Médicaments et système immunitaire : les médicaments immunosuppresseurs (IS)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Médicaments et système immunitaire : les médicaments immunosuppresseurs (IS)"

Transcription

1 Médicaments et système immunitaire : les médicaments immunosuppresseurs (IS) Pierre Marquet Service de Pharmacologie, toxicologie et pharmacovigilance CHU de Limoges UMR 850 INSERM «pharmacologie des immunosuppresseurs et de la transplantation» Liens d intérêt: Astellas, Chiesi, Novartis, Roche, Sandoz,

2 PLAN 1. Rappel : la réponse immunitaire spécifique 2. Principes généraux de l immunosuppression Indications cliniques Cibles et mécanismes d action des immunosuppresseurs Effets indésirables communs des IS 3. Les différentes classes d immunosuppresseurs: Les inhibiteurs de la calcineurine Les inhibiteurs de la mtor Les anti-métabolites Les biothérapies 4. Les stratégies thérapeutiques

3 1 - La réponse immunitaire spécifique Deux mécanismes majeurs: L immunité à médiation cellulaire L immunité humorale Spécificité vis-à-vis d épitopes antigéniques (agents infectieux, greffes, ç cancéreuses, ç autologues = auto-immunité) Nombreux types de cellules et cytokines impliqués Cytokines : effets multiples et chevauchants, voire synergiques Production de ç «mémoires» T et B

4 1.1 La réponse cellulaire Présentation de courtes séquences peptidiques antigéniques au sein du complexe majeur d histocompatibilité (CMH) par les cellules présentatrices de l antigène (Ag), ou CPA Reconnaissance spécifique de cet Ag par des cellules T, grâce à un récepteur de surface appelé TCR

5 CMH II prolifération de λt CD4+ «auxiliaires» (T helpers ou Th) et libération de cytokines développement d hypersensibilité retardée production de λt cytotoxiques développement de l immunité humorale CMH I prolifération de cellules λt CD8+ production de λt cytotoxiques en collaboration avec cytokines libérées par les λt CD4+

6 1.2 La réponse humorale Nécessite une coopération cellulaire : Reconnaissance de l Ag par les Ig membranaires de surface (= récepteurs) des λb + Activation des T-CD4 auxiliaires + interaction de leurs cytokines (ou lymphokines) avec les λb prolifération d un ou plusieurs clones de λb, différenciation en plasmocytes sécrétion d Ac Le tout nécessite 8 à 14 jours

7 Les différents acteurs CPA HLA-II Lymphocyte T auxiliaire IL2 Activation Prolifération D après Dr. A. Hulin, CHU de Créteil

8 CPA HLA-II IL2 Lymphocyte T cytotoxique Lymphocyte T auxiliaire IL4, 5, 6 Plasmocytes Lymphocyte B D après Dr. A. Hulin, CHU de Créteil Prolifération Différenciation

9 2 - Principes généraux de l immunosuppression 2.1 Indications cliniques des IS a. Prévention du rejet après greffes d organes (n ~ 4500 greffes/an en France, hors cornées et îlots pancréatiques ). Leur succès a été assuré depuis 30 ans par les médicaments IS : D abord les corticoïdes et des agents cytotoxiques peu ou non spécifiques (azathioprine, cyclophosphamide) Surtout, depuis l apparition de la ciclosporine > porteurs d un greffon fonctionnel en France

10 Réactions de rejet d organes transplantés Rejet suraigu : dès le raccordement vasculaire du greffon. Dû à une sensibilisation préalable aux Ag d histocompatibilité du donneur (ex. transfusions sanguines). Hypersensibilité de type II (Ag+Ac+complément) Rejet aigu : Réaction de type IV (médiation cellulaire), après activation des λt. Réaction inflammatoire (cytokines) + cytolyse des ç du greffon par λt cytotoxiques, auxiliaires et ç mononuclées Rejet humoral : réaction de type III. Ac anti-hla du donneur. Reconnaissance récente, importance croissante

