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1 Sécurité routière

2 Bilan de l accidentalité routière en - pour l année 2014 Limoges, 28 janvier 2015

3 SOMMAIRE Communiqué de synthèse p4 Les chiffres et l évolution de l accidentalité routière p5 Les principales causes d accidents p5 Les actions de la sécurité routière p6

4 Limoges, 28 janvier 2015 COMMUNIQUÉ DE SYNTHÈSE M. Laurent CAYREL, préfet de la région Limousin, préfet de la -, a présenté mercredi 28 janvier 2015, aux côtés de Mme Marie-Pervenche PLAZA sous-préfète, directrice de cabinet, de M. Michel GARRANDAUX, procureur de la République, de M. Paul AGOSTINI, directeur départemental de la sécurité publique, du colonel François DEGEZ, commandant de la région de Gendarmerie et de M. François GEAY, coordinateur de la sécurité routière à la direction départementale des territoires, le bilan de l accidentalité routière en - pour Les comportements irresponsables et le non-respect des règles de circulation sont à l'origine de la majorité des accidents. - Les accidents impliquant un conducteur sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiants restent la première cause des accidents mortels, responsable de la moitié des tués sur nos routes. - Les usagers vulnérables représentent un quart des tués. - En 2014, l État a consacré à la réalisation d'opérations de prévention en. - Le 27 janvier, le ministre de l Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé une série de mesures dont certaines sont d ores et déjà mises en œuvre dans notre département. Contact presse : service régional de la communication interministérielle Tél : / 17 57

5 LES CHIFFRES ET L'ÉVOLUTION DE L'ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE L'année 2014 est caractérisée par une dégradation de tous les indicateurs en -. La diminution du nombre des accidents de la circulation, continue depuis plus de cinq ans, est interrompue avec une hausse inquiétante de 14 %. Si le nombre d'accidents mortels a stagné pour la 3 ème année consécutive (21 accidents), en revanche le nombre de tués en 2014 est en augmentation (+3 tués soit +14,3%) est ainsi la deuxième année la plus meurtrière depuis La gravité des accidents suit malheureusement la même tendance, avec 3,7 % de personnes hospitalisées en plus. Les usagers vulnérables continuent de payer un lourd tribut à la route (6 tués : 2 piétons, 1 cycliste, 1 cyclomotoriste et 2 motards), soit un quart des tués. Les accidents impliquant au moins un usager vulnérable (piéton, cycliste et usager de deux-roues motorisés) représentent 28 % de l'ensemble des accidents corporels et 27 % des victimes. Accidents corporels Bilan des 12 mois 12 mois2014 provisoire 12 mois2013 Différence 2014 / 2013 Evolution 2014 / 2013 Tués Total blessés dont blessés hospitalisés ,7% +13,9% +3,7% +14,3% +2,5% +12,6% +2,9% +3,7% LES PRINCIPALES CAUSES D'ACCIDENTS Les comportements irresponsables et le non-respect des règles de circulation sont à l'origine de la majorité des accidents. La consommation excessive d'alcool, la vitesse inadaptée, les manœuvres dangereuses et les refus de priorité sont à l'origine de 83 % des accidents et 68 % des accidents mortels. Le nombre des accidents mortels impliquant un conducteur sous l'emprise de l'alcool ou de produits stupéfiants est en hausse (9 accidents en 2014 contre 5 en 2013). Ces pratiques restent encore la première cause des accidents mortels, responsables de près d un accident sur deux et de la moitié des tués. La vitesse excessive et le refus de priorité demeurent respectivement la première (près d 1 accident corporel sur 2) et la seconde cause (1 accident corporel sur 4) de l'ensemble des accidents corporels.

6 LES ACTIONS DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE Des orientations tournées vers les préoccupations locales : Le document général d orientation (DGO) pour les années 2013 à 2017 a retenu quatre priorités : l'alcool et les produits psychoactifs le défaut de maîtrise le partage de la route les trajets quotidiens. Des actions en phase avec l orientation nationale : 1 ) Prévention En 2014, dans le cadre du plan départemental d actions de sécurité routière (PDASR), l État a consacré à la réalisation d'opérations de prévention : - 25 % pour les opérations menées par la coordinations sécurité routière, - 75 % accordés aux partenaires départementaux de la sécurité routière, porteurs de projet. Certaines de ces actions prennent en compte d ores et déjà les orientations présentées le 26 janvier 2015 par le ministre de l Intérieur, Bernard Cazeneuve : Objectif 60 : modernisation de l enseignement à la conduite et accompagnement dans la réforme du permis de conduire. Promotion de l éducation à la conduite et prévention lors des journées défense citoyen avec les inspecteurs du permis de conduire. Actions de sensibilisation sur les distracteurs au volant et leur influence sur le temps de réaction. Module de promotion de la conduite accompagnée et de sensibilisation à la sécurité routière en classe de seconde, validé par l éducation nationale (2 interventions par mois). Prévention de la conduite sous état alcoolique ou cannabique dans les lycées et le CROUS. Groupe de travail sur la labellisation des établissements de nuit dans le cadre du renouvellement du contrat local de prévention de délinquance de la ville de Limoges (premières réunions de travail en cours). Étude d une réduction des vitesses sur l autoroute A20 en cohérence avec l évolution du trafic (perspective au 1er semestre 2015). Adaptation du radar de contrôle de vitesse de la tranchée de Chastaing afin qu il fasse la discrimination PL/VL. Expérimentation à l échangeur 41 d un dispositif de prévention des contresens. Renouvellement du réseau des correspondants sécurité routière élus. 10 diagnostics de sécurité dans les agglomérations en 2 ans (analyses des comportements liés à la vitesse et possibilités de mise en place d un radar pédagogique).

7 2 ) Répression Suspensions administratives des permis de conduire en 2013 et 2014 Alcool Stupéfiants Vitesse Variation Evolution 2,31% 9,72% 63,16% Activités des forces de l'ordre en 2014 ALCOOL 2014 STUPEFIANTS VITESSE PRIORITE dépistages révélées dépistages dépistages positifs dépistages Non arrêt au feu rouge franchissement ligne continue non arrêt au stop

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