Séance de préparation aux Olympiades Internationales de Chimie Acides et Bases

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Séance de préparation aux Olympiades Internationales de Chimie Acides et Bases"

Transcription

1 Acides et Bases Dans toute cette partie, les réactions ont lieu en solution aqueuse (l eau est le solvant). A/ Equilibres acido-basiques 1/ Définitions I) Couples acides-bases Selon la théorie de Brönsted (1923) : Un acide est une espèce chimique (molécule ou ion) capable de céder un proton : AH = A - + H + Une base est une espèce chimique (molécule ou ion) capable de capter un proton : B + H + = BH + A tout acide correspond une base dite conjuguée et réciproquement : les deux forment un couple acide/base soit donneur de H + /accepteur de H + Exemples de couples acide/base : Il existe des cas particuliers : - Polyacide : c est une espèce capable de libérer plusieurs protons Exemple : l acide sulfurique H 2SO 4 (H 2SO 4/HSO 4 - et HSO 4 - /SO 4 2- ) - Polybase : c est une espèce capable de capter plusieurs protons Exemple : l ion carbonate CO 3 2- (HCO 3 - /CO 3 2- et H 2CO 3/HCO 3 - ) - Un ampholyte (ou une espèce amphotère) : c est une espèce capable de jouer à la fois le rôle d un acide dans un couple et de base dans un autre couple. Exemple : l ion hydrogénosulfonate HSO 4 - (H 2SO 4/HSO 4 - et HSO 4 - /SO 4 2- ) Toute réaction acido-basique est donc interprétée comme un transfert de proton H + entre un acide et une base. Ainsi par action de l eau sur l acide éthanoïque survient l échange : 2/ Couples de l eau L eau est un ampholyte : elle est la base conjuguée de l ion oxonium H 3O + et l acide conjuguée de l ion hydroxyle HO -. Une solution aqueuse est toujours le siège d un équilibre chimique appelé équilibre d autoprotolyse de l eau : 2 H 2O (l) = H 3O + (aq) + HO - (aq) Cet équilibre s interprète donc comme une réaction acido-basique d échange protonique. 1

2 La constante d'équilibre thermodynamique de cet équilibre est le produit ionique de l'eau : K e = [H 3O + ] eq.[ho - ] eq = à 25 C donc pk e = - log K e = 14 à 25 C Remarque : K e ne dépend que de la température et est sans dimension (logique comme c est une constante d équilibre thermodynamique) Dans l'eau pure, seule la réaction d'autoprotolyse de l'eau forme des ions oxonium et des ions hydroxyde ; on a donc [H 3O + ] eq = [OH - ] eq d'où [H 3O + ] eq = [OH - ] eq = Ke = 10 7 mol. L 1 3/ Définition du ph Cette notion a été définie par Sörensen en 1909 pour évaluer l'acidité d'une solution. Définition générale : ph = - log (a(h 3O + )) -> Pour toute solution aqueuse suffisamment diluée : ph = -log [H 3O + ] = -log h et [H 3O + ] = h = 10 -ph Les concentrations usuelles ne dépassant pas 1,0 mol.l -1, les ph usuels sont compris entre 0 et 14, valeurs correspondant respectivement à [H 3O + ] 1 mol.l -1 et [HO - ] 1 mol.l -1. Une solution aqueuse est dite neutre si : c'est le cas de l'eau pure, on a alors : ph = 7 Une solution aqueuse est dite acide si alors ph < 7 Une solution aqueuse est dite basique si alors ph > 7 II) Forces des acides et des bases en solution aqueuse 1/ Acides forts et bases fortes Exemple : Un acide HA est appelé acide fort lorsque sa réaction avec l eau est quantitative : HA (aq) + H 2O (l) = A - (aq) + H 3O + (aq) Un acide fort mis en solution est donc quantitativement converti en ions oxoniums. 2

3 Ces acides ne peuvent pas exister sous forme moléculaire dans l eau. H 3O + (aq) est donc l acide le plus fort qui puisse exister dans l eau. Tous les acides forts ont un comportement identique en solution aqueuse et on dit que leur force est nivelée par le solvant (ici l eau). Comme la réaction est quantitative dans le sens direct, la base conjuguée A - (aq) n a aucune aptitude à capter un proton. La base conjuguée d un acide fort est une base indifférente. Exemples : Cl -, Br - et NO 3 - sont donc des bases indifférentes dans l eau. Exemple : Une base A - est appelée base forte lorsque sa réaction avec l eau est quantitative : A - (aq) + H 2O (l) = HA (aq) + HO - (aq) Une base forte mise en solution est donc quantitativement convertie en ions hydroxydes. Ainsi, l ion amidure NH 2 - (aq), l ion tertbutanoate t BuO - et toute autre base forte, ne peuvent pas exister dans l eau. HO - est donc la base la plus forte qu'il puisse exister dans l'eau. Toutes les bases fortes ont un comportement identique en solution aqueuse et leurs forces sont nivelées par le solvant. Comme la réaction est quantitative dans le sens direct, l acide conjugué n a aucune aptitude à céder un proton. L acide conjugué d une base forte est un acide indifférent. Exemples : NH 3 et t BuOH sont des exemples d acides indifférents dans l eau. 2/ Acides faibles et bases faibles On appelle acide (ou base) faible tout acide (ou base) qui réagit partiellement avec l eau. Un couple acido-basique est caractérisé par une constante d acidité K A qui est la constante de l équilibre suivant : AH (aq) + H 2O (l) = A - (aq)+ H 3O + (aq) K A = a(h 3O + ) eq a(a ) eq a(ah) eq = [H 3O + ] eq [A ] eq = [H 3O + ] eq [base] eq et pk A = -log (K [AH] eq c [acide] eq c A) K A ne dépend que de la température (et du solvant si on ne travaille pas en milieu aqueux) et est sans dimension. Plus l'acide est fort, plus il est dissocié en A -, plus K A est grand et plus pk A est petit. De façon symétrique, il est possible de définir la constante de basicité K B caractérisant l équilibre suivant : A - (aq) + H 2O (l) = HA (aq) + HO - (aq) K B = a(oh ) eq a(ah) eq a(ah) eq = [OH ] eq [AH] eq = [OH ] eq [acide] eq [AH] eq c [base] eq c et pk B = -log K B Pour un même couple acide/base les constantes d équilibre K A et K B ne sont pas indépendantes : K A. K B = [H 3 O + ] eq. [OH ] eq = K e = à 25 C Et donc pka + pkb = pke = 14 à 25 C 3

4 3/ Echelle d acidité Un acide est d autant plus fort qu il cède facilement son proton H +. Il est donc d autant plus fort que l équilibre de dissociation : AH(aq) + H 2O(l) = A - (aq) + H 3O + (aq) est déplacé dans le sens direct et donc que la constante d équilibre K A est élevée (pk A faible). Une base est d autant plus forte qu elle capte facilement un proton H +. Elle est donc d autant plus forte que l équilibre de protonation : B(aq) + H 2O(l) = BH + (aq) + HO - (aq) est déplacé dans le sens direct et donc que K B est fort, et que K A est faible (pk A fort). Un acide faible est d'autant plus fort que son pk a est petit. Une base faible est d'autant plus forte que son pk a est grand. L eau possède un rôle dit nivelant sur les acides et les bases. En milieu acide, la limitation est due au couple H 3O + / H 2O : H 2O (l) + H 3O + (aq) = H 3O + (aq) + H 2O (l) Pour ce couple, K a = h/h = 1 donc pk a = 0 (à toute température) En milieu basique, la limitation est due au couple H 2O/ HO - : H 2O (l) + H 2O (l) = H 3O + (aq) + HO - (aq) Pour ce couple, K a = Ke donc pk a = 14 à 25 C L échelle d acidité dans l eau s étend donc de 0 à 14 (à 25 C) et l eau peut différencier tous les couples dont le pk a est compris entre 0 et 14. Tous ces résultats sont résumés sur une échelle de pk A : l échelle d acidité. III) Diagramme de prédominance Le diagramme de prédominance représente quelle espèce d'un couple acide faible / base faible prédomine en solution en fonction du ph. Pour un unique couple acide/base présent en solution mais où les deux espèces sont présentes : pk a = log [A ] eq [AH] eq log[h 3 O + ] donc ph = pk a + log( [A ] eq [AH] eq ). On a trois cas : - si ph = pk A alors log( [A ] eq [AH] eq ) = 0 donc [A - ] eq = [AH] eq - si ph > pk A alors log( [A ] eq [AH] eq ) > 0 donc [A - ] eq > [AH] eq - si ph < pk A alors log( [A ] eq [AH] eq ) < 0 donc [A - ] eq < [AH] eq 4

5 On définit ainsi la frontière qui sépare les domaines de prédominance de l'acide faible et de sa base conjuguée : Attention : Les deux espèces coexistent en solution! On précise donc lorsqu'une des formes est négligeable devant l'autre ; l'espèce non négligée est dite majoritaire. - Cas où la concentration de la base négligeable devant concentration de l'acide (donc l'acide est majoritaire) :, soit pour ph < pk A 1 - Cas où la concentration de l'acide négligeable devant concentration de la base (la base est majoritaire) :, soit pour ph > pk A + 1 Ainsi, pour pk A 1 < ph < pk A + 1, on ne peut pas négliger la concentration de l acide par rapport à la base, et réciproquement. On obtient ainsi le diagramme de prédominance complet : AH prédominant A - prédominant AH majoritaire A - majoritaire Exemple : Tracer le diagramme de prédominance de l acide phosphorique H 3PO 4. Cet acide est un triacide dont les pk A relatifs aux couples H 3PO 4/H 2PO 4 -, H 2PO 4 - /HPO 4 2- et HPO 4 2- /PO 4 3- valent respectivement 2,2 ; 7,2 et 12,1. 5

6 Tracé de courbes de distribution : On souhaite tracer le diagramme de distribution des espèces acido-basiques de l acide nitreux HNO 2. On donne pk A (HNO 2/NO 2- ) = 3,2. 1) Tracer le diagramme de prédominance des espèces acido-basiques de l acide nitreux. - 2) Exprimer le pourcentage des espèces HNO 2 et NO 2 dans la solution en fonction de la constante d acidité et de la concentration des ions oxonium [H 3O + ]. HNO2 % HNO c Remarque : le pourcentage de l espèce HNO 2 est défini par T avec c T = [HNO 2] + [NO - 2 ] 3 ) Tracer l allure du diagramme de distribution des espèces acido-basiques de l acide nitreux mol.l -1 6

7 IV) Equilibres acido-basiques 1/ Forces relatives des acides et des bases Une réaction acide base est une réaction d'échange de proton entre un donneur de proton (couple 1) et un accepteur de proton (couple 2) : A 1H = H + + A 1 - (1) A H + = A 2H (2 Bilan : A 1H + A 2 - = A A 2H La constante d'équilibre de cette réaction est : K Cette constante peut être écrite en fonction des pk A des couples : = [A 1 ] eq [A 2 H] eq [A 2 ] eq [A 1 H] eq K = [A 1 ] eq [A 2 H] eq [A = [A 1 ] eq [A 2 H] eq [H 3 O + ] eq 2 ] eq [A 1 H] eq [A 2 ] eq [A 1 H] eq [H 3 O + = [A 1 ] eq [H 3 O + ] eq [A 2 H] eq ] eq [A 1 H] eq [A 2 ] eq [H 3 O + ] eq Donc : K = K a1 K a2 = 10 pk a1 pk a2 = 10 pk abase pk aacide Si K > 1 : l'équilibre est déplacé vers la droite. On a alors K A1 > K A2 soit pk A1 < pk A2 : l'acide A 1H est plus fort que l'acide A 2H et la base A 2 - est plus forte que la base A 1 - L'acide le plus fort A 1H réagit avec la base la plus forte A 2 - Si K < 1 : l'équilibre est déplacé vers la gauche. On a alors K A2 > K A1 soit pk A2 < pk A1 : l'acide A 2H est plus fort que l'acide A 1H et la base A 1 - est plus forte que la base A 2 - L'acide le plus fort A 2H réagit avec la base la plus forte A 1 - Conclusion : L'acide le plus fort des deux couples réagit spontanément avec la base la plus forte. Exemple : Calcul d une constante d équilibre. Considérons un mélange d ammoniac NH 3 et d acide éthanoïque CH 3COOH ; une réaction favorable est-elle possible sachant que les pk A des couples CH 3COOH/ CH 3COO - et NH 4 + /NH 3 valent respectivement pk A1 = 4,8 et pk A2 = 9,2? 7

8 2/ Evaluation de la position d équilibre Le calcul de la constante d'équilibre peut être effectué très rapidement : La réaction entre l'acide le plus fort et la base la plus forte est donnée par la "règle du gamma". Attention : l'application de cette règle ne fonctionne que pour les espèces effectivement présentes (les souligner!) et dépend des quantités des espèces. Considérons la réaction : A 1H A 2 = A 1 + A 2H Hypothèse 1 : pk A1 = pk A acide < pk A2 = pk A base On relie les deux espèces présentes en traçant un gamma dans le sens direct Donc K > 1 (pk A base > pk A acide ) La réaction est déplacée dans le sens direct Hypothèse 2 : pk A1 = pk A acide > pk A2 = pk A base On relie les deux espèces présentes en traçant un gamma à l envers Donc K < 1 (pk A base < pk A acide ) La réaction est déplacée dans le sens indirect. B/ Calculs de ph 1/ Acide fort I) Etat final d équilibre : acide fort et base forte On considère une solution dans laquelle on introduit uniquement un acide fort à la concentration c. 1 Système initial : on considère que l'acide fort réagit totalement avec l'eau. La solution contient donc une concentration c en ions H 3O + 2 Echelle de pka 3 RP : H 2O (l) + H 3O + (aq) = H 3O + (aq) + H 2O (l) K = 1 4La RP ne modifie pas les concentrations des espèces majoritaires. 5 [H 3O + ] = c d où ph = -log(c) = pc 6 Vérification : on a négligé l'autoprotolyse de l'eau. Cela est valable si cette dernière a un avancement négligeable. On cherche à quelle condition la concentration en H 3O + est peu modifiée. c + x c si x<<c donc si x<c/10 L autoprotolyse de l eau est négligeable si ph < 6,5 Formule du ph pour une solution d'acide fort : ph = pc ssi c 10-6,5 mol.l -1 (ph 6,5) 8

9 2/ Base forte On considère une solution dans laquelle on introduit uniquement une base forte à la concentration c. 1 Système initial : on considère que la base forte réagit totalement avec l'eau. La solution contient donc une concentration c en ions HO - 2 Echelle de pka 3 RP : H 2O (l) + HO - (aq) = HO - (aq) + H 2O (l) K = 1 4 La RP ne modifie pas les concentrations des espèces majoritaires. 5 [HO - ] = c donc ph = pke - pc 6 Vérification : on a négligé l'autoprotolyse de l'eau. Cela est valable si cette dernière a un avancement négligeable. On cherche à quelle condition la concentration en HO - est peu modifiée. c + x c si x<<c donc si x<c/10 L autoprotolyse de l eau est négligeable si ph > 7,5 Formule du ph pour une solution de base forte : ph = 14 pc ssi c 10-6,5 mol.l -1 (ph 7,5) II) Etat final d équilibre : acide faible et base faible 1/ Acide faible Coefficient de dissociation α, loi de dilution d Ostwald. Le coefficient de dissociation, noté α, d un acide faible AH (de concentration initiale c 0) introduit dans l eau est défini par : α = [A ] c 0 L équilibre de contrôle s écrit : AH + H 20 = A - + H 30 + Réalisons un bilan de matière : AH + H 20 = A - + c 0 solvant 0 0 c 0 (1-α) solvant α c 0 α c 0 KA = α2 c 0 2 (1 α).c 0 = α2 1 α c 0 H 30 + Pour des faibles coefficients de dissociation, il est possible d écrire α = K A c 0 Loi de dilution d Ostwald : plus un acide faible est dilué, plus il est dissocié. Son comportement se rapproche alors de celui d un acide fort. Un acide faible AH de concentration initiale c 0 est introduit en solution aqueuse. Exemple : Déterminer l état d équilibre d une solution d acide éthanoïque à la concentration initiale c 0 = 1, mol.l -1. Le pk A du couple CH 3COOH/CH 3COO - est égal à 4,8. 9

10 2/ Base faible Exemple : Déterminer l état d équilibre d une solution d éthanoate de sodium CH3COONa à la concentration initiale c = 1, mol.l

11 Illustration d une solution ampholyte : cas de la glycine Calculer le ph d une solution de glycine de concentration C = 0,2 mol.l 1. Données : pk a1 ( + NH 3 CH 2 CO 2H/ + NH 3 CH 2 CO 2 ) = 2,30 ;pk a2 ( + NH 3 CH 2 CO 2 /NH 2 CH 2 CO 2 ) = 9,60. Les différentes formes acide-base de la glycine sont notées AH 2+, AH ± et A. 1 2 Système initial et échelle de pka 3 4 RP : 2AH ± = AH A K = 10-7,3 5 2AH ± = AH A EI C 0 0 EF C - 2x x x Comme car K < 10 3, la RP est peu avancée : on fait l'hypothèse que : x << C. Alors : K = x²/c.c d'où x = (K.C.C ) 1/2 AN : x = 34, mol.l -1 Pour calculer le ph, on peut utiliser la relation de Henderson pour le couple AH 2+ /AH ±, ou pour le couple AH ± /A, ce qui nécessite le calcul de x On peut aussi remarquer que K a1 K a2 = [A ]h 2 [AH +. Comme 2 ] [AH2+ ] = [A 2 ] = x alors K. K h A1 A2 D où ph = 1/2 (pka1 + pka2) AN : ici ph = 6,0 6 Vérifications : Equilibres de contrôles : - Réaction de AH 2+ et de l'eau : négligeable si [H 3O + ] << c AH2 - Réaction de A - et de l'eau : négligeable si [OH - ] << c A- Formule générale pour une solution ampholyte : ph = 1/2 (pka1 + pka2) ssi [H 3O + ] = 10 -ph << [AH 2] et [HO - ] = 10 -(pke ph) << [A 2- ] Vérification des hypothèses Dans le cas de la glycine Le ph calculé se situe dans la zone où l espèce ampholyte est majoritaire (pk a1 + 1 < ph calc < pk a2 1), donc la production de A et AH 2 + par les équilibres de dissociation et de protonation de AH ± sont donc a priori négligeables. L'autoprotolyse de l'eau est négligeable car on a ph = 6,0 < 6,5 11

12 Exercice 1: 7/ Déterminer la concentration en HCO3 - à l équilibre. 8/ En déduire la concentration en H2CO3 à l équilibre. 12

13 Exercice 2 : 13

14 14

15 Dosages I/ Dosage par étalonnage 1) Le principe d'un dosage par étalonnage Il repose sur l'utilisation de solutions (appelées solutions étalons) qui contiennent l'espèce chimique à doser en différentes concentrations connues. Il suppose également que la concentration de l'espèce chimique influe sur une grandeur physique (absorbance, conductivité etc) qu'il est possible de mesurer. En reportant sur un graphique des points dont l'abscisse correspond à la concentration des solutions connues et l'ordonnée à la grandeur physique mesurée on obtient alors une courbe d'étalonnage. Il suffit alors de mesurer la grandeur physique de la solution à doser afin d'obtenir un point de la courbe dont l'abscisse indique la concentration recherchée. 2) Les avantages d'un dosage par étalonnage Le dosage par étalonnage est une technique non destructive puisqu'elle n'altère par l'échantillon dosé contrairement aux dosages par titrage qui nécessitent une réaction chimique. Par ailleurs il n'exige en règle générale qu'un volume modéré de solution. 15

16 II/ Dosages par titrage 1) Principe Un titrage met en œuvre une réaction chimique entre l espèce à titrer (de concentration inconnue) et l espèce titrante (de concentration connue). C est une méthode destructive. La réaction de titrage doit être quantitative et rapide. 2) Mise en œuvre expérimentale 16

17 3) Equivalence On est à l équivalence lorsque le réactif titrant et le réactif titré ont été introduits en proportions stœchiométriques. Le volume de solution titrante ajouté est alors le volume équivalent. Avant l équivalence, le réactif titrant est le réactif limitant. Après l équivalence, le réactif titré est le réactif limitant. 4) Comment repérer l équivalence? Par conductimétrie Description de la courbe de titrage Interprétation 17

18 Par ph métrie Description de la courbe de titrage : Equivalence : 18

19 Par colorimétrie Expérimentalement, les indicateurs colorés acido-basiques sont couramment utilisés. Un indicateur coloré est une espèce manifestant un rôle acido-basique et participant à un couple HIn/In - dont les formes acide et basique présentent des couleurs différentes, détectables même à très faibles concentrations. Le diagramme de prédominance de l indicateur coloré indique le changement de couleur s opère aux alentours de ph = pk A(HIn/In - ). Ainsi, l indicateur choisi doit être tel que son pk A correspond à la zone de ph à l équivalence (zone de virage). 19

20 20

21 Exercice 1 : Les indicateurs colorés 21

22 22

23 Exercice 2 : Le vinaigre 23

24 Exercice 3 : Le BBT 24

25 25

26 26

27 Oxydo-réduction I/ Généralités sur l oxydo-réduction 1) Définition Un oxydant est une espèce susceptible de capter un ou plusieurs électrons : c est un accepteur d électrons. Un réducteur est une espèce susceptible de fournir un ou plusieurs électrons : c est un donneur d électrons. Un couple oxydant- réducteur est un couple dont les membres sont liés par une relation d échange électronique. Il est traditionnellement noté sous la forme Ox/Red. L écriture de cet échange électronique au sein d un couple se fait sous forme d une demi-équation d oxydo-réduction. Exemple : couple Cu 2+ (aq)/cu(s) Ecriture générale : Ox + ne - = Red Red = Ox + ne - lorsque l espèce oxydée Ox d un couple oxydant-réducteur subit une réduction. lorsque l espèce réduite Red du couple subit une oxydation. Exemple : écrire la demi-équation correspondant à l oxydation de Cu(s). Ecrire la demi-équation correspondant à la réduction de l ion H + (aq) (couple H + (aq)/h 2(g)) Réaction d oxydo-réduction : Réaction d échange d électrons entre le réducteur d un couple et l oxydant d un autre couple. Exemple : une lame de Zinc est placée dans une solution contenant des ions Cu 2+ (solution bleue), un dépôt de cuivre métallique apparaît sur la lame et un affaiblissement de la teinte bleue est observé. Quelle est la réaction d oxydo-réduction expliquant cette observation? Quelques oxydants et réducteurs à connaître : Oxydants : ion permanganate MnO 4 - (MnO 4- /Mn 2+ ) Ion dichromate Cr 2O 7 2- (Cr 2O 7 2- /Cr 3+ ) Réducteurs : Sodium métallique Na(s) (Na + /Na(s)) Ion thiosulfate S 2O 3 2- (S 4O 6 2- /S 2O 3 2- ) 27

28 2) Equilibrage d une réaction d oxydo-réduction Etape 1 : Ajustement des coefficients stœchiométriques pour chaque demi-équation rédox a) Choisir les coefficients stœchiométriques devant l espèce oxydée et l espèce réduite de façon à assurer la conservation des éléments présents dans ces espèces. b) Choisir le coefficient stœchiométrique devant H 2O afin d assurer la conservation de l élément O c) Choisir le coefficient stœchiométrique devant H + afin d assurer la conservation de l élément H d) Ajuster les charges en utilisant les électrons. Exemple : couple Fe 3+ /Fe 2+ et couple MnO 4 - /Mn 2+ Etape 2 : Ajuster l équation globale Faire une combinaison linéaire des deux demi-équations de façon à assurer un même nombre d électrons échangés entre les deux couples. Exemple : réaction entre l ion permanganate et l ion fer II. Exercice d application : Equilibrer la réaction d oxydo-réduction engageant les couples NO 3- /NO(g) et Cu 2+ /Cu(s) en milieu acide et témoignant de l oxydation du cuivre Cu(s) par les ions nitrate. 3) Notion de nombre d oxydation Le nombre d oxydation est l état d oxydation d un élément chimique engagé dans un ion ou une molécule en supposant que les électrons qui sont engagés au sein de liaisons sont attribués arbitrairement de façon unitaire en respectant les électronégativités. Note : cette valeur est désignée par un chiffre romain. Il s agit de la charge que porterait un atome de cet élément si les électrons de chaque liaison étaient attribués à l atome lié le plus électronégatif. Une réaction d oxydo réduction s accompagne d une variation du nombre d oxydation de plusieurs éléments chimiques. A connaître (pour toute molécule polyatomique hétéronucléaire) : no (H) = no (O) = sauf si peroxydes 28

29 4) Vocabulaire Une espèce appartenant à deux couples rédox, l un où elle joue le rôle de réducteur, l autre où elle joue le rôle d oxydant est qualifiée d ampholyte réducteur. Exemple : l ion Fe 2+ intervient dans les couples Fe 3+ /Fe 2+ et Fe 2+ /Fe(s) Une réaction de dismutation est une réaction où un même élément voit à la fois son nombre d oxydation augmenter et diminuer. Exemple : Cu + + Cu + = Cu(s) + Cu 2+ Une réaction de médiamutation ou de rétrodismutation est la réaction «inverse» d une dismutation Exemple : 2 H 2O + 2 MnO Mn 2+ = 5 MnO H + II/ Etude des piles 1) Définitions, structure d une pile Une pile est un dispositif chimique susceptible de fournir de l énergie électrique à un circuit extérieur. Elle est constituée de deux demi-piles contenant les deux membres d un couple oxydant-réducteur. La plupart du temps, les deux couples sont séparés, on parle de cellules distinctes, reliées entre elles par un pont qui assure la conduction électrique (pont saline par exemple). Une électrode est un système constitué de deux phases conductrices en contact pouvant être le siège d un transfert de charges. Une cathode est une électrode siège d une réaction de réduction. Une anode est une électrode siège d une réaction d oxydation. 2) Etude de la pile DANIELL La pile DANIELL est constituée de deux demi-piles engageant les couples Zn 2+ /Zn(s) et Cu 2+ /Cu(s). La représentation schématique d une pile est : Zn(s) / Zn 2+ // Cu 2+ / Cu(s) Schéma du montage : 29

30 Résultats expérimentaux : Interprétation : Schéma résumé de fonctionnement : 3) Etude de l électrolyse 30

31 Lors d'une électrolyse, les électrodes sont le siège de réactions chimiques de transfert d'électrons ne pouvant pas se dérouler naturellement, c'est-à-dire en l'absence de générateur. Le générateur, utilisé pour forcer la réaction, impose le sens du courant ainsi que le sens de déplacement des électrons. Par convention, le courant circule dans le circuit électrique extérieur au générateur, du pôle positif vers le pôle négatif du générateur. Les électrons se déplacent quant à eux dans le sens inverse du courant, du pôle négatif du générateur vers le pôle positif. Les électrons affluant à l électrode reliée au pôle négatif du générateur y provoquent la réduction de certaines espèces en solution. Cette réduction ne peut avoir lieu que grâce à l apport des électrons fournis par la borne négative du générateur. L électrode correspondante, siège d'une réduction, est appelée cathode. Simultanément, des électrons se déplacent de l autre électrode vers le pôle positif du générateur. Ces électrons sont fournis par l'oxydation d'autres espèces en solution, oxydation se déroulant à la surface de cette électrode, appelée anode. On parle généralement de réduction cathodique et d oxydation anodique. En résumé, le pôle négatif du générateur est toujours relié à la cathode de l'électrolyseur (siège d une réduction) et son pôle positif à l anode (siège d une oxydation) 4) Pile à hydrogène La pile à hydrogène est une pile à combustible utilisant le dihydrogène et le dioxygène. Il s agit d une combustion électrochimique et contrôlée de dihydrogène et de dioxygène, avec production simultanée d électricité, d eau et de chaleur, selon la réaction chimique de fonctionnement de la pile : 2 H 2 (g) + O 2 (g) = 2 H 2O (l) Pour mettre en oeuvre cette réaction, on dispose de deux électrodes l anode et la cathode séparées par un électrolyte (milieu bloquant le passage des électrons mais laissant circuler les ions). Cette réaction est déclenchée en utilisant un catalyseur, en général du platine. A la cathode, pôle positif de la pile, le comburant mis en jeu est toujours le dioxygène du couple O 2 (g)/ H 2O (l), selon la demi-équation électronique : O 2 (g) + 4 H + (aq) + 4 e - = 2 H 2O (l) A l'anode, pôle négatif de la pile, le combustible utilisé est le dihydrogène H 2 du couple H + (aq) / H 2 (g), selon la demi-équation électronique : H 2 (g) = 2 H + (aq) + 2 e - 31

32 Exercice 1 : On donne l'équation suivante: S 2O (aq) + Hg 2 (aq) 2SO 4 (aq) + 2Hg 2+ (aq) 1. Rechercher le nom de l'élément dont le symbole est Hg. 2. Identifier les deux couples rédox mis en jeu dans cette réaction d'oxydoréduction. 3. Ecrire les demi-équations d'oxydoréduction correspondant à ces couples. 4. Déterminer quels sont, respectivement, l'oxydant et le réducteur dans la transformation étudiée. Exercice 2 : 32

33 33

34 Exercice 3 : 34

35 35

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Problématique La séquence 5, qui comporte deux parties distinctes, mais non indépendantes, traite de la réaction

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Fiche de révisions sur les acides et les bases

Fiche de révisions sur les acides et les bases Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

Effets électroniques-acidité/basicité

Effets électroniques-acidité/basicité Université du Maine Faculté des Sciences Retour Révisions de cours Effets électroniquesacidité/basicité Il est très important dans un cours de himie organique de connaitre ces notions qui vont intervenir

Plus en détail

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS!

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! FICHE 1 Fiche à destination des enseignants TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! Type d'activité ECE Notions et contenus du programme de Terminale S Compétences exigibles du programme de Terminale S TYPE ECE Evaluation

Plus en détail

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment

Plus en détail

Notions de Chimie Générale - 4. Sommaire

Notions de Chimie Générale - 4. Sommaire Notions de Chimie Générale - 4 Sommaire Notions de Chimie Générale - 4... 1 R. Acides et bases... 4 R-1. Un acide est un donneur de proton, une base est un récepteur de proton ('proton donor / acceptor')...

Plus en détail

Physique : Thermodynamique

Physique : Thermodynamique Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire BACCALAURÉAT SÉRIE S Épreuve de PHYSIQUE CHIMIE Évaluation des compétences expérimentales Sommaire I. DESCRIPTIF DU SUJET DESTINÉ AUX PROFESSEURS... 2 II. LISTE DE MATÉRIEL DESTINÉE AUX PROFESSEURS ET

Plus en détail

Table des matières. Acides et bases en solution aqueuse... 10. Oxydo Réduction... 26

Table des matières. Acides et bases en solution aqueuse... 10. Oxydo Réduction... 26 Annales de Chimie aux BTS 2000-2004 Table des matières Table des matières Table des matières... 1 Réactions chimiques...5 BTS Agroéquipement 2003 et BTS Maintenance et après vente des équipement de travaux

Plus en détail

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP 259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP A d a p t a t i o n : A. - M. F o u r n i e r ( C o p a d ), M. C a s a n o v a & H. J e n n y ( C d C ) 2 0 0 1 C o n c e p t i o n D. M a r g

Plus en détail

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

Vitesse d une réaction chimique

Vitesse d une réaction chimique Chimie chapitre itesse d une réaction chimique A. Avancement d un mobile et vitesse de déplacement Soit un mobile supposé ponctuel P se déplaçant le long d un axe x [Doc. ] : sa position instantanée est

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? Pour ce module, sont proposés et présentés des phases de recherche documentaire, de

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

ChimGéné 1.3. Guide d utilisation. Auteur : Alain DEMOLLIENS Lycée Carnot - Dijon avec la collaboration de B. DIAWARA Ecole de Chimie de Paris

ChimGéné 1.3. Guide d utilisation. Auteur : Alain DEMOLLIENS Lycée Carnot - Dijon avec la collaboration de B. DIAWARA Ecole de Chimie de Paris ChimGéné 1.3 Guide d utilisation Auteur : Alain DEMOLLIENS Lycée Carnot - Dijon avec la collaboration de B. DIAWARA Ecole de Chimie de Paris INOVASYS 16 rue du Cap Vert 21800 Quétigny Tel : 03-80-71-92-02

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ LE JUS E FRUIT 35(0,Ê5(3$57,(%LRFKLPLHSRLQWV L'analyse d'un jus de fruit révèle la présence d'un composé

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

Exercices sur le thème II : Les savons

Exercices sur le thème II : Les savons Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES

TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES Elèves-Ingénieurs en Sciences et Génie des Matériaux 2ème année TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES G. BARRAL B. LE GORREC C. MONTELLA (UJF) (IUT 1) (ISTG) GRENOBLE

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

Session 2011 PHYSIQUE-CHIMIE. Série S. Enseignement de Spécialité. Durée de l'épreuve: 3 heures 30 - Coefficient: 8

Session 2011 PHYSIQUE-CHIMIE. Série S. Enseignement de Spécialité. Durée de l'épreuve: 3 heures 30 - Coefficient: 8 PYSCSLl BACCALAU Session 20 PHYSIQUE-CHIMIE Série S Enseignement de Spécialité Durée de l'épreuve: 3 heures 30 - Coefficient: 8 L'usage des calculatrices est autorisé. Ce sujet ne nécessite pas de feuille

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL PHYSIQUE-CHIMIE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL PHYSIQUE-CHIMIE BAALAURÉAT GÉNÉRAL SESSIN 2015 PYSIQUE-IMIE Série S Durée de l épreuve : 3 heures 30 oefficient : 6 L usage de la calculatrice est autorisé e sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Le sujet

Plus en détail

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

Accumulateurs portables

Accumulateurs portables Accumulateurs portables par Georges CAILLON Ingénieur de l École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris (ESPCI) Ingénieur de Recherche et Développement Société SAFT 1. Principe

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE Fiche professeur himie 2 - DOSAGE AIDE FAIBLE - BASE FORTE Mots-clés : dosage, ph-métrie, acide faible, base forte, neutralisation, concentration. 1. Type d activité ette expérience permet aux élèves de

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine 22 rue de l'hermite 33520 BRUGES Tél. 05 56 16 20 16 - Fax 05 56 57 68 07 info-devis@atlanticlabo-ics.fr - www.atlanticlabo-ics.fr Un pas en avant pour la titration

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

Principe de la corrosion galvanique :

Principe de la corrosion galvanique : Préconisations d installation d un ballon d ECS face à la corrosion galvanique Des questions reviennent fréquemment sur le forum de l APPER concernant la corrosion, les couples galvaniques, les cuves ballons

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes TITRONIC et TitroLine Les nouveaux titrateurs et burettes Un pas en avant pour la titration Si vous cherchez l innovation: SI Analytics vous propose ses nouveaux TitroLine 6000 et 7000 et ses nouvelles

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

Séquence 4. Les liquides et la conduction électrique. 1 Qu est-ce qu une «solution aqueuse»? 2 Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses.

Séquence 4. Les liquides et la conduction électrique. 1 Qu est-ce qu une «solution aqueuse»? 2 Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses. Sommaire Les liquides et la conduction électrique Séance 1 Quels liquides utilisons-nous dans la vie quotidienne? 1 Qu est-ce qu une «solution aqueuse»? 2 Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses.

Plus en détail

Épreuve collaborative

Épreuve collaborative Épreuve collaborative Pour chaque partie, la grille permet d apprécier, selon quatre niveaux, les compétences développées dans le sujet par le candidat. Pour cela, elle s appuie sur des indicateurs traduisant

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

LES GENERATEURS ELECTROCHIMIQUES Energie, Puissance et Technologie

LES GENERATEURS ELECTROCHIMIQUES Energie, Puissance et Technologie EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2006 partie D 5 TITRE : LES GENERATEURS ELECTROCHIMIQUES Energie, Puissance et Technologie 10 Temps de préparation : 2 h 15 Temps de présentation devant le jury : 10 minutes Entretien

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

L eau de Javel : sa chimie et son action biochimique *

L eau de Javel : sa chimie et son action biochimique * N 792 BULLETIN DE L UNION DES PHYSICIENS 451 L eau de Javel : sa chimie et son action biochimique * par Guy DURLIAT Département de biochimie ENS de Cachan - 61, avenue du Président Wilson - 94235 Cachan

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Séquence 6. Les piles électriques et l énergie chimique. Fabriquons et utilisons une pile de Volta

Séquence 6. Les piles électriques et l énergie chimique. Fabriquons et utilisons une pile de Volta Sommaire Les piles électriques et l énergie chimique Séance 1 Comment Volta a-t-il inventé la première pile électrique? Séance 2 Fabriquons et utilisons une pile de Volta 1 Fabriquons la pile 2 Utilisons

Plus en détail

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Olympiades de chimie 2005-2006 : chimie et habitat

Olympiades de chimie 2005-2006 : chimie et habitat Académie de Rennes lympiades de chimie 2005-2006 : chimie et habitat Concours régional NM : Prénom : Lycée : Durée 2h30 NB le sujet s inspire des différents TP et de la conférence. Les questions sont indépendantes.

Plus en détail

Dr Berdj Haroutunian, 5, Chemin Gottret ch-1255 VEYRIER tél 00 41 (0)22 784-01-18 www.haroutunian.ch E-mail : berdj@haroutunian.ch

Dr Berdj Haroutunian, 5, Chemin Gottret ch-1255 VEYRIER tél 00 41 (0)22 784-01-18 www.haroutunian.ch E-mail : berdj@haroutunian.ch 1 L UTILISATION DU PLOMB EN DENTISTERIE : MYTHE OU REALITE Dr Berdj HAROUTUNIAN, Genève Le plomb ne devrait en principe pas être utilisé en dentisterie car il n est pas considéré comme un oligo-élément

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts)

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts) Terminale S Lycée Massignon DEVİR MMUN N 4 Durée : 2h Les calculatrices sont autorisées. Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs. EXERİE N 1 : «Synthèse

Plus en détail

Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide

Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide 17 Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide PIERRE MILLET Ingénieur de l'école nationale supérieure d'électrochimie et d'électrométallurgie de Grenoble Pour beaucoup d'entre nous,

Plus en détail

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux XXXX C25 PROCÉDÉS ÉLECTROLYTIQUES OU ÉLECTROPHORÉTIQUES; APPAREILLAGES À CET EFFET (électrodialyse, électro-osmose, séparation de liquides par l électricité B01D; usinage du métal par action d une forte

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Physique Chimie. Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano

Physique Chimie. Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano Physique Chimie PSI 4 heures Calculatrices autorisées Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano 2013 e piano est un instrument de musique à cordes frappées inventé par l italien Bartolomeo

Plus en détail

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Objectif : Valider ou réfuter des «précisions culinaires»* permettant de "conserver une belle couleur verte" lors la cuisson des haricots verts frais (gousses

Plus en détail