COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 15 avril 2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 15 avril 2015"

Transcription

1 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 15 avril 2015 EFIENT 10 mg, comprimé pelliculé B/30 (CIP : ) B/30 x1 (CIP : ) Laboratoire LILLY FRANCE SAS DCI Code ATC (2014) prasugrel chlorhydrate B01AC22 (inhibiteur de l agrégation plaquettaire, thiénopyridine) Motifs de l examen Renouvellement de l inscription Réévaluation de l Amélioration du Service Médical Rendu à la demande du laboratoire en application de l article R du Code de la Sécurité Sociale Liste concernée Sécurité Sociale (CSS L ) Indications concernées «EFIENT, en association avec l'acide acétylsalicylique (AAS), est indiqué dans la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients adultes avec un syndrome coronaire aigu (c'est-à-dire angor instable, infarctus du myocarde sans sus-décalage du segment ST [AI/NSTEMI] ou infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST [STEMI]) traités par une intervention coronaire percutanée (ICP) primaire ou retardée.» HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 1/26

2 SMR ASMR Place dans la stratégie thérapeutique Recommandations Important. Les données nouvelles ne modifient pas l appréciation faite précédemment. La Commission considère que l association EFIENT (prasugrel) 10 mg + aspirine n apporte pas d amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à l association clopidogrel + aspirine dans le traitement des patients ayant un syndrome coronaire aigu devant être traité par intervention coronaire percutanée. Traitement de 1 ère intention, en association à l aspirine. HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 2/26

3 02 INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET REGLEMENTAIRES AMM (procédure) Conditions de prescription et de délivrance / statut particulier Date initiale : 25 février 2009 (procédure centralisée). Rectificatif AMM du 18 décembre 2013 (modifications du RCP suite aux résultats des études ACCOAST et TRILOGY-ACS notamment). Liste I Classification ATC 2014 B B01A B01AC B01AC22 Sang et organes hématopoïétiques Antithrombotiques Inhibiteurs de l agrégation plaquettaire, héparine exclue prasugrel 03 CONTEXTE Examen de la spécialité inscrite sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux pour une durée de 5 ans à compter à compter du 01/01/2010 par arrêté du 28/12/2009 (JO du 01/01/2010). Dans son avis d inscription du 22/07/2009, la Commission a considéré que le SMR de EFIENT 10 mg comprimé était important dans les indications de l AMM en précisant que chez les patients de plus de 75 ans et/ ou de moins de 60 kg, l évaluation du rapport efficacité/effets indésirables se poursuivait. Elle avait considéré que EFIENT n apportait pas d amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à l association clopidogrel + aspirine. Depuis le précédent examen, de nouvelles données cliniques sont disponibles. Les résultats de deux études cliniques (TRILOGY-ACS et ACCOAST) et des données de pharmacovigilance, après évaluation de l EMA, ont entraîné une modification du RCP de la spécialité. Des données d utilisation issues de registres de patients européens sont disponibles. Sur la base des nouvelles données disponibles, le laboratoire demande une réévaluation de l ASMR (V à IV) chez les patients de moins de 75 ans et de plus de 60 kg. 04 INDICATIONS THERAPEUTIQUES «EFIENT, en association avec l'acide acétylsalicylique (AAS), est indiqué dans la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients adultes avec un syndrome coronaire aigu (c'est-à-dire angor instable, infarctus du myocarde sans susdécalage du segment ST [AI/NSTEMI] ou infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST [STEMI]) traités par une intervention coronaire percutanée (ICP) primaire ou retardée.» HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 3/26

4 05 POSOLOGIE «EFIENT doit être initié à une dose de charge unique de 60 mg, puis poursuivi par une dose de 10 mg une fois par jour. Chez les patients avec un AI/NSTEMI pour lesquels une coronarographie doit être réalisée dans les 48 heures après l'admission, la dose de charge doit être administrée uniquement au moment de l'icp. Les patients sous EFIENT doivent également prendre de l'acide acétylsalicylique tous les jours (dose de 75 mg à 325 mg). Chez les patients avec un syndrome coronaire aigu (SCA) pris en charge par une ICP, l'arrêt prématuré de tout antiagrégant plaquettaire, y compris EFIENT, pourrait entraîner un risque accru de thrombose, d'infarctus du myocarde ou de décès dû à la maladie sous-jacente du patient. Un traitement d'une durée allant jusqu'à 12 mois est recommandé, à moins qu'un arrêt d'efient soit cliniquement indiqué. Situations particulières : - Patients de plus de 75 ans : l'utilisation d'efient chez les patients 75 ans est en général déconseillée. Si, après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque individuel par le médecin prescripteur, le traitement est jugé nécessaire chez les patients 75 ans, alors une dose d'entretien réduite de 5 mg doit être prescrite après une dose de charge de 60 mg. Les patients 75 ans présentent une sensibilité accrue de survenue d'un saignement et une exposition plus élevée au métabolite actif du prasugrel - Patient de poids < 60 kg : EFIENT doit être administré sous forme d'une dose de charge unique de 60 mg puis poursuivi à une dose de 5 mg une fois par jour. La dose d'entretien de 10 mg n'est pas recommandée. Ceci est dû à une augmentation de l'exposition au métabolite actif du prasugrel et à un risque accru de saignement chez les patients < 60 kg lorsqu'ils reçoivent une dose quotidienne de 10 mg par comparaison avec les patients 60 kg. - Insuffisance rénale : aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients avec une insuffisance rénale, y compris les patients avec une insuffisance rénale terminale. L'expérience thérapeutique est limitée chez les patients avec une insuffisance rénale. - Insuffisance hépatique : aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients avec une insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B de Child-Pugh). L'expérience thérapeutique est limitée chez les patients présentant une anomalie légère à modérée de la fonction hépatique. EFIENT est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh).» 06 BESOIN THERAPEUTIQUE Syndrome coronaire aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA ST-) L objectif de la prise en charge est d éviter le décès et la survenue d un infarctus du myocarde transmural. Le moment optimal de la reperfusion myocardique est déterminé à l aide de scores de risque (scores TIMI ou GRACE par exemple). Trois situations cliniques peuvent être distinguées : - Le pronostic vital est mis en jeu immédiatement : le recours en urgence à une stratégie invasive immédiate (dans les 120 minutes) est alors justifié. - Le pronostic vital n est pas engagé immédiatement bien qu existe un risque aigu de complications : dans ce cas la stratégie invasive (coronarographie et éventuellement geste de reperfusion) peut être différée jusque dans les 72 heures après ce diagnostic. - L état clinique du patient ne nécessite pas le recours à une stratégie invasive. Le traitement médicamenteux associe notamment la prescription d un anticoagulant (héparine non fractionnée ou de bas poids moléculaire, fondaparinux, bivalirudine), d antiagrégant plaquettaire (aspirine + clopidogrel ou prasugrel ou ticagrélor) et d un bêta-bloquant. Cette association est possible dès le début de la prise en charge, quelle que soit la stratégie thérapeutique ultérieure des patients (invasive ou conservatrice) et le niveau de risque estimé. HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 4/26

