WALLONIE ESPACE INFOS

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1 WALLONIE ESPACE INFOS n 74 mi-juin 2014 Coordonnées de l association Wallonie Espace Wallonie Espace WSL, Liege Science Park, Rue des Chasseurs Ardennais, B-4301 Angler-Liège, Belgique Tel. 32 (0) Skywin Wallonie Chemin du Stockoy, 3, B-1300 Wavre, Belgique Contact: Michel Stassart, michel.stassart@uwe.be Le présent bulletin d infos en format pdf est disponible sur le site de Wallonie Espace ( sur le portal de l Euro Space Center/Belgium, sur le site du pôle Skywin ( SOMMAIRE : Thèmes : articles Mentions Wallonie Espace Page 2 Actualité : Programme des Space Days 2014 Bon anniversaire, CSL VitroCiset Belgium, CSL, Questions à T. Chantraine Thales Alenia Space Belgium à Leuven Compterendu sur le spatial au Salon de Berlin ILA 2014 Ambitions spatiales de la Belgium, Amos, Spacebel, SABCA, Thales Alenia Space Turquie Samtech, Pages d histoire : Capsule spatiale soviétique et scaphandres russes vendus 9 aux enchères 1. Politique spatiale/eu + ESA: Crise ukrainienne jusque dans l espace Le 10 business spatial décrypté par la SIA Google à l heure des applications spatiales Budget spatial indien : vers de plus en plus d autonomie 2. Accès à l'espace/arianespace : Trois lancements de l Inde en 2014 Le 17 WEI n

2 business du transport selon Jean-Jacques Dordain Relance des débats industriels sur la conception d Ariane 6 ArianeSpaceX en projet chez Airbus et Safran Deux Ariane 6 pour le prix d une Elon Musk, «the disruptor» du marché pour le transport spatial Manque de fiabilité du lanceur Proton Report du vol inaugural d Angara Cosmodrome Bayterek, un projet mort né? Nano-lanceur espagnol à propulsion liquide 3. Télédétection/GMES : Démarrage prometteur du système Copernicus Redu Space Services, Spacebel 29 Prolifération des constellations de satellites d observation - 4. Télécommunications/télévision : RSCC à nouveau victime du Proton Visée 32 globale d Abertis-Hispasat avec Spacecom? DirecTV au sein d AT & T MicroGEO chez Luxspace Quid de Kacific Broadband Satellites? 5. Navigation/Galileo : Le point sur les constellations de navsats Sécurité/Défense : L activité spatiale nord-coréenne vue depuis l espace 37 grâce aux Pleïades HR 7. Science/Cosmic Vision : Nouvelle odyssée pour ISEE-3/ICE Exploration/Aurora : Nouveaux échantillons sur Terre grâce à Chang e-5 38 Mars Flyby 2021 avec détour par Vénus SpaceX partenaire du projet fou de Mars One? 9. Vols habités/international Space Station : Arrimage universel grâce à un 39 système «made in Belgium Tiangong-1 toujours en service Cap sur CSS (China Space Station) 10. Débris spatiaux/ssa : Contrat Space Fence de l US Air Force Tourisme spatial : Chanteuse britannique dans l ISS Petits satellites/technologie/incubation : le micro-spatial à la mode Spacebel 43 Luxspace QB50 Precursors ou deux nano-satellites tricolores (belges) 13. Education/formation aux sciences et techniques spatiales : Appel à projets 45 d expériences pour Cansat Belgium 14. Wallonie-Bruxelles dans l'espace Aethis, Amos, Cegelec, CSL, Deltatec, 46 Ecole Royale Militaire, GDTech, EHP, Lambda-X, Rhea Systems, SABCA, Samtech, SES Astra, Sonaca, Spacebel, Techspace Aero, Thales Alenia Space Belgium, UCL, ULB, ULg, VitroCiset, WSL/Galaxia, TimeLink Microsystems, CRA-W, PROjections-GIM, SP3 Consulting 15. Calendrier d événements spatiaux pour la Belgique 49 Annexes-tableaux (en anglais) : Les prochaines missions de l Europe dans 53 l espace ( ) - Palmarès des succès à l exportation de l industrie spatiale européenne - Commandes à venir pour les satellites civils de télécommunications et de télévision Articles et livres concernant l actualité spatiale en Europe 65 Programme préliminaire des Space Days 2014 de Wallonie Espace (5 ème édition) Thème : Space Value on Earth (Galileo & Copernicus boosting Business & Innovation), avec l accent mis sur les retombées technologiques et socio-économiques des applications intégrées, grâce aux programmes phares de l Union à l échelle globale que sont Galileo (système civil de satellites de navigation) et Copernicus (surveillance pour l environnement et pour la sécurité) WEI n

3 Sous les auspices de VitroCiset Belgium Où? Galaxia Business Park, Transinne-Libin, près de l Euro Space Center Belgium, sortie 24 de l autoroute E411, à mi-chemin entre Bruxelles et Luxembourg Conférence avec des speakers de renom : Carlo de Dorides (Galileo Supervisory Authority), Volker Liebig (European Space Agency), Amnon Ginati (European Space Agency), Royal Ayazi (NEREUS) Exposition pour mettre en évidence la créativité des PME qui valorisent les applications par satellites, notamment pour la navigation et la télédétection par satellites. Avec l accent mis sur les activités qui se développent au sein de l ESA BIC (Business Incubation Center) de Redu. Visite du Centre ESA de Redu qui joue un rôle clef dans les tests sur orbite des satellites de la constellation Galileo, qui contribue à la mise en œuvre du système européen de relais de données, qui connaît un nouvel essor au sein de l ESA pour la formation des ingénieurs et techniciens et comme pôle d excellence pour les Cubesats. Pour en savoir plus : Happy Birthday CSL pour un demi-siècle d Europe spatiale! Au début des «golden sixties», un jeune professeur de l Institut d Astrophysique de Liège, André Monfils - dans l orbite du professeur Pol Swings ( ) - lançait dans l espace une équipe de chercheurs et techniciens pour des expériences au moyens d instruments optiques. Cette équipe se fit d abord connaître sous le nom d IAL Space. Elle a grandi pour devenir le CSL (Centre Spatial de Liège) au sein de l Université et au service de l ESA (European Space Agency). Elle a conservé l esprit pionnier en étant à l avant-garde pour répondre aux exigences des systèmes spatiaux, tant en Europe qu en Amérique. A l Institut d Astrophysique de Liège, le Service d Optique et de Physique Spatiale est mis en place sous la direction du professeur Monfils. Une équipe dynamique de jeunes chercheurs s implique dans les trois programmes de la COPERS (Commission Préparatoire Européen de la Recherche Spatiale), ancêtre de l ESA (European Space WEI n

