12/12/2012. Insuffisance Respiratoire Chronique. Définitions et Physiopathologie. Définition de l insuffisance respiratoire chronique (IRC)
|
|
- Marc Robillard
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Définition de l insuffisance respiratoire chronique (IRC) Insuffisance Respiratoire Chronique Définitions et Physiopathologie IRC = faillite des mécanismes assurant l hématose Hypoxémie avec ou sans hypercapnie par convention on parle d IRC quand à l état stable (ph entre 7,37 et 7,43), à distance d'une poussée PaO 2 < 60 mmhg (quelque soit le niveau de la capnie) Diaporama réalisé par le Pr Ch-H Marquette, Service de Pneumologie, Hôpital Pasteur CHU de Nice. marquette.ch@chu-nice.fr Commentaires réalisés par le Pr Ch Baillard, service d anesthésie-réanimation, Hôpital Avicenne CHU de Bobigny, APHP. christophe.baillard@avc.aphp.fr les bases à connaître Dans le cadre de l'irc on distingue l'hypoxémie lhypoxémieisolée isolée (Pa0 2 ) et l'hypoventilation alvéolaire :? Dans beaucoup de maladies s chroniques et tout particulièrement les BPCO on voit apparaître au cours de l'évolution d'abord une hypoxémie isolée puis une hypoventilation alvéolaire (hypercapnie) en savoir plus Définition de l insuffisance respiratoire chronique (IRC) IRC = faillite des mécanismes assurant l hématose Hypoxémie avec ou sans hypercapnie par convention on parle d IRC quand à l état stable (ph entre 7,37 et 7,43), à distance d'une décompensation de la maladie. PaO 2 < 60 mmhg (quelque soit le niveau de la capnie) Dans le cadre de l'irc on distingue l'hypoxémie isolée (Pa0 2 )et l'hypoventilation alvéolaire (Pa0 2 et PaCO 2 ) Dans beaucoup de maladies s chroniques et tout particulièrement les BPCO on voit apparaître au cours de l'évolution d'abord une hypoxémie isolée puis une hypoventilation alvéolaire (hypercapnie) Hypoxie et hypoxémie: définition Hypoxémie = la quantité d oxygène transportée dans le sang est diminuée pression partielle en O 2 dans le sang artériel (PaO 2 ) Hypoxie = la quantité d oxygène délivrée aux tissus est insuffisante par rapport aux besoins cellulaires de la quantité d O 2 délivrée aux cellules (carence absolue) incapacité de l organisme à la quantité d O 2 face à des besoins accrus (carence relative) incapacité des cellules à exploiter l O 2 délivrée Quatre grands mécanismes d hypoxie tissulaire hypoxémie profonde (ex: insuffisance respiratoire aiguë) incapacité cardio-circulatoire à amener le sang oxygéné aux cellules (ex: choc cardiogénique) anomalies du transport sanguin de l O 2 (ex: anémie aiguë ou intox au CO) incapacité de la cellule à utiliser l O 2 qu elle reçoit (ex: intox cyanhydrique comme complication de l inhalation des fumées d incendie) Hypoxie Hypoxémie la relation PaO 2 -SaO 2 n est pas linéaire insuffisance respiratoire aiguë O 2 insuffisance cardiaque CaO 2 (ml/dl): contenu artériel en O 2 [ Hb x SaO 2 x 1,34] + PaO 2 x 0,006 O 2 cellule Courbe de dissociation de l hémoglobine TaO 2 : Transport artériel en O 2 Débit cardiaque TaO 2 = CaO 2 x Débit cardiaque 1,34 = pouvoir oxyphorique de l O 2 0,006 = coefficient de solubilité de l O 2 1
2 Hypoxie vs hypoxémie Hypoxie vs hypoxémie Hypoxémie normoxique Hypoxémie normoxique Pneumopathie aiguë sans tare sous jacente (Hb= 14 g/dl) Si la PaO 2 passe de 100 mmhg (SaO 2 = 99%) à 60 mmhg (SaO 2 = 90%) Alors le CaO 2 ne fait que passer de 19,2 ml/dl à 17,2 ml/dl Absence d hypoxie, alors que l on peut parler de pneumonie aiguë hypoxémiante! Hypoxie vs hypoxémie Hypoxie vs hypoxémie Hypoxémie normoxique Pneumopathie aiguë sans tare sous jacente (Hb= 14 g/dl) Si la PaO 2 passe de 100 mmhg (SaO 2 = 99%) à 60 mmhg (SaO 2 = 90%) Alors le CaO 2 ne fait que passer de 19,2 ml/dl à 17,2 ml/dl Absence d hypoxie, alors que l on peut parler de pneumonie aiguë hypoxémiante! Hypoxie sans Hypoxémie Hypoxémie normoxique Pneumopathie aiguë sans tare sous jacente (Hb= 14 g/dl) Si la PaO 2 passe de 100 mmhg (SaO 2 = 99%) à 60 mmhg (SaO 2 = 90%) Alors le CaO 2 ne fait que passer de 19,2 ml/dl à 17,2 ml/dl Absence d hypoxie, alors que l on peut parler de pneumonie aiguë hypoxémiante! Hypoxie sans Hypoxémie Bas débit cardiaque (par exemple 2 litres/min) Le CaO 2 est inchangé mais le débit est fortement diminué Le TaO 2 est diminué Si le TaO 2 est inférieur à la consommation en O 2 il y a hypoxie alors qu il n y a pas d hypoxémie CLINIQUE: Insuffisance respiratoire aiguë IRC Signes en rapport avec l Hypoxémie/Hypoxie cyanose signes cardiovasculaires Tachycardie L hypoxémie aggrave un coronarien altérations neurologiques gq : céphalées, léthargie, somnolence convulsions et dégâts cérébraux irréversibles en cas d hypoxémie gravissime tendance à la rétention de sodium et altération de la fonction rénale acidose lactique (par hypoxie tissulaire) qui peut aggraver une acidose gazeuse Cyanose Il faut que le taux d Hb réduite (non-oxygénée) dans le sang capillaire soit 5 g/dl pour voir apparaître une cyanose Ce qui correspond à un taux d Hb réduite de 3,4 g/dl dans le sang artériel Un patient dont le taux d Hb est de 15 g/dl (Ht 45%) ne présentera pas de cyanose tant que sa SaO 2 sera > 78% (PaO 2 44 mmhg) En cas d anémie (ex: Hb = 9 g/dl) le seuil d apparition de la cyanose en terme de SaO 2 est diminué à 63% (PaO 2 33 mmhg) A un tel niveau d hypoxémie les autres manifestations de l hypoxémie (détresse respiratoire, troubles de la conscience) prennent le pas sur la cyanose Pour un taux d Hb < 9 g/dl le patient décèderait d hypoxémie bien avant de voir apparaître un cyanose la cyanose n est pas un signe clinique fiable pour apprécier la sévérité d une hypoxémie 2
3 PHYSIOPATHOLOGIE: TROIS principaux mécanismes conduisent à l hypoxémie PHYSIOPATHOLOGIE: TROIS principaux mécanismes conduisent à l hypoxémie 1. Anomalies des rapports ventilation/perfusion (VA/Q) hypoxémies des troubles ventilatoires obstructifs ventilation suffisante (hypoventilation alvéolaire) Ce mécanisme est en cause, notamment dans les hypoxémies des troubles ventilatoires restrictifs 1. Anomalies des rapports ventilation/perfusion (VA/Q) hypoxémies des troubles ventilatoires obstructifs 3. Incapacité de la surface alvéolo capillaire d'assurer les échanges Soit altération au niveau de la membrane alvéolo capillaire (fibroses) Soit altération au niveau du lit vasculaire (HTAP primitive ou postembolique) hypoxémie par effet shunt principal mécanisme en cause, notamment dans les troubles ventilatoires obstructifs troubles de la distribution de l'air dans les alvéoles dans certains territoires le renouvellement de l air est insuffisant l'inhalation d'0 2 pur corrige complètement l'effet shunt car dans ces conditions l'alvéole même mal ventilée se remplit d'0 2. de la ventilation alvéolaire (VA) et de la pression partielle en oxygène (P A O 2 ) artère 40 du Ø des voies aériennes par l inflammation Effet shunt:bpco* zone relativement e : ventilation alvéolaire (VA) e et pression partielle en oxygène (P A O 2 ) e du contenu contenu en O 60mmHg en O 2 2 et débit 45mmHg veine 60mmHg du * Adapted from: COPD, Celli B et al, Harcourt Health communication 2001 shunt vrai (atélectasie) ventilation alvéolaire (VA) = 0 et pression partielle en oxygène P A O 2 = 0 artère 40 obstruction bronchique complète zone relativement e : ventilation alvéolaire (VA) e et pression partielle en oxygène (P A O 2 ) e du contenu en O 0mmHg 2 et débit veine 50mmHg du shunt vrai intra-: quand dans certains territoires la ventilation alvéolaire (VA) est nulle l hypoxémie par shunt vrai se rencontre notamment en cas d atélectasie dans les comblements alvéolaires (pneumonie, SDRA) Scanner injecté : atélectasie (poumon non ventilé) gardant un certain degré de perfusion par rapport à l épanchement pleural L épanchement pleural ne prend pas le contraste l'inhalation d'0 2 pur ne corrige pas complètement l'effet shunt car dans ces conditions l'0 2 n atteint pas l'alvéole 3
4 Atélectasies shunt vrai (comblement alvéolaire) ventilation alvéolaire (VA) = 0 et pression partielle en oxygène P A O 2 = 0 zone relativement e : ventilation alvéolaire (VA) e et pression partielle en oxygène (P A O 2 ) e du contenu en O 0mmHg 2 et débit artère 40 veine 50mmHg du Comblement alvéolaire : pneumopathie cas particulier de l emphysème il existe en plus du trouble ventilatoire obstructif une raréfaction du lit vasculaire de la diffusion* alvéolaire de l O 2 en raison de la de la surface d échanges alvéolo-capillaires le CO 2 (beaucoup plus diffusible que l O 2 ) est ou (hyperventilation du fait de l'hypoxémie) la PaO 2 est longtemps e tout au moins au repos, la PaCO 2 est et ne s'élève qu au stade ultime de la maladie *peut s évaluer par la mesure du transfert de l oxyde de carbone (DLCO) du Ø des voies aériennes par des forces de rétraction élastiques emphysème: de la ventilation alvéolaire (VA) et de la P A O 2 destruction des capillaires alvéolaires: de la perfusion (Q) artère emphysème* du contenu en O 2 60mmHg et du débit 45mmHg zone relativement e : de la ventilation alvéolaire (VA) et pression partielle en oxygène (P A O 2 ) e et haut débit relativement 90mmHg veine PHYSIOPATHOLOGIE: TROIS principaux mécanismes conduisent à l hypoxémie 1. Anomalies des rapports ventilation/perfusion (VA/Q) hypoxémies des troubles ventilatoires obstructifs ventilation n suffisante (hypoventilation n alvéolaire) l Ce mécanisme est en cause, notamment dans les hypoxémies des troubles ventilatoires restrictifs * Adapted from: COPD, Celli B et al, Harcourt Health communication
5 2. Hypoxémie liée à l hypoventilation alvéolaire l insuffisance respiratoire est homogène la de la PaO 2 s'accompagne d'une de la PaCO 2 la somme PaO 2 + PaCO 2 est e (120 à 130 mmhg) absence d effet shunt O 2 C C0 2 PHYSIOPATHOLOGIE: TROIS principaux mécanismes conduisent à l hypoxémie 1. Anomalies des rapports ventilation/perfusion (VA/Q) hypoxémies des troubles ventilatoires obstructifs ventilation suffisante (hypoventilation alvéolaire) Ce mécanisme est en cause, notamment dans les hypoxémies des troubles ventilatoires restrictifs 3. Incapacité de la surface alvéolo capillaire d'assurer les échanges Soit altération au niveau de la membrane alvéolo capillaire (fibroses) Soit altération au niveau du lit vasculaire (HTAP primitive ou postembolique) hypoventilation 3. Hypoxémie liée à l incapacité de la surface alvéolocapillaire d'assurer les échanges surface alvéolo-capillaire : 100 à 150 m 2 soit parce que la membrane alvéolo capillaire est atteinte (épaissie) trouble de la diffusion faisant barrage aux échanges gazeux ex : fibrose interstitielle diffuse soit parce que le lit vasculaire est réduit ex : thrombose chronique des Artères Pulmonaires ou Hyper Tension Artérielle Pulmonaire (HTAP) primitive 3. Hypoxémie liée à l incapacité de la surface alvéolocapillaire d'assurer les échanges À l état les échanges d'o 2 et de CO 2 au niveau de la membrane (par simple gradient des pressions) se fait facilement au repos l'hématose est totalement faite dans le premier tiers de la longueur du capillaire, (les 2/3 restant sont utilisés à l'effort). le sang séjourne environ 0,75 seconde dans le capillaire en raison de la différence des pressions partielles de l oxygène entre le sang veineux (PVO 2 = 40 mmhg) et l air alvéolaire ( PAO 2 = 100 mmhg) la diffusion de l oxygène est quasiment achevée en 0,25 seconde (PaO 2 devient sensiblement égale à PAO 2 ) le temps de diffusion reste suffisant sauf lorsque le temps de transit se réduit, par 3. Hypoxémie liée à l incapacité de la surface alvéolocapillaire d'assurer les échanges Diffusion Alvéolo-Capillaire À l état les échanges d'o 2 et de CO 2 au niveau de la membrane (par simple gradient des pressions) se fait facilement au repos l'hématose est totalement faite dans le premier tiers de la longueur du capillaire, (les 2/3 restant sont utilisés à l'effort). le sang séjourne environ 0,75 seconde dans le capillaire en raison de la différence des pressions partielles de l oxygène entre le sang veineux (PVO 2 = 40 mmhg) et l air alvéolaire ( PAO 2 = 100 mmhg) la diffusion de l oxygène est quasiment achevée en 0,25 seconde (PaO 2 devient sensiblement égale à PAO 2 ) le temps de diffusion reste suffisant sauf lorsque le temps de transit se réduit, par la tachycardie d exercice par exemple désaturation à l effort! 5
6 Diffusion Alvéolo-Capillaire 3. Hypoxémie liée à l incapacité de la surface alvéolocapillaire d'assurer les échanges En cas d altération de la membrane alvéolo-capillaire OU d altération au niveau du lit vasculaire du temps nécessaire à l équilibration des pressions partielles en gaz PaO 2 au repos est initialement e MAIS PaO 2 à l'effort au stade ultime : hypoxémie de repos Le CO 2 (beaucoup plus diffusible que l O 2 ) est ou (hyperventilation du fait de l'hypoxémie) PaC0 2 ne s'élève qu au stade ultime de la maladie PHYSIOPATHOLOGIE: Un mécanisme principal conduisant à l hypercapnie HYPOVENTILATION ALVEOLAIRE 1. Diminution de la proportion du volume courant effectivement utilisé pour les échanges gazeux Le patient ventile surtout un espace mort hypercapnies des troubles ventilatoires obstructifs ventilation suffisante (hypoventilation alvéolaire) Ce mécanisme est en cause, notamment dans les hypercapnies des troubles ventilatoires restrictifs 1. Hypercapnie liée à la diminution du volume courant (VT) utilisé pour les échanges gazeux Espace mort (VD) : volume gazeux ne participant pas aux échanges alvéolaires C'est une partie de l'air présent dans les conduits qui n'atteint jamais les alvéoles. Ce volume est d'environ 150 ml durant une respiration courante e Vt = Vd + V alv 600 = Hypercapnie liée à la diminution du volume courant (VT) utilisé pour les échanges gazeux VD/VT est donc le déterminant essentiel de l hypercapnie Pour une même ventilation minute, la ventilation alvéolaire est d autant plus réduite que le volume de l espace mort est grand Ventilation minute : VT X Fréquence respiratoire 500 X 12 = 6l/min Chez le BPCO : Augmentation de l espace mort par rapport au volume alvéolaire : VD/VT VD/VT sujets normaux 0,2 < VD/VT < 0,3 patients BPCO 0,4 < VD/VT < 0,8 Chez le sujet sain : Chez le BPCO : En hyperventilant : VD=150 ml Ventilation alvéolaire = 350x12=4,2l/min Ventilation alvéolaire = 350x25=10,5l/min VD=250 ml Ventilation alvéolaire = 250x12=3l/min =6,2l/min 6
7 PHYSIOPATHOLOGIE: Un mécanisme principal conduisant à l hypercapnie HYPOVENTILATION ALVEOLAIRE 1. Diminution de la proportion du volume courant effectivement utilisé pour les échanges gazeux Le patient ventile surtout un espace mort C est le principal i mécanisme en cause, notamment t dans les hypercapnies des troubles ventilatoires obstructifs 0 2 C C0 2 ventilation suffisante (hypoventilation alvéolaire) Ce mécanisme est en cause, notamment dans les hypercapnies des troubles ventilatoires restrictifs hypoventilation CLINIQUE: Insuffisance respiratoire aiguë IRC Signes en rapport avec l Hypercapnie signes neurologiques : Céphalées désorientation temporo-spatiale de la vigilance (de la somnolence au coma) tremblement avec astérixis. hypersudation et hypersécrétion é bronchique yeux larmoyants vasodilatation cutanée qui donne à l hypercapnique un faciès rubicond qui, joint aux troubles du comportement, le font parfois prendre pour un éthylique poussée hypertensive Conséquences de l insuffisance respiratoire sur l organisme L'hypercapnie : même élevée autour de 80 à 100 mmhg n'est pas ou peu nocive tant que le ph reste C'est l'hypoxémie qui est nocive elle induit une souffrance tissulaire sur tous les organes on admet que c'est pour une PaO 2 55 mmhg que débute le retentissement tissulaire Conséquences de l insuffisance respiratoire sur l organisme La vasoconstriction hypoxique la de PaO 2 dans les alvéoles entraîne par des phénomènes biochimiques une vasoconstriction précapillaire (mécanisme d adaptation contre de trop grande hypoxémie) cette vasoconstriction entraîne : une des résistances vasculaires et donc une HTAP une de la charge imposée au ventricule droit (c'est ainsi que se constitue le coeur chronique) la vasoconstriction hypoxique entraîne à la longue une muscularisation des artérioles et l'htap n'est plus réversible même avec l'oxygène Conséquences de l insuffisance respiratoire sur l organisme La polyglobulie : phénomène d'adaptation : l'hypoxémie stimule la sécrétion d'érythropoïétine l' du nombre de globules rouges compense leur SaO 2 insuffisante nocif du fait de l'augmentation de la viscosité sanguine (ralentissement de la circulation capillaire et de la charge du ventricule droit) 7
8 Oxygénothérapie Elément de traitement Indication: insuffisance respiratoire chronique grave des BPCO Une oxygénothérapie est indiquée chez les patients BPCO lorsque: à distance d un épisode aigu sous réserve d un traitement optimal (arrêt du tabagisme, traitement bronchodilatateur et kinésithérapie) 2 mesures des gaz du sang artériel en air ambiant à au moins 3 semaines d intervalle ont montré une PaO 2 diurne inférieure ou égale à 55 mmhg Oxygénothérapie Indication: insuffisance respiratoire chronique grave des BPCO Chez les patients dont la PaO 2 diurne est comprise entre 56 et 59 mmhg, l oxygénothérapie est indiquée uniquement si: hypertension artérielle (pression artérielle moyenne 20 mmhg) désaturations artérielles nocturnes non apnéiques polyglobulie (hématocrite > 55 %) signes cliniques de cœur chronique Oxygénothérapie - justifications La vasoconstriction hypoxique la de Pa0 2 dans les alvéoles entraîne par des phénomènes biochimiques une vasoconstriction précapillaire (mécanisme protecteur contre de trop grande hypoxémie) cette vasoconstriction entraîne : une des résistances vasculaires et donc une HTAP une de la charge imposée au ventricule droit (c'est ainsi que se constitue le coeur chronique) la vasoconstriction hypoxique entraîne à la longue une muscularisation des artérioles et l'htap n'est plus régressive même avec l'oxygène OLDD - modalités pratiques àdomicile deux types de sources : le concentrateur (un appareil muni de filtres à azote qui enrichit l oxygène en l appauvrissant en azote) pour sortir est muni de petites bouteilles d oxygène gazeux le réservoir d oxygène liquide à partir duquel le malade approvisionne, selon ses besoins, un petit dispositif portable en bandoulière peut donc être utilisé hors de l appartement pour faire des courses etc l O 2 est administré au moyen de lunettes nasales l humidification n est pas nécessaire pour les petits débits qui sont habituellement utilisés (< 3 l/minute) les tuyaux doivent avoir une longueur suffisante pour que le malade puisse vaquer à ses occupations au domicile sans avoir besoin de se débrancher. OLDD - modalités pratiques réglage du débit d oxygène effectué de sorte que PaO 2 de 60 mmhg (sans excéder 75 mmhg) on débute en général par des débits faibles (1 à 2 L/min) l oxygène est administré en continu au moins 15 H/24 concentrateur réservoir d oxygèn e liquide 8
9 Ventilation assistée et BPCO - indications En situation d échec de l OLD, une ventilation non invasive (VNI) au domicile peut être proposée en présence des éléments suivants : signes cliniques d hypoventilation alvéolaire nocturne PaCO 2 supérieure à 55 mmhg et notion d instabilité clinique traduite par une fréquence élevée des hospitalisations pour décompensation respiratoire La seule présence d une PaCO2 supérieure à 55 mmhg au repos et stable à différents contrôles ne justifie pas à elle seule la mise en route d une VNI au domicile. 9
INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP
INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le
Plus en détailVentilation mécanique à domicile
RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Ventilation mécanique à domicile Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire Date de validation
Plus en détailLa fonction respiratoire
La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur
Plus en détailOxygénothérapie à domicile
RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire et de l apnée du sommeil Oxygénothérapie à domicile
Plus en détailTransport des gaz dans le sang
UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailTransport des gaz dans le sang
UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailLe Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.
Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,
Plus en détailLISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance
Plus en détailGroupe 1 somnovni 12/12/14
Recommandations HAS 2014! Pas encore parues indications VNI! Indication VNI en cas d une hypoventilation alveolaire = Hypercapnie : " PtCO2 nocturne > 50 mmhg " Et/ou d une PaCO2 diurne > 45 mmhg! Cas
Plus en détailLa ventilation non invasive aux soins intensifs
La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)
Plus en détailLa Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement
Plus en détailUNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS
COllection Les rapports du 7 Les facteurs prédictifs à la désaturation nocturne chez les patients ayant une maladie pulmonaire obstructive chronique rapport UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS
Plus en détailTRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.
TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailTronc Artériel Commun
Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE
Plus en détailChapitre 7: Dynamique des fluides
Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.
Plus en détailA. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3
Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser
Plus en détailBPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...
BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation
Plus en détailLa pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle
UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailTHEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE
THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration
Plus en détailVous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à
Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une
Plus en détailLa prise en charge de votre artérite des membres inférieurs
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre
Plus en détailLa prise en charge de votre insuffisance cardiaque
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant
Plus en détailQUI PEUT CONTRACTER LA FA?
MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du
Plus en détailURGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor
URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il
Plus en détailPRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.
PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions
Plus en détailIntoxications au Monoxyde de Carbone (CO)
Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) K. Elhajjaoui, N. Rhalem, I. Semlali, R. Soulaymani Bencheikh 1. Introduction : L intoxication au monoxyde de carbone (CO) occupe la première place dans les pays
Plus en détailSéquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI
Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre
Plus en détailchronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé
Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression
Plus en détailMonitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille
Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive C Decoene PH CHRU Lille objectif Le taux d hémoglobine intervient dans : Le transport d O2 L hémostase L équilibre
Plus en détailLes fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.
Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités
Plus en détailTEPZZ 8758_8A_T EP 2 875 818 A1 (19) (11) EP 2 875 818 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: A61K 33/00 (2006.01) A61P 25/06 (2006.
(19) TEPZZ 878_8A_T (11) EP 2 87 818 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 27.0.1 Bulletin 1/22 (1) Int Cl.: A61K 33/00 (06.01) A61P 2/06 (06.01) (21) Numéro de dépôt: 14680.3 (22)
Plus en détailPatho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme
Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes
Plus en détailAspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat
Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première
Plus en détailGuide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive
Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS Bronchopneumopathie chronique obstructive Juin 2014 Guide téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé 2 avenue du Stade de France
Plus en détailLe traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence
Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en
Plus en détailLa prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre
Plus en détailLes différentes maladies du coeur
Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par
Plus en détailPROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé
PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique
Plus en détailFonctions non ventilatoires
UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailprise en charge paramédicale dans une unité de soins
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en
Plus en détailLe don de moelle osseuse :
DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui
Plus en détailHTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice
HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive
Plus en détailVotre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express
Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des
Plus en détailRéférentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte
Réanimation DOI 10.1007/s13546-011-0243-1 RÉFÉRENTIEL / GUIDELINES Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Guide to skills and abilities
Plus en détailDon d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper
Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale
Plus en détailLASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.
LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus
Plus en détailLe donneur en vue d une transplantation pulmonaire
Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Nicola Santelmo Chirurgie Thoracique Groupe de Transplantation Pulmonaire de Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Coordinateur: Pr Gilbert
Plus en détailNOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)
NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser
Plus en détailUn environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?
Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée
Plus en détailLes gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.
Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider
Plus en détailRéférentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :
Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : ANESTHESIOLOGIE - REANIMATION CHIRURGICALE ADA - Acte d'anesthésie AFLB010 4 (7, F, S, U) 0 Anesthésie rachidienne au cours d'un
Plus en détailo Non o Non o Oui o Non
Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence
Plus en détailLe cathéter artériel pulmonaire
Le cathéter artériel pulmonaire PLAN : Ø Paramètres mesurés Ø Pressions Ø Débit Ø SvO2 Ø Avantages Ø Inconvénients Ø Indica=ons Thierry Boulain Réanimation Médicale CHR Orléans L auteur n a pas déclarer
Plus en détailThérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin
Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller
Plus en détailMesure du débit et volume sanguins. Cause des décès au Canada
Mesure du débit et volume sanguins Damien Garcia Damien.Garcia@ircm.qc.ca Laboratoire de génie biomédical IRCM, Montréal Cause des décès au Canada Autres ( 16% ) Respiratoire ( 9% ) Diabète ( 3% ) Cancer
Plus en détailLe VIH et votre cœur
Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,
Plus en détailComment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:
La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit
Plus en détailLa fibrose pulmonaire idiopathique
La fibrose pulmonaire idiopathique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée
Plus en détailrecommandations pour les médecins de famille
BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central
Plus en détailsur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip
À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance
Plus en détailVS2000V+CAPNO. Moniteur de paramètres vitaux À usage vétérinaire. Manuel d utilisation
VS2000V+CAPNO Moniteur de paramètres vitaux À usage vétérinaire Manuel d utilisation Sommaire Information et garantie... Propriété de la notice... Limite de garantie... Rejet des garanties... Conditions
Plus en détailINTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES
INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :
Plus en détailChapitre 2 : Respiration, santé et environnement.
Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble
Plus en détailL ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ
L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le
Plus en détailprise en charge médicale dans une unité de soins
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en
Plus en détailTraitement par l oxygène (Oxygénothérapie)
Traitement par l oxygène (Oxygénothérapie) Votre maladie respiratoire chronique est régulièrement suivie par vos médecins. A l occasion de consultations, les gaz du sang artériels peuvent être mesurés.
Plus en détailVille : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année
Assurance médicale Choix du voyageur L assurance est souscrite auprès de la Compagnie d Assurance Générale CUMIS, l une des sociétés du Groupe Co-operators. Proposition d assurance page 1 2015-2016 Bureau
Plus en détailN o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20
RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à
Plus en détailLes effets nocifs du bruit sur l'homme
La santé n'est pas seulement l'absence de maladie mais un état de complet bien être physique, mental et social (OMS) Le bruit est un ensemble confus de sons non désirés (Littré) ou un ensemble de sons
Plus en détailB06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs
B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue
Plus en détailCancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010
Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Objectifs Comprendre la physiopathologie de la dyspnée Connaître les traitements disponibles pour soulager la dyspnée Définir la
Plus en détailUnité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly
Unité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly INTELLIGENT HEALTH & PREVENTIVE MEDICINE INTERNATIONAL SYMPOSIUM Tanger, Juin 2014 M-V. Moreno,
Plus en détail8/28/2013. L inhalothérapie aux soins critiques. Objectifs. Rôles de l inhalothérapeute. Objectifs
Objectifs Connaître le rôle de l inhalothérapeute dans les unités de soins critiques Connaître les dispositifs d oxygénation et d humidification Connaître les modes et principes de la ventilation (invasive,
Plus en détailUn guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE
Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE Table des matières Introduction...2 Qu est-ce que la conscience?...3 Comment la conscience
Plus en détailIMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES
DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs
Plus en détailALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement
Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de
Plus en détailLa filtration glomérulaire et sa régulation
UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détailLE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS
LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées
Plus en détailLES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43
LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation
Plus en détailIntoxications collectives en entreprise après incendies de locaux Proposition d une conduite à tenir
Intoxications collectives en entreprise après incendies de locaux Proposition d une conduite à tenir Dr Fariborz Livardjani Samu de l'environnement (Strasbourg) Dr Véronique Robe AIMT du Bas -Rhin Mai
Plus en détailTRAIT FALCIFORME. Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique
TRAIT FALCIFORME Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique Une analyse sanguine a été effectuée chez votre enfant, soit à la naissance, soit à la demande de votre médecin. Cette analyse a démontré
Plus en détailINFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT
INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Plus en détailLe cliché thoracique
Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2
Plus en détailLa prise en charge de l AVC ischémique à l urgence
La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de
Plus en détailLe traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien
Folia veterinaria Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien Les principaux traitements à instaurer chez le chien insuffisant cardiaque sont passés en revue en insistant sur les critères de
Plus en détailNAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.
NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement
Plus en détailLE SYNDROME DE BUDD CHIARI
CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)
Plus en détailComprendre la mort cérébrale
Comprendre la mort cérébrale Imprimeur de la Reine pour l Ontario, 2010. Adaptation et reproduction autorisées. 1 Comprendre la mort cérébrale Il est difficile d imaginer une expérience plus douloureuse
Plus en détailBulletin de veille sanitaire octobre 2012
CELLULE DE L INVS EN RÉGION BRETAGNE Bulletin de veille sanitaire octobre 01 Les intoxications au monoxyde de carbone survenues en Bretagne en 011 Page 1 Introduction Page Matériel et méthode Le système
Plus en détailEXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE
EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation
Plus en détailInsuffisance cardiaque
Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles
Plus en détailTélé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :
Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé
Plus en détailSoins Inrmiers aux brûlés
Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter
Plus en détailQuelle évaluation préthérapeutique d un patient avec SAHOS nouvellement diagnostiqué?
ISSN 0761-8425 Organe Officiel de la Société de Pneumologie de Langue Française www.splf.org Numéro réalisé avec le soutien institutionnel de l Antadir Société Française de Cardiologie Maladies Revue des
Plus en détail«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»
«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat
Plus en détailLa Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène
1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients
Plus en détailPROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE
1 PROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE Le Centre Hospitalier de SOMAIN a achevé sa restructuration en 1999 avec la fermeture de plusieurs services actifs (maternité,
Plus en détailQuand le stress nous rend malade
Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors
Plus en détailPrise en charge de l embolie pulmonaire
Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix
Plus en détail