verrière, Centre Hospitalier Jean-Martin Charcot, Clinique d Yveline, Centre Hospitalier de Versailles). LE DISPOSITIF DE SOINS PARTAGÉS (DSP) : dispositif de consultations d avis spécialisés et de suivis conjoints pour des patients suivis par des médecins généralistes qui se sentent en difficulté dans cette prise en charge. LA PRESTATION SPÉCIFIQUE DE PSYCHOTHÉRAPIES (PSP) : expérimentation de dérogations tarifaires pour permettre l accès, pour certains patients, à des psychothérapies, partiellement remboursées, effectuées par des psychologues libéraux. L EQUIPE MOBILE DU SUJET AGÉ (EMSA PSY) : dispositif territorial se déplaçant à domicile pour mieux identifier les besoins des personnes âgées souffrant de troubles neuro-cognitifs ou de pathologies psychiatriques, et de leur entourage. Il permet de mieux cibler et organiser la réponse à leur apporter. LA MAISON DES ADOLESCENTS : dispositif permettant l accueil et l orientation vers la réponse la plus adaptée des adolescents. Il vise également à répondre aux attentes identifiées des professionnels du sanitaire en lien avec les adolescents, notamment les médecins généralistes, les professionnels du secteur social et du milieu scolaire. La Maison des Adolescents du Sud Yvelines est implantée sur deux sites : à Trappes et à Versailles HABITANTS UNE LARGE ZONE D INTERVENTION GÉOGRAPHIQUE 6 MEMBRES DU GCS 5

7 Coopération avec le champ social et médico-social Un dispositif territorial d interface entre la psychiatrie et le secteur social et médico-social disposant de deux outils principaux : Un DISPOSITIF SPÉCIFIQUE D HÉBERGEMENT pour les personnes handicapées psychiques. Une ÉQUIPE DE LIAISON, dont les actions visent à l amélioration des relations et synergies entre le champ social et médico-social et le champ sanitaire, et partant de l insertion des personnes malades mentales et/ou souffrant de handicap psychique. Les activités du GCS RPSM 78 sont, pour les patients, l orientation, la coordination et l accompagnement des parcours de santé ; ce qui se traduit par : Améliorer l ensemble des circuits de soins offerts aux patients par la mise en place d une coordination et la rédaction de protocoles organisant la prise en charge des patients ; Garantir la qualité de la prise en charge des patients souffrant de troubles mentaux ou psychiques par la mise en œuvre de formations et d interventions pluridisciplinaires régulières auprès des professionnels de santé libéraux et médico-sociaux adhérents ou partenaires du réseau ; Développer le dispositif d insertion pour les personnes handicapées psychiques et participer à l amélioration de la qualité des décisions qui les concernent ; Développer les consultations d avis spécialisé et de suivi conjoint permettant d identifier pour les patients qui peuvent être pris en charge en ambulatoire, notamment par leur médecin généraliste, un parcours de soins adapté à leurs besoins médico-sociaux ; Améliorer l accès aux soins somatiques des patients psychiatriques ; Les activités du GCS RPSM 78 sont, pour les professionnels, l appui aux professionnels ; ce qui se traduit par : Sensibiliser les professionnels de premier recours au repérage et à la prise en charge précoce ; Diffuser des recommandations professionnelles ; Communiquer sur l activité du réseau auprès de l ensemble des acteurs travaillant dans le domaine de la psychiatrie, des partenaires et des usagers ; Répondre par l intermédiaire d une équipe de liaison aux besoins de lien et d acquisition de compétences spécifiques des partenaires du champ social et médico-social ; Développer les pratiques coopératives. 6

8 Les financeurs sont multiples : Le Conseil Départemental des Yvelines La MDPH La Communauté d Agglomération de Saint Quentin en Yvelines la Direction Départementale de la Cohésion Sociale des Yvelines l Agence Régionale de Santé Ile de France le FIR les Établissements adhérents. 2- FONCTIONNEMENT Le Fonctionnement du GCS RPSM 78 réside sur 4 grands principes : Des groupes de travail dont le but est de réfléchir aux difficultés repérées ou questions posées par la prise en charge des patients et qui sont chargés ensuite de proposer, de formaliser, de mettre en œuvre et d évaluer les actions de nature à améliorer l offre de soins. Des protocoles organisationnels ou protocoles de soins permettant des prises en charge spécifiques pour certains types de patients Des évaluations des nouvelles organisations mises en place. Des formations partenariales sur la prise en charge de la souffrance psychique et troubles mentaux avérés et des démarches d évaluation des pratiques professionnelles selon des niveaux d intervention gradués et en fonction des demandes des professionnels. 7

9 Le GCS RPSM 78 participe aux travaux des fédérations, du groupement des réseaux de santé d Ile de France et a établi des liens privilégiés avec les réseaux d Ile de France. Le GCS RPSM 78 privilégie le partenariat avec les professionnels de ville de son territoire, les établissements membres du réseau et toutes structures pouvant participer à la coordination. L UNAFAM, association d Usagers, est associée à la vie du GCS RPSM 78 dans tous ses projets. 3- LES ACTIONS DE L ANNEE 205 a- Les Groupes de travail : De nouveaux groupes de travail auxquels participent tous les établissements membres du GCS RPSM 78, ont été mis en place sur cette année 205 : LE GROUPE URGENCE La ère réunion a eu lieu le 24 novembre 205. Le thème traité est le suivant: «comment améliorer le recueil des données des établissements et faire émerger des indicateurs clé communs à toutes les structures» LE GROUPE REHABILITATION La ère réunion a eu lieu le 7 novembre 205. Le thème traité est le suivant: «quelles solutions pour les hospitalisations des patients chroniques aigus». LE GROUPE SUJET AGE La ère réunion a eu lieu le 5 décembre 205. Le thème traité est le suivant: «comment améliorer le parcours de santé des personnes âgées présentant un trouble psychique?». Depuis près de 3 ans, l Equipe Mobile Sujets âgés est opérationnelle et rend de grands services aux sujets âgés du territoire mais elle doit en permanence se remettre en question. LE GROUPE ADDICTOLOGIE La ère réunion a eu lieu le 5 décembre 205. Le thème traité est le suivant: «comment repenser et organiser la prise en charge des patients présentant des problèmes d addiction sur le territoire». 8

10 LE GROUPE FORMATION Deux réunions ont eu lieu : le 20 mai et le 30 septembre 205. Ce groupe étudie les différentes demandes de formations qui lui sont présentées et pour lesquelles le GCS RPSM 78 peut être amené à apporter un soutien financier. LE GROUPE LOI SOINS SOUS CONTRAINTES : Ce groupe travaille depuis plusieurs années maintenant sur cette thématique afin d optimiser les circuits des patients sous mesures de contrainte. LE GROUPE DE COOPÉRATION INTER ETABLISSEMENTS : Quatre réunions ont eu lieu : le 0 avril, le 29 mai, le 05 octobre et le 6 décembre 205. Le groupe de Coopération Inter Etablissements, mis en place fin 204, est composé des binômes Directeurs-Responsables Médicaux du CH JM Charcot, de l Institut MGEN et du CHV. Ce groupe est le préfigurateur d une commission stratégique du futur GHT où les Directeurs sont très impliqués. LE GROUPE DE TRAVAIL DE PEDOPSYCHIATRIE Les sujets traités seront en tout premier lieu le bilan de l existant et les priorités du territoire afin d optimiser les dispositifs existants. Ce groupe de travail sera composé des 3 inters secteurs de pédopsychiatrie et du groupe ERIC. La ère réunion aura lieu en janvier 206. b- Les Formations soutenues par le GCS RPSM 78 : Les actions de formation au risque suicidaire se sont poursuivies en 205 avec une formation au mois de Juin au Centre Hospitalier JM Charcot à destination des personnels des établissements membres du RPSM. Cette formation a réuni 2 participants dont : 0 de l Institut MGEN 4 du CH JM Charcot 7 du CH de Versailles Le GCS RPSM a également soutenu tout au long de l année plusieurs formations présentées dans le tableau ci-joint : 9

11 Le contenu détaillé de ces formations se situe en annexe, à la fin de ce rapport. 0

12 PARTENARIAT AVEC L ASSOCIATION ARTS CONVERGENCES Le GCS RPSM a également apporté son soutien financier à l Association Arts Convergences dans le cadre des actions ponctuelles portées par cette association. Ses actions ont pour objectif de faire travailler des artistes expérimentés et des personnes ayant des difficultés psychiques afin de leur permettre d imaginer, de maitriser et de réaliser un projet culturel et artistique d envergure. Le partenariat a porté sur la prise en charge financière des déplacements en train au festival du Vinatier à Bron de la présidente de l association, accompagnatrice, et de deux réalisateurs pour les projections de leur film.

13 4- LES INFORMATIONS INSTITUTIONNELLES: En 205, l Assemblée Générale s est réunie à 4 reprises er AVR Ordre du Jour : Approbation du rapport d activité 204 et du rapport financier 204 Approbation du budget 205 Départ de Mr Eric Ducos, Coordonnateur administratif Arrivée de Mme Rachel Laheurte sur ce poste er JUL Ordre du Jour : Tarifs pour les formations assurées par le Réseau auprès de partenaires privés Convention de partenariat avec le CNQSP pour les programmes DPC Procédure pour la prise en charge des frais de missions Modalités de recrutement sur les dispositifs du RPSM Départ du Docteur Lefebure Informations diverses 05 OCT Ordre du Jour : Présentation de la MAISON DES ADOLESCENTS SUD YVELINES Présentation du Dr Luck, Médecin généraliste, chef de projet et de Mme Graffin, Assistante Réseau Les groupes de travail à venir Informations diverses 6 DÉC Ordre du Jour : Actions de formation 205 Les Actes du Réseau (Juin 206) Point Financier de la Maison des Adolescents Les Prestations Spécifiques de Psychothérapie (PSP) Intégration de P LEFEBURE en tant qu experte DPC dans le groupe Formation Partenariat avec l association ARTS CONVERGENCES Mise à jour de la plaquette de présentation du RPSM 78 Informations diverses 2

14 LISTE DES MEMBRES DE L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MISE À JOUR LE ER JANVIER 206 Au titre du Centre Hospitalier de Versailles : Fanny MARTIN-BORN, administrateur du RPSM Véronique DESJARDINS, directrice Christine PASSERIEUX, chef de service Psychiatrie de l Adulte Au titre du Centre Hospitalier Jean-Martin Charcot à Plaisir : Jacques BERARD, directeur Eric MARCEL, praticien hospitalier chef de service, président de la CME représentant non désigné Au titre de l Institut Marcel Rivière à la Verrière : Jean-Ignace DE BAILLOU, directeur Fabien JUAN, directeur médical Jean Luc GAUCI, président de la CME Au titre de la Clinique d Yveline à Vieille-Eglise-en-Yvelines : Annie SEBBAGH, directrice Salah FAREZ, psychiatre Eric MAIRESSE, psychiatre Au titre de l Hôpital Gérontologique et Médico-Social de Plaisir-Grignon médecin (non désigné) Au titre du Centre Hospitalier de Rambouillet directeur (non désigné) médecin (non désigné) Au titre de l association GIPSY (médecins généralistes libéraux) : Patricia LEFEBURE Bruno BEAUCHAMPS représentant non désigné Au titre de l association PLY (psychologues libéraux) : Piotr KRZAKOWSKI Assistent aux séances : Marie Christine HARDY-BAYLE professeur des universités praticien hospitalier chef de Pôle Directeur Médical Nathalie GOROSTIZA, agent comptable du GCS Philippe DELAPLANCHE, président délégué UNAFAM Yvelines Rachel LAHEURTE, coordonnateur administratif du RPSM 78 Tifenn GRAFFIN, assistante du RPSM 78. 3

15 SON OBJECTIF EST DE S APPUYER SUR UNE DYNAMIQUE PARTENARIALE ET DE COOPÉRATION TERRITORIALE. 4

16 CH Charcot HGMS MGEN Clin. d Yveline 78 G 78 G 2 78 G 4 78 G 5 78 G 6 78 G 7 78 G 8 5 CH CHARCOT CH CHARCOT CH CHARCOT INSTITUT MGEN CH CHARCOT CH VERSAILLES CH CHARCOT CH Rambouillet (CH Charcot) CH Versailles

17 PARTIE I : LA COOPERATION ENTRE LES PROFESSIONNELS DE SANTE 6

18 - LE CIRCUIT DE L URGENCE : PROJET COORDONNE INTER ETABLISSEMENTS CENTRE HOSPITALIER ANDRÉ MIGNOT CLINIQUE D YVELINE CENTRE HOSPITALIER J.-MARTIN CHARCOT INSTITUT MGEN LA VERRIÈRE 7

19 A la suite de l élaboration du projet coordonné inter établissements et du projet de territoire de santé mentale dans le cadre du SROS 3, le projet territorial d organisation des urgences s est mis en place avec : L ouverture en 2005 de l unité de 72 heures au Centre Hospitalier de Versailles. La création d une unité fonctionnelle de post-urgence (UFPU) à la Clinique d Yveline. La signature de conventions de post-urgences entre le Centre Hospitalier de Versailles, la Clinique d Yveline et l Institut MGEN. L extension du territoire d intervention de l Equipe Rapide d Intervention de Crise (ERIC) du Centre Hospitalier Charcot. Les informations figurant ci-dessous ont pour objectif de faire apparaître le service rendu au territoire par les unités dédiées et la réalité du partenariat territorial. - ACTIVITE DE L UNITE DE 72 HEURES (U72) CENTRE HOSPITALIER DE VERSAILLES La fonctionnalité de la filière urgence et l efficience des conventions de post-urgences apparaissent clairement dans le bilan d activité de l Unité de 72 composée de 2 lits du Centre Hospitalier de Versailles : INFORMATIONS U File active % de patients hors secteur 7 78% 68% 8% 79% 87% 8% 80% 84% Nombre d entrées % de patients hospitalisés une seule fois 90% 88% 9% 89% 90% 92% 89% 9% DMS 2,9 2,9 2,84 2,86 2,54 2,36 2,22 2,45 Nombre de journées Nombre de patients transférés à l UFPU % de patients transférés à l UFPU 5,20% 4,30% 3,40%,80% 9,90% 8,97% 6,3% 7,76% 8

20 DESTINATION DES PATIENTS HOSPITALISÉS APRÈS U CLINIQUE D YVELINE HOPITAL CHARCOT IMR AUTRES Total général CLINIQUE D YVELINE HOPITAL CHARCOT IMR AUTRES entrées ont été observées au sein de l Unité 72 ainsi qu un pourcentage s élevant à 9% lorsqu il s agit des patients hospitalisés une seule fois. 9

21 SECTEURS PATIENTS G 78G2 78G3 78G4 78G5 78G6 78G7 78G8 HYS() HD(2) TOTAUX TOTAL PASSAGES A L U PATIENTS DOMICILE A LA SORTIE DE L U PATIENTS HOSPITALISES A LA SORTIE DE L U DONT HOSPITALISE SUR SON SECTEUR 32,0% 44,90% 37,20% 43,50% 62,00% 26,30% 65,90% 47,80% 39,50% 35,90% x CLINIQUE D YVELINE IMR JMC HGMS CHV MIGNOT AUTRE NORD (HYS) HORS 78 (HD) % DE SEJOURS < OU = A 24 HEURES 33,8% 32,26% 27,06% 33,33% 3,53% 3,% 35,78% 30,99% 39,73% 28,07% x DUREE MOYENNE DE SEJOURS 2,2 2,3 2,7 2,2 2, 2,8,9 2,3 2, 2,2 x A JOUR A 2 JOURS A 3 JOURS < OU = A 72 H PLUS DE 72H

22 La DMS de l U72, indicateur important pour cette unité puisque inscrit dans son cahier des charges, a pu se maintenir grâce à la bonne tenue des conventions dites «post-u72» passées avec l IMR, la Clinique d Yveline et le centre hospitalier JM Charcot. Le maintien du caractère intersectoriel de l accueil aux urgences et de l unité de 72h est un indicateur de conformité du dispositif à sa mission territoriale. Le tableau ci-dessus démontre que c est bien toujours le cas. 2- L UNITE FONCTIONNELLE DE POST-URGENCE CLINIQUE D YVELINE L UFPU (Unité Fonctionnelle de Post-Urgence) est constituée d une unité de 6 lits d hospitalisation complète de psychiatrie générale située au rez-de-chaussée du er bâtiment. Elle accueille des patients adultes provenant prioritairement de l Unité de 72 heures des urgences de l Hôpital de Versailles ou des centres hospitaliers et établissements fonctionnant dans le cadre du RPSM sud Yvelines (Réseau de Promotion de la Santé Mentale). Cet accès prioritaire est inscrit dans le cadre d une convention de coopération entre la Clinique d Yveline et l Hôpital Mignot. Elle accueille aussi, en seconde priorité, des patients provenant du territoire Yvelines-sud. Ces patients sont soit adressés par un médecin de ville, soit admis à l issue d une consultation d avis spécialisé telles qu elles existent au sein du réseau. La durée d hospitalisation dans cette unité est de maximum 0 jours. L hospitalisation dans cette unité poursuit 4 buts principaux : une visée diagnostique et pronostique approfondie pour le moyen terme, un traitement intra-hospitalier suffisant, destiné à soulager les symptômes et la souffrance psychique immédiate, un rythme du temps d hospitalisation centré sur la résolution de la crise, la détermination d une solution de continuité propre à étayer la consolidation thérapeutique à mettre en place. 2

23 L UFPU compte 6 lits : INFORMATIONS UFPU File active Nombre d entrées Nombre de patients hospitalisés seule fois à l UFPU Nombre de patients de l U72 hospitalisés seule fois Nombre de journées Les patients adressés par les urgences des Versailles à l unité de post Urgence proviennent de tous les secteurs. SECTEURS DES PATIENTS CY G G G G G G G G HYS HD TOTAUX

24 DEVENIR DES PATIENTS A LA SORTIE DE L UFPU Transfert interne dans une unité de la Clinique d Yveline Adressage en secteur psychiatrique (CMP, HDJ, ) Adressage psychiatre libéral dont adressage psychiatre UFPU Adressage médecin généraliste Autres

25 2- LE DISPOSITIF DE SOINS PARTAGÉS (DSP) PROFESSEUR MARIE-CHRISTINE HARDY-BAYLE PROFESSEUR CHRISTINE PASSERIEUX DOCTEUR BRUNO BEAUCHAMPS 24

26 - LE DISPOSITIF DE SOINS PARTAGES (DSP) Le Dispositif de soins partagés (DSP), localisé sur le Centre Hospitalier de Versailles, propose des consultations spécialisées réalisées par des psychiatres et/ou des psychologues afin de permettre aux usagers et/ou à leur médecin traitant généraliste : de bénéficier d un avis rapide sur les difficultés rencontrées, leur nature et les soins utiles éventuels, de contribuer à ce que des soins adaptés soient proposés, d aider à trouver, le cas échéant, le professionnel qui peut dispenser ces soins, de permettre de faire le point ultérieurement, à la demande de l usager ou de son médecin traitant généraliste, si les difficultés persistent malgré les soins, ou si de nouvelles apparaissent. 2- LE BILAN D ACTIVITE DU DSP L activité du DSP a connu pour la ère fois une baisse d activité ; cependant, celle-ci est à relativiser fortement car même si l unité a eu des périodes assez longues sans temps de psychiatre et de psychologue, il est à souligner les grosses difficultés informatiques rencontrées par l équipe qui ont engendré une perte de saisie d activité. Malheureusement, celle-ci n a pu être récupérée. ACTES Nombre total d actes Actes réalisés par un psychiatre 56 (48,4%) 626 (57%) 687 (5%) 676 (49%) 507 (60%) Actes réalisés par un psychologue 280 (24,%) 58 (4,%) 439 (32%) 38 (23%) 32 (6%) Actes réalisés par les infirmières 267 (23%) 34 (28,6%) 23 (7%) 385 (28%) 208 (25%) 25

27 SECTEURS DES PATIENTS CY Nombre de er contact (de N + les N- orientés en N) Dont : orientation directe (non prise en charge) 24 (9,%) 5 (4,8%) 8 (4,9%) 8 (5,2%) 3 (4%) 2 (4%) 4 (3%) Dont : non venu au er RDV 4,8% 5,% 3 (8,5%) 7 (4,9%) 20 (6,5%) (%) 8 (6%) Nombre de demandes prises en charge Nombre de demandes adressées par un médecin (dont MG) Nombre de patients venant d eux-mêmes Nombre de médecins généralistes utilisateurs du DSP 67 dont 2 nouvx 73 dont 6 nouvx 53 dont nouvx 89 dont 25 nouvx 03 dont 2 nouvx 04 dont 6 nouvx 8 dont X nouvx Il est à noter que le dispositif continue de s adapter à la démographie médicale du territoire et à assurer sa promotion auprès des médecins généralistes. Le tableau suivant illustre une nouvelle fois la nécessité de prises en charge plus longues constatée cette année par rapport à l année précédente, puisque près de 78% des patients ont nécessité 4 consultations ou plus, contre seulement 67% en 204 qui avait pourtant marqué une forte augmentation du nombre de patients ayant nécessité 6 consultations ou plus. % DES PATIENTS PAR NOMBRE DE CONSULTATIONS consultation 49% 47% 36% 32% 20% 6% 24,62% 2 consultations 2% 2% 8% 24% 26% 23% 28,4% 3 consultations 2% 3% % 6% 7% 7% 5,58% 4 consultations 8% 9% 9% 9% 8% % 9,55% 5 consultations % 7% 0% 6% 6% % 5,53% 6 consultations + 0% 3% 5% 3% 22% 23% 6,58% 26

