Le tableau clinicobiologique. Diagnostic génétique de l hémochromatose. Mini-revue

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le tableau clinicobiologique. Diagnostic génétique de l hémochromatose. Mini-revue"

Transcription

1 Mini-revue Hématologie 2004 ; n 6 : Diagnostic génétique de l hémochromatose Copyright 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 04/10/2017. V. David 1 A.-M. Jouanolle 1 J. Mosser 2 P. Brissot 3 Y. Deugnier 3 J.-Y. Le Gall 2 1 Laboratoire de génétique moléculaire et hormonologie, CHU Pontchaillou, 2 rue Henri Le Guilloux, Rennes Cedex 9 2 UMR 6061 CNRS Faculté de médecine, 2 av. du Professeur Léon Bernard, Rennes 3 Service des maladies du foie, U620, Rennes L hémochromatose classique (HFE1) est connue comme une maladie due à une surcharge ferrique progressive, héréditaire, suivant un modèle autosomal récessif, et affectant des sujets d origine caucasienne. En Europe du Nord, 90 % des cas sont liés à l homozygotie, à cause de la mutation C282Y du gène HFE1. Le tableau clinique classique de l hémochromatose : hyperpigmentation diffuse (mélanodermie), hépatomégalie, diabète et cardiopathies ne sont que rarement observés. La plupart du temps, le diagnostic est suspecté sur des signes plus précoces et des symptômes comme l asthénie, l arthropathie, l élévation du niveau d aminotransférase et des anomalies biochimiques du métabolisme du fer. La saturation accrue de la transferrine est le test isolé le plus sensible pour la détection phénotypique de la maladie. La découverte du gène HFE1 a permis une puissante analyse de sang liée à la génétique : la présence de la mutation C282Y à l état homozygote laisse, dans la plupart des cas, établir le diagnostic de manière non invasive (c est-à-dire sans biopsie du foie). À côté de cette entité classique, plusieurs autres formes rares de surcharge héréditaire du fer ont été décrites : HFE2 ou hémochromatose juvénile, due aux mutations de deux gènes différents, l hémojuvéline (HFE2A) et l hepcidine (HFE2B) ; HFE3, liée aux mutations du gène du récepteur 2 de la transferrine (TfR2) ; HFE4, due aux mutations de la ferroportine codant SLC40A1 ; et pour finir une forme héréditaire impliquant le gène H-ferritine. Mots clés : hémochromatose, diagnostic, génétique, transferrine, ferritine Correspondance et tirés à part : V. David Le tableau clinicobiologique de l hémochromatose est connu depuis la fin du XIX e siècle ; il a cependant fallu attendre le milieu des années 1970 pour que soient démontrés son caractère héréditaire et sa transmission autosomique récessive [1]. Le gène, maintenant appelé HFE1, a été cloné en 1976 [2]. Outre ses implications plus fondamentales sur le métabolisme du fer, cette identification a été rapidement suivie d un démembrement nosologique de l hémochromatose génétique, en montrant que ce phénotype pouvait relever d anomalies de gènes différents. Le clonage de HFE1, suivi de l identification de cinq autres gènes res- 447