11 Biopsie rénale normale Biopsie rénale avec rejet aigu cellulaire

12 «Rejet chronique», ou «néphropathie chronique du greffon» ou «Fibrose Interstitielle/Atrophie Tubulaire» (FIAT). Presque inéluctable, visible chez certains dès 6 mois après la transplantation. Dû aux lésions cumulées des rejets aigus (symptomatiques ou non), à l immunité humorale, mais aussi au vieillissement vasculaire accéléré du greffon et à la néphrotoxicité des ICN

13 Rappel: les réactions d hypersensibilité Type 1: hypersensibilité immédiate ou anaphylactique. Production d IgE induite par un allergène fixation sur mastocytes et éosinophiles réaction allergique à un contact ultérieur Type 2: Hypersensibilité cytotoxique Ac-dépendante dirigée contre des cellules allogéniques, ou apparaissant comme telles Type 3: Hypersensibilité médiée par le complexe Ag-Ac en réaction à des Ag solubles Type 4: Hypersensibilité cellulaire

14 b. Maladies auto-immunes : Système immunitaire sensibilisé par des protéines endogènes reconnues comme «étrangères» En dehors des corticoïdes, les IS sont utilisés surtout dans le lupus érythémateux disséminé, le syndrome néphrotique idiopathique, le purpura thrombopénique idiopathique ou les anémies hémolytiques auto-immunes La balance bénéfice-risque doit être prise en compte dans le choix du traitement

15 2.2 Cibles et mécanismes d action des IS (avec AMM) Signal 1 (CMH et reconnaissance de l Ag) Signal 2 (co-stimulation) Signal 3 progression du cycle cellulaire G1 S Signal 4 mitose et prolifération clonale Signal 1 Signal 2 Signal 3 Signal 4 Ciclosporine Belatacept Ac anti IL-2R Azathioprine Tacrolimus Corticoïdes Sirolimus Mycophénolate D après Pr. Y. Lebranchu, CHU de Tours Evérolimus Thymoglobuline

16 Signal 1 CaM = calmoduline Cyclophiline = récepteur intra-ç de la ciclosporine FKBP = récepteur intra-ç du tacrolimus NFAT = nuclear factor of activated T cells

17 CD 80/86 Molécules de co-stimulation CD3, CD28, CTLA4 CMH II Signal 2 Récepteur IL2 NFAT NFκB Interleukine 2 D après Dr. A. Hulin, CHU de Créteil

18 Signal 3 : signal de progression du cycle cellulaire Rôle de l IL-2 mtor Le signal 3 est lié à la fixation de l IL- 2 sur son récepteur de haute affinité, formé de 3 chaînes α (=CD25), β et γ Signalisation mtor dépendante (+++) G1 S Synthèse de protéines de progression du cycle cellulaire Passage de la phase G1 à la phase S Y.L D après Pr. Y. Lebranchu, CHU de Tours

19 Signal 4 : signal de mitose et de prolifération clonale Nécessite la synthèse d acides nucléiques, à partir de bases puriques et pyrimidiques D après Pr. Y. Lebranchu, CHU de Tours

20 2.3 Effets indésirables communs des traitements immunosuppresseurs Risque accru d infections de tous types (bactériennes, virales, fongiques, parasitaires) Risque accru de lymphomes (ex. PTLD = posttransplantation lymphoproliferative disease). Facteur favorisant : portage ou transmission par le greffon du virus d Epstein-Barr (EBV) Risque accru de cancers (cutanés +++, tous organes)

21 3 Les différentes classes d immunosuppresseurs (IS)

22 3.1 les inhibiteurs de la calcineurine La ciclosporine = cyclosporine A = CsA (Sandimmun 1984 ; Néoral 1995) Polypeptide cyclique découvert dans un champignon microscopique (Tolypocladium inflatum Gams) en 1970 Indications : Prévention et traitement du rejet du greffon en transplantation rénale, hépatique, cardiaque, pulmonaire, cardiopulmonaire et pancréatique. 2ème intention : greffe de moelle osseuse, maladies auto-immunes Contre-indications (CI) : hypersensibilité connue ; association au millepertuis. Autres CI dans les maladies auto-immunes (pour balance bénéfice-risque défavorable)

23 Le tacrolimus = TAC (Prograf 1995 ; Advagraf = forme à libération prolongée: 2008) Macrolide produit par Streptomyces tsukubaensis Indications : prévention du rejet du greffon au décours de la transplantation rénale ou hépatique ; traitement du rejet rebelle toutes greffes Contre-indications : grossesse et allaitement ; association à la ciclosporine, au kétoconazole, au millepertuis

24 Effets indésirables des ICN Type d'effet indésirable Gravité Nature CSA/TAC Toxicité rénale Potentiellement très grave Vasoconstriction réversible rapide + fibrose progressive Toxicité neurologique grave TAC > CsA Désordre glucidique grave Hyperglycémie - diabète TAC > CsA Désordres digestifs modérée Constipation, douleurs abdominales, diarrhée, nausée, vomissements Désordres cardiovasculaires Infections bactériennes, fongiques et virales grave HTA, arythmies, insuffisance coronarienne = TAC > CsA grave = Hyperplasie gingivale modérée CsA > TAC Hirsutisme, acnée modérée Hirsutisme: CsA >> TAC Cancers et syndromes lymphoprolifératifs Potentiellement très grave Tumeurs cutanées, syndromes lymphoprolifératifs, sarcome de kaposi Désordres biologiques modérée Hyperkaliémie, anémie, leucopénie, acidose = = =

25 Facteurs de variabilité de la réponse aux ICN : Facteurs pharmacocinétiques CsA et TAC sont substrats des CYP450 3A4 et 3A5 ainsi que de la Pgp (protéine d efflux), tous polymorphiques, inductibles et inhibables variabilité pharmacogénétique interactions pharmacocinétiques multiples Facteurs pharmacodynamiques Potentialisation des effets indésirables due à certaines interactions médicamenteuses (avec les inhibiteurs de la mtor néphrotoxicité exacerbée ; TAC + mycophénolate infections virales, effets indésirables digestifs augmentés) Facteurs de variabilité de l effet immunosuppresseur encore mal connus.

26 Ex: Variabilité de la biodisponibilité orale du tacrolimus Lumière intestinale Barrière intestinale P-gp Veine Porte CYP450 3A4 CYPA45 3A5 FOIE CYP450 3A4 (CYP450 3A5) % Métabolisme Fèces 1er passage hépatique

27 Tacrolimus et CYP3A5 Biodisp. plus faible chez les porteurs d au moins un allèle (actif) CYP3A5*1. Influence du nombre d allèles actifs sur la dose/kg nécessaire : Greffés hépatiques : biodisp. plus faible quand le donneur (= greffon) est CYP3A5*1*1. P<0.03, Kruskall Wallis Tacrolimus Daily Dose (mg/kg/d) ns 0.02 ns.05 *1/*1 (n = 4) *1/*3 (n = 9) *3/*3 (n = 67)

28 Principales interactions médicamenteuses des ICN Effets Augmentation des concentrations de ciclosporine ou de tacrolimus Diminution des concentrations de ciclosporine ou de tacrolimus Potentialisation de la toxicité rénale de la ciclosporine ou du tacrolimus Agents - Inhibiteurs calciques : diltiazem, vérapamil - Antifongiques imidazolés: fluconazole, itraconazole, kétoconazole - Antibiotiques : macrolides (érythromycine, etc.) - Anti-épileptiques : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone - Antibiotiques : rifampicine - Jus de pamplemousse - Aminosides - Antiviraux : aciclovir - Antifongiques : amphotéricine B - Anti-inflammatoires non-stéroïdiens : diclofenac, naproxène, sulindac

29 Effets Diminution des concentrations des autres médicaments par la ciclosporine Médicaments concernés - Mycophénolate (mofétil ou sel sodique) Potentialisation de la toxicité d autres médicaments par la ciclosporine ou le tacrolimus - Diurétiques hypokaliémiants (hypokaliémie) - Aminosides (néphrotoxicité) - Vaccins vivants atténués (infection généralisée) - Statines et CsA (risques majorés de rhabdomyolyse) - Méthotrexate et CsA (augmentation de la toxicité du méthotrexate)

30 3.2 - Les inhibiteurs de la mtor Sirolimus (ou rapamycine), RAPAMUNE : 2002 Indications : prévention du rejet de greffe rénale 1 administration quotidienne per os, au long cours Everolimus CERTICAN (2004) : prévention du rejet d allogreffe rénale ou cardiaque, AFINITOR (2009) : cancer du rein, cancer du sein VOTUBIA (2011) : sclérose tubéreuse de Bourneville 2 administrations per os par jour Contre-indications : Hypersensibilité à l'évérolimus, au sirolimus, ou à l'un des excipients troubles héréditaires rares tels qu'une intolérance au galactose, un déficit en Lapp lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose-galactose Grossesse, allaitement

31 EI des inhibiteurs de la mtor: troubles lipidiques (cholestérol, triglycérides), troubles hématologiques (leucopénie, anémie, thrombocytopénie), retards de cicatrisation, aphtes, œdèmes, pneumonies, hypogonadisme, hypertension artérielle, douleurs articulaires, troubles gastro-intestinaux, infections. Surveillance des inhibiteurs de la mtor Bilan lipidique et NFS réguliers Examen clinique (TA, cutanéo-muqueux, etc.) STP pour ajuster la posologie (cibles de concentration résiduelle). Permet de compenser la variabilité du métabolisme pré-systémique et hépatique.

32 Interactions médicamenteuses : RAPAMUNE et CERTICAN sont substrats des CYP450 3A4 et 3A5 et de la Pgp. Leurs concentrations sanguines sont augmentées par les inhibiteurs des CYP3A (ciclosporine, kétoconazole) ou de la Pgp (diltiazem) Elles sont diminuées par les inducteurs des CYP3A (ex. rifampicine) L'association avec les produits suivants peut augmenter la toxicité des ImTOR : nicardipine, verapamil, clotrimazole, fluconazole, itraconazole, clarithromycine, érythromycine, troléandomycine, cisapride, métoclopramide, bromocriptine, cimétidine, danazol, antiprotéases L'association avec les produits suivants peut diminuer l'efficacité des ImTOR : millepertuis (Hypericum perforatum), carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, rifabutine Pendant le traitement, l'efficacité des vaccins peut être amoindrie du fait de leur action immunosuppressive

33 3.3 les antimétabolites L azathioprine, IMMUREL, 1968 Pro-drogue de la 6-mercaptopurine (Purinéthol ) Indications : prévention du rejet des organes transplantés ; maladies dysimmunitaires (formes sévères ou malades intolérants aux corticoïdes) CI : ATCD d hypersensibilité ; allaitement. Le mycophénolate mofétil, CELLCEPT, 1998 et le mycophénolate sodique, MYFORTIC, 2003 Indications : prévention du rejet aigu en greffe rénale, hépatique ou cardiaque CI : hypersensibilité au mycophénolate ; grossesse (tératogène) L acide mycophénolique, forme active Azathioprine

34 Surveillance des effets des antimétabolites Traitements préventifs du rejet critère d efficacité = absence de rejet. Pour le mycophénolate, STP recommandé (très grande variabilité des concentrations sanguines) Toxicité : Commune : infections, néoplasies Spécifiques : cf. tableau

35 Effets indésirables des anti-métabolites Hématotoxicité Leucopénie Anémie Thrombopénie Azathioprine Hépatotoxicité ++ 0 Effets gastro-intestinaux Mycophénolate Infections opportunistes Cytomégalovirus BK Virus* Autres Hypersensibilité Pancréatite Alopécie Aphtes Pancréatite *BK virus = polyomavirus, latent chez 60-80% de la population

36 3.3 Le sérum antilymphocytaire Thymoglobuline = Ig de lapin anti-thymocytes humains, 1984 Indications : Prévention et traitement des rejets de greffe ; hématologie : traitement de l aplasie médullaire CI : Infection sévère non contrôlée ; allergie connue aux Ac de cheval ou de lapin Prévention du rejet : 1 administration IV/jour pendant 1 à 3 semaines post-greffe Traitement du rejet : 1 administration IV/jour jusqu à disparition des signes cliniques et biologiques

37 3.4 L anticorps anti-il2r (anti-cd25) Basiliximab, SIMULECT, 1999 Indications : prévention du rejet aigu après transplantation rénale CI : hypersensibilité connue au produit ou à l un de ses constituants ; grossesse ; allaitement. Administration par perf IV : 1ère dose dans les 2h précédant la transplantation, 2ème dose 4 j après.

38 3.5 Le belatacept Nulojix, Bristol-Myers-Squibb (BMS), AMM centralisée 2011, non remboursé en France Protéine de fusion composée du fragment Fc de l immunoglobuline humaine IgG1 liée au domaine extracellulaire du CTLA-4 (antigène 4 des lymphocytes T cytotoxiques ) 1 perfusion IV par mois. Profil de tolérance encore mal connu : Moins néphrotoxique que les ICN, Moins d EI cardiovasculaires Mais plus de rejets aigus, plus de lymphomes CTLA4 IgG1 humaine (PTLD) CI chez les patients à sérologie EBV négative

39 CD 80/86 Molécules de co-stimulation CD3, CD28, CTLA4 CMH II Signal 2 Récepteur IL2 NFAT NFκB Interleukine 2 D après Dr. A. Hulin, CHU de Créteil

40 3.6 les glucocorticoïdes Prednisone, prednisolone et méthyl-prednisolone essentiellement Traitement d initiation, traitement préventif du rejet, traitement curatif des épisodes de rejet aigu Inhibiteurs de la production de facteurs de transcription, dont NFκB et donc de la transcription de gènes de nombreuses cytokines

41 3.7 les traitements du rejet humoral Traitements préventifs chez les patients hyperimmunisés (2 ème, 3 ème greffe.) IvIG Plasmaphérèses Bortézomib (Velcade ), hors AMM. Inhibiteur du protéasome indiqué dans le myélome multiple Traitement du rejet humoral Idem + éventuellement : Rituximab (Mabthéra ), hors AMM. Indiqué dans lymphomes et leucémies, PR Eculizumab (Soliris ), hors AMM. Indiqué dans l hémoglobinurie paroxistique nocturne

42 4 Les stratégies thérapeutiques Traitement d induction (pour éviter la sensibilisation du système immunitaire) : Sérum anti-lymphocytaire ou Ac anti-il2r + bolus (= dose de charge) de corticoïde + anti-métabolite (mycophénolate) ± anticalcineurine (parfois retardé de 3-7j) Traitement de maintenance : association de différents traitements Augmente l'efficacité Diminue les doses administrées Limite les effets indésirables spécifiques Anti-métabolite + (anticalcineurine ou inhibiteur de la mtor) ± corticoïdes (doses décroissantes, arrêt éventuel après 3-6 mois).

43 Autres candidats IS Candidats IS abandonnés au cours des années 2000 : Efalizumab, RAPTIVA (anti-lfa1) retiré du marché pour infections graves et leucoencéphalopathie multifocale (AMM dans le psoriasis) Fingolimod, GYLENIA (FTY-720), modulateur des récepteurs à la sphingosine 1-phosphate (S1P-R) cécités abandonné (AMM dans la sclérose en plaque) Voclosporine (ISA247), ICN non supérieur à CsA ou TAC Tofacitinib, anti-jak 3 plus d infections à CMV et à BK virus que les ICN abandonné (AMM dans la PR aux USA) Sotrastaurine (AEB071), inhibiteur PKC efficacité < ICN abandonné (développement poursuivi dans le psoriasis) En évaluation : ASKP1240, Ac bloquant interaction CD40-CD154

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Envarsus?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Envarsus? Notice : Information du patient Envarsus 0.75 mg, 1 mg et 4 mg comprimés à libération prolongée Tacrolimus Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des

Plus en détail

SUIVI THERAPEUTIQUE PHARMACOLOGIQUE DES IMMUNOSUPPRESSEURS. Eliane M. BILLAUD, Pharmacologie, H.E.G.P. - Paris eliane.billaud@egp.aphp.

SUIVI THERAPEUTIQUE PHARMACOLOGIQUE DES IMMUNOSUPPRESSEURS. Eliane M. BILLAUD, Pharmacologie, H.E.G.P. - Paris eliane.billaud@egp.aphp. SUIVI THERAPEUTIQUE PHARMACOLOGIQUE DES IMMUNOSUPPRESSEURS Eliane M. BILLAUD, Pharmacologie, H.E.G.P. - Paris eliane.billaud@egp.aphp.fr IMMUNOSUPPRESSEURS (INTRODUCTION) IMMUNOSUPRESSION? DIMINUTION DES

Plus en détail

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/2015 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/2015 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet plan Transplantation d organe 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet 2 types de donneurs Activité de prélèvement en France Donneurs décédés:+++++ Donneurs vivants: Apparenté Non apparenté

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Item 116 : Maladies autoimmunes

Item 116 : Maladies autoimmunes Item 116 : Maladies autoimmunes COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition du concept d'auto-immunité...3

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE 14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE 14.1. INTRODUCTION. 3 14.2. INDICATIONS.. 3 14.3. SOURCES DE CSH 4 14.3.1. La moelle osseuse. 4 14.3.2. Le sang périphérique 4 14.3.3. Le

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Des immunosuppresseurs

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L historique 1960 - Pr Jean DAUSSET Découverte des groupes HLA 1970 - Pr Georges MATHE Première greffe de moelle osseuse allogénique 1974 - Pr Donald THOMAS

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Les nouveaux traitements de fond de la SEP

Les nouveaux traitements de fond de la SEP Sclérose en plaques : les nouveaux traitements Guillaume MATHEY, Hôpital de Metz-Mercy Les nouveaux traitements de fond de la SEP Le but des traitements de fond Forme par poussées 2 ième ligne TYSABRI

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

PRADAXA dabigatran. Délai Concentration max Biodisponibilité 8% 80% 66% 50% Demi-vie d élimination

PRADAXA dabigatran. Délai Concentration max Biodisponibilité 8% 80% 66% 50% Demi-vie d élimination Sommaire Départ de Monsieur le Professeur M. Ollagnier I. Pharmacologie des nouveaux anticoagulants II. Congrès National de Pharmacovigilance II.1 Tramadol et grossesse II.2 Ceftriaxone et anti-facteur

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone

UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone Item 197 (Item 127) Transplantation d organes Aspects épidémiologiques et immunologiques ; principes de traitement de surveillance ; complications et pronostics ; aspects éthiques et légaux Collège Français

Plus en détail

DOSAGE SANGUIN D IMMUNOSUPPRESSEURS : MISE AU POINT D UNE METHODE D ANALYSE PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE COUPLEE A LA SPECTROMETRIE DE MASSE

DOSAGE SANGUIN D IMMUNOSUPPRESSEURS : MISE AU POINT D UNE METHODE D ANALYSE PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE COUPLEE A LA SPECTROMETRIE DE MASSE Université de Lausanne et Université de Genève Ecole Romande de Pharmacie Département d anesthésiologie, de pharmacologie et de soins intensifs de chirurgie Service de Pharmacie Hôpitaux Universitaires

Plus en détail

Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte.

Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte. Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte. Marcelo de Carvalho Bittencourt, Christophe Baron, Gilles Blancho, Myriam Labalette, Hélène Moins Teisserenc

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine 2012 Explorations des réponses Immunitaires L3 Médecine Rappel sur les réponses Immunitaires DIFFERENTS TYPES DE REPONSES IMMUNITAIRES Naturelle = innée Adaptative Non spécifique Spécifique Immédiate Barrière

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE Etude clinique N NCT01988506 Inves9gateur coordinateur

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v.

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. 250 mg French Version Aciclovir Labatec i.v. Composition Principe actif: Aciclovirum ut Acicloviri natricum (Praeparatio cryodesiccata). Excipients:

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

La transplantation rénale (TR) est la stratégie optimale de prise en charge

La transplantation rénale (TR) est la stratégie optimale de prise en charge D O S S I E R Transplantation Néphrologie rénale pédiatrique chez l enfant : où en est-on? 17 B. RANCHIN 1, L. BADET 2, E. JAVOUHEY 3, P. COCHAT 1 Transplantation rénale chez l enfant : où en est-on? La

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Par fiole: L - asparaginase 10.000 U.I. Pour les excipients, cfr section 6.1. 3.

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Cours de Mme Ollivier. Le 17.12.2008

Cours de Mme Ollivier. Le 17.12.2008 Pharmacologie de la pathologie VIH : Les anti-rétroviraux Rôle infirmier dans la prise en charge du patient sous ARTV : éducation, prévention et gestion des effets secondaires Cours de Mme Ollivier Le

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

GREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOEITIQUES ET SES COMPLICATIONS INFECTIEUSES. Michael HUMMELSBERGER Hématologie clinique CHU de Nice

GREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOEITIQUES ET SES COMPLICATIONS INFECTIEUSES. Michael HUMMELSBERGER Hématologie clinique CHU de Nice GREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOEITIQUES ET SES COMPLICATIONS INFECTIEUSES Michael HUMMELSBERGER Hématologie clinique CHU de Nice OU POURQUOI LES INFECTIOLOGUES PENSENT QUE LES HEMATOLOGUES SONT IRRAISONNABLES

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

LA GROSSESSE APRÈS TRANSPLANTATION RÉNALE. Session 3. Recommandations pour planifier une grossesse. Professeur Maryvonne Hourmant.

LA GROSSESSE APRÈS TRANSPLANTATION RÉNALE. Session 3. Recommandations pour planifier une grossesse. Professeur Maryvonne Hourmant. LA GROSSESSE APRÈS TRANSPLANTATION RÉNALE Professeur Maryvonne Hourmant. Service de Néphrologie-immunologie clinique. Hôtel-Dieu. - Nantes Un des objectifs d une femme insuffisante rénale jeune demandant

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Le psoriasis est une dermatose

Le psoriasis est une dermatose [ Synthèse Dermatologie Prise en charge thérapeutique du psoriasis F. Aubin Service de Dermatologie, CHU Saint-Jacques, Besançon Le psoriasis est une dermatose chronique pouvant revêtir diverses formes

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR LANSOPRAZOLE TEVA 15 mg GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES LANSOPRAZOLE TEVA 30 mg GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES lansoprazole Veuillez lire attentivement cette notice avant de

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013

Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013 Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale Dr. François PAPON 27 juin 2013 Limites des traitements anticoagulants standards «Nécessité» nouveaux anticoagulants Objectif; se rapprocher de l antithrombotiqueidéal

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Monographie de produit

Monographie de produit Pr COMPLERA MD (emtricitabine/rilpivirine/ fumarate de ténofovir disoproxil) en comprimé 200 mg d emtricitabine 25 mg de rilpivirine comme chlorhydrate de rilpivirine 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

LES GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES J.P. JOUET. Février 2007

LES GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES J.P. JOUET. Février 2007 LES GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES J.P. JOUET Février 2007 Introduction Il est aujourd hui souhaitable de ne plus parler de «greffe de moelle» mais de «greffe de cellules souches hématopoïétiques

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Association des Collèges des Enseignants d'immunologie des Universités de Langue française Date de création du document 2010-2011 Table des matières OBJECTIFS... 4

Plus en détail