VERS UN RENOUVEAU DE L INGENIERIE DE FORMATION Eléonore Dumaine, consultante chez CAA

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1 VERS UN RENOUVEAU DE L INGENIERIE DE FORMATION Eléonore Dumaine, consultante chez CAA

2 1. Quoi de neuf dans la formation? a. Chronique d une mort annoncée p.3 b. Etat de l offre.p.4 c. Etat des pratiques en France p Et ailleurs? Que se passe-t-il? a. USA p.22 b. Europe p.25 c. Zoom sur la conférence internationale de l ASTD (American Society for Training and Development): juin 2009, Washington..p Et maintenant? a. Attention : les nouvelles technologies vont devenir incontournables : elles sont présentes dans la sphère privée et les nouvelles générations les utilisent quotidiennement p.33 b. Comment la formation va-t-elle évoluer? p.36 c. Quel impact sur le service formation?...p.37 d. Comment les organisations vont-elles évoluer?...p.40 e. Mettre l accent sur l ingénierie de formation...p.41 f. Accompagnement du changement..p Tout le monde en parle, mais «quid de la mise en œuvre»? a. Les pièges à éviter quand on met en place du e-learning ou des outils collaboratifs en ligne p.47 b. Comment mettre en place une stratégie de e-learning réussie p.48 c. Faire le choix d une plateforme LMS p.52 d. Comment créer une communauté apprenante en ligne?...p.54 e. Du blended learning au learning2.0.p.56 f. Un mot des RSE (Réseau Social d Entreprise).p Les technologies de l avenir a : le Web3.0 et les objets à technologie intégrée.p.65 b à 2020 : les hologrammes et le Web 4.0 p.67 2

3 1. Quoi de neuf dans la formation? a. Chronique d une mort annoncée : Le e-learning des années 2000, celui qui devait détrôner le présentiel, substituer la machine à l homme, est bel et bien mort et enterré. Il n y a rien de surprenant à cet échec, qui aurait pu être anticipé dès les prémisses du e-learning, tel qu il a été pensé au début des années En effet, les promesses de cette nouvelle modalité de formation ont séduit de nombreuses entreprises : - Baisse drastique des coûts de formation : coûts de logistiques réduits à zéro puisque les apprenants se forment sur leur poste de travail, coûts des formateurs en moins. - Simplification logistique : pas de déplacement ni d hébergement à prévoir. - Individualisation de la formation : modules de formation à la carte en fonction des besoins des apprenants - Démocratisation de la formation : modules mis à disposition d une masse de salariés plus grande. C est avant tout l économie financière et la simplification logistique qui ont motivé l adoption de cette modalité, sans réelle réflexion sur son efficacité pédagogique. Le fiasco qui a succédé les premières années d utilisation trouve sa source à un double niveau : Tout d abord le e-learning n a pas tenu toutes ses promesses : o Le e-learning permet de réduire les coûts, mais uniquement sur le long terme et à condition de l utiliser à grande échelle, car l investissement de départ est assez lourd. o La technique n a pas toujours été au rendez-vous et de nombreuses entreprises se sont heurtées à ces défis : leur outil informatique n était pas assez performant pour accueillir de la technologie multimédia. o L individualisation comme la démocratisation de la formation ne sont pas produites, car le taux de connexions s est avéré extrêmement décevant et le taux d abandon extrêmement élevé : les entreprises ont dû se rendre à l évidence qu il ne suffit pas de mettre des ressources ou des outils à disposition pour permettre l apprentissage. 3

4 Le e-learning n a pas été intégré dans un processus réfléchi de formation. A ne viser qu une logique de coût, les entreprises ont négligé l efficacité pédagogique. o Le e-learning s est substitué à certaines formations présentielles sans réflexion sur un dispositif global de formation. o Toujours dans une logique de coût, l accompagnement des apprenants par un tuteur a été réduit au strict minimum. o La vision de l apprenant seul face à son module de formation est mortellement ennuyeuse et méconnait le besoin pour l apprenant de participer à des débats, d éprouver ses arguments, de partager ses expériences avec d autres, pour que l apprentissage soit effectif. Doit-on pour autant en conclure qu il faut renoncer à inclure les nouvelles technologies dans la formation? Absolument pas. D autant que ces nouvelles technologies se multiplient, sont présentes dans la sphère privée et peuvent apporter une réelle valeur ajoutée pédagogique à des projets de formation. Il s agit plus de repenser l ingénierie de formation, afin d intégrer le e-learning et toutes les modalités à disposition aujourd hui de la manière la plus pertinente possible. b. Etat de l offre (ce qui existe, à quoi ça sert, valeur ajoutée) Quelle est l offre à disposition aujourd hui? Pour bien comprendre l intérêt qu il y a à intégrer les nouvelles technologies dans la formation, il faut comprendre les outils mis à notre disposition et leur intérêt pédagogique. Le e-learning a fait beaucoup de progrès depuis les années 2000 : les modules sont généralement composés de grains pédagogiques, qui font sens isolément et incluent de nombreuses activités interactives qui permettent à l apprenant d être actifs pendant la formation. Ils sont généralement sonorisés, peuvent intégrer de la vidéo ou des décors 3D, sollicitant ainsi différents sens chez l apprenant et facilitant la mémorisation. Avantages : Le coût reste intéressant, même s il est clair qu on ne peut pas économiser sur tout et qu un module e-learning peut être cher à produire si on veut y inclure du rich-média. L individualisation : le e-learning peut offrir à l apprenant une formation et une utilisation à la carte. L apprenant se forme au moment où il le souhaite. Le parcours qui lui et proposé varie avec son niveau initial et dans certains cas, il a même le choix de son cheminement au sein du module. C est un moyen pour l apprenant de s approprier sa formation et de devenir acteur de son processus d apprentissage. L utilisation dans le temps : une même personne a la possibilité de revoir un module plusieurs fois, notamment juste avant une situation qui exige les connaissances enseignées dans le module. 4

5 L anonymat de la machine : pour des apprenants qui peuvent avoir peur de s exprimer devant les autres ou d être jugés pour leurs erreurs ou leur ignorance sur certains sujets, le e-learning peut lever des blocages et permettre à ces personnes de s exercer et de faire des erreurs, sans pour autant être soumis au regard des autres. Inconvénients : comme les débuts du e-learning en témoignent cette solution de formation ne présente pas que des avantages : La réticence de certains apprenants : certaines personnes ne conçoivent pas d être formés via un ordinateur et ont besoin du face à face avec un formateur à qui ils peuvent poser leurs questions. L absence d interaction avec les autres apprenants : dans les dispositifs actuels l interaction avec les autres apprenants est exclue et donc nous ne sommes pas en présence d une communauté d apprenants qui peuvent échanger, confronter leurs points de vue et du coup évoluer dans leurs pratiques via le conflit socio-cognitif. La disponibilité de l apprenant : on a vu que le e-learning présentait l avantage de ne pas immobiliser les apprenants sur un laps de temps donné dans un lieu donné. La responsabilité est donc placée sur l apprenant de se libérer du temps pour suivre son module e-learning, mais son emploi du temps ne le lui permet pas toujours, non plus que l espace de travail dans lequel il évolue. Cela exige donc une autodiscipline de la part de l apprenant, mais également une communication claire de la part de l entreprise sur l importance de la formation, qui doit également faire partie des objectifs fixés aux collaborateurs. Enfin l accompagnement : les apprenants ont généralement accès à un tuteur en ligne, qui répond à leurs questions, mais c est loin d être suffisant. Mettre un outil ou des ressources à la disposition de quelqu un ne suffit pas à garantir l apprentissage, il faut inscrire cet outil dans un dispositif avec une ingénierie pédagogique réfléchie, construite en fonction des besoins constatés et des objectifs visés, et accompagnée par un tuteur qui anime, intervient, orchestre les activités et les interactions. Ce constat est d ailleurs vrai pour toutes les nouvelles technologies dont il est question dans cette étude

6 Les serious games : Les serious games sont des jeux vidéos utilitaires, visant le développement des compétences de leurs utilisateurs. La vocation du serious game est donc de rendre attrayante la dimension sérieuse d une formation, en l intégrant dans un univers ludique. Avantages : Le jeu au service de l apprentissage : il est certes plus attrayant de se plonger dans un jeu que dans un manuel de quelques centaines de pages pour acquérir des connaissances. Le jeu vaut parfois mieux que de longs discours. Il permet d essayer certaines voies, d en tester les conséquences de manière virtuelle, de recommencer autant de fois que nécessaires pour comprendre un mécanisme ou un concept. Il a donc des vertus pédagogiques, déjà bien connues des parents!! Efficacité constatée : les entreprises qui ont fait appel à ce genre de formation ont constaté des résultats plutôt satisfaisants par rapport aux objectifs visés par la formation. Visiblement l aspect divertissant du jeu favorise l apprentissage. Concerne tous les secteurs : aucune activité n est exclue de cette modalité. Les métiers de la santé, de l éducation, des transports, de la finance, de la communication, de l industrie, se sont déjà tournés vers ce format d apprentissage. Peut séduire la nouvelle génération qui arrive sur le marché du travail : c est le développement de la wii et de la nitendo DS qui a boosté le marché des serious games, des jeux vidéos très en vogue chez la jeune et parfois moins jeune génération. Inconvénients : Le coût : le jeu sérieux représente un investissement important : entre et , voire plus. Il faut donc bien évaluer l intérêt de présenter une formation sous forme de serious game. La réticence face au jeu : en France, contrairement aux pays anglosaxon, on a du mal à concilier l environnement professionnel avec l amusement ou le jeu, d où la réticence à investir dans les serious games. Transfert vers la pratique : le serious game ne peut se passer d un accompagnement pédagogique et humain, pour permettre le passage de l univers virtuel à la réalité. Passer de l activité virtuelle à la décision opérationnelle demande un accompagnement qu il faut mettre en place et penser en amont, car la réalité présente des risques absents de l univers virtuel

7 Les simulateurs : ce sont des dispositifs techniques qui permettent de reproduire de façon virtuelle une situation réelle. Certains classent les simulateurs dans les serious games, cependant il nous semble pertinent de faire la distinction entre ces deux modalités. En effet les simulateurs sont sensés reproduire le plus fidèlement possible une situation réelle. Les simulateurs seront jugés d autant plus performants qu ils se rapprochent de la réalité et permettent à l apprenant de s entrainer dans un contexte le plus proche possible du concret. Ce n est pas du tout le cas des serious games qui se déroulent dans un univers décalé et imaginaire. Ce sont les règles du jeu, les épreuves proposées, les obstacles rencontrés au cours du jeu, qui permettent d atteindre les objectifs d apprentissage. L avantage incontestable du simulateur est la possibilité de s entrainer à des situations ou à des gestes techniques, sans conséquence dans la réalité. Le participant peut prendre des risques, faire des erreurs, recommencer autant de fois qu il le souhaite. Il peut également s entrainer à des situations difficiles, présentant des conditions particulièrement compliquées. L inconvénient reste le passage à la réalité. Comme pour les serious games, la réalité présente un stress lié au risque et aux conséquences des décisions prises, qui n existe pas dans le monde virtuel. Quel va être l impact de ce stress sur l apprenant dans la pratique? Il reste par ailleurs une interrogation sur la possibilité de former des comportements via les simulateurs. Ils sont certes efficaces pour connaître les gestes à faire dans certaines situations, mais qu en est-il des comportements? Est-ce que la simulation va suffire à remettre en question certaines attitudes, sans la confrontation avec des pairs et le questionnement par d autres? Les outils Web2.0. Qu appelle-t-on Web2.0? La technologie Web évolue rapidement et en permanence. Au sein de cette évolution permanente, le Web2.0 désigne une transition majeure des technologies Web. En effet, dans un premier temps le Web a permis la transmission instantanée d informations venues du monde entier. L originalité du Web2.0, c est que l utilisateur devient actif et créateur de contenu. Il ne se contente plus de réceptionner de l information, il la commente, et la partage. Ce web se caractérise par l apparition d applications qui favorisent l interaction entre les internautes et qui de plus utilisent le Web comme plateforme. 7

8 Voici une liste non-exhaustive d outils indissociables du Web2.0 et de leur intérêt pédagogique : Le forum : il s agit d un lieu d échanges asynchrones entre les participants d un groupe plus ou moins nombreux. Chacun publie des messages sur un thème donné ou répond aux messages des autres, formant ainsi une discussion. Il existe des logiciels gratuits sur le Web, qui permettent de créer et de gérer des forums Web. L intérêt pédagogique d un tel outil est multiple. Il peut notamment être utilisé par un formateur (ou animateur) pour lancer un débat entre les différents apprenants du groupe. Il contribue ainsi à créer une communauté d apprenants, qui peut perdurer dans le temps après la formation, surtout lorsque les apprenants n appartiennent pas au même site. Ainsi chacun peut faire part du transfert de connaissances sur son lieu de travail et partager son retour d expérience avec les autres. Le fait que l outil soit asynchrone, permet à chacun de réfléchir et de faire des recherches avant de poster son message ou sa réponse à la question. Le formateur peut également organiser un jeu de rôle via un forum. Cependant, tout comme dans une réunion en face à face, une discussion sur le Web nécessite un animateur, ou un modérateur pour relancer les débats qui se tarissent, ou pour arbitrer les échanges lorsque ceux-ci s enflamment. Dans un groupe de formation, c est tout naturellement le formateur qui jouera ce rôle. Une des clés de succès d un forum est le nombre de personnes qui y participent, postent des messages et réagissent aux autres messages, stimulant les esprits et créant de la controverse. Or le socioconstructivisme, avec Vygostky et Piaget, montre l importance des interactions sociales dans l acte d apprendre. Les inconvénients : il n est pas possible de s adresser à une seule personne, le groupe aura forcément accès à tous les messages et leurs réponses. Si quelqu un souhaite faire une réponse personnelle, il vaut mieux alors passer par un autre outil, comme la messagerie électronique. Par ailleurs, le forum ne permet pas de travailler en collaboration sur des documents aussi facilement que d autres outils (comme le wiki)

9 Le blog : Le blog est un site internet qui prend la forme d un journal de bord, présentant une série d articles du plus récent au plus ancien. L article d un blog peut être composé de textes, de vidéos, de photos, de graphes, d enregistrements sonores, d hyperliens. Les lecteurs du blog peuvent ajouter des commentaires sur la page même du Web et contribuer de cette manière à enrichir la réflexion de l auteur du blog. Le blog est donc un site dynamique, qui évolue au gré des articles publiés par son auteur, ainsi que des commentaires ajoutés par les lecteurs. Il existe de nombreux logiciels de création de blogs sur internet, gratuits, et qui permettent à quiconque de créer son blog. Le plus simple d entre eux est probablement blogger qui permet de créer un blog en quelques minutes. L intérêt pédagogique du blog : Le blog peut permettre au formateur de poster des articles, des travaux, des réflexions ayant un lien avec le thème de la formation. Il peut aussi y afficher des liens vers des sites intéressants. Cela permet aux apprenants d avoir accès à des ressources supplémentaires, mais également d ajouter leurs commentaires aux articles. Les formateurs peuvent ainsi multiplier les opportunités de communication avec les apprenants, d autant qu ils ont la possibilité de limiter l accès de leur blog à un public restreint. Enfin, le fait que le blog offre, comme le forum, une communication asynchrone, donne le temps de réflexion aux différents participants, avant de poster leurs commentaires. Or la pratique réflexive, de même que la formalisation par écrit des idées, a une incidence favorable sur l apprentissage en profondeur. Les inconvénients : Il est indispensable pour qu un tel outil serve un but pédagogique, de créer un environnement où les apprenants ne se sentent pas jugés, sinon, il y a fort à parier qu ils ne se risqueront pas à enrichir le blog de leurs réflexions personnelles. Dans ce cadre, une des options peut consister pour les apprenants à se doter d un pseudonyme, dans le but de s exprimer plus librement, sans crainte du regard des autres Le microblog (Twitter) : La principale fonctionnalité d un microblog est de pouvoir envoyer des messages très courts (pas plus de 140 caractères) à d autres utilisateurs. Les personnes qui utilisent Twitter, par exemple, peuvent en faire un usage très différent. Certaines l utilisent pour rester en contact avec leur famille et leurs amis, et envoient des messages très personnels pour raconter ce qu ils sont en train de faire. D autres utilisent Twitter pour marketer leurs produits et leurs services, c est notamment un moyen pour les entreprises de toutes tailles de communiquer sur leurs dernières actualités. Enfin, on peut utiliser Twitter pour un échange réciproque d informations entre professionnels d un même domaine. 9

10 L intérêt pédagogique de cet outil s inscrit de fait dans la dernière utilisation décrite. En effet, vous pouvez choisir de «suivre» des personnes qui travaillent dans le même domaine que vous, et avoir ainsi accès aux informations qu elles communiquent sur Twitter. Bien sûr, si vous ne contribuez jamais à votre communauté professionnelle en apportant à votre tour de l information, les personnes peuvent décider de bloquer votre accès à leurs messages. En revanche, si vous contribuez de manière constante et pertinente, de plus en plus de personnes suivront vos messages. A vous alors de sélectionner ceux qui vous semblent les plus intéressants afin de vous constituer une communauté professionnelle fructueuse. Les messages autorisés étant très courts, l information consiste le plus souvent en des liens internet, qui redirigent vers des articles, des blogs ou des sites Web. Un microblog est donc un outil formidable de veille et d échange. Un groupe d apprenants peut ainsi décider de se suivre mutuellement via le microblogage, échanger de l information et se poser des questions, sachant que les messages peuvent être envoyés via leur téléphone portable Le wiki : Le wiki est un site web où tous les visiteurs autorisés peuvent créer du contenu, le modifier, l enrichir. Cet outil permet donc la co-construction de contenu sur un thème donné. Comme pour les outils présentés précédemment, l intérêt pédagogique du Wiki est de permettre un travail collaboratif entre les apprenants. Le formateur peut ainsi demander aux apprenants de réfléchir à une problématique et de poster sur le Wiki le résultat de leur réflexion, qui pourra non seulement être sujet à commentaires de la part des autres participants, mais également sujet à modification ou enrichissement. Il s agit donc d un vrai travail de co-construction sur un thème donné. Le wiki constitue ensuite une capitalisation des connaissances de chaque participant, qui pourra continuer d être enrichie dans l avenir. Le formateur peut également demander à un expert d intervenir sur le wiki et de donner son avis sur le résultat final du travail des apprenants. Les inconvénients : Les apprenants doivent être formés un minimum à l usage du Wiki et aux fonctionnalités du site Web utilisé. Par ailleurs, il est important de planifier en amont une rencontre pour clarifier les objectifs de cette participation à un wiki. L idée est de co-construire une base de connaissances, et non pas de critiquer ou de commenter l apport d un autre participant. L exercice nécessite donc la capacité à coopérer avec les autres. Par ailleurs, les participants doivent être motivés à participer à un tel projet, car sans motivation, le wiki est voué à une disparition certaine. 10

11 La crainte parfois exprimée de voir apparaître des dérapages dans les propos ou des informations erronées, peut être facilement apaisée. En effet les wikis gardent les versions antérieures des pages et donnent un aperçu des modifications apportées. Si elles sont jugées erronées ou inappropriées, il est toujours possible de les supprimer Les flux RSS et les agrégateurs : Un flux RSS (Really Simple Syndication) est un fichier XML mis à jour en temps réel. Ces flux sont généralement présents sur des sites qui évoluent périodiquement, tels que les sites d actualité, les blogs ou les wikis. Ce standard permet à un internaute d être informé rapidement de la mise à jour de données. Pour recevoir ces mises à jour, l utilisateur doit s abonner au flux (c est gratuit), et choisir un logiciel qui lui permettra d intégrer les flux sur une page Web. Ces logiciels, intégrateurs de flux, portent le nom d agrégateur (par exemple Netvibe). Grâce à l agragateur, tous les flux auxquels un utilisateur est abonné apparaissent mis à jour sur une même page Web. Il est ensuite possible de cliquer sur des liens qui renvoient au site auteur du flux. Les flux RSS évitent à un internaute de visiter un site pour voir les nouvelles mises à jour, celles-ci apparaissent automatiquement sur le site agrégateur. Ainsi, si un internaute suit 15 sites différents sur un sujet donné et que ces sites proposent un flux RSS, une fois abonné au flux, l agragateur visite les sites et récupère tout nouveau contenu, qui apparaîtra ensuite sur la page web de l agrégateur. L intérêt pédagogique des flux RSS, est de permettre à un formateur ou à des apprenants une veille perpétuelle sur un sujet donné. Si un groupe de travail partage un même site agrégateur, cela peut également donner l occasion à chacun d être informé en temps réel des contenus mis à jour sur les blogs ou sites sélectionnés Le Bookmarking social ou partage de favoris : Certains logiciels sur le Web (comme par exemple delicious) permettent d organiser ses favoris, de manière à ce qu ils soient consultables de n importe quel ordinateur avec une connexion internet. Un tel logiciel permet d ajouter des commentaires concernant le site sélectionné, ou bien un synopsis. Il offre aussi la possibilité de taguer ses favoris, en choisissant les mots clés qui désignent le mieux les sites préférés. Il suffit ensuite de taper ce mot-clé pour retrouver tous les sites qui ont été tagués de cette manière. Intérêt pédagogique : Les apprenants d un même groupe peuvent partager un même compte de Bookmarking. Chacun peut ensuite ajouter les sites qui lui semblent pertinents par rapport au sujet étudié, ce qui permet au groupe d avoir accès à de nombreuses sources d informations. Le groupe peut également opter de taguer ensemble les sites sélectionnés, afin de retrouver plus facilement l information pertinente. Enfin, c est un outil qui peut servir à un travail de recherche en commun. 11

12 Les réseaux sociaux : Un réseau social est une application Web qui permet de construire une communauté de personnes partageant un intérêt et qui souhaitent se mettre en relation. Parmi les réseaux sociaux les plus connus, on peut citer facebook, myspace, linkedin. Ces réseaux sont publics et ouverts à tout internaute, mais il est également possible de créer un réseau social privé, notamment dans le cadre d une formation. Ning est une plateforme en ligne qui permet la création d un réseau social privé. Chacun peut y créer son profil, télécharger des photos, des podcasts, des vidéos, lancer un débat ou rejoindre une discussion, publier des blogs ou des présentations. L accès à ce réseau peut être réservé aux seuls membres du groupe concerné, par exemple un groupe d apprenants dans le cadre d une formation. Intérêt pédagogique : L intérêt d un tel réseau social est de créer une communauté d apprentissage en ligne, qui peut échanger, partager des documents, débattre, travailler ensemble sur des documents postés sur le réseau. Cela peut donner lieu à un vrai travail collaboratif en ligne Second life : Un internaute qui décide de créer un compte sur second life, commence par se choisir un pseudonyme et un avatar (personnage virtuel qui va le représenter dans Second life). Puis sous la forme de cet avatar, il va pouvoir participer à différentes activités : se créer un réseau d amis, assister à un concert, à une conférence, se construire une maison, acheter une voiture Intérêt pédagogique : Second life peut représenter une expérience d apprentissage intéressante, dans la mesure où cette application internet permet de rencontrer les autres apprenants d un même groupe, ainsi que le formateur, sous forme d avatars dans un monde virtuel, d avoir accès à des ressources, d assister à des conférences et d avoir des discussions

13 Les Podcasts : Par définition, il s agit de la distribution de fichiers audios via internet. La technologie permet aujourd hui à un utilisateur d enregistrer et de diffuser des ressources audios, à l aide uniquement d un ordinateur, d un micro et d un accès internet. Il existe des logiciels gratuits sur internet pour créer des podcasts (par exemple audacity) Intérêt pédagogique : Un formateur peut enregistrer une partie de son cours et en donner l accès aux apprenants. Il peut également inclure des interviews d experts dans ses ressources d apprentissage. Sachant que certaines personnes ont une mémoire auditive, d autres une mémoire visuelle, les podcasts sont un bon moyen de diversifier les ressources d apprentissage et de s adapter aux différents besoins des apprenants. Le formateur peut également demander aux apprenants d interviewer des experts et de mettre ces interviews à disposition sur un site de partage (itune par exemple). Enfin, ces podcasts peuvent être téléchargés sur des ipods ou des PDA et donner ainsi la possibilité aux apprenants d écouter l enregistrement en se baladant, dans les transports, ou même en faisant du sport. Les inconvénients : Un des inconvénients d une ressource audio par rapport à du texte notamment, c est qu il est difficile de le parcourir rapidement pour en avoir une vision globale, comme la lecture rapide le permet avec un texte. Cela exige donc un investissement en temps incontournable Les vidéocasts : Il s agit du pendant des podcasts, mais sous forme vidéo. Les cours enregistrés sous forme vidéo existent depuis longtemps, notamment dans les universités. Mais les progrès technologiques en ont multiplié l usage et l accès. En effet, aujourd hui (grâce à une bande passante beaucoup plus performante), quasiment tous les ordinateurs offrent la possibilité de visionner des films sur internet. Intérêt pédagogique : Un formateur peut très facilement filmer une intervention grâce à une Webcam, sans passer par la prestation d un studio d enregistrement, et télécharger cette vidéo sur un site public ou privé au choix. De la même manière que les podcasts, les vidéos permettent de varier les ressources pédagogiques, éventuellement de filmer des démonstrations ou des experts, et ainsi de favoriser l apprentissage, en sollicitant différentes mémoires. Les inconvénients : Pour qu une ressource vidéo présente un intérêt, il faut que la personne filmée ait un certain charisme et impose sa présence à l écran, faute de quoi la personne qui visionne décroche rapidement. 13

14 Après ce petit tour d horizon des technologies et de leur utilisation possible en formation, il reste à évoquer l émergence du Mobile Learning. Il s agit d étudier un cours, d écouter un podcast ou un vidéocast sur un PDA, un téléphone mobile ou un i-pod. En effet les téléphones mobiles de dernière génération sont de véritables ordinateurs de poche, sur lesquels on peut écouter de la musique, regarder des films, se connecter à internet, recevoir ou envoyer ses mails, prendre des photos et les envoyer à ses amis et sa famille. L avantage du Mobile Learning, est justement sa mobilité. Il ouvre la possibilité d envoyer des instructions, des informations, des images ou des vidéos, partout dans le monde et à n importe quel moment. Ca peut représenter un aspect important pour les étudiants ou les salariés qui se déplacent beaucoup et qui ont besoin d avoir accès à des ressources ou à de l information. Dans la mesure où le mobile learning est une application assez récente dans le domaine de la formation, il reste à identifier les formats pédagogiques les plus appropriés pour ces appareils, qui prennent en compte la taille des écrans et le fait que l utilisateur n est pas nécessairement installé dans un endroit calme. 14

15 Les principaux prestataires e-learning et leurs spécificités : Certains prestataires proposent une offre e-learning sur étagère, c est-à-dire des modules génériques et standards : o Widil : fondamentaux du management et des ressources humaines o I-progress : bureautique et fondamentaux du management o Skillsoft : bureautique, management, informatique, droit, ressources humaines o CrossKnowledge : fondamentaux du management D autres prestataires se positionnent sur la création de contenu sur mesure, adapté au contexte et au budget de l entreprise cliente : o o o o o HR Valley e-learning Micropole Univers e-docéo Onlineformapro BESTFORMATION o U L learning : o Takoma Enfin, certains proposent les deux formats, en développant une offre sur étagère conséquente, et des solutions sur mesure pour des formations très contextualisées : o Cegos e-learning o Demos e-learning agency Enfin, d autres se sont spécialisés dans les serious games et sont devenus incontournables sur ce marché : o KTM advance o VIRTUOFACTO o NetDivision o Daesign o Succubus Interactive o Les Tanukis o Symetrix 15

16 Comment sélectionner votre prestataire e-learning : o La première étape consiste avant tout à bien définir vos besoins. Il se peut que vous ayez une idée très claire de ce que vous voulez : vous avez déjà défini votre parcours de formation et la part de contenu que vous souhaitez intégrer en e-learning. Vous pouvez également à ce stade, faire appel à un cabinet de conseil en formation, qui non seulement pourra vous aider à construire une ingénierie de parcours pertinente, faisant l usage le plus judicieux possible du e-learning, mais qui pourra aussi vous aider à faire le choix du prestataire. o Seconde étape, vous rédigez le cahier des charges et lancez l appel d offre. Ce cahier des charges doit entre autre préciser vos contraintes ou vos exigences techniques. Demandez au prestataire la façon dont il envisage de traiter le contenu : quelle scénarisation, quelle médiatisation, quel graphisme? o Dernière étape, analysez les réponses des prestataires. Quelques conseils pratiques : Demandez des exemples de cours e-learning à tester sur votre plateforme pour vous assurer de la compatibilité technologique. Vous ne voulez pas découvrir après coup, que l encodage des modules ne cadre pas avec votre système Testez la navigation, la qualité graphique, le contenu, l évaluation et faites également tester ces modules par différents futurs utilisateurs. Posez des questions sur la pédagogie adoptée : comment s y prennent-ils pour engager l apprenant, au-delà de l aspect graphique. Faites-vous expliquer le processus de développement d un module et demandez des livrables à chaque étape pour ne pas avoir de mauvaise surprise avec le produit final. Assurez-vous qu il y ait un chef de projet dédié à votre compte. Prenez en compte le besoin de mise à jour éventuelle de votre contenu : qui s en charge, à quelle fréquence, à quel prix? N hésitez pas à prendre des références sur les prestataires, par exemple sur les réseaux professionnels en ligne. 16

17 c. Etat des pratiques en France : Le e-learning s inscrit aujourd hui durablement dans le paysage de la formation en France, tout du moins dans les grosses entreprises. Le discours est globalement assez uniformisé de la part de toutes ces entreprises, ce qui atteste de la maturité du marché du e-learning. Les entreprises ne se posent pas la question «faut-il intégrer du e-learning dans la formation», mais plutôt «comment intégrer le e-learning dans la formation». Cela dit, il ne représente encore en moyenne que 10% du total de la formation (en heures), même si une majorité d entreprises, affirme vouloir augmenter la part du e-learning dans la formation. Les motivations principales qui poussent les entreprises à adopter le e- learning sont les suivantes : Logique de coûts : des populations nombreuses à former, dispersées sur le territoire, avec parfois un fort turn-over La possibilité d individualiser les parcours : granularisation du contenu. Les apprenants ne se forment que sur les connaissances qu ils ne maîtrisent pas La formation immédiate des nouveaux arrivants. La possibilité de revoir les modules e-learning au moment opportun. L homogénéisation de la formation : même contenu transmis à tous les apprenants quelque soit leur lieu géographique. La simplification de la logistique : pas de déplacement ou d hébergement à planifier, pas de salle à réserver. La sauvegarde des savoirs et des expertises : ce sont les experts de l entreprise (auparavant mobilisés pour dispenser des formations en présentiel), qui contribuent au contenu des modules e-learning. Les domaines de prédilection des entreprises pour développer du e- learning : Parcours d intégration des nouveaux arrivants : présentation de l entreprise, de sa culture, de ses métiers. Description des offres et des produits. Aspect théorique des formations : le e-learning s est substitué au présentiel dans le domaine du savoir. Cela permet de concentrer la formation présentielle sur la mise en pratique ou le savoir-être. 17

18 Les démarches e-learning adoptées : choix de modules sur étagère ou sur mesure, développement des modules externalisé, ou en interne. Les modules utilisés sont à la fois des modules sur étagère et des modules sur mesure. Les modules sur étagère sont destinés à des formations génériques dans des domaines où les savoirfaire sont communs à tous les secteurs, tels que les techniques de management, la finance, la gestion, les techniques de communication, les langues, la bureautique. Les modules sur mesure, quant à eux, sont développés sur des thèmes plus spécifiques à l entreprise : les métiers, les produits, la culture et les valeurs d une entreprise, les parcours d intégration. Certaines entreprises ont fait le choix de développer leurs modules sur mesure en interne, notamment lorsque certaines ressources existent déjà dans l entreprise pour concevoir les parcours présentiels. Il s agit alors pour l équipe de conception pédagogique de développer les compétences pour concevoir des formations e-learning. Ce choix présente l intérêt d être plus économique financièrement et de s appuyer sur des personnes qui connaissent bien l entreprise et sa culture. D autres ont fait le choix de faire développer leurs modules sur mesure par un prestataire externe, considérant que leur valeur ajoutée n est pas dans la conception pédagogique e-learning, qu elles ont besoin des conseils et du soutien de professionnels dont c est le métier et aussi parce qu elles rencontrent des difficultés à recruter les bonnes compétences. Les obstacles auxquels se sont heurtées les entreprises : comme nous l avons déjà signalé, le e-learning a rencontré à ses débuts des difficultés, dont certaines sont toujours d actualité : Les frustrations informatiques : Il s agit le plus souvent d une incompatibilité entre la technologie très performante, très riche et médiatisée de certains modules e-learning et un système informatique parfois désuet, ou qui interdit l accès à certaines applications Web et qui ne dispose pas de cartes son ou vidéo. Les obstacles logistiques : pour toutes les personnes qui ne travaillent pas avec un ordinateur, la formation e-learning exige l aménagement de postes dédiés à la formation dans un espace réservé à cet effet. Cet espace, pas toujours convivial, ni confortablement aménagé, renforce le sentiment d isolement de l apprenant et dévalorise l intérêt à se former de cette manière. 18

19 La difficile planification de la formation pour les apprenants: La formation n étant pas programmée à une plage horaire précise, les apprenants se trouvent confrontés au besoin de se ménager du temps pour se former, et d organiser leur travail en conséquence. Ce n est pas évident, d autant qu il n est pas toujours bien vu en France de faire autre chose que son travail pendant les horaires de bureau. Les nouvelles manières de se former exigent donc un changement de mentalité, tant de la part des collaborateurs que des managers. Le manque de motivation des apprenants : les taux de connexion sont très bas et les taux d abandon très élevés. Fortes de ces premiers retours d expérience, certaines entreprises modifient leur stratégie e-learning pour mieux exploiter l intérêt cette modalité de formation : Implication des différents acteurs dans la stratégie de formation, et notamment du management. Mise en place d un accompagnement plus présent des apprenants : l accompagnement en e-learning est souvent négligé, et consiste essentiellement à mettre à disposition de l apprenant un tuteur technique et un tuteur pédagogique, mais uniquement à l initiative de l apprenant, ce qui n est pas suffisant. Certains observateurs pensent que le manque de motivation des apprenants à prendre en main leur formation est spécifique à la France où les personnes aiment être «maternées» et prises en main par un formateur. Mais ce serait désavouer ce que de nombreux socio-pédagogues, français (Piaget), russes (Vygotski) ou américains (Bruner) ont écrit sur l apprentissage et notamment le besoin de créer de l interaction entre les apprenants. Or dans le e-learning, l apprenant se retrouve seul face à son ordinateur, dans un modèle béhavioriste de l apprentissage, où ses essais sont sanctionnés par une remarque négative quand il échoue et renforcés par un encouragement positif quand il répond correctement. L expérience du e-learning des dernières années souligne le besoin de penser l ingénierie de formation et notamment l accompagnement des apprenants, si on veut s assurer qu il y ait bien apprentissage. Du coup, de plus en plus d entreprises intègrent du tutorat à leurs formations e-learning. Le tutorat aujourd hui, passe essentiellement par le téléphone et les mails, et n utilisent pas encore les techniques mises à disposition par le Web2.0, qui permettraient qui plus est, de mettre les apprenants en relation entre eux et de ne pas uniquement privilégier la relation avec le tuteur. 19

20 Recours au blended learning : le e-learning n a jamais réussi à se substituer complètement au présentiel et les entreprises sont plus que jamais convaincues aujourd hui que l outil ne se suffit pas à lui-même et ne peut garantir l apprentissage, même s il est bien construit. Il leur paraît donc important de penser plus précisément l apprentissage et l ingénierie de formation, en mixant les modalités de manière réfléchie, afin d intégrer la technologie de manière pertinente, au service d une pédagogie efficace. On constate donc que l expérience de ces 10 dernières années a fait évoluer les entreprises vers une approche plus mature et plus réfléchie du e-learning, qui prend en compte la valeur ajoutée pédagogique que peut représenter cette modalité (confirmée par un rapport du gouvernement Américain s appuyant sur 51 études menées sur 10 ans et remis en juillet 2009), tout en concédant ses limites (absence d interactions, manque d accompagnement). Il convient donc maintenant pour les entreprises françaises de considérer les nouvelles technologies, leur évolution et ce qu elles peuvent apporter d un point de vue pédagogique, afin de construire des parcours de formation innovants et efficaces. Il se peut qu elles soient encouragées en ce sens par les pouvoirs publics qui portent une attention de plus en plus soutenue aux nouvelles technologies et leur impact sur l économie : En juillet 2009, le Centre d Analyse Stratégique a remis à Nathalie Kosciusco Morizet un rapport intitulé la société et l économie à l aune de la révolution numérique. Ce document envisage différents scénarios d évolution de la société numérique à horizon 2025, en fonction de l accompagnement des politiques publiques dans ce domaine. Trois scénarios principaux se dégagent de cette étude : Un scénario où par manque d investissement du gouvernement dans la technologie numérique, le potentiel numérique n est pas pleinement exploité, que ce soit dans l éducation, la santé ou les PME ; et ce malgré un intérêt marqué des français pour les nouveaux usages internet. Un scénario catastrophe, où le numérique connaît un essor important en France, mais faute de régulation à l échelle mondiale, les risques liés à l utilisation d Internet ne sont pas maîtrisés : absence de sécurité des transactions commerciales, non respect des données privées, multiplication des cyberattaques, diffusion de virus informatiques qui paralysent plus ou moins longuement certains systèmes. Par conséquent, une grande partie des usagers et des entreprises se détournent du Web. Enfin, un scénario de Renouveau, qui envisage une économie numérique au service de la croissance, et source de compétitivité internationale pour la France. Les TIC sont alors au centre de l activité économique, chacun en France peut accéder au Très Haut Débit et l innovation se diffuse dans tous les domaines. 20

21 Après avoir évoqué les scénarios possibles et leurs conséquences sur l activité économique et la croissance, le rapport propose six axes d orientation stratégique pour permettre à la France de s approcher du scénario Renouveau. Il est intéressant de noter que l axe n 1 concerne l éduca tion et la formation, avec les recommandations suivantes : Orientation à long terme : - Permettre à chacun de maîtriser les outils numériques et partager la culture qui en découle afin de pouvoir les utiliser de manière efficace, aussi bien dans ses usages personnels que professionnels. - Organiser les formations pour disposer des compétences nécessaires au développement des outils numériques pour la société et la compétitivité des entreprises. Recommandations à court terme : - Placer le numérique (matériels, outils et contenus) au cœur de l éducation et de la formation initiale. - Développer, grâce notamment au Fonds d investissement social, la formation tout au long de la vie par et pour le numérique, le promouvoir comme outil de créativité et d'innovation. - Développer, grâce au numérique, de nouveaux outils de formation et de gestion des projets pédagogiques. - Elargir, et rendre opérationnelle, l exception aux droits d auteur pour les documents multimédias utilisés à des fins pédagogiques. On constate donc que ce rapport met en avant les possibilités incroyables offertes par les nouvelles technologies, dans tous les domaines d activités. Il encourage non seulement la formation aux TIC, mais également et avant tout, l utilisation de ces technologies dans l éducation initiale et la formation continue, comprenant que ces technologies sont en soi, un levier formidable de développement et de transfert des connaissances et donc d innovation. Il est à souhaiter que c est effectivement le scénario de Renouveau qui se produira en France et que la politique publique fera les investissements nécessaires pour équiper les écoles et les universités, promouvoir l utilisation des TIC dans les PME et rattraper le retard pris sur d autres états européens, comme le Royaume-Uni, mais aussi plus récemment l Allemagne et l Espagne. Les entreprises quant à elles se disent prêtes à intégrer les technologies web2.0, notamment les blogs, Wikis, réseaux sociaux, mais cela reste plus de l ordre de l intention que de la mise en pratique, surtout en ce qui concerne le domaine de la formation, où ces outils nécessitent une ré-ingénierie complète, le développement de nouvelles compétences chez les professionnels de la formation (formateurs, responsables formation), ainsi que chez les apprenants (qui doivent apprendre à maîtriser un minimum ces nouvelles technologies). 21

22 2. Et ailleurs? Que se passe-t-il? a. USA Comme on le constate sur ce graphique, le marché mondial du e-learning n a pas cessé de croître depuis 2001, passant d environ 6 milliard de $ en 2001 à 28 milliards de $ en Clairement depuis le début de la e-formation, les américains font figure de précurseurs et conservent leur avance sur les autres pays. La Masie Center (centre professionnel spécialisé dans les nouvelles technologies) révèle que 92% des entreprises américaines montent des services internes de formation en ligne. Cependant on assiste à un tournant depuis Alors qu en 2007, la proportion totale de formation en ligne représentait 30% des heures de formation. Cette proportion est passée à 24% en 2008, selon une étude de Bersin Associates. Cette baisse traduit la tendance des entreprises américaines à intégrer de plus en plus l apprentissage informel et les réseaux sociaux dans leur stratégie de formation. L accent est mis sur la collaboration, le partage de connaissances, le coaching et le mentoring. Parallèlement les sessions de formation en salle avec un formateur représente une part de plus en plus réduite des budgets de formation. Cette tendance accompagne le développement des TIC et leur introduction croissante dans le monde de l entreprise. 22

23 Qu en est-il du mobile learning et des serious games? Concernant le mobile learning, on assiste déjà à des exemples concrets d utilisation dans les entreprises. De grandes entreprises de pharmacologie et de biotechnologie, telle que Genentech, utilisent les ordinateurs de poche, ou les PDA pour leurs équipes de commerciaux itinérants. Via ces appareils, ils ont accès à des présentations video de leurs produits ou à leur application CRM. Autre exemple dans le même secteur, Becton, Dickinson co utilisent les PDA pour former leur force de vente. Dans le domaine informatique, CISCO offre à ses équipes techniques et commerciales des modules e-learning d une quinzaine de minutes, avec de l interaction, du son et des évaluations, à visionner sur leur PDA ou leur IPOD. CISCO pense également à lancer sur ce même format des outils marketing, pour développer chez ses commerciaux une meilleure connaissance des spécificités de la marque. L armée américaine a également lourdement investi dans le m-learning, notamment pour la maintenance des véhicules armés. Boeing et Honda utilisent le m-learning pour guider pas à pas les techniciens de maintenance dans les procédures à suivre, limitant ainsi considérablement le risque d erreur et augmentant la productivité. Selon IBM, la force du m-learning, c est son aspect immédiat et la possibilité qu il offre de combler les temps morts des apprenants. De nombreux salariés ne sont pas assis derrière un bureau, mais sont des itinérants ou des hommes de terrain, et n ont pas forcément un ordinateur à portée de main, en revanche, ils ont tous un téléphone mobile. Du coup, le m-learning est le moyen idéal pour tenir ces salariés formés et informés. Beaucoup d employés utilisent déjà spontanément leur téléphone mobile pour lire leurs mails, naviguer sur internet, organiser leur agenda et lire les nouvelles. Du coup, les bases pour le m-learning sont présentes, notamment son adoption par les utilisateurs. Les entreprises qui ont déjà adopté le m-learning aux Etats-Unis ont fait les constats suivants : - cela a permis d augmenter la productivité - cela a permis d apporter le soutien et la formation nécessaires juste à temps, et n importe où. - cela a réduit les barrières d accès à l apprentissage. - c est une réponse immédiate et personnalisée à un besoin de formation sur le terrain - cela encourage l apprentissage collaboratif et le développement de réseaux sociaux 23

24 Selon des experts réunis en juin 2009 pour la Games, Learning and Society Conference, trois facteurs clés vont contribuer à promouvoir le m-learning : - Les développements technologiques qui vont progressivement éliminer les inconvénients constatés : vitesse de chargement, capacité de stockage, qualité du son et des graphiques. - D ici 4 à 5 ans, l accès généralisé à internet via son téléphone mobile, et donc à toutes les ressources et informations en ligne. - Les opportunités croissantes d apprendre en dehors d un lieu circonscrit, rendues possible par le m-learning. Les concepteurs pédagogiques devront prendre en compte les particularités de ce média pour développer des contenus ou des exercices qui exploitent le potentiel incroyable à disposition (accès à internet, à l image, au son, possibilité d enregistrer, de photographier, de filmer), tout en prenant en compte les contraintes inhérentes à ces matériels : le format de l écran, la mobilité de l utilisateur. Le m-learning n en est qu à sa phase de développement, mais il existe clairement un énorme potentiel de croissance dans ce domaine. Les serious games n ont pas eu le retentissement attendu aux Etats-Unis. Quelques entreprises se sont lancées dans l aventure, mais la plupart d entre elles en sont encore à l étape d observateurs intéressés. IBM est une des entreprises précurseur dans le domaine des serious games, avec l adoption de plusieurs jeux pour former son personnel, et ils envisagent de développer des jeux pour améliorer les «softs skills», notamment un jeu de team-building. Quelques entreprises dans le domaine de la finance et du pétrole ont adopté le serious game comme moyen de formation et le FBI a également commandé un jeu pour enseigner à ses agents les techniques d interview. Mais globalement, les serious games ne connaissent pas un franc succès, surtout parce que les entreprises ne voient pas dans les serious games l outil idéal pour accomplir des progrès substantiels et mesurables, dans un domaine donné. Le marché américain possède des entreprises de jeux videos assez performantes, et cela pourrait constituer une base pour réduire les coûts de développement de jeux orientés vers l apprentissage. Cependant le marché du serious game est moins dynamique aux USA qu au Japon ou au Royaume-Uni. Pour l instant cela reste un marché qu il faut convaincre vis-à-vis des serious games et notamment de leur efficacité et de leur profitabilité. Or les résultats au niveau de l apprentissage ne semblent pas suffisamment probants. Du coup, l industrie du jeux vidéo aux USA, qui pourrait éventuellement se positionner sur les serious-games, doit se montrer à l écoute de l exigence de ses clients et ne pas communiquer uniquement sur l univers «cool et immersif» de leur interface. 24

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