2 448 ponsables de phénotypes hémochromatose, a modifié la stratégie diagnostique des surcharges martiales. Hémochromatose HFE1 La forme classique de l hémochromatose, maintenant désignée par HFE1, est considérée comme une anomalie de la régulation intestinale du fer se traduisant par son accumulation progressive généralisée, en particulier dans le tissu hépatique, avec une prédominance hépatocytaire et centrolobulaire. Le tableau clinique, rarement observé aujourd hui en raison d une prise en charge précoce, apparaît habituellement entre 30 et 40 ans chez l homme, plus tardivement chez la femme pour des raisons physiologiques (pertes de fer du fait des règles et éventuellement des grossesses). Ce tableau clinique associe de façon variée différents signes et syndromes : mélanodermie (en fait coloration brun-grisâtre de la peau), cirrhose évoluant dans un tiers des cas vers un hépatocarcinome, diabète insulinodépendant, insuffisance hypophyso-gonadique, cardiomyopathie hypertrophique, arthropathies dont la plus caractéristique touche les 2 e et 3 e articulations métacarpophalangiennes. Devant ce type de manifestations, le diagnostic est évoqué sur la base des résultats biologiques : augmentation de la sidérémie, augmentation du coefficient de saturation de la transferrine, hyperferritinémie, reflet quantitatif de la surcharge martiale. Le diagnostic est définitivement prouvé par la ponction biopsie hépatique, qui permet de visualiser la surcharge ferrique à prédominance hépatocytaire et de la quantifier de façon précise par un dosage du fer après minéralisation tissulaire. Les résultats de la thérapeutique, c est-à-dire des saignées, dépendent fortement de la précocité du diagnostic : à un stade évolué, seule la cardiomyopathie est régressive, contrairement aux autres atteintes tissulaires (cirrhose, diabète, arthropathies, endocrinopathies). En revanche, lorsque le diagnostic est posé avant la constitution des lésions tissulaires et qu est instauré un rythme adapté de saignées, l espérance de vie des patients rejoint celle de la population générale [3]. La nécessité d un diagnostic et d un traitement précoce avant l apparition des signes cliniques est donc rapidement apparue et le diagnostic biologique s est substitué au diagnostic clinique. Une telle stratégie a fait disparaître le tableau classique de la maladie, qui ne s observe plus que de façon tout à fait exceptionnelle. Actuellement, le diagnostic d hémochromatose est le plus souvent évoqué devant des signes mineurs tels qu asthénie, arthralgies, augmentation inexpliquée des transaminases, ou porté de façon fortuite devant des perturbations biologiques dont la plus spécifique est l augmentation du coefficient de saturation de la transferrine. Dans ces conditions, l apport de la génétique moléculaire, c est-à-dire la recherche de mutations dans le gène HFE1, éventuellement dans les autres gènes HFE, est devenu décisif. Le gène HFE1 Le gène de l hémochromatose HFE1 a été localisé dès 1975 sur le bras court du chromosome 6, en 6p21-3, sur la base d une forte association avec l antigène tissulaire HLA-A3, et cloné en 1996 ; il est en fait situé en 6p22 à environ 4,5 mégabases télomériques à HLA-A. Il s étend sur 12,2 kb, est organisé en 7 exons et code une protéine présentant de très fortes homologies avec les molécules HLA de classe 1, en particulier HLA-A2 et HLA-G. La protéine HFE est en effet une glycoprotéine de 343 acides aminés constituée de trois domaines extracellulaires a1, a2 et a3, d un domaine transmembranaire unique et d une courte extrémité COOH terminale intracytoplasmique ; le domaine a3 comportant un pont disulfure est de type immunoglobulin-like qui se lie à la b2 microglobuline. Malgré sa très forte homologie avec les molécules HLA classe 1, les études structurales montrent que HFE n est pas capable de lier les peptides endogènes, ni d ailleurs de fixer avec une grande affinité les métaux. Une telle molécule HLA classe 1 n avait a priori aucun rapport avec le métabolisme du fer. La preuve définitive de son implication a été apportée par des souris dont le gène HFE avait été inactivé (HFE-/-), et qui montraient un phénotype de surcharge en fer tout à fait semblable à celui de l hémochromatose [4] ; le clonage du gène HFE1 a également donné une explication à l observation qui avait été faite peu de temps auparavant d une surcharge en fer chez les souris invalidées pour le gène de la b2 microglobuline [5]. Mutations du gène HFE1 C282Y Localisée dans l exon 4, il s agit d une transition guanine/adénine en position 845, ayant pour conséquence le remplacement de la cystéine 282 par une tyrosine et entraînant la disparition du pont disulfure du domaine a3 et la capacité de celui-ci à se lier à la b2 microglobuline. Cette mutation C282Y est originaire d Europe, où elle présente un gradient décroissant nord-ouest/sud-est, les fréquences les plus élevées d hétérozygotes étant retrouvées en Irlande (20 %) et en Bretagne (16 %) [6]. Elle est également présente dans les zones d émigration européennes, essentiellement États-Unis, Canada et Australie, mais n est pas retrouvée dans les populations africaines et asiatiques. L hémochromatose HFE1, maladie héréditaire autosomique récessive au sens mendélien du terme, doit maintenant être considérée comme l homozygotie C282Y. La fréquence des homozygotes C282Y chez les sujets hémochromatosiques suit le même gradient décroissant nordouest/sud-est : elle est de plus de 95 % dans le Nord-Ouest de l Europe et peut descendre à 40 % dans le Sud de l Italie [7] et à 30 % en Grèce [8], suggérant l existence d autres gènes responsables du phénotype hémochromatose. Dans les études de population en Europe de l Ouest, en particulier en Bretagne, la fréquence des homozygotes

3 C282Y est d environ 5 [9]. Dans ces régions, il s agirait donc de la maladie héréditaire la plus fréquente, susceptible de bénéficier d un dépistage systématique en raison d un traitement simple et efficace. L intérêt d un tel dépistage systématique est cependant aujourd hui remis en cause par la faible pénétrance de cette homozygotie suggérée par plusieurs études récentes de population : non seulement l expression clinique de la maladie est faible, certains auteurs retenant le chiffre de 1 % [10], mais l expression biologique constante chez les hommes n est retrouvée que chez environ la moitié des femmes [11]. Les facteurs, sans doute en majorité génétiques, qui conditionnent cette expressivité clinique et biologique restent à découvrir. H63D et S65C Une vaste littérature a été consacrée à ces deux mutations largement répandues dans la population générale et à leur implication dans le déterminisme des surcharges martiales [12-14]. On peut aujourd hui les considérer comme de simples facteurs adjuvants de ces surcharges, en particulier à l état hétérozygote composite C282Y/H63D ou C282Y/ S65C, mais ne pouvant constituer la base d un conseil génétique. L absorption intestinale du fer En l absence de voie spécifique d excrétion, l homéostasie générale du fer repose sur une régulation étroite de l absorption intestinale, ayant lieu essentiellement dans le duodénum? HMOX1 Hème Hème Biliverdine Fe 2+ Fe 3+ DCYT Fe 2+ NRAMP2 et le jéjunum proximal au niveau des entérocytes des villosités, issus de la différentiation des cellules cryptiques. Les mécanismes de cette absorption intestinale sont encore imparfaitement connus. Ils concernent au pôle apical de l entérocyte deux voies différentes (figure 1) : une voie du fer héminique impliquant un transporteur spécifique pour le moment non identifié, ce fer héminique étant ensuite libéré de l hème sous l action de l hèmeoxygénase 1 (HMOX1), une voie du fer minéral dont les acteurs sont beaucoup mieux connus : le fer ferrique Fe +++ est réduit en fer ferreux Fe ++ sous l action de la ferri-réductase membranaire DCYTB, appartenant à la grande famille des cytochromes b. Ces ions ferreux pénètrent ensuite dans la cellule grâce au transporteur transmembranaire N-RAMP2 (encore appelé DCT1, DMT1 et SLC11A2) ; il s agit d un transporteur de cations divalents non spécifique du fer. Au pôle basolatéral de l entérocyte, la sortie du fer résulte de sa prise en charge par le transporteur IREG1 (ou ferroportine, SLC11A3 ou SLC40A1). IREG1 est couplé à l héphastine, ferroxydase transmembranaire et protéine cuivrique homologue de la céruloplasmine qui oxyde le fer ferreux en fer ferrique avant que celui-ci ne soit pris en charge par la transferrine sérique et distribué à tout l organisme. Le parcours intracellulaire de l ion ferreux entre les pôles apical et basolatéral de l entérocyte reste hypothétique ; cependant une partie du fer absorbé peut être stockée par la ferritine. Le rôle de HFE dans la régulation de cette absorption est démontré par la physiopathologie de l hémochromatose, mais les mécanismes en cause sont spéculatifs. La protéine Ferritine? IREG Héphaestine + apotf holotf Figure 1. Absorption intestinale du fer. 449

4 450 HFE est retrouvée à l aide d anticorps spécifiques à la membrane plasmique de divers types cellulaires ainsi qu à la membrane basolatérale des cellules polarisées de l estomac et du colon. Il a été montré que HFE était alors capable de former un complexe avec le récepteur de la transferrine, diminuant dans un rapport de 5 à 10 l affinité de celui-ci pour son ligand et entraînant donc une diminution de la captation du fer par la cellule [15]. Cette observation faite in vitro ne correspondrait à aucune réalité biologique. De toute façon, dans l intestin, la protéine HFE n a été caractérisée que dans les cellules des cryptes et avec une localisation non pas membranaire mais périnucléaire. Les autres hémochromatoses L étude de quelques cas sporadiques ou familiaux présentant des tableaux d hémochromatose non explicables par une homozygotie C282Y a conduit récemment à l individualisation de cinq autres formes de surcharge en fer héréditaire : hémochromatose type 2 (HFE2) (maintenant appelée 2A) ou hémochromatose juvénile : son tableau clinique s individualise simplement par une évolution accélérée avec, au premier plan, cardiomyopathie et hypogonadisme. Le gène localisé en 1999 en 1q21 vient d être cloné, il code l hémojuvéline dont les liens avec le métabolisme du fer sont pour le moment incompris [16], un autre type d hémochromatose juvénile, HFE2B. Récemment décrite, elle est due à des mutations du gène HAMP (codant l hepcidine) rapportées dans deux familles grecques consanguines [17]. L hepcidine est un peptide de 25 acides aminés, d abord caractérisé pour son activité antibactérienne, puis reconnu récemment comme un acteur déterminant du métabolisme du fer, potentiellement comme l agent hormonal de régulation des stocks tissulaires en fer [18, 19], hémochromatose type 3 (HFE3) : son tableau est identique à celui de HFE1 ; il s agit d une affection due à des mutations dans le deuxième récepteur de la transferrine (TfR2). La maladie n a été décrite que dans quelques familles en Italie [20-22] et plus récemment au Portugal [23], hémochromatose type 4 (HFE4) : cette affection présente trois particularités par rapport aux autres hémochromatoses : sa transmission est autosomique dominante et, sur le plan biologique, elle est caractérisée par une discordance entre une forte augmentation de la ferritinémie et un coefficient de saturation de la transferrine normal ou peu élevé [24] ; enfin sur le plan histologique, les dépôts de fer prédominent largement dans les cellules réticulo-endothéliales (cellules de Küppfer). Elle apparaît comme la plus fréquente des hémochromatoses après HFE1, avec un large spectre de mutations décrites dans la plupart des pays européens [25, 26], hémochromatose type 5 (HFE5) : décrite dans une seule famille japonaise, la maladie est également à transmission dominante et est due à une mutation dans le motif IRE des chaînes H de la ferritine [27]. Diagnostic 1. Il est devenu tout à fait exceptionnel que le diagnostic d hémochromatose soit évoqué devant l un des tableaux classiques de l affection ; dans la majorité des cas, ce diagnostic est porté devant quelques signes d appel et surtout à l occasion d un bilan biologique faisant apparaître une augmentation du pourcentage de saturation de la transferrine et/ou une hyperferritinémie. L une ou l autre de ces situations conduit à la prescription d une recherche de mutations C282Y : Si le sujet est homozygote C282Y, le diagnostic d hémochromatose HFE1 est établi et doit conduire à un bilan destiné à évaluer l importance de la surcharge martiale et ses conséquences tissulaires. Il a été montré que la ferritinémie, en dehors de tout autre contexte pathologique, en particulier inflammatoire, est un bon index quantitatif de cette surcharge. Cette surcharge peut également être estimée de façon non invasive par IRM hépatique ou RMN. Lorsque la ferritinémie est inférieure à 1000 lg/l, en l absence d hépatomégalie ou de signes de cytolyse telle qu une élévation des transaminases, il est admis que le risque de fibrose est nul et la ponction biopsie hépatique est donc sans objet. Au contraire, lorsque l une de ces conditions n est pas remplie, la biopsie s impose pour rechercher une fibrose et donc un risque évolutif vers la cirrhose et le cancer hépatocellulaire. Le nombre et le rythme des saignées seront adaptés à la valeur de ce bilan martial ; La recherche de mutations H63D et S65C est très souvent prescrite en même temps que la recherche de C282Y : elle conduit à mettre en évidence des génotypes de type hétérozygote composite C282Y/H63D et C282Y/S65C. Ces génotypes peuvent favoriser une surcharge en fer, en association avec d autres facteurs génétiques et/ou iatrogènes mais ne permettent pas de faire un conseil génétique dans la famille. 2. Dans quelque cas, un tableau clinicobiologique indéniable de surcharge en fer ne correspond pas à une homozygotie C282Y. Il est alors justifié d entreprendre, surtout s il existe une histoire familiale, la recherche systématique d autres mutations du gène HFE1 et des autres gènes HFE. Quelques notions pourront éventuellement servir à un ordre préférentiel de ces analyses : Un tableau classique d hémochromatose peut faire évoquer des mutations dans le gène TfR2, mais en pratique les mutations de ce gène sont rarissimes dans les populations d Europe du Nord ; Une expression clinicobiologique précoce orientera dans un premier temps vers les gènes de l hémojuvéline (HFE2A) et de l hepcidine (HFE2B) ; Une histoire familiale avec transmission dominante, une hyperferritinémie sans augmentation conséquente du pourcentage de saturation de la transferrine, éventuellement les données de l histologie, doivent orienter vers une hémochromatose de type 4. En termes de fréquence, ces anomalies de