5 Syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) Selon une conférence de consensus française (2006) 1, l occlusion complète et prolongée d une artère coronaire, à l origine de la nécrose ischémique d une région myocardique nécessite la désobstruction coronaire précoce qui contribue à améliorer le pronostic des patients. Le choix entre les deux techniques disponibles (angioplastie ou fibrinolyse) se fait au regard de la situation clinique, surtout en fonction du temps écoulé depuis le début de la symptomatologie. La fibrinolyse est recommandée si le délai nécessaire entre le premier contact médical et l arrivée dans le service de cardiologie interventionnelle est estimé supérieur à 45 minutes. Après fibrinolyse, le patient doit être dirigé vers un centre disposant d une salle de coronarographie diagnostique et interventionnelle. La stratégie de reperfusion dépend de l heure de début des symptômes, la fibrinolyse étant envisageable lorsque la crise a commencé moins de 3 heures avant l arrivée des secours. Le traitement médicamenteux associe notamment un anticoagulant (héparine non fractionnée ou de bas poids moléculaire, fondaparinux, bivalirudine), l aspirine, un anti-gpiib/iiia discuté en cas d angioplastie. Le clopidogrel (PLAVIX) est prescrit soit en association à l aspirine, soit seul si l aspirine est contre-indiqué. Le ticagrélor ou le prasugrel représente une alternative au clopidogrel. 1 Recommandations professionnelles. Prise en charge de l infarctus du myocarde à la phase aiguë en dehors des services de cardiologie. Conférence de consensus 23 novembre 2006 Paris (faculté de médecine Paris V). Avec le partenariat méthodologique et le concours financier de la HAS. HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 5/26

6 07 COMPARATEURS CLINIQUEMENT PERTINENTS 07.1 Médicaments Les comparateurs cliniquement pertinents de EFIENT sont les autres antiagrégants plaquettaires, indiqués en association à l aspirine, dans le traitement des SCA traités par ICP, d emblée ou retardée. NOM (DCI) Laboratoire PLAVIX 75 et 300 mg, cp (clopidogrel) Sanofi-Aventis BRILIQUE 90 mg, cp (ticagrelor) AstraZeneca CPT* identique oui / non Oui Oui Indication Prévention des événements athérothrombotiques : Le clopidogrel est indiqué : Chez les patients adultes souffrant d'un infarctus du myocarde (datant de quelques jours à moins de 35 jours). Chez les patients adultes souffrant d'un syndrome coronaire aigu : - Syndrome coronaire aigu sans sus-décalage du segment ST (angor instable ou infarctus du myocarde sans onde Q), y compris les patients bénéficiant d'une angioplastie coronaire avec pose de stent, en association à l'acide acétylsalicylique (AAS). - Infarctus du myocarde aigu avec sus-décalage du segment ST, en association à l'aas chez les patients traités médicalement et éligibles à un traitement thrombolytique. BRILIQUE, en association avec l'acide acétylsalicylique (AAS), est indiqué dans la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients adultes ayant un syndrome coronaire aigu (angor instable, infarctus du myocarde sans sus-décalage du segment ST [AI/NSTEMI] ou infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST [STEMI]), incluant les patients traités médicalement et ceux traités par une intervention coronaire percutanée (ICP) ou un pontage aortocoronaire (PAC). Date de l avis Avis du 18/12/2002 (SCA ST-) Avis du 6 juin 2007 (SCA ST+) 20/02/2008 (avis de réinscriptio n) 19/10/2011 et 07/12/2011 SMR important important important ASMR (Libellé) ASMR II en terme d efficacité, versus la prise en charge standard comprenant l AAS/ ASMR III (modérée) dans la prise en charge des patients suivants : infarctus du myocarde aigu avec sus-décalage du segment ST, en association à l acide acétylsalicylique (AAS) chez les patients traités médicalement et éligibles à un traitement thrombolytique). (avis du 6 juin 2007) En association à l aspirine, BRILIQUE apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR de niveau IV) par rapport au clopidogrel dans la prise en charge des syndromes coronaires aigus en termes d efficacité. *classe pharmaco-thérapeutique : ces médicaments sont tous des thiénopyridines, le ticagrélor étant un antagoniste réversible des récepteurs P2Y12 à l ADP. Prise en charge Oui/non Autre comparateur : La ticlopidine (TICLID 250 mg, comprimé, Sanofi Aventis) est indiqué pour la «prévention de la thrombose subaiguë sur endoprothèse coronaire (stent).». Cependant sa place dans la stratégie thérapeutique est actuellement très limitée en raison de son profil de tolérance et de l existence d alternative. HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 6/26 Oui Oui

7 07.2 Autres technologies Sans objet Conclusion Le clopidogrel (PLAVIX) et le ticagrélor (BRILIQUE) sont les comparateurs cliniquement pertinents de EFIENT. 08 INFORMATIONS SUR LE MEDICAMENT AU NIVEAU INTERNATIONAL PRISE EN CHARGE Pays OUI/NON Si non pourquoi Population(s) Celle de l AMM ou restreinte Celle de l AMM. Depuis le 11/09/2010, une recommandation de traitement a été publiée (sans exclusion de Allemagne Oui remboursement): l utilisation du prasugrel est considérée la plus économique chez les patients à haut risque de mortalité cardiovasculaire et chez les patients à faible risque de saignement (patients âgés de moins de 75 ans et pesant 60 kg ou plus) Italie Oui Celle de l AMM. Décision du 03/02/2010 Si l administration se fait à l hôpital, le remboursement est de 100% ; le Espagne Oui remboursement de la prescription en ambulatoire dépend du revenu net du patient : 40%, 50% ou 60%- Décision du 26/11/2009. Remboursement de l indication (sans restrictions) avec confirmation préalable que le patient répond aux critères du RCP Angleterre Oui Celle de l AMM. Décision du 07/ RAPPEL DES PRECEDENTES EVALUATIONS Date de l avis (motif de la demande) Indication SMR (libellé) ASMR (libellé) 22 juillet 2009 (inscription sécurité et collectivités) «EFIENT, en association avec l'acide acétylsalicylique (AAS), est indiqué dans la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients avec un syndrome coronaire aigu (c'est-à-dire angor instable, infarctus du myocarde sans sus-décalage du segment ST [AI/NSTEMI] ou infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST [STEMI]) traités par une intervention coronaire percutanée (ICP) primaire ou retardée». Important NB. La population cible d EFIENT a été définie par les patients ayant un syndrome coronaire aigu traité par une intervention coronaire percutanée (ICP) primaire ou retardée. Les patients de plus de 75 ans, de moins de 60 kg et ceux ayant un antécédent d AIT ou d AVC sont exclus de cette population. L association EFIENT (prasugrel) 10 mg + aspirine n apporte pas d amélioration du service médical rendu (ASMR de niveau V) par rapport à l association clopidogrel + aspirine pour le traitement des HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 7/26

8 Etudes demandées patients ayant un syndrome coronaire aigu devant être traités par intervention coronaire percutanée. Sans objet. 010 ANALYSE DES DONNEES DISPONIBLES Le laboratoire a présenté : - les résultats de plusieurs analyses en sous-groupes (Wiviott et al, et Ruff et al, ) de l étude pivot TRITON-TIMI 38 déjà analysée par la Commission (cf avis du 22/07/2009), - les données d une étude randomisée (ACCOAST 4 ) ayant comparé deux modalités d administration de prasugrel, - les données d études observationnelles d utilisation en vie réelle (cf chapitre ), - des données de pharmacovigilance. - les données d une étude randomisée (TRILOGY-ACS) ayant comparé prasugrel et clopidogrel chez des patients pris en charge médicalement (indication hors AMM) Efficacité Analyses en sous-groupes de l essai pivot TRITON-TIMI 38 Analyse dans le sous-groupe des patients chez lesquels la dose de 10 mg/j de prasugrel est recommandée par l EMA et la FDA (patients < 75 ans, > 60 kg et sans ATCD d AIT/AVC (Wiviott et al, ) Compte tenu des recommandations d utilisation du dosage à 10 mg d EFIENT, l objectif de cette analyse en sous-groupe est d analyser les résultats de l étude pivot TRITON-TIMI 38 dans trois les sous-groupes suivants définis a postériori (cf. figure 1) en fonction de l âge, du pids et des ATCD d AVC/AIT. Les analyses de survie ont été utilisées afin de comparer les résultats en fonction : - du traitement administré (prasugrel versus clopidogrel) - de l appartenance ou non des sujets à la cohorte de base (groupe I). Les événements précoces ont été rapportés par des estimations Kaplan-Meier à 30 jours et les événements tardifs par une analyse de repères («landmark analysis») excluant les événements non fatals avant 30 jours. Résultats La population évaluée a été répartie en 3 groupes selon les caractéristiques des patients à l inclusion (cf. figure 1) : - les patients pour lesquels prasugrel est désormais contre-indiqué car ayant un antécédent d AVC ou d AIT ont été exclus de la cohorte générale des patients indépendamment de leur âge et de leur poids. Ils ont constitué le groupe III (518 patients, soit 4% de l effectif total de l étude pivot TRITON-TIMI 38). 137 patients (1%) ne faisant pas partie de la population pour laquelle le 2 Wiviott SD et al. Efficacy and safety of intensive antiplatelet therapy with prasugrel from TRITON-TIMI 38 in a core clinical cohort defined by worldwide regulatory agencies. Am J Cardiol 2011;108(7): Ruff CT et al. Safety and efficacy of prasugrel compared with clopidogrel in different regions of the world. Int J Cardiol 2012;155: Montalescot et al. Pretreatment with Prasugrel in Non ST-Segment Elevation Acute Coronary Syndromes. N Engl J Med 2013;369: HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 8/26

9 prasugrel est contre-indiqué, mais pour lesquels la donnée du poids était manquante, ont été exclus. - les patients restants ont été répartis dans le groupe I ou II selon leur âge et leur poids à l inclusion : groupe I ( patients, 79% de l effectif total), groupe II (2149 patients, 16% de l effectif total). Figure 1 : description des trois cohortes de l analyse en sous-groupe Caractéristiques démographiques et cliniques de la population Les patients du groupe I par rapport aux patients du groupe II ont été : - plus susceptibles d avoir un SCA ST+ (STEMI), - plus souvent des hommes et des fumeurs - reçu plus souvent des anti-gpiib/iiia, des β-bloquants et des statines - moins de comorbidités tels HTA, diabète, antécédents d IDM, maladie rénale chronique, ICP multitronculaire. Les caractéristiques initiales des patients du groupe I étaient similaires dans le groupe prasugrel et le groupe clopidogrel. Résultats d efficacité Dans chacun des trois sous-groupes les résultats en termes d événements sont (cf. figure 2 cidessous) : HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 9/26

10 Dans le sous-groupe I, dans lequel le prasugrel à la dose d entretien de 10 mg a été utilisé selon les conditions de remboursement en France, le critère principal de jugement, la survenue d un événement du critère composite (décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde non fatal ou AVC non fatal), a été plus faible dans le groupe prasugrel (8,3%) que dans le groupe clopidogrel (11,0%), HR 0,74 (IC95% [0,66-0,84], p<0,0001). Ce bénéfice a été observé : - pour le critère primaire avant 30 jours (5,0% versus 7,0% ; p<0,0001) et au-delà de 30 jours (3,6% versus 4,5% ; p=0,027), - pour l IDM seul avant 30 jours (4,5% versus 6,3% ; p<0,0001) et au-delà de 30 jours (2,4% versus 3,4% ; p=0,0032) Les thromboses de stent (critère secondaire dans l étude pivot) ont été moins nombreuses dans le groupe prasugrel (1,0%) que dans le groupe clopidogrel (2,3%), HR 0,44 (IC95% [0,31-0,62], p<0,0001). Risque hémorragique - saignements TIMI majeurs : aucune différence n a été mise en évidence entre les deux groupes (1,9% sous prasugrel versus 1,5% sous clopidogrel, HR 1,24 (IC95% [0,91-1,69], p=0,17). - saignements TIMI majeurs ou mineurs : ils ont été plus nombreux dans le groupe prasugrel (3,9%) que dans le groupe clopidogrel (3,0%), HR 1,26 (IC95% [1,02-1,57], p=0,033). Durant les 30 premiers jours de traitement, aucune différence n a été mise en évidence pour les saignements TIMI majeurs ou TIMI majeurs ou mineurs (1,9% versus 1,6% ; p=0,19). Au-delà de 30 jours de traitement («landmark analysis»), le taux de saignement TIMI majeurs ou mineurs a été de 2,1% dans le groupe prasugrel et de 1,5% dans le groupe clopidogrel, p=0,097. Bénéfice clinique net Il a été évalué par un critère composite combinant décès cardiovasculaire, IDM non fatal, AVC non fatal et saignement TIMI majeur non lié à un pontage. Les résultats sont en faveur du groupe prasugrel (10,2% versus 12,5% ; HR 0,80, (IC95% [0,71-0,89], p<0,0001). Dans le groupe II : - les événements ont été plus nombreux dans le groupe II que dans le groupe I (p interaction=0,07). - Critère principal de jugement et thromboses de stent : aucune différence n a été mise en évidence (p=0,61 et 0,17 respectivement) Dans le groupe III : - Critère principal de jugement : résultats en défaveur du prasugrel (19,1% versus 14,4%, HR 1,37 (IC95% [0,89-2,13], p=0,15). - Thromboses de stent : aucune différence n a été mise en évidence (p=0,10). Effets indésirables Il y a eu davantage de saignements chez les patients du groupe II que chez ceux du groupe I. Pour autant, les taux de saignements relatifs du prasugrel par rapport au clopidogrel ont été similaires entre ces deux groupes (Groupe II : taux de saignement TIMI majeur HR de 1,23 ; IC95% [0,77-1,97], p=0,40). On peut estimer le NNH (Number Needed to Harm) pour un saignement TIMI majeur en excès sous prasugrel : 250 patients dans le groupe I, 142 patients dans le groupe II. Conclusion Les résultats de cette analyse post-hoc suggèrent que chez les patients pour lesquels le prasugrel à dose d entretien de 10 mg est recommandé, une diminution importante des événements cardiovasculaires ischémiques avec prasugrel versus clopidogrel, associée à un taux comparable de saignements TIMI mineurs ou majeurs (jusqu à 30 jours et au-delà de 30 jours). Selon ces données, le prasugrel à dose d entretien de 10 mg/j a un ratio bénéfice/risque favorable par rapport au clopidogrel chez les patients de moins de 75 ans, de plus de 60 kg et sans antécédents HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 10/26

11 d AVC ou d AIT (population remboursée en France). Néanmoins, le surrisque hémorragique en défaveur du prasugrel n est pas éliminé, même s il semble réduit dans cette population. De plus, ces résultats doivent être interprétés avec prudence : il s agit d une analyse post-hoc. Analyse en sous-groupe selon la répartition géographique (Ruff et al, 20123) L objectif était de comparer les résultats entre prasugrel et clopidogrel selon la région ou la zone géographique d inclusion des patients. L analyse a été faite en définissant cinq «régions» d inclusion : Amérique du Nord (32% de l effectif total), Amérique du Sud (4%), Europe de l Ouest (26%), Europe de l Est (24%) et Afrique/Moyen-Orient/Asie Pacifique (14%). Les caractéristiques des patients, les traitements concomitants, l âge, le type de stent, les comorbidités ainsi que le type de SCA ont différé en fonction de ces régions. Une analyse de sensibilité a été faite également en distinguant les pays selon deux catégories (pays développés, 71% de l effectif global ; pays en voie de développement, 29%) sur la base de leur index de développement humain (IDH). Ces analyses n ont pas révélé d hétérogénéité des résultats entre la population globale et ces sous-groupes définies selon les régions et selon la catégorie (pays développés et en voie de développement). L interprétation de ces résultats doit être prudente. Les patients ont été randomisés indépendamment de la région où ils ont été inclus sans de gestion du hasard pour l interprétation des résultats Etude randomisée : ACCOAST4 Contexte et objectif Soixante-quinze pour cent (75%) des patients ayant un SCA ST- dans l étude pivot TRITON- TIMI38 avaient reçu une dose de charge de prasugrel ou de clopidogrel au moment de l angioplastie. Ce schéma de traitement a été discuté par le CHMP puisqu il différait des recommandations européennes qui préconisaient de traiter les patients avant l angiographie. Cette recommandation se fondait sur une étude faite avec le clopidogrel dans un contexte de prise en charge technique, pharmacologique et organisationnel différent du contexte actuel (Mehta, 2001). C est pourquoi l étude ACCOAST avait pour objectif de comparer deux moments d administration de la dose de charge de prasugrel de 30 mg chez des patients ayant une SCA ST- : avant ou après coronarographie pour ICP. L étude, d une durée de 30 jours, a inclus patients ayant un SCA ST- avec élévation de la troponine et pour lesquels une coronarographie suivie d'une ICP était prévue dans les 2 à 48 heures suivant la randomisation. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit 30 mg de prasugrel avant la coronarographie puis 30 mg au moment de l ICP (groupe pré-traitement), soit un placebo avant l ICP puis 60 mg de prasugrel au moment de l ICP (groupe contrôle). Le critère de jugement principal était un critère composite combinant : décès d'origine cardiovasculaire (CV), infarctus du myocarde (IDM), accident vasculaire cérébral (AVC), revascularisation en urgence (RU), ou utilisation en urgence d'inhibiteurs de la glycoprotéine (anti- GPIIb/IIIa) dans les 7 jours suivant la randomisation. Résultats Comparée aux patients recevant la dose de charge de prasugrel au moment de l'icp, la fréquence du critère principal de jugement n'a pas été réduit chez les patients recevant du prasugrel dès le diagnostic, avant la coronarographie (hazard ratio avec pré-traitement : 1,02 (IC95% [0,84;1,25], p =0,81). Pour les patients ayant reçu la dose de charge de prasugrel dès le diagnostic, celle-ci a été administrée 4 heures en moyenne avant la coronarographie. Les patients ayant eu une dose de charge précoce (N=2 037) ont eu une plus de saignements non TIMI majeurs lié à un pontage coronarien par comparaison aux patients du groupe contrôle (N=1 996), hazard ratio = 2,95 (IC95% [1,39;6,28], p= 0,003). Le taux de saignements majeurs selon les critères TIMI (incluant les saignements avec et sans rapport avec un pontage aorto-coronarien) survenant dans les 7 jours suivant la randomisation a HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 11/26

12 été plus élevé chez les sujets du groupe dose de charge précoce (N= 2 037) que chez ceux du groupe contrôle (N= 1 996), hazard ratio = 1,90 (IC95% [1,19;3,02], p= 0,006. En conclusion, chez les patients ayant un SCA ST- traités par revascularisation par ICP une dose de charge précoce de prasugrel ne réduit pas la survenue des événements ischémiques majeurs et augmente le risque de saignements majeurs à 30 jours par rapport à l administration uniquement au moment de l ICP. Les résultats de cette étude ont été intégrés au RCP d EFIENT. De plus, une lettre a été adressée aux professionnels de santé par l ANSM en décembre 2013 précisant que «chez les patients avec un angor instable ou un infarctus du myocarde sans sus-décalage du segment ST pour lesquels une coronarographie doit être réalisée dans les 48 heures après l'admission, la dose de charge d EFIENT doit donc être administrée uniquement au moment de l'icp afin de minimiser le risque de saignement.» Etude TRILOGY-ACS L étude TRILOGY-ACS, réalisée chez les patients ayant un SCA ST- pris en charge médicalement sans revascularisation (indication hors-amm), est mentionnée dans le RCP d EFIENT. Cette étude d une durée de 30 mois a inclus patients présentant un SCA ST- pris en charge médicalement sans revascularisation. Le prasugrel (utilisé hors-amm dans cette étude) n'a pas significativement réduit la fréquence du critère composite d évaluation comprenant les décès cardiovasculaires, les IDM non fatals ou les AVC non fatals, comparativement au clopidogrel. L incidence des saignements majeurs selon les critères TIMI (incluant saignements engageant le pronostic vital ou fatals et hémorragie intracrânienne) a été similaire chez les patients traités par prasugrel et chez les patients traités par clopidogrel. Les patients 75 ans ou ceux de moins de 60 kg (n = 3022) ont été randomisés à 5 mg de prasugrel. Comme pour les patients <75 ans et 60 kg traités par 10 mg de prasugrel, il n'y a pas eu de différence en termes d événements cardiovasculaires chez les patients traités par 5 mg de prasugrel et les patients traités par 75 mg de clopidogrel. L incidence des saignements majeurs était similaire chez les patients traités par 5 mg de prasugrel et ceux traités par 75 mg de clopidogrel. Une dose de prasugrel à 5 mg a induit un effet antiplaquettaire supérieur à une dose de clopidogrel à 75 mg. Le prasugrel doit être utilisé avec précaution chez les patients 75 ans et chez les patients pesant <60 kg Effets indésirables Rapport du Comité Technique de Pharmacovigilance Les données françaises portant sur EFIENT depuis le début de sa commercialisation en France (06/01/2010) jusqu au 19/02/2013 et les données de pharmacovigilance européennes depuis l autorisation européenne de mise sur le marché de cette spécialité (25/02/2009) jusqu au 25/08/2012 (dernier PSUR soumis) ont été analysées par le Comité Technique de Pharmacovigilance (CTPV du 18 mars 2013). Le CTPV a présenté les résultats suivant : «Au cours des 37 mois de ce suivi, 114 cas d effets indésirables graves ont été notifiés aux centres régionaux de pharmacovigilance (n=64) et au laboratoire (n=113 dont 63 doublons) par les professionnels de santé. Les saignements rapportés ont été essentiellement d origine digestive ou intracrânienne. Les phénomènes allergiques ont déjà fait l objet d une modification du RCP. Les autres effets notifiés ne constituent pas un signal. Les conditions de prescription restreintes chez les personnes de plus de 75 ans ou celles ayant un poids inférieur à 60 kg ont été confortées par deux études cliniques. Cependant, la prescription HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 12/26

13 chez la personne de plus de 75 ans demeure, et est responsable d effets indésirables, principalement de nature hémorragique. Les résultats de l étude observationnelle FAST MI sont rassurants et complètent le profil de sécurité du prasugrel. Les données françaises sont comparables aux données mondiales.» Le rapport précise aussi que «5 142 cas ont été rapportés entre le 25/02/2009 et le 25/08/2012 au niveau international. Un décès a été rapporté dans 5,4% des cas (277 décès). Les risques potentiels de cancer colorectal, d hémorragie intraoculaire, de phototoxicité, d insuffisance hépatocellulaire et de neutropénie ainsi que l utilisation hors AMM d EFIENT font l objet d une surveillance particulière, au niveau européen.» Le rapporteur conclut que les effets indésirables décrits sont ceux attendus en raison des propriétés pharmacologiques. Le rapporteur propose que la rubrique «mise en garde et précautions d emploi» du RCP soit plus précise concernant les patients ayant une insuffisance rénale.» Données internationales de pharmacovigilance Depuis la commercialisation du produit, la population ayant reçu EFIENT dans le monde est estimée à environ , soit une exposition cumulée de patients-années (35,5% pour l Europe et 58,8% pour les USA). Un total de effets indésirables a été notifié depuis la commercialisation du produit, dont graves. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (>10%) ont été des hémorragies (notamment gastro-intestinales, rectales, rétro-péritonéales), la diarrhée, des nausées et douleurs abdominales. Parmi les autres événements rapportés, les plus fréquents ont été thrombose du pontage et douleur thoracique. A noter qu ils peuvent être liés en partie à la pathologie sous-jacente. L ensemble de ces données a été reprise dans le dernier PSUR disponible couvrant la période entre le 26 février 2013 et le 25 août Les données de tolérance relatives aux études observationnelles sont présentées au chapitre Données issues du RCP Thrombopénie Dans les études cliniques, le taux d incidence des thrombocytopénies a été de 6,25/1 000 patientsannées sous prasugrel et de 5,34 sous clopidogrel. Une thrombocytopénie a été très rarement rapportée en post-amm (0,005%) sur plus de 1,8 millions de patients exposés. Lorsqu elles étaient symptomatiques, elles ont donné lieu à des pétéchies, épistaxis et des saignements. Le plus souvent le patient peut être asymptomatique. Le PGR a fait l objet d une mise à jour en intégrant la thrombopénie comme risque identifié et cet effet indésirable. Purpura thrombotique thombocytopénique A la suite d une demande de la FDA, le laboratoire a réalisé une revue des cas potentiels enregistrés de purpura thrombotique thombocytopénique (PTT). Au cours du développement clinique, aucun cas n avait été rapporté dans le bras prasugrel. La survenue de cet effet parait très rare, avec un taux après la commercialisation estimé à 0,001% pour 1,8 million de patients exposés. Le PGR a fait l objet d une mise à jour en intégrant le PTT comme risque identifié Risque d hypersensibilité incluant des angio-œdèmes Des cas d hypersensibilité graves incluant des angio-œdèmes ont été rapportés sous prasugrel. Certains cas ont concerné des patients ayant des antécédents de réactions d hypersensibilité au clopidogrel. HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 13/26

14 Risque de saignement augmenté en cas d altération de la fonction rénale La proportion des hémorragies est doublée chez les patients traités par prasugrel et ayant une fonction rénale altérée par rapport à ceux sans altération de la fonction rénale. Cette population a risque fait déjà l objet de mises en garde dans le RCP de la spécialité Données d utilisation/de prescription Données du panel IMS (DOREMA-EPPM) Selon les données IMS (cumul mobile annuel Automne 2014), EFIENT a fait l objet de prescriptions. Caractéristiques des patients : - Sexe : près de 85,7% des patients étaient des hommes. - Age : la proportion de patients âgés de 75 ans et plus a été de 2,2%. Types de prescripteurs : les prescriptions ont été effectuées par des médecins généralistes (65,7% des prescriptions) et par des cardiologues (34,3%) sachant qu il s agissait d un renouvellement de prescription dans 91,1% des cas. Co-prescriptions : prasugrel a été prescrit en association avec une statine (77,65% des prescriptions), un antiulcéreux (21,86%) et un antihypertenseur (IEC 53,17% et β-bloquant 81,03%). Un antiagrégant plaquettaire (aspirine) était associé au prasugrel pour 86,33% des prescriptions Etudes observationnelles Les données de cinq études observationnelles européennes faisant partie du PGR décrivent les conditions d utilisation du prasugrel. Les résultats de l étude B011 ne seront pas décrits en raison de faiblesses méthodologiques importantes : étude rétrospective d utilisation du prasugrel chez des patients suivis sen ambulatoire, fondée sur des données dont la qualité est discutable (31% de données manquantes sur le diagnostic associé à la prescription de prasugrel) et dans laquelle la représentativité du panel n est pas assurée.) Etude B016 : registre français FAST-MI 2010 Méthodologie Il s agit d une étude de cohorte prospective, non interventionnelle qui suit un échantillon de patients inclus en France avec un infarctus du myocarde (IDM) et admis en octobre/novembre 2010 dans les 213 centres français participant à l étude. Son objectif est de décrire l usage du prasugrel et du clopidogrel en pratique clinique et l évolution clinique des patients durant l hospitalisation et après un suivi de 12 mois. Deux populations (A et B) issues de la cohorte «hospitalisation» ont été définies : la population A (3 034 patients), constituée des patients traités par prasugrel ou clopidogrel durant leur hospitalisation et la population B (2 372 patients), des patients recevant ces médicaments et revascularisés par ICP. Données relative au bon usage du médicament : - 89% des patients traités par prasugrel durant l hospitalisation ont bénéficié d une ICP (cohorte hospitalisation) - 96% des patients ayant reçu une prescription de prasugrel à la sortie de l hôpital ont bénéficié d une ICP durant l hospitalisation (cohorte de suivi de 12 mois). HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 14/26

15 - La première dose de prasugrel administrée à l hôpital a été de 60 mg pour 75% des patients et de 10 mg pour 17% des patients. - Parmi les patients traités par ICP et pour lesquels du prasugrel a été prescrit à la sortie de l hôpital : o 96% (735/763) étaient âgés de moins de 75 ans o 97% (725/745) pesaient 60 kg ou plus o 99,7% (761/763) n avaient pas d antécédents d AVC ou d AIT o 98% des patients ont reçu une dose journalière de maintenance de 10 mg. o 98% des patients ont reçu une prescription d aspirine associée. - Les patients ayant un antécédent d AVC ou d AIT ont représenté 0,3% du groupe prasugrel et 5% du groupe clopidogrel. Le prasugrel (EFIENT) a donc été prescrit conformément au RCP. Résultats Durant l hospitalisation, - le taux de mortalité a été de 0,3% dans le groupe prasugrel (1 patient décédé) et 2% dans le groupe clopidogrel (44 patients décédés). - les taux de saignements TIMI majeurs, TIMI mineurs et les taux de saignements tout type ont été similaires entre les deux groupes : o Saignements TIMI majeurs: respectivement 2,0% et 1,7% o Saignements TIMI mineurs : respectivement 1,3% et 2,8% o Saignements tout type : respectivement 8,0% et 8,3% - saignement fatal : 1 cas dans le groupe prasugrel, aucun cas dans le groupe clopidogrel. Durant les 12 mois de suivi : - le taux de mortalité a été de 0,7% dans le groupe prasugrel (5 patients décédés) et 5,1% dans le groupe clopidogrel (75 patients décédés), dans la population de patients traités par ICP (population correspondant à l AMM du prasugrel). Le taux de mortalité par 100 patients-mois a été de 0,06 dans le groupe prasugrel et 0,43 dans le groupe clopidogrel. - les taux de saignements ont été faibles dans les 2 groupes de traitement (1 dans le groupe prasugrel, 17 saignements dans le groupe clopidogrel. Le taux d événements par 100 patients-mois a été de 0,013 dans le groupe prasugrel et 0,14 dans le groupe clopidogrel. - le taux d hospitalisation toutes causes a été de 16,5% dans le groupe prasugrel et 23,8% dans le groupe clopidogrel. L interprétation des résultats comparatifs doit tenir compte du fait que les patients des deux groupes avaient des caractéristiques à l inclusion différentes. Ainsi, par rapport aux patients du groupe clopidogrel : - les patients du groupe prasugrel étaient en moyenne plus jeunes, plus souvent des hommes et des fumeurs, avaient plus souvent un poids > 60 kg. - les patients du groupe prasugrel avaient moins de comorbidités (HTA, diabète, antécédent d AVC, d AIT et d insuffisance cardiaque). Aucune pondération ou méthode d analyse statistique n a été utilisée afin de modéliser les données manquantes (77% de sujets documentés pour les saignements). L étude pivot TRITON-TIMI 38 et le registre FAST-MI 2010 diffèrent également notablement par : - le profil des patients traités par EFIENT : dans l étude TRITON-TIMI 38, 13% des patients avaient plus de 75 ans, 5% des patients avaient moins de 60 kg et 3,8% de patients avaient un antécédent d AVC ou d AIT. Ces proportions étaient bien moindres dans le registre français FAST-MI la durée de suivi des patients : 15 mois dans TRITON-TIMI 38 et 12 mois dans FAST-MI la proportion de recours à la voie d abord radiale pour réaliser l ICP (voie d abord associée à un moindre risque de saignement) : 8% dans l étude TRITON-TIMI 38 et de 71% dans le registre FAST-MI HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 15/26

16 Etude B015 : registre Suisse SPUM-ACS Méthodologie Il s agit d une étude de cohorte prospective non interventionnelle réalisée en Suisse (registre SPUM-ACS). Cette étude vise à comparer, en vie réelle, chez les patients ayant un SCA, les données d utilisation du prasugrel et du clopidogrel, et les résultats cliniques en termes d événements cardiaques indésirables majeurs (Major Adverse Cardiac Events, MACE) et de saignements durant l hospitalisation, à 30 jours et à 1 an de suivi. Les patients ont été recrutés dans quatre hôpitaux universitaires suisses entre octobre 2009 et octobre Population de l étude : patients ont été suivis. Les patients ont été affectés au groupe prasugrel ou au groupe clopidogrel en fonction de la première molécule reçue durant l hospitalisation : 756 patients ont été traités par prasugrel et patients par clopidogrel. Le nombre de perdus de vue à 30 jours et à 1 an a été très faible. Résultats La prescription de prasugrel a été faite essentiellement chez des patients jeunes, de poids supérieur à 60 kg et ayant un SCA ST+ avec une proportion de 87,6% dans le groupe prasugrel alors que celle-ci a été de 41,7% dans le groupe clopidogrel. L analyse des résultats cliniques montre : - une fréquence de survenue d un événement MACE faible dans le groupe prasugrel tout au long du suivi (1,9% durant l hospitalisation à 7,7% après un an de suivi). Dans le groupe clopidogrel, cette proportion a été de 3,4% durant l hospitalisation et de 10,7% après 1 an de suivi. - un taux de mortalité cardiaque faible dans le groupe prasugrel (0,5% durant l hospitalisation à 2,6% après 1 an de suivi) et dans le groupe clopidogrel (1,9% durant l hospitalisation à 4,2% après 1 an de suivi). - un risque de saignement faible dans le groupe prasugrel (2,9% durant l hospitalisation et 5,1% à 1 an de suivi). Dans le groupe clopidogrel, ces proportions ont été respectivement de 5,2% et 9,3%. Les saignements ont surtout concerné les sites de ponction dans les deux groupes prasugrel et clopidogrel. Aucun saignement fatal n a été signalé dans le groupe prasugrel tout au long du suivi. Une analyse des saignements dans le sous-groupe de patients à faible risque (patients âgés de moins de 75 ans, pesant 60 kg ou plus et sans antécédent d AIT ou d AVC-population du champ de remboursement en France) a également été faite. Le taux de saignement a été de 2,8% durant l hospitalisation et de 4,8% à 1 an de suivi. Dans le groupe clopidogrel, ces taux ont été respectivement de 3,6% et 6,6%. Les éléments suivants rendent délicates l interprétation de ces données. La représentativité des quatre hôpitaux suisses n est pas assurée (et le recrutement semble ne pas avoir été exhaustif). Les deux groupes sont différents à l inclusion. L âge moyen des patients inclus a été de 58,65 ans (± 10,99) dans le groupe prasugrel et de 66,07 ans (± 12,49) dans le groupe clopidogrel ; 92,5% des patients traités par le prasugrel étaient âgés de moins de 75 ans versus 70,6% dans le groupe clopidogrel. Les poids moyens et les IMC ont été similaires dans les deux groupes prasugrel et clopidogrel, la majorité des patients (97% dans le groupe prasugrel versus 93% dans le groupe clopidogrel) avaient un poids > 60 kg. La présentation clinique du SCA différait entre les 2 groupes également : le groupe prasugrel comportait beaucoup plus de patients avec un SCA ST+ (87,6% ; 662/756) que le groupe clopidogrel (41,7% ; 580/1392). La proportion de SCA ST- a été plus faible dans le groupe prasugrel (11,2% ; 85/756) que dans le groupe clopidogrel (53,3% ; 741/1392). Par rapport au groupe clopidogrel, les patients du groupe prasugrel étaient plus souvent des hommes et des fumeurs. Les deux groupes avaient également des différences en termes de comorbidités. La proportion de patients avec antécédents d AVC ou d AIT était de 1,3% dans le groupe prasugrel et 4,8% dans le groupe clopidogrel. L analyse dans le sous-groupe à faible risque ne tient pas compte des comorbidités différentes. HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 16/26

17 Etude B010 : registre suédois SCAAR Méthodologie Un registre Suédois (SCAAR) a été mis en place dans 30 centres afin de suivre des patients ayant bénéficié d une angiographie et d une ICP chez des patients ayant ou non un SCA. Il s agit d une étude de cohorte non interventionnelle qui compare la survenue des saignements au cours de l hospitalisation entre les groupes de patients traités par prasugrel ou par clopidogrel. La survenue des décès et des récidives d infarctus est aussi rapportée. Résultats Population de l étude : patients ayant bénéficié d une ICP en Suède dans les établissements participant au registre entre le 1er mai 2010 et le 2 avril 2013 ont été inclus dans l étude. - 10,8% (n=3 721) des patients ayant bénéficié d une ICP ont reçu du prasugrel durant l hospitalisation (± clopidogrel), parmi lesquels 80,4% (2990/3271) ont eu un SCA : 65,2% (1 949/2 990) SCA ST+ et 34,8% (1 041/2 990) SCA ST ,2% (n= ) des patients ayant bénéficié d une ICP ont reçu du clopidogrel uniquement durant l hospitalisation, parmi lesquels 73,4% (22 476/30 642) ont eu un SCA : 28,1% (6325/22476) SCA ST+ et 71,9% (16 151/22 476) SCA ST-. Résultats Tableau 2 : résultats cliniques en termes de saignements, de décès et d IDM- Population de patients SCA bénéficiant d une ICP et traités par clopidogrel ou prasugrel durant l hospitalisation initiale Population Totale SCA-ICP Prasugrel N= Clopidogrel N= p Tout saignement [n(%)] 34 (1,1%) 698 (3,1%) <0,001 Saignement Majeur [n(%)] 0 26 (0,1%) 0,079 Saignement Mineur [n(%)] 5 (0,2%) 296 (1,3%) <0,001 Transfusion sanguine [n(%)] 1 (0%) 62 (0,3%) 0,016 Décès [n(%)] 18 (0,6%) 208 (0,9%) 0,0756 IDM [n(%)] 3 (0,1%) 159 (0,7%) 0,000 Source: rapport d étude. Ces données doivent être interprétées en tenant compte des limites suivantes : - Environ 20 % des patients traités par prasugrel et ayant été revascularisé par ICP ne présentaient pas de SCA (hors AMM). De plus, les patients de ce groupe ont eu majoritairement un SCA ST+ (65,2%) alors que dans le groupe clopidogrel, la majorité des patients avaient un SCA ST- (71,9%). - la proportion de patients âgés de 75 ans ou plus a été plus faible dans le groupe prasugrel (21,7%) que dans le groupe clopidogrel (31,6%). - 46% des patients sous prasugrel avaient reçu du clopidogrel dans les 24 h précédents l ICP. - Les données présentées ne concernent que la période de l hospitalisation. - Aucun ajustement n a été effectué pour prendre en compte les différences de caractéristiques entre les deux groupes. HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 17/26

18 Etude B008 : registre allemand ALKK-PCI Méthodologie Il s agit d une étude de cohorte prospective non interventionnelle conduite en Allemagne. Cette étude avait deux objectifs : - comparer le risque de saignement chez les patients traités par prasugrel par rapport à celui chez les patients traités par clopidogrel durant l hospitalisation. - décrire l utilisation du prasugrel durant l hospitalisation initiale du patient. Les données proviennent du registre ALKK-PCI : il s agit d un programme obligatoire de contrôle qualité imposant à tous les hôpitaux allemands de documenter toute coronarographie ou procédure interventionnelle. Trente-deux centres en Allemagne ont inclus des patients dans ce registre. Les patients ont été suivis durant l hospitalisation initiale. Le rapport final comprend des données cumulatives du suivi de patients hospitalisés entre le 15 octobre 2009 et le 28 février Sont présentés les résultats de la population des patients, avec SCA ou non, traités par prasugrel en dose de charge ou les patients SCA traités par clopidogrel en dose de charge, la puissance de l étude ayant été calculée dans cette population. Pour la comparaison des saignements, un ajustement a été effectué sur les quintiles du score de propension. Résultats Population de l étude : l étude a inclus patients dont ayant un SCA et bénéficiant d une ICP. Parmi eux, Sur les patients traités par prasugrel en dose de charge, (80%) ont eu un SCA revascularisés par ICP. Les patients traités par prasugrel avaient majoritairement moins de 75 ans (94,2%) et un poids > 60 kg (97,6%). La moyenne d âge a été de 69,5 ans (±12,2) dans le groupe clopidogrel et de 59,3 ans (±10,6) dans le groupe prasugrel (p<0,0001). La proportion de patients âgés de 75 ans et plus a été plus importante dans le groupe clopidogrel (38,5%) que dans le groupe prasugrel (5,8%), p<0,0001. Par rapport au groupe clopidogrel, les patients du groupe prasugrel ont été plus souvent des hommes et des fumeurs. La proportion de patients avec antécédent d AVC ou d AIT a été plus faible dans le groupe prasugrel (1,5%) que dans le groupe clopidogrel (8,1%), p<0,0001. Les patients du groupe prasugrel ont eu moins de comorbidités que les patients du groupe clopidogrel. Saignements Aucune différence n a été mise en évidence entre les deux groupes. Dans le sous-groupe de patients ayant un SCA et revascularisés par ICP (population de l AMM d EFIENT), avant et après ajustement sur les quintiles du score de propension, aucune différence entre prasugrel et clopidogrel n a été mise en évidence en termes de saignements nécessitant une transfusion et/ou HIC, de saignements non liés à un pontage nécessitant une transfusion et/ou HIC et de saignements tout type. En revanche, une différence en faveur du clopidogrel en termes de saignement tout type a été notée après ajustement, aor 2,09 (IC95% [1,37-3,18] p<0,001). La principale localisation des saignements rapportés a été les saignements au site de ponction : 53% (23/43) dans le groupe prasugrel et 45% (46/101) dans le groupe clopidogrel, p=0,35. L interprétation et la transposabilité de ces données doit tenir compte aussi de la voie d abord utilisée, sachant qu un sur-risque de saignement avec la voie fémorale est attendue par rapport à la voie radiale. Dans le sous-groupe des patients revascularisés par ICP pour un SCA, la proportion d utilisation de la voie d abord fémorale a été de 79,6% dans le groupe prasugrel et 78,5% dans le groupe clopidogrel (p=0,34). A noter que, le taux d utilisation de la voie d abord fémorale en France, selon le registre FAST-MI 2010, est de 25%. HAS - Direction de l'evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 18/26

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Syndromes coronaires aigus

Syndromes coronaires aigus CONGRES American College of Cardiology J.P. COLLET Service de Cardiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, PARIS. Syndromes coronaires aigus L American College of Cardiology a encore montré le grand dynamisme

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV Nouveautés dans le diagnostique et le traitement de la maladie coronaire du dialysé Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France Probability of cardiovascular events Mortalité

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Antiagrégants plaquettaire, anticoagulant et gestes en rhumatologie

Antiagrégants plaquettaire, anticoagulant et gestes en rhumatologie Antiagrégants plaquettaire, anticoagulant et gestes en rhumatologie Christophe Meune Service de Cardiologie- Hôpital Avicenne Expérience douloureuse Homme de 56 ans 40 PA Aspirine à faible dose pour un

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 29 février 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 29 février 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 29 février 2012 Le projet d avis adopté par la Commission de la Transparence le 14 décembre 2011 a fait l objet d une audition le 18 janvier 2012. L avis définitif a

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

Compte-rendu du Comité technique de Pharmacovigilance CT012013083. Séance du 12 novembre 2013

Compte-rendu du Comité technique de Pharmacovigilance CT012013083. Séance du 12 novembre 2013 CT012013083 27/11/2013 Direction de la Surveillance Pôle Pharmacovigilance Addictovigilance Dr Evelyne Falip Compte-rendu du Comité technique de Pharmacovigilance CT012013083 Nom du dossier Dossier thématique

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Parcours du patient cardiaque

Parcours du patient cardiaque Parcours du patient cardiaque Une analyse HAS à partir de la base QualHAS, des Indicateurs Pour l Amélioration de la Qualité & Sécurité des Soins (IPAQSS)- Infarctus du myocarde Linda Banaei-Bouchareb,

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Système cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez

Système cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez aliskirène Rasilez CV111 Pour le traitement de l hypertension artérielle, en association avec au moins un agent antihypertenseur, si échec thérapeutique, intolérance ou contre-indication à un agent de

Plus en détail

Au cours des deux dernières décennies, et

Au cours des deux dernières décennies, et Les nouveaux inhibiteurs du récepteur P2Y12 : un effet classe? pour quels patients? New P2Y12 receptor inhibitors: a class effect? for which patients? J. Silvain*, T. Cuisset** J. Silvain * Institut de

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

Thrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton

Thrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton Les Nouveaux Anti- Thrombotiques DESC Réanimation Médicale Limoges Sept 2008 B. Honton La coagulation pour les Nuls LA PROBLEMATIQUE en réanimation SEPSIS et ARDS: Activation de la voie extrinsèque Augmentation

Plus en détail

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre «Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions» R. Kipling??? Geste d angioplastie en 2014 plus de limites

Plus en détail

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux (NACO) Emmanuel HAZARD/Jean-loup HERMIL Chronologie Héparine non fractionnée 1950 HBPM 1980 NACO >2008 AVK 1960 Fondaparinux 2002 2 Les indications des NACOs En médecine

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 14 mars 2012 XARELTO 15 mg, comprimés pelliculés B/14 (CIP: 34009 219 225 1 6) B/28 (CIP: 34009 219 226 8 4) B/42 (CIP: 34009 219 227 4 5) B/10 (CIP: 34009 219 228 0

Plus en détail

Item 175 : Prescription et surveillance des antithrombotiques

Item 175 : Prescription et surveillance des antithrombotiques Item 175 : Prescription et surveillance des antithrombotiques Collège des Enseignants de Cardiologie et Maladies Vasculaires Date de création du document 2011-2012 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Avis 20 novembre 2013

Avis 20 novembre 2013 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 20 novembre 2013 COVERSYL 2,5 mg, comprimé pelliculé B/30 (CIP : 34009 366 587 5 2) B/90 (CIP : 34009 366 590 6 3) COVERSYL 5 mg, comprimé pelliculé sécable B/30 (CIP

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 14 mars 2012 XARELTO 15 mg, comprimés pelliculés B/14 (CIP: 34009 219 225 1 6) B/28 (CIP: 34009 219 226 8 4) B/42 (CIP: 34009 219 227 4 5) B/10 (CIP: 34009 219 228 0

Plus en détail

Contenu et format des fichiers téléchargeables de la base de données publique des médicaments. Base de données publique des médicaments

Contenu et format des fichiers téléchargeables de la base de données publique des médicaments. Base de données publique des médicaments Contenu et format des fichiers téléchargeables de la base de données publique des médicaments Base de données publique des médicaments Date de mise à jour : 15/12/2014 Table des matières : 1. Présentation

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir?

En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir? En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir? L intérêt des NACOs ne se limite pas à la prévention du risque thrombo-embolique dans la FA non valvulaire. En effet, ces molécules

Plus en détail

Données de Pharmacovigilance et les NOACs. Haleh Bagheri haleh.bagheri@univ-tlse3.fr

Données de Pharmacovigilance et les NOACs. Haleh Bagheri haleh.bagheri@univ-tlse3.fr Données de Pharmacovigilance et les NOACs Haleh Bagheri haleh.bagheri@univ-tlse3.fr Dabigatran (Pradaxa) Rivaroxaban (Xarelto) Apixaban (Eliquis ) Effet Attendu (A) Effet Inattendu (B) Hémorragie - Hépatotoxicité

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1 Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 17 décembre 2014 ELIQUIS 2,5 mg, comprimés pelliculés B/60 (CIP : 34009 419 456 7 0) B/60 blister unitaire (CIP : 34009 419 457 3 1) ELIQUIS 5 mg, comprimés pelliculés

Plus en détail

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter

Plus en détail

Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas?

Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas? Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas? Mario Wilhelmy et Sarah Janecek Vous voulez prescrire...? Lisez ce qui

Plus en détail

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Améliorations attendues et problèmes M.M. Samama, M-H. Horellou, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F.

Plus en détail

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? NACO: Contraction de «Narcissistes compacts» Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les Nacos ne boivent pas d alcool

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

PATHOLOGIE CARDIO VASCULAIRE DES VOYAGEURS D. HOROVITZ

PATHOLOGIE CARDIO VASCULAIRE DES VOYAGEURS D. HOROVITZ PATHOLOGIE CARDIO VASCULAIRE DES VOYAGEURS D. HOROVITZ Les étapes du transport Y a - t - il un cardiaque dans l avion? CONTRAINTES CX VX L HYPOXIE LES ACCELERATIONS EFFETS DE L ALTITUDE LOI MARIOTTE PV

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Docteur Marie-Josèphe JEAN-PASTOR Centre Régional Pharmacovigilance Marseille-Provence-Corse Hôpital Sainte Marguerite AP-HM Tél :

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Prise en charge des syndromes coronariens aigus

Prise en charge des syndromes coronariens aigus GUIDE CLINIQUE 2 e édition Prise en charge des syndromes coronariens aigus guide destiné aux professionnels de la santé canadiens Par D r David Fitchett, FRCPC, FACC, FESC D r Pierre Théroux, FACC, FAHA

Plus en détail

NACO et Angioplas>e. Guillaume CAYLA Service de cardiologie CHU de Nîmes Groupe ACTION Pi>é Salpêtrière

NACO et Angioplas>e. Guillaume CAYLA Service de cardiologie CHU de Nîmes Groupe ACTION Pi>é Salpêtrière NACO et Angioplas>e Guillaume CAYLA Service de cardiologie CHU de Nîmes Groupe ACTION Pi>é Salpêtrière Disclosures Research Grants from «Fédéra>on Française de Cardiologie» Consul>ng fees from Astra Zeneca,

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux chez le sujet âgé : état des lieux au centre hospitalier gériatrique du Mont d Or et proposition de guides de bon usage

Nouveaux anticoagulants oraux chez le sujet âgé : état des lieux au centre hospitalier gériatrique du Mont d Or et proposition de guides de bon usage Nouveaux anticoagulants oraux chez le sujet âgé : état des lieux au centre hospitalier gériatrique du Mont d Or et proposition de guides de bon usage Anne Delhoume To cite this version: Anne Delhoume.

Plus en détail

Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires

Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires Nadine Ajzenberg Laboratoire d hématologie & INSERM U698 Hôpital Bichat nadine.ajzenberg@bch.aphp.fr 3/12/12 Plan

Plus en détail

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 avril 2014 BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA DCI Code ATC (2012) Motif de l

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

NACO dans la FA non Valvulaire

NACO dans la FA non Valvulaire NACO dans la FA non Valvulaire VII ème Rencontres chalonnaises Dr Buttard 29/11/2012 INTRODUCTION La consommation des anticoagulants a été multiplié par 2 en 10 ans Les indications de traitement anticoagulants

Plus en détail

Avis 15 mai 2013. B01AX05 (Antithrombotique). Inhibiteur sélectif indirect du facteur Xa

Avis 15 mai 2013. B01AX05 (Antithrombotique). Inhibiteur sélectif indirect du facteur Xa COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 15 mai 2013 L avis adopté par la Commission de la Transparence le 23 janvier 2013 a fait l objet d une audition le 17 avril 2013 et d un examen des observations du laboratoire

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 II. THÉRAPEUTIQUES MÉDICAMENTEUSES 705

SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 II. THÉRAPEUTIQUES MÉDICAMENTEUSES 705 SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 A. Évaluation non invasive... 700 1. Recherche d une ischémie myocardique... 700 a. Épreuve d effort b. Scintigraphie

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Étude NACORA-BR du projet NACORA (nouveaux anticoagulants oraux et risques associés)

Étude NACORA-BR du projet NACORA (nouveaux anticoagulants oraux et risques associés) Étude en vie réelle du bénéfice/risque à court terme des nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran, rivaroxaban) chez les patients débutant un traitement et non précédemment traités par des antivitamines

Plus en détail

Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières?

Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières? Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières? Étude faite en collaboration entre l Institut national

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail