Cas clinique (suite) La pensée perverse. Renversement et confusion des rôles. Cas clinique. Perversion, définitions

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1 Cas clinique (suite) La pensée perverse B. Gravier Cours de Psychiatrie Légale, 10 juin 2004 «C est comme si vous étiez frustrée que je ne veuille pas vous voir avec lui «Les choses passent beaucoup mieux quand c est dit par quelqu un qui n est pas lié à la thérapie, il y a moins de résistance «En thérapie on parle même sur des mots qui échappent, on doit regarder où on met les pieds INVALIDATION DE LA THERAPIE Cas clinique N 1: le fonctionnement en clivage Situation thérapeutique avec un patient pédophile astreint à une obligation de soin, en thérapie depuis plusieurs années qui demande à sa thérapeute à rencontrer le médecin chef Renversement et confusion des rôles Se présente énervé à la séance suivante, a eu l impression d être à un interrogatoire, comme si tout devait passer par sa thérapeute, comme s il lui devait des comptes Evoque un épisode où a parlé de ses idées suicidaire à un responsable de la prison, sans en parler à sa thérapeute. Celui-ci s en est inquiété et a fait part de son inquiétude aux équipes, à la surprise de la thérapeute: «Ca a eu des conséquences disproportionnées, c est mon droit, c est mon choix, vous avez parlé de clivage, Ca n enlève rien à ma sincérité» Insiste sur son droit à être spontané et s insurge contre la réaction de sa thérapeute à cette occasion: «si le fait de demander un dialogue a des conséquences, c est un comble.» INVALIDATION DU CADRE Cas clinique M. L. demande à rencontrer le médecin chef, avec l assistante sociale, sans sa thérapeute: «C est pour avoir la liberté d en parler après, par ex. dans le groupe je ne me sentais pas toujours libre d apporter des points de discussion, car je me sentais obligé d en reparler» «le médecin chef me donnera les meilleurs conseils pour mon avenir, j aimerais le rencontrer d homme à homme, en tant que responsable au dessus de tout le monde, mais pas que ce soit interprété comme une rencontre avec quelqu un de bien placé, «simplement un dialogue» INVALIDATION DE LA THERAPEUTE Perversion, définitions Pervertere : indique un mouvement de détournement, de renversement. Il y a perversion quand il y a changement d objet, de zones, ou de buts ou quand l orgasme est subordonné à des conditions impérieuses et externes «J appelle pervers tout homme qui prétend désirer une femme parce qu elle est désirable. Etre désirable, c est quoi? C est arborer les insignes du désir» (L. Israel) Entre «elle est désirable» et «je la désire», la cause du désir n est pas dans la même personne, elle est extérieure à lui

2 La pensée perverse L autre n est pas reconnu comme sujet mais comme objet, Pensée tournée vers l agir et la manipulation, est donc souvent en cause dans les situation de violence Perversion peut désigner: Un acte Un symptôme Un caractère pathologique Une relation particulière (à un produit, p. ex. toxicomanie, à une personne, à un comportement, p. ex. escroquerie) La violence perverse est un phénomène complexe Mobilise l émotion Participe de la communication Met en jeu quantité de registres Danger de la simplification Il n est pas toujours simple de faire la part du légitime et de l illégitime Se nourrit d une relation particulière entre deux personnes Différencier Les perversions: conduites sexuelles déviantes La perversité: manipulation avec capacité de mentir, de dissimuler la pensée, de tenir un double discours, clivage relationnel. Peut se rencontrer en dehors de toute déviation sexuelle Nous sommes dans la sidération psychique Impossibilité de mettre en mots, en images, en représentations des émotions qui pourraient dire la colère, le vide, le traumatisme. La violence relève de l impensable-impensé, de l incommunicable Nous sommes dans un hiatus vertigineux entre le discours intellectualisé sur l acte et l émotion qui devrait s y rattacher (J.-P. Duflon) Cas clinique N 2 M.W. doit aller à l hôpital pour subir un examen qu il revendique et estime particulièrement important car il souffre. Après de nombreuses tractations un rendez-vous est enfin obtenu. M. W. doit rester à jeun pour que cet examen ait lieu Arrivé au début de l examen à peine celui-ci commencé, M. W. se met à vomir. Il avait mangé juste avant de venir!!! Quelques formes de la violence Lorsque le mot devient projectile, l insulte qui disqualifie, nie, avilit La dépossession de l identité d autrui (ex. dans les camps, ou utilisation de sobriquets) Instauration d un lien pervers : agresseuragressé, persécuteur-persécuté, relation d emprise, etc..

3 D autres formes de la violence Attaques contre l intimité de l autre Attaques contre la dignité d autrui dans un contexte de fragilité narcissique La séduction comme manipulation Confusion bourreau-victime Réduction de l autre à une image Gestion basée sur le renforcement des hiérarchies «claniques» Etc. Les effets dans la relation Invalidation des propos et désubstantialisation du discours (proposer une solution puis la dénigrer) Clivage entre les interlocuteurs Excitation et jubilation liées au récit de la violence et à l effet de la violence du récit chez l autre Relation d emprise Action d appropriation par dépossession de l autre Exercice d un pouvoir par lequel l autre se sent contrôlé, subjugué, manipulé Empreinte gravée sur l autre! se repère par ses effets (malaise de l interlocuteur)! à l oeuvre dans des situations d agression sexuelle, ou dans les violences conjuguales Le décervelage Une machine à trois temps: Induction emotionnelle : peur, colère, déstabilisation Susciter l exact contre-pied de ce qui a été initialement suggéré La cible se trouve confrontée à une série de perceptions et de mouvements antinomiques Racamier, Guillaume Conséquences de la violence sur le psychisme L agressivité se dégrade en destructivité, soit sur le corps (problématique psychosomatique) soit sur le psychisme. Que ce soit celui de l agresseur ou celui de sa victime Il est, dans ce mouvement, question d affects réprimés qui se déchargent ou explosent dans le passage à l acte Destructivité : perte de la capacité à penser Démentalisation : incapacité à penser autrement que dans l acte de survie Incapacité à se construire une vie intérieure, à relier émotions et représentations Cas clinique N 3 M. Y participe à un colloque de patients Un des patients est attaqué par les autres car il met sa musique trop fort. M.Y propose à juste titre une solution qui se veut apaisante et conciliatrice: pourquoi ce patient n achéterait-t-il pas un casque? Après une longue discussion et une longue négociation, le patient accepte la solution évoquée

4 Cas clinique N 3 (suite) M. Y. s adresse aux soignants et déclare finalement que ce genre de discussion n amène rien et qu au contraire, «un tel colloque ouvre au chaos» Cas Clinique N 3 Tout son discours se répète autour de cete même problématique: répulsion-excitation jouissance morbide Plus tard, il travaille dans une ferme et décrit son dégoût de voir la violence que peuvent avoir certains animaux entre eux: le scénario se reproduit.. On apprend qu il maltraite les animaux Le discours pervers Sa force: le raisonnment du pervers peut être repris par tout le monde, ses arguments suscitent une certaine adhésion Compréhension psychodynamique Ex «les éducateurs ont aussi des idées sexuelles» Le discours pervers est un discours de jouissance Cas clinique N 4: M. Z raconte son crime avec force détails. Il exprime son dégoùt de lui même mais ne peut s empêcher de le raconter et de l évoquer à chaque rencontre avec son thérapeute. La répétition du récit provoque la répétition de l excitation à l évocation de scènes sanglantes Freud et la sexualité infantile : "les trois essais sur la théorie de la sexualité" Les pulsions partielles sont définies par : une source: la zone érogène un but :voir, rejeter, retenir. Elles sont dites partielles car dans un premier temps elles fonctionnent de manière indépendante et constituent une disposition "perverse polymorphe". Le pervers adulte régresse vers une de ces fixations. Dans la sexualité "normale" ce qui reste de la pulsion partielle est intégré dans le plaisir préliminaire. Ceci implique la reconnaissance de la différence des sexes et que cette différence soit acceptée comme fondant le désir qui est avant tout le désir du désir de l'autre. Il y a là passage à un niveau symbolique qui n'est plus le désir d'un objet partiel.

5 Quelques conséquences du déni pervers Le pervers ne peut accéder à la procréation et surtout à sa signification. Il ne connaît pas la culpabilité tout en ayant conscience de sa place à part. Il transgresse la loi, la dénie, mais celle-ci lui est renvoyée par les autres. La solution perverse est une tentative pour contourner l angoisse de castration et maintenir, sous le couvert de l acte les liens incestueux de la sexualité infantile SCENE PRIMITIVE ET SCENARIO PERVERS La pauvreté fantasmatique du pervers s'accompagne d'une forme de compulsion : il se sent poussé à "agir" ce qu'il met en scène au niveau fantasmatique Expression érotique ritualisée. Son existence s'organise autour de cette expression érotique. le pervers n'a pas le choix en raison de la compulsivité de sa sexualité. Le partenaire est réduit à un objet partiel, néanmoins considérablement investi et remplit une fonction magique. Il y a échec de la symbolisation, ce qui laisse un vide dans le Moi du pervers. Ce qui fait défaut dans le monde interne est recherché dans un objet ou une situation extérieure.

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