4 Agency): l étude d un nuage d ammoniaque formé par une fusée-sonde dans l atmosphère, l envoi d un spectrographe UV (ultraviolet) dans une aurore polaire, la première cartographie par satellite de la voûte céleste. Il est fait appel à l industrie belge pour développer les instruments qui volent à bord de fusées lancées de Kiruna (Suède), d Andoya (Norvège) et de Fort Churchill (Canada). Ainsi, aujourd hui, les entreprises SABCA de Bruxelles pour la mécanique des systèmes spatiaux et ETCA (aujourd hui Thales Alenia Space Belgium) de Charleroi pour leur électronique sont, aux côtés du CSL, les grandes références de l industrie wallonne pour les systèmes spatiaux. L expertise liégeoise dans le domaine spatial a les honneurs de la jeune Europe dans l espace pour la réalisation du télescope stellaire UV à bord du premier satellite européen d astronomie TD-1, lancé par la NASA en mars Pour cette «première» sur orbite, il fallait étalonner l instrument de vol dans des conditions proches de l environnement spatial. L Observatoire de Cointe s est doté d une cuve de simulation spatiale pour des tests de calibration photométrique sous vide. La cuve de 2 m de diamètre et 5 m de long, où l on crée un vide poussé et des variations thermiques, voit le jour aux Ateliers de la Meuse, à Liège. Cette FOCAL-2 (Facility for Optical Calibration at Liege) est toujours opérationnelle dans l infrastructure des moyens d essais du CSL au Sart Tilman. Elle a été rejointe par quatre autres simulateurs FOCAL, tandis que la PME Amos voyait le jour en 1983 pour leur réalisation et mise en œuvre. Que de «baptêmes» pour l espace! Avec l avènement de l ESA en mai 1975, l infrastructure universitaire des tests sous vide est intégrée dans un réseau européen de moyens d essais spatiaux. C est la reconnaissance comme pôle d'excellence en Europe pour la qualification d'instruments opto-électroniques qui doivent fonctionner dans les conditions extrêmes de l'espace. La qualité de ses prestations pour l ESA et l industrie spatiale européenne se trouve confirmée pour le détecteur européen du satellite Hubble Space Telescope (HST) de la NASA, ainsi que pour la sonde Giotto de l ESA qui frôle en mars 1986 le noyau de la fameuse Comète de Halley. La Halley Multicolour Camera (HMC) qui prit les premières vues rapprochées - jusqu à quelque 600 km- d un noyau cométaire fut calibrée dans FOCAL ans de spatial pour Claude Jamar C est en août 1964 que Claude Jamar est devenu un acteur pour l espace en mettant ses compétences au service de l Institut d Astrophysique à l Observatoire de Cointe. Après avoir pris la succession du Prof. André Monfils, il s est efforcé de mettre IAL Space, en devenant CSL, au diapason de l Europe dans l espace, principalement pour la mise en œuvre de nouvelles missions de l ESA. Il est le CEO de la PME liégeoise Amos qui, en collaborant avec le CSL, s est fait un nom dans la technologie des simulateurs spatiaux et des systèmes optiques pour l espace. WEI n

5 A partir de 1984, IAL Space a aménagé dans le Parc scientifique du Sart Tilman un bâtiment de quelque m² autour d'une salle propre avec trois cuves de simulation. En avril 1992, sous l impulsion de Claude Jamar, il affiche de nouvelles ambitions en prenant le nom de Centre Spatial de Liège (CSL). Dans ses cinq simulateurs FOCAL, on y met à l épreuve l optique sensible des satellites d observation de la voûte céleste, du Soleil, de l environnement terrestre, ainsi que des composants de systèmes pour l espace, comme les panneaux solaires... En , un satellite complet de l ESA y recevait son baptême pour l espace : le cœur de l observatoire Planck - des détecteurs qui veulent percer les origines du Cosmos dans son bruit de fond - a été refroidi jusqu à une température proche du zéro absolu (- 273 C). Lancé en mai 2009, Planck a réalisé avec brio sa mission sur sa position L2 (Lagrange) à quelque 1,5 millions de km. Un «berceau» d innovations Les 94 personnes du CSL, dont la majorité est constituée de professeurs, chercheurs, ingénieurs et techniciens hautement qualifiés, sont impliquées dans trois activités principales, qui démontrent la diversification de ses produits et services à grande valeur ajoutée. A ce jour, une trentaine d équipements opto-électroniques, de grande complexité, ont été testés, étalonnés et préparés au CSL. Non seulement pour l ESA, mais aussi pour la NASA et le CNES (Centre National d Etudes Spatiales). Et ce sont neuf observatoires sur orbite qui utilisent des instruments réalisés à Liège : SOHO de l ESA, deux STEREO de la NASA, PROBA-2 pour la connaissance du Soleil, PROBA-V pour le suivi de la végétation globale, XMM, INTEGRAL, Herschel et Planck pour l étude de l Univers. Le Centre Spatial de Liège reste fidèle à sa vocation première : concevoir et développer des instruments scientifiques innovants pour observer des phénomènes célestes ou l environnement terrestre. Aujourd'hui, grâce à ces instruments, la communauté scientifique a, tous les jours, une vue imprenable sur la surface agitée du Soleil. Thierry Chantraine, son directeur, voit quatre piliers à privilégier: 1. Le personnel a atteint un niveau exceptionnel, reconnu dans le monde, de compétences, de savoir, de maîtrise des domaines technologiques. 2. L institution a une grande réputation sur le plan international, ce qui apporte à l Université une image de grande excellence. 3. Sa principale force est l intégration dans une université afin de relever de nouveaux défis en recherche et en technologie. 4. Cet outil, comme acteur de la «cité ardente», contribue à la reconversion du tissu industriel liégeois. L innovation optique au CSL concerne des charges utiles qui couvrent les observations dans les rayons X, dans l ultraviolet, l infrarouge... Dans les dix ans à venir, son expertise se trouvera valorisée pour plusieurs satellites Sentinel du système européen Copernicus de surveillance pour l environnement et la sécurité, ainsi qu à bord d ambitieuses sondes dans le système solaire : Solar Orbiter qui doit s approcher à 45 WEI n

6 millions de km de notre étoile, JUICE (Jupiter Icy Moons Explorer) pour explorer en 2030 plusieurs lunes "glacées" de l énorme Jupiter. Sans perdre de vue Athena, puissant observatoire dans les rayons X. Questions à Thierry Chantraine, Directeur du CSL Depuis août 2011, Thierry Chantraine, ingénieur civil aérospatial de l ULg, est aux commandes du CSL. Nous lui avons posé trois questions concernant l avenir de cette infrastructure de notoriété internationale. Comment expliquer cette renommée du Centre Spatial de Liège? Sa grande force, qui pousse à la perfection et à l innovation, est de se trouver au sein d une Université. Nous constituons une vitrine de technologies nouvelles et un site d apprentissage pour les étudiants des deux maîtrises à vocation spatiale. Nous démontrons l heureuse symbiose de la recherche fondamentale et de la science appliquée. Le fait d employer plus de chercheurs sur contrats et conventions extérieures signifie plus d argent pour la recherche universitaire. Quels nouveaux défis le CSL se prépare à relever? On veut garder, grâce à l ESA et la NASA, une position forte pour les essais extrêmes sous vide et pour des instruments optiques de pointe. On est attentif au développement des nouvelles missions pour l étude de l Univers, la surveillance du Soleil et l observation de la Terre. Nouvel objectif : renforcer, en coopérant avec l Argentine, notre compétence SAR (Synthetic Aperture Radar) des satellites de télédétection radar. Avez-vous une mission spécifique pour Liège et la Wallonie? Le CSL apporte une contribution active à la reconversion industrielle de la région. Il s implique dans plusieurs activités R & D du Plan Marshall et fait participer des entreprises liégeoises, telles que Amos, Spacebel, Samtech, Deltatec, au nec plus ultra de la technologie pour l espace. Avec l incubateur WSL à proximité, il fait éclore des PME dans de nouveaux produits et services. Je considère qu une entreprise est avant tout implantée dans le tissu économique d une région, qu elle s en nourrit pour créer de la valeur avec des produits, des services et des emplois. C est sur ce fil conducteur stratégique que je mise pour renforcer le potentiel et garantir le futur du Centre. Implantation à Leuven/Louvain de Thales Alenia Space Belgium (ETCA) Le 26 juin, Thales Alenia Space Belgium (ETCA) à Charleroi a annoncé l ouverture de son deuxième site belge à Leuven, en Région Flamande. L implantation de Louvain, comme l indique le communiqué de presse, sera formée dans un premier WEI n

7 temps d une équipe d une vingtaine d ingénieurs pour le développement de nouvelles technologies et de produits «avionique» pour les satellites et lanceurs. Roger Dernoncourt, Directeur général de TAS-B, de préciser : «Ce nouveau site comprend en particulier des activités de conception pour les nouveaux lanceurs européens ; notre ambition est de développer des solutions innovantes pour nous positionner comme acteur pour l avionique et l électronique d Ariane 6». A noter que Patrick Bury, Directeur Général adjoint de Thales Alenia Space Belgium vient de succéder à Thierry du Pré-Werson, Administrateur-délégué de Spacebel, à la présidence de Wallonie Espace. Le spatial du salon ILA 2014 de Berlin entre une inconnue (Ariane 6) et une vedette (Orion) Le Salon aérospatial de Berlin, alias ILA 2014, s est tenu du 20 au 25 mai, près de l aéroport international de Brandebourg qui ne fonctionne toujours pas. Cet événement qui se tient tous les deux ans en alternance avec le Salon de l aéronautique et de l espace du Bourget est plus modeste mais plus convivial. Il est largement dominé par le Groupe Airbus, car ses concurrents américains Boeing et Lockheed étaient pratiquement absents. Il présente un réel intérêt pour évaluer le dynamisme du spatial en Europe. Parmi les autres acteurs dans le développement de systèmes pour l espace, il y avait la Russie avec l agence Roscosmos et le nouveau consortium URSC (United Rocket & Space Corporation), l Ukraine avec une présentation de ses lanceurs et propulseurs, la Turquie qui était l invitée d honneur. La particularité d ILA est d avoir un «Space Pavilion» d ILA 2014, réalisé conjointement par l ESA et le DLR. Il mettait surtout en évidence la participation européenne au vaisseau Orion MPCV (Multi-Purpose Crew Vehicle) qui est développé pour la NASA par Lockheed Martin, ainsi que les missions de robotique spatiale (dans l ISS, avec ExoMars), le programme Copernicus au service de l Europe (avec les satellites d observation Sentinel). Mais pas la moindre maquette du lanceur européen de nouvelle génération, alias Ariane 6! Comme si sa configuration n était pas encore figée, quoi qu en dise le CNES (Centre national d Etudes Spatiales), présent à ILA 2014 près du DLR (Deutsche Luft- und Raumfahrt Zentrum). En tout cas, on a voulu éviter le concept qui met mal à l aise l alliance franco-allemande, force motrice de l Europe dans l espace. Grande année pour l ESA Lors de sa rencontre avec les médias au «Space Pavilion», Jean-Jacques Dordain, le Directeur général de l ESA, a mis l accent sur les trois événements-phares de 2014, l année du 50 ème anniversaire de l Europe dans l espace : - la fin du programme ATV (Automated Transfer Vehicle), avec la dernière mission de ravitaillement européen de la station, grâce au vaisseau automatique «Georges Lemaître», du nom du prêtre qui est «père» du Big Bang ; WEI n

8 - l arrivée en novembre du micro-robot Philae, largué par la sonde Rosetta de l ESA, sur le noyau de la comète Tchourioumov-Gerassimenko pour suivre son comportement à l approche du Soleil ; - le Conseil ESA au niveau ministériel, en décembre, à Luxembourg où doivent être décidées des positions claires sur le futur du transport spatial européen, sur l avenir de l exploitation de l ISS, sur les relations ESA et Union Européenne dans la gestion du programme spatial en Europe. En ce qui concerne l accès indépendant et compétitif à l espace avec Arianespace, J.J. Dordain a fait le point sur les préparatifs tendus des projets de résolutions pour le Conseil de décembre. Pour Ariane 5 ME (Midlife Evolution) qui utilisera le propulseur cryogénique ré-allumable Vinci, les performances attendues du lanceur et les coûts récurrents de sa production reposent sur des bases solides. Il est confiant pour que le feu vert soit donné en vue d un premier vol en Par contre, pour Ariane 6, dont la configuration a été choisie en juillet 2013, la phase B1 se poursuit chez les industriels afin qu ils établissent un schéma crédible en tenant compte du facteur coût, de la compétitivité, de la fiabilité, avec un mode de gouvernance plus intégré avec une distribution efficace des activités de production. L objectif est de commercialiser un lancement à 70 millions au rythme de 9 vols par année. Par ailleurs, l ESA n était pas peu fière de mettre en évidence une nouvelle phase de sa coopération avec la NASA. Avec la fourniture à Lockheed-Martin d un modèle de vol et d un exemplaire de rechange du module de service d Orion MPCV qui doit emmener un équipage de 4 astronautes pour des vols lointains d exploration spatiale. Jean-Jacques Dordain et Charlie Bolden, l administrateur de la NASA, lui ont donné une dimension politique en présentant sa maquette à Angela Merkel, la Chancelière allemande. Ils ont tenu à rassurer sur l état d avancement de la partie européenne : le système est arrivé à maturité. Le premier vol de démonstration de l Orion américanoeuropéen reste prévu pour Airbus Defence & Space doit relever le défi technologique de cette «première» européenne dans l enveloppe contractuelle de 455 millions, mais il reste à débloquer le budget de 205 millions lors du Conseil à Luxembourg. Présence russe avec Roscosmos et URSC Cette fois, la Russie spatiale était bien présente au Salon de Berlin. Avec la première manifestation, aux côtés de l agence Roscosmos, du consortium spatial URSC (United Rocket & Space Corporation). Sous sa bannière, se trouvaient représentés le Space Rocket Center Progress de Samara, Reshetnev Information Satellite Systems de Krasnoyark, le Bureau Fakel spécialisé dans la propulsion électrique, la Gonets Satellite Company (avec sa constellation de relais de données qui prend une dimension globale), Geofizika Cosmos. On notait l absence du Centre Khrounichev qui réalise les lanceurs Proton et Angara. Ce qui laissait le champ libre au Centre Progress pour montrer la famille Soyouz 5 - concurrente d Angara - de lanceurs modulaires (avec des coiffes de plus de 4 m) qui sont propulsés par des moteurs à oxygène liquide et au gaz naturel liquéfié. WEI n

9 Vitrine pour la Turquie des satellites La Turquie aérospatiale était l invitée d honneur à Berlin. Elle mettait en évidence son savoir-faire dans les systèmes spatiaux sur les stands des deux grands acteurs du spatial turc : TAI (Türkish Aerospace Industries), entreprise publique au service du SSM (Savunna Sanayii Müstesarligi/Sous-secrétariat turc des Industries de Défense), ainsi que Tübitak Uzay, institut qui dépend du Ministère de l Education et de la Recherche. TAI insistait sur sa volonté d autonomie, avec un nouveau centre d intégration et d essais à Ankara, de réaliser d importants satellites (jusqu à 5 t) d observation et de télécommunications. Il coopère la société sud-coréenne Satrec Initiative pour la charge optique Göktürk-2 sur orbite depuis décembre 2012 pour des prises de vues de 2,5 m de résolution. Il collabore avec Mitsubishi Electric pour les deux satellites de télécommunications Türksat-4. C est Tübitak Uzay qui est chargé de la maîtrise d œuvre du satellite optique haute définition Göktürk-1 (imagerie d une résolution de 0,8 m) ; il est réalisé par TAI et Telespazio pour un lancement sur Vega en Thales Alenia Space Belgium fournit la PCDU et les TWTA de Göktürk-1. Il est également maître d œuvre pour les prochains Göktürk-3 d observation radar et Göktürk-4 de télédétection hyperspectrale qu il est prévu de satelliser avant Il y a le Türksat-6A géostationnaire pour les télécommunications et la télévision, ainsi que le satellite technologique Imece (œuvre collective) qui seront développés chez Tübitak Uzay avec le soutien de TAI. Enfin, TAI s intéresse à la mise en œuvre d une constellation régionale de 6 à 8 petits satellites de navigation. Un projet de nano-lanceur est à l étude chez Roketsan, le spécialiste turc de la propulsion solide, pour que la Turquie ait un accès autonome à l espace. Lors de la 56 ème session du COPUOS (Committee on the Peaceful Uses of Outer Space) à l UNOOSA, Vienne, la Turquie a confirmé ses ambitions pour l espace avec une présentation du Directorat Général des Technologies aéronautiques et spatiales de son Ministère des Transports, Affaires Maritimes et Communications. La feuille de route de la Turquie spatiale jusqu en 2027 confirme pratiquement un satellite tous les deux ans : Türksat-4B (en 2014), Göktürk-1 (2015), Türksat-5A (2016), Türksat-6A (2018), Göktürk-3 (2019), un satellite optique de 1,5 à 2 t, alias Imece (2021), une constellation régionale de navsats (2024), un satellite radar (2025), un satellite optique (2027). Il y est question de Rocketsan pour donner à la Turquie sa capacité de lancement et de propulsion en orbite dans les 15 prochaines Pages d histoire (pour rappeler les exploits des «golden sixties») Enchères spatiales à Bruxelles : vente de pièces de la cosmonautique soviétique (capsule Almaz et scaphandres Sokol) WEI n

10 Le 7 mai, la maison Lempertz, basée à Cologne, a inauguré à Bruxelles son Hôtel de ventes avec la mise aux enchères de beaux objets-souvenirs de la cosmonautique soviétique, ainsi que des copies de photos NASA sur l'odyssée américaine de l'espace des années 60. Elle donna lieu à une exposition pendant deux semaines dans la capitale européenne. La capsule Almaz ou Vozvrashchayemyi Apparat (VA) de l'ère soviétique - lorsque l'urss mettait en œuvre une station spatiale à des fins militaires - était surnommée "notre Apollo" par le cosmonaute Alexey Leonov. Celle qui est mise en vente à Bruxelles est allée deux fois dans l'espace et y a séjourné trente jours dans le cadre du programme secret Almaz. Cette réalisation de la guerre froide (années 70) devait transporter jusqu'à 3 cosmonautes ou des équipements lourds comme de puissantes caméras (jusqu'à une demi-tonne de charge utile). Il s'agit du premier exemplaire du modèle TKS (abréviation russe de Transport Supply Spacecraft) destiné à aller s'arrimer à une station militaire Saliout. Lancé par une fusée Proton, ce TKS-1 de 1850 kg vola sous le nom de Cosmos-929 du 17 juillet au 17 août Il revola avec l'appellation Cosmos-998 le 30 mars pour effectuer une seule orbite. Puis le vaisseau expérimental servit à l'entrainement de cosmonautes lors d'essais d'atterrissage sur une étendue d'eau de mars 1980 à juillet Il était prévu de faire voler un équipage à bord du TKS-4. Celui-ci fut le dernier à aller dans l'espace: sous le nom de Cosmos-1686, il alla s'arrimer à la station Saliout 7 le 27 septembre Le programme de vols habités avec le TKS fut arrêté en Priorité était alors donnée à la navette Bourane. La société Excalibur-Almaz, basée sur l'ile de Man, a fait l'acquisition - sous forme d'un prêt de matériels - d'éléments du programme Almaz, dont la capsule TKS-1. Ce témoin d heures de gloire de la cosmonautique soviétique a été adjugé au prix de 1,26 million (frais compris) par un enchérisseur européen qui entend rester garder l anonymat. Outre la capsule, deux scaphandres Sokol-KV2 étaient proposés à la vente. Ils furent portés par l'astronaute anglo-américain Michael Foale et par le cosmonaute russe Alexandre Kaleri. Ils ont été vendus respectivement à et à Montants auxquels il faut ajouter les taxes et les frais. 1. Politique spatiale EU + ESA 1.1. La crise ukrainienne jusque dans l espace : la révélation de la trop grande dépendance des Etats-Unis (et de l Europe) à la Russie spatiale! La crise ukrainienne a dramatiquement mis en évidence la situation de faiblesse de l Amérique spatiale qui dépend trop de la Russie (ex-urss) pour l exploitation de l ISS (International Space Station), ainsi que pour l accès commercial à l espace et pour son approvisionnement en propulseurs semi-cryogéniques ou kérolox (kérozèneoxygène liquide). La NASA, sous pression du Département d Etat, a pris des mesures de rétorsion pour sa coopération avec Roscosmos en dehors des opérations ISS! L administration Obama ne voyait pas d un bon œil le contrat pour les propulseurs WEI n

11 RD-180 (produits par Energomash) qui pouvait profiter à Dmitri Rogozine, vice premier ministre russe. Finalement, c est ce dernier qui a mis son veto à toute nouvelle vente de RD-180 à Lockheed Martin pour équiper le lanceur Atlas 5! Cette dramatique dépendance américaine des motoristes de l ex-urss Les Etats-Unis risquent d être en manque de puissants propulseurs pour son lanceur Atlas 5 à usage gouvernemental : ce fer de lance pour placer sur orbite des systèmes militaires est exploité dans le cadre d ULA (United Launch Alliance) entre Boeing et Lockheed Martin. Or, Moscou veut davantage contrôler la vente des moteurs-fusées d Energomash. Quelle situation paradoxale pour le spatial chez l Oncle Sam : Washington en panne de propulseurs kérozène-oxygène liquide alors que son industrie a réalisé le plus puissant moteur-fusée kérolox, à savoir le F1 dont cinq exemplaires propulsaient le 1 er étage de la fusée géante Saturn V. Sans cette technologie, développée par Wernher von Braun comme chef d orchestre, la NASA n aurait pu gagner la course à la Lune du programme Apollo. Aujourd hui, la seule société qui produit en série des propulseurs kérolox n est autre que Space Exploration Technologies, alias SpaceX, avec les moteurs Merlin qui équipent le lanceur Falcon 9 v1.1. Incroyable mais vrai : SpaceX est la bonne affaire comme alternative garantissant l autonomie des USA pour l accès à la dimension spatiale (voir la rubrique 2 concernant l accès à l espace). Par contre, pour la technologie des satellites de télécommunications mis en œuvre par l entreprise publique RSCC (Russian Satellite Communications Company) et la société privée GSS (Gazprom Space Systems) -, l industrie russe est dépendante de la technologie de partenaires en Europe (Airbus Defence & Space, Thales Alenia Space) et au Canada (McDonald Dettwiler & Associates) Report SIA: croissance continue pour l industrie spatiale dans le monde Faire du spatial n est pas sans risques, mais il peut rapporter gros. C est ce que montre le bilan que la SIA (Satellite Industry Association) de The Tauri Group dresse dans son rapport annuel des activités spatiales sur l ensemble du globe. Un accent particulier sur l état des retombées économiques aux Etats-Unis, vu que la part américaine dans le business spatial représente 44 % du marché mondial. Le business de l espace en 2013, d après l estimation de la SIA, s est élevé à $ 195,2 milliards de dollars (109,2 en dehors des USA, 85,9 pour ceux-ci). Il a poursuivi sa croissance avec une hausse de 3 % par rapport à 2012 ($ 188,8 milliards). Mais cette hausse est moins forte, comparée à l augmentation de 6 % par rapport à 2011 ($ 177,4 milliards)! Ce chiffre d affaires est à peine 1/25 (4 %) des milliards de revenus dans l industrie globale des télécommunications. Les 195,2 milliards de dollars se répartissent comme suit : 61 % pour les services par satellites, 28 % pour les équipements au sol, 8 % pour la réalisation des satellites, 3 % pour l industrie des lanceurs. Il y a dix ans - en , le business spatial représentait un peu plus de $ 74 milliards! WEI n

12 La SIA a fait un relevé sommaire des missions pour les quelque satellites en service à la fin de 2013 : - 40 % pour les satellites commerciaux de télécommunications ; - 13 % pour les satellites gouvernementaux de télécommunications ; - 13 % pour les satellites de télédétection ; - 12 % pour des missions technologiques ; - 8 % pour les satellites de navigation ; - 7 % pour les satellites de surveillance militaire ; - 5 % pour les missions scientifiques ; - 3 % pour les satellites de météorologie. Aujourd hui, une cinquantaine de pays, dont certains dans le cadre de consortia régionaux, mettent en œuvre au moins un satellite. Les revenus des services par satellites sur l ensemble du globe sont passés de $ 92,8 milliards en 2009 à $ 118,6 milliards en 2013 : par ordre d importance, la TV par satellite, les télécommunications fixes, la radio numérique, les liaisons mobiles, le haut débit, la télédétection (qui gagne en importance). La part des USA représente 41 %. Dans le monde, on estime à quelque 200 millions le nombre d abonnés à la TV par satellite, 25 millions ceux de la radiodiffusion (principalement aux Etats-Unis), 1,2 millions ceux de systèmes à large bande. L essor mondial de la TV haute définition (HDTV) reste le principal moteur des revenus de l industrie satellitaire : plus de 7000 chaînes HDTV, avec 59 % en Amérique. L observation par satellites est stimulée par les besoins gouvernementaux et par de nouveaux-venus, tels que Skybox Imaging et Planet Labs. En ce qui concerne les satellites, leur construction a connu une croissance de 8 % en 2013 pour atteindre $ 15.7 milliards, dont 10.9 milliards pour les seuls Etats-Unis. L année dernière, 107 satellites ont été lancés : 23 % pour les communications commerciales, 21 % pour les communications gouvernementales et militaires, 18 % pour des missions technologiques, 17 % pour la télédétection, 10 % pour la science, 6 % pour la surveillance militaire, 5 % pour la navigation, 1 % pour la météorologie. En 2013, la fabrication des satellites aux Etats-Unis a augmenté de 33 %. Les ¾ des revenus de l industrie américaine des satellites proviennent de contrats gouvernementaux! Les commandes commerciales ont concerné l an dernier 23 satellites, doit 5 de plus qu en 2012 : quinze contrats ont été gagnés par des fabricants américains. Les nouvelles tendances en matière d innovations satellitaires sont la mise en œuvre du HTS (High Troughput Satellite) avec réutilisation des fréquences avec des polarisations différentes - 27 en orbite et 24 en construction -, ainsi que le satellite tout électrique (dont les premiers à usage commercial ont été commandés en 2012). Les opérations de lancements pour des satellites commerciaux ont atteint le montant de $ 5,4 milliards en Soit un recul de 7 % par rapport à La part américaine est passée de 35 à 45 % pour s élever à $ 2,4 milliards, l activité d Arianespace au CSG s étant ralentie l an passé. Pour ce qui est des contrats de lancements pour des satellites commerciaux, 32 ont été conclus l année dernière WEI n

13 (contre 25 en 2012). Mais les fournisseurs américains et russes de services de transport spatial (ILS, Lockheed Martin, Sea Launch) n en ont décroché que 10! Par contre, Arianespace a gagné 18 contrats. Une planche de la présentation SIA est consacrée au marché en expansion des Cubesats. En 2013, on a assisté à une explosion de leur nombre, avec 91 nanosatellites de ce type mis en orbite (dont 8 à des fins commerciales pour les télécommunications et la télédétection) Google dans l espace : les dents longues du fournisseur de services d envergure globale avec ses satellites d observation et de communications Où va s arrêter Google dans la fourniture de ses services? Déjà, l entreprise américaine d informatique, qui a connu un succès grandissant, constitue LA référence globale pour trouver l info de manière exprès et pour fournir des images et cartes sur l ensemble de la planète. Elle n entend pas s arrêter en si bonne orbite. Pour un montant de $ 500 millions (quelque 368 millions ), elle vient d acheter la start-up californienne Skybox Imaging avec sa constellation de petits satellites d observation en continu de la surface terrestre. Skybox Imaging a développé «in house» ses deux premiers observatoires Skysat de 100 kg: elle exploite déjà le premier en orbite (à quelque 590 km) depuis novembre 2013 après avoir été satellisé par le lanceur russoukrainien Dnepr. Skysat-2 doit être lancé le 8 juillet. Il y en a treize autres que Skybox Imaging a commandés à SSL (ex Space Systems/Loral) pour des lancements en 2015 au moyen d un Dnepr (1 exemplaire) et d un Minotaur C depuis Vandenberg AFB (6). Il est question d en déployer, suivant les besoins, avec le lanceur aéroporté LauncherOne de Virgin Galactic. Mais Google s intéresse à WorldVu Satellites Ltd qui projette de déployer sur des orbites inclinées à 88,2 degrés, entre 800 et km d altitude, une constellation globale de 360 microsatellites-relais à haut débit. Cette nouvelle start-up a été créée sur l île de Jersey, où est déjà implantée O3b Networks, par Greg Wyler, le fondateur de cette dernière, et par Brian Holz, son ex-directeur technique. O3b, qui a le soutien financier et technique de l opérateur luxembourgeois SES, est en train de déployer une constellation de L objectif du projet L5/WorldVu est d exploiter les fréquences en bande Ku qu avait réservées SkyBridge, filiale de Thales Alenia Space, pour un projet de constellation aujourd hui abandonné. Pour employer ces fréquences, la constellation WorldVu doit être mise en service dès L arrivée de Google comme investisseur permettra de débloquer le financement pour finaliser les contrats pour les petits satellites de quelque 110 kg et leurs lancements. Avec WorldVu, qui rappelle l ambitieux projet Teledesic de Microsoft, Google disposera de son propre système de services Internet à grande capacité pour couvrir le monde entier sans passer par les réseaux terrestres Budget spatial indien : les ambitions de Delhi ne faiblissent pas pour le nouveau GSLV, la télédétection spatiale, le système Insat Chaque année, les sessions en mars du Sansad (Parlement indien) délibèrent sur les budgets qui sont proposés par les Ministères et Départements fédéraux de l Inde. Le WEI n

14 Department of Space a proposé des activités dans l espace pour un budget de 72 milliards de roupies. Ce qui correspond à plus de 860 millions dont la gestion est confiée à l ISRO (Indian Space Research Organisation). Il est en légère hausse par rapport aux budgets de deux exercices précédents. Avec un peu plus d 1/5 du budget 2014 de l ESA (European Space Agency), mais avec des salaires bien moins élevés qu en Europe (*), l Inde spatiale est ainsi assurée d une stabilité de ses ressources financières pour un maintien de ses ambitions technologiques. Celles-ci passent par trois priorités nationales : la volonté de renforcer son autonomie pour l accès à l espace, la mise en œuvre en orbite géostationnaire de satellites opérationnels «made in India» pour les communications et la télévision, la maîtrise de systèmes spatiaux performants pour la télédétection (haute résolution) et pour la navigation régionale. Clefs pour l autonomie spatiale L accès autonome à l espace reste l objectif n 1 du Department of Space. Près d un tiers de sa proposition budgétaire est destiné à financer les outils du transport spatial indien. Le cheval de bataille de l ISRO est le PSLV (Polar Satellite Launch Vehicle) qui place des satellites de 1.5 t sur orbite héliosynchrone et de 1 t sur une orbite de transfert géostationnaire. Le vol réussi du PSLV C23, le 30 juin, a permis de satelliser le Spot-7 français pour Airbus Communication, Information & Security (Geo- Information Services), ainsi que quatre microsatellites (pour l Allemagne, le Canada, Singapour). La production du PSLV jusqu à 4 lanceurs par an - fait qu il sert avant tout aux missions de l ISRO. Le projet de budget alloue 46.5 millions au programme PSLV-C d améliorations d un lanceur qui fait preuve de grande fiabilité avec une suite ininterrompue de 26 succès depuis octobre Le PSLV fait partie des services et produits commercialisés par la société Antrix, bras économique de l ISRO. Il a lancé des satellites d observation du DLR allemand, de l ESA, du LAPAN indonésien, d Israel Aerospace Industries, du CNES, d Astrium/Airbus Defence & Space et d ASAL (Algérie), des microsats de Singapour, de Russie, du Luxembourg, du Canada, d Autriche, ainsi que divers nanosatellites canadiens, danois, suisses, turc, britannique. Pour la mise au point et en oeuvre du GSLV Mk-III (Geosynchronous Satellite Launch Vehicle) de nouvelle génération (629 t au décollage, 42,4 m de haut), ce sont en tout quelque 45.8 millions - moins de 5 % du budget total - qui sont budgétisés. Le développement de cet ambitieux lanceur, qui doit avoir la capacité de mettre des comsats de 4 t en orbite de transfert géostationnaire, prend du temps, vu la maîtrise délicate de la propulsion cryogénique. Il a d ailleurs fallu beaucoup d efforts patients avant que l ISRO puisse réussir le lancement du GSLV Mk-II. C est chose faite le 5 janvier pour la première satellisation de 2014 avec GSAT-14. Utilisant un propulseur cryogénique «made in India», le GSLV Mk-II est deux fois moins performant que le GSLV Mk-III. L ISRO vise un deuxième succès au début de 2015 avec le satellite GSAT-8 avant d envisager un service commercial à un prix défiant toute concurrence! Le complexe SDSC (Satish Dhavan Space Centre), sur l île de Sriharikota (non loin de WEI n

15 Chennai), va s agrandir avec un troisième ensemble qui offrira de la redondance pour les vols PSLV et GSLV. Le GSLV Mk-III complet doit effectuer un lancement de démonstration en Son étage cryogénique C25 - deux fois plus important que le C12 du GSLV-MkII - utilisera un nouveau propulseur cryogénique qui sera ré-allumable. Le développement de ce moteur mobilise deux établissements de l ISRO: le Vikram Sarabhai Space Centre et au Liquid Propulsion Systems Centre à Triruvananthapuram. En juillet prochain, la partie basse du GSLV Mk-III va être testée lors d un «test atmosphérique», sur une trajectoire suborbitale. Il s agit d un ensemble constitué de deux gros propulseurs S200 qui provoquent l envol et d un étage central L110 propulsé par deux moteurs Viking qui s allument 113 s après le décollage. Ce vol d essais permettra de vérifier l architecture du lanceur indien de nouvelle génération. Il servira par ailleurs à éprouver la structure, réalisée par HAL (Hindustan Aeronautics Ltd), d un possible vaisseau habité de l Inde (pour deux vyomanautes). Pourtant, dans la proposition du budget , il y a fort peu de moyens - à peine 2.1 millions - pour un vol d Indiens dans l espace. On finance des activités pré-projet sur les technologies critiques dont il faut avoir la maîtrise. Par contre, les travaux sur la propulsion semi-cryogénique (kérozène-oxygène liquide), qui doit dans les années 2020 équiper une famille de lanceurs modulaires, seraient financés pour un montant d environ 18 millions. Championne des satellites d applications Savez-vous que Delhi dispose de la plus importante constellation de satellites de télédétection? Ainsi l ISRO exploite couramment une dizaine d observatoires de l environnement terrestre : des senseurs multispectraux à bord des Resourcesat-1 et -2 pour de l imagerie de 8 à 80 m de résolution (surveillance de la végétation et des ressources en eau), d Oceansat-2 (océanographie) à large fauchée, des Cartosat-1 et -2 pour des prises de vues jusqu à 0,8 m de résolution, les SAR (Synthetic Aperture Radar) de Risat-1 (bande C) et Risat-2 (bande X), les satellites franco-indiens Megha- Tropiques (météorologie) et le SARAL (altimétrie), les satellites météorologiques Metsat-1 et Insat-3D en orbite géostationnaire. Outre sa sonde en route vers Mars, l ISRO a en service un total de 24 satellites d applications : 14 sur des positions géostationnaires (Insat-3A, Insat-3C, Insat-3D, Insat-4A, Insat-4B, Insat-4CR, Gsat-7, Gsat-8, Gsat-10, Gsat-12, Gsat-14, Kalpan-1, IRNSS-1A, IRNSS-1B), ainsi que 10 pour des services de télédétection (Cartosat-1, Cartosat-2, Cartosat-2A, Cartosat-2B, Risat-1, Risat-2, Oceansat-2, Resourcesat-2, Megha-Tropiques et SARAL avec la France). Le budget garantit, avec quelque 120 millions pour de nouveaux satellites, la continuité du programme indien de télédétection spatiale. Pour la fin de la décennie, huit satellites d observation, plus performants, sont en cours de développement : Resourcesat-2A (suivi environnemental), Cartosat-2E et Cartosat-3 (respectivement jusqu à des résolution de 0.65 m et 0.25 m!), Scattsat (avec WEI n

16 scatteromètre en bande Ku pour des mesures sur l atmosphère), Risat-1A (bande C) et Risat-3 (bande X) pour de l imagerie de jour comme de nuit, Oceansat-3 et le GISAT (Geo-Imaging Satellite). Cet observatoire de 850 kg, lorqu il sera satellisé en 2017, sera le plus performant à des fins civiles sur une position géostationnaire: équipé d un télescope miniaturisé, il sera en mesure de voir, toutes les demi-heures depuis km, des détails de 60 m en mode multispectral, de 500 m en hyperspectral, de 1.5 km dans le proche infrarouge! Par ailleurs, le budget Technologie des Satellites finance la constellation IRNSS (Indian Regional Navigation Satellite System), qui sera opérationnelle en 2016 avec sept satellites de navigation sur des orbites géostationnaires, basés sur le bus I-1K. Les deux premiers, satellisés en juillet 2013 et avril 2014, fonctionnent déjà. Les cinq autres seront lancés pour la fin L ISRO prépare déjà des améliorations du système. En matière de satellites technologiques, elle a mis en chantier le GSAT-11 géostationnaire : ce satellite avancé de télécommunications avec la nouvelle plateforme I-4K pour des satellites de la classe 4 t doit être lancé par le GSLV Mk-III en Environ millions sont alloués au maintien et au renforcement du système Insat de satellites géostationnaires (plates-formes I-2K et I-3K) pour les télécommunications et la télévision. Sa mise en place a commencé dans les années 80 et prend de l ampleur avec une offre de canaux TV numériques, de services mobiles et de connexions haut débit. Les charges utiles sont développées au SAC (Space Applications Centre) à Ahmedabad. Ce sont surtout les bandes C et Ku qui sont mises en œuvre. Il y a un intérêt croissant pour la bande Ka. Une demi-douzaine de satellites GSAT sont en production à l ISAC (ISRO Satellite Centre) de Bengaluru (Bangalore). Pour leurs lancements, en attendant que les GSLV Mk-II et Mk-III soient pleinement opérationnels, l ISRO doit faire appel au lanceur européen Ariane 5 pour les importants satellites du système Insat. Cap sur un partenariat public-privé La science spatiale, qui semble la parente pauvre avec 1/20 du budget, entend valoriser la communauté des chercheurs indiens avec des observatoires de l astre solaire (Aditya) et de la voûte céleste (Astrosat-1 et Astrosat-2), des sondes sur la Lune et autour de la Mars. Cette ambition de l Inde pour l exploration du système solaire, avec un budget d à peine 20.5 millions, a comme objectif de stimuler chez les jeunes ingénieurs et techniciens l intérêt aux systèmes spatiaux d avant-garde et de valoriser leurs compétences au niveau mondial. Lancée de Sriharikota le 25 novembre dernier, la MOM (Mars Orbiter Mission) indienne, alias Mangalyaan, doit se placer le 24 septembre prochain sur une orbite elliptique, entre 500 km et km, autour de la Planète Rouge pour y effectuer des observations inédites. La sonde lunaire Chandrayaan-2 devait être une mission russo-indienne pour déposer sur la Lune un petit rover «made in India». Mais la société russe Lavochkine, à la suite de ses déboires avec la sonde martienne Phobos-Grünt, a retardé son développement. L ISRO WEI n

17 a décidé d aller de l avant avec l industrie indienne pour un lancement GSLV à la fin de la décennie. Lors de la présentation des perspectives financières de l Inde dans l espace, K. Radhakrishnan, président de l ISRO, a rappelé que le budget s inscrivait dans le plan spatial qui porte sur un investissement de 4.72 milliards. Soit une moyenne annuelle de 787 millions. Il a insisté sur la montée en puissance de l effort spatial indien, face aux défis des satellites d applications, sur lesquels Delhi entend garder la main-mise. Il a surtout évoqué l engagement accru, davantage responsable, du secteur privé aux programmes de l ISRO, notamment à la production des lanceurs et satellites. «Jusqu ici, la réponse des industriels indiens a été positive. Cela prendra 3 ou 4 ans pour mettre sur pied un modèle de partenariat public-privé.» Près de 400 entreprises - grandes, moyennes et petites - en Inde contribuent à la fourniture d équipements de pointe pour les systèmes spatiaux indiens. (*) On estime qu en moyenne, le salaire mensuel de l Indien varie de 90 (emploi non qualifié) à 150 (emploi qualifié), mais il y a des disparités selon les Etats et districts de l Inde. Budget de l Inde spatiale : comparaison avec en millions (avril 2014) Budget spatial indien (proposé) (révisé) (proposé) Technologie Lanceurs Système opérationnel Insat Technologie Satellites Infrastructure Lancement, Contrôle Applications spatiales Sciences spatiales Direction & Administration TOTAL Budget Allocations - Department of Space 2. Accès à l'espace/arianespace 2.1. Et de trois pour l Inde en 2014: elle fait mieux que la Chine pour les lancements dans l espace! Le 30 juin, l ISRO (Indian Space Research Organization) a enregistré avec le PSLV C23 un nouveau lancement réussi de satellites. Le 26ème consécutif en trente ans, depuis octobre Le lanceur indien PSLV est désormais le cheval de bataille d une Inde autonome dans l espace. Ses services sont proposes dans le monde par Antrix Corp, le bras commercial de l ISRO. Le PSLV C23 a servi à placer sur orbite héliosynchrone, à 655 km d altitude, le SPOT-7 français d Airbus Defence & Space. Celui-ci rejoint ainsi SPOT-6 pour des observations combinées de l environnement WEI n

18 terrestre. Une quarantaine de satellites non indiens ont eu recours au PSLV pour leur mise sur orbite. Durant la première moitié de cette année, l Inde a réussi trois lancements de satellites - dont le premier de 2014, avec le GSLV MkII alors que la Chine n en a effectué qu un! A se demander si la CALT (China Academy of Launch Vehicle Technology) avait pris des mesures afin de s assurer de la fiabilité des composants de ses propulseurs, suite à l échec inattendu du lanceur CZ-4B avec le satellite sino-brésilien CBERS-4A le 9 décembre La Chine avait clôturé 2013 sur cette très mauvaise note pour sa coopération internationale dans l espace. Tous les efforts se concentrent sur le développement du nouveau centre de lancements sur l île de Hainan: le lanceur CZ-7 de nouvelle génération doit y être testé en Par ailleurs, l Inde confirme sa volonté de mettre sa technologie spatiale à la disposition des pays de la région, dans le cadre de la SAARC (South Asian Association for Regional Cooperation). Le Premier Ministre Narendra Modi assistait au lancement au Centre SHAR sur l île de Sriharikota, à 80 km au Nord de Chennai. A cette occasion, il a annoncé l intensification des efforts indiens dans l espace, ainsi que le développement d un satellite d applications SAARC. Il a confirmé la volonté de l Inde de s impliquer dans l exploration du système solaire, avec des missions sur la Lune et sur Mars. La sonde indienne MOM (Mars Orbiter Mission), alias Mangalyaan, poursuit sa route vers la Planète Rouge autour de laquelle elle doit se satelliser le 24 septembre. Le Premier Ministre Modi a rappelé que sa réalisation avait coûté moins cher que le film Gravity! WEI n

19 2.2. Les trois segments du business de transport spatial, selon Jean-Jacques Dordain à 3AF Space Propulsion 2014, à Cologne Dans sa présentation ouvrant la Conférence Space Propulsion de la 3AF qui s est tenue à Cologne du 19 au 22 mai, Jean-Jacques Dordain, le Directeur général de l ESA, a précisé le cadre du business spécifique au transport spatial. Il voit trois grands segments pour les missions dans l espace, comme le synthétise le tableau ci-après : Segment du business Motivation - Moteur Etat des prévisions Missions gouvernementales (*) Valeur stratégique - Indépendance Définissables pour 10 ans (mais missions d ordre militaire moins prévisibles) Missions commerciales Valeur économique - Compétition Difficile à déterminer, car changements rapides du marché Missions d exploration Valeur habilitante Coopération, standardisation Dépendant de l environnement géopolitique, des ressources budgétaires (*) Ces missions font l objet de programmes à long terme : en Europe, on a Meteosat, Metop, Galileo, Copernicus/Sentinel. Il reconnaît l actuelle complexité d établir des prévisions : «Aujourd hui, la frontière entre la technologie des lanceurs et des satellites est plus difficile à déterminer. Un élément qui intervient dans les deux systèmes est la propulsion électrique. Et de rappeler : «Nous, à l ESA, sommes des pionniers de la technologie. Avec le comsat Artemis et avec la sonde lunaire Smart-1. Depuis deux ans, la propulsion électrique s est popularisée pour influencer la frontière entre lanceurs et satellites.» Et de reconnaître : «SpaceX, qui emploie les meilleurs ingénieurs, à l exception de ceux d Europe, définit une nouvelle approche qui repose sur le succès des systèmes de propulsion.» De son côté, Jean-Yves Le Gall, le président du CNES, insiste sur la nécessité d anticiper et d innover : «Nous devons faire en sorte que l espace soit plus accessible. Avec Ariane 6, l objectif est réduire le coût de moitié.» Il établit la comparaison : - Ariane 5 (10 t en GTO) : 200 millions. - Ariane 6 (7 t en GTO) : 70 millions. «On aura une consolidation de l héritage Ariane 5 avec le recours au moteur cryogénique Vinci. Ce qui détermine la coopération entre la France et l Allemagne pour la prochaine génération des lanceurs et des ingénieurs.» J.J. Dordain de réaffirmer que l ESA a reçu en novembre 2012 le mandat de préparer les programmes Ariane 5-ME et Ariane 6. «Après 18 mois d activités, je peux confirmer que l objectif Ariane 5-ME est atteint en termes de performances, de coûts de développement, de coûts récurrents. Est-ce que Arianespace pourra l exploiter sans le soutien financier des Etats : c est la grande question. En ce qui concerne Ariane 6, l objectif est en vue pour les coûts récurrents, pour le développement. Mais WEI n

20 nous avons encore à faire pour l organisation industrielle, avec la répartition des tâches en Europe. Nous sommes en mesure de pouvoir réaliser des lancements sans le support des Etats, mais cela dépend d eux.» Au sujet du risque de la rupture pour la filière de la propulsion liquide en Europe? «Le fait de n avoir qu un propulseur cryogénique, au lieu de deux (Vulcain et Vinci), ne remet point en cause la filière. On doit travailler sur les besoins, les ressources. La question ne se pose pas au niveau de la cryogénie. Nous devons à long terme réfléchir sur le développement de la propulsion avec ergols stockables. C est la question clef qui doit nous préoccuper.» 2.3. Secousses européennes sur le nouveau lanceur des années 2020 : la fracture franco-allemande, entre le CNES-ESA et le DLR sur son concept relance les débats avec les industriels comme arbitre Les semaines de l été 2014 vont être décisives dans la préparation du volet Ariane 6 dont le financement doit être débattu le 2 décembre à Luxembourg par le Conseil ESA au niveau ministériel. La France a privilégié comme étant la solution la plus économique pour Arianespace - pour tenir la dragée haute au lanceur Falcon 9 de SpaceX qui continuera à l améliorer -, la version de deux étages à propulsion solide, surmontée d un étage cryogénique propulsé par le moteur Vinci. Le choix du CNES, entériné par les Etats membres de l ESA avec des réticences du DLR, se trouve sur la sellette. Geneviève Fioraso, Secrétaire d Etat à l'enseignement supérieur et à la Recherche, manifeste un réel engouement pour le spatial européen et s investit beaucoup dans l affaire Ariane 6 : «Les 59 vols d'affilée réussis par Ariane 5 démontrent que notre technologie est à la pointe, qu'elle est fiable et qu'elle jouit d'une énorme crédibilité sur la scène internationale». Pour le lanceur européen de nouvelle génération, elle multiplie les rencontres avec Brigitte Zypries, la Ministre allemande en charge des affaires spatiales: «On est dans une période décisive pour l avenir de l accès de l Europe à l espace. Le socle franco-allemand dans le programme Ariane 6 est essentiel pour cette Europe. J ai besoin d une convergence franco-française au sein du Cospace (*) et d une cohésion au niveau européen via l ESA. Il me reste à convaincre le partenaire allemand». (*) Cospace : Comité de concertation Etat-Industrie sur l Espace, qui réunit l'ensemble des acteurs de la filière spatiale française dont les industriels, l'opérateur Arianespace et les clients pour les satellites. Pour G. Fioraso, la priorité est d être à l écoute du marché : «Or, la concurrence au niveau international s est accélérée ces deux dernières années sous l impulsion de SpaceX. Nous sommes dans une situation où il faut réagir en tenant compte de la concurrence. Pour cela, il nous faut une convergence entre les esprits scientifiques et avec nos amis allemands. La non-convergence nous rend fragiles face à la concurrence.» Et le temps presse pour définir la voie à suivre, une voie qui doit être évolutive et ouverte. La feuille de route pour les mois à venir passe par un rendezvous, le 8 juillet, à Genève des Etats de l ESA qui veulent impliquer leurs industriels dans le développement d Ariane 6. La France, l Allemagne et l Italie travaillent sur un WEI n

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