EXERCICES D ENTRAÎNEMENT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "EXERCICES D ENTRAÎNEMENT"

Transcription

1 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page147 EXERCICES D ENTRAÎNEMENT EXERCICES Exercice 1 1. Identifiez le document. 2. Situez l anomalie sur ce document. 3. Nommez cette anomalie. 4. Précisez le sexe de la personne à l origine de ce document. Justifiez. 5. À l aide de schémas explicatifs ne comportant que la paire de chromosomes concernés, expliquez l origine de cette anomalie en considérant que les parents ne présentent pas d anomalies chromosomiques. 147

2 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page148 BIOLOGIE Exercice 2 1. Identifiez les 3 divisions. 2. Établissez les relations entre l évolution de la quantité d ADN (document 1) et les caryotypes du document 2. Document 1 : Sordaria est un champignon haploïde se disséminant grâce à des spores contenues dans des asques issus de cellules œuf. Le document ci-dessous illustre les variations de la quantité d ADN de chaque noyau lors de la formation de ces spores. 2Q quantité d ADN Q Q/2 cellule œuf spore t 0 divisions t 1 t 2 t 3 temps Document 2 : schémas du caryotype de Sordaria à différents moments du cycle (seules 2 paires de chromosomes ont été représentées, en réalité chez Sordaria 2n = 14 chromosomes). schéma 1 schéma 2 schéma 3 schéma 4 Légende : chromosomes chromosomes à 2 chromatides à 1 chromatide 148

3 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page149 EXERCICES D ENTRAÎNEMENT Exercice 3 1. Donnez le génotype des parents. 2. Écrivez le génotype de F1 en justifiant. 3. Interprétez les résultats de la génération F2. Document 1 : on peut réaliser des croisements expérimentaux chez la drosophile en s intéressant à 2 caractères : la couleur du corps et la forme des soies. Premier croisement corps gris soies lisses Parents homozygotes corps noir soies crochues Génération F1 100 % corps gris et soies lisses Deuxième croisement femelles de F1 corps gris soies lisses mâles corps noir soies crochues Génération F2 484 corps gris et soies lisses 461 corps noirs et soies crochues 30 corps gris et soies crochues 25 corps noirs et soies lisses 149

4 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page150 BIOLOGIE Exercice 4 1. Construisez la matrice des différences pour ces 3 gènes. 2. Expliquez pourquoi l on considère que ces 3 gènes appartiennent à la même famille. Nommez les mécanismes à l origine de cette famille. L hypophyse des vertébrés sécrète diverses hormones peptidiques. La séquence des nucléotides codant pour trois de ces hormones a été établie (document 1). Ces trois hormones, ADH (hormone antidiurétique), AVT (vasotocine) et OT (ocytocine), ont été identifiées dans différents groupes de vertébrés (document 2). Document 1 : comparaison des séquences nucléotidiques de ces trois hormones chez les mammifères. Séquences nucléotidiques Fonctions AVT TGC TAC ATC CAG AAC TGC CCC CGG GGT Contraction de la paroi des artères OT TGC TAC ATC CAG AAC TGC CCC CTG GGA Contraction de l utérus ADH TGC TAC TTC CAG AAC TGC CCG AGG GGC Réabsorption de l eau au niveau des reins Document 2 : présence de ces hormones dans les différents groupes de vertébrés et âge des plus anciens fossiles connus pour chacun de ces groupes. Groupes Hormones Âge des plus anciens fossiles connus en millions d années Poissons AVT 420 Batraciens AVT, OT 360 Mammifères AVT, OT et ADH

5 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page151 EXERCICES D ENTRAÎNEMENT Exercice 5 1. À partir de l exploitation du document 1, établissez le rôle du RU À partir de l exploitation du document 2, déterminez son mode d action. Document 1 : on réalise des expériences d injections d hormones ovariennes et d absorption de RU 486 sur des lapines impubères ; le tableau ci-dessous en précise les modalités et donne les résultats obtenus. Expériences Résultats On précise que t 1 est antérieur à t 2. Lot 1 Lot 2 Lot 3 Lot 4 Lot 5 Injection d œstradiol au temps t 1 non oui oui oui oui Injection de progestérone au temps t 2 non non oui oui oui Absoption du RU 486 au temps t 2 non non non 5 mg.kg 1 20 mg.kg 1 Aspect de l utérus (coupe microscopique) en fin de traitement Dentellisation de l endomètre non non oui +++ oui + non Document 2 : pour préciser l action du RU 486, on procède à l expérience suivante : chez trois lots de Rates, on mesure la radioactivité des cellules de la muqueuse utérine après injection de différentes molécules rendues radioactives (marquées au tritium 3H). Injections pratiquées* * La qualité de molécules radioactives injectée est la même dans les trois expériences. Radioactivité moyenne par cellule (en unités arbitraires) dans les cellules de la muqueuse utérine Lot 1 RU 486 marqué au tritium 7,9 Lot 2 Progestérone marquée au tritium 8,55 Lot 3 RU 486 non marqué puis progestérone marquée au tritium 2,41 151

6 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page152 BIOLOGIE Exercice 6 À partir de l exploitation des documents, expliquez l origine des plasmocytes et les conditions de leur différenciation. Le document 1a représente la chambre de culture de Marbrook, dispositif qui a permis d obtenir les résultats consignés dans le document 1b. Les lymphocytes B et T placés dans la chambre de Marbrook ont été prélevés chez le même animal préalablement mis en contact avec l antigène Z. Document 1a : chambre de Marbrook milieu de culture avec antigène Z chambre supérieure chambre inférieure membrane perméable aux molécules et imperméable aux cellules Document 1b : résultats de la culture Nature des lymphocytes préalablement activés placés dans la chambre Plasmocytes (sécréteurs d anticorps) présents dans la chambre par 106 cellules de rate Supérieure Inférieure Supérieure Inférieure / T4 + B / B 0 0 T4 B

7 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page153 EXERCICES D ENTRAÎNEMENT Document 2 : l utilisation de thymine radioactive (intégrée exclusivement à l ADN) chez un animal permet de marquer les lymphocytes B. Le tableau suivant présente les résultats obtenus. Temps T = 0 Mise en contact des LB avec l antigène Z et des nucléotides radioactifs T = 2 jours T = 6 jours T = 30 jours Lymphocytes B Plasmocytes Exercice 7 À l aide de ces deux documents, précisez la propriété des lymphocytes T cytotoxiques et leur mode d action. Document 1 : mise en culture de lymphocytes T. On injecte à une souris X le virus A, peu pathogène, qui ne la tue pas. Sept jours plus tard, on effectue un prélèvement dans la rate et on isole les lymphocytes. Ces lymphocytes sont répartis en trois lots. Chaque lot est alors mis en culture en présence de différentes cellules de souris de même souche. Milieu 1 : cellules saines Milieu 2 : cellules infectées par le virus A Milieu 3 : cellules infectées par le virus B différent de A On ajoute aux trois milieux de culture des lymphocytes T provenant de souris infectées par le virus A Pas de destruction des cellules Destruction (lyse) des cellules Pas de destruction des cellules 153

8 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page154 BIOLOGIE Document 2 : mode d action des lymphocytes T cytotoxiques Cellule infectée Lymphocyte T cytotoxique Devenir de la cellule infectée Document 3 : schéma au niveau moléculaire de la zone encadrée du document 2 Cellule infectée Membrane plasmique Antigène Récepteur T Membrane plasmique 154

9 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page155 EXERCICES D ENTRAÎNEMENT Exercice 8 1. Indiquez les caractères dérivés propres aux primates, puis aux catarrhiniens. 2. Donnez toutes les caractéristiques de l ancêtre commun aux hominoïdes. 3. Indiquez en le justifiant le groupe avec lequel le chimpanzé (paninés) est le plus étroitement apparenté. 4. Indiquez en le justifiant si l orang-outan (pongidés) est plus étroitement apparenté à l homme (homininés) ou au gibbon (hylobatoïdes). Document : arbre phylogénétique des primates Lorisiformes Lémuriformes Tarsiformes Platyrrhiniens Cercopithécoïdes Hylobatoïdes Homininés Paninés Gorillinés Pongidés Hominidés Strepsirrhiniens 15 Hominoïdes Omoplate dorsale allongée antéro-postérieurement Haplorrhiniens 5 Primates Truffe remplacée par un nez 1 Pouce opposable aux autres doigts Ongles à la place des griffes Orbites orientées vers l avant Catarrhiniens 9 Disparition de la 3 e prémolaire Simiiformes Narines ouvertes vers le bas 7 et séparées par une cloison Fermeture postérieure de l orbite Disparition des vibrisses Vertèbres caudales soudées en un coccyx (disparition de la queue) Quelques-unes des innovations évolutives apparues au cours de l évolution des Primates Désigne les Primates 155

10 2_Pedicure-podologue_2015.qxp_Concours 170x240 mardi07/07/15 04:53 Page156 BIOLOGIE Exercice 9 Expliquez à partir des documents les propriétés d action des lymphocytes T. On dispose de 2 lots de souris (A et B appartenant à la même souche). On introduit, chez les souris du lot A, le virus LCM qui infecte les cellules nerveuses et provoque une maladie mais n entraîne pas la mort. Sept jours plus tard, on teste la capacité de destruction des lymphocytes T (notés LT), prélevés dans la rate de ces souris en les transférant dans quatre milieux de culture différents. Les résultats sont donnés ci-dessous : Milieu de culture utilisé Milieu 1 Lymphocytes T de souris A Culture de cellules nerveuses de souris A infectées par le virus LCM Milieu 2 Lymphocytes T de souris A Culture de cellules nerveuses de souris A non infectées par le virus LCM Milieu 3 Lymphocytes T de souris A Culture de cellules nerveuses de souris infectées par un virus différent de LCM attaquant les cellules nerveuses également % de cellules nerveuses détruites 90 % des cellules sont détruites Aucune cellule détruite Aucune cellule détruite 156

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

TITRE : On est tous séropositif!

TITRE : On est tous séropositif! PRÉPARER UNE «SITUATION COMPLEXE DISCIPLINAIRE», SITUATION D APPRENTISSAGE ET/OU D ÉVALUATION TITRE : On est tous séropositif! classe : 3 ème durée : 30 min I - Choisir des objectifs dans les textes officiels.

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment. Sommaire Séquence 6 Nous avons vu dans les séances précédentes qu au cours des temps géologiques des espèces différentes se sont succédé, leur apparition et leur disparition étant le résultat de modifications

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Séquence 1 Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Sommaire 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN 2. Variabilité

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

La place de l'homme parmi les vertébrés.

La place de l'homme parmi les vertébrés. La place de l'homme parmi les vertébrés. Les caractères dérivés dans l'arbre des vertébrés. En parcourant l'arbre, à chaque nœud, on voit apparaître un caractère nouveau, plus évolué, (on l'appelle caractère

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Univers Vivant Révision. Notions STE

Univers Vivant Révision. Notions STE Univers Vivant Révision Notions STE Chap. 13) L Écologie 1) a) Qu est-ce que l empreinte écologique? L empreinte écologique correspond à la surface terrestre et aquatique totale nécessaire à un individu,

Plus en détail

AUTOUR DE LA MISE BAS

AUTOUR DE LA MISE BAS AUTOUR DE LA MISE BAS Un vêlage ou un agnelage est une des périodes les plus importantes dans la conduite d un élevage. De sa réussite dépendra l entrée d argent quelques mois plus tard. Il est donc impératif

Plus en détail

Les débuts de la génétique

Les débuts de la génétique HPITRE 9 DES DÉBTS DE L ÉNÉTIQE X ENJEX TELS DES BIOTEHNOLOIES 1 Les débuts de la génétique est avec les travaux de regor Mendel vers la fin du XIX e siècle que furent posées les bases de la génétique.

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

Détection des duplications en tandem au niveau nucléique à l'aide de la théorie des flots

Détection des duplications en tandem au niveau nucléique à l'aide de la théorie des flots Université Toulouse 3 Paul Sabatier(UT3 Paul Sabatier) Informatique Spécialité Bioinformatique Eric AUDEMARD lundi 28 novembre 2011 Détection des duplications en tandem au niveau nucléique à l'aide de

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES

LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES HÉRÉDITAIRES BIO-5065-2 GUIDE D APPRENTISSAGE BIOLOGIE Janvier 2005 Version révisée (avril 2005) 2 Ce document, produit par la Commission scolaire Marie-Victorin, reprend

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire Séquence 2 L expression du patrimoine génétique Sommaire 1. La synthèse des protéines 2. Phénotypes, génotypes et environnement Synthèse de la séquence 2 Exercices de la séquence 2 Glossaire des séquences

Plus en détail

Stabilitéet variabilitédes génomes au cours de la reproduction sexuée

Stabilitéet variabilitédes génomes au cours de la reproduction sexuée Stabilitéet variabilitédes génomes au cours de la reproduction sexuée 1 1 Reproduction sexuée et stabilitéde l espèce 2 2 L évolution du nombre de chromosones au cours de la reproduction sexuelle Le cycle

Plus en détail

Observer : l'absence de noyau des hématies la petite taille des plaquettes la forme et la taille des noyaux (leucocytes) ACTIVITES ELEVES TS

Observer : l'absence de noyau des hématies la petite taille des plaquettes la forme et la taille des noyaux (leucocytes) ACTIVITES ELEVES TS 4.1 La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée 4.1.1 Les cellules de défense au microscope optique : Par l'observation d'une goutte de sang humain au microscope, repérer chaque type de cellule

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine 2012 Explorations des réponses Immunitaires L3 Médecine Rappel sur les réponses Immunitaires DIFFERENTS TYPES DE REPONSES IMMUNITAIRES Naturelle = innée Adaptative Non spécifique Spécifique Immédiate Barrière

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique Partie 1 : Spécificité d'un anticorps pour un déterminant antigénique du VIH La séropositivité pour le VIH correspond à la présence

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire ORIGINAL : ANGLAIS DISTR. : GÉNÉRALE Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire DÉPARTEMENT VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant.

Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant. MEDAILLE D OR DU CNRS 2011 Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant. Extrait de l allocution prononcée le 19 juin 2007 par Jules Hoffmann,

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine Conflits d intérêts Consultant: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine Financement d études: Novartis (daptomycine) Eumedica (temocilline) 1. Limites techniques des modèles

Plus en détail

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique Séquence 4 La nature du vivant Sommaire 1. L unité structurale et chimique du vivant 2. L ADN, support de l information génétique 3. Synthèse de la séquence 4. Exercices Devoir autocorrectif n 2 Séquence

Plus en détail

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou Fausses couches spontanées J Lansac CHU Tours Définition Avortement : expulsion produit de conception avant 22SA ou enfant

Plus en détail

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple Aline Voidey Soirée de la Société de Médecine de Franche-Comté Jeudi 27 novembre 2014 L hématopoièse Une seule et unique

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain

Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain Claudio Daniel RIBEIRO A l'heure actuelle les différentes possibilités thérapeutiques proposées pour le traitement du paludisme rencontrent

Plus en détail

Notre système. Immunitaire

Notre système. Immunitaire Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l

Plus en détail

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS Cette brochure a été conçue dans le but de répondre à vos questions et vous aider à prendre une décision

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Sciences de la vie et de la Terre

Sciences de la vie et de la Terre Sciences de la vie et de la Terre Thème 2 B Enjeux planétaires contemporains - La plante domestiquée Table des matières 1 : La plante cultivée : le Maïs...Erreur! Signet non défini. 2 : Les variétés de

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Module 11 Détection quantitative du soja Roundup Ready par PCR en temps réel N. Foti WORLD HEALTH ORGANIZATION REGIONAL

Plus en détail

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte Comment comprendre sa maladie de Waldenström lorsque l'on est ni médecin, ni biologiste? Bernard Cornillon, biochimiste à l'inserm, a rédigé ce document

Plus en détail

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET SESSION 2010 France métropolitaine Option : élevage canin et félin BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES ÉPREUVE E DU DEUXIÈME GROUPE Durée : 2 heures Matériel(s) et document(s) autorisé(s) : Calculatrice

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire Séquence 10 Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Sommaire Chapitre 1. Pré-requis Chapitre 2. La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée Chapitre

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Classer le vivant. Module de formation pour les professeurs des écoles

Classer le vivant. Module de formation pour les professeurs des écoles Classer le vivant Module de formation pour les professeurs des écoles L'objectif de cette formation est de permettre aux stagiaires de construire les connaissances et les méthodes permettant de classer

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Fiche pédagogique : ma famille et moi

Fiche pédagogique : ma famille et moi Fiche pédagogique : ma famille et moi Tâche finale de l activité : Jouer au «Cluedo» Niveau(x) Cycle 3 Contenu culturel : - jeux de sociétés Connaissances : Connaissances requises : - cf séquences primlangue

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux 14 ème forum SOS Hépatites, Lyon Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux Dr. Sylvie LARRAT Laboratoire de Virologie CHU Grenoble Hépatite C chronique 180 millions de porteurs

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

Optimisation grâce aux Systèmes Immunitaires Artificiels

Optimisation grâce aux Systèmes Immunitaires Artificiels Optimisation grâce aux Systèmes Immunitaires Artificiels Mokhtar GHARBI Professeur encadrant : Vincent RODIN CERV : Centre Européen de Réalité Virtuelle EA 3883 EBV Ecosystémique et Biologie Virtuelles

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

La reconnaissez- vous?

La reconnaissez- vous? La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès

Plus en détail

Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR. LI214x 704776/00 10/2010

Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR. LI214x 704776/00 10/2010 Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR LI214x FR 704776/00 10/2010 Contenu 1 Remarque préliminaire 3 1.1 Symboles utilisés 3 2 Consignes de sécurité 3 3 Fonctionnement et caractéristiques 4 3.1 Application

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Partie 1, Chapitre 4 INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Constat : à l'exception des jumeaux, chaque individu est unique. Ses caractères héréditaires dependent des info génétiques (allèles) portées

Plus en détail

Les parasites externes

Les parasites externes Les parasites externes Les chats sont volontiers promeneurs, curieux ou à la recherche de congénères. Ils sont donc plus facilement parasités que les chiens. Ils sont la principale source de puces pour

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

Concours. Annales corrigées. 17 sujets d annales. Épreuves d admission

Concours. Annales corrigées. 17 sujets d annales. Épreuves d admission PARAMÉDICAL CONCOURS 2014/2015 Concours Masseurkinésithérapeute Annales corrigées Plannings de révision Autoévaluation Méthode 17 sujets d annales Corrigés détaillés Épreuves d admission Biologie (1 re

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Coordinateur Roland Calderon

Coordinateur Roland Calderon SVT-3 e -/Sciences de la Vie et de la Terre-/ erre-/-programme 2008 LIVRE DU PROFESSEUR Coordinateur Roland Calderon Les auteurs Vincent Béranger Professeur à Paris Louis-Marie Couteleau Professeur à Paris

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

L universalité et la variabilité de l ADN

L universalité et la variabilité de l ADN L universalité et la variabilité de l DN Unité 4 3 μm hromosomes observés en microscopie électronique à balayage. Les chromosomes, présents dans le noyau, sont constitués d acide désoxyribonucléique (DN).

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures. Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht

Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures. Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht Alimentation et démographie mondiale Augmentation annuelle de 80 millions Croissance surtout dans

Plus en détail

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Cadre législatif au Maroc Loi 16/98 relative au don, au prélèvement

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail