Bassin économique de Saint-Quentin

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1 CHA MBR E DE COMMERCE ET D INDUSTRIE TERRITORIALE DE L AISNE ETUDE TERRITORIALE Bassin économique de Saint-Quentin Ville de Saint-Quentin - Service communication MBK Edition Mai 2011

2 Page 2 Bassin économique de Saint-Quentin SOMMAIRE La situation géographique...3 Le cadre administratif...4 L intercommunalité...4 La démographie...5 Le logement...6 Le coût de l immobilier...6 Le marché du travail...7 La population active...8 L emploi par secteurs d activité...9 Les revenus Les moteurs du développement territorial Les créations d entreprises Les établissements L agriculture Les grands établissements industriels L industrie Localisation des entreprises industrielles de +20 salariés La construction Le commerce Zoom sur le commerce de détail L observatoire des flux commerciaux Culture et tourisme Le tertiaire Principaux établissements tertiaires L accueil des entreprises La localisation des parcs éoliens Les aides aux entreprises... 43

3 Page 3 LA SITUATION GEOGRAPHIQUE Lille Amiens Beauvais PARIS Charleville Mézières Reims Cambrai Lille A26 Vendhuile Lempire D1044 Aubencheul-aux-bois LE CATELET Bony Gouy Premont BOHAIN Brancourt Département Estrees le-grand de la Hargicourt Bellicourt Montbrehain THIERACHE SOMME Joncourt Ramicourt Fresnoy Seboncourt Villeret Nauroy le-grand Magny Croix Levergies Amiens Jeancourt Pontru la-fosse fonsommes Etaves-et-bocquiaux Sequehart Rouen Le verguier Bellenglise Fontaine uterte Le Havre Pontruet Montigny-en-arrouaise Vendelles Le haucourt Lesdins Fonsommes Essigny-le-petit Fieulaine Maissemy D1029 D1029 Gricourt Remaucourt VERMAND Omissy Fayet Morcourt Fontaine-notre-dame Caulaincourt Homblieres Guise Holnon Trefcon Attilly Francilly Rouvroy Marcy SAINT Neuvillette Mont-d'origny La Capelle selency A29 QUENTIN Harly Beauvois-en-v. Etreillers Savy Regny Lanchy Mesnil-saint-laurent Thenelles Origny-sainte-benoite Vaux-en-v. D930 Dallon Gauchy Neuville-saint-amand Germaine Roupy Fontaine Sissy Grugies Foreste les-clercs Castres Itancourt Parpeville Fluquieres Chatillon-sur-oise Contescourt Pleine-selve Douchy Mezieres-sur-oise RIBEMONT Happencourt Urvillers Villers-saint-christophe Bray-st-christophe Seraucourt-le-G. Berthenicourt Aubigny-aux-kaisnes Essigny-le-G. Villers-le-sec Cerizy Tugny-et-pont Alaincourt Sery-les-mezieres Chevresis-monceau Artemps Benay Pithon Dury MOY Clastres Gibercourt DE SAINT SIMON Hinacourt L AISNE Brissy Surfontaine Montescourt hamegicourt Renansart La ferte-chevresis Sommette-eaucourt Ollezy lizerolles Ly-fontaine Annois Vendeuil Brissay-choigny Jussy CCIA - SDE Remigny Cugny LAONNOIS Flavy-le-martel Département Laon D1 D1044 Reims de l Oisel Canal de Saint-Quentin Beaurevoir Chauny - Soissons D932 Serain Département du NORD D8 Becquigny CCIT de l Aisne - SDE - Etudes Economiques Située au nord-ouest du département de l Aisne, la zone d emploi de Saint-Quentin est constituée de l agglomération de Saint-Quentin, qui polarise la plupart des communes. Recouvrant le pays historique du Vermandois, la zone est limitrophe des départements du Nord et de la Somme. Ce positionnement géographique, qui lui valut par le passé de nombreuses invasions, s est transformé aujourd hui en situation avantageuse au cœur du triangle Paris / Londres / Bruxelles, à proximité des grands pôles économiques du Nord de l Europe. Le territoire possède un réseau autoroutier le reliant à l Angleterre et à l Europe du Sud (A26), à Rouen et au Havre (A29), ainsi qu à Paris et Bruxelles via la proximité avec l A1. Des axes secondaires structurés en étoile autour de Saint-Quentin et de sa rocade, complètent ce réseau routier. Un service ferroviaire est assuré à partir de la gare de Saint- Quentin qui est desservie par des trains intercités et des TER. Des liaisons par bus permettent également de rejoindre la gare TGV Haute-Picardie (durée : 30 mn) située entre Amiens et Saint-Quentin, à la jonction des autoroutes A29/A1. Un accès à l espace aérien est également garanti avec la liaison à l aéroport Roissy-Charles de Gaulle ou l aéroport de Beauvais en 1h20 ainsi qu à l aéroport de Lille-Lesquin en 1h. Le territoire est par ailleurs traversé par le Canal de Saint- Quentin qui assure la jonction entre l Oise, la Somme et l Escaut, et met en relation le bassin parisien, le nord de la France et la Belgique.

4 Page 4 LE CADRE ADMINISTRATIF Superficie km² Nombre de communes Nombre de cantons... 9 CASQ - Mairie de Gauchy Chefs-lieux de cantons Bohain-en-Vermandois Le Catelet Moy de l Aisne Ribemont Saint-Simon Saint-Quentin (Centre, Nord, Sud) Vermand Sous-préfecture : Saint-Quentin L INTERCOMMUNALITE Nombre de structures intercommunales...5 Communauté d Agglomération de Saint-Quentin, CC du Vermandois, CC de la vallée de l Oise, CC du canton de Saint-Simon, CC du Val d Origny Nombre de Pays...1 Le contrat de Pays a été signé le 30 juin Les 5 structures intercommunales font partie du périmètre ainsi que les 3 communes de Jussy, Hinacourt et Pithon. La Communauté d Agglomération de Saint-Quentin est chargée de la coordination de la procédure. CA : Communauté d Agglomération - CC : Communauté de Communes Pithon CC du canton de St Simon CC du Vermandois Communauté d Agglomération de St Quentin CC du val d'origny CC de la vallée de l'oise Le Catelet Bohain SQ Nord Vermand SQ SQ Sud Ribemont Saint Simon Moy de l Aisne Pour plus d informations CA de Saint-Quentin 9 place Lafayette - BP SAINT-QUENTIN CC du Vermandois Maison de Pays Riqueval - RD BELLICOURT CC du canton de Saint-Simon Pôle communautaire Rue du Château d eau CLASTRES CC de la vallée de l Oise Route d Itancourt MEZIERES-SUR-OISE CC du Val d Origny (1) 79 rue Pasteur - BP ORIGNY SAINTE BENOITE Jussy Hinacourt (en discussion pour intégrer la CCVO) (1) Dans le cadre de la réforme territoriale qui fixe le seuil de viabilité d une structure intercommunale à habitants, l existence de la CC du Val d Origny semble compromise. 2 structures ont fait connaître leur souhait d accueillir la CC du Val d Origny : la CCVO et la CC de la région de Guise.

5 Page 5 LA DEMOGRAPHIE Population (Nombre d habitants) Canton de Bohain-en-Vermandois Canton du Catelet Canton de Moy de l Aisne Canton de Ribemont Canton de St-Simon Canton de Vermand Canton de St-Quentin Nord (n.c. partie ville de St Quentin) Canton de St-Quentin Sud (n.c. partie ville de St Quentin) Ville de Saint-Quentin Densité de population ,6 (Nombre d habitants au km²) - Aisne Nombre de ménages Source : INSEE - RP Exploitations principales INDICATEURS DEMOGRAPHIQUES 1990 à à 2007 Variation annuelle moyenne de la population (%) -0,3-0,3 Due au solde naturel +0,4 +0,3 Due au solde migratoire -0,6-0,6 Taux de natalité ( ) 13,6 13,5 Taux de mortalité ( ) 9,9 10,2 Source : INSEE - RP exploitations principales POPULATION PAR AGE ET PAR SEXE Hommes Femmes TOTAL % Avec habitants en 2007, la zone d emploi de Saint-Quentin est la plus peuplée de l Aisne. Elle représente 24,4% de la population départementale. Avec une densité de population de 122,6 habitants au km², le Saint-Quentinois constitue le territoire le plus densément peuplé. Cette densité s explique par la présence de la première commune de l Aisne en termes d habitants. Avec habitants, Saint-Quentin concentre 43% de la population totale de la zone (Près de 51% si l on considère l agglomération). Le reste du territoire est à dominante rurale. Seules 2 communes recensent plus de habitants (Bohain : et Gauchy : 5 678), suivies de Fresnoyle-Grand (3 019 habitants) et de Ribemont (2 042 habitants). Amorcée en 1975, la baisse de la population n a cessé de s accroitre. La perte de plus de habitants entre 1999 et 2007 (même rythme que sur la période ) est liée à un solde migratoire extrêmement déficitaire, combiné à un ralentissement de la croissance naturelle de la population. Le nord de la zone d emploi est plus particulièrement touché par ces pertes démographiques. De 0 à 19 ans Moins de 5 ans à 14 ans à 19 ans De 20 à 64 ans à 29 ans à 39 ans à 49 ans à 64 ans De 65 ans et plus à 74 ans à 84 ans ans et plus TOTAL Source : INSEE - RP exploitations principales 26,3 6,5 13,1 6,7 57,2 11,4 12,9 13,6 19,3 16,5 8,1 6,7 1,7 100,0 Les premiers résultats des populations légales 2008 indiquent toutefois une légère reprise démographique. Un gain de 560 habitants est annoncé dont 2/3 (372 personnes) pour la ville de Saint-Quentin. Phénomène éphémère ou prélude à un retournement de tendance durable? Les prochains recensements l établiront. Bien que la population du territoire soit relativement plus jeune qu au niveau national (26,3% de moins de 20 ans contre 23,4%) et qu elle enregistre une plus forte natalité, cet accroissement naturel ne parvient pas à compenser les départs.

6 Page 6 LE LOGEMENT Nombre de logements Résidences principales Résidences secondaires Logements vacants Logements vacants Résidences 7,5% secondaires 1,6% Résidences principales 90,9% Source : INSEE - RP 1999 et exploitations principales REPARTITION PAR TYPE DE LOGEMENT Nombre % Maison ,7% Appartement ,7% Autre 369 0,6% Source : INSEE - RP exploitations principales La zone d emploi de Saint- Quentin compte logements contre en 1999, soit une augmentation de 4,9%. Le parc s est accru de près de logements en 8 ans soit une moyenne de 350 logements par an, représentant 21% des nouvelles résidences axonaises. L augmentation est plus sensible sur la partie centre-ouest et sudouest de la zone d emploi. Etant donné la composition de la zone qui réunit une agglomération et un espace rural, l offre d habitat comporte une part de logements individuels relativement importante (74,7% de maisons contre 55,5% au niveau national). Le nombre de propriétaires reste élevé comparé à la moyenne française (61,1% contre 57,4%) mais il croît moins vite : +1,1point pour le Saint- Quentinois entre 1999 et 2007 contre +2,7 points en France. La part de logements sociaux est identique à celle observée au niveau national, à savoir 15% des résidences principales du territoire. La LE COUT DE L IMMOBILIER REPARTITION DES RESIDENCES PRINCIPALES SELON LE STATUT D OCCUPATION Nombre % Propriétaire ,1% Locataire ,6% Logé gratuitement ,2% Source : INSEE - RP 1999 et exploitations principales ville de Saint-Quentin concentre 75,9% de ces logements, notamment sur les quartiers de Neuville et Europe. Quartier de Neuville Ville de Saint-Quentin - Service communication Appartements anciens Appartements neufs Maisons anciennes Picardie Aisne Secteur de Saint-Quentin Secteur de Péronne (Somme) Secteur de Cambrai (Nord) /m² /m² /m² NC /m² /m² /m² /m² NC NC Terrains à bâtir Source : Immoprix/Perval - Prix correspondant aux transactions réelles enregistrées du 01/02/10 au 31/01/11. NC : Non communiqué

7 Page 7 LE MARCHE DU TRAVAIL Nombre de DEFM de catégorie ABC (Janvier 2011) Variation annuelle des DEFM (catégorie ABC)... +3,8% (Aisne : +5,6% - Picardie : +5,3%) Part des femmes (catégorie ABC)... 46,6% (Aisne : 48,2% - Picardie : 49,3% ) Part des moins de 25 ans (catégorie ABC)... 19,5% (Aisne : 18,8% - Picardie : 18,6%) Part des DEFM de très longue durée (catégorie ABC)... 23,4% (Aisne : 21,7% - Picardie : 18,8%) Part des DEFM de niveau I à IV (catégorie ABC)... 25,8% (Aisne : 27,1% - Picardie : 31,5%) Part des DEFM selon le niveau de qualification (cat.abc)... - Ouvriers : 37% (Aisne : 35,4% - Picardie : 30,3%) - Employés : 56,6% (Aisne : 58,2% - Picardie : 60,9%) - Techniciens, agents de maîtrise : 4,1% (Aisne : 4,2% - Picardie : 5,6%) - Cadres : 2,3% (Aisne : 2,2% - Picardie : 3,2%) TAUX DE CHOMAGE (données CVS) 4 è trim Zone d emploi de Saint-Quentin 14,9% Aisne 13,3% Picardie 10,9% France métropolitaine 9,2% Source : INSEE - DARES - ANPE Selon les dernières statistiques publiées, la zone d emploi de Saint-Quentin compte près de demandeurs d emploi de catégorie ABC, c est-à-dire tenus de faire des actes de recherche d emploi. Ils représentent 26,5% des DEFM du département de l Aisne. Sur un an, le nombre est certes orienté à la hausse mais à un rythme inférieur à celui constaté pour l Aisne et même la Picardie. La zone d emploi affiche le taux de chômage le plus élevé de l Aisne. Il se situe dans le trio de tête des zones d emploi nationales. Sur une longue période, l écart avec le taux national s est creusé et même amplifié lors de la crise. L intervalle atteint 5,7 points au 4 ème trimestre La part des chômeurs de moins de 25 ans est plus élevée que dans le reste du département ainsi que la part des chômeurs de très longue durée. La relative faiblesse des qualifications explique pour partie cette situation T99 4T99 Source : INSEE - DARES - ANPE Evolution du taux de chômage en % Données CVS 2T00 4T00 2T01 4T01 2T02 3,4 4T02 2T03 4T03 2T04 4T04 2T05 4T05 2T06 4T06 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 4T10 ZE Saint-Quentin Aisne Picardie France 4,3 5,7 NOTICE EXPLICATIVE Depuis février 2009, une nouvelle nomenclature est utilisée pour la publication des statistiques du marché du travail. DEFM de catégorie A : Demandeurs d emploi tenus de faire des actes de recherche d emploi, sans emploi. DEFM de catégorie B : Demandeurs d emploi tenus de faire des actes de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite courte de 78 heures ou moins dans le mois. DEFM de catégorie C : Demandeurs d emploi tenus de faire des actes de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite longue de plus de 78 heures dans le mois. DEFM de très longue durée : Demandeurs d emploi en fin de mois inscrits depuis 2 ans et plus. DEFM selon le niveau de formation : - Niveaux I-II-III : DUT, BTS, licence, maîtrise, doctorat - Niveau IV : Baccalauréat (général, professionnel, technologique)

8 Page 8 LA POPULATION ACTIVE POPULATION DE 15 A 64 ANS Population totale Population active Taux d activité 67,9% 67,7% Population active ayant un emploi Taux d emploi 55,6% 57,5% Source : INSEE - RP 1999 et exploitations principales EMPLOIS ET ACTIVITE Nombre d emplois dans la zone Actifs ayant un emploi résidant dans la zone Indicateur de concentration d emploi (1) 98,9 98,2 Source : INSEE - RP 1999 et exploitations principales, lieu de résidence et lieu de travail. (1) Nombre d emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone. POPULATION ACTIVE DE 15 A 64 ANS PAR CATEGORIE SOCIO- PROFESSIONNELLE (CSP) Zone d emploi Nombre % La zone d emploi de Saint-Quentin compte près de actifs dont un peu plus de actifs ayant un emploi, alors que le nombre d emplois dans la zone est de à peine L indicateur de concentration d emplois est de 98,2. Il s agit de l indicateur le plus élevé de l ensemble des territoires de l Aisne. La population active du territoire diminue depuis 1982 en raison d une émigration des actifs plus importante que la croissance de la population en âge de travailler. Parmi les actifs en emploi vivant sur le territoire, partent travailler chaque jour hors de leur zone alors que emplois sont occupés par des habitants d autres territoires. Malgré la taille de Saint-Quentin et sa Aisne en % France en % Dont : - Agriculteurs exploitants 777 1,4 2,2 1,8 - Artisans, commerçants, chefs d ent ,5 4,7 5,5 - Cadres et professions intellect. Sup ,4 7,9 14,6 - Professions intermédiaires ,0 20,4 23,9 proximité avec des territoires subissant également des difficultés économiques, le nombre de navettes sortantes a augmenté de personnes depuis En parallèle, le nombre d habitants des zones voisines qui viennent travailler dans le Saint-Quentinois ne s est accru que de 600 personnes. - Employés - Ouvriers TOTAL ,0 32,9 100,0 29,2 33,5 100,0 29,1 24,1 100,0 Les échanges avec les autres territoires se font principalement avec le Santerre-Somme (zone de Péronne) et la zone de Source : INSEE - RP exploitations complémentaires Chauny-Tergnier-La Fère. Concernant la répartition de la population EVOLUTION DE LA POP. ACTIVE PAR CSP ENTRE 1999 ET 2007 active par CSP, on constate une surreprésentation de la catégorie des ouvriers, liée Ouvriers France au caractère industriel de la zone d emploi. Bien qu en diminution de près de 14% -13,9% Aisne Employés 5,6% depuis 1999, cette catégorie est supérieure St Quentin de 8,8 points à la moyenne française. Professions intermédiaires 9,1% Concernant la catégorie des cadres et Cadres et professions intellectuelles sup. professions intellectuelles supérieures, 19,1% bien que supérieure à la moyenne départementale Artisans, commerçants, chefs d'ent. et en augmentation de 19,1% depuis -14,3% 1999, le nombre reste largement en-deçà Agriculteurs exploitants de la moyenne nationale (-6,2 points). La -21,0% moyenne française évolue à un rythme 2 fois -30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40% plus rapide que celle de la zone d emploi de Source : INSEE - RP exploitations complémentaires Saint-Quentin.

9 Page 9 L EMPLOI PAR SECTEURS D ACTIVITE 103,0 102,0 Evolution de l'emploi total (base 100 en 1999) TOTAL Evolution de l'emploi salarié par secteurs de 99 à 08-1,6% 101,0 services 7,7% 100,0 99,0 98,0 commerce construction 7,4% 22,3% 97,0 96,0 95, St Quentin Aisne Source : INSEE estimations d emploi - Données au 1er janvier industrie -26,4% agriculture -17,0% -40% -30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40% St Quentin Aisne La zone d emploi de Saint-Quentin compte emplois au 1 er janvier 2008, se répartissant entre salariés (92,5%) et non salariés (7,5%). Il s agit du premier pôle d emplois du département avec 25,7% de l emploi axonais. Sur les 10 dernières années, le nombre d emplois salariés et non salariés a diminué de 1,5% soit une perte sèche de 715 emplois. La baisse, dont les prémices remontent à 2002, a été plus importante au niveau de l emploi salarié et s est particulièrement révélée au cours de l année 2004 ( emplois). Les 4 secteurs d activité ont été touchés par ces pertes d emplois. Si la construction, le tertiaire et même l agriculture ont retrouvé, voire amélioré, leur niveau d emplois de 2004, la situation est toute différente pour le secteur industriel qui continue, EVOLUTION DES EMPLOIS SALARIES PAR SECTEURS D ACTIVITE DE 1999 A 2008 AGRICULTURE INDUSTRIE de façon inexorable, à perdre des effectifs. En 10 ans, le secteur a perdu plus de 26% de ses salariés soit une perte de plus de emplois. Sur la même période, le secteur tertiaire a gagné emplois, soit un gain insuffisant pour compenser la disparition des emplois industriels. Aujourd hui, le secteur tertiaire représente 71,1% de l emploi salarié de la zone. La construction rassemble 6,3% des emplois salariés du Saint- Quentinois. Le nombre d emplois a cru de 22,3% en 10 ans soit un gain de 500 emplois. La tentative de redressement de l emploi a malheureusement été stoppée par la crise de % 90% 80% 70% Répartition de l'emploi salarié au 01/01/ ,7% 57,3% CONSTRUCTION COMMERCE et SERVICES % 50% 40% 30% 20% 10% 0% 12,6% 13,8% 6,8% 19,1% 6,3% 20,7% 2,7% 1,9% AISNE SAINT-QUENTIN services commerce construction industrie agriculture

10 Page 10 LES REVENUS Nombre de ménages fiscaux Part des ménages fiscaux imposés.. 48,1% (Aisne : 48,8% - France : 55,8%) DISTRIBUTION DES REVENUS PAR UNITE DE CONSOMMATION (1) Zone Aisne France Médiane (en euros) er décile ème décile Rapport inter-déciles (2) 6,3 5,4 5,4 France Aisne St Quentin STRUCTURE DES REVENUS DECLARES 63,7 61,3 60,8 23,7 25,5 26,8 6 7,6 5,6 0% 20% 40% 60% 80% 100% Source : INSEE - Revenus 2008 Revenus salariaux Pensions, retraites et rentes Revenus des professions non salariées Autres revenus 7,1 6,5 5,3 En 2008, la moitié des saint-quentinois dispose d un niveau de vie inférieur à par an. Ce revenu est inférieur de 2,6% au revenu médian axonais et de 14% au revenu médian national. 48,1% des ménages de la zone d emploi ont été imposés, soit un niveau relativement proche de la moyenne départementale mais inférieur de 7,7 points à la moyenne nationale. Les 10% de saint-quentinois les plus pauvres vivent dans un ménage qui déclare un revenu par unité de consommation inférieur à par an (6 786 pour la France) et les 10% les plus riches dans un ménage dont le revenu déclaré est supérieur à par an ( en France). La dispersion du revenu, mesurée par le rapport inter-déciles est de 6,3 (fait plus marquant pour un milieu urbain) alors qu elle est de 5,4 pour l Aisne et le niveau national. Ce rapport atteint 8,6 pour la communauté d Agglomération de Saint-Quentin et 11,3 pour la ville centre. La part des revenus d activité atteint 67,9% des revenus déclarés (69,7% au niveau national). NOTICE EXPLICATIVE (1) Le revenu déclaré aux services fiscaux, plus simplement appelé revenu fiscal, est la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la «déclaration des revenus», avant abattement. Il comprend 4 catégories de revenus : les revenus salariaux (salaires, droits d auteur, avantages en nature, indemnités de maladie, allocations de chômage et de préretraite, revenus perçus à l étranger), les revenus des professions non salariées (revenus nets de déficits des indépendants comprenant les bénéfices agricoles, industriels, commerciaux et non commerciaux), les retraites (hors minimum vieillesse), pensions d invalidité, pensions alimentaires (déduction faite des pensions versées) et rentes viagères, les autres revenus (essentiellement des revenus du patrimoine). Le revenu fiscal par unité de consommation (UC) présente l avantage de relativiser le niveau de revenu par rapport à la composition du ménage fiscal. Par rapport au revenu d une personne, il permet de prendre en compte les économies d échelle résultant de la vie en groupe. Le revenu exprimé par UC devient un revenu par équivalent adulte, comparable d un lieu à un autre et entre ménages de compositions différentes. Le nombre d UC d un ménage est évalué selon la définition utilisée par l INSEE et par Eurostat : le premier adulte du ménage compte pour 1 UC, les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5 UC, les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3 UC. Pour étudier le niveau du revenu, on utilise la médiane du revenu fiscal par unité de consommation (UC), qui partage les personnes en deux groupes. (2) Le rapport inter-déciles (9 ème décile / 1 er décile) établit le rapport entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus faibles.

11 Page 11 AUTRE REGARD SUR L AGGLOMÉRATION DE SAINT-QUENTIN La carte présente le positionnement de zones en décalage par rapport au reste du territoire au vu de la proportion de personnes bénéficiant de la CMUC (zones où la proportion de personnes à faible revenu (au sens de la CMUC) est anormalement élevée par rapport à la situation moyenne de la commune). La population totale est celle couverte par le régime général de l assurance maladie ZUS Vermandois : Vermand, Fayet, Artois, Champagne ZUS Europe (carreaux de 200 m. de côté). Source : Cnam/TS INSEE IRIS Commune ZUS (zone urbaine sensible) Zone à forte proportion de personnes à faible revenu Distribution spatiale de la population ZUS Faubourg d Isle ZUS Neuville MOTEURS DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL L Assemblée des communautés de France (AdCF) et la Caisse des Dépôts ont mis en place un observatoire destiné à mesurer les degrés d exposition des économies locales à la crise. Une typologie des différents bassins d emploi a été dressée afin d analyser leur degré de vulnérabilité aux impacts de la crise. L approche mise en œuvre dans ce travail se rattache à la théorie «des bases économiques», c està-dire expliquer le développement des territoires non pas par la création de richesses (PIB) mais par le flux des revenus qui viennent les irriguer. Ces revenus sont classés en 4 grandes familles : Productif : revenus du capital et du travail liés à la vente à l extérieur de biens et de services produits à l intérieur du territoire. Public : salaires des 3 fonctions publiques (Etat, collectivités locales, secteur hospitalier). Résidentiel : revenus entrant sans lien avec la production et du fait de l offre résidentielle locale (actifs navetteurs, pensions de retraite, dépenses de tourisme). Social : toutes les prestations sociales et sanitaires (prestations de chômage, minimas sociaux, aides au logement, ). La zone d emploi est qualifiée selon que les parts de bases pèsent 10% de plus que le poids moyen. Concernant la zone d emploi de Saint-Quentin, les moteurs du dé- ZE de St- Quentin Moyenne arithmétique veloppement territorial reposent sur une base productive/sociale et publique. Le poids de la base sociale est particulièrement important. Cette sur-dépendance aux revenus sociaux (qui touche principalement les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie) pénalise le territoire. A signaler par ailleurs la part importante du poids des pensions de retraite. Source : «La crise et nos territoires : premiers impacts» octobre Notes territoriales AdCF ZE de St-Quentin (en par Hbt) Moyenne arithmétique (en par Hbt) Base productive 19% 16,9% Base résidentielle - salaire des migrants/ alternants DECOMPOSITION DES ELEMENTS DES BASES ECONOMIQUES 41% 52,8% % 12% retraites 28% 25% dépenses touristiques 4% 16% Base publique 11% 8,2% Base sociale 29% 22,1% TOTAL 100% 100%

12 Page 12 LES CREATIONS D ENTREPRISES Nombre de créations annuelles d entreprises (données brutes) Estimation dont 454 autoentrepreneurs 801 dont 458 autoentrepreneurs Source : INSEE - APCE 2010 INDICATEURS ANNUELS 2009 En 2010, selon les premières estimations, 801 entreprises ont été créées sur la zone d emploi de Saint-Quentin dont 458 demandes de créations sous le régime de l auto-entrepreneur. Bien qu en augmentation de 2,4% par rapport à 2009, l évolution du nombre de créations d entreprises a été nettement moins importante que celle constatée pour la Picardie (+9,8%) ou la France métropolitaine (+7,2%). Le nombre de créations sous le statut de l auto-entrepreneur est resté stable entre 2009 et 2010 pour le Saint- Quentinois alors qu il a progressé de 10,1% en région et de 12,1% au niveau national. Zone d emploi Aisne France (hors Ile-de-France) Taux de renouvellement annuel - pour (1) Densité de création pour (2) Proportion d auto-entrepreneurs 58,1% 60,4% 57,5% Part des sociétés (EURL, SASU, SARL, SA, ) 22,3% 21,3% 23,2% Source : INSEE - APCE 2010 (1) Nombre de créations d entreprises recensées en 2009 rapporté au nombre d entreprises existantes dans le stock au 1er janvier (Lecture : Dans l Aisne, pour 1000 entreprises existantes on recense 186 créations en 2009). (2) Nombre de créations d entreprises recensées en 2009 rapporté au nombre d habitants recensés durant cette période. (Lecture : Dans l Aisne, on recense 56 créations d entreprises en 2009 pour habitants). En 2009, le territoire comptait 182 créations d entreprises pour entreprises existantes et 58 créations pour habitants. Ces 2 indicateurs sont en-deçà de ceux observés au niveau de la France (hors Ile-de- France). Près de la moitié des nouvelles entreprises saint-quentinoises sont concentrées dans 3 secteurs d activité : le commerce de détail (20,6% des créations), la construction (15,6%) et les services en direction des personnes (10,4%). L inscription en entreprise individuelle est la principale forme juridique d immatriculation des nouvelles unités (suite à l arrivée du régime de l auto-entrepreneur). En 2009, les créations de sociétés ont représenté 22,3% des créations. Elles ont chuté de 10,8% entre 2008 et A l instar de la situation nationale, 94,5% des entreprises créées ont démarré leur activité sans salarié, les dirigeants ayant pour objectif d assurer avant tout leur propre emploi. EN SAVOIR PLUS fiches-reglementation.php LE STATUT D AUTO-ENTREPRENEUR La Loi de Modernisation de l Economie du 4 août 2008 avait pour but de simplifier l exercice de petites activités indépendantes. Cette Loi est à l origine du régime de l auto-entrepreneur mis en place depuis le 1er janvier Il s adresse à toutes les personnes désirant pratiquer une activité commerciale, artisanale ou libérale à titre principal ou complémentaire. Le nombre de créations d entreprises intègre sans distinction toutes les entreprises créées sous ce régime, qu elles aient ou non effectivement démarré leur activité. L'évolution globale du nombre de créations résulte de la combinaison de 2 effets : un effet de substitution : création sous le régime de l'auto-entrepreneur de préférence à un autre régime, considéré comme moins avantageux, un effet d'ajout : création, sous le régime de l'auto-entrepreneur, d'entreprises qui n'auraient jamais vu le jour sans ce régime. Répartition des 782 créations d'entreprises en 2009 par secteurs d'activité Services aux entreprises 23,1% Vente de services sous forme de commerces* 21,5% Services aux particuliers** 11,8% Activités financières 2,0% Industrie 3,3% Construction 15,6% Commerces 22,6% Source : INSEE - APCE 2010 * immobilier, hébergement et restauration, vente et réparation automobile, services en direction des personnes ** enseignement, arts, spectacles et activités récréatives, santé

13 Page 13 LES ETABLISSEMENTS NOMBRE D ETABLISSEMENTS PAR SECTEURS D ACTIVITE PAR TRANCHE D EFFECTIFS SALARIES 0 à 9 sal. 10 à 49 sal. 50 à 99 sal. 100 à 199 sal. 200 sal. et + TOTAL Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution Industries extractives Production et distribution d électricité, de gaz, de vapeur, d air conditionné, d eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution Fabrication de denrées alimentaires et de boissons Fabrication d équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines Fab. de produits informatiques, électroniques et optiques Fab. d équipements électriques Fab. de machines et équipements Fabrication de matériels de transport Fabrication d autres produits industriels Fab. de textiles, ind. habillement, cuir et chaussures Travail du bois, industries du papier et de l imprimerie Ind. chimique et pharmaceutique Fab. produits en caoutchouc et plastiques et autres produits non métalliques Métallurgie et fab. de produits métalliques (sauf machines et équipements) Autres industries manufacturières - réparation de machines et équipements INDUSTRIE CONSTRUCTION COMMERCE Transports et entreposage Hébergement et restauration Information et communication Activités financières et d assurance Activités immobilières Activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien Administration Autres activités de services TERTIAIRE TOTAL Source : INSEE - CLAP 01/01/ Les boulangeries/pâtisseries et les boucheries/charcuteries sont comptabilisées dans le secteur industriel (rubrique fabrication de denrées alimentaires) établissements sont recensés sur le territoire. La zone d emploi de Saint-Quentin compte établissements dont 89,4% sont des petites unités employant moins de 10 salariés. Avec 413 établissements (520 unités auxquelles on soustrait 107 commerces de bouche), le secteur industriel ne représente que 6,2% des établissements totaux. 64 entreprises ont un effectif supérieur à 100 salariés. Base de données CLAP Il s agit d un système d informations alimenté par différentes sources pour fournir des statistiques localisées au lieu de travail. Le référentiel établissement est constitué à partir du fichier SIRENE. Le champs couvert par CLAP est plus large que celui du répertoire SIRENE. Il comprend l ensemble des activités hors agriculture, défense et intérim.

14 Page 14 L AGRICULTURE Le paysage du Vermandois laisse entrevoir des plateaux ouverts et des plateaux vallonnés, à la limite des bocages de la Thiérache. On y distingue de grandes étendues cultivées, la Surface Agricole Utilisée couvre en effet 85,5% du territoire. A l approche des vallées de l Oise, de la Somme et de l Omignon, on découvre également un paysage verdoyant où bosquets et rivières agrémentent le paysage. La zone est dominée par de grandes exploitations (109 ha de SAU en moyenne contre 82 ha au niveau départemental). Parmi les 841 exploitations recensées lors de la dernière enquête agricole, 80% sont des exploitations professionnelles avec une SAU moyenne de 131 ha, signe d une restructuration de l agriculture bien avancée. 4 exploitations sur 5 sont tournées vers les grandes cultures caractéristiques de la région Picardie, c est-à-dire les céréales et les betteraves sucrières. La proximité de la sucrerie TEREOS à Origny-Sainte-Benoite fait de la zone le plus gros pôle betteravier de l Aisne. Les exploitations agricoles utilisent l équivalent de personnes à temps plein (ces données incluent les entreprises de travaux agricoles et les coopératives d utilisation de matériel agricole). Chambre d agriculture de l Aisne Cela représente en moyenne 1,9 actif par exploitation. La composition de la force de travail est à 61,5% familiale. CHIFFRES-CLES 841 exploitations dont 673 exploitations professionnelles Surface Agricole Utilisée (SAU) : ha ha de terres labourables (dont ha en céréales) 1002 chefs d exploitations et co-exploitants Population familiale active sur les exploitations : 1442 Source : Recensement Agricole (RA) Le RA a lieu tous les 10 ans. La prochaine collecte d informations se déroulera de sept à avril 2011.

15 Page 15 LES GRANDS ETABLISSEMENTS INDUSTRIELS PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS Commune Code NAF 1. MBK INDUSTRIE Rouvroy 3091Z 2. LE CREUSET INDUSTRIE Fresnoy-le-Grand 2599A 3. TEREOS Origny-Sainte- Benoite 1081Z 4. FAPAGAU ET Cie Gauchy 2042Z 5. NESTLE FRANCE Itancourt 1089Z 6. SOPROCOS Gauchy 2042Z 7. CEREAL PARTNERS FRANCE Itancourt 1061B 8. ENSIVAL MORET FRANCE Saint-Quentin 2813Z Activité Scooters, cycles, motocycles et moteurs de hors-bords (Groupe japonais YAMAHA MOTOR Ltd) Articles culinaires en fonte (Groupe hollandais CLIDEN BV) Sucrerie (Groupe français TEREOS) Articles de parfumerie (Groupe français L OREAL) Bouillons, potages déshydratés, nouilles asiatiques (Groupe suisse NESTLE) Produits cosmétiques (Groupe français L OREAL) Céréales pour le petit-déjeuner (Groupe suisse NESTLE - Groupe américain GENERAL MILLS) Pompes industrielles (Groupe français MORET) Effectifs HAZEMEYER Gauchy 2712Z Energie électrique ONDULYS SAINT-QUENTIN Morcourt 1721A 11. NEXANS FRANCE Bohain 2732Z 12. LE BOURGET Fresnoy-le-Grand 1431Z 13. MAHLE FILTERSYSTEME FRANCE Seboncourt 2829B 14. LU FRANCE Jussy 1072Z 15. BORGERS FRANCE Saint-Quentin 1396Z 16. CEPAP LA COURONNE Gauchy 1732Z 17. AUNDE FRANCE Saint-Quentin 1391Z 18. DUCAMP Saint-Quentin 3822Z Onduleur et transformateur de carton (Groupe belge ONDULYS) Câbles pour le bâtiment (Groupe français NEXANS) Bonneterie et articles textiles (Groupe italien CSP INTERNATIONAL FASHION GROUP) Filtres à air, absorbeurs d essence, filtres habitacles industriels (Groupe allemand MAHLE) Biscuits (Groupe américain KRAFT FOODS) Garnissage textile et pièces thermoformagées pour l automobile (Groupe allemand BORGERS) Articles de papeterie (Groupe espagnol TOMPLA) Tissus pour l industrie automobile (Groupe allemand AUNDE ACHTER & EBELS) Collecte de déchets industriels, assainissement, nettoyage industriel APEGELEC INDUSTRIE Saint-Quentin 3320C Electricité industrielle LORRAINE TUBES Fresnoy-le-Grand 2420Z Tubes en acier soudé 100 Source : Fichier consulaire CCI territoriale de l Aisne - Mars 2011

16 Page 16 RETOUR SUR LE PASSE INDUSTRIEL DU SAINT-QUENTINOIS Extrait de «SAINT-QUENTIN : histoire et patrimoine industriels» de Frédéric PILLET - Cahiers du patrimoine n 89 (2007) Depuis le moyen-âge, Saint-Quentin possède une longue tradition industrielle. Reconnue dès le XII e siècle comme une ville textile marquée par l essor de l activité lainière, la ville développera, après le siège de 1557 (mise à sac de la cité par les armées de Philippe II d Espagne), la fabrication des toiles de lin. Au milieu du XVIII e siècle, l usage du coton fait timidement son apparition et les tisserands s adaptent petit à petit à cette nouvelle fibre. Après la période troublée de la révolution française, le nombre de métiers à tisser en activité chute de à Au début des années 1800, on passe progressivement du système pré-industriel où fileurs et tisserands travaillent à domicile, essentiellement dans les campagnes du Saint-Quentinois et du Vermandois, au système industriel des filatures mécaniques. En 1804, la première filature mécanique est créée à Saint-Quentin. Parallèlement, les activités métallurgiques, présentes dans la ville à travers les ateliers de forge, de serrurerie et de ferblanterie, se développent et répondent aux besoins des industriels textiles locaux en machines nouvelles mais aussi aux besoins en machines motrices pour pallier l insuffisance de la force hydraulique disponible. Au-delà de cette construction mécanique s ajoute le développement d équipements pour l industrie sucrière qui à partir de 1825, prospère durablement. En 1834, Saint-Quentin et sa périphérie comptent 37 filatures. Face au suréquipement de cette branche industrielle, l activité rencontre des difficultés et le nombre d établissements cotonniers décline. Mi- XIX e siècle, de nouvelles filatures de laines se créent à Saint-Quentin et à Ribemont. C est à cette époque qu apparaît un nouveau type d usines : les sheds (bâtiment industriel en dents de scie). L arrivée de ces ateliers s accompagne de bouleversements dans le paysage urbain, ponctué peu à peu dans sa périphérie de grandes unités de production autour desquelles s agglomèrent les populations ouvrières issues de l exode rural. Les tisserands des campagnes deviennent les tisseurs des villes. La conjoncture économique et politique des années 1860 pousse les industriels à la modernisation de leurs outils de production et le tissage mécanique connaît alors un formidable élan. Même si la construction mécanique reste dominante pour les industriels du textile et du sucre, elle n en est pas pour autant exclusive. Les ateliers se diversifient et viennent répondre aux multiples besoins d une ville en pleine expansion. A la veille de la première Guerre Mondiale, le coton a repris la place qu il occupait au début des années 1860 et le nombre total de métiers mécaniques atteint son niveau maximal dans l histoire du tissage Saint-Quentinois avec plus de machines. A l issue du conflit, si l on ajoute aux destructions la disparition des matières premières, des plans, dessins et archives, l anéantissement des équipements industriels est total. Commence alors la reconstitution industrielle sur des bases anciennes. Hormis quelques regroupements d entreprises, le paysage industriel de la ville ne change guère. Les usines sont finalement reconstruites ou remises à neuf entre 1919 et Le textile renaît mais la relance rencontre des difficultés : la mode de la belle époque est révolue, les salaires sont plus attractifs dans les nouvelles industries et la production qui s est déplacée vers d autres centres pendant le conflit, constitue désormais une nouvelle concurrence. Parmi les apports industriels les plus significatifs de l entre-deux-guerres figurent : Dans la métallurgie/mécanique : la fonderie à Fresnoy (Le Creuset, 1924), le matériel électrique à Bohain et à Saint-Quentin (Cie Française Thomson Houston - Hazemeyer,1930) Dans le textile : création d une grande usine de bonneterie à Fresnoy (Ets Saltiel Le Bourget, 1926) et l introduction de la fabrication de fibres artificielles à Saint-Quentin (CTA Gauchy, 1927). A la fin des années 30, apparaît un nouveau phénomène, celui de la récupération des grandes usines textiles désaffectées. Ce processus s amplifie dans les années 50 avec l arrivée de Motobécane. En effet, au lendemain de la seconde guerre mondiale, le mouvement de décentralisation de l industrie parisienne va modifier profondément le paysage industriel Saint-Quentinois. Ces nouvelles implantations tiennent compte du positionnement géographique favorable de Saint-Quentin, de l existence de locaux industriels désaffectés par les tissages de la ville, mais surtout de la disponibilité d une main d œuvre capable de s adapter aux chaines de production. Les années 50 et 60 donnent un nouveau souffle à l industrie avec l arrivée de nouvelles activités, encore présentes de nos jours (chimie/cosmétique, papeterie, ).

17 Page 17 L INDUSTRIE Ministère de la culture - F. Pillet La zone d emploi de Saint- Quentin occupe un peu moins de salariés dans le secteur industriel, soit 20,7% de l emploi salarié de la zone. Il s agit du 3 ème territoire le plus industrialisé après la Thiérache (25,7%) et le Chaunois (23,1%). L implantation industrielle sur la zone remonte réellement au XVI e siècle, bien que dès le XII e siècle, Saint-Quentin apparaisse déjà comme une ville textile tournée vers le négoce des draps de laine (cf. encart page 16). Au-delà de l activité textile plus marquée sur la ville-centre, les bourgs situés aux environs ont profité dès la seconde moitié du XIX e siècle de la diversification des fabrications. Une multitude d activité sont apparues sur Bohain, Fresnoy-le-Grand, Origny-Sainte- Benoîte,. La période de l entredeux-guerres a permis des apports industriels significatifs, dont certains subsistent encore de nos jours. Bien que fortement représenté sur le territoire, le secteur industriel a cependant vu disparaître un nombre considérable d emplois. Société Textiles Bochard - Courrier Picard En 20 ans, la zone a perdu emplois soit 43% de ses effectifs (-41,4% au niveau départemental), selon une pente ascendante régulière. Cette régression de l industrie s explique à la fois par un effet gain de productivité, par un effet d externalisation et par un effet délocalisation. Aujourd hui, la structuration de l appareil productif local expose fortement le territoire aux conséquences de la crise. La tradition industrielle de la zone, fondée sur le textile et la construction mécanique, déjà vivement touchée par la crise qu ont subi ces secteurs depuis les années 70 jusqu à récemment, ne résiste pas au marasme économique. De nombreux plans sociaux se succèdent et des établissements, comptant parmi les plus importants de la zone en termes d effectifs, ont réduit leur personnel ou ont définitivement fermé leurs portes. Parmi eux : L imprimerie MAULDE ET RE- NOU à Gauchy a été mise en liquidation judiciaire en juillet Sur les 143 salariés, 57 emplois ont été sauvés et ont intégré le groupe du repreneur (création de la société ROTO AISNE SN) et 86 personnes ont été licenciées. La SOCIETE INDUSTRIELLE TEINTURERIE DE LA CHAUSSEE ROMAINE (ennoblissement textile), sise zone industrielle de Morcourt-Rouvroy, a été placée en liquidation judiciaire en janvier Spécialisée dans la teinturerie fantaisie, l établissement employait 41 salariés. La société TECHNIQUE DE LA DECOUPE ALPI, basée à Vermand, n a pas résisté à l effondrement du secteur automobile durant la crise et a définitivement fermé ses portes en mars Les 16 salariés restants ont été licenciés. TERGAL INDUSTRIES à Gauchy (fabrication de fibres de polyester et de résines PET pour l embouteillage) dont la liquidation judiciaire a été prononcée en septembre Les 170 salariés que comptait encore l entreprise en 2008 ont fait l objet de vagues de licenciements. Les 130 derniers licenciés ont assisté en novembre 2010 à la vente de tout l immobilier de leur entreprise. Ministère de la culture - F. Pillet Mise en liquidation de la société ANDERES BRODERIES en mars L entreprise Saint- Quentinoise employait encore 14 personnes à la fabrication de dentelles haut de gamme. Parmi les entreprises ayant dû procéder à des ajustements de leurs effectifs, citons les sociétés MBK INDUSTRIE, APEGELEC, HOSTE, AUNDE,. A ce jour, en termes d effectifs, le secteur agro-alimentaire a supplanté les 2 filières traditionnelles de la zone. La métallurgie/ fabrication de produits métalliques vient se positionner à la 2 ème place tandis que le textile/habillement prend la 3 ème place. Toutefois, si l on excluait le textile en rapport avec l industrie automobile, la filière se situerait alors à la 4 ème place, derrière la fabrication de matériel de transport.

18 Page L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE est le premier employeur de la zone avec 17,1% de l emploi salarié industriel de la zone d emploi. Les productions agricoles performantes, combinées à la localisation géographique du territoire ont permis des implantations industrielles importantes en matière d agro-alimentaire. La production de betteraves sucrières, dont la plantation remonte à 1812, année où Napoléon a demandé aux cultivateurs de planter des betteraves pour remplacer le sucre de canne antillais rendu inaccessible par la guerre contre les anglais - a rapidement contribué au développement des sucreries sur le Saint- Quentinois. Vers 1860, la zone d emploi en comptait une trentaine. Les évolutions techniques ont entrainé un phénomène de concentration des unités. Aujourd hui TEREOS est le seul groupe sucrier encore présent. Il est implanté à Origny- Sainte-Benoîte. Si les origines de la société remontent à 1869, il faut attendre 1932 pour que soit créée la distillerie-coopérative qui répond aux besoins de la pharmacie et de la parfumerie alors en pleine expansion. En 1951 a lieu l inauguration de la sucrerie. C est autour de la croissance de la coopérative d Origny- Sainte-Benoîte que TEREOS s est progressivement formé, pour rassembler aujourd hui agriculteurs et salariés dans le monde, sur 35 site industriels. Sur le site d Origny-Sainte- Benoîte sont produits tonnes de sucre blanc destiné au grand public (sous la marque BEGHIN-SAY) et à différentes industries, du sucre «saveur BIO-ETHANOL NORD PICARDIE (BENP) S inscrivant dans le programme français d accélération de la production de biocarburants, le groupe sucrier TEREOS est l un des premiers à avoir obtenu, dès 2005, un agrément pour construire sur son site d Origny-Sainte-Benoîte, une distillerie d éthanol de betteraves. D une capacité de production de m 3 d alcool et d éthanol par an, l installation s étend sur plus de 100 ha et compte notamment 44 réservoirs de stockage de produits finis et 2 réservoirs plus grands pour la matière première, capables de stocker m 3 chacun. Mise en service début 2007, grâce à un investissement de 200 millions d'euros, la distillerie illustre le remarquable essor des biocarburants, qui devraient représenter 10% de la consommation totale des carburants en Cette unité ultramoderne, classée "Seveso 2" en raison du risque industriel, emploie 30 salariés. vergeoise» et des sucres spéciaux, liquides et fondants (Société FRANCE FONDANTS). Sont également produits l alcool de bouche commercialisé par la SDA BRABANT) et l éthanol (cf. encart ci-dessus). Depuis 2009, la coopérative a passé un accord avec le groupe de spiritueux américain BACARDI afin de produire des alcools de blé de haute qualité destinés à la fabrication de la vodka. TEREOS a investi 15 millions d euros dans un atelier spécifique, qui a permis la création d une quinzaine d emplois (Société DISTILLERIE DE LA VALLEE DE L OISE). Le site servira notamment au développement de la vodka Grey Goose, produit-clé dans la stratégie de BACARDI. En 2010, le groupe DANISCO a établi un partenariat avec TEREOS, pour investir dans une nouvelle unité d extraction de bétaïne sur le site de production de bio-éthanol d Origny-Sainte-Benoîte. Cette nouvelle activité, qui permettra d optimiser la valorisation d un coproduit de distillerie, devrait démarrer au printemps 2010 et permettre la création d une vingtaine d emplois. La bétaïne d origine naturelle agit comme régulateur de la pression osmotique, améliorant la santé intestinale et réduisant l impact négatif du stress dû à la chaleur en production animale. Elle sera extraite de la vinasse, coproduit issu de la fabrication de bioéthanol, en utilisant une technologie de pointe dont DANISCO est le dépositaire. La bétaïne ainsi produite sera ensuite transportée vers le site finlandais de DANISCO pour la fabrication de produits sous la marque BetafinTM. H-Dez / Bar Floréal / CEDUS F-L. Athénas / CEDUS

19 Page 19 Société Cereal Partners France - Courrier Picard 2 sociétés agro-alimentaires, appartenant au groupe suisse NESTLE, sont implantées sur la commune d Itancourt : NESTLE France, dont la création remonte au début des années 80, est spécialisée dans la production de soupes déshydratées et d aides culinaires sous la marque MAGGI. L usine emploie 281 personnes. Créée en 1995, CEREAL PARTNERS FRANCE, dont le capital dépend également à 50% de la société américaine GENERAL MILLS, emploie 266 salariés à la production de céréales pour le petit-déjeuner (production d une vingtaine de recettes sous marques Fitness, Nesquik, Clusters, ). L entreprise vient de décider de produire sur place les pépites de chocolat qui étaient auparavant confiées à des soustraitants. Une dizaine de recrutements est prévue. Parmi les sociétés qui utilisent les céréales, on peut citer : La société LU (ex-vandamme) emploie 140 personnes à la fabrication de cakes et gâteaux fourrés. Créée à Jussy en 1921, le site est passé dans le giron de BSN, puis de DANONE et enfin du groupe américain KRAFT FOODS depuis novembre 2007 lors de la cession de l activité «biscuits et produits céréaliers» par le groupe agroalimentaire français. Appartenant au groupe NEU- HAUSER, l UNION MUTUELLE DE BOULANGERIE (UMB) est spécialisée dans la fabrication de pains crus. Implantée à Saint-Quentin depuis 1906, la société a déménagé ses lignes de production sur le parc des autoroutes courant 2010 et en a profité pour s agrandir et se moderniser pour un investissement total de 15 millions d euros. Les nouveaux locaux de m² voient sortir de leurs chaines de production 1,5 millions de baguettes crues surgelées chaque semaine. Les pains sont ensuite conditionnés et expédiés vers les points chauds des grandes et moyennes surfaces. Le groupe NEU- HAUSER emploie salariés dont 55 sur le Saint-Quentinois. La société HARRY S RESTAU- RATION (ex-quality BAKERS) est implantée à Gauchy depuis Elle fabrique et commercialise des buns (petits pains) pour le compte de clients industriels nationaux. Le groupe italien BARILLA, qui a opéré une prise de participation majoritaire sur HARRY S en 2007, a constitué en 2009 BARILLA HARRY S FRANCE. 47 personnes travaillent sur le site gasiaquois. Parmi les 2 meuneries encore présentes dans l Aisne, l une est située sur le territoire depuis Il s agit de la société EUROMILL NORD, LES GRANDS MOULINS DE SAINT-QUENTIN, qui résulte depuis 1969 de la fusion des moulins de Saint- Martin et de Tour y Val. L entreprise, qui appartient au groupe NUTRIXO, fabrique entre autres de la farine pour les pains BANETTE et emploie une vingtaine de salariés. Euromill - Grands moulins de Saint-Quentin LES VERGERS DE SERU Implantés à Ribemont depuis 1979, les VERGERS DE SERU sont constitués d une Société Civile d Exploitation Agricole et de la SARL. L entreprise couvre 70 ha d arbres fruitiers (2 500 pommiers et poiriers par ha). Lors des récoltes, l entreprise embauche 50 saisonniers. Cet arboriculteur indépendant produit tonnes de fruits dans l année. Après la cueillette, les fruits sont stockés en chambre froide, conditionnés (plateaux, barquettes, sachets, ) dans un vaste atelier avant d être vendus à la grande distribution ou aux industriels. A signaler aussi la présence de la BISCUITERIE DUTOIT à Bohain. Fondée en 1948, la société est spécialisée dans la fabrication de fonds à garnir en pâte feuilletée et brisée, à destination principale des industriels. Après avoir sorti en 2010 son premier gâteau «le P tio Crac lin», l entreprise, qui emploie 12 permanents et 9 saisonniers, envisage de s agrandir en Le territoire accueille également d autres petites unités liées à l agro-alimentaire : LAMBERT PANIFICATION à Saint-Quentin (14 salariés) - Fabrication industrielle de pain et pâtisserie fraiche. SA LANDON à Holnon (13 salariés) - Fabrication industrielle de charcuterie. SARL LAILAND à Aubigny-aux- Kaisnes (9 salariés) - Fabrication de fromage à pâte cuite.

20 Page 20 POLE DE COMPETITIVITE INDUSTRIES ET AGRO-RESSOURCES (IAR) Face à l internationalisation des marchés et à l accélération des progrès techniques, la France a lancé en 2004 une nouvelle politique industrielle visant à rapprocher les acteurs publics et privés de l innovation. Combinée à une politique d aménagement du territoire, cette stratégie de développement industriel a abouti à la création des pôles de compétitivité. La Picardie s est engagée dans 3 pôles dont 2 à vocation mondiale : le pôle IAR et le pôle I-Trans. Co-piloté par les régions Champagne-Ardenne et Picardie, le pôle IAR propose de mettre à profit la diversité végétale disponible dans les 2 régions, afin de valoriser tous les composants de la plante à des fins non alimentaires. Le pôle ambitionne de rentabiliser le recours aux agro-ressources et a ainsi défini 4 domaines d actions stratégiques, regroupés sous le concept de bio-raffinerie : Les bioénergies Les agro-matériaux Les biomolécules Les ingrédients végétaux «La finalité du pôle IAR est de réunir toutes les compétences et les technologies d extraction, de transformation et de formulation des composants de la biomasse, permettant d effectuer toutes les étapes depuis le laboratoire jusqu au développement industriel d un projet innovant, s inscrivant dans une perspective de développement durable» (Source : pôle IAR). Les régions Picardie et Champagne-Ardenne disposent à cet effet d importantes ressources agricoles et d un potentiel de recherche et de formation de plus de 800 chercheurs ainsi que d un gisement conséquent d entreprises industrielles. Quelques exemples de projets du pôle IAR : 1. PYROBIO ENERGY + Il s agit du premier projet du pôle à avoir été labellisé et financé par le FCE*. Il est porté par le groupe sucrier TEREOS (02), la société marnaise FINAXO INDUSTRIE et le Centre de Valorisation des Glucides de Dury (CVG - 80). Une nouvelle technique de pyrogazéification rapide transforme en source d énergie les vinasses, résidus issus de la distillation de la DR betterave. 2. TECHFLAX Le projet est labellisé par le pôle Wallon WAGRALIM et porté par l entreprise VANDEPUTTE OLEOCHEMICALS. Il a pour objectif de valoriser les fractions issues du raffinage de la graine de lin pour la fabrication de colles, de matériaux d isolation ou de produits cosmétiques. 3. BIOMAT Le projet a pour objectif de substituer les matériaux traditionnellement utilisés à l intérieur des véhicules par des matériaux d origine 100% végétale, renouvelables et respectant les contraintes techniques, économiques et environnementales liées à l automobile. Le pôle IAR soutient aussi les projets Synthons, Acropole, Lif, BioH2gen, Agrosolvants, Emac, Futurol, Chimiosub, Catia,. Contact : Pôle de compétitivité IAR boulevard Pierre Brossolette BP LAON Cedex +33 (0) (0) * FCE : fonds de compétitivité des entreprises

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