28 3- SUIVI DE LA SATISFACTION DES PATIENTS ET DES MEDECINS GENERALISTES Le suivi de la satisfaction des patients et des médecins généralistes s est poursuivi en 205 et continue de montrer une grande satisfaction tant des médecins généralistes utilisateurs du dispositif que des patients. RETOUR DES QUESTIONNAIRES DE SATISFACTIONS DES PATIENTS La facilité d accès à la consultation vous a semblé: Excellent 2 2,80% 20 28,20% 2 30,80% 5 6,3% Très bon 24 43,60% 24 33,80% 6 4,00% 3 4,94% DSP Bon Moyen 4 25,50% 4 7,30% 20 28,20% 5 7,00% 7 7,90% 3 7,70% 9 29,03% 3 9,68% Mauvais,80%,40% 2,60% 0 0,00% Sans réponse 0 0,00%,40% 0 0,00% 3,23% Total DSP Les informations que vous a données le (la) psychiatrie ou le (la) psychologue au sujet de votre état et de votre situation vous ont semblés: Excellentes 4 25,50% 2 29,60% 6 4,00% 2 38,7% Très bonnes 24 43,60% 26 36,60% 6 4,00% 0 32,26% DSP Bonnes Moyennes 20,00% 4 7,30% 8 25,40% 4 5,60% 7 7,90% 0 0,00% 8 25,8% 3,23% Mauvaises,80% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% Sans réponse,80% 2 2,80% 0 0,00% 0 0,00% Total DSP

29 Pouvez-vous dire que vous comprenez mieux vos difficultés après cette démarche à la consultation? Oui, tout à fait 25 45,50% 35 49,30% 23 59,00% 8 58,06% Oui, assez bien 6 29,0% 33 46,50% 6 4,00% 7 22,58% DSP Non, pas très bien 20,00% 2 2,80% 0 0,00% 4 2,90% Non, pas du tout 2 3,60%,40% 0 0,00% 2 6,45% Pas encore car trop tôt,80% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% Total DSP Avez-vous compris le projet de soin que vous a proposé le (la) psychiatre ou le (la) psychologue? Oui, tout à fait 42 76,40% 52 73,20% 29 74,40% 24 77,42% Oui, assez bien 20,00% 6 22,50% 0 25,60% 4 2,90% DSP Non, pas très bien Non, pas du tout 0 0,00%,80%,40%,40% 0 0,00% 0 0,00% 2 6,45% 3,23% Ne peut porter de jugement après rdv,80% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% San réponse 0 0,00%,40% 0 0,00% 0 0,00% Total DSP

30 Ce projet de soin vous a-t-il semblé adapté à votre état? Oui, tout à fait 3 56,40% 4 57,70% 27 69,20% 7 54,84% Oui, assez bien 8 32,70% 25 35,20% 9 23,0% 0 32,26% DSP Non, pas très bien 3 5,50% 3 4,20% 2 5,0% 2 6,45% Non, pas du tout 3 5,50%,40% 0 0,00% 2 6,45% Sans réponse 0 0,00%,40% 2,60% 0 0,00% Total DSP Les liens entre la consultation et votre médecin habituel (généraliste ou psychiatre) vous paraissent : Très bons 24 43,60% 3 43,70% 22 56,40% 8 25,8% Bons 24 43,60% 29 40,80% 2 30,80% 4 45,6% DSP Je n ai pas de médecin habituel généraliste ou psychiatre Ne peut se prononcer mais souhaite que son MT soit tenu au courant de l évolution,80%,80% 4 5,60% 0 0,00% 2 5,0% 0 0,00% 2 6,45% 0 0,00% Mauvais 2 3,60%,40% 0 0,00% 2 6,45% San réponse 3 5,50% 6 8,50% 3 7,70% 5 6,3% Total DSP

31 Finalement, cette consultation dans son ensemble vous a semblé: Excellente 5 27,30% 24 33,80% 24 6,50% 3 4,94% Très bonne 26 47,30% 30 42,30% 9 23,0% 8 25,8% DSP Bonne Moyenne 20,00% 2 3,60% 4 9,70%,40% 6 5,40% 0 0,00% 6 9,35% 3,23% Mauvaise,80%,40% 0 0,00% 3,23% Sans réponse 0 0,00%,40% 0 0,00% 2 6,45% Total DSP RETOUR DES QUESTIONNAIRES DE SATISFACTIONS DES MEDECINS La satisfaction des professionnels continue de progresser du fait de l accueil réservé à leurs demandes et de la pertinence des réponses qui leur sont données. Globalement l aide apportée par le DSP est ressentie comme bonne ou très bonne par plus de 8 % des médecins généralistes qui utilisent le dispositif. Avez-vous eu un bon contact avec l équipe du DSP à l occasion de cette intervention? DSP Oui Non 53 89,90% 6 0,20% 9 86,40% 3 3,60% 2 92,30% 7,70% 42 80,77% 0 9,23% Total DSP

32 Si oui, comment évaluez-vous les relations entre vous et cette équipe à l occasion de cette intervention? Excellentes 23 39,00% 50,00% 7 53,00% 26 50,00% Très bonnes 20 33,90% 6 27,30% 5 37,00% 3 25,00% Bonnes 9 5,30% 2 9,0% 0 0,00% 2 3,85% DSP Moyennes 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%,92% Mauvaises,70% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% Sans réponse 6 0,20% 3 3,60% 0,00% 0 9,23% Total DSP Avez-vous le sentiment que votre demande a été prise en compte? Oui, tout à fait 37 62,70% 6 72,70% 0 76,90% 44 84,62% Oui, plutôt 4 6,80% 4,50% 7,70% 0 0,00% DSP Oui, en grande partie 8,60% 4 8,20% 2 5,40% 5 9,62% Non, pas vraiment 2 3,40% 0 0,00% 0 0,00%,92% Non, pas du tout,70% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% Sans réponse 4 6,80% 4,50% 0 0,00% 2 3,85% Total DSP

33 Les informations que vous a données le (la) psychiatre ou le (la) psychologue du DSP/CEB/CES au sujet de la situation vous ont semblé : Tout à fait utiles 43 72,90% 7 77,73% 2 92,30% 46 88,46% DSP Assez utiles 4 23,70% 5 22,70% 7,70% 4 7,69% Assez inutiles 3,40% 0 0,00% 0 0,00% 2 3,85% Total DSP Le projet de soin final vous a-t-il semblé adapté? Oui, tout à fait 39 66,0% 8 8,80% 2 92,30% 47 90,38% DSP Oui, assez bien Non, pas très bien 7 28,80% 2 3,40% 4 8,20% 0 0,00% 7,70% 0 0,00% 4 7,69%,92% Sans réponse,70% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% Total DSP Comment évaluez-vous l aide qui a été apportée pour votre pratique avec le patient? Excellente 29 49,20% 0 45,50% 6 46,20% 25 48,08% Très bonne 6 27,0% 8 36,40% 6 46,20% 22 42,3% DSP Bonne Moyenne 9 5,30% 2 3,40% 4 8,20% 0 0,00% 7,70% 0 0,00% 2 7,69%,92% Mauvaise 2 3,40% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% Sans réponse,70% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% Total DSP

34 Finalement, quelle est votre satisfaction vis-à-vis de ce dispositif pour ce patient? DSP Excellente 28 47,50% 0 45,50% 7 53,80% 32 6,54% Très bonne 8 30,50% 8 36,40% 5 38,50% 7 32,69% Bonne 0 6,90% 4 8,20% 7,70% 2 3,85% Moyenne 3 5,0% 0 0,00% 0 0,00%,92% Total DSP

35 3- LES PRESTATIONS SPECIFIQUES DE PSYCHOTHERAPIES (PSP) PROFESSEUR MARIE-CHRISTINE HARDY-BAYLE PROFESSEUR PIOTR KRZAKOWSKI 34

36 Le dispositif de PSP a été développé afin de faciliter l accès aux soins psychothérapeutiques pour les personnes présentant une souffrance psychique en lien avec un trouble mental avéré et pour lesquelles le coût financier de ces soins constitue un obstacle majeur. Les psychologues qui participent à cette action sont des psychologues cliniciens, psychothérapeutes, titulaire du DESS de psychologie clinique. Au cours de cette année 205, le GCS RPSM 78 a souhaité mettre en place une réflexion pour une ouverture sur d autres types de prises en charge. Ainsi, à compter du er janvier 206, le Réseau mettra à disposition des patients une palette de psychothérapies comportant : Psychothérapies psychodynamiques Thérapies familiales Thérapie cognitivo-comportementale EMDR (Eye movement desensitization and reprocessing) - technique proche de l hypnose (désensibilisation et reprogrammation par mouvement des yeux). Le bilan d activité du dispositif sur l année 205 est positif puisque 3 patients ont pu bénéficier de cette prise en charge. Cependant, il est à souligner que ces patients ont nécessité un suivi plus rapproché (64 séances contre 44 en 204). Il en résulte une progression marquée du nombre total des consultations de + 2% par rapport à l année précédente. Un seul patient a intégré le dispositif et deux en sont sortis du fait de la fin de la cure NB DE PATIENTS TRAITÉS NB DE SÉANCES RÉALISÉES NB DE PSYCHOTHÉRAPEUTES ACTIFS NB MOYEN DE SÉANCES / PATIENT

37 Nombre de patients traités Nombre de séances réalisées

38 4- L EQUIPE MOBILE DU SUJET AGÉ (EMSA PSY) DR VÉRONIQUE MALLAT DR ANGELA DOIA DR ABDESSATAR AKARI MME MARTINE BONZOM MME ANNE-SOPHIE DESENDER MME ANNICK PRUD HON MME FRÉDÉRIQUE IBARRART 37

39 L équipe EMSA-PSY existe depuis 3 ans sur le territoire Sud Yvelines pour répondre aux besoins de la psychiatrie du sujet âgé. Après plusieurs années de travail, en collaboration avec les gériatres, les psychiatres et les médecins traitants du territoire, et grâce à une étude prospective des besoins auprès des EHPAD, il a été mis en évidence le besoin d évaluation au domicile de la personne âgée pour la mise en place d un projet de soins partagés ou d une action sur l environnement en lien avec les partenaires et les familles. La mobilité nous permet d observer le contexte de vie, de mobiliser les partenaires et la famille mais aussi de redonner le choix et sa dignité à la personne âgée. Le RPSM78 et les établissements de soins y participant (Hôpital Charcot, HGMS, Institut MGEN et CH Versailles) ont permis de repérer des unités de soins spécifiques émaillant le parcours de soin du patient âgé: les unités d hospitalisation de l Institut MGEN pour les troubles psychiatriques, l unité DALI à l HGMS pour les troubles du comportement et cognitifs, les consultations mémoires (Versailles, Plaisir et Rambouillet). Cette visibilité permet d améliorer le parcours de soin du patient entre la filière psychiatrique et la filière gériatrique. Le cadre du travail de l EMSA-Psy a été pensé pour que le médecin traitant reste au cœur de la prise en charge et que le dispositif soit apprenant pour les professionnels de santé et du médico-social, mais aussi pour que le contexte puisse faire partie intégrante de l évaluation de la personne âgée. Ainsi les leviers thérapeutiques sont multiples et permettent une adaptation du contexte en synergie avec l état clinique du patient. Pour potentialiser ce dispositif, plusieurs formations et informations auprès des partenaires de soins mais aussi auprès des professionnels du social ont été mises en place. Ce travail est indispensable pour développer les compétences des professionnels de terrain. Ainsi une meilleure connaissance des troubles psychiatriques des sujets âgés et des filières de soin améliorent le parcours du patient. Enfin, un regard sur notre activité et sur l impact de nos actions avec nos partenaires et les usagers, permet les réajustements nécessaires. 38

40 -LE CADRE DE TRAVAIL DE L EQUIPE EMSA-PSY a- La commission de suivi du PMT SUJET AGES La commission de suivi s est réunie 2 fois en 205 avec l ensemble des acteurs du territoire pour permettre d aborder la qualité du service rendu et travailler des axes d amélioration et le réajustement des liens entre les différentes structures dans le parcours de soins du patient. De nouveaux partenaires sollicitent l EMSA-PSY comme la consultation mémoire de Versailles, ce qui demande une adaptation du cadre d intervention pour pouvoir répondre à cette nouvelle demande: un avis psychiatrique peut être donné mais en partenariat avec le médecin traitant pour garantir la continuité des soins. Par ailleurs, l EMSA-PSY peut envisager une intervention précoce lors de l hospitalisation aux urgences à l U72 pour permettre un retour au domicile rapide grâce au soutien de l équipe. Une rencontre avec le Dr THUBERT, vice-président du CGS Sud Yvelines, a permis de positionner l EMSA-PSY et la psychiatrie sur le territoire avec les filières gériatriques et MAIA. La commission de suivi est composée de : Directrice médicale du RPSM78: Pr HARDY-BAYLE Coordonnateur administratif du RPSM78: Mme LAHEURTE Assistante RPSM : Mme GRAFFIN Direction CHARCOT-HGMS: Mme BUSSMAN Chef de Pôle Institut MGEN : Dr FAYOLLET Psychiatre responsable unité de psychogériatrie : Dr FALL Responsable du Cogitey : Mme LARTIGUE Coordonnatrice adjointe CGL Versailles : Mme PEAN Psychogériatrie secteur 7: Dr BAZIN Médecin Généraliste RPSM78: Dr LUCK Equipe EMSA-PSY: Dr MALLAT, Dr DOIA, Dr AKARI, Me BONZOM, Me DESENDER, Me PRUD HON b- L équipe EMSA-PSY Dr Véronique MALLAT (0, ETP), médecin psychiatre, responsable de l unité fonctionnelle EMSA-PSY, Chef de Pôle du secteur 8, diplômée en thérapie systémique au Centre Monceau, assure la supervision de l équipe mais aussi la coordination avec les partenaires et les différentes instances. Elle participe au comité de pilotage du RPSM78. Par ailleurs elle est pilote d une EPP «prescription des neuroleptiques chez les personnes âgées» inter-établissements (Hôpital Charcot, Hôpital de Rambouillet, HGMS, EHPAD de St Remy les Chevreuse). 39

41 b- L équipe EMSA-PSY L équipe médicale: Dr Véronique MALLAT (0, ETP), médecin psychiatre, responsable de l unité fonctionnelle EMSA-PSY, Chef de Pôle du secteur 8, diplômée en thérapie systémique au Centre Monceau, assure la supervision de l équipe mais aussi la coordination avec les partenaires et les différentes instances. Elle participe au comité de pilotage du RPSM78. Par ailleurs elle est pilote d une EPP «prescription des neuroleptiques chez les personnes âgées» inter-établissements (Hôpital Charcot, Hôpital de Rambouillet, HGMS, EHPAD de St Remy les Chevreuse) Dr Abdessatar AKARI (0,5 ETP), médecin psychiatre, DIU de psychiatrie en 205, DU clinique de l adolescent en 204, DU de psychiatrie de la personne âgée en cours, formation en thérapie systémique à l APRTF en cours. Dr Angela DOIA (0,4 ETP), PH, DU de psychogériatrie de Paris V en 204, DU d addictologie Reims, DU de suicidologie interuniversitaire Angers, formation AFTCC de thérapie cognitivo-comportementale, concepteur du programme DPC «prescription de psychotropes chez la personne âgée» inter-établissements. Elle organise, et participe aux évaluations au domicile, et en lien avec les médecins traitants et les partenaires médico-sociaux, élabore le projet de soins. L équipe infirmière: Martine BONZOM ( ETP): infirmière diplômée en psychiatrie. Approche bio-psycho-sociale, approche théorique psychanalytique et approche cognitivo-comportementale et institutionnelle en psychiatrie de la personne âgée. Anne-Sophie DESENDER ( ETP): infirmière diplômée d Etat, expérience en psychiatrie générale, DU en psychiatrie du sujet âgé de Paris V en 204, thérapeute familial diplômée en Annick PRUD HON ( ETP): infirmière diplômée d Etat, expérience en médecine somatique, soins de suite, service de gérontopsychiatrie, Hospitalisation à domicile. Elles assurent une permanence téléphonique pour une première évaluation clinique, et sociale de la situation. Un travail de recueil rigoureux d informations auprès des familles et des professionnels de santé et médico-sociaux permettent une appréhension globale et précise de la situation. Une réflexion d équipe complémentaire permet de porter la décision de la suite de la prise en charge. L équipe infirmière assurera la continuité des soins en maintenant le lien avec la personne âgée, la famille et les partenaires par téléphone ou en visite à domicile. 40

42 L encadrement: Mme Frédérique IBARRART (0, ETP) cadre supérieure de Pôle, accompagne l équipe et assure le suivi au niveau des demandes de formation, d équipements et de gestion budgétaire. c- Le travail en binôme L EMSA-PSY est une équipe sanitaire déployée sur le territoire en deuxième intention. Elle est sollicitée pour les situations plus complexes en appui du médecin traitant ou des équipes de Coordinations Gérontologiques Locales. Le travail d équipe est indispensable pour répondre au mieux aux situations complexes. L inventivité et la co-construction sont la base du travail de l EMSA-PSY. Les échanges relationnels du binôme permettent de remettre en mouvement les capacités relationnelles de la personne âgée. Le travail avec les partenaires de terrain tels que le médecin généraliste et les Coordinations Gérontologiques Locales nécessitent des temps de rencontres et d échanges pour élaborer des projets de soins adaptés aux personnes et à la situation. Le travail téléphonique est la base du travail de mise en relation, d évaluation, de transmission d informations et d élaboration du projet de soins en adéquation avec le contexte de vie. L activité téléphonique est très importante et correspond à un temps d investissement et de travail spécifique. Les visites à domicile sont organisées pour les premières évaluations et aussi pour les suivis. Les binômes peuvent être infirmiers ou infirmier/médecin en fonction de la situation et du moment dans la prise en charge. Le travail infirmier demande une grande autonomie, et un savoir-faire avec les partenaires et avec les familles. Leur expertise permet une évaluation de qualité en prenant en compte le contexte psycho-social. Le travail d équipe permet d élaborer un projet de soin adapté au plus près de la personne demandant de l aide et de ses proches. Le travail d équipe est indispensable pour répondre au mieux aux situations complexes. 4

43 d- Les locaux: C est à l Hôpital JMC Charcot à PLAISIR, au centre du département, qu est basée l équipe EMSA-PSY. Sa position est stratégique et permet d être proche de grands axes routiers. Le territoire est étendu et le trajet peut durer H5 pour se rendre au bout du département. L Hôpital JMC Charcot a mis à disposition un deuxième bureau pour permettre le travail téléphonique dans un lieu plus confidentiel lorsque c est nécessaire. La position des bureaux à proximité du service ERIC permet une meilleure coordination et des liens forts entre les 2 équipes. Une deuxième voiture est aussi à disposition pour permettre les VAD infirmières en plus du binôme médecin-infirmier sur une même demi- journée. 2. LA COMMUNICATION, INFORMATIONS ET FORMATIONS: BIEN AU-DELA DU TERRITOIRE Se faire connaitre sur le territoire est indispensable et permet une meilleure utilisation du dispositif. La transmission des savoirs se fait par l expérience du travail de collaboration avec l EMSA-PSY mais aussi par des formations plus théoriques auprès des équipes ou lors de communications dans les colloques. La grande avancée de cette année 205 ce sont les rencontres des équipes mobiles psychiatriques du sujet âgé de toute la région Ile de France et la volonté de créer un comité scientifique et d organisation pour un colloque des équipes mobiles annuel. Par ailleurs, l EMSA-PSY peut envisager une intervention précoce lors de l hospitalisation aux urgences à l U72 pour permettre un retour au domicile rapide grâce au soutien de l équipe. Une rencontre avec le Dr THUBERT, vice-président du CGS Sud Yvelines, a permis de positionner l EMSA-PSY et la psychiatrie sur le territoire avec les filières gériatriques et MAIA. TRANSMISSION DES SAVOIRS RENCONTRE DES ÉQUIPES MOBILES PSYCHIATRIQUES RETOUR AU DOMICILE RAPIDE 42

44 a- La communication et les partenaires Nos partenaires sont informés de nos modalités d intervention et nous sollicitent lorsque cela est nécessaire. Tous les professionnels de santé doivent pouvoir avoir accès à ces informations. A chaque prise en charge ils sont interpellés et participent à l orientation et à la continuité des soins. les médecins traitants au cœur de la prise en charge: (auprès des médecins généralistes d abord) : Pour toutes les prises en charge, les médecins traitants sont sollicités dès le début et contribuent à la réflexion et à la construction du projet de soins. La connaissance du dispositif se fait par l expérience. Depuis 203 un total de 57 médecins généralistes ont été interpellés et ont travaillés avec l EMSA-PSY. Les médecins coordonnateurs des EHPAD continuent à solliciter l équipe. Depuis 203, 27 EHPAD sur les 55 du territoire Sud Yvelines ont fait appel à l EMSA-PSY. Pour que l information puisse toucher tous les médecins traitants mais aussi les infirmières libérales, le RPSM78 a organisé la diffusion des plaquettes EMSA-PSY aux professionnels de santé libéraux (ANNEXE ). La plaquette présente les modalités d actions, d interventions et les coordonnées téléphoniques de l équipe. Rencontres avec les partenaires médico-sociaux (ANNEXE 2): Au regard du bilan 203 et 204 et de l étendue du territoire, certaines zones du Sud Yvelines nous interpellent moins. Nous avons identifié que les demandes d interventions des CGL n étaient pas uniformes sur le territoire. Nous avons décidé d aller à leur rencontre pour se présenter de nouveau à elles et comprendre cette disparité. Nous avons organisé une rencontre pour chaque CGL en 205. Rencontres avec les MAIA: des nouvelles plates formes sur le territoire pour les situations complexes sont fonctionnelles depuis cette année. La place de chaque professionnel de terrain doit être redéfinie. L EMSA-PSY a participé activement à la rencontre des MAIA-CGL-Filière gériatrique organisée par l ARS puis la ère rencontre départementale MAIA 78 à La Celle Saint Cloud (en présence de l ARS et du Conseil Général). Nous avons invité la MAIA du Sud Yveline et du Grand Versailles au sein du service. En 205: L EMSA-PSY a participé à 3 tables tactiques ( du Sud Yvelines et 2 du Grand Versailles). Nous avons proposé d être un lieu de stage de formation pour les gestionnaires MAIA. Les partenaires de l EMSA-PSY sont aussi les services des Urgences, U72 et ERIC: l équipe n intervient pas en urgence mais elle peut se rendre disponible rapidement si la charge de travail le permet. La frontière fragile entre l urgence de la situation et la rapidité de la réponse attendue, nous oblige souvent à élaborer ensemble une réponse adaptée en fonction de nos missions. Une réunion inter-équipe EMSA-ERIC pour évoquer les situations cliniques a été mise en place. Un relais précoce dès l arrivée aux urgences pourrait, dans certaines situations, permettre un retour au domicile rapide et ainsi éviter l hospitalisation. L EMSA-PSY peut se rendre disponible et évaluer le retour au domicile. 43

45 les consultations mémoires sollicitent l EMSA-PSY pour des avis psychiatriques: L EMSA a su adapter son cadre d intervention pour pouvoir répondre à cette nouvelle demande du gériatre. Toutefois le médecin traitant reste au cœur de la prise en charge. L EMSA-PSY rayonne bien au-delà du territoire Sud Yvelines avec l Organisation du er Colloque des équipes mobiles d Ile de France au Château de Plaisir avec la présence de l ARS et le soutien de la Mairie de Plaisir et de l Hôpital Charcot (ANNEXE 3) sur le thème du refus de soin. Cette journée a permis des échanges sur des pratiques différentes autour d un thème qui concerne toutes les équipes de terrain. La 2ème rencontre aura lieu le 9 juin 206 à l Hôpital Paul Guiraud. L EMSA-PSY participe au comité scientifique. b- Les formations L EMSA-PSY est un dispositif innovant et apprenant. Elle a pour mission d améliorer les connaissances et les pratiques des professionnels qui ont en charge des personnes âgées ayant des troubles psychiatriques. 5 formations par thèmes ont touchés 73 professionnels d EHPAD au cours de cette année formations aux aidants auprès des EHPAD ont concerné 65 personnes. 5 présentations de l EMSA-PSY aux professionnels de terrain ont touchés 77 personnes. Au total 5 formations se sont déroulées au cours de l année 205 et ont touché 25 professionnels du Sud Yvelines. Le dynamisme de l équipe se perçoit aussi grâce à de nombreuses interventions lors de colloques nationaux et internationaux : mars 205: colloque URIOPS «EMSA-PSY: prise en charge multidisciplinaire et globale de la personne âgée» 8 mai 205: journée des addictions, Saint Quentin en Yvelines, «le trouble lié à l alcool chez la personne âgée.» 8 juin 205: Première journée des équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé d Ile de France, Plaisir, «refus de soins: quels outils thérapeutiques» 6 octobre 205: 3 ème journée du Centre Ressource Régional de Psychiatrie du Sujet âgé d Ile de France, présentation du travail infirmier dans une équipe mobile, «l EMSA bonjour» (ANNEXE 4) Le Dr DOIA organise le DPC inter-établissement «prescription des psychotropes chez la personne âgée» avec la participation de l EMSA-PSY, des psychiatres du Sud Yvelines, des gériatres de l Hôpital de Rambouillet, de la HGMS et des consultations mémoires. Ce programme de formation s appuie sur une bibliographie précise et des bonnes conduites de prescription suivi de discussions cliniques interdisciplinaires. Cette formation a lieu tous les 3 mois sur le territoire Sud Yvelines. 44

46 c- Le colloque des équipes mobiles d Ile-De-France Après une première rencontre des équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé, à l initiative de l EMSA-PSY, en octobre 204, un comité scientifique s est réuni pour organiser le premier colloque «première rencontre des équipes mobiles psychiatriques du sujet âgé». Le thème choisi et retenu était celui du refus de soin. Le Dr PANCRAZI de l ARS, Me KOLLMANNSBERGER et la mairie de Plaisir, le Dr LAFONT-RAPNOUIL et le RPSM78, Mr BERARD et l Hôpital Charcot-HGMS ont soutenu l EMSA-PSY et le comité scientifique du colloque, dans l organisation de cette journée. Le succès de cette journée a permis l inscription de 28 professionnels de la santé et du médico-social (ANNEXE 3) L EMSA-PSY continue activement sa participation dans l organisation du 2 ème colloque des équipes mobiles psychiatriques du sujet âgé pour le 9 juin 206 à l Hôpital Paul Guiraud à VILLEJUIF «La vieillesse en rétablissement». 3. LES CHIFFRES EN EVOLUTION SUR 3 ANS a- Epidémiologie La population qui sollicite l EMSA-PSY est âgée de 60 ans et plus, mais la moyenne d âge se situe vers 8 ans. Les patients ayant une pathologie psychiatrique depuis de nombreuses années vieillissent prématurément, c est pourquoi dès 60 ans ils peuvent être pris en charge, à la différence de la filière gériatrique qui est sollicitable à partir de 75 ans. L équipe peut se trouver en situation difficile et ne pas pouvoir travailler avec des partenaires de gériatrie sur cette tranche d âge, le soutien au domicile est alors plus complexe. La moyenne d âge se situe vers 8 ans [...] ce qui rend le soutien au domicile plus complexe. 45

47 Fig. Mode de vie 205 veuf 38% célibataire 5% marié 3% Les personnes âgées prises en charges vivent majoritairement seules. L EMSA-PSY fait un travail conséquent pour mobiliser l entourage et la famille, qui seront des aides précieuses pour maintenir la personne âgée dans son domicile. divorcé 6% Pourtant la répartition démographique et du mode de vie en France est la suivante: Fig. 2 La répartition par sexe évolue peu sur ces 2 dernières années. Dans la population Française le rapport est de,08 femmes pour homme à 60 ans. L EMSA-PSY intervient pour 2.3 femmes pour homme. Nous pouvons donc penser que par culture, l homme a plus de difficultés à demander de l aide psychologique que la femme. Fig. 3 Distribution par sexe 205 hommes 30% femmes 70% 46

48 Fig. 4 b- L activité et le type d intervention La file active a augmenté en 205 de manière progressive. Nous notons une progression depuis 203. La file active est de 99 patients dont 55 nouvelles demandes au total. Fig. 5 Le travail se reparti au long de l année avec une période estivale moins active et qui correspond aussi aux vacances des professionnels de terrain. 47

49 Fig. 6 L EMSA-PSY s est améliorée dans sa mission de prendre en charge au domicile des personnes âgées: Nous remarquons très nettement que les interventions ont lieu préférentiellement au domicile. Les médecins traitants interpellent plus facilement l EMSA, accompagnés ou non des coordinations gérontologiques locales. 57 médecins ont travaillés avec l EMSA depuis 203. Depuis 203, 27 EHPAD sur les 55 existants du territoire, ont sollicité l EMSA-PSY. Le soutien des médecins coordonnateurs a permis l évolution de ces 3 dernières années vers un meilleur ciblage de leurs demandes. L EMSA-PSY est un dispositif apprenant : Les EHPAD ont su la solliciter pour des aides aux aidants ou des formations d équipe. 38 professionnels d EHPAD ont bénéficié de ces formations, ce qui peut expliquer en parti l évolution ci-dessous. Fig. 7 48

50 La première évaluation a lieu au téléphone. Le nombre d actes téléphoniques a encore augmenté en 205: de 386 à 632 en 205. Le travail téléphonique est consciencieux et permet une évaluation de la situation avec le patient, ses proches et les professionnels qui viennent au domicile. Ce n est pas qu un recueil d informations, c est déjà une mobilisation de l entourage et un changement de contexte. Le conseil au professionnel peut être suffisant ou une orientation peut être évidente et ne nécessitera pas d intervention au domicile, soit 67 situations. Mais quelque soit la suite dans la prise en charge le médecin traitant sera toujours au cœur de la décision et du projet de soins. Fig actes téléphoniques La réception de la première demande se fait par l équipe infirmière qui va évaluer et recueillir des informations qui seront nécessaire à la prise de décision sur la suite à donner. Un travail d élaboration avec l équipe médicale permet d orienter avec ou sans intervention et suivi. Les personnes âgées ont des polypathologies et nécessitent une coordination étroite entre les soins somatiques et psychiatriques. 74 % ont une comorbidité. La prise en charge est donc plus complexe. Quelque soit la suite dans la prise en charge le médecin traitant sera toujours au cœur de la décision et du projet de soins. 49

51 Fig. 9 50

52 b- Les partenaires de l EMSA Fig. 0 Les partenaires de l EMSA-PSY se sont «fidélisés». Nous observons que les professionnels ont bien repéré l équipe et savent l interpeler. Les CGL et les médecins traitants sont les partenaires privilégiés. L EMSA-PSY s est fait connaitre sur le territoire et un nombre plus important de médecins généralistes a pu solliciter le dispositif. Par ailleurs de nouveaux partenaires comme les gériatres de la consultation mémoire ont besoin d avis psychiatriques pour étayer leur évaluation. L équipe a su s adapter à cette nouvelle demande pour y répondre tout en gardant le médecin traitant au centre de la prise en charge. Le maintien à domicile et l alternative à l hospitalisation sont des missions de l EMSA-PSY, c est pourquoi un travail de collaboration étroit avec les Urgences et le groupe ERIC permet d envisager une prise en charge en aval de l U72 lorsque c est possible. 5

53 d- Les prises en charge Les soins au décours de la prise en charge sont en ambulatoire avec le médecin traitant et si nécessaire avec un suivi spécifique CMP. Peu d hospitalisations sont nécessaires et lorsque cela s avère indispensable les unités spécifiques sont privilégiées telles que l unité de psycho-gériatrie de l IMR et l unité DALI à l HGMS. L EMSA-PSY favorise les soins en ambulatoire et le maintien à domicile. e- Les prescriptions médicamenteuses Une des missions de l EMSA-PSY est d être un observatoire de la bonne pratique des prescriptions de psychotropes chez les personnes âgées. Nous avons noté qu après l intervention de l EMSA les prescriptions de psychotropes diminuent de moitié pour les neuroleptiques et les benzodiazépines. Les prescriptions des antidépresseurs semblent justifiées, par contre les thymorégulateurs sont sous prescrits. 52

54 4. EVALUATION DU DISPOSITIF Le questionnaire de satisfaction de nos partenaires et particulièrement des médecins traitants montrent l intérêt qu ils trouvent à l action de l EMSA. Un questionnaire auprès des autres partenaires comme les CGL pourrait être intéressant. Médecins 53

55 PATIENTS 54

56 5. PERSPECTIVES 206 Développer les formations auprès des EHPAD mais aussi auprès des médecins généralistes Continuer à soutenir les équipes des EHPAD, qui nous sollicitent souvent autour d une situation qui a créé la crise dans l institution. Etendre le DPC «prescription des psychotropes chez la personne âgée» sur d autres établissements (CH Versailles). Organisation de la 2 ème journée des équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé sur le thème: «la vieillesse en rétablissement» pour le 9 juin 206 à l Hôpital Paul Guiraud de Villejuif (94). Travail étroit avec ERIC et l U72 pour des retours au domicile précoce Enquête auprès des professionnels de la psychiatrie sur les liens avec l EMSA-PSY LES PERSPECTIVES 206 : DÉVELOPPER LES FORMATIONS SOUTENIR LES ÉQUIPES DES EHPAD ENQUÊTE AUPRÈS DES PROFESSIONNELS 55

57 CONCLUSION Depuis 203, l EMSA a développé son partenariat, et a étendu son territoire d action en se faisant connaitre. Elle a travaillé avec de nombreux médecins généralistes et des gériatres et a développé une réponse adaptée aux nouvelles demandes émanent des professionnels du terrain. En amont de l hospitalisation, l EMSA a toute sa place. Les liens étroits avec le Groupe ERIC favorisent le maintien à domicile et la mise en place d un projet de soins même dans les périodes de crise. Les 2 équipes sont complémentaires. L EMSA propose une nouvelle modalité d action dès l hospitalisation à l U72 pour permettre un retour au domicile lorsque les conditions et la clinique le permettent. D autre part l équipe a su s adapter et trouver sa place dans la nouvelle organisation du territoire avec l apparition des MAIA et proposer d être lieu de stage pour les gestionnaires de cas. Enfin les formations des professionnels des institutions permettent une amélioration des pratiques et un ajustement dans leur demande d aide auprès de l EMSA. 56

58 5- MAISON DES ADOLESCENTS YVELINES SUD DOCTEUR HÉLÈNE LIDA-PULIK DOCTEUR FRANCESCA DIGIACOMO DOCTEUR SOLÈNE MARTIN MME FABIENNE BONNES MME DELPHINE SALESSE 57

59 INTRODUCTION En 205, la Maison des Adolescents Yvelines Sud (MDAYS) a continué à poursuivre son objectif principal : mettre en place un réseau partenarial entre les champs sanitaire, éducatif, scolaire, social et juridique au service de la santé de l adolescent. Pour répondre à ses différentes missions, la MDAYS pose le travail en réseau comme la configuration organisationnelle permettant de s adapter aux besoins du territoire, de ses structures et de ses partenaires. Il s agit de décloisonner les espaces d accompagnement des adolescents et de développer les collaborations entre le sanitaire et le social (socio-éducatif, socio-médical, socio-judiciaire ) afin de favoriser la cohérence des réponses pour les jeunes sur les Yvelines Sud. Fédérer les partenaires dans un maillage de proximité permet de s ajuster aux diverses demandes du territoire, en s adaptant aux spécificités locales et en participant à la création de projets innovants concernant notamment les besoins non couverts ou émergents. L activité de la MDAYS en 205 confirme le bon fonctionnement du dispositif par : Le maintien du nombre de demandes d évaluations de situations d adolescents, ce qui témoigne d une implantation solide de la MDAYS sur le territoire ; Des rencontres partenariales nouvelles et diversifiées ; La poursuite des actions d information et de prévention élaborées avec l Education Nationale et d autres partenaires. Définition OMS : «la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d infirmité». 58

60 CHAPITRE. LE FONCTIONNEMENT INSTITUTIONNEL DE LA MAISON DES ADOLESCENTS YVELINES SUD Le personnel de la MDAYS Un médecin-chef de projet Maison des Adolescents Yvelines Sud (0.2 ETP) : Le Dr Hélène Lida-Pulik est psychiatre, praticien hospitalier et responsable du CMP adolescents de l inter secteur 06. Un médecin généraliste (0.5 ETP) : Le Dr Solène Martin-Bonneville, dont la mission est dédiée en grande partie au travail de lien ville-hôpital et à la réalisation d un état des lieux et d une veille à propos de la prise en charge médicale et socio-médicale des adolescents (repérage des besoins non couverts ou émergents) sur le territoire des Yvelines Sud. Elle a été absente à compter du 26 octobre 205 en raison d un congé maternité. Un coordinateur du réseau ( ETP): Mme Fabienne Bonnes est psychologue clinicienne. Ses missions principales sont : - La coordination des réseaux partenariaux - Une réponse rapide aux différents partenaires (téléphonique et par mail) ainsi que l organisation de l activité clinique (évaluation des situations d adolescents et réunions). - L organisation des formations ou actions de prévention en concertation avec les partenaires. Mme Morgane Joulié, psychologue clinicienne, a assuré le remplacement du congé maternité de Fabienne Bonnes d octobre 205 à mars 206, ce qui a permis d assurer ses différentes fonctions. Un médecin psychiatre (0.7 ETP) : Le Dr Francesca Di Giacomo est psychiatre, responsable médical de la MDAYS. Elle assure la majeure partie des évaluations cliniques proposées aux adolescents et à leurs familles. Le Dr Di Giacomo participe également à la mise en œuvre d actions destinées aux professionnels du territoire. Le Dr Rima Khalil a assuré le remplacement du congé maternité du Dr Di Giacomo jusqu en février 205. Une infirmière D.E. (0.2 ETP) : Mme Delphine Salesse participe à l activité clinique et exerce aussi au CMP adolescents de l intersecteur 06. Elle a été absente du 5 décembre 204 au 4 mai 205 en raison d un congé maternité. 59

61 Le groupe de travail de la MDAYS La Maison des Adolescents Yvelines Sud est portée par un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) nommé Réseau de Promotion pour la Santé Mentale Yvelines Sud (RPSM 78). Un groupe de travail, instance de pilotage et de régulation des différentes activités de la MDAYS, dirigé par le Professeur Marie-Christine Hardy-Baylé, directeur médical du RPSM 78, se réunit régulièrement, afin de réfléchir à la bonne adéquation entre les actions menées et les missions de la MDAYS. NOMBRE DE RÉUNIONS : 5 NOMBRE DE RÉUNIONS : 7 La MDAYS travaille également avec le Réseau de Promotion pour la Santé Mentale Yvelines Sud (RPSM 78) au travers de sa participation à différents groupes de réflexion: Participations au comité de pilotage du RPSM 78 Participations aux réunions de la Commission Qualité - Développement Professionnel Continu du territoire Participations au groupe de travail sur l organisation des soins en addictologie sur le territoire Yvelines Sud Les lieux d accueil de la MDAYS Conformément aux constats réalisés dès 2009, en raison notamment de l existence de structures d accueil de première ligne sur le territoire, auxquelles il n est nullement envisagé de se substituer, l équipe de la MDAYS s est orientée vers l installation d un modèle de maillage partenarial. Nous avons poursuivi notre conventionnement avec le réseau des lieux d écoute du Sud Yvelines (constitué des Points Accueil Ecoute Jeunes, Lieux Ecoute Jeunes, Points Ecoute Communaux ) et avec l Education Nationale, qui constituent des accueils et/ou des contacts de première ligne pour les adolescents et leurs familles. Ces conventions avec des structures locales visent à apporter une réponse de santé globale aux jeunes et à leurs familles, en s adaptant au plus près à leurs besoins et attentes, et représentent un partenariat effectif avec des collectivités locales et/ou territoriales. Ce dispositif favorise l accueil des adolescents qui ont tendance à rester en dehors des circuits traditionnels. Cette architecture est soutenue par le Rapport de l IGAS : «Evaluation de la mise en place du dispositif «maison des adolescents»», rendu public en octobre 203. En aval de cet accueil de première ligne, nous proposons pour les situations qui le nécessitent une évaluation à la MDAYS, sur deux antennes : Une à l Institut de Promotion de la Santé (IPS) à Trappes - Cet accueil est intégré à l ensemble du réseau partenarial de l Institut de Promotion de la Santé. Une dans les locaux de la Maison DESPAGNE à Versailles. 60

62 Nous recevons, sur ces deux antennes et sur rendez-vous uniquement : des partenaires, quels que soient leurs champs d action pour analyse pluridisciplinaire des situations complexes d adolescents ; des adolescents pour une évaluation spécialisée et une orientation adéquate en fonction de la nature des problématiques identifiées ; des parents en difficulté avec leurs adolescents. La Maison des Adolescents Yvelines Sud dispose également d une ligne téléphonique et d une adresse mail, d une page sur le site du RPSM 78 et sur le site de l Association Nationale des Maisons des Adolescents. Le réseau partenarial de la MDAYS Les activités de réseau de la MDAYS restent fondamentales, au regard de l interdépendance des acteurs œuvrant dans le champ de la santé psychique, physique et sociale de l adolescent. Pour établir un maillage partenarial efficient et fonctionnel, nous avons poursuivi les rencontres avec les professionnels des Yvelines Sud, afin d appréhender les spécificités de chacun et de présenter le fonctionnement de la MDAYS. En 205 : Nombre total de structures partenariales rencontrées : 82 structures Nombre total de rencontres : 5 rencontres conventions partenariales tacitement reconduites La multiplicité des contacts se trouve au fondement même de la démarche de réseau mise en place par la MDAYS. Cette démarche rend possible une plus grande variété de réponses et une dynamique de créativité. Ce temps d appréhension des demandes et besoins du territoire, mais aussi de définition des objectifs et missions de chacun des acteurs, se révèle être un apprentissage indispensable pour la construction de ce réseau d aide aux aidants. Il s agit de fédérer les professionnels autour d un thème commun (l adolescence), d activités partagées (intervisions, montage de projets répondant à un besoin identifié sur le territoire) ou encore de formations. 6

63 La signature de conventions vient appuyer nos partenariats les plus rapprochés. En 205, conventions ont été tacitement reconduites avec : - La ville de Maurepas - La ville de Trappes (Maison des Parents) - Le Lieu Ecoute Jeunes de Saint-Quentin en Yvelines (rassemblant 3 antennes : Elancourt, La Verrière, Trappes) - Le Point Ecoute Jeunes et l Accueil Parents de Vélizy-Villacoublay - Le Projet Local de Santé du Centre Hospitalier de Versailles - Le Point Accueil Ecoute Jeunes / Espace Parents de Versailles - L Association Saint-Quentin Médiation - L Association SOS Victimes - L Association IPC, Antenne de Trappes - La Mairie de Villepreux qui dispose d un Point Ecoute créé en 2002 pour répondre aux besoins des familles - La Direction des Services Départementaux de l Education Nationale Les types de structures auxquelles appartiennent les partenaires que nous avons rencontrés se répartissent ainsi : NOMBRE TOTAL DE RÉUNIONS PARTENARIALES : 5 NOMBRE TOTAL DE PARTENAIRES IMPLIQUÉS : 82 62

64 Liste des partenaires impliqués en 205 et nombre de réunions partenariales Nom du commanditaire UDAF78 REAAPY Amicale médecins des 3 villages Amicale médecins des 3 villages ANMDA IDF ASE MONTIGNY Association Drapeau Blanc AURELIEN VARNOUX - Psychiatre cons Bilan SISM CASQY - Forum Santé CASSIOREE + CH Charcot CA J.M CHARCOT - IPS Journée des sens CLSM Rambouillet Coache Art-thérapie Mme Duguer CODES 78 CONSEIL GENERAL - TAS COPES COPIL LEJ CASY Croissy sur Seine - Sophrologhue - Mme CTS du PLS Mignot CUMP 78 Nombre de rencontres

65 Nom du commanditaire DERPAP Colloque «Comment dire» DIP Brigitte Nollet DISPASY Charcot DPC - Physchopharmacologie enfant et adolescent DSDEN DSDEN 78 DSDEN, Collège Martin Luther King E. Nationale - Cellule de veille des chefs d EDT - Bleu oxygène Education Nationale - DSDEN 78 Elancourt - Lycée des sept Mares EN - Ministère de l éducation EN - Collège Courbet France Alzheimer Groupe ERIC Guyancourt CME Haut Comité de santé publique et ARS Initiatives et changement Inter PAEJ Inter PAEJ MDAYS MDAYN Nombre de rencontres

66 Nom du commanditaire IPS réunion partenariale La Celle St Cloud - Lycée Colbert La Celle St Cloud - Lycée des possibles La Verrière Guyancourt Trappes déléguée Le Perray en Yvelines - SESSAD Libéral - Diététicienne - Mme POUGNET Libéral - Mme GRANGEARD -psychanaliste Libéral - Psychologue - Mme SKALAWS Ligue Française pour la Santé mentale Magny les Hameaux - Forum Santé Maison des Adolescents - Dr Pavoine Maison des parents Trappes MDA NORD Yvelines MDA Robert DEBRE MG Dr Catherine BOSSE MG Dr Olivier PRUNET MGEN Ministère - Direction générale de la Jeunesse Mme BSESSAN Mme HIS FIORINO - Psychologue libéral Nombre de rencontres

67 Nom du commanditaire PAEJ VELIZY Placement familial Sauvegarde Yvelines Plaisir - Coaching ado - M. ROBINET Plaisir - TAS Plan local de Santé - CHV mignot PLS Mignot Rambouillet l USINE A CHAPEAUX Rambouillet Réseau santé Rencontre stagiaire RPSM 78 : réunion de copilotage RTS PLS SAMU + CUMP78 SFPEADA SISM Sonchamp-CEFP le Notre Trappes - Maison des Parents Pôle famille Trappes - Services Jeunesse Trappes - Collègue G.Courbet Trappes - Mallet Roxane Trappes - RINGEVAL Jérémy - IPS Nombre de rencontres

68 Nom du commanditaire UNPS CHARCOT Vélizy - Collègue Maryse BASITE Versailles chargée de mission santé Versailles - TAS Versailles - TAS Versailles - Lycée la Bruyère Villepreux - Lycée Delaunay - DAFPA Rect Voisins le Bretonneux - Service Jeunesse Nombre de rencontres 3 3 Secteur d activité des partenaires Nombre de participations Nombre de partenaires différents Socio-éducatif Social MDA Sanitaire psy Sanitaire prévention Socio-judiciaire Médico-social Sanitaire somatique Autre

69 La MDAYS au sein de l Association Nationale des Maisons Des Adolescents (ANMDA) et ses partenariats avec d autres MDA En 205, la Maison Des Adolescents Yvelines Sud a poursuivi son implication au sein de l Association Nationale des Maisons Des Adolescents. 7 PARTICIPATIONS AUX RÉUNIONS DE L ASSOCIATION NATIONALE DES MAISONS DES ADOLESCENTS (ANMDA) PARTICIPATION AU GROUPEMENT ILE-DE-FRANCE DES MAISONS DES ADOLESCENTS (ANMDA-IDF) Le territoire national étant découpé, par l ANMDA, en régions téléphoniques, la MDAYS rencontre régulièrement les MDA de la Région 0 (Ile de France) afin de monter des projets communs. SOLLICITATIONS DE LA MDAYS, REPEREE AU SEIN DE L ANMDA POUR SES ACTIONS INNOVANTES : Dans le cadre du projet pilote national pour améliorer le repérage et l accompagnement de jeunes en difficulté, intitulé «Jeunesse : une période fragile», dirigé par Monsieur Jean-Louis Brison et Madame Marie Rose Moro, chargés de mission par la Présidence de la République, la MDAYS a été sollicitée et auditionnée en Décembre 205 pour participer à la cette réflexion quant aux mesures nécessaires à prendre. En collaboration avec le service médical de promotion de la santé en faveur des élèves de la Direction des Services Départementaux de l Education Nationale du 78, nous avons ainsi rédigé plusieurs propositions en cours d examen (cf. annexe p. 33). La MDAYS a été également sollicitée pour être auditionnée par la commission nationale de réflexion sur les adolescents en situation d incasabilité, récemment mise en place sous l égide de la Direction Générale de la Cohésion Sociale. La reconnaissance de la place des MDA dans ces situations a été mise en exergue et est en cours d examen. LE PARTENARIAT AVEC LA MAISON DES ADOLESCENTS NORD YVELINES En 205, nous avons poursuivi notre collaboration avec la Maison Des Adolescents Nord Yvelines. En premier lieu, nous sommes régulièrement amenés à nous orienter mutuellement de nouvelles demandes de familles vivant sur le département des Yvelines selon leur localisation au Nord ou au Sud. Deuxièmement, nous partageons nos informations à propos des différents professionnels et services ressources existants sur nos territoires, quand les situations relèvent à la fois du Nord et du Sud. (Exemple : lorsqu un jeune est en foyer au sud des Yvelines et le domicile des parents se situe au Nord). 68

70 Nous avons participé à des actions communes avec la MDA Nord Yvelines : Collaboration avec le Lycée des possibles Le Lycée des possibles de La Celle-Saint-Cloud, dispositif du Lycée Colbert, accueille des jeunes en situation de décrochage scolaire avec l objectif de les remobiliser autour d un projet scolaire ou professionnel. Il accueille des jeunes de tous les départements qui ont souvent des difficultés psychologiques ou psychiatriques, familiales ou sociales. Le Lycée des possibles nous a demandé d accompagner son équipe pluridisciplinaire (directeur, coordinatrice, enseignants, infirmière scolaire, médecin scolaire, assistante sociale ) afin d améliorer leurs interventions auprès des élèves. Cette année, avec la Maison Des Adolescents Nord Yvelines, nous avons proposé au Lycée des possibles de rencontrer régulièrement leur équipe afin de mieux cerner ses besoins et sa demande et ainsi définir un cadre adéquat pour notre intervention. Collaboration avec la Direction des Services Départementaux de l Education Nationale du 78 pour la 26ème Semaine d Information sur la Santé Mentale 205 : cf. chapitre Concertation avec les partenaires en vue d actions collaborativesvp.6. La formation continue du personnel de la MDAYS Les professionnels de la Maison Des Adolescents Yvelines Sud sont invités par des partenaires comme auditeurs à des actions/conférences. Notre MDA participe donc régulièrement à ces actions, avec un double objectif : - continuer à se former en permanence, afin d être au fait des évolutions des prises en charge et des avancées théoriques. - Consolider nos liens avec les partenaires et renforcer la dynamique de réseau du territoire. A cet effet, l équipe de la MDAYS a participé à 7 formations en 205, sur des thèmes variés : Colloque Comment dire organisé par le DERPAD sur la fonction du langage dans la rencontre avec les adolescents Conférence La famille dans le Code civil, enfants, parents et grands-parents organisée par la Ligue Française pour la Santé Mentale Colloque ères Rencontres des réseaux de Santé jeunes TISE Séminaire sur la psychopharmacologie de l enfant et de l adolescent proposée par l Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines Colloque Parentalités et filiations organisé par le secteur de psychiatrie infanto-juvénile 78I04 et l association Cassiopée Colloque Les jeunes, la violence et nous organisé par la MDA Robert Debré Colloque La journée de l adolescence organisé par la MDA Nord Yvelines 69

71 Notre MDA participe régulièrement à des actions, avec un double objectif : continuer à se former en permanence et consolider nos liens avec les partenaires CHAPITRE 2. EVALUATION SPÉCIFIQUE DES ACTIONS MENÉES PAR LA MAISON DES ADOLESCENTS YVELINES SUD Nous avons fait le choix de présenter nos actions sous deux axes distincts, mais articulés et interdépendants : AXE : CONSTRUIRE UN LANGAGE COMMUN, UNE CULTURE PARTAGÉE DE L ADOLESCENCE SUR LE TERRITOIRE AXE 2 : CONTRIBUER À LA PRISE EN CHARGE PARTENARIALE DE SITUATIONS D ADOLESCENTS ET AMÉLIORER L ORIENTATION D ADOLESCENTS QUI LE NÉCESSITENT VERS LE SOIN SPÉCIALISÉ. Le travail de réseau pluri-partenarial et pluri-professionnel, que la MDAYS met en place depuis maintenant 5 ans, vise à promouvoir et à soutenir l aide aux aidants. Face aux problématiques complexes auxquelles les adolescents nous confrontent, les prises en charge plurielles et coordonnées restent une réponse nécessaire. L enjeu du dispositif MDAYS est donc d améliorer l adressage et la prise en charge des adolescents sur le territoire, en rendant lisibles les propositions et en identifiant les rôles et missions des différents acteurs. 70

72 AXE CONSTRUIRE UN LANGAGE COMMUN, UNE CULTURE PARTAGÉE DE L ADOLESCENCE SUR LE TERRITOIRE Synthèse des réalisations Concertations de suivi de projet avec les partenaires 28 Concertations avec les partenaires en vue d actions collaboratives 7 Formations/Conférences/Communications AXE 6 Interventions collectives Nous sommes régulièrement sollicitées par différentes institutions pour animer des formations, des conférences/débats pour tous publics et pour venir présenter le dispositif Maison des Adolescents Yvelines Sud. Ces interventions sont l occasion pour la MDAYS avec les partenaires : de co-construire un langage et des représentations partagées de l adolescence, d identifier : - Les forces et faiblesses du territoire - Les fonctions et rôles de chacun. Dans cet objectif, nous avons mis en place différentes actions en 205 : 38 CONCERTATIONS DE SUIVI DE PROJET AVEC LES PARTENAIRES Pour les partenaires qui identifient un besoin récurrent, la Maison des Adolescents Yvelines Sud est un lieu ressource pour élaborer des réponses adaptées, à plusieurs. Nous proposons de soutenir les équipes, au moyen de temps de réunion et de réflexion, de soutien au montage de projets, d animation d actions ou encore de mise en réseau de professionnels travaillant sur des problématiques communes, afin de mutualiser les ressources du territoire. Les secteurs d activité des professionnels concernés par ces projets sont illustrés par le graphique ci-dessous : 7

73 Voici quelques exemples de concertations de suivi de projet : La participation au Conseil Local de Santé Mentale des villes de Rambouillet et de Versailles Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) est une instance de concertation et de coordination entre les élus locaux d un territoire et les services de psychiatrie publiques, en vue de la définition en commun des politiques locales et des actions à entreprendre pour l amélioration de la santé mentale de la population concernée. L importance des actions du CLSM a été entérinée début 205 par son inscription dans la loi de modernisation du système de santé. Cette année la MDAYS a participé à la réunion d inauguration du CLSM de la ville de Rambouillet qui a regroupé les partenaires locaux impliqués autour de la question de la santé mentale (le Sous-Préfet de la ville de Rambouillet, l Agence Régionale de Santé, les équipes du secteur sanitaire pédopsychiatrique et psychiatrique des hôpitaux et CMP de Rambouillet et du Réseau de Promotion de la Santé Mentale 78, les équipes du secteur médico-social, les services sociaux, le secteur de l urbanisme, le secteur de l emploi, l Education Nationale, les services d Etat, l association Elus-Santé-Territoire, l UNAFAM, le GEM, la FCPE ). 72

74 Elle a permis de présenter le dispositif du CLSM et de favoriser la rencontre, la connaissance et la confiance entre ses partenaires. Le CLSM de Rambouillet s est donné comme premier objectif de construire des réponses et des projets de proximité par rapport au problème du décrochage scolaire, identifié comme un besoin prioritaire sur le territoire. C est dans le cadre de cette mission que nous intervenons plus spécifiquement : nous participons à la réflexion et à la mise en place d actions coordonnées avec les partenaires locaux visant à prévenir le décrochage scolaire. La MDAYS est également sollicitée pour participer aux réunions du CLSM de Versailles prévues pour l année 206. La participation au comité de pilotage du Plan Local de Santé du Centre Hospitalier André Mignot La MDAYS continue de participer régulièrement au comité de pilotage du Plan Local de Santé (PLS), avec lequel des actions communes sont également mises en place. 28 CONCERTATIONS AVEC LES PARTENAIRES EN VUE D ACTIONS COLLABORATIVES. Ces réunions de présentation mutuelle ont permis de réunir 38 professionnels. Le graphique ci-dessous illustre la répartition des partenaires concernés par secteur d activité. 73

75 Voici quelques exemples de concertations avec les partenaires : La collaboration avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse en vue de l ouverture d une Unité Educative d Accueil de Jour à Villepreux. La Délégation Territoriale du 78 de la Protection Judiciaire de la Jeunesse a fait appel à la MDAYS pour co-construire un projet d ouverture d une Unité Educative d Accueil de Jour (UEAJ) à Villepreux. Cette UEAJ se propose d être un lieu d accueil et de réinsertion des jeunes avec une mission éducative classique et avec une spécificité : un focus sur la promotion de la santé. Elle a ainsi comme objectif d articuler en son sein des espaces collectifs, des espaces individuels et des soins en proposant des activités et ateliers éducatifs aux jeunes (sur l alimentation, la santé, la gestion comportementale...). La Délégation Territoriale envisage d y accueillir 23 jeunes, âgés de 3 à 8 ans, résidant sur les Yvelines, et inscrits sur des temps et une durée de prise à charge à déterminer de manière individuelle. Nous avons rencontré l équipe de la PJJ et avons défini un projet de collaboration, conforme aux missions de la MDAYS. La MDAYS propose de mettre son expertise d évaluation et d orientation au profit des jeunes de l UEAJ afin d assurer la mise en place de suivis, La MDAYS envisage d accompagner l équipe éducative dans ses activités ciblées de prévention et de promotion de la santé, La MDAYS pourrait également collaborer avec le service psychiatrie infanto-juvénile du Centre Hospitalier André Mignot pour participer à la formation des équipes éducatives de l UEAJ en utilisant des techniques fondées sur la mentalisation (P. Fonagy, A. Bateman), Enfin la MDAYS propose une aide à l analyse des situations les plus complexes. La MDAYS pourrait orienter vers l UEAJ certains jeunes qu elle reçoit en évaluation pour lesquels elle estime pertinent la mise en place de mesures éducatives intensives. Ce projet, en réponse à un besoin repéré sur le Territoire Yvelines Sud, pourrait être soutenu par l Agence Régionale de Santé. Il est en cours d examen. 74

76 La collaboration pour la Semaine d Information sur la Santé Mentale Dans le cadre de la 26ème Semaine d Information sur la Santé Mentale, portant sur le thème «être adolescent aujourd hui», la MDAYS a collaboré avec le service médical de promotion de la santé de la Direction des Services Départementaux de l Education Nationale du 78, l Institut Marcel Rivière, l Institut de Promotion de la Santé de Trappes, la Communauté des Agglomérations de Saint-Quentin-en-Yvelines, l Effet Théâtre, l UNAFAM, les Lieux Ecoute Jeunes du territoire afin d organiser la représentation de la pièce de théâtre «J veux pas y aller», à destination des adolescents, de leurs familles, et des professionnels de l adolescence. Cette pièce, toujours suivie d un débat avec le public, aborde la question du mieux vivre à l école pour soutenir le travail de prévention des peurs à l école et des peurs de l école. Cette pièce a eu lieu le 23 Mars 205 à l Institut Marcel Rivière et a réuni 80 participants. 7 FORMATIONS / CONFÉRENCES /COMMUNICATIONS En 205, l équipe de la Maison Des Adolescents Yvelines Sud a été sollicitée pour animer ou co-animer des formations et des conférences, avec l objectif de sensibiliser les professionnels aux problématiques adolescentes, de présenter le dispositif MDAYS et son réseau de partenaires. Les thèmes : - «Les grossesses adolescentes : aspects psychopathologiques» - «La reconnaissance de la dépression de l adolescent» - «La phobie scolaire et le refus scolaire de l adolescent» - «Le stress des adolescents» - «L adolescent violent, victime ou acteur» - «Adolescence et violence» - «Formation à destination des Assistants d Education du bassin de Versailles-Plaisir» 75

77 6 ACTIONS COLLECTIVES Le diagramme ci-dessous représente les secteurs d activité des professionnels qui nous ont sollicités pour mener des actions collectives. Voici les actions collectives menées : - Présentation de la MDAYS et de l un de ses projets à des étudiantes en Baccalauréat professionnel sanitaire et social le 8 Janvier Animation d un groupe de parole de parents avec la CUMP 78 (Cellule d Urgence Médico-Psychologique) à la Maison des parents de Trappes le 28 Mai Animation d un «débat-pizza» sur le thème des familles recomposées à Voisins-le-Bretonneux le 6 Janvier 205 auprès d un public d adolescents et parents - Une conférence intitulée «Les projections parentales» à l Usine à chapeaux de Rambouillet le 9 Juin 205 à destination d un public de familles et professionnels - Animation d un stand de présentation de la MDAYS lors du forum santé de Saint-Quentin-en-Yvelines le 2 Juin Animation d un stand de présentation de la MDAYS lors du forum santé de Magny-les-Hameaux le 9 Juillet

78 AXE 2 CONTRIBUER À LA PRISE EN CHARGE PARTENARIALE ET LOCALE DES SITUATIONS D ADOLESCENTS ET AMÉLIORER L ORIENTATION DES ADOLESCENTS QUI LE NÉCESSITENT VERS DES SOINS SPÉCIALISÉS Synthèse des réalisations Situations évaluées 274 Nouvelles demandes 07 Jeunes ou familles rencontrés à la MDAYS 35 Situations pour lesquelles une orientation directe a été proposée AXE 2 3 Situations complexes d adolescents pour lesquelles la MDAYS a organisé 0 réunions de concertation avec des professionnels -Les nouvelles demandes adressées à la MDAYS en 205 La Maison des Adolescents Yvelines Sud est sollicitée pour des situations d adolescents et/ou de familles qui viennent questionner, inquiéter les professionnels ou les parents. Il s agit souvent de «situations complexes», pour lesquelles différentes problématiques sont intriquées (sociale, scolaire, psychiatrique, somatique, et/ou éducative ). Il nous arrive parfois d être contactées directement par des adolescents qui souhaitent bénéficier d une écoute par rapport à leurs questionnements ou leurs préoccupations. En 205, 340 situations d adolescents et/ou de familles ont fait l objet de notre travail d évaluation et d orientation. Ces interventions ont donné lieu à 99 actes : - 48 rendez-vous honorés actes téléphoniques mails - 66 rappels pour prendre des nouvelles à 2 et 6 mois - 25 courriers - 3 fax - 0 concertations d élaboration de la réponse pour un adolescent (intervisions) 77

79 Parmi les 340 situations évaluées, 274 sont des nouvelles demandes de l année 205 auxquelles s ajoutent 66 situations d adolescents et/ou de familles pour lesquelles nous étions intervenues les années précédentes et qui ont eu une actualité en 205. Le nombre de nouvelles demandes qui nous sont adressées a augmenté entre 202 et 204 et semble se stabiliser en 205 (287 nouvelles demandes en 204 et 274 nouvelles demandes en 205). Le schéma ci-dessous représente cette évolution : Cette stabilisation concerne également l évolution de l ensemble des situations que nous évaluons au cours d une année. Le maintien de l activité clinique et du travail de coordination confirme la nécessité d un temps de secrétariat estimé à 0.5 ETP (gestion des RDV, mails, courriers, saisies de l activité ). - Les Adresseurs Répartition des Adresseurs selon leur statut 78

80 En 205, les professionnels de l Education Nationale (infirmier(e)s et médecins scolaires, assistant(e)s sociales, conseiller(e)s d orientation psychologue ) restent les premiers Adresseurs. Pour la troisième année consécutive, les familles apparaissent au second rang des Adresseurs à la MDAYS. Cet adressage direct des familles à la MDAYS s explique notamment par : - D une part, une meilleure visibilité de notre dispositif sur le territoire des Yvelines Sud et ce, grâce à : Une meilleure connaissance de notre service par les professionnels Le «bouche à oreille» des parents et/ou des jeunes venus auparavant à la MDAYS auprès de leurs connaissances Le site internet du RPSM 78 La plaquette de présentation de la MDAYS à destination de tout public depuis

81 D autre part, une facilitation de l accès aux Maisons Des Adolescents au niveau national grâce à la diffusion du site internet de l ANMDA et le listing des MDA sur le site du Fil Santé Jeunes. Lorsque les familles nous contactent directement, une mise en lien est toujours proposée avec un ou des professionnels autour de la situation, ce qui permet d éviter la multiplication d interlocuteurs pour des jeunes et des parents parfois contraints à répéter les récits de leur histoire trop de fois, avec un effet de perte de signification (et de confiance?). Parmi les Adresseurs, après les professionnels de l Education Nationale et les parents, viennent les structures du secteur sanitaire, médical et psychiatrique publique (CMP, hôpitaux...), les services socio-éducatifs (ASE, Foyers, UEMO, Service Jeunesse, Mission Locale ), les médecins généralistes puis les services communaux. Répartition des familles et des professionnels Adresseurs sur le territoire Yvelines Sud Cette cartographie permet de constater que la majorité des demandes émanent des secteurs de la Communauté des Agglomérations de Saint-Quentin-en Yvelines (CASQY) et de Versailles, ce qui parait cohérent sur le plan démographique et témoigne de l accessibilité des 2 antennes de la MDAYS (à Versailles et à Trappes). Cependant les autres villes du territoire et notamment celles au Sud de Rambouillet commencent à être significativement représentées, ce qui témoigne d une meilleure couverture de l ensemble du territoire. 80

82 Répartition géographique des familles et des professionnels Adresseurs par inter secteur de pédopsychiatrie 2 Répartition géographique des familles et des professionnels Adresseurs par secteur de psychiatrie adulte 2 Carte des intersecteurs de pédopsychiatrie en annexe 3 Carte des secteurs de psychiatrie en annexe 8

83 - Les motifs d adressage Depuis 203, l équipe de la MDAYS répertorie l ensemble des termes employés par les Adresseurs (professionnels et familles) pour décrire les difficultés d un adolescent au moment où ils nous sollicitent. Notre démarche s est inscrite dans la volonté d une analyse plus fine du langage utilisé pour représenter les motifs de demande. Il se dégage une augmentation du nombre de demandes relatives à la «souffrance psychique». Le graphique ci-dessous met en évidence 6 grands registres de demande : - «Souffrance psychique»; qui correspond à certaines inquiétudes concernant un «mal-être», une «tristesse», un «isolement» etc. - «Scolaire», avec souvent des problèmes liés à l absentéisme, l échec scolaire, le harcèlement - «Familial», avec des situations intra-familiales conflictuelles, de séparation parentale difficile ou la pathologie d un parent - «Comportement», avec des situations d «opposition», de «crises», de «violences» diverses - «Somatique», avec des demandes d évaluation pour des troubles somatiques (par exemple surpoids, céphalées ) - «Accès au soin», il s agit de demandes de coordonnées ou d adresses de professionnels ou de structures sur le territoire faites par des partenaires qui veulent mettre en place un suivi pour un jeune. 82

84 - Le profil des jeunes adressés vers la MDA Les nouvelles demandes adressées à la MDAYS en 205 concernaient 28 filles et 25 garçons avec une moyenne d âge de 4 ans et 2 mois. Ces adolescents sont en majorité des collégiens et des lycéens : 83

85 2- Les différents types de réponses apportés aux nouvelles demandes par la MDAYS Les adolescents, les parents ou les professionnels nous contactent par téléphone ou par mail. Un entretien téléphonique avec la psychologue-coordinatrice permet d éclaircir la nature de la demande et de dessiner une première représentation de la situation de l adolescent. Les nouvelles demandes sont ensuite discutées en réunion de «coordination» une fois par semaine par toute l équipe. Suite à cette concertation, nous faisons la proposition qui parait la plus adaptée à la situation, en fonction de la nature des difficultés identifiées. Trois types de réponse sont possibles : - L orientation directe : vers un professionnel ou une structure qui peut assurer un suivi adapté quand les éléments cliniques recueillis lors de l entretien téléphonique témoignent d emblée de l indication d une prise en charge (CMP, psychothérapie individuelle ou familiale, etc.). - L évaluation sur site d adolescents et/ou de familles après prise de RDV: consultation pluridisciplinaire, confidentielle, gratuite, avec la possibilité de recevoir le jeune sans ses parents et inversement les parents sans l adolescent. - La réunion de concertation pluri-professionnelle d élaboration de la réponse autour de la situation d un adolescent dite intervision: nous proposons d organiser une synthèse avec tous les professionnels intervenant auprès d une même situation. Le schéma ci-dessous rend compte de la répartition de l activité clinique de la MDAYS par type de réponses apportées après un premier contact téléphonique : 84

86 Parmi les 340 situations d adolescents évaluées en 205 : 36 adolescents (4%) ont fait l objet d orientations directes vers un (des) partenaire(s) ou de confirmation de la pertinence d un suivi déjà existant. Pour un même adolescent et/ou une même famille, plusieurs orientations peuvent être préconisées (par exemple : un suivi somatique associé à une prise en charge psychothérapique et un soutien parental). D autres situations ne nécessitent pas d orientations ultérieures. 07 adolescents et/ou familles (32%) ont bénéficié d un entretien ou plus sur site. Ce nombre a légèrement augmenté par rapport à l année 204 (90). En 205, les professionnels de la MDAYS ont mené en moyenne,9 entretien par famille. Le nombre de consultations a varié entre et 8 selon les situations. 3 situations d adolescent (%) ont nécessité la mise en place d une intervision. Il s agit de situations complexes pour lesquelles nous avons proposé de réunir l ensemble des professionnels qui interviennent dans l accompagnement de l adolescent et/ou de sa famille. L équipe de la MDAYS a ainsi animé 0 réunions de concertation pluri professionnelle autour de ces 3 situations. Ce chiffre tend à se maintenir par rapport à l année 204. Les autres situations (26%) sont celles toujours en cours d évaluation à la fin de l année 205. Les orientations préconisées par la MDAYS pour ces situations, que les jeunes ou leurs familles soient orientés directement ou qu ils soient reçus en entretien d évaluation, s effectuent selon la répartition suivante : 85

87 La variété des secteurs d orientation proposés illustre bien la fonction de coordination de la MDAYS entre les différents secteurs de prise en charge des adolescents sur le territoire et du travail de collaboration mené avec notre réseau partenarial. 3- L accès aux soins Comme nous l avons vu précédemment, la MDAYS remplit une mission d accès aux soins, notamment psychiatriques, sur le territoire. En effet, presque la moitié de nos orientations se font vers les services sanitaires psychiatriques pour mettre en place des suivis en ambulatoire la plupart du temps, même s il peut nous arriver de préconiser des hospitalisations. Les structures intervenant en faveur des jeunes sont nombreuses, mais le manque de lisibilité pour le public et l absence de coordination des professionnels impliqués peuvent rendre difficile le repérage et la prise en charge des problématiques des adolescents. La MDAYS a ainsi été sollicitée, à de nombreuses reprises, pour des éclaircissements sur le fonctionnement du système de soins (notamment concernant le secteur psychiatrique). Afin de répondre à cette demande, nous rencontrons régulièrement les acteurs du champ sanitaire psychiatrique, ce qui favorise une connaissance mutuelle et une collaboration renforcée. L articulation entre les secteurs de psychiatrie et pédopsychiatrie et la MDAYS pour l accès aux soins est favorisée par les réunions régulières au sein du RPSM 78 et du DISPASY (DIspositif de Soins Psychiatriques pour Adolescents du Sud Yvelines). Le parcours en santé mentale des adolescents est ainsi fluidifié. Nombre de réunions avec le DISPASY : 4 Nombre de réunions avec le sanitaire (RPSM 78, inter secteurs de pédopsychiatrie, secteurs de psychiatrie adulte) : 32 Un exemple de collaboration : Les demandes adressées aux CMP ne nécessitent pas toutes des soins psychiatriques ou psychologiques. De plus en plus de CMP nous adressent des situations d adolescents et de jeunes adultes pour une première évaluation de la nécessité éventuelle de soins médico-psychologiques. Nous illustrons ici par une vignette clinique comment les entretiens d évaluation à la MDAYS peuvent rendre possible l accès au soin pour un adolescent en souffrance (plusieurs données ont été modifiées pour des raisons de confidentialité). 86

88 Une demande d évaluation nous a été faite par la mère d une adolescente de 7 ans, Marie, résidant sur le territoire des Yvelines Sud. Celle-ci nous contacte par téléphone face aux difficultés que rencontre sa fille : elle s absente des cours depuis plusieurs semaines et a fait plusieurs crises d angoisse dont une qui l a conduite aux urgences. Madame a déjà rencontré un psychiatre en libéral pour sa fille et nous dit «ne pas avoir compris» les conclusions tirées et avoir ainsi mis fin à ces consultations. Madame se tourne vers la MDAYS car elle cherche de l aide quant aux mesures à prendre pour la scolarité de sa fille. Elle semble en effet très préoccupée par le risque d un décrochage définitif des études. Lors de cet entretien téléphonique, elle nous fait également part d une situation familiale difficile : le couple parental a divorcé depuis peu et ne communique plus, Marie a refusé la garde alternée, elle vit chez sa mère et n a plus de contact avec son père. Madame nous dit entamer cette démarche de demande d aide seule, en ayant simplement informé le père. Elle s imagine que le père de Marie puisse ne pas être d accord avec cette initiative. A cette occasion nous lui proposons de se mettre en contact avec ce psychiatre, ce que Madame refuse. Après avoir réfléchi en équipe au meilleur cadre de rencontre à adopter avec cette famille compte-tenu des conflits présents, nous proposons de recevoir dans un premier temps Marie et sa mère. Cette consultation nous permet de repérer chez Marie une symptomatologie dépressive caractérisée par une tristesse et des préoccupations, une impulsivité, des accès d angoisse, des troubles du sommeil anciens. Elle nous relate des antécédents d idéations suicidaires et de scarifications. Cette jeune, qui a déjà souffert de moqueries de ses camarades au collège, a commencé à désinvestir le travail scolaire et à s absenter de plus en plus fréquemment depuis le divorce de ses parents. Aujourd hui, le fait de ne pas avoir de projet scolaire ou professionnel défini est une source de préoccupation importante pour elle. Aussi, elle exprime son désir de pouvoir reprendre ses études. Ce temps d écoute parait bien investi par Marie qui met en lien le début de ses difficultés scolaires avec le divorce parentale et le sentiment angoissant de se trouver en conflit de loyauté entre ses parents. Quand nous recevons la mère avec Marie, Madame revient sur les entretiens avec le psychiatre qu elles avaient rencontré et semble parvenir à une certaine élaboration des résistances qui avaient provoqué l interruption du suivi et une méfiance plus générale à l égard des soins «psys». Nous concluons ce premier entretien avec la proposition, acceptée par Marie et sa mère, d une prise en charge dans le centre médico-psychologique du secteur qui pourra proposer un espace thérapeutique individuel pour Marie et également des consultations avec les parents. Nous leur proposons aussi de rencontrer le père afin de connaître son point de vue sur la situation et de lui faire part de l orientation vers le centre médico-psychologique, qui nécessite l accord et la participation des deux parents. La consultation avec Monsieur met en évidence son ambivalence par rapport à une demande d aide psychologique. D un côté, il semble croire en une résolution quasi-magique d une intervention de spécialistes, et dans le même temps il a du mal à se saisir des propositions des soins pour sa fille car il ne veut pas adhérer aux propositions de son ex-femme. Nous obtenons son accord pour l orientation de Marie vers le centre médico-psychologique de leur commune. Pour de nombreuses situations pour lesquelles nous sommes sollicitées, l accès aux soins psychologiques ou psychiatriques pour un adolescent en souffrance est empêché car il représente un enjeu important du conflit des parents : leurs représentations divergentes de la situation de la famille et de leur enfant et également des soins psychiatriques (souvent marquées par des expériences personnelles ou familiales douloureuses) deviennent des points sur lesquels se cristallise la «guerre» de positions. Le fait de les recevoir séparément dans un espace neutre (cette neutralité nous parait en partie assurée par le fait que le suivi proposé ne sera pas mis en place à la MDA) peut leur permettre de différencier les enjeux relevant du conflit parental de ceux concernant la santé de leur adolescent. 87

89 4- Les rappels à 2 et 6 mois : évaluation de la pertinence de nos interventions Depuis maintenant deux ans, la MDAYS propose des appels téléphoniques aux familles et aux adolescents qui ont été rencontrés lors de consultations. Il s agit d évaluer la pertinence de nos interventions. L objectif est d évaluer l évolution de la situation, de s assurer que les préconisations d orientation ont été mises en place et de proposer un nouveau rendez-vous à la MDAYS, si nécessaire. Parfois, ce sont les professionnels vers lesquels la MDAYS a orienté la famille qui reviennent vers nous pour faire un état des lieux de la situation. En 205, 66 rappels à 2 et à 6 mois après évaluation à la MDAYS ont été réalisés. Parmi ces rappels, nous avons obtenu 35 réponses de nos interlocuteurs et parmi ces réponses, il y avait 2 situations pour lesquelles l orientation préconisée avait pu se mettre en place. CONCLUSION ET PERSPECTIVES L activité 205 confirme le bien-fondé de l architecture du dispositif. Concernant l activité clinique, le maintien de son volume cette année témoigne de l implantation de la MDAYS sur le territoire et du bon repérage de ses fonctions par les professionnels et les familles. L Education Nationale et les familles nous adressent la majorité des adolescents et bénéficient ainsi largement de notre mission d interface avec les structures des Yvelines Sud prenant en charge les adolescents. Les sollicitations autour des situations complexes d adolescents pour lesquelles nous avons proposé la mise en place d intervisions confirment la pertinence de nos propositions de concertations pluri-professionnelles autour des situations complexes d adolescents, tout en indiquant le besoin et le manque antérieur de dispositif spécifique sur le territoire pour ces questions. Nous observons, cette année encore, une augmentation des orientations faites vers le secteur sanitaire psychiatrique publique mettant en lumière un aspect spécifique de notre travail : faciliter l accès aux soins psychiatriques. Concernant l activité partenariale, le travail de coordination de la MDAYS s illustre par la multiplicité des secteurs d accompagnement avec lesquels nous avons été en lien cette année autour des situations des adolescents et des actions partenariales menées. 88

90 Perspectives : Renforcement de l articulation entre la MDAYS et le secteur sanitaire psychiatrique publique. Notre activité cette année met en évidence que le secteur sanitaire publique nous adresse pour une évaluation % des adolescents que nous avons rencontrés; et que nous avons orienté 47% des adolescents évalués vers celui-ci pour la mise en place de soins. Nous pourrions ainsi être davantage sollicités par des CMP pour des évaluations préalables qui pourraient permettre de délester les secteurs de psychiatrie publiques, saturés de situations d adolescents qui ne nécessitent pas toujours la mobilisation des équipes pluridisciplinaires des CMP (situations psycho-sociales, problèmes familiaux prédominants sans pathologie de l adolescent, etc.). La création d une équipe de liaison (sur le modèle de celle existant au sein du RPSM78 pour les adultes) permettrait d apporter une aide régulière aux aidants des structures sociales et médico-sociales que nous constatons de plus en plus en difficulté dans l accompagnement des adolescents qu elles accueillent. Ce dispositif serait complémentaire et synergique avec les actions actuelles de la MDAYS. Un tel projet nécessiterait bien entendu une implication et des financements pluri-partenariaux. Le maintien de l activité clinique et du travail de coordination cette nouvelle année confirme la nécessité d un temps de secrétariat estimé à 0.5 ETP (gestion des rendez-vous, mails, courriers, saisies de l activité ). La mise en lumière d un aspect spécifique de notre travail: faciliter l accès aux soins psychiatriques. 89

91 PARTIE II : COOPERATION AVEC LES CHAMPS SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL 90

92 - LE DISPOSITIF D INTERFACE : HEBERGEMENT DOCTEUR ANNE ROSSO MADAME KATELL LE MAITRE 9

93 - COMMISSION DE SUIVI DU DISPOSITIF HEBERGEMENT/INSERTION Sur l année 205, cinq réunions ont eu lieu et 46 dossiers ont été étudiés lors des commissions restreintes. Cette commission est structurée selon les modalités suivantes : Le groupe élargi, ouvert aux partenaires du champ social et aux usagers, assure le suivi du travail du dispositif. Le groupe restreint aux professionnels du sanitaire assure le suivi des situations en cours d orientation. 2- DISPOSITIF HEBERGEMENT / INSERTION Mission d aide à l hébergement et à l insertion Cette mission assurée par le Dr Rosso et Mme Le Maître se décline selon plusieurs modalités d action : auprès des personnes : Une aide à la recherche de solution de logement/hébergement adaptée et/ou à l élaboration de projet personnalisé : Dans un cadre de la convention établie en fin d année 2008 entre le RPSM 78 et la MDPH, cette mission s effectue en lien étroit avec la MDPH En 205, 32 personnes adressées par le RPSM 78 ont trouvé des solutions d hébergement dans des structures sociales et médico-sociales Le ½ temps d infirmière missionné auprès du Dr Rosso, depuis le er janvier 2008, a permis un meilleur suivi des dossiers présentés, un lien plus étroit avec les personnes et leur entourage, la MDPH, les acteurs du sanitaire et du social. auprès des structures de soin du RPSM 78 : Les relations soutenues avec les secteurs de psychiatrie ont porté sur l étude et le suivi des dossiers, le bilan des orientations (4 occasions, 66 dossiers, 8 synthèses cas complexes) et le renforcement des liens entre les secteurs et les structures d hébergement d une part, les secteurs et la MDPH d autre part afin d améliorer les prestations offertes aux patients psychiatriques et de mieux coordonner leur accompagnement. 92

94 auprès des structures sociales et médico-sociales : Une aide technique à l étude des dossiers de candidature, la participation à des commissions d admission et d attribution (participation à 2 commissions, étude de 06 dossiers, 36 consultations), le lien avec les acteurs de la continuité des soins. Plusieurs partenaires ont sollicité, au cours de l année, le dispositif hébergement pour une aide à l orientation de résidents, démontrant ainsi le repérage par les partenaires du territoire des objectifs et de la pertinence de ce dispositif (23 occasions, 00 dossiers) : - L aide apportée à l association Habitat et Humanisme par le dispositif hébergement du RPSM 78 s est maintenue pendant l année 205 (participation à 4 commissions, étude de 24 dossiers). Participation au projet d une nouvelle maison relais qui sera située à Jouy en Josas - Rencontres de la responsable du pôle des maisons Alfi et proposition de partenariat concernant le projet de maison relais à Fontenay-le-Fleury, et rencontre avec le responsable de maison, à l ouverture de celle-ci, pour le premier peuplement. Lien direct avec les secteurs pour la continuité des soins - Participation aux commissions d admission du SAVS Montaigne (Œuvre Falret) (participation à 3 commissions, étude de 30 dossiers) - Participation à la commission d orientation du SIAO (participation à 4 commissions, étude de 5 dossiers) - Rapprochement, sous l impulsion de la commission hébergement, des structures recevant des personnes handicapées psychiques ; rencontres régulières des professionnels de ces structures aux commissions de suivi du dispositif hébergement/insertion, rencontres régulières entre psychiatres des structures dépendant de l Œuvre Falret, J. Bost, l HGMS et du médecin de l unité de soins et de réhabilitation psycho-sociale de l IMR jusqu en juin, date de fermeture de cette unité. Une journée de formation commune a eu lieu en 205. Les objectifs de ces rencontres sont de favoriser, sur le territoire, un rapprochement des pratiques et de fluidifier le parcours des patients et résidents. - Animation du groupe santé mentale et logement 93

95 Bilan, pour les trois principales structures médico-sociales du territoire, des mouvements au cours de l année 205 : L année 205 amène, une nouvelle fois, les observations suivantes : Les foyers des associations Œuvre Falret et J. Bost offrent chaque année un nombre de places limité du fait de leur capacité et du peu de mouvement des résidents, ces structures répondant à leurs besoins. Il en est de même pour les maisons relais. Les foyers de l HGMS avec 350 places pour des personnes adultes handicapées offrent des capacités d admissions beaucoup plus importantes : 20 entrées de personnes présentant un handicap psychique dans l année (et 5 décès ; bilan 5 personnes supplémentaires). A noter également, la fermeture du pavillon D3 qui a permis en 6 années de fonctionnement et 58 personnes accueillies, l orientation de 42 personnes vers une solution d hébergement et logement (3 personnes vers un logement, 26 vers un EMS). Lors de la fermeture 6 personnes ont dû être ré adressées à leur secteur d origine. Le tableau ci-dessous récapitule entre le et le l évolution du nombre de personnes adressées par les membres du RPSM78 et présentes dans les trois principales structures médico-sociales du territoire HGMS COTRA J.BOST

96 Association COTRA, foyers «Les Sources» de Fontenay-le-Fleury : En FO (40 places) : 2 admissions de patient du sud Yvelines en 204 : du FH, du domicile ; 2 sorties en maison relais Présence de 33 patients du sud Yvelines En FAM (20 places) : pas d admission Présence de 3 patients du sud Yvelines John Bost : admission de patients du Sud Yvelines après élaboration du projet par le service D3 Présence de 3 patients du Sud Yvelines HGMS : En FO (80 places) : sur 4 admissions, 4 de patients du sud Yvelines. 2 sorties : 2 décès 0 journées d évaluation ont été proposées à des patients adressés par des membres du RPSM 78 : elles ont abouti à 3 (+3) admissions : 4 personnes ont refusé leur admission. Présence de 40 patients du sud Yvelines admis depuis la mise en place de la commission hébergement et de la convention (49 PAH psy). En FAM (90 places) : sur admissions, 0 de patients du sud Yvelines. 2 sorties : 2 décès. journées d évaluation ont été proposées à des patients adressés par des membres du RPSM 78 ; elles ont abouti à 2 (+6) admissions. Présence de 5 patients du sud Yvelines admis depuis la mise en place de la commission hébergement et de la convention en 2005 (56 patients du SY au total 70? PAH psy) En FAM PHV (00 places) : sur 2 admissions, 5 de patients du sud Yvelines. 3 journées d évaluation ont été proposées à des patients adressés par des membres du RPSM 78 : elles ont abouti à 8 (+5) admissions. décès Présence de 27 patients du sud Yvelines. En MAS (80 places) : pas d admission de patient du Sud Yvelines Présence de 7 patients du sud Yvelines Au étaient présents, à l HGMS, 68 personnes présentant un handicap psychique dont 25 adressées par les membres du RPSM 78 Sur ces 25 personnes, 83 présentent une schizophrénie, 9 un TSA, 7 un trouble de la personnalité, 8 un korsakoff, 8 un retard mental avec pour nombre d entre eux des troubles associés le plus souvent troubles du comportement, pathologie somatique grave, séquelle motrice et/ou neurologique de TS. 95

97 Le nombre de personnes présentant un handicap psychique, reçues dans les foyers de l HGMS continue d augmenter posant un certain nombre de questions : les projets correspondent-ils aux besoins de la personne et ne sont-ils pas influencés par l offre? n y a-t-il pas un risque d une concentration trop importante de personnes présentant un handicap psychique, un risque de recréer «l asile»? les moyens pour accompagner ces personnes sont-ils adaptés, avec notamment, ETP de psychiatre? quelle est la limite du transfert de «charge» à réaliser vers les structures médico-sociales avec des demandes faites pour des personnes qui pourraient relever de soins prolongés (problème de la fermeture du pavillon D3 de l IMR seule structure du territoire qui avait vocation à offrir ce type de soins)? quelle lisibilité de ce transfert de charge auprès des tutelles? Le tableau présenté ci-contre retrace l évolution des mouvements des patients admis dans les structures de ces 3 partenaires principaux du dispositif Hébergement depuis la mise en action de ce dernier en COTRA FO COTRA FAM HGMS FO HGMS FAM+PHV HGMS MAS FAM J. BOST Total par année ttes structures Adm. patients Nb résid. Adm. patients Nb résid. Adm. patients Nb résid. Adm. patients Nb résid. Adm. patients Nb résid. Adm. patients Nb résid. Adm. patients Nb résid Total général

98 Mission d évaluation des besoins - Mission de diversification de l offre Cette mission a donné lieu à 55 rencontres en 205 entre le Dr Rosso et de nombreux partenaires. Bilan des conventions avec les établissements et organismes : Tout nouveau patient admis a bénéficié comme les années précédentes d un protocole précisant la nature de son suivi et définissant ses modalités de prise en charge (synthèses conjointes, VAD ). Maintien des liens de partenariat avec les professionnels de structures sociales et médico-sociales déjà connues : Présence à l HGMS : Conformément à la convention de coopération, les dossiers de candidature présentés par les membres du RPSM 78 ont tous été étudiés en commission. Les membres du réseau (équipe de secteur ou psychiatre référent du patient) se sont mobilisés pour assurer la continuité des soins auprès des patients psychiatriques hébergés dans ce cadre. Augmentation constante de la charge de travail parallèle à la présence en nombre croissant de personnes adressées par les membres du réseau et de personnes présentant des pathologies plus complexes (rappel, ETP de psychiatre ; temps réparti entre deux psychiatres : congé maternité non remplacé en 205) Partenaires médico-sociaux Maintien des liens avec les professionnels des associations et des structures sociales et médico-sociales partenaires et des associations d usagers. SIAO Présence en tant que membre titulaire à la commission d orientation et au comité de pilotage du SIAO Développement de nouvelles actions : L analyse des résultats obtenus depuis 0 ans montrent que 235 personnes parmi les plus handicapées ont pu trouver une solution d hébergement et que 85 d entre elles ont pu se maintenir dans la structure. En dehors du succès que cela représente pour ces personnes cela pose les problèmes suivants : problème de l entrée de nouvelle personne dans le dispositif et le problème des projets éventuellement orientés par l offre disponible. Par ailleurs la dernière enquête de besoin montre la nécessité de répondre aux besoins de personnes plus autonomes et donc d élargir les réponses, notamment en facilitant l accès aux solutions de logement de droit commun. Cette nécessité correspond de plus aux aspirations des personnes à une inclusion sociale de droit commun et aux besoins de fluidifier les parcours. Ces constations ont conduit au rapprochement du RPSM 78 avec les bailleurs et l AORIF. 97

99 Groupe santé mentale et logement Le groupe de travail Santé Mentale / Logement mis en place sous l impulsion d l AORIF et du RPSM 78 réunit des acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Il s est structuré en un comité depilotage et trois comités exécutifs missionnés pour faire émerger des solutions concrètes : - les formations : intégration des gardiens d immeuble, autour de situations concrètes qu ils souhaiteraient présenter, au groupe d intervision des conseillères sociales HLM. Le gardien concerné et la conseillère sociale référente viennent ensembles présenter la ou les situations qui les mettent en difficulté. Cette modalité de fonctionnement a été mise en œuvre depuis fin 204. Cette modalité de soutien est ouverte aux conseillères sociales et gardiens de l ensemble du département. Concernant les professionnels du sud Yvelines, ces actions de soutien sont complétées par des actions de mise en lien avec les professionnels sanitaires. Elles permettent soit une meilleure articulation entre le soin et l accompagnement social, soit un accès aux soins de patients jusque-là non suivis. Elles contribuent à éviter des expulsions et à favoriser des accès au logement. - un guide santé mentale et logement a été présenté en colloque en cours d édition ; dès sa publication, il sera disponible en ligne sur le site du RPSM78 - un colloque santé mentale et logement s est tenu le 5 février réunissant des familles, des élus, des bailleurs, des professionnels institutionnels des champs sanitaire, social et médico-social. Il était soutenu par la présence de Mme Grobon, directrice adjointe de la DDCS et du Dr Fernandez, directeur général adjoint solidarités au Conseil Départemental. Ce colloque avait pour but de présenter les solutions concrètes mises en place par le groupe, mais surtout de mobiliser les acteurs qui permettront d élaborer et de rendre opérante une charte de partenariat «santé mentale et logement». Celle-ci aura pour objectifs de favoriser le logement des patients stabilisés et l accès au soin des personnes logées. Afin de montrer la faisabilité et l intérêt d une telle charte, des professionnels sanitaires et sociaux de l Isère sont venus présenter, au cours du colloque, la charte qu ils ont élaborée et qui est opérationnelle dans leur département. De plus, dans l objectif de l écriture de cette charte dans le département des Yvelines, plusieurs secteurs ont été rencontrés pour envisager les modalités de réponses possibles aux besoins en soins des personnes logées. - dans les suites de ce colloque, les personnes, familles, élus, bailleurs, professionnels institutionnels et des champs sanitaire, social et médico-social qui avaient annoncé leur volonté de participer au travail d élaboration de la charte, se sont réunis en juin dernier et ont décidé d une méthodologie de travail : mise en place d un comité de pilotage et de groupe opérationnel d élaboration de la charte. 98

100 - Le comité de pilotage composé du Conseil Départemental, de la DDCS, la communauté d agglomération de Saint Quentin en Yvelines, l UNAFAM, l AORIF, le RPSM78 au titre du soin, l œuvre Falret au titre de l accompagnement social et l OPIEVOY pour les bailleurs s est réuni en octobre : il a décidé la constitution de trois groupe de travail : le premier centré sur l accès au logement, le second sur le maintien dans le logement et le troisième sur la sensibilisation et la formation qui se réuniront trois fois pendant le premier semestre 206 afin d écrire le projet de charte pour une validation en septembre. Le comité a émis le souhait d inscrire la charte dans le PDALHPD - les actes du colloque ainsi que les comptes rendus des réunions du comité de pilotage et des groupes de travail sont disponibles en ligne sur le site du RPSM78 Participation aux actions du Réseau Participation aux groupes réhabilitation et insertion sociale Présentations Présentation du Réseau à différents partenaires et instances (APAJH, ANESM) Présentation des secteurs sociaux et médico-sociaux aux professionnels des secteurs du Réseau (Charcot) Activité institutionnelle Bilans réguliers du dispositif interface avec la direction du Réseau Participation au comité de pilotage du Réseau Rencontres avec la DDCS, le CD Participation à l élaboration d une recommandation de l ANESM concernant l accompagnement des personnes présentant un handicap psychique Des actions de mise en lien contribuant à éviter des expulsions et à favoriser des accès au logement. 99

101 3- AMELIORATION DE L EVALUATION, DE L ORIENTATION ET DU SUIVI DES PERSONNES HANDICAPEES PSYCHIQUES Coordination MDPH / RPSM 78 Mise en œuvre de la convention de partenariat entre le RPSM 78 et la MDPH : Action auprès des CHL : le médecin et l infirmière sont sollicités par les CHL afin de les aider à l évaluation des besoins et à la reconnaissance des droits des personnes présentant un handicap psychique, et pour apporter leur expertise sur les besoins du territoire en matière de compensation du handicap, dans des domaines tels que l hébergement, l insertion, l accompagnement, les services à la personne... Présence du médecin à la MDPH : Le médecin est sollicité pour des consultations et des avis sur dossiers : 39 ½ journées de consultations consacrées exclusivement au territoire du sud Yvelines depuis septembre Elles s effectuent au sein des 4 CHL du territoire sud Yvelines. Elles ont été consacrées à 90 convocations complétées d avis donnés sur étude de dossiers. Action auprès des professionnels sanitaires sociaux et médico-sociaux du territoire : Ceux-ci sollicitent fréquemment les 2 professionnels mis à la disposition de la MDPH pour fluidifier la circulation des informations et accélérer les prises de décisions. Rencontres régulières des médecins de la MDPH (3) pour une harmonisation des pratiques. Pour les secteurs psychiatriques : le dispositif leur permet de mieux connaître le fonctionnement de la MDPH ; de mieux répondre aux questions posées par la MDPH ; de faire part de l évolution de l état de santé de la personne, et en conséquence d ajuster les décisions à cette évolution. Présence de l infirmière à la MDPH 4- RENOUVELLEMENT DE L ENQUETE SUR LE DEVENIR DES PATIENTS ACCUEILLIS DANS LES STRUTURES D HEBERGEMENT DE L HGMS ET DE COTRA ET SUR LEURS BESOINS D HOSPITALISATION 85 patients en 205, suivis dans le cadre du partenariat Hébergement, ont fait l objet d une enquête plus approfondie sur le devenir de leur orientation et sur leurs besoins d hospitalisation. Il s agit de résidents hébergés dans les structures de l HGMS, de COTRA (et présents à J. Bost et suivis dans le cadre des conventions de continuité des soins mis en place par le dispositif Hébergement 00

102 DEVENIR DES PATIENTS DANS LES STRUCTURES D HEBERGEMENT EN 205 : COTRA FO COTRA FAM HGMS FO HGMS FAM/ FAMPHV HGMS MAS TROAS FAM TOTAL Nombre de patients hébergés (dont FAM 5) Maintien dans la structure facile 27 (82%) 8 (6%) 27 (68%) 38 (30) (49%) (59%) 4 (57%) Maintien dans la structure nécessitant une vigilance Réorientation positive (vers plus d autonomie) 5 (0%) 2 5 (38%) 3 (32%) 40 (5%) 3 (43%) Réorientation négative (vers moins d autonomie) Nombre de patients hospitalisés 0 (30%) 6 (46%) 5 (2%) 0 0 Nombre de jours d hospitalisation Durée moyenne et minimale - maximale 50 (5-08) 02 (6-235) 48 (4 74) 44 (0-89) 0 36 (0-64) Coordination MDPH / RPSM 78 : Présence de l infirmière à la MDPH Mise à disposition depuis 2008 par le CHS JM CHARCOT, l IDE, Katell JOSSAUD- LE MAITRE intervient sur le dispositif Hébergement/ Insertion à 0,5 ETP. Présence hebdomadaire dans 3 CHL (Grand Versailles- Ville Nouvelle- Sud Yvelines). Depuis septembre 204 : présence 2/ mois à la CHL de Centre Yvelines car diminution importante de l activité. Temps mit à profit dans les autres CHL qui sollicitent plus pour des VAD. Soit, 89 demi-journées annuelles. Plus une demi-journée consacrée aux contacts avec les secteurs, rédaction de GEVA (CR des VAD), ou autres participations (3 commissions hébergement, 4 groupes santé mentale/ logements HLM, 3 synthèses avec les secteurs, 2 colloques, 2 formations données, 6 coordinations avec la direction RPSM78, 2 coordinations avec le DR ROSSO). Validation du Diplôme Universitaire Handicap lié aux troubles psychiques : évaluations, soins de réadaptation et accompagnements spécifiques (20 demi-journées d enseignement théorique et 30 heures de stage) 0

103 . Relevé d actes pour PCH DOSSIERS EP DOSSIERS W CONTACTS T Ville Nouvelle Grand Versailles Sud Yvelines Centre Yvelines TOTAL En 205, deux ordinateurs sont tombés en panne, avec toutes les statistiques non sauvegardées. Le nombre de PCH est précis (retrouvé dans l agenda de l IDE), ainsi que les contacts avec les secteurs (retrouvés dans les mails de l IDE). Ces derniers regroupent les liens que l IDE a avec les secteurs mais aussi les demandes que les secteurs lui font. Les dossiers étudiés en EPL, ainsi que ceux mis dans la bannette informatique (WorkFlow) sont une moyenne faite sur l année, en accord avec les coordinatrices de chaque CHL. 2. Evolution de l activité 02

104 Le nombre de dossiers étudiés en équipe a progressivement augmenté jusqu au 202. En 202, le travail réalisé dans les CHL a porté sur la définition du handicap psychique : seules les demandes adultes et excluant le handicap mental ou neurologique ont ainsi été étudiées. En 204, l informatisation des dossiers a été réalisée et une chute de l activité a été constatée. Pour des questions organisationnelles et d équité, deux CHL, GV et CY ont fait le choix de ne plus inclure l IDE dans les EPL. La CHL de CY questionne «La pertinence de l intervention de l infirmière du RSPM 78. En effet, l envoi des questionnaires psy, ainsi que l augmentation des contacts directs avec les assistantes sociales des différents secteurs psychiatriques, engendrent une baisse importante des demandes de l EP vers l infirmière (pour rappel, elle n intervient que sur le sud de notre secteur). Au cours de l année, nous avons donc espacé d un accord commun ses interventions au sein de la CHL CY, passant une demi-journée par semaine à une demi-journée tous les 5 jours. Ses compétences, validées nouvellement par un diplôme universitaire «Handicap lié aux troubles psychiques», ne sont actuellement pas valorisées. Il est indispensable de repenser ses interventions au sein de la CHL Centre Yvelines.» Deux autres CHL (VN et SY) ont maintenu la présence de l IDE, trouvant une plus-value apportée à l évaluation. Concernant les contacts avec les secteurs, l IDE, en collaboration avec le DR ROSSO, a travaillé auprès des secteurs pour qu ils progressent dans les éléments médicaux, paramédicaux et sociaux qu ils transmettent à la MDPH (interventions conjointe auprès des psychiatres, des IDE et des AS ; mais aussi dans les établissements médico-sociaux, via l EDL). En 205, avec l informatisation des dossiers, les secteurs ont beaucoup plus sollicité l IDE par rapport à des retards de traitement, des questionnements concernant la RSDAE (restriction substantielle et durable pour l accès à l emploi) et la suspension de l AHH qui lui est liée. Le nombre d évaluations PCH (prestation de compensation du handicap) se maintient depuis 3 ans, attestant un réel besoin des travailleurs sociaux des CHL d être accompagnés au domicile pour évaluer le HP. Il est cependant très inégal selon les CHL : au total depuis 7 ans, 47% des PCH sont réalisées avec les travailleurs sociaux de VN, 30% par GV, 3% par SY et 0% par CY. 03

105 VAD VN GV CY SY TOTAL TOTAL Au final, depuis l informatisation des dossiers MDPH en 204, et donc, la réorganisation des modalités de travail avec le RPSM 78 dans 2 CHL (GV et CY), l activité de l IDE a baissé de 57% en

106 2- LE DISPOSITIF D INTERFACE : EQUIPE DE LIAISON DOCTEUR FRÉDÉRIC LEFRERE MADAME CATHERINE DE MARGERIE MADAME KATELL LE MAITRE MADAME GAËLLE PIEDAGNEL 05

107 2- DISPOSITIF HEBERGEMENT / INSERTION L activité de l équipe de liaison en 205 s est maintenue à un niveau très comparable à celle de 204 (407 contre 398 hors RPSM). Les interventions en faveur des structures sociales ont, cette année, dépassé celle en faveur des structures médico-sociales et sanitaires (23 contre 70 et 20). La répartition des actions concernent aussi bien des problématiques liées à l hébergement qu à l insertion sans qu il soit le plus souvent possible de faire la part entre ces deux thématiques. Evolution de l activité de l équipe de liaison Il est remarquable de noter que la prépondérance des interventions en faveur du social s est faite malgré la quasi disparition des interventions auprès des TAS du Conseil Départemental. Cela signifie que de nouveaux acteurs du social ont pris la place laissée vacante par ces derniers. Ces nouvelles demandes émanent principalement des communes dont la part a explosé en 205, notamment sur Versailles, Trappes et Rambouillet. La mise en place d un CLSM ne semble pas diminuer le recours à l équipe de liaison ; bien au contraire, elle semble favoriser l ouverture des communes aux problématiques de santé mentale. Les demandes formulées par des structures dépendantes des CCAS, en particulier, ne trouvant pas de réponse auprès du secteur ou du CLSM ; En effet, nombres de situations exposées sont suivies par les secteurs et une intervention directe de ceux-ci auprès des structures sociales les placeraient alors dans une position délicate vis à vis de leur patient. Les secteurs ont d ailleurs orienté ces situations vers l équipe de liaison. Globalement le reste de l activité est assez superposable aux années précédentes. L activité s est maintenue autour de 450 interventions par an ; une légère diminution par rapport à 204 mais celle-ci s est fait principalement au détriment des activités liées au RPSM notamment de coordination. La relance des groupes de travail devrait en 206 provoquer une nouvelle augmentation des activités liées aux travaux du RPSM. 06

108 Par contre le nombre de structures visitées a augmenté de 0 %. (66 contre 59). Il est toujours surprenant de noter que même après 5 ans de fonctionnement, la rencontre de nouveaux partenaires (Fondation Méquignon, CARRUD, Maison de quartier Pré aux bois, ATY ) continue. C est une particularité du travail en réseau. Ce dernier évolue sans cesse, il se modifie en fonction d évènements extérieurs (réorganisation du Conseil Départemental, émergence des CLSM). La force de l équipe de liaison est de s adapter à chaque fois à ces modifications du contexte, par un cadre d intervention très souple fondé sur le seul principe de répondre à toutes les demandes, sans présumer de la réponse à y apporter. Cette souplesse permet de répondre là où les secteurs ne peuvent pas répondre car ils mettent en jeux un arsenal beaucoup plus lourd centré sur la prise en charge des troubles psychiatrique sévères et persistants. L équipe de liaison intervient souvent dans un cadre qui s apparente plus à une intervention en santé mentale. Pour autant ces interventions sont utiles car elles permettent de décloisonner les approches sanitaires et sociales. Elles proposent une réponse, une aide concrète aux intervenants sociaux ; elles facilitent l accès des personnes présentant des troubles psychiques et psychosociaux aux ressources sociales et sanitaires locales. - LES ORGANISMES ET ASSOCIATIONS PARTENAIRES Association APAJH, Samsah : 8 séances Changement de direction depuis fin 204. à 2 situations présentées en moyenne. Beaucoup de séances ont été utilisées pour questionner les indications et la pertinence d utilisation du Samsah par des usagers «difficiles», des prises en charge pas très adaptées, la pertinence de l arrêt des prises en charge. Globalement, cette structure nous renvoie des questionnements concernant des impasses d accompagnements, des indications qui questionnent (déni des troubles, conflits familiaux) des projets inadaptés. Association APAPHPA/Ste Mesme : FH & ESAT : 7 séances, Les FO : 6 séances, ESAT Houdan : 8 séances Changement de Direction en septembre 205. Le Directeur intérimaire a été remplacé par un Directeur «fixe». Ce changement permet une nouvelle mobilisation des équipes sur l ensemble de l institution. Les réunions qualité qui se sont tenues fin 204, consécutivement à une situation de crise concernant un patient et ses référents médicaux, ont mis en exergue un besoin d améliorer la communication interne et avec les secteurs psychiatriques. Le médecin psychiatre du secteur 6 n intervient plus sur l établissement, faute de moyen. L absence de recours médical sur place a conduit les équipes à se réorganiser, à se restructurer et à mieux utiliser les outils proposés par l EDL. Il faudrait évaluer l impact de celle-ci sur les sollicitations directes aux secteurs. Plusieurs dates ont dû être annulées. Les équipes sont plus diplômées, ce qui rend les questionnements plus pertinents. 07

109 APF : SAMSAH/SAVS : 3 séances Les séances se sont raréfiées mais elles sont bien structurées ; elles mobilisent l ensemble de l équipe. Les situations (2 en moyenne) sont préparées et pertinentes et donnent lieu à une bonne participation. Le médecin coordonnateur participe désormais à ces intervisions. Les associations tutélaires : ATFPO & ATY Les équipes ont un profil particulier puisque les professionnels n ont pas de formation de travailleurs sociaux. Elles sont en lien avec beaucoup d interlocuteurs et se trouvent donc à la croisée de problèmes multiples. Les situations sont souvent très complexes et génèrent de l inquiétude chez les mandataires qui en ont la responsabilité. Les demandes concernent souvent des moyens de communiquer autour de ces difficultés avec les référents psychiatriques de façon pertinente. Il y a beaucoup d attente vis-à-vis des soins et il reste une méconnaissance réciproque des missions des uns et des autres (sanitaire et mandataires). ATFPO : 9 séances d intervision ; Grosse participation des équipes de Rambouillet et de Montigny qui sont très motivées. ATY : 5 séances d intervision. Nouveau partenaire. Les interventions sont structurées avec une participation importante qui nous amène à assurer deux interventions mensuelles. Les situations abordées concernent aussi une population en dehors du sud-yvelines. AVDL : 0 séances Réunions mensuelles. Quelques annulations liées à l organisation ont été notées. Il y a un questionnement par rapport à la pérennisation de l action et l association porteuse. Des difficultés par rapport au temps attribué pour l accompagnement d un public en très grande difficulté sociale et psycho-sociale sont soulignées. CHL Montigny le Bretonneux : 7 séances La demande des professionnels a évolué : elle est désormais plus centrée sur des éléments de formation théorique que sur des situations de patients difficiles. La participation est stable et l équipe souhaite maintenir cette collaboration. Nous devons veiller à ne pas intervenir dans les prises de décisions administratives d orientations. CHL de Versailles : 8 séances L année 205 a été consacrée à un travail organisationnel et institutionnel. L équipe était déstabilisée par la numérisation et l incertitude par rapport à l avenir des CHL. Le travail de l équipe de liaison a permis d expliciter les difficultés, de trouver des moyens de travailler plus confortablement avec plus de motivation grâce notamment à la mise en place d outils : procédure d urgence, espaces de travail en commun, etc. En fin d année il a été possible de reprendre un mode de travail plus habituel autours de situations complexes. 08

110 CHRS La Nouvelle Etoile : 0 séances Les réunions sont mensuelles. Deux situations en moyennes sont abordées, préparées avec une très bonne définition des problèmes rencontrés dans l accompagnement des personnes. Les situations sont complexes mêlant des aspects culturels, psycho-sociaux, familiaux. L équipe semble recourir aux soins psychiatriques, y compris les soins d urgence, avec plus de facilité et de façon adaptée. L équipe est stable et très motivée malgré l instabilité voire l absence d encadrement. Association St Yves : CHU La Boissière, hôtel social Versailles, Les Mortemets : séances Les équipes des trois structures participent désormais aux intervisions et présentent toutes des situations. Le nombre de participants s en trouve accru. Les situations présentées sont très complexes, mêlant de grosses difficultés sociales mais aussi psychiatriques et addictives. L équipe travaille beaucoup en lien avec les secteurs de psychiatrie. Cette bonne connaissance de l autre permet des prises en charge conjointes dans un climat de confiance. Commune de Rambouillet : CCAS et Maison Relais : 8 séances Il y a de nouveau partenaires. Les intervisions sont à destination des professionnels du CCAS des 2 structures. Cependant, ce sont les professionnels de la maison relais qui ont principalement participé aux séances. Nous espérons élargir ce travail à plus de personnels. L équipe est peu nombreuse mais les situations sont toujours préparées. Les hypothèses formulées au cours des intervisions sont «testées» et font l objet d un retour lors de séances suivantes. Ce qui constitue une modalité de travail intéressante pour notre équipe. Commune de Rambouillet : CLSM : 4 participations à la mise en route du nouveau CLSM de Rambouillet (comité de pilotage). Commune de Versailles : CCAS : 9 séances Une démobilisation sensible de l équipe des travailleurs sociaux est à souligner. Les suivis des personnes qui nous sont présentées, sont très complexes. Les professionnels sont souvent affectés par l urgence des situations, par le manque de moyen et de soutien. La possibilité de travailler en binôme est utilisée, afin d évaluer les besoins des personnes mais aussi pour rompre le sentiment d isolement face à la gravité des problèmes. Maison de quartier Pré aux Bois : 4 séances ; Nouvelle demande Demande soutenue par le CCAS de Versailles à partir de situations psychiatriques posant des problèmes de comportement dans cette structure sociale. Pérennisation de nos interventions qui sont bien investies. Le public accueilli couvre tous les âges et est généralement bien connu par les professionnels. 09

111 Maison d Eole : 8 séances Réunions mensuelles. Bonne participation, les situations sont toujours préparées et concernent des troubles du comportement chez les personnes handicapées mentales accueillies. Certains présentent aussi des troubles psychiatriques associés et bénéficient de suivis. A cet égard, certaines demandes concernent le recours aux soins psychiatriques, pas toujours nécessaires. Cette structure est encore dans des problématiques de réorganisation : professionnels, locaux, formalisation de l accompagnement éducatif, etc. Maison de Quartier Prés aux Bois : 4 séances Nouveau partenaire. Demande d intervention relayée par le CCAS de Versailles au sujet de situations très problématiques concernant des usagers porteurs de troubles psychiatriques. La prise de contact a débouché sur des interventions régulières. Participation active, les situations sont préparées. La population dont il est question est très psychiatrique, avec un contexte social peu porteur. L équipe de la maison de quartier est indéniablement une ressource sociale et éducative. Les professionnels connaissent bien le public, les familles et leurs difficultés. Association CONFIANCE-PIERRE BOULANGER Centre de Jour «La Cascade» : 7 séances A chaque fois, une à deux situations nouvelles sont abordées concernant la plupart du temps des troubles du comportement chez des personnes handicapées mentales sévères. Dans le questionnement, la communication et l alliance avec la famille sont souvent abordée. Les réunions traduisent une forte cohésion dans l équipe éducative qui est en demande d élaboration pour améliorer l accompagnement des personnes accueillies. Esat «Le Chêne» et 2 : 2 séances Reprise du travail en deux équipes sur le mode du volontariat, ce qui ne permet pas de toucher l ensemble des professionnels. Cependant les participant sont actifs et préparent les situations. Les problématiques sont peu psychiatriques et concernent plutôt le cadre dans le travail et les transgressions. Quelques demandes sont plus théoriques : pathologies autistique, schizophrénique, sexualité, etc. C est la psychologue qui motive les équipes pour participer et qui fait les comptes rendus des réunions. Après réflexion, nous avons accepté de répondre favorablement à la demande de participation à la démarche «Qualité» de l Esat. Cette participation a permis de faire travailler ensemble les deux équipes de l Esat pour qu elles puissent échanger sur leurs compétences et renforcer leur sentiment d appartenance à une structure commune. 0

112 Foyer d Hébergement «La maison Carnot» : séances L Equipe de Liaison intervient en complément de nombreux autres intervenants «psy». Les relations avec le secteur psychiatrique de Rambouillet sont très bonnes et très fournies avec une bonne connaissance entre professionnels. Cependant le recours aux soins psychiatriques est encore une tendance et nous travaillons à chercher avec l équipe des réponses éducatives souvent plus opérantes. Nous intervenons au sein des réunions d équipe. Les sujets abordés ne nous concernent pas toujours (souvent liés à l organisation). Les sujets sont peu psychiatriques, peuvent même être difficiles à formuler en tant que problématiques ; l équipe de liaison peut être utilisée afin de faciliter l élaboration des prises en charges (synthèses, projets personnalisés..). Nous devons être vigilants à centrer les séances sur des besoins réels : sujets préparés et mieux ciblés IME «Le Castel» : 5 séances Nouvelle structure partenaire de l Association Confiance. La demande concernait un public de jeunes adolescents avant l orientation vers des structures adultes. Le public : des jeunes autistes, handicapés mentaux, TED, troubles psycho-sociaux ; ces derniers étant à l origine de la demande car ils remettent en question les modalités de prise en charge habituelles de l établissement. La participation est régulière et les sujets sont préparés qui concernent des «bizarreries» de comportement. Les hypothèses proposées font l objet d un retour de la part de l équipe. Les interventions de l équipe servent beaucoup à changer le regard, à mieux repérer les besoins. SAVS : 8 séances Equipe stable et bien investie. Accompagnement de l équipe pour une meilleure définition des missions par rapport au secteur sanitaire. Le nombre des situations évoquées est plus important. IMPRO : 6 séances Nombreux changements dans l encadrement, mais une équipe plutôt stable, qui a augmenté ses compétences : prise en charge éducative et préparation au travail de jeunes aux problématiques liées au handicap psycho-social. ESAT du Perray: 5 séances Une des rencontres s est tenue avec les encadrant. La demande d aide est présente mais concerne parfois plus des questions institutionnelles auxquelles nous ne pouvons ni ne souhaitons répondre. La motivation de certains professionnels est fluctuante. L ensemble rend le travail discontinu.

113 ASSOCIATION ŒUVRE FALRET COTRA Esat : 9 séances Nous travaillons avec trois équipes dont l équipe «insertion» au rythme d une séance par groupe et par trimestre. Les problématiques sont identifiées et choisies par l équipe. La bonne connaissance des personnes compense le manque de préparation «formelle». Il faut veiller à maintenir une participation active de tous les professionnels. Le service insertion s est étoffé. Changement de chef de service; partenariat avec «Parenthèse et Savoir» qui propose des contrats de qualification pour les travailleurs d Esat dans des structures en milieu ordinaire. Mise en place d une évaluation au niveau du dispositif «Potentiel emploi». COTRA, Foyers les Sources : 0 rencontres Intervisions mensuelles qui réunissent les équipes du FAM et du FO. Très grosse participation. L importance du groupe (30 personnes en moyenne) nous semble peu propice aux échanges et à entraîner une certaine passivité. Les demandes concernent des thèmes, toujours illustrés par des situations cliniques. COTRA, SAVS : 9 rencontres L équipe est stable. Arrivée d un nouveau chef de service en 205. Gros travail de la structure au niveau des modalités d admission et du développement des liens avec les secteurs psychiatriques. CHRS La Marcotte : 9 séances Poursuite d un travail régulier avec cette équipe à raison d une séance par mois. 2 situations traitées par séance en moyenne qui sont souvent très complexes. Des changements récents dans l équipe et un regain de participation. Le questionnement est toujours très présent. L équipe réfléchit à mieux structurer les prises en charge. GEM : 0 séances Grosse participation aux séances car présence de plusieurs Gem de l Ile de France. Ce groupe a la particularité de comporter beaucoup de personnel en formation. La parole doit être mieux distribuée et les situations mieux préparées en amont. Les séances participent à la rencontre interprofessionnelle des GEM. DEPARTEMENT : TAS : 0 actions Les interventions sont devenues anecdotiques. Elles concernent désormais soit des actions directes auprès du public soit des participations à des actions type-forum. La nouvelle restructuration du Conseil Départemental et des changements au niveau de l organisation n ont pas permis de réfléchir sur de nouvelles modalités de partenariat. Nous espérons qu en 206 cette situation puisse évoluer. 2

114 Centre Maternel de Porchefontaine : 2 séances Nous sommes intervenus deux fois par mois jusqu en juin. La Direction du RPSM et l inter secteur ont souhaité renégocier avec la Maison Maternelle la présence de la pédopsychiatrie aux synthèses. EMPP : Le comité de pilotage des EMPP d ile de France à laquelle l équipe de liaison participe se réunit régulièrement. Chaque année une journée est organisée : cette année, elle s est tenue au CHS Paul Guiraud sur la thématique de l éthique. Association ACR : ESCI : Petit groupe mais participation toujours très active avec des situations préparées. Les situations concernent souvent des personnes très mal insérées, très loin de l emploi et présentant des troubles psychiatriques, suivis ou non. Jusqu alors les travailleurs sociaux en charge du suivi des personnes bénéficiaires du RSA participaient aux séances, (y compris sur le Nord du département). La reprise de ces suivis par les TAS ne leur permet plus aujourd hui de bénéficier de cette action. FJT Les 7 Mares : 9 séances Petite équipe éducative. L équipe d encadrement ne participe plus aux séances. Les situations sont bien préparées avec un questionnement assez précis sur la manière d accompagner les jeunes. Les situations sont suivies et donnent lieu à des réajustements. Malheureusement les problèmes d organisation rendent la participation aléatoire. Fondation Méquignon (Nouvelle Demande) : 3 rencontres Plusieurs rencontres avec l équipe de Direction à la demande de la structure pour accompagner l équipe de la MECSS, dans le cadre d une restructuration du travail et de difficultés à accompagner les jeunes présentant des troubles d allure psychociale. Aucune suite n a pour l instant été donnée en raison de problèmes institutionnels. Habitat et Humanisme : Résidence Saint-Joseph : 9 séances Une participation au colloque d Habitat et humanisme France. Les séances portent souvent sur des thèmes en relation avec des problèmes rencontrés au sein de la pension de famille : hygiène, addiction, comportements «indésirables», les transgressions, etc. Le groupe des bénévoles participe à nouveau aux intervisions. HGMS : 4 séances MAS-FAM PHV-FVO/ MAS ET FAM PHV : Beaucoup de situations concernent des maladies dégénératives posant de grosses difficultés au quotidien. Ce sont toujours les mêmes professionnels qui participent. 3

115 HLM : 8 séances Participation assez fluctuante qui est souvent en fonction des besoins. Les situations sont très complexes et requièrent la mise en lien de plusieurs intervenants (TAS, CCAS, CMP, mandataires..). Le personnel de proximité a très peu participé à ces groupes. En revanche, le glissement vers des actions directes auprès du public à tendance à se «démocratiser». Association IES : SAJH «Le Mérantais» : 9 séances Participation constante de toute l équipe. Ce travail est soutenu par le chef de service toujours présent. Le SAJH articule de mieux en mieux ses actions avec tous les autres partenaires (Sanitaire, famille, MDPH ). IFEP : 3 séances Arrêt des intervisions qui ne correspondaient pas aux besoins à un moment, où l avenir même de l équipe était en question. Depuis les équipes de prévention dont l IFEP financées par le département ont fermés faute de financement. INFO-SOINS : 7 séances Des changements dans l organigramme se sont opérés en 204. L association reste réfractaire à l accueil de patients orientés par la psychiatrie. Le recrutement se fait principalement en dehors du territoire, notamment sur les hôpitaux parisiens. Néanmoins les problématiques psychiques sont très présentes. Les situations présentées sont toujours préparées (3 en moyenne). Elles concernent essentiellement des personnes immigrées présentant des pathologies somatiques complexes. Les difficultés se situent dans les modalités relationnelles complexes et conflictuelles dans les lieux de vie. Les difficultés d insertion sont importantes. Médiathèque de Trappes : 2 séances : L encadrement a souhaité maintenir les rencontres avec notre équipe. Les thèmes concernent un public difficile «à comprendre» ayant un comportement inadéquat avec l accueil en médiathèque. La participation est assez importante et structurée. Solidarités Nouvelle pour le Logement : 5 actions dont intervisions. Problématiques très sociales, avec un public difficile à accompagner. Les professionnels évoquent des situations familiales complexes. Participation ponctuelle des bénévoles. Petite équipe un peu impactée par les changements d encadrement. Les situations sont suivies. L équipe se saisit de la possibilité d actions conjointes. Solidarités Nouvelles Face au Chômage : 3 séances Les intervisions s organisent à la demande des accompagnants pour évoquer des difficultés dans l accompagnement de personnes en recherche d emploi qui présente très souvent des personnalités pathologiques qui rendent difficile l accompagnement. 4

116 Médiathèques : Demande ponctuelle de débriefing suite aux attentats de novembre. La demande concernait l accueil du public et la posture des professionnels face à certaines provocations et au questionnement d un public jeune à la suite des évènements traumatiques. SOS ACCUEIL : 3 séances Les séances concernent soit l ensemble de l équipe avec les bénévoles, soit uniquement les professionnels. Les bénévoles s entendent pour proposer des thèmes liés à l accueil et à l accompagnement d un public très précaire. Le groupe est très important mais avec beaucoup d interactions. Le travail avec les professionnels concerne des situations individuelles. Association VPLA : CAJ : 8 séances La structure a emménagé à St Cyr L Ecole. Les situations concernent des jeunes dont le handicap est souvent mal défini. De ce fait, l équipe peut rencontrer des difficultés à s ajuster aux attentes des familles et à définir la meilleure orientation pour les personnes accueillies. DEMANDES PONCTUELLES : Maison des Parents : Action de type «synthèse» avec tout le personnel concerné par une situation familiale très préoccupante. Médiathèques : Demande ponctuelle de débriefing suite aux attentats de novembre. La demande concernait l accueil du public et la posture des professionnels face à certaines provocations et au questionnement d un public jeune à la suite des évènements traumatiques. CCAS de Trappes/casqy : Action auprès du personnel de la mairie, du CCAS, de la Casqy rencontrant des difficultés dans l accueil de personnes présentant des troubles du comportement. 5

117 AIDE AU PUBLIC/ EVALUATIONS CONJOINTES : Cette aide au public a concerné une dizaine de personnes en 205. La moitié des demandes émanent des bailleurs sociaux (dont un logement passerelle) et l autre moitié vient des CCAS. Une demande venait d un service d accompagnement. Il s agit donc de demandes exclusivement sociales. Les problèmes sont tous liés au logement : expulsions, plaintes de voisinage, envahissement de parties communes, pas de domicile ou hébergement précaire, questionnement du maintien de la ou des personne dans le logement du fait de ses troubles. Les troubles sont pour la moitié des troubles psychiatriques, pour l autre des troubles du comportement liés à l alcool, des troubles de la personnalité, des déficiences. Les évaluations faites à la demande et avec le travailleur social n ont pas toutes donné lieu à une rencontre avec la personne : problème de sectorisation, personne absente au rendez-vous. Les TS restent «pivots» dans la prise en charge des personnes. Quatre situations ont donné lieu à plusieurs rencontres. Les rencontres sont dans l ensemble bien acceptées et permettent de «débloquer» la situation sociale en donnant un éclairage sur les besoins de la personne en termes de soins psychiatriques. L essentiel de l action consiste à être disponible. Beaucoup d échanges ont eu lieu par téléphone ou s, au décours des séances d intervision, constituant un soutien aux intervenants sociaux souvent seuls dans leurs pratiques. De ce fait l action, diffuse, est difficile à quantifier. UNE DIZAINE DE PERSONNES CONCERNÉES EN 205 DES PROBLÈMES LIÉS AU LOGEMENT 50% DE TROUBLES PSYCHIATRIQUES 6

118 Organisme Structure Total 205 OEUVRE FALRET COTRA TOTAL COTRA ESAT COTRA SAVS COTRA Foyers les Sources OEUVRE FALRET COTRA Siege OEUVRE FALRET COTRA CHRS la Marcotte OEUVRE FALRET COTRA GEM ILE DE FRANCE CONFIANCE PIERRE BOULANGER TOTAL CONFIANCE Foyer de vie Carnot CONFIANCE SAVS CONFIANCE Centre de jour CONFIANCE ESAT le Chêne CONFIANCE Direction PIERRE BOULANGER IMPro PIERRE BOULANGER ESAT PIERRE BOULANGER Foyer d hébergement DEPARTEMENT TOTAL DEPARTEMENT TAS DEPARTEMENT CHL VERSAILLES 8 DEPARTEMENT CHL MONTIGNY DEPARTEMENT Centre Maternel Porchefontaine DEPARTEMENT Divers/DTAS 3 APAPHPA TOTAL 20 APAPHPA FO 7 6 APAPHPA ESAT Houdan 4 3 APAPHPA Direction 2 COMMUNES TOTAL 47 COMMUNE DE RAMBOUILLET CCAS 8 COMMUNE DE RAMBOUILLET CLSM 4 COMMUNE DE VERSAILLES CCAS COMMUNE DE VERSAILLES Foyer Eole 7 8 COMMUNE DE VERSAILLES Maison de quartier 4 COMMUNE DE TRAPPES CCAS 9 COMMUNE DE TRAPPES Médiatheque 2 CASQY 3 7

119 Organisme Structure Total 205 Association tutelaire 4 Association tutelaire ATFPO 3 9 Association tutelaire ATY 5 DIVERS 49 HGMS SOLIDARITE NLE POUR LE LOG SOS ACCEUIL Bénévoles /Professionnels 3 3 HOTEL SOCIAL SAINT YVES St YVES/ la Boissière/Mortemets HABITAT ET HUMANISME Résidence Saint-Joseph/National AVDL LA NOUVELLE ETOILE CHRS FJT les 7 mares INSERTION-EDUCATION-SOINS SAJH HLM VIVRE PARMI LES AUTRES Centre d Accueil de Jour EURYDICE ESAT ESCI INSERTION INFOS SOINS APAJH SAMSAH Total interventions supérieures à 6 pour une même entité 365 AUTRES TOTAL

120 La très grande majorité (90 %) de nos interventions est régulièrement supérieure à 6 par an : cela permet un travail en profondeur. L association Confiance Pierre Boulanger (53 actions), L œuvre Falret (28 actions), APAPHPA, (20 actions) et l HGMS (7 actions) concentrent à elles seules les trois quart des actions en faveur du médico-social. Ceci s explique en partie par les regroupements réalisés dans le secteur médicosocial ces dernières années, qui donnent des entités très importantes avec un nombre de personnes handicapés prises en charge tout à fait considérable. Les regroupements de structures commencent à toucher également le social. Ces regroupements expliquent la différence de répartition des actions par secteur. Versailles (secteur 3-7) regroupe la majorité des actions en faveur du social, alors que Rambouillet (secteur 6) avec Confiance et APAPHPA celles en faveur du médico-social. Cette disparité des territoires va probablement s accentuer encore avec l implantation sur territoire rambolitain de la plateforme ambulatoire qui va regrouper un SAMSAH géré par L œuvre Falret, un SAVS et un accueil de jour gérés par Confiance. Répartition de l activité par domaine L activité en faveur des structures sociales a largement dépassé celle en faveur des établissements médico sociaux et ce malgré la quasi disparition des actions au sein des TAS. Celle-ci a été en partie remplacée par des actions en direction des structures communales. La mise en place des CLSM sur plusieurs grosses communes du territoire a facilité l émergence de nouvelles demandes auprès de l équipe de liaison en décloisonnant social et psychiatrie. Ces demandes sont parfois orientées directement par les secteurs vers l équipe de liaison notamment lorsqu elles concernent des patients suivis par les secteurs qui se trouvent en difficulté pour répondre aux structures communales tout en respectant le secret professionnel. Dans ces cas l équipe de liaison qui n est pas en charge du patient peut apporter de l aide aux intervenants sociaux sans être pris dans ce conflit «d intérêt». 9

121 Répartition des actions entre les secteurs d activités Sanitaire 5% Médico-sociale 53% Social 53% 2. Répartition de l activité par types de financeurs des structures partenaires Le conseil départemental finance l essentiel des structures médico-sociales seul ou avec l assurance maladie. Ainsi plus du tiers (35%) de nos actions se font dans des établissements financés en partie ou totalement par le conseil départemental. L assurance maladie et l ARS en financent 22%, pour l essentiel dans le médico-social (MAS, FAM, SAMSAH, GEM). Les structures sociales sont financées essentiellement par l état. Ainsi près d un quart de nos actions (22 %) sont réalisés dans des établissements financés par l état principalement au titre de la lutte contre l exclusion par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (8%), 0% sont réalisés au sein de structures à financement communale. Répartition des actions selon les financeurs des structures Commune 0% ARS - Assurance Maladie 22% Autres 4% Conseil Départemental 35% Etat-lutte contre l exclusion 8% Etat Autres 4% 20

122 Nombre total d interventions Nombre de situations concernées Intervisions cliniques Formations Aide aux institutions Autres interventions dont participation à des projets avec d autres institutions dont coordination interne au réseau dont évaluation directe auprès du public 9 6 dont démarche d amélioration de la qualité Répartition de l activité par type d intervention : Comme chaque année, les intervisions cliniques ont représenté les trois quarts de notre activité. Elles concernent environ 550 situations exposées. Il nous est en l état actuel impossible de dire combien de personnes différentes sont concernées dans la mesure où nous ne disposons pas de moyens de suivi des situations présentées mais il est évident que nous sommes sollicités pour une même personne souvent par différents partenaires soit sur une même période soit au fil du temps et des parcours des personnes. C est une évolution très importante de notre activité en effet nous sommes moins sollicités pour travailler sur des situations exemplaires dans une démarche qui pourrait s apparenter à une analyse des pratiques en lien avec la santé mentale nous sommes part contre de plus en plus interpellés sur des situations complexes mettant en jeux de nombreux partenaires dans une demande qui s apparenterait à une synthèse des différentes actions menées par les partenaires. Cette tendance s est dessinée au fil du temps avec la montée en compétence des partenaires et de l amélioration des liens directs avec le secteur psychiatrique. Elle se fait de plus en pressante. Cette évolution nécessite certainement une réflexion approfondie pour répondre à la demande de nos partenaires. Aucun acteur sur le terrain n a autant d interactions structurés et régulières avec autant de partenaires différents sur les champs sociaux, médico-sociaux, et sanitaires ce qui nous place à la croisée de multiples informations provenant de ces différentes sources, ce qui n est pas sans poser de problèmes notamment quant à la confidentialité notamment de ces informations. 2

123 CONCLUSION Si l activité de l équipe de liaison semble afficher une certaine apparente stabilité, une analyse plus fine de celle-ci fait apparaître des changements importants. Tout d abord la place importante prise par les communes dans nos interventions. Ces nouvelles demandes ne sont pas nécessairement en rapport avec des problématiques liées à l hébergement ou l insertion. Elles concernent la question de l intégration dans la cité de personnes présentant soit des pathologies psychiatriques avérées, soit des personnalités difficiles à gérer. L autre aspect concerne la demande de plus en plus importante des structures sociales ou médico-sociales d aborder les situations sous l angle des situations individuelles ; elles reflètent un besoin de réfléchir sur les actions menées auprès des personnes, soit au sein de la structure, soit en lien avec d autres intervenants. L équipe de liaison est le seul acteur sur le territoire à travailler avec un nombre aussi important de structures sociales, médicosociales ou sanitaires. Elle apparaît alors comme susceptible de faciliter les liens entre partenaires de champs différents ou même parfois du même champ. Souvent ce besoin de mise en cohérence des actions des partenaires apparaît même sans demande explicite ; il est en effet très fréquent que nous ayons à traiter de la même situation dans différents lieux, soit sur une même période, soit au fil du temps. Néanmoins nous n avons aucun moyen de suivre ces situations, n ayant aucun recueil d information structuré. De nouvelles questions se posent l équipe : Un outil de recueil de ces informations est-il envisageable ou même souhaitable? Quelle légitimité nous avons à détenir des informations sur des personnes sans que celles-ci nous les aient confiées? Comment les partager éventuellement avec nos partenaires? Cette évolution nous impose une réflexion pour essayer de répondre au mieux à cette demande mais aussi pour définir les limites éthiques et déontologiques de cette pratique, notamment en ce qui concerne la détention et le partage d information. 22

124 23 ANNEXES

125 LISTE DES COMMUNES D INTERVENTION DU GCS RSPM 78 ANNEXE 24

126 25

127 26

128 27

129 L EQUIPE MOBILE DU SUJET AGÉ (EMSA PSY) ANNEXE 28

130 ANNEXE 2 29

131 30

132 3

133 ANNEXE 3 32

134 33 ANNEXE 4

135 ANNEXE 5 34

136 La Maison des Adolescents Sud Yvelines MDA ANNEXES Propositions faites à la Direction Générale de la Cohésion Sociale - Les adolescents en situation complexe et l Intervision au sein de la maison des adolescents Yvelines sud (MDAYS) Descriptif schématique de la MDAYS : Maison des adolescents dotée d une architecture en réseau (après état des lieux des partenaires réalisé en 2009 impliqués dans la prise en charge des adolescents) Mise à disposition des compétences de le MDAYS de manière transversale (ensemble des champs disciplinaires) avec implantation territoriale progressive et fédération des réseaux de proximité Structure dite de seconde ligne en lien avec les premières lignes tel que les PAEJ et autres lieux écoute jeunes, service de promotion de la santé de l Education nationale, réseau Information jeunesse, missions locales, Médecins généralistes Accès facile et rapide pour tout partenaire, famille et adolescent Plusieurs types de réponses proposées avec évaluation (sur site) psychologique, psychiatrique, somatique, orientation vers les lieux de prise en charge les plus adéquats ou Intervision mais toujours reposant sur un principe rigoureux d articulation et de coordination avec les tous les professionnels impliqués autour de l adolescent et de sa famille Une intervision est une modalité particulière d analyse de pratiques : elle rassemble tous les partenaires concernés par une situation donnée, elle est donc pluridisciplinaire et pluri institutionnelle. Elle permet une concertation entre les professionnels, sur un temps délimité, pour aller vers une résolution des problèmes identifiés. Elle est conclue par la distribution de tâches aux diverses partenaires (un compte rendu est rédigé qui synthétise le parcours de soins et de vie de l adolescent et de sa famille, qui récapitule les actions à accomplir par chacun et fixe un échéancier). A deux et six mois, les partenaires seront contactés pour un nouvel état des lieux. Si des entraves existent alors par rapport aux actions prévues et qu elles ne peuvent être levées par les contacts téléphoniques, une nouvelle réunion peut être programmée. Enfin, l intervision est conçue pour assurer une montée en compétence des divers partenaires. 35

137 Les adolescents en situation complexe (ou d incasabilité) Ils sont typiquement ceux pour lesquels il est utile d organiser ces réunions d intervision qui doivent donc rassembler tous les professionnels concernés par la situation, qui doivent permettre l élaboration d une réponse de manière concertée, mais aussi une montée en compétences des différents professionnels. La MDA, en organisant ces intervisions et en «invitant» l ensemble des partenaires constitue alors l interface à travers laquelle pourront prendre place communications et échanges entre partenaires. Ce dispositif est particulièrement adapté aux situations complexes: en effet, les problèmes de ces adolescents potentialisent ou révèlent des conflits ou incompatibilités interdisciplinaires et /ou inter institutionnels tout en mettant en exergue le nécessaire partenariat entre ces différentes disciplines et institutions. Nous sommes là devant un paradoxe lié à la «pathologie de contact» (entre professionnels) que génère la problématique de ces jeunes qui pointe aussi l absence de modalités de partenariat claires pré-existantes ou les dysfonctionnements des partenariats. L Intervision, figuration du travail de coordination, doit permettre une narration, une reconstruction historique de l histoire de l adolescent, en général hachée et segmentée, sans jamais une seule institution qui en serait dépositaire entièrement (les institutions, quelles qu elles soient sont toujours oublieuses ou en déficit de mémoire et d informations quand elles sont confrontées à des difficultés, à leurs limites, voire à leur impuissance). La compulsion à la rupture de ces adolescents est extrêmement contagieuse. La restitution d une temporalité, de la diachronie, d une continuité et.l assemblage des regards croisés, des différents angles de vue donne consistance, épaisseur à l histoire et fournit un accès à des voies de résolution des difficultés. L Intervision est aussi une construction ou reconstruction de la contenance, du maillage partenarial autour d adolescents pour lesquels un travail psychologique individuel, une mise en sens est impossible faute d un cadre environnemental stable et structurant. Les professionnels et les institutions sont à même de réinvestir les situations très difficiles voire destructrices ou traumatiques (ces aspects très violents sont à hauteur des violences et des traumatismes qui émaillent le parcours de ces adolescents et de leurs familles) et de restaurer leurs compétences dans une dynamique partenariale sécurisante. L Intervision demande une formalisation : CR, décisions prises, taches réparties selon la compétence des professionnels et institutions, échéances fixées, un suivi des situations comme sus-décrit. 36

138 Les MDA peuvent proposer un modèle de coordination face à ces situations : la question des adolescents en situation d incasabilité est décrite et étudiée depuis plusieurs décennies, des théories très intéressantes ont été construites dans le champ de la sociologie, de la psychanalyse et de la psychiatrie, permettant de comprendre ces situations mais la mise en place des partenariats nécessaires et les solutions concrètes mises en œuvre ont toujours rencontré des obstacles, parfois d apparence irréductible (et ce, malgré la forte détermination des professionnels). les MDA pourraient constituer un dispositif tiers, neutre (non engagées dans le suivi au long cours, non engagées dans le financement du parcours du jeune) et une structure d interface, là ou les expériences de rapprochement partenarial et de travail conjoint non médiés créent des heurts. La fameuse «fabrique de l incasabilité», en partie secondaire aux effets de transformation (liées aux confrontations à la peur et à la violence) que subissent les institutions initialement conçues pour accueillir ces jeunes et qui génèrent les démissions successives de ces institutions, pourrait être réduite ou désamorcée par l effet de neutralité et de médiation des MDA et la construction de parcours originaux (dérogatoires) associant l action de plusieurs institutions et disciplines de manière séquencée et complémentaire incluant des solutions de relais rapide et temporaire avant épuisement des professionnels. Ces modalités d actions devraient bien sûr s inscrire dans un projet territorialisé et concerté d accompagnement des adolescents en grandes difficultés psycho-sociales accordant la légitimité et les moyens nécessaires aux différents acteurs. Ce projet serait facilité par la transversalité inscrite au cahier des charges des MDA, à l interface du social, du socio-éducatif, du judiciaire et du sanitaire et leur statut potentiel de dispositif apprenant (il y a une synergie possible entre formations, intervisions et la mise en place «d équipe de liaison» intervenant de manière régulière dans les institutions sociales, médico-sociales accueillant des adolescents) car bien entendu, la question de la prévention et de l action en amont de l incasabilité est essentielle. 37

139 Propositions co-rédigées avec le service médical de promotion de la santé en faveur des élèves des Services Départementaux de l Education Nationale du 78 pour le projet national Jeunesse: une période fragile, commandé par la Présidence de la République. Des formations pluridisciplinaires au sein des établissements scolaires Nous avons constaté que, dans les établissements scolaires, il est souvent compliqué pour les différents professionnels de pouvoir collaborer, chacun dans son rôle spécifique, en vue du repérage des adolescents en difficulté, et de l adressage vers des parcours de soins. Des formations pluridisciplinaires (destinées aux professionnels du champ éducatif et médico-social) sur la souffrance psychique à l adolescence, pourraient à la fois apporter des connaissances, à la fois permettre la mise en place des dispositifs (par ex. réunions pluridisciplinaires) pour un travail d équipe autour des situations d élèves en difficulté. Des expérimentations ont déjà été menées dans des établissements du département. Ces formations pluridisciplinaires seraient idéalement à mettre en place dans chaque établissement pour mobiliser plus facilement les équipes et relancer une dynamique de collaboration. Un système de tutorat Pour un élève en difficulté, il peut être difficile de repérer un professionnel à qui exprimer sa souffrance, et de faire la démarche d aller soi-même demander de l aide. Dans certains établissements scolaires il existe déjà un système de «tutorat» : des professeurs volontaires et formés sont nommés «tuteurs» d un ou plusieurs élèves (qui ne sont pas dans leurs classes!). Chaque élève de l établissement a un tuteur avec lequel il peut faire le point régulièrement sur son parcours scolaire et ses éventuelles difficultés ; il revient au tuteur de proposer les rendez-vous avec une fréquence régulière (une fois par trimestre, par exemple,) mais il est également disponible pour être sollicité par l adolescent (ou ses parents) au besoin. Le tuteur peut accompagner l élève vers d autres professionnels de l établissement scolaire (infirmière scolaire, assistance sociale, CPE, etc..;) et participer aux réunions pluridisciplinaires autour des élèves en difficulté dont il est le «référent». Un partenariat avec les acteurs des collectivités territoriales A la demande du CLSM de Rambouillet, nous engageons une réflexion sur un projet de prévention primaire et secondaire du décrochage scolaire sur le territoire majoritairement rural de l intercommunalité de Rambouillet («Rambouillet territoires»). Ce travail, mené de manière multi partenariale grâce à l engagement actif des collectivités territoriales, s inscrit dans des objectifs à long terme. 38

140 Une réflexion sur le principe d exclusion scolaire Les mesures d exclusion des élèves des établissements scolaires, surtout quand elles se répètent, sont souvent un facteur d aggravation de situations déjà fragiles (des adolescents qui, en attente d une nouvelle affectation, se retrouvent seuls à la maison, ou dans la rue, avec des vécus de rejet, d exclusion et de rupture des liens qui font écho à des expériences personnelles et familiales douloureuses, voire traumatiques) et du risque de décrochage scolaire. Il existe déjà des dispositifs qui proposent dans les établissements scolaires ou dans les villes, l accueil et l accompagnement pédagogique-psycho-éducatif des élèves «exclus» (expériences de la ville d Issy-les-Moulineaux, association «Athéna» dans les Yvelines, dispositifs communaux de la Réussite Educative...), mais pour l instant il s agit d expériences hétérogènes et non généralisées. Nous proposons la mise en place d une collaboration entre l Education Nationale, les collectivités territoriales, les associations déjà existantes dans ce domaine, à laquelle les MDA pourraient participer et visant à mettre en place des dispositifs de ce type à une plus grande échelle et avec une meilleure coordination entre partenaires des différents champs. Une attention particulière est à porter aux adolescents qui sont «enfermés» au domicile sans accès aux soins ni à l instruction ou à la formation ce qui est fortement préjudiciable à leur développement. Une réflexion partagée, pluri-institutionnelle (socio-éducatif, sanitaire, pédagogique), coordonnée par les MDA pourrait permettre d envisager des dispositifs susceptibles d aller à la rencontre des adolescents et des familles pour leur apporter les soins, l instruction et l accompagnement éducatif dont ils ont besoin. 39

141 LES FORMATIONS SOUTENUES PAR LE GCS RPSM 78 Annexe : Parentalités et filiations «d ici et d ailleurs» Jeudi 9 novembre 205 Centre Hospitalier Jean Martin Charcot (78) Secteur de psychiatrie infanto-juvénile 78I04 Dans une société marquée par le virtuel, les réseaux sociaux et les autoroutes de l information, l évolution des modèles de parentalité et de leurs prises en charge demande une réflexion et une adaptation permanentes des dispositifs de soins et des institutions de santé. Les nouvelles formes de parentalité et de filiation sont caractérisées par la complexité et le métissage. Devenir parent remet en mémoire et interroge la filiation, les appartenances mythiques, culturelles et fantasmatiques de toute mère et de tout père. Comment accueillir l enfant et lui présenter le monde? Comment l humaniser, penser son altérité, sa souffrance? De même que le nom n est pas une simple empreinte sur des papiers d identité mais un véritable enjeu de l être, un destin, une histoire avec ou sans histoire de la filiation. Depuis le Livre des morts de l ancienne Egypte avec son «ton nom est ton destin», du Talmud en passant par le nom du père des chrétiens et le chapelet ambré des quatre-vingt-dix-neuf noms d Allah des musulmans, tout nous rappelle que nous sommes les engeances de cette filiation, que les manières d être parents, d élever les enfants et de décoder le monde sont culturellement codées. Les mutations socioculturelles interagissent avec l histoire individuelle et familiale sur le double plan diachronique et synchronique et ce, de manière précoce et profonde. L émergence de la parentalité est un processus de maturation dans lequel il faut parfois être accompagné. L objectif est de pouvoir habiter le rôle de parent dans sa plénitude, tout en tenant compte du rôle de la mère, du père, de la fratrie et du groupe social dans la naissance et le développement de la parentalité. Il s agit de favoriser la filiation psychique dans l évolution de l individu et de son groupe d appartenance. Centré sur la parentalité et les interactions précoces parents bébés, et s appuyant sur des approches théoriques très diversifiées et intégratives (biologie du développement et neurobiologie, théorie de l attachement, psychanalyse, approche développementale, théories systémiques, thérapies transculturelles, thérapies cognitivo comportementales et nouvelles approches émotionnelles, approches corporelles, éducation thérapeutique et guidance ) ce colloque articulé autour de certains axes directeurs, l axe interdisciplinaire (soignants, paramédicaux, travailleurs sociaux, éducateurs, assistantes maternelles, ), l axe institutionnel, l axe citoyen, l axe individuel, familial, culturel, sociétal, philosophique et éthique va interroger les concepts de parentalité et de filiation. Différentes contributions dans ce champ sont sollicitées dans une perspective pluridisciplinaire permettant de revisiter les différents modèles et registres de la parentalité et de la filiation : pédopsychiatres, psychanalystes, anthropologues, acteurs de terrain et chercheurs apportent des éléments qui permettent d interroger ces concepts au quotidien. 40

142 Annexe 2 : RPSM 205: «La pratique de la psychopharmacologie chez l enfant et l adolescent : mise à jour des connaissances» Lieux du congrès : Salle Blundel, Centre Hospitalier de Versailles Date de début de programme : 6/06/205 Date de fin de programme : 6/0/205 Ce programme est destiné à vous permettre de mettre à jour les connaissances et les pratiques en psychopharmacologie de l enfant et de l adolescent par une approche pragmatique centrée sur des situations cliniques et des pathologies fréquentes et sur les connaissances indispensables pour une pratique psychopharmacologique adaptée. 4

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