Les complications aiguës de la peau et des tissus mous associées à l injection de drogues chez les UDI : les connaître, les reconnaître, les gérer

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1 COllection Les complications aiguës de la peau et des tissus mous associées à l injection de drogues chez les UDI : les connaître, les reconnaître, les gérer Cahier Les cahiers du BTEC 1

2 -Page couverture- Guide de pratique 1 Les complications aiguës de la peau et des tissus mous associées à l injection de drogues chez les utilisateurs de drogues par injection : les connaître, les reconnaître, les gérer. Résumé : Chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI), les infections de la peau et des tissus mous associées à l injection constituent un problème de santé majeur. Ces pathologies comptent pour près de la moitié des hospitalisations chez cette clientèle. Pour améliorer les services qui leur sont rendus et contribuer à une hausse de leur qualité de vie, le présent guide vise à fournir des outils aux intervenants communautaires impliqués auprès d eux. Ces personnesressources y trouveront (1) des recommandations pour leur pratique, (2) un guide d identification et de suivi des plaies, (3) une description sommaire des complications les plus communes (abcès, cellulite, phlébite), (4) une synthèse des facteurs de risque associés au développement de telles infections, et (5) une section touchant à la prévention. Toutes les informations présentées dans le guide sont basées sur des résultats probants. Les intervenants sont appelés à les adapter à leur pratique selon leurs ressources et les préférences de leur clientèle. 1

3 À PROPOS DU GUIDE Les abcès, les cellulites et les phlébites sont des infections que l on observe souvent chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI). Ces infections mènent fréquemment à des aggravations de l état de santé de ces personnes. Par exemple, un abcès est susceptible de se compliquer en endocardite, une condition qui peut conduire à la mort si son traitement médical échoue. Cet exemple permet de comprendre l importance de prévenir les infections reliées à l injection ainsi que leurs complications éventuelles. Le développement de ces complications est partiellement imputable à ce que de nombreux UDI sont réticents à consulter les ressources médicales. Il tiendrait également au fait que cette population vit souvent dans des conditions précaires. En tant qu intervenant, il est difficile d agir sur ces facteurs. Bien plus, à ce jour, notre incertitude générale face aux pratiques à adopter en cas d infection nous empêchait d intervenir de manière satisfaisante. En pratique, nous devions baser nos interventions sur des informations entendues de part et d autre et faire appel à des «traitements maisons». Le présent guide de pratique sur les complications aiguës de la peau et des tissus mous associées à l injection de drogues chez les utilisateurs de drogues par injection vise à améliorer cette situation. Il se veut un outil de référence fiable et accessible. Par fiable, on entend que l ensemble des éléments contenus dans le guide a fait l objet d une analyse critique de données probantes issues de la recherche scientifique. Son accessibilité, quant à elle, tient au fait que le guide s adresse précisément aux intervenants oeuvrant dans les organismes communautaires. Pour rejoindre les besoins spécifiques de ces personnesressources, le guide a été conçu pour permettre de conjuguer intervention et prévention, tout en fournissant les informations essentielles qui pourront être transmises aux clients. Par le fait même, il répond aux besoins de formation requis par les stagiaires et nouveaux intervenants. En somme, l usage du guide vise à encourager la cessation des «traitements maisons» en vigueur jusqu ici. Comment utiliser le guide? * Vous trouverez plusieurs sections dans ce guide, soit les recommandations, l identification, les problèmes fréquents, les facteurs de risques et la prévention. D une part, une lecture attentive de tout le document est nécessaire pour bien comprendre les enjeux de ces infections chez les UDI. D autre part, les sections recommandations et identification ont été conçues dans l optique de consultations répétées. Le tableau des recommandations permet aux intervenants de garder à l esprit les grandes lignes directrices du document. La fiche d identification placée au début du guide fournit un accès rapide aux informations nécessaires pour déterminer les pratiques à adopter face à une infection. Des outils de soutien aux intervenants sont présentés en appendice. * Ce document est du domaine public. Son utilisation et sa reproduction pour fins éducatives sont encouragées. Point de Repères apprécierait d être cité comme la source de cette information. 2

4 RECOMMANDATIONS * Force de la preuve Pratique En cas de forte fièvre, de difficultés respiratoires, de douleur disproportionnellement élevée ou de détérioration rapide de l état de la plaie (d heure en heure), référer proactivement le client à l hôpital. Dans le cas de petites infections localisées, reconnaître la pathologie (abcès, cellulite, phlébite ou autre) et conseiller le client quant aux meilleures pratiques à adopter face à ces problèmes. Effectuer un suivi afin d identifier des situations de dégradation inquiétante et potentiellement dangereuse (observation de la plaie ou de l infection à chaque visite du client, évaluation de sa couleur, suivi hebdomadaire de sa taille, identification des signes d infection tels douleur, chaleur, rougeur, écoulement, enflure). À noter : un historique d abcès et d endocardite est un bon prédicteur de la récurrence d endocardites Prévention Présenter l'information aux clients de manière positive en favorisant les comportements adéquats plutôt qu en bannissant les comportements inappropriés. Identifier des pratiques exemplaires à être diffusées auprès des UDI. Insister auprès des clients sur la nécessité de désinfecter la zone d injection avec de l eau savonneuse et/ou de l alcool au moins 60 secondes avant chaque injection. Insister auprès des clients sur la nécessité d utiliser du matériel neuf à chaque injection Favoriser l injection au niveau des veines des bras. 3 Repérer les facteurs de risque présents chez les clients et effectuer des interventions individualisées visant à réduire l effet de ces facteurs. 3 3

5 * INTERPRÉTATION DES NIVEAUX DE FORCE DES PREUVES La réalisation du présent guide a misé sur l examen critique de résultats probants. Ces résultats pouvaient être issus de divers types de publications récentes et d avis d experts. Les recommandations qui ont découlé de ce travail doivent être interprétées en reconnaissant la force assignée à chacune de ces sources d information. La terminologie employée est décrite ci-après. NIVEAUX INTERPRÉTATION 1 RECOMMANDATION BASÉE SUR DES DONNÉES PROVENANT DE MÉTA-ANALYSE(S), REVUE(S) SYSTÉMATIQUE(S) OU ESSAI(S) RANDOMISÉ(S). 2 RECOMMANDATION BASÉE SUR LES RÉSULTATS D AU MOINS UNE ÉTUDE QUI, BIEN QUE NON RANDOMISÉE, A ÉTÉ BIEN MENÉE (ÉTUDE CLINIQUE OU ÉTUDE QUASI-EXPÉRIMENTALE). 3 RECOMMANDATION BASÉE SUR LES RÉSULTATS D ÉTUDES NON EXPÉRIMENTALES DESCRIPTIVES BIEN MENÉES (ÉTUDES COMPARATIVES, ÉTUDES CORRÉLATIONNELLES OU ÉTUDES DE CAS). 4 RECOMMANDATION BASÉE SUR L AVIS D EXPERTS RECONNUS, QU IL SOIT DONNÉ SOUS FORME DE RAPPORT(S), OPINION(S) OU EXPÉRIENCE(S) CLINIQUE(S). Avertissement : plusieurs complications cutanées et tissulaires graves peuvent survenir chez les usagers de drogues injectables. Le présent document ne s intéresse qu aux complications aiguës et vise particulièrement les trois plus fréquentes, soit l abcès, la cellulite et la phlébite. Dans le doute, il est de la responsabilité de l intervenant de référer le client vers les ressources médicales compétentes. 4

6 > IDENTIFICATION * DÉFINITION ABCÈS CELLULITE PHLÉBITE Accumulation de pus dans les tissus Expansion d une infection de la peau qui affecte les tissus souscutanés Inflammation de la paroi de la veine PRÉSENTATION SIGNES Région molle Enflure Cause une douleur croissante Souvent localisée au niveau des membres Chaleur locale Rougeur Inflammation, boursouflures Peau d aspect de pelure d orange Formation de croûtes Souvent dans les jambes 1 er symptôme : sensibilité Irritation qui progresse Après quelques jours, le long de la veine : * rougeur * douleur * enflure * induration Signe tardif : la veine devient dure à la palpation INTERVENTIONS Compresses d eau tiède pour favoriser le drainage de l abcès Compresses d eau froide pour réduire l inflammation Élévation du membre Référence aux services médicaux Compresses d eau tiède (20 minutes, plusieurs fois par jour) Élévation du membre Chaleur locale, mobilité Aspirine ou ibuprofène Si fièvre ou pus: référence aux services médicaux * Les photos d abcès et de phlébites ont été prises parmi les clients de PDR et l illustration de cellulite est tirée de New Zealand Dermatological Society (2004). 8 5

7 > SUIVI DES PLAIES : 1 Certaines caractéristiques liées à l apparence des plaies peuvent aider à suivre leur état de guérison. Parmi celles-ci, la couleur et la taille sont d évaluation simple et informative. Note : des facteurs individuels comme le diabète ou une nutrition déficiente affectent le processus normal de guérison. 1) Couleur la couleur prédominante d une plaie (noire > jaune > rouge) est une indication de son stade de guérison (Appendice III suivi). 2) Taille la mesure régulière de la taille d une plaie permet de vérifier la progression de celle-ci (i.e. amélioration ou détérioration) : une fois la semaine, mesurer la plaie au niveau de ses deux axes principaux et en prendre note (Appendice III suivi). 3) Autres caractéristiques certains facteurs additionnels peuvent servir de critères dans l évaluation de l état d une plaie. ex. : guérison lente, décoloration, friabilité, douleur inattendue, odeur, etc. Noter ces observations (Appendice III suivi). 6

8 >> TROIS COMPLICATIONS FRÉQUENTES : 2 Abcès Cellulite Phlébite Note : chez les UDI, les symptômes des infections de la peau et des tissus mous sont souvent atypiques. En effet, ces personnes portent fréquemment des marques et cicatrices causées par des injections répétées et leurs peau, système veineux et système lymphatique sont souvent endommagés. Cet état de fait rend plus difficile la reconnaissance et l identification des pathologies qui se développent sous ces conditions. Les descriptions qui suivent correspondent à des critères généraux et doivent être considérées comme tels. Glossaire : anévrisme : dilatation d'une artère due à la pression du sang (secondaire à une atteinte de la paroi du vaisseau, cette atteinte pouvant être d origine bactérienne ou autre). Sa rupture entraîne une hémorragie souvent mortelle. bactériémie : présence de bactéries viables dans la circulation sanguine. Peut se compliquer en septicémie, une infection généralisée du sang. endocardite : infection de l enveloppe du cœur attribuable à une bactérie. Elle est souvent issue de complications liées à des infections plus bénignes comme l abcès. Elle requiert un long traitement antibiotique (six semaines). Il s agit de l une des complications les plus sérieuses. Un historique d endocardite, un statut séropositif et le fait d avoir un abcès constituent des facteurs de risque importants. 3,4 Les individus qui en sont atteints sont souvent asymptomatiques, quoique la présence de fièvre, complaintes pulmonaires, douleurs thoraciques, toux et dyspnée (difficulté à respirer) puissent être des indices d endocardite. 5 fasciite nécrosante : maladie causée par la «bactérie mangeuse de chair». Elle peut requérir l amputation et causer la mort. ischémie : apport insuffisant de sang à un organe ou un tissu. Par exemple, l injection de cocaïne directement dans une artère provoque de la vasoconstriction et peut causer une telle complication. lymphadénopathie : maladie des ganglions lymphatiques (ganglions anormalement volumineux). pneumothorax : présence de gaz dans la cavité constituée par les deux plèvres pulmonaires (membranes de recouvrement et de protection des poumons). ulcère : un trou qui se forme au niveau des couches superficielles de la peau ou des muqueuses. Cette perte de tissus forme une plaie difficile à cicatriser. 7

9 Fiche ABCÈS Définition : Infection cutanée impliquant généralement une accumulation localisée de pus dans les tissus. Caractéristiques : Région molle, enflée, causant une douleur croissante Peut être confondue avec : ulcères, hématomes, lymphadénopathie, anévrisme; 5 fasciite nécrosante. 6 Causes : L agent bactérien causal le plus fréquent est Staphyloccocus aureus. Complications possibles : Bactériémie, endocardite, 3 thromboses, ischémie 5 Obstruction respiratoire, paralysie des cordes vocales, pneumothorax (si l abcès est situé dans le cou) 5 Intervention non médicale : Application de compresses (ou une débarbouillette propre) d eau tiède pour favoriser le drainage de l abcès. Aide-mémoire : Une région s apparentant à un abcès superficiel, mais démesurément douloureuse accompagnée d une sensation de crépitement (due au gaz qui se forme), de fièvre, de tremblements et qui montre une rapide progression (d heure en heure) suggèrent la présence de complications graves (ex. : fasciite nécrosante). 6 Les abcès situés au-dessus de vaisseaux sanguins importants représentent des situations risquées (possibilité d introduction de bactéries dans la circulation sanguine). Les ulcères, qui pourraient être confondus avec des abcès, sont généralement non infectés, ils se présentent avec un contour endurci et guérissent bien avec des soins de plaies appropriés. L eau du robinet peut être utilisée, aucun avantage n étant associé à l usage de saline stérile. 7 7 Fernandez R, Griffiths R, Ussia C. Effectiveness of solutions, techniques and pressure in wound cleansing. JBI Reports 2004; 2:

10 Fiche CELLULITE Définition : Infection de la peau qui, en prenant de l expansion, affecte les tissus mous cutanés et sous-cutanés. Souvent causée par une bactérie et habituellement causée par un trauma à la peau (comme une injection). 8 Caractéristiques : Chaleur locale, 9 rougeur, inflammation, boursouflures, aspect de pelure d orange, formation de croûtes. 10 Généralement localisée au niveau des membres (bras et jambes) chez les UDI. 11 Peut être confondue avec : fasciite nécrosante, 6 thrombose (lorsque localisée au niveau de la jambe). 9 Causes : souvent causée par les bactéries du genre Streptococcus, 10 Staphyloccocus pyogenes et aureus. 9 et les Complications possibles : Bactériémie Intervention non médicale : Application de compresses (ou une débarbouillette propre) d eau froide. 8 Élévation du membre. 9 Aide-mémoire : Nécessite la référence vers des services médicaux. Une région de cellulite démesurément douloureuse accompagnée d une sensation de crépitement (due au gaz qui se forme), de fièvre, de tremblements et qui montre une rapide progression (d heure en heure) suggèrent la présence de complications graves (ex. : fasciite nécrosante). 6 9

11 Fiche PHLÉBITE Définition : Inflammation, infection ou présence d un thrombus (caillot) au niveau de la paroi d une veine. 7,12 Caractéristiques : Surtout au niveau des jambes, particulièrement dans la zone iliofémorale (aine) et la partie supérieure du membre. Douleur, sensibilité, induration, rougeur et parfois fièvre. 12 Le premier symptôme est souvent la sensibilité, puis se développent le long de la veine affectée une rougeur et une irritation qui progressent après quelques jours. À la palpation, la veine devient dure (signe tardif). 13 Causes : Ponctions veineuses répétées, caractère irritant des produits injectés (ex. : la cocaïne est un vasoconstricteur), infection locale préexistante Bactéries comme S. aureus, S. epidermidis, etc. 12 Complications possibles : Bactériémie, embolie Intervention non médicale : Application de compresses (ou une débarbouillette propre) d eau tiède pendant 20 minutes, plusieurs fois par jour. 13 Élévation du membre, chaleur locale, mobilité. 12 Aspirine ou ibuprofène (Motrin, Advil). 12 Aide-mémoire : Si fièvre élevée ou pus: hôpital ou CLSC, car infection grave (thrombophlébite septicémique). 12 Il est important que le client consulte en milieu hospitalier, car s il y a présence d un thrombus, son état peut se détériorer en embolie pulmonaire (surtout lorsque la phlébite se trouve dans les membres inférieurs). Une médication adéquate (anticoagulants) sera prescrite. 12 Les symptômes surviennent en quelques heures à plusieurs jours

12 >>> FACTEURS DE RISQUES Comportements liés à l injection : Injections sous-cutanées ou intramusculaires (ex.: lorsqu ils se manquent) o Introduction de substances irritantes et souvent de bactéries directement dans les tissus : concentration très élevée Utilisation de matériel souillé (équipement d injection et/ou produit injecté, qu il s agisse du sien ou de celui d un autre) 3,14,16 o Conduit à l introduction, directement à travers la couche protectrice que constitue normalement la peau, de bactéries présentes dans la flore microbienne normale ou d organismes pathogènes. Injection de speedball (un mélange de cocaïne et d héroïne) 3,14 o En mélange, ces deux drogues auraient un effet synergique 1 : l une cause une importante vasoconstriction des tissus (resserrement) et l autre provoque une irritation locale, ce qui accroît le risque d infection. Pratique consistant à faire monter le sang dans la seringue avant l injection 14 o Le mélange organique sang+drogue passe dans les tissus (un phénomène nommé extravasation), causant ainsi un effet de masse important et fournissant un milieu propice à la croissance de bactéries. o L injection de cocaïne serait particulièrement associée à cette pratique. Absence de désinfection de la peau avant l injection Injections répétées 3 o L usage de cocaïne s y prête particulièrement. 17 Injection ailleurs que dans les bras (augmente les risques d abcès) Pratique consistant à mettre de la salive sur l aiguille, la peau ou le tampon d ouate 15 Utilisation de substances irritantes ou toxiques (le produit actif lui-même ou un autre élément entrant dans la composition du matériel injecté) Présence de corps étrangers dans la plaie Fréquentation de piqueries (piètre hygiène des lieux et promiscuité) Caractéristiques individuelles : Genre féminin (plus petites veines, donc plus difficiles d accès) 3,18 Hygiène déficiente 19 Porteur du VIH 3 Prostitution (pauvres conditions de vie et de travail) 3 Nouvel UDI 20 Diabétique (ces personnes portent généralement un plus grand nombre de microorganismes au niveau cutané) 21 1 L effet des deux drogues combinées est plus grand que la somme des effets individuels de chacune. 11

13 >>>> PRÉVENTION Note : les stratégies préventives générales qui suivent s appliquent tant aux infections aiguës qu aux complications qu elles causent. Prévention primaire : Comportements à adopter lors de chaque injection : Utiliser des aiguilles, contenants, eau et filtres neufs (s ils doivent être réutilisés, les nettoyer préalablement). 16,22 Se laver les mains avant de faire son injection. 16 Se nettoyer la peau avant l injection avec de l eau chaude et du savon 22 ou de l alcool % (frotter la zone avec un tampon imbibé). 14,16,21,23 Éviter de contaminer l aiguille (ex. : avec de la salive et les mains). 16,22 Encourager l injection au niveau des bras, plutôt qu au niveau du cou et de l aine (pour éviter des complications sévères, voir Appendice I). 15 Encourager l utilisation unique du matériel d injection, plutôt que le partage d aiguilles, seringues, contenants, filtres et eau. 22 Prévention secondaire : Habitudes à adopter pour favoriser une meilleure résistance et une guérison plus rapide : Consulter les services de santé plus précocement. 16 Nutrition. Prévention tertiaire : À l hôpital, les UDI sont particulièrement à risque. On y trouve du S. aureus résistant à la methicilline (SARM), plusieurs ponctions veineuses leur sont effectuées, ils y utilisent les cathéters qui leur sont installés (ex. : cathéter dans le cou) comme voie directe d injection, etc. Si, après que vous leur ayez rappelé ces dangers, ils persistent dans leur intention de s injecter à même le cathéter, il faut insister sur la nécessité de désinfecter le site avec un tampon d alcool avant l injection : Conserver des pratiques d injections aseptiques. Pour y arriver Fréquenter le programme d échange de seringues régulièrement pour y recevoir du matériel stérile et de l information. 4,19 Conserver en tout temps un kit stérile en attendant d en recevoir un nouveau 17 : le Kit de survie (une seringue, une fiole, un tampon, un sécuricup : sous-vide). 12

14 Conseils sur les manières d aborder la prévention auprès des UDI : Approche positive. Chez les UDI, il apparaît que les informations présentées de manière positive plutôt que négative seraient plus efficacement transmises. Par exemple, on dira à un client essaie cette manière de procéder plutôt que ne fais pas comme ça. 17 Pas de changements radicaux. Pour faire la démonstration des comportements adéquats, il serait avantageux de montrer aux UDI comment les intégrer dans leur pratique usuelle. La nouvelle routine devrait ressembler autant que possible à l ancienne façon de procéder, mais inclure, à chaque étape (de la préparation de la drogue à son injection), de nouvelles règles d hygiène et de sécurité. 17 Par exemple, on pourrait inciter les gens à nettoyer leur peau AVANT de préparer la substance à injecter. Pour faciliter cette tâche, de petits savons pourraient être distribués aux clients qui n aiment pas l alcool. Informations d intérêt pratique. Les UDI sont souvent contents d obtenir de l information qui les touche de façon pratique et directe. 17 Par exemple, si besoin est, des informations concernant les pratiques à tenir pour maintenir les veines en bon état pourraient leur sembler intéressantes. 15 Entre autres, il pourrait s agir de montrer comment localiser les veines et les différencier des artères (voir Appendice II). 17 En général, donner de l information quant aux conséquences potentiellement sérieuses des infections de la peau et des tissus mous, lesquelles peuvent mener au développement de pathologies graves ou mortelles (ex. : fasciite nécrosante, endocardite), pourrait provoquer des changements au niveau des pratiques d injection à risque. En effet, par le biais d une telle approche, l explication des complications sérieuses découlant de la contraction du VIH a donné de bons résultats lors de campagnes de préventions antérieures. 14 Importance de la norme sociale. Dans une approche plus globale, il serait intéressant de changer la norme au sein de la communauté, de manière à changer les pratiques. Pour l instant, les abcès et autres complications sont perçus comme des conséquences normales et non sérieuses de l injection de drogues. 24 Aussi, les UDI sont-ils peu enclins à se rendre à l hôpital pour ce type de problèmes. Par exemple, on pourrait tenter d harnacher cette pression des pairs au profit de l adoption de comportements d injection sains. Si les clients reconnaissaient le caractère dangereux de leurs pratiques actuelles (après qu on le leur ait expliqué), ils seraient plus susceptibles de s encourager mutuellement à changer ces comportements néfastes. 13

15 Rapports de force chez les UDI. Il a été démontré, 25 dans le cas de comportements liés au partage de seringues, qu un important rapport de force existait entre les hommes et les femmes au sein de la clientèle UDI. Les décisions prises par les hommes se répercuteraient sur la prise de risques par les femmes. Les raisons qui poussent les hommes à adopter certaines pratiques à risque, autant en ce qui concerne les pratiques sexuelles que le partage de seringues, sont cependant différentes de celles des femmes. Les hommes prendront des risques pour des raisons pratiques. Les femmes le feront plutôt pour des motifs émotionnels, invoquant des relations de confiance ou d amour. 25 Par exemple, on pourrait intervenir sur ces facteurs de risque spécifiques aux femmes par le biais d ateliers en prison. Notes : 14

16 RÉFÉRENCES 1 Lait ME, Smith LN. Wound management: a literature review. J Clin Nurs 1998; 7: Contoreggi C, Rexroad VE, Lange WR. Current management of infectious complications in the injecting drug user. J Subst Abuse Treat 1998; 15: Spijkerman IJ, van Ameijden EJ, Mientjes GH et al. Human immunodeficiency virus infection and other risk factors for skin abscesses and endocarditis among injection drug users. J Clin Epidemiol 1996; 49: Bassetti S, Battegay M. Staphylococcus aureus infections in injection drug users: risk factors and prevention strategies. Infection 2004; 32: Calder KK, Severyn FA. Surgical emergencies in the intravenous drug user. Emerg Med Clin North Am 2003; 21: Chen JL, Fullerton KE, Flynn NM. Necrotizing fasciitis associated with injection drug use. Clin Infect Dis 2001; 33: Fernandez R, Griffiths R, Ussia C. Effectiveness of solutions, techniques and pressure in wound cleansing. JBI Reports 2004; 2: Mandell GL, Bennett JE, Dolin R, eds. Mandell, Douglas, and Bennett's principles and practice of infectious diseases, 5th edn., Vol. 1. Philadelphia: Churchill Livingstone, New Zealand Dermatological Society. Skin infections in IV drug users. In, Vol. 2004: Published online at: Britton J. Infectious skin conditions. Journal of community nursing 2003; 17: Takahashi TA, Merrill JO, Boyko EJ et al. Type and location of injection drug use-related soft tissue infections predict hospitalization. J Urban Health 2003; 80: Fernandez L. Superficial phlebitis. In: UpToDate (Rose BD, ed). Wellesley, MA: UpToDate, Angeles T. How to prevent phlebitis. Nursing 1997: Murphy EL, DeVita D, Liu H et al. Risk factors for skin and soft-tissue abscesses among injection drug users: a case-control study. Clin Infect Dis 2001; 33: Binswanger IA, Kral AH, Bluthenthal RN et al. High prevalence of abscesses and cellulitis among community-recruited injection drug users in San Francisco. Clin Infect Dis 2000; 30: Ciccarone D, Bamberger J, Kral A et al. Soft tissue infections among injection drug users-- San Francisco, California, MMWR Morb Mortal Wkly Rep 2001; 50: Grund JP, Friedman SR, Stern LS et al. Syringe-mediated drug sharing among injecting drug users: patterns, social context and implications for transmission of blood-borne pathogens. Soc Sci Med 1996; 42: Grau LE, Arevalo S, Catchpool C et al. Expanding harm reduction services through a wound and abscess clinic. Am J Public Health 2002; 92: Palepu A, Tyndall MW, Leon H et al. Hospital utilization and costs in a cohort of injection drug users. Cmaj 2001; 165: Stein MD, Sobota M. Injection drug users: hospital care and charges. Drug Alcohol Depend 2001; 64: Boyce JM, Pittet D. Guideline for Hand Hygiene in Health-Care Settings. Recommendations of the Healthcare Infection Control Practices Advisory Committee and the HICPAC/SHEA/APIC/IDSA Hand Hygiene Task Force. Society for Healthcare Epidemiology of America/Association for Professionals in Infection Control/Infectious Diseases Society of America. MMWR Recomm Rep 2002; 51: 1-45, quiz CE San Francisco Department of Public Health. Health Alert: Cluster of Necrotizing Infections in Injection Drug Users. In. San Francisco: Department of Public Health, City and County of San Francisco, Vlahov D, Sullivan M, Astemborski J et al. Bacterial infections and skin cleaning prior to injection among intravenous drug users. Public Health Rep 1992; 107: Morrison A, Elliott L, Gruer L. Injecting-related harm and treatment-seeking behaviour among injecting drug users. Addiction 1997; 92: Roman-Crossland R, Forrester L, Zaniewski G. Sex differences in injecting practices and hepatitis C: a systematic review of the literature. Can Commun Dis Rep 2004; 30: Del Giudice P. Cutaneous complications of intravenous drug abuse. Br J Dermatol 2004; 150:

17 APPENDICE I : Pourquoi est-il préférable de s injecter dans les bras? En général, s injecter ailleurs que dans les bras augmenterait les probabilités de développer des abcès. 23 Au niveau du cou, l injection peut causer : 5 o une obstruction des voies respiratoires ; o la paralysie des cordes vocales ; o un pneumothorax ; o le développement d abcès, qui peuvent entraîner des complications : douleur, difficulté à avaler, trismus (constriction des mâchoires), problèmes respiratoires ; o le développement d autres infections, dont les complications peuvent entraîner la mort. 26 Au niveau des mains, l injection peut causer : 26 o des abcès et cellulites, o de l arthrite, o l inflammation des tendons et des os, o la destruction du cartilage (déformation des doigts), o l enflure irréversible des mains. Au niveau des seins, l injection peut augmenter le risque de phlébites superficielles (maladie de Mondor). 12 Au niveau du pénis, l injection peut causer des ulcères nécrotiques. 26 Au niveau de l aine, l injection peut causer des ulcères nécrotiques du pénis et du scrotum, des abcès, des anévrismes et des thromboses. 26 Au niveau des jambes, l injection peut augmenter le risque de phlébites, 26 qui peuvent entraîner des complications : moins bon retour veineux stase risque de formation d un caillot embolie.

18 APPENDICE II : Localisation des veines des bras Pour prévenir les infections, il est avantageux de laisser guérir les veines avant de s y injecter de nouveau. Pour y arriver on alterne les bras, on alterne les veines, on alterne les sites. Un exemple est illustré dans la figure ci-dessus. Dans cet exemple, la 1 ère injection est faite au niveau de la veine la plus externe du bras droit. La 2 ème a lieu dans la veine correspondante du bras gauche. Pour la 3 ème injection, un retour vers le bras droit est effectué, mais une autre veine est sélectionnée (la plus interne dans notre exemple). La 4 ème injection mise sur la même veine, mais au niveau de l autre bras. Lors de la 5 ème injection, la veine sollicitée lors de la 1 ère injection est de nouveau utilisée. Cette fois, il s agit d utiliser un site plus haut (plus près du cœur), pour éviter de déloger un caillot qui aurait pu se former lors de la 1 ère injection. Ce processus est repris pour les injections suivantes.

19 SUIVI DE LA PLAIE DE (nom ou surnom) Date / / endroit: couleur: noir jaune rouge rose oui non fièvre: frissons: écoulement: douleur: autres: Date / / endroit: couleur: noir jaune rouge rose oui non fièvre: frissons: écoulement: douleur: autres: Date / / endroit: couleur: noir jaune rouge rose oui non fièvre: frissons: écoulement: douleur: autres:

20 Le Guide de pratique 1 Les complications de la peau et des tissus mous associées à l injection de drogues chez les utilisateurs de drogues par injection a été réalisé par Isabelle Têtu, B. Serv. Soc. Intervenante communautaire Point de Repères Québec isabelle.tetu.1@ulaval.ca Sarah-Amélie Mercure, M.Sc. Coordonatrice scientifique BTEC Université Laval Québec sarah-amelie.mercure.1@ulaval.ca Françoise Côté, inf., Ph.D. Professeure adjointe, codirectrice du BTEC Faculté des sciences infirmières Université Laval francoise.cote@fsi.ulaval.ca Johanne Gagnon, inf., Ph.D. Professeure adjointe, codirectrice du BTEC Faculté des sciences infirmières Université Laval johanne.gagnon@fsi.ulaval.ca Sa rédaction a été rendue possible grâce à la participation financière du Ministère de l Éducation du Québec et du Réseau universitaire intégré de santé de l Université Laval (RUIS-UL). Les auteures tiennent à remercier les clients de Point de Repères qui ont bien voulu contribuer à illustrer ce guide. Notre reconnaissance va également aux intervenants de Point de Repères pour leur implication enthousiaste dans le projet ainsi qu à Joshua D. Bamberger, MD pour nous avoir donné accès à des documents non publiés. À propos du BTEC Né du désir d instaurer une culture de recherche auprès des professionnels de la santé, le Bureau de transfert et d échange de connaissances (BTEC) vise l'appropriation, par les utilisateurs et utilisatrices, des résultats probants en vue de leur application aux processus de prise de décision et d'intervention dans les contextes clinique et communautaire. Pour nous joindre : Bureau de transfert et d échange de connaissances Volet communautaire Faculté des sciences infirmières Pavillon Agathe-Lacerte, LCT-1080 Université Laval Québec, Canada G1K 7P4 Tél. (418) poste BTEC@fsi.ulaval.ca

21 Pavillon Agathe-Lacerte Local 1077 Québec (Québec) G1K 7P4 CANADA Renseignements : (418) , poste Télécopieur : (418) btec.ulaval.ca

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