5 Abstract Genetical diagnosis of hemochromatosis Classical hemochromatosis (HFE1) is known as a progressive iron overload disease, inherited in an autosomal recessive pattern, affecting subjects of Caucasian descent. In Northern Europe 90 % of cases are related to homozygosity for the C282Y mutation of the HFE1 gene. Classical clinical features of hemochromatosis: diffuse hyperpigmentation (melanodermia), hepatomegaly, diabetes and cardiopathy are rarely observed. Most of the time, the diagnosis is suspected on earlier signs and symptoms like asthenia, arthropathy, aminotransferase elevation and biochemical abnormalities of iron metabolism. Increased transferrin saturation is the most sensitive single test for phenotypic detection of the disease. The discovery of the HFE1 gene has provided a powerful genetic blood test: the presence of the mutation C282Y at the homozygous state permits, in most cases, to establish the diagnosis in a non invasive way (i.e. without a liver biopsy). Besides this classical entity several other rare forms of hereditary iron overload have been described: HFE2 or juvenile hemochromatosis due to mutations in two different genes, hemojuvelin (HFE2A) and hepcidin (HFE2B), HFE3 related to mutations in the transferrin receptor 2 gene (TfR2), HFE4 due to mutations in SLC40A1 coding ferroportin, and lastly an hereditary form involving the H ferritin gene. Key words: hemochromatosis, diagnosis, genetic, transferring, ferritin la ferroportine sont la deuxième cause de phénotype hémochromatosique. Il conviendra d écarter le syndrome héréditaire cataracte-hyperferritinémie dû à des mutations du gène des chaînes L de la ferritine et qui se distingue du syndrome précédent par l absence de surcharge hépatique en fer. Conseil génétique Le conseil génétique de l hémochromatose HFE1 repose maintenant sur la génétique moléculaire, c est-à-dire sur la recherche de la mutation C282Y dans la famille d un probant homozygote. Cette recherche de mutation doit être effectuée chez les frères et sœurs du probant, tout sujet homozygote C282Y diagnostiqué devant ensuite faire l objet d un bilan complet suivi d une surveillance biologique, éventuellement d un traitement. Les enfants du probant ont une chance sur deux d être hétérozygotes, ce qui ne correspond à aucun risque particulier : chez ces enfants la recherche de C282Y ne présente donc pas d intérêt. Cependant la fréquence de la mutation est telle (15 % dans l Ouest de la France) que la probabilité d un mariage homozygote/hétérozygote, et donc d un homozygote parmi les enfants, est loin d être négligeable ; pour pallier cette éventualité, le moyen le plus simple est de faire une recherche de mutation chez le conjoint du probant. RÉFÉRENCES 1. Simon M, Bourel M, Genetet B, Fauchet B. Idiopathic hemochromatosis - Demonstration of recessive transmission and early detection by family HLA typing. N Engl J Med 1977 ; 297 : Feder JN, Gnirke A, Thomas W, et al. A novel MHC class I-like gene is mutated in patients with hereditary haemochromatosis. Nat Genet 1996 ; 13 : Niedereau C, Fischer R, Sonnenberg A, Stremmel W, Trampish HJ, Stromeyer G. Survival and causes of death in cirrhotic and non-cirrhotic patients with primary hemochromatosis. N Engl J Med 1985 ; 14 : Zhou XY, Tomatsu S, Fleming RE, et al. HFE gene knockout produces mouse model of hereditary hemochromatosis. Proc Natl Acad Sci USA 1998 ; 95 : De Sousa M, Reimao R, Lacerda R, Hugo P, Kaufmann SH, Porto G. Iron overload in beta 2-microglobulin-deficient mice. Immuno Lett 1994 ; 39 : Alison T, Merryweather-Clarke AT, Pointon JJ, et al. Geography of HFE C282Y and H63D mutations. Genet Test 2000 ; 4 : Carella M, D Ambrosio L, Totaro A, et al. Mutation analysis of the HLA-H gene in Italian hemochromatosis patients. Am J Hum Genet 1997 ; 60 : Papanikolaou G, Politou M, Terpos E, Fourlemadis S, Sakellaropoulos N, Loukopoulos D. Hereditary hemochromatosis : HFE mutation analysis in Greeks reveals genetic heterogeneity. Blood Cells Mol Dis 2000 ; 26 : Jouanolle AM, Fergelot P, Raoul ML, et al. Prevalence of the C282Y mutation in Brittany : penetrance of genetic hemochromatosis? Ann Genet 1998 ; 41 : Beutler E, Felitti VJ, Koziol JA, Ho NJ, Gelbart T. Penetrance of 845G->A (C282Y) HFE hereditary haemochromatosis mutation in the USA. Lancet 2002 ; 359 : Deugnier Y, Jouanolle AM, Chaperon J, et al. Genderspecific phenotypic expression and screening strategies in C282Y-linked haemochromatosis : a study of 9396 French people. Br J Haematol 2002 ; 118 : Hanson EH, Imperatore G, Burke W. HFE gene and hemochromatosis : ahugereview. Am J Epidemiol 2001 ; 154 : Douabin V, Moirand R, Jouanolle A, et al. Polymorphisms in the HFE gene. Hum Hered 1999 ; 49 : Mura C, Raguenes O, Ferec C. HFE mutations analysis in 711 hemochromatosis probands : evidence for S65C implication in mild form of hemochromatosis. Blood 1999 ; 93 : Feder JN, Penny DM, Irrinki A, et al. The hemochromatosis gene product complexes with the transerrin receptor and lowers its affinity for ligand binding. Proc Natl Acad Sci USA 1998 ; 95 : Papanikolaou G, Samuels ME, Ludwig EH, et al. Mutations in HFE2 cause iron overload in chromosome 1q-linked juvenile hemochromatosis. Nat Genet 2004 ; 36 : Roetto A, Papanikolaou G, Politou M, et al. Mutant antimicrobial peptide hepcidin is associated with severe juvenile hemochromatosis. Nat Genet 2003 ; 33 : Pigeon C, Ilyin G, Courselaud B, et al. A new mouse liverspecific gene, encoding a protein homologous to human antimicrobial peptide hepcidin, is overexpressed during iron overload. J Biol Chem 2001 ; 276 :

6 19. Nicolas G, Bennoun M, Devaux I, et al. Lack of hepcidin gene expression and severe tissue iron overload in upstream stimulatory factor 2 (JSF2) knockout mice. Proc Nat Acad Sci USA 2001 ; 98 : Camaschella C, Roetto A, Cali A, et al. The gene TFR2 is mutated in a new type of haemochromatosis mapping to 7q22. Nat Genet 2000 ; 25 : Roetto A, Totaro A, Piperno A, et al. New mutations inactivating transferrin receptor 2 in hemochromatosis type 3. Blood 2001 ; 97 : Girelli D, Bozzini C, Roetto A, et al. Clinical and pathologic findings in hemochromatosis type 3 due to a novel mutation in transferrin receptor 2 gene. Gastroenterology 2002 ; 122 : Mattman A, Huntsman D, Lockitch G, et al. Transferrin receptor 2 (TfR2) and HFE mutational analysis in non-c282y iron overload : identification of a novel TfR2 mutation. Blood 2002 ; 100 : Njajou OT, Vaessen N, Joosse M, et al. A mutation in SLC11A3 is associated with autosomal dominant hemochromatosis. Nat Genet 2001 ; 28 : Arden KE, Wallace DF, Dixon JL, et al. A novel mutation in ferroportin1 is associated with haemochromatosis in a Solomon Islands patient. Gut 2003 ; 52(8) : Jouanolle AM, Douabin-Gicquel V, Halimi C, et al. Novel mutation in ferroportin1 gene is associated with autosomal dominant iron overload. J Hepatol 2003 ; 39(2) : Kato J, Fujikawa K, Kanda M, et al. A mutation, in the iron-responsive element of H ferritin mrna, causing autosomal dominant iron overload. Am J Hum Genet 2001 ; 69 : Copyright 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 04/10/

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Exercices de génétique classique partie II

Exercices de génétique classique partie II Exercices de génétique classique partie II 1. L idiotie phénylpyruvique est une maladie héréditaire dont sont atteints plusieurs membres d une famille, dont voici l arbre généalogique : 3 4 5 6 7 8 9 10

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B TRAITEMENT DE L HÉPATITE B P Mathurin Service d Hépatogastroentérologie Pr Paris Hôpital Claude Hurriez CHRU Lille CRITERES VIROLOGIQUES ET HISTOIRE NATURELLE 1 OBJECTIF THERAPEUTIQUE: Séroconversion HBe

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Mucoviscidose (gène CFTR) Hémochromatose (gène HFE) Thrombophilies (gènes F2 et F5) Caractéristiques génétiques à des fins médicales

Plus en détail

Bases de données des mutations

Bases de données des mutations Bases de données des mutations CFMDB CFTR2 CFTR-France / Registre Corinne THEZE, Corinne BAREIL Laboratoire de génétique moléculaire Montpellier Atelier Muco, Lille, 25-27 septembre 2014 Accès libre http://www.genet.sickkids.on.ca/app

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES HEPATITES DOCTEUR LAURENT CASTERA SERVICES D HEPATO-GASTROENTEROLOGIE, C.H.U. BORDEAUX Introduction La quantification

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

La maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Stargardt.

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Plombémie Plombémie 07PLO1 ; 07PLO2 ; 07PLO3 et 07PLO4 2007 Edition : décembre 2008 Afssaps -143/147, Bd Anatole France F-93285

Plus en détail

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD J Boursier, A Guillet, S Michalak, Y Gallois, F Oberti, I Fouchard-Hubert,

Plus en détail

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline Chapitre 1 ; Domaine 1 ; Documentation ; Champs référentiels 1.1.1, 1.1.2 et 1.1.3 Base de données bibliographiques Pubmed-Medline D r Patrick Deschamps,, 30 mai 2007 PLAN C2i métiers de la santé Introduction

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Dépistage drépanocytose. Édition 2009

Dépistage drépanocytose. Édition 2009 Dépistage drépanocytose Édition 2009 ÊTre hétérozygote et alors Madame, Monsieur, Comme tous les nouveau-nés, votre bébé a eu un prélèvement de sang au talon. Ce prélèvement a été réalisé dans le cadre

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Approche centrée e sur le patient

Approche centrée e sur le patient Approche centrée e sur le patient Objectifs Prendre conscience des différences de type d approche Connaître le concept de l approche centrée sur le patient Savoir utiliser un outil d approche centrée sur

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Ludger Johannes «Chemical Biology of Membranes and Therapeutic Delivery» unit U1143 INSERM UMR3666 CNRS «Endocytic Trafficking

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Test génétique et annonce d un résultat de test génétique

Test génétique et annonce d un résultat de test génétique Conseil d Ethique Clinique Commissions Cluse-Roseraie et Belle-Idée Test génétique et annonce d un résultat de test génétique CONCERNE : Le Conseil d Ethique Clinique a été saisi par le service de neurologie

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques?

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Pr Arnauld Villers Université Lille2 -France AFCOR 2013 Quelles données? Notion de lésions indolentes ou à risque Etudes observationnelles de patients traités

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Direction générale de l offre de soin

Direction générale de l offre de soin Apport de la télémédecine en matière de coopération territoriale 1. Une nouvelle organisation de l offre sanitaire pour mieux répondre aux besoins des populations 2. Comment organiser des activités de

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail