LE COMMERCE non sédentaire

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1 GUIDE 2015 LE COMMERCE non sédentaire 33 recommandations pour en faire un atout de nos villes

2 2 Le commerce non sédentaire est au cœur de l animation des villes et des quartiers, satisfaisant les attentes des consommateurs en termes de qualité, de convivialité et de proximité. Les marchés constituent un élément attractif pour de nombreuses villes. Ils représentent, en Ile-de-France, plus de établissements (dont 90 % ne comptent aucun salarié), soit environ 18 % du total national ; ceux-ci sont implantés majoritairement à Paris (4 000) et en seine-saint-denis (3 300), beaucoup moins dans les Yvelines (1 400) et dans les Hauts-de-seine (1 700). L'Ile-de-France est la première région française en nombre d'établissements, loin devant la région PaCa (10 000) qui se positionne à la deuxième place. sur le plan national, il existe plus de marchés dans communes. 82% sont mixtes c'est-à-dire alimentaires et manufacturiers. Le chiffre d affaires du secteur dépasse les 4,8 milliards d euros, dont 3,9 pour l alimentaire 1. En 2013, le commerce non sédentaire alimentaire constitue 14,8 % du secteur alimentaire total 2. Dans le textile, il représente 1,6% des parts de marché 3. Devant de tels enjeux, les collectivités doivent se mettre au diapason et renforcer les conditions favorables à son développement. Cela passe par 3 axes de réflexion : faire du marché un élément de dynamisation de la ville ; répondre aux attentes des consommateurs ; garantir une gestion performante.

3 3 sommaire Comment faire du marché un pôle de dynamisation de la ville? Fiche 1 - articuler le commerce non sédentaire avec le commerce sédentaire pour revitaliser le commerce de proximité Fiche 2 - Mettre le marché au coeur du projet urbain Fiche 3 - Prendre en compte les besoins techniques spécifiques des commerçants Fiche 4 - Maîtriser les nouvelles formes de commerce non sédentaire Comment répondre aux nouvelles attentes des consommateurs? Fiche 5 - élargir les horaires selon les rythmes et les flux locaux Fiche 6 - Respecter les équilibres commerciaux Fiche 7 - Relever le défi du e-commerce et du m-commerce Fiche 8 - Inciter les commerçants non sédentaires à prendre en compte les exigences environnementales grandissantes des consommateurs Comment garantir une gestion performante du marché? Fiche 9 - Réaliser un diagnostic global du commerce non sédentaire (état de l offre commerciale non sédentaire / pilotage du marché concédé) Fiche 10 - s assurer du professionnalisme des acteurs Fiche 11 - assurer la transparence des droits de place Fiche 12 - Présenter un successeur Fiche 13 - Gérer de façon rigoureuse le marché Fiche 14 - Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants Récapitulatif des recommandations 29 Références 31

4 4 Comment faire du marché un pôle de dynamisation de la ville? Le commerce non sédentaire vient compléter l offre commerciale sédentaire et participe fortement à l animation et à l attractivité des villes. Il importe de déployer des programmes permettant d assurer la complémentarité de ces deux offres commerciales et, in fine, de revitaliser le commerce de proximité. La démarche de projet peut suivre les étapes suivantes : Pilotage global du programme de redynamisation du commerce non sédentaire FICHE 1 articuler le commerce non sédentaire avec le commerce sédentaire pour revitaliser le commerce de proximité Etude et conception des points d articulation entre commerce sédentaire et non sédentaire ; Appui dans la priorisation, la planification et la budgétisation des préconisations ; Aide à la mise en place et à l animation des réunions du Comité de pilotage ; Soutien à l organisation et à l animation d une réunion publique présentant les actions réalisées en faveur des marchés ; Recherche et mobilisation de partenaires. Mise en oeuvre d opérations collectives Aide aux animations des marchés forains ; Appui à la création et à la structuration d associations de commerçants forains ; Appui à la mise en place d opérations de labellisation environnementale des marchés. accompagnement individuel des commerçants Diagnostic de valorisation de l emplacement sur le marché Accompagnement à la cession-reprise des commerces Ateliers / formations pour les commerçants Action de sensibilisation au numérique Conciergerie d entreprises Recommandation n 1 Intégrer le commerce non sédentaire comme levier dans les programmes de revitalisation commerciale.

5 5 Comment faire du marché un pôle de dynamisation de la ville? Essentiel à la vie urbaine, le marché doit être perçu comme un véritable outil d aménagement et de développement économique des centralités et un indéniable instrument de cohésion sociale 4. Pour preuve : Il participe à l attractivité d une ville puisque les jours de sa tenue, il draine un flux de chalands qui, sans lui, ne seraient pas venus. C est donc toute la vie de la cité qui en bénéficie ; Il dynamise le centre-ville de petites communes ; Il reflète le caractère d un quartier auquel le commerçant doit s adapter. Implanter un marché est inutile si le commerce est inexistant autour. FICHE 2 Mettre le marché au coeur du projet urbain C est pourquoi, il convient de choisir une implantation qui renforce son effet de locomotive, quelle que soit son échelle de rayonnement : quartier, bourg, commune, agglomération... Il faut aussi veiller à son accessibilité, c'est-à-dire prévoir un stationnement proche pour les clients, une signalétique adaptée et une organisation interne cohérente (parcours marchand). En outre, une ouverture sur la ville est indispensable, notamment via l installation en extérieur d espaces de restauration ou de loisirs. Recommandation n 2 Rendre le marché ouvert sur son environnement en veillant à son architecture. Plusieurs dispositifs peuvent ainsi être envisagés comme des parois vitrées et des lieux de restauration.

6 6 Comment faire du marché un pôle de dynamisation de la ville? FICHE 3 Prendre en compte les besoins techniques spécifiques des commerçants LEs LOCaUx techniques Et LE MICROFOnCIER Les commerçants non sédentaires ont des besoins particuliers, autres que ceux des sédentaires, et même en leur sein, les besoins en locaux des alimentaires et des non-alimentaires sont complètement différents. Ainsi, les premiers doivent disposer d un laboratoire où stocker et préparer les matériels et marchandises. Il convient donc de mettre à leur disposition, dans les MIN ou dans des zones industrielles ou d activités, du microfoncier pour y implanter leurs installations techniques, éventuellement mutualisées. Le concessionnaire peut également, si son contrat le permet, en assurer le financement. Recommandation n 3 Mettre à disposition des locaux techniques nécessaires au commerçant non sédentaire. LEs COntRaIntEs D HYGIènE Le règlement (CE) n 852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires 5 soumet les marchés aux mêmes exigences d hygiène que les autres circuits de distribution et prévoit la possibilité de mise en place de dispositifs adéquats à l égard des équipements pour les sites mobiles et/ou provisoires (dont font partie les food trucks). Le choix des méthodes est laissé aux commerçants, qui peuvent s aider des guides de bonnes pratiques 6 élaborés par leurs organisations professionnelles 7. Ils disposent alors d un large éventail de moyens adaptés à l environnement des marchés et au type de denrées. Mais, ils ne peuvent résoudre seuls tous les problèmes techniques importants : L équipement collectif en bornes électriques est parfois inexistant ou insuffisant. Il faut donc y penser lors de la création de nouvelles halles et les équiper avec une puissance électrique adéquate. Tous les marchés ne sont pas encore dotés de points d eau potable ou le sont insuffisamment (absence d eau chaude, par exemple). Recommandation n 4 Prévoir les besoins des commerçants non sédentaires, notamment en eau, électricité, équipements collectifs et installations sanitaires. Regrouper dans la mesure du possible les activités alimentaires en un seul endroit bien pourvu en points d eau, électricité,...

7 7 Comment faire du marché un pôle de dynamisation de la ville? Prendre en compte les besoins techniques spécifiques des commerçants LE PaRC automobile La prise en compte des enjeux environnementaux et plus précisément la préservation de la qualité de l air, conduit les pouvoirs publics depuis quelques années à examiner la question de la logistique urbaine et à prendre des mesures adéquates en la matière. Les entreprises du commerce alimentaire de proximité sont particulièrement concernées. En raison de la diversité des activités et de la spécificité des produits, elles utilisent différents types de véhicules (utilitaire léger, poids lourds de moins de 3.5T, de plus de 3.5T, ) aux caractéristiques diverses (frigorifique, isotherme, ). Recommandation n 5 FICHE 3 Prendre en compte les besoins techniques spécifiques des commerçants accompagner les commerçants non sédentaires par une aide financière à l achat d un véhicule propre. En outre, il convient de privilégier sur le marché le stationnement des professionnels y exerçant. Si cela n est pas possible, il est à prévoir un stationnement proche pour leurs véhicules, différencié de celui de la clientèle et sécurisé. L accessibilité de ces véhicules doit être facilitée aux heures de déballage et de remballage. Recommandation n 6 Prévoir sur le marché, ou à tout le moins à proximité, des stationnements réservés aux commerçants.

8 8 Comment faire du marché un pôle de dynamisation de la ville? Aujourd hui, de nouvelles formes alternatives de commerces (magasins éphémères, camions ambulants) se développent. Ils s installent sur les lieux de flux, généralement entre le travail et le domicile. Bien maîtrisés, ils peuvent constituer des opportunités. LEs FOOD trucks Inspirée des pratiques asiatiques et américaines, la cuisine de rue est par nature ambulante : food trucks, voitures, tricycles, camions-pizzas en sont les principaux vecteurs. En plein essor, le food truck présente des avantages en constituant : un possible tremplin pour les jeunes leur permettant de constituer un capital pour un futur établissement en dur ; une vitrine pour le restaurant sédentaire qui souhaite aller à la rencontre de nouveaux clients et tester ses créations. La difficulté fondamentale est de trouver un emplacement, soit sur un espace privé comme le parking d un supermarché, soit sur l espace public. Au-delà, le développement de ces nouveaux types de commerce soulève des questions de principe qui doivent être utilement résolues : FICHE 4 Maîtriser les nouvelles formes de commerce non sédentaire La question de l application de la règlementation de la vente au déballage Selon l article L du Code de commerce, «sont considérés comme ventes au déballage les ventes et rachats de marchandises effectués dans des locaux ou sur des emplacements non destinés à la vente au public ou au rachat de ces marchandises ainsi qu à partir de véhicules spécialement aménagés à cet effet. Les ventes au déballage ne peuvent excéder deux mois par année civile dans un même local ou sur un même emplacement». L expression «locaux ou emplacements non destinés à la vente au public de marchandises» porte sur l ensemble des espaces, publics ou privés, de sorte que cette vente peut se dérouler aussi bien sur le domaine public que sur un terrain privé ; la mention de «véhicules spécialement aménagés à cet effet» peut laisser penser que les food trucks sont concernés. Or, d une part, sont visées les marchandises, c'est-à-dire des produits «bruts», et non pas des produits alimentaires confectionnés sur place ; d autre part, l activité du food truck a vocation à «perdurer», c'est-à-dire qu elle s exerce pour une durée supérieure à deux mois. Recommandation n 7 ne pas appliquer aux food trucks les règles relatives à la vente au déballage.

9 9 Comment faire du marché un pôle de dynamisation de la ville? Maîtriser les nouvelles formes de commerce non sédentaire La question de l éventuelle concurrence déloyale avec les commerçants sédentaires FICHE 4 Maîtriser les nouvelles formes de commerce non sédentaire S ils sont soumis à des obligations en termes de formation, d hygiène, de sécurité alimentaire (allergènes ), d information des consommateurs, de permis de stationnement, de carte professionnelle et, s agissant de véhicules, au code de la route 8, ils ne supportent pas les mêmes contraintes en termes de coût (location commerciale, fiscalité locale...) 9. C est pourquoi il n est pas souhaitable de les voir s installer en face d un commerce alimentaire 10. Recommandation n 8 Veiller au respect d un «périmètre de nonconcurrence» autour des restaurants et autres commerces alimentaires dans lequel les food trucks ne pourraient pas s installer. Etendre cette démarche aux agriculteurs qui vendent leurs produits en sortie de gare notamment. LEs MaGasIns éphémères (OU POP-UP stores) Le commerce éphémère peut prendre différentes formes : pop-up stores, enseignes de destockage itinérantes, pop-up mall 11. Apparus depuis environ quatre ans en France et depuis la fin des années 90 aux Etats-Unis, il a d abord séduit les marques, avant d intéresser les distributeurs. Aux Etats- Unis, il représente un chiffre d affaires de 8 milliards de dollars 12. Ce nouveau type de commerce présente de nombreuses opportunités 13 : sur le plan commercial Il permet aux enseignes de tester un concept sur un laps de temps limité avant de se lancer durablement. S adressant tout d abord à des entreprises qui ne disposent pas de moyens financiers importants, le magasin éphémère leur offre, à moindre frais, une visibilité certaine et la possibilité de s installer dans des emplacements prestigieux. Il facilite la couverture de nouvelles zones de chalandise en valorisant leur potentiel. Pour des biens jusqu alors vendus uniquement sur Internet ou des produits saisonniers, c est un bon moyen d aller à la rencontre des clients et de faire marcher le bouche-à-oreille. La boutique physique permet en effet des échanges plus humains, plus chaleureux, entre les consommateurs et la marque. Les enseignes qui se prêtent à l exercice appuient leur investissement sur des campagnes de presse, publicitaires ou de communication, qui soulignent le caractère exceptionnel de telles opérations. Cette courte durée facilite la prise de conscience par le client de son privilège.

10 10 Comment faire du marché un pôle de dynamisation de la ville? Maîtriser les nouvelles formes de commerce non sédentaire sur le plan financier 14 Le coût du loyer est minime, le stand étant installé pour une durée limitée ; Le commerçant peut bénéficier d une éventuelle ristourne sur le loyer quand le bailleur entend combler une vacance préjudiciable à son image ; L aménagement du magasin est réduit : n étant ouvert que pour quelques mois, il doit être fonctionnel très rapidement. Les investissements sont donc assez faibles. sur le plan juridique FICHE 4 Maîtriser les nouvelles formes de commerce non sédentaire Les stands situés sur des emplacements privés font l objet d une convention d occupation précaire 15. Elle consiste pour le propriétaire d un local à conférer à une personne le droit de l occuper provisoirement pour y exercer une activité professionnelle. Elle n est pas soumise au statut du bail commercial. Le locataire ne bénéficie donc pas du droit de maintien dans les lieux pendant au moins 9 ans, ni du droit au renouvellement de son bail, ni encore du droit de percevoir une indemnité en cas de refus de renouvellement. Elle se distingue également du bail de courte durée, qui ne peut être conclu pour une période de plus de 3 ans 16. L avantage est qu elle n est pas limitée dans le temps et peut se poursuivre tant que le motif de précarité ayant justifié sa conclusion perdure. Deux critères doivent être réunis 17 : le droit de l occupant doit être précaire ; ce caractère peut se déduire d éléments tels que la durée incertaine de l occupation ; la possibilité pour l un des contractants d y mettre fin sans préavis ; la modicité de la redevance d occupation ; la précarité doit être justifiée par des circonstances particulières indépendantes de la seule volonté des parties, liées à la situation transitoire de l immeuble ; à la situation géographique du local (comme un kiosque mobile et démontable installé dans l enceinte d un grand magasin) ; au caractère discontinu et temporaire de l'occupation. Ce statut a minima est donc bien adapté à ce commerce temporaire. Recommandation n 9 appliquer aux magasins éphémères le statut de la convention précaire.

11 11 Comment répondre aux nouvelles attentes des consommateurs? FICHE 5 élargir les horaires selon les rythmes et les flux locaux Le client d aujourd hui n est plus celui d hier. Il n est plus le consommateur de masse des années 60 et 70. Il recherche la qualité et la proximité. Il est exigeant et expert. Il «bouge», il compare, il teste... De plus en plus, c est au commerce à aller à sa rencontre et non plus l inverse. Concrètement, le commerce non sédentaire doit se positionner sur les zones de flux. Les horaires sont donc ici une donnée majeure. Le marché constitue ainsi un véritable «rendez-vous» : face à des consommateurs actifs, le chiffre d affaires se réalise souvent entre 12 et 13h. Imposer des remballages à 13h quelle que soit la saison, en invoquant notamment des contraintes des services de nettoyage ne correspond plus aux besoins des clients. Les plages horaires élargies doivent être mises en place et les marchés d après-midi sont amenés à se développer 18, comme ceux du soir, surtout s ils se situent à côté des gares. La fréquence, les jours et horaires doivent être équilibrés par rapport à la clientèle potentielle et coordonnées entre les différents marchés existants ou nouvellement créés. Recommandation n 10 élargir les horaires selon les rythmes, notamment en fin de journée, et les flux locaux, par exemple à proximité des gares. adapter l offre en fonction des marchés existants. Autre enjeu, la gestion des invendus : leur redistribution doit être organisé dans des conditions de sécurité et d hygiène satisfaisantes. À titre de bonne pratique, la ville de Paris souhaite généraliser le modèle de la «tente des glaneurs», née dans le 19 e arrondissement. Recommandation n 11 Organiser la gestion des invendus

12 12 Comment répondre aux nouvelles attentes des consommateurs? D une manière générale, les consommateurs plébiscitent les marchés en raison de la diversité commerciale qu ils y trouvent. La fraîcheur et la qualité des produits guident souvent les achats dans le domaine alimentaire, notamment des fruits et légumes. Dès lors, dans le respect de l égal accès au domaine public, le règlement du marché devrait prévoir une répartition entre titulaires d emplacements et commerçants «passagers» mais venant régulièrement en favorisant l installation d activités absentes ou sous-représentées. De plus, pour répondre à des attentes de la clientèle en matière de bio et de produits «authentiques», un producteur devrait être installé par marché. Recommandation n 12 Prévoir une répartition dans le règlement selon le degré de représentation des activités, en veillant à la diversité commerciale. FICHE 6 Respecter les équilibres commerciaux Plus spécifiquement, concernant les abonnés, la procédure de demande d attribution des emplacements correspondants est écrite et adressée au maire. Elle devrait être entourée de davantage de garanties pour le commerçant : délai de réponse unique d un mois et motivation des refus. Recommandation n 13 Fixer dans le règlement du marché un délai de réponse à la demande d attribution d emplacement, tout refus devant être motivé. Prévoir la consultation obligatoire des organisations professionnelles intéressées. La relation client est à conforter afin de mieux fidéliser la clientèle, avec des services annexes tels que la livraison à domicile, la carte de fidélité et le paiement par carte bancaire ou les titres restaurant. Recommandation n 14 Promouvoir les produits régionaux et de la production locale vendus par les commerçants sur les marchés, notamment par l implantation d un point de dégustation de produits du terroir et de saison. Développer les services annexes : paiement par carte, titres restaurant, livraison à domicile, mise en place de cartes de fidélité...

13 13 Comment répondre aux nouvelles attentes des consommateurs? FICHE 7 Relever le défi du e-commerce et du m-commerce Face à un client mobile et connecté, un marché doit tirer parti des techniques de communication, notamment via la géolocalisation et des systèmes de commandes en ligne. Tout d abord, grâce à la géolocalisation, un consommateur connaîtra les marchés ouverts à proximité du lieu où il se trouve à un instant «T», ainsi que les horaires d ouverture, voire même les étales présentes. Ensuite, internet permet de faciliter la prise de commandes. Il est tout à fait envisageable pour un commerçant de prendre des commandes en ligne et de la remettre à son client lors d un rendezvous. Le marché peut également avoir un site vitrine ou utiliser les réseaux sociaux pour faire valoir son offre, mais attention, en veillant à son e-réputation. Recommandation n 15 Inciter le commerçant non sédentaire à tirer parti de l usage de l ensemble des modes de communication.

14 14 Comment répondre aux nouvelles attentes des consommateurs? L objectif est d associer le développement durable à une dynamique commerciale, en valorisant, par l obtention d un label, les commerçants non sédentaires qui mettent en place des actions concrètes en faveur de l environnement : déchets, énergie, eau, transport, écoproduits. Dans le même temps, les inciter à moderniser leur offre et leur proposer des outils de progrès dans leur gestion. Les villes peuvent mettre en place des dispositifs aboutissant à l obtention d un label, et répondre ainsi à trois objectifs : FICHE 8 Inciter les commerçants non sédentaires à prendre en compte les exigences environnementales grandissantes des consommateurs offrir une opération, déjà éprouvée et testée à leurs commerçants forains, et souvent proposée par des organismes partenaires ; avancer dans la continuité des actions territoriales en faveur du développement durable ; sensibiliser les habitants à l engagement de leurs commerçants non sédentaires. Les commerçants non sédentaires bénéficient grâce à ces opérations : d une modernisation de leur offre auprès des consommateurs ; d une amélioration de leur image auprès des consommateurs (90% des consommateurs sont prêts à privilégier un commerçant qui met en place des pratiques respectueuses de l environnement) ; d une communication gratuite sur les sites des organismes partenaires et de retombées presse dans les journaux locaux ; d un accompagnement par les organismes partenaires dans la mise en œuvre de pratiques environnementales et dans l accès à la labellisation : outils méthodologiques livrés sur clé USB + formation de l équipe + conseils téléphoniques tout au long de l opération. Recommandation n 16 Valoriser les démarches environnementales des commerçants non sédentaires et leur proposer des outils de progrès dans leur gestion.

15 15 Comment garantir une gestion performante du marché? FICHE 9 Réaliser un diagnostic global du commerce non sédentaire (état de l offre commerciale non sédentaire / pilotage du marché concédé) Face aux attentes nouvelles des consommateurs, il importe de faire régulièrement un diagnostic de l offre commerciale non sédentaire proposée. Il peut s agir d étudier l opportunité de créer un nouveau marché forain, ou de réfléchir aux modalités de rénovation d un marché «existant, et de définir ensuite les actions à mettre en œuvre pour réussir le projet de création ou de restructuration du marché forain. Parallèlement, il importe de structurer les points de contrôle permettant de vérifier que le marché concédé répond à des règles de gestion adéquates permettant aux villes une pleine maîtrise de l offre non sédentaire. Diagnostic de l offre commerciale non sédentaire proposée et identification des enjeux de développement Analyse socio-démographique : délivrance de rapports composés d analyses statistiques et géographiques ; Analyse de la composition commerciale, de l intégration urbaine et du respect des normes réglementaires, sécuritaires et juridiques ; Analyse de l environnement concurrentie ; Démarche d enquête auprès de la clientèle et des commerçants : restitution d enquêtes, entretiens et/ou concertations. Définition d une stratégie et d un plan d actions Définition du positionnement commercial du marché, des conditions d intégration urbaine et commerciale Prise en compte des exigences réglementaires et juridiques (normes d hygiène et de sécurité) Diagnostic du pilotage du marché concédé Examen des points de contrôle de la gestion du marché Evaluation des niveaux de partenariats avec les commerçants Analyse des documents organisant la concession et points d amélioration Etablissement d un rapport de préconisations Recommandation n 17 Faire régulièrement un diagnostic de l offre commerciale non sédentaire et structurer le pilotage du marché concédé.

16 16 Comment garantir une gestion performante du marché? La CaRtE PROFEssIOnnELLE Toute activité commerciale ou artisanale ambulante est subordonnée à l obtention d une carte (article L du Code de commerce) 19, sollicitée par le pétitionnaire après avoir déclaré 20 préalablement son activité auprès du Centre de Formalités des Entreprises 21. Si ces démarches s apparentent à des contraintes du point de vue du commerçant, elles constituent un gage de qualité et de sérieux. Cette carte n est obligatoire que lorsque le professionnel exerce en dehors de la commune où est situé son domicile ou son établissement principal. Au contraire, s il s en tient uniquement à sa commune de domiciliation, il n est pas dans l obligation de la détenir. FICHE 10 s assurer du professionnalisme des acteurs La déclaration doit être renouvelée tous les quatre ans 22. Le délai de délivrance est de quinze jours, à compter de la réception du dossier complet. Le titulaire de la carte doit aussi faire connaître au CFE les modifications éventuelles affectant son activité 23. La FORMatIOn DEs acteurs DU MaRCHé Les «métiers sur marchés» doivent être être reconnus en tant que tel. La démarche de professionnalisation de l ensemble des acteurs (placiers, commerçants, régisseurs) doit être poursuivie tant au stade de la formation initiale que de la formation continue. Des actions de valorisation de ces métiers auprès des jeunes sont également essentielles. Recommandation n 18 Mener des actions de valorisations de ces métiers auprès des jeunes.

17 17 Comment garantir une gestion performante du marché? FICHE 10 s assurer du professionnalisme des acteurs DEs sanctions adaptées Selon l article L du Code de commerce, les infractions peuvent être constatées par les officiers et agents de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints, et les fonctionnaires chargés du contrôle des marchés et des halles situés sur le territoire de la commune sur laquelle le commerçant ambulant exerce son activité. En cas de contrôle, celui-ci doit présenter sa carte professionnelle en cours de validité ainsi qu un document justifiant de son identité (article R , I du Code de commerce) 24. L absence d une telle déclaration est punie de l amende de 4 e classe pouvant aller jusqu à 750 (article R , alinéa 1 er du Code de commerce) ; le défaut de présentation des documents relève des contraventions de 3 e classe, soit une amende jusqu à 450 (article R , alinéa 2 du Code de commerce). Recommandation n 19 Prévoir des exclusions temporaires, dans le respect d une procédure contradictoire, plus efficaces que des exclusions définitives qui «condamnent» une entreprise.

18 18 Comment garantir une gestion performante du marché? LE PRInCIPE DU CaRaCtèRE PRéCaIRE Et RéVOCabLE : La nécessaire autorisation Parce que l activité est exercée sur le domaine public, une autorisation est requise, en vertu de l article L du Code général de la propriété des personnes publiques (ci-après CGPPP) 25. Elle est toujours délivrée à titre précaire et révocable (article L du CGPPP) et pour une durée limitée (article L du même code). FICHE 11 assurer la transparence des droits de place Ainsi, la personne qui souhaite exercer une activité non sédentaire doit obtenir, en fonction de sa situation : une autorisation d installation sur un marché accordée par la mairie ou un placier municipal en contrepartie du paiement des droits de place ; un permis de stationnement délivré par l autorité administrative chargée de la police de la circulation, s il s agit d une occupation sans emprise (par exemple, une terrasse, un étalage ou encore le stationnement d une camionnette food truck) ; une permission de voirie octroyée par l autorité chargée de la gestion du domaine, en cas d occupation privative avec emprise (comme l installation d un kiosque au sol) 26. La délivrance de l autorisation n est en aucun cas automatique. Le refus doit être motivé, par exemple sur l atteinte à l ordre public, la sécurité et la salubrité publiques (articles L et L du CGCT). LE PRInCIPE DE non GRatUIté DU DOMaInE PUbLIC : LE VERsEMEnt D UnE REDEVanCE L occupation privative du domaine public n est pas gratuite (article L du CGPPP). Les commerçants non sédentaires doivent s acquitter d une redevance, sous la forme d un droit de place (article L du CGCT), fixé par le conseil municipal. En principe, les différences de tarification ne peuvent se fonder que sur une différence de valeur commerciale des emplacements ou dans les superficies accordées 27. Les bases de calcul doivent être les mêmes pour toutes les professions, quel que soit la nature des marchandises et les modes d étalage. Par souci d équité, des principes et critères doivent être énoncés dans le règlement-type 28. Il est préférable de prévoir un mode de calcul unique au mètre linéaire de surface de vente, pour éviter de compter deux à trois fois les mêmes surfaces ; le tarif étant ensuite fixé au regard des circonstances locales. De plus, les prix des emplacements sont à afficher en mairie et sur le marché. Recommandation n 20 assurer davantage de transparence des droits de places en prévoyant dans le règlement-type leur mode de calcul au linéaire et non au mètre carré ou, à tout le moins, afficher en mairie et sur les marchés le prix des emplacements. Parallèlement, les augmentations devraient être justifiées. Recommandation n 21 Imposer, au regard du compte d exploitation du marché, la motivation des modifications par la personne publique des tarifs applicables à l occupation de son domaine. au minimum, prohiber les hausses deux fois supérieures à l inflation.

19 19 Comment garantir une gestion performante du marché? Grande novation, la loi ACTPE 29 du 18 juin 2014 introduit une possibilité de transmission du droit d occuper un emplacement sur le marché (articles L du CGCT et L du code de commerce 30 ) se concrétisant comme suit : FICHE 12 Présenter un successeur Le titulaire d une autorisation d occupation au sein d une halle ou d un marché peut, en cas de cession de son fonds, présenter au maire une personne comme successeur sous certaines conditions : d une part, le cédant doit exercer son activité sur cet emplacement depuis au moins trois ans et, d autre part, le cessionnaire doit être immatriculé au RCS. En cas d acceptation par le maire, ce dernier est subrogé dans les droits et obligations de l ancien titulaire. Toutefois, le potentiel successeur, parallèlement à sa présentation au maire, devra déposer une demande d occupation du domaine public. En cas de décès, d incapacité ou de retraite du titulaire, ce droit est transmis aux ayants droit qui peuvent en faire usage dans un délai de six mois, à peine de caducité. En outre, en cas de reprise par le conjoint du titulaire initial, il en conserve l ancienneté pour faire valoir son droit de présentation. La décision motivée du maire doit être notifiée au titulaire du droit de présentation et à son successeur dans un délai de deux mois. Ces dispositions ont pour objet d atténuer le caractère précaire et révocable des autorisations d occupation du domaine public. En pratique, lors de la transmission d une activité non sédentaire, pourrait être pris en compte le lien de «parenté» ainsi que la présence d un salarié expérimenté. Recommandation n 22 Favoriser le lien de parenté ou l expérience d un salarié dans la transmission.

20 20 Comment garantir une gestion performante du marché? FICHE 13 Gérer de façon rigoureuse le marché En vertu du Code général des collectivités territoriales (articles L et L CGCT), le maire 31 est seul compétent dans l exercice de la police des halles, foires et marchés 32. Cette compétence lui confère un large pouvoir d appréciation pour en déterminer la localisation, les modes d organisation et de fonctionnement, sous réserve de ne pas porter atteinte à la liberté du commerce et de l industrie par des interdictions générales et absolues 33. En tant que service public à caractère industriel et commercial 34, la gestion des marchés peut être assurée en régie directe par la commune ou être dévolue à une entreprise privée en la forme d un contrat de délégation de service public : concession, affermage ou gérance. La GEstIOn DIRECtE : UnE VOIE ExCEPtIOnnELLE Le choix du mode de gestion est fonction, notamment, de la taille de la commune et du dimensionnement corrélatif du marché. Aussi, la mairie peut-elle choisir d administrer elle-même le marché, ce qui est en pratique peu courant. La RéGIE : avantages Et DIFFICULtés Certaines communes ont fait le choix de gérer le marché en régie directe, qui présente l avantage d être moins chère que la concession pour les commerçants. Elle permet également aux acteurs du marché de prendre en main les opérations de sécurité et de promotion des marchés en toute transparence à l égard de la commune. Le passage en régie est attrayant à plus d un titre : Dans le cadre de la régie, le régisseur est un fonctionnaire communal formé par la ville pour assurer sa mission. Tout pourboire lui est interdit sinon à se rendre coupable du délit de concussion ; De plus, le passage en régie peut permettre de corriger d éventuels dysfonctionnements d une concession comme une mauvaise application des tarifs. Mais le choix de la régie suppose une étude préalable quant aux capacités de la commune à faire face à certaines difficutlés. D une part, le financement peut poser problème puisque la mairie n a pas nécessairement les moyens financiers nécessaires, notamment pour ce qui est mise aux normes d hygiène. D autre part, l enjeu réside dans le recrutement du régisseur, figure essentielle du marché : il assure sa gestion opérationnelle, optimise l attribution des emplacements, veille à la qualité des produits vendus, en particulier par les volants, à la propreté et au bon accueil de la clientèle. Il faut également penser à recruter un suppléant pour pallier toute absence. Quant au passage d une concession à une régie, la réussite d une telle transition, dépend de l implication de l élu local en charge du commerce, qui doit être forte et constante.

21 21 Comment garantir une gestion performante du marché? Gérer de façon rigoureuse le marché FICHE 13 Gérer de façon rigoureuse le marché LE CHOIx DE La COnCEssIOn : Un nécessaire COntRôLE DE La COLLECtIVIté D autres communes peuvent préférer la délégation de service public. Le titulaire du contrat est alors l interface avec la collectivité. Les avantages Faire appel à des professionnels peut permettre une meilleure qualité de service. Les concessionnaires doivent s adapter aux spécificités de la commune. Le suivi est opéré lors des commissions de marché qui doivent s assurer du bon déroulement du contrat dans le respect du règlement intérieur. Surtout, le délégataire peut prendre en charge tout ou partie de l investissement requis à la maintenance et à la modernisation des lieux. Les précautions à prendre Concernant le rapport annuel du concessionnaire 35 Bien que l article R du CGCT précise les données comptables devant y être mentionnées, il convient d établir systématiquement avec précision les différentes prestations du délégataire ainsi que le budget y afférent. En outre, rien n est prévu par la loi en termes de sanctions en cas de retard ou de non production du rapport. Dans une telle hypothèse, la convention devrait stipuler un système de mise en demeure du délégataire par le maire, dont le non-respect déclencherait l application par de pénalités. Recommandation n 23 Dans le rapport annuel, établir systématiquement les différentes prestations du délégataire ainsi que le budget y afférent. Prévoir dans la convention des pénalités en cas de retard ou de non production du rapport.

22 22 Comment garantir une gestion performante du marché? Gérer de façon rigoureuse le marché Concernant la durée des conventions de délégation de service public Même si aujourd hui la durée s est raccourcie, ces contrats peuvent être conclus sur de très longues périodes 36 : difficile donc de le dénoncer, sauf à régler des pénalités financières importantes et à mettre en péril l équilibre du budget communal 37. FICHE 13 Gérer de façon rigoureuse le marché Or, selon l article L du CGCT, «les conventions de délégation de service public doivent être limitées dans leur durée. Celle-ci est déterminée par la collectivité en fonction des prestations demandées au délégataire. Lorsque les installations sont à la charge du délégataire, la convention de délégation tient compte, pour la détermination de sa durée, de la nature et du montant de l investissement à réaliser et ne peut dans ce cas dépasser la durée normale d amortissement des installations mises en œuvre». De plus, la prorogation, par avenant, sans mise en concurrence, est ouverte exclusivement dans deux cas : soit pour des motifs d intérêt général et dans la limite d une année supplémentaire ; soit lorsque le délégataire doit réaliser des investissements non prévus au contrat initial et qui ne pourraient être amortis que moyennant une hausse excessive des droits de place. Parce que la durée est parfois longue, la renégociation est toujours possible. Elle nécessite un climat serein, exempt de toute pression. Il serait judicieux d encourager toutes les initiatives d élaboration de modèle de délégation de service public. Recommandation n 24 Encourager toutes les initiatives d élaboration de modèle de délégation de service public synthétisant les obligations légales de base de la commune et de son délégataire.

23 23 Comment garantir une gestion performante du marché? Gérer de façon rigoureuse le marché Concernant les conditions de perception des droits de place La convention de délégation de service public devrait expressément distinguer au sein des droits de place, entre, d une part, la taxe votée par le conseil municipal au titre de l utilisation du domaine public (sur laquelle la TVA n est pas perçue) et, d autre part, la rémunération du délégataire (qui donne lieu à TVA). L affichage des prix des emplacements devrait également faire ressortir cette distinction. Recommandation n 25 Distinguer expressément dans la délégation de service public au sein des droits de place ce qui relève de la taxe votée par le conseil municipal et de la rémunération du délégataire. FICHE 13 Gérer de façon rigoureuse le marché En outre, s agissant des prestations de publicité et d animation, l utilisation par le gestionnaire du budget voté par les commerçants à cet effet, devrait être décidée par eux et assortie d une obligation de rendre compte portant sur les dépenses et les recettes. Quant à la redevance publicitaire prélevée sur les commerçants par le gestionnaire, elle devrait correspondre à un service rendu dûment justifié. Tout mécanisme de reconduction automatique annuelle devrait être prohibé. Cette redevance devrait être versée sur un fonds destiné à assurer la promotion des marchés et être assise sur le métrage et non sur le prix des places. Dans le cas de la régie, certaines communes l ont transformée en subvention, ce qui implique que si elle n est pas votée et reconduite, elle est versée dans le budget général. Dans ce contexte, il serait utile d instaurer une convention-type permettant de fixer les critères de la redevance publicitaire qui finance les opérations d animation. Recommandation n 26 Instaurer une convention-type permettant de fixer les critères de la redevance publicitaire, favorisant la coordination des opérations d animation sur l ensemble de la ville.

24 24 Comment garantir une gestion performante du marché? Un meilleur partenariat devrait être instauré entre l ensemble des acteurs, à savoir la ville, le gestionnaire et les commerçants. Cela passe par la nécessaire consultation des organisations professionnelles intéressées, la surveillance et la promotion conjointes des marchés. COnsULtER LEs ORGanIsatIOns PROFEssIOnnELLEs IntéREsséEs Selon l article L du CGCT, elles doivent donc être consultées pour : la création, le transfert ou la suppression des halles ou des marchés communaux : dans cette hypothèse, l avis qu elles rendent est un avis simple. Or, compte tenu de l importance des règles élaborées au niveau local, le maire devrait justifier de son non-suivi. Recommandation n 27 FICHE 14 Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants Rendre obligatoire la justification par le maire du non-suivi de l avis émis par les organisations professionnelles intéressées. allonger le délai de réponse de un à trois mois, pour permettre un examen efficace des documents préalablement communiqués. La circulaire du 12 mars rappelle ce dispositif et précise qu à défaut de consultation, les municipalités concernées seraient exposées à une annulation contentieuse des actes intervenus 39. Ce même texte prévoit en outre la création d une commission consultative des services publics locaux, pour ceux confiés à un tiers par convention ou exploités en régie dotée de l autonomie financière. Ces commissions sont consultées pour avis sur tout projet de délégation de service public. Elles se composent des membres de l assemblée délibérante ou de l organe délibérant et des représentants d associations locales. Elles peuvent inviter toute personne dont l audition parait utile à participer à leurs travaux avec voix consultative. Par ce biais, les organisations professionnelles peuvent être associées aux travaux des commissions. Recommandation n 28 Imposer la présence des organisations professionnelles intéressées au sein des commissions consultatives des services publics locaux.

25 25 Comment garantir une gestion performante du marché? Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants FICHE 14 Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants les droits de place et de stationnement ; Leur régime est fixé par le conseil municipal après consultation des organisations professionnelles intéressées. Aucun délai n est prévu pour rendre cet avis. Recommandation n 29 Prévoir un délai de remise de l avis dans le cas de la définition du régime des droits de place et de stationnement. Le règlement du marché : Parce que la police des halles et marchés est exercée par le maire, il lui appartient de fixer dans un règlement les droits et obligations de tous les acteurs dans le respect de la liberté du commerce et de l industrie. L adoption d un règlement intérieur fixant les règles de fonctionnement n est pas obligatoire en vertu du principe de la libre administration des collectivités territoriales 40. Toutefois, un règlement-type a été réalisé par la Fédération nationale des marchés de France. En parallèle, une proposition de modèle d arrêté municipal portant règlement de marché a été élaborée, en partenariat avec les organisations professionnelles, l Association des Maires de France et les pouvoirs publics. Elle peut être adaptée par le maire à chaque situation 41. En tout état de cause, dans tout règlement, devrait figurer l interdiction du pourboire perçu par le placier auprès des commerçants en cas de concession. Les sanctions applicables en la matière devraient aussi être renforcées. Pour éviter de tenter le placier, il faudrait aussi le rémunérer correctement. Recommandation n 30 Renforcer les sanctions prévues en cas de pourboire indûment perçu par le placier.

26 26 Comment garantir une gestion performante du marché? Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants FICHE 14 Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants PROMOUVOIR LEs MaRCHés Les campagnes de publicité et de promotion communes, assurées par le gestionnaire peut avoir un impact sur le tarif des droits de place. Elles doivent être définies précisément, tant dans leur objet que dans le budget qui leur sera consacré, dans la convention de gestion déléguée. A ce titre, une charte de qualité reposant sur des standards de présentation, d accueil, de propreté, pourrait être établie pour chaque marché. Elle serait gage de qualité et participerait, indirectement, à la promotion du marché. Recommandation n 31 établir une charte de qualité pour chaque marché. Par ailleurs, il conviendrait de développer toute forme de communication permettant une meilleure connaissance des marchés (signalétiques à l entrée et centre-ville, site internet, plaquettes des municipalités ).

27 27 Comment garantir une gestion performante du marché? Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants LUttER COntRE LEs VEntEs à La sauvette Et surveiller EFFICaCEMEnt DU MaRCHé Les marchés étant souvent confrontés aux ventes à la sauvette, le Code pénal, dans ses articles à 446-4, dispose que «La vente à la sauvette est le fait, sans autorisation ou déclaration régulière, d offrir, de mettre en vente ou d exposer en vue de la vente des biens ou d exercer toute autre profession dans les lieux publics en violation des dispositions réglementaires sur la police de ces lieux. La vente à la sauvette est punie de six mois d emprisonnement et de d amende». FICHE 14 Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants Les peines sont portées à un an d emprisonnement et à lorsqu elle s accompagne de voies de fait ou de menaces ou est commise en réunion. La confiscation ou la destruction de la chose qui a servi à commettre l infraction est également prévue. Sont punissables les personnes physiques et les personnes morales. Est également introduit, dans les articles à , un délit d exploitation des ventes à la sauvette. Les agents de la DGCCRF et les officiers de police judiciaire 42 sont alors compétents pour constater l infraction et pour consigner les marchandises et les biens ayant servi à leur vente 43. Cette consignation donne obligatoirement lieu à un procès-verbal, mentionnant l inventaire des produits et leur valeur 44. Cette lourdeur des procédures - ajoutée à la fréquente insolvabilité des contrevenants - explique que, bien souvent, les forces de l ordre préfèrent se contenter de dissuader ponctuellement les revendeurs. Recommandation n 32 alléger les procédures de saisie des marchandises irrégulièrement proposées à la vente au moyen des nouvelles technologies. au lieu de lister un à un chaque produit, annexer au procès-verbal une photographie numérique d un seul en mentionnant le nombre d articles identiques.

28 28 Comment garantir une gestion performante du marché? Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants Plus généralement, les personnels du gestionnaire privé assurent la «police» quotidienne du marché, notamment pour l attribution des emplacements. Ils répartissent verbalement les «volants» sur les espaces vacants. Ils s occupent également des sous-locations. Cette fonction exige des compétences avérées. Pour améliorer la surveillance quotidienne et garantir un niveau de compétence, il serait opportun d instituer une formation obligatoire des placiers. FICHE 14 Instaurer un meilleur partenariat avec les commerçants Par ailleurs, les agents publics ou privés devraient saisir, soit la DDCCRF en cas d irrégularité au regard du règlement du marché ou d atteinte à la concurrence, soit les autorités de police judiciaire pour les infractions susceptibles de recevoir une qualification pénale. Recommandation n 33 sensibiliser et former l ensemble des acteurs (placiers, commerçants, gestionnaires ) à la surveillance du marché.

29 29 Récapitulatif des recommandations n 1 - Intégrer le commerce non sédentaire comme levier dans les programmes de revitalisation commerciale. n 2 - Rendre le marché ouvert sur son environnement en veillant à son architecture. Plusieurs dispositifs peuvent ainsi être envisagés, comme des parois vitrées et des lieux de restauration. n 3 - Mettre à disposition des locaux techniques nécessaires au commerçant non sédentaire. n 4 - Prévoir les besoins des commerçants non sédentaires, notamment en eau, électricité, équipements collectifs et installations sanitaires. Regrouper dans la mesure du possible les activités alimentaires en un seul endroit bien pourvu en points d eau, électricité,... n 5 - accompagner les commerçants non sédentaires par une aide financière à l achat d un véhicule propre. n 6 - Prévoir sur le marché, ou à tout le moins à proximité, des stationnements réservés aux commerçants n 7 - ne pas appliquer aux food trucks les règles relatives à la vente au déballage. n 8 - Veiller au respect d un «périmètre de non-concurrence» autour des restaurants et autres commerces alimentaires dans lequel les food trucks ne pourraient pas s installer. Etendre cette démarche aux agriculteurs qui vendent leurs produits en sortie de gare notamment. n 9 - appliquer aux magasins éphémères le statut de la convention précaire. n 10 - élargir les horaires selon les rythmes, notamment en fin de journée, et les flux locaux, par exemple à proximité des gares. adapter l offre en fonction des marchés existants. n 11 - Organiser la gestion des invendus. n 12 - Prévoir une répartition dans le règlement selon le degré de représentation des activités, en veillant à la diversité commerciale. n 13 - Fixer dans le règlement du marché un délai de réponse à la demande d attribution d emplacement au maire, tout refus devant être motivé. Prévoir la consultation obligatoire des organisations professionnelles intéressées. n 14 - Promouvoir les produits régionaux et de la production locale vendus par les commerçants sur les marchés, notamment par l implantation d un point de dégustation de produits du terroir et de saison. Développer les services annexes : paiement par carte, titres restaurant, livraison à domicile, mise en place de cartes de fidélité...

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