Version 19 avril Ostéoporose. Prévention - diagnostic traitement. Recommandations De l Association Suisse contre l Ostéoporose ASCO

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1 Version 19 avril 2010 Ostéoporose Prévention - diagnostic traitement Recommandations 2010 De l ssociation Suisse contre l Ostéoporose SCO 1

2 Ostéoporose Définition: L ostéoporose est une maladie systémique du squelette caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une perturbation de l architecture osseuse, qui entraîne une diminution de la résistance de l os et conduit à un risque de fracture accru. Epidémiologie prévalence et incidence En Suisse, à l âge de 50 ans, la probabilité moyenne au cours du reste de son l existence («risque résiduel») de subir une fracture ostéoporotique se monte à 51,3% pour les femmes et à 20,2% pour les hommes (1;2). La Suisse fait donc partie des pays affichant le risque de fracture le plus élevé. L incidence d une fracture vertébrale chez les femmes ménopausées en Suisse est de 486/ /an, chez les hommes de plus de 50 ans elle est de 243/ /an (1;2). vec l âge, l incidence augmente chez les femmes ménopausées de 121/ /an à l âge de 50 ans à 1537/ /an à l âge de ans. L incidence de la fracture de hanche est de 621/ /an chez les femmes de plus de 50 ans et de 232/ /an chez les hommes de plus de 50 ans. L incidence de la fracture de hanche augmente elle aussi de façon exponentielle avec l âge. Séquelles des fractures Les fractures ostéoporotiques (fractures vertébrales et non vertébrales, y compris fractures de hanche) sont associées chez les femmes comme chez les hommes à une morbidité accrue, à une diminution de la qualité de vie et de l indépendance fonctionelle dans la vie quotidienne (besoin d aide et de soins) et à une mortalité plus élevée (par ex. 20 à 25% lors de fracture du fémur proximal). La diminution de la qualité de vie et l augmentation de la mortalité sont plus prononcées durant la première année suivant la fracture. Chaque fracture augmente le risque de nouvelles fractures. Prévention: La prévention de l ostéoporose comprend l ensemble des mesures qui empêchent l apparition de la maladie (prévention primaire) et qui évitent la survenue de fractures dues à cette maladie (prévention secondaire). Les mesures préventives sont également recommandées en l absence de diagnostic. Prévention primaire. tteindre la meilleure valeur possible pour la masse osseuse maximale («peak bone mass») durant l enfance et l adolescence et durant la première partie de l âge adulte. B. Ralentir la dégradation osseuse après la ménopause et chez les personnes âgées, ralentir la perte osseuse pathologique et éviter la survenue de fractures. Les recommandations générales comprennent un apport suffisant en calcium (1000 mg / jour), 2

3 un apport suffisant en vitamine D ( 800 U/jour, éventuellement une supplémentation en vitamine D lors de dénutrition ou d exposition insuffisante au soleil), une alimentation équilibrée avec un apport protéinique suffisant ( 1g / kg de poids corporel), une activité physique régulière, une prévention des chutes, l évitement de facteurs de risque tels que la fumée et la consommation excessive d alcool ou de médicaments qui affectent le métabolisme osseux (glucocorticoïdes, antiaromatases, thérapie hormonale thyroïdienne suppressive, etc.) et, si approprié, une thérapie hormonale substitutive pour les femmes en ménopause précoce en tenant compte du rapport risques/bénéfices. Diagnostic: - Une démarche diagnostique est recommandée pour toute personne qui présente une augmentation du risque de fracture sur la base de facteurs de risque cliniques (voir tableau facteurs de risque et évaluation du risque de fracture). - Une démarche diagnostic est également recommandé lors de causes secondaires de l ostéoporose. 1. namnèse et examen physique: a) namnèse: - Etat de santé, symptômes. - Facteurs de risque (voir ci-dessous). - namnèse de fractures et de chutes. - Maladies ou médicaments susceptibles d influencer le métabolisme osseux ou les chutes. Facteurs de risque cliniques associés à une augmentation significative du risque de fracture en fonction de l âge et du sexe: Femmes < 50 ans 50 à 60 ans > 60 ans Hommes < 60 ans 60 à 70 ans > 70 ans Fracture(s) vertébrale(s) + (D) + () + () Glucocorticoïdes oraux > 5,0 mg/j d équivalent prednisone > 3 mois + () + () + () Syndrome de Cushing + (B) + (B) + () Hyperparathyroïdie primaire (phpt) + (B) + (B) + (B) Hypogonadisme (également ménopause prématurée < 42 ans) + (B) + (B) Traitement par glitazones chez les femmes + (D) + () Fracture(s) non vertébrale(s) après 50 ans ** + () Traitement par inhibiteurs de l aromatase ** + () Thérapie anti-androgène ** + () rthrite rhumatoïde ** + () Fracture du fémur proximal chez le père ou la mère Poids insuffisant (IMC < 20) Consommation de nicotine Chutes multiples (plus d une au cours des 12 derniers mois) 3 + () + () + () + ()

4 Immobilité (besoin d assistance pour sortir de chez soi) Diabète sucré de type 1 Valeurs TSH < 0,3 mu/l + (-B) + () + (B) ** Décision individuelle; cf. + Indications pour une intervention diagnostique (DX, éventuellement analyses en laboratoire complémentaires), B, C, D: degrés d évidence b) Examen physique: - Taille et poids (IMC, la taille a-t-elle diminué?). - Suspicion d une ostéoporose secondaire ou de néoplasies. - Répertorier le risque de chute au moyen du «Short Physical Performance Battery» ou des tests particuliers comme «timed-up-and-go», «chair rising» et tandem. «Short Physical Performance Battery» : voir annexe Test «timed up & go» Equipement: chaise avec accoudoirs, parcours de 3,0 m marqué au sol, chronomètre Le sujet est assis bien droit sur la chaise avec accoudoirs. L instruction est la suivante: «Veuillez vous lever, et marchez jusqu à la marque (3 mètres), ensuite revenez et asseyez-vous dans la même position! (le sujet peut s aider de ses moyens auxiliaires usités au quotidien). Je chronomètre le temps que vous mettez.» Evaluation: - Mesure: 10 sec.: aucune déficience de la mobilité - Mesure: 11 à 29 sec.: interprétation uniquement possible avec d autres paramètres - Mesure: 30 sec.: probabilité de mobilité réduite et risque de chutes Test «chair-rising», faculté de se lever (examine surtout la force musculaire des membres inférieurs) Equipement: chaise sans accoudoirs, chronomètre Le sujet est assis bien droit sur la chaise sans accoudoirs. L instruction est la suivante: «Veuillez vous lever cinq fois de suite le plus vite possible, en tendant bien les jambes! Et sans vous aider des bras! (si admissible en termes de sécurité: Veuillez croiser les bras sur la poitrine!) Je chronomètre le temps que vous mettez.» Evaluation: - Mesure: 10 sec.: aucune insécurité dans la démarche due à un manque de force - Mesure: 11 sec.: probabilité de démarche mal assurée (principalement en raison de faiblesse musculaire) Test tandem (examen de la stabilité latérale, test de l équilibre) Rester debout pendant dix secondes avec les deux pieds exactement l un derrière l autre sur une ligne, ou marcher sur une ligne de 2 m de long en posant un pied devant l autre. Il est possible de se tenir en se mettant dans la position-test, tenir le bras durant le test si nécessaire. Evaluation: - Mesure: 10 sec.: aucune perturbation significative de l équilibre - Mesure: 10 sec.: risque de chutes accru 2. Radiographie conventionnelle: 4

5 - Colonne dorsale et lombaire en incidence antéro-postérieure et latérale (selon la clinique). Lors de contrôles ultérieurs, seuls des clichés latéraux sont généralement effectués. - Eventuellement scintigraphie osseuse (lors de suspicion de néoplasie, à l exception de suspicion de myélome multiple [IRM d abord]). 3. Densitométrie: Recommandation d une densitométrie DX en cas de: - Fracture(s) vertébrale(s) spontanée ou suite à un traumatisme bénin. - Fracture(s) périphérique(s) suite à un traumatisme bénin. - Causes secondaires et facteurs de risque (cf. 1. namnèse et examen physique). Classification densitométrique de l ostéoporose selon l OMS (s applique uniquement à la DX de la colonne vertébrale ou du fémur proximal): Normal Densité osseuse (BMD) jusqu à 1 déviation standard (SD) en dessous de la valeur moyenne de jeunes adultes (T-Score > 1) Ostéopénie (faible masse osseuse) Densité osseuse (BMD) jusqu à 1 SD en dessous de la valeur moyenne de jeunes adultes mais moins que 2,5 SD en dessous de la valeur (T-Score 1 à 2,5) Ostéoporose Densité osseuse (BMD) 2,5 SD ou davantage en dessous de la valeur moyenne de jeunes adultes (T-Score > 2,5) De nombreuses études ont clairement démontré le lien entre la densité minérale osseuse et le risque de fractures. Ce dernier augmente lorsque la masse osseuse diminue. Toutefois, lors de l interprétation des résultats de la densitométrie, il convient de noter que le seuil de diagnostic ne correspond pas au seuil thérapeutique. Le risque de fracture n est pas uniquement fonction de la masse osseuse, mais aussi d autres facteurs de risque cliniques (voir évaluation du risque de fracture). La décision d introduire une thérapie médicamenteuse doit donc tenir compte, en plus de la densité minérale osseuse, de facteurs de risque cliniques. Indications DX à caractère de prestation obligatoire en vertu de l OFS, annexe 1 al. 9: 5 1. Ostéoporose cliniquement manifeste (à partir de T-Score < -2,5) 2. ntécédent de fracture lors de traumatisme inadéquat 3. Traitement aux stéroïdes de longue durée 4. Hypogonadisme 5. Troubles gastro-intestinaux (malabsorption, maladie de Crohn, colite ulcéreuse) 6. Hyperparathyroïdie primaire lors d indication opératoire vague 7. Ostéogenèse imparfaite 8. Suivi sous traitement (tous les 2 ans)

6 4. Recherche des fractures vertébrales par DX (VF «Vertebral Fracture ssessment») La VF permet de mettre en évidence des fractures vertébrales prévalentes en utilisant un appareil DX, mais également de suivre l évolution clinique dans le temps (nouvelles fractures, aggravation de fractures préexistantes), ceci durant le même temps d examen que la DX. L irradiation est très faible (3 μsv). 5. Ultrasons quantitatifs (QUS) du talon Les QUS du talon prédisent le risque de fracture ostéoporotique chez les femmes ménopausées (fractures de la hanche et vertébrales, ainsi que toutes fractures) et chez les hommes de 65 ans et plus (fractures de la hanche et non vertébrales). La prédiction du risque de fracture est indépendante de celle de la DX. Les QUS du talon ne peuvent pas être utilisés pour le diagnostique, l indication pour un traitement médicamenteux ou le monitoring. 6. Evaluation du risque de fracture Les données épidémiologiques actuelles permettent l évaluation d un risque basé essentiellement sur l âge, la densité minérale osseuse et d autres facteurs de risque cliniques. L âge, la densité minérale osseuse, les fractures survenant lors de traumatisme inadéquat et la résorption osseuse accrue sont les principaux facteurs de risque indépendants. L outil «WHO Fracture Risk ssessment Tool» (FRX, permet d évaluer le risque de fracture individuel. Depuis 2009, il est possible de procéder au calcul du risque fondé sur des données épidémiologiques suisses. L évaluation du risque de fracture sur 10 ans avec FRX est basé sur l âge et les facteurs de risque suivants: - fractures prévalente, - fracture du fémur proximal chez le père ou la mère, - consommation de nicotine / d alcool, - IMC 20, - traitement par glucocorticoïdes, - arthrite rhumatoïde, - autres causes secondaires d ostéoporose, - densité minérale osseuse DX (sachant que le risque peut aussi être calculé sans densité minérale osseuse). Le calcul du risque de fracture selon FRX ne prend pas en compte un taux augmenté de perte osseuse, les chutes ou la mobilité restreinte. FRX n est applicable qu à partir de 45 ans. Contrairement à l arthrite rhumatoïde et au traitement par glucocorticoïdes où le risque de fracture s accroît indépendamment de la densité osseuse pour les autres causes secondaires le risque de fracture est surtout déterminé par la densité minérale osseuse. Selon des études épidémiologiques, FRX se base sur la densité osseuse du col du fémur. Lors d écart significatif (densité minérale de la colonne vertébrale lombaire de T-Score 1,5 inférieur à celle du col du fémur), on sous-estime le risque de fracture, surtout chez les femmes 6

7 plus jeunes. La décision de traitement en cas d ostéoporose isolée de la colonne vertébrale fait intervenir le jugemnent clinique. 7. nalyses de laboratoire: L objectif des analyses de laboratoire est d exclure ou de déceler des causes secondaires d ostéoporose et de détecter d autres ostéopathies, comme par ex. l ostéomalacie. Les analyses de laboratoire sont indiquées lors de: - fractures suite à un traumatisme bénin, - suspicion d une autre maladie sur la base de l anamnèse et/ou de l examen physique. Paramètres de laboratoire hémogramme VS / protéine C réactive calcium sérique phosphate sérique Questions relatives pathologies hématologiques diagnostic différentiel de causes inflammatoires de déformations des corps vertébraux et myélome multiple hyperparathyroïdie primaire ou autres causes d une hypercalcémie par ex. hyperparathyroïdie secondaire, malabsorption hyperparathyroïdie secondaire, malabsorption phosphatase alcaline (P) gamma-gt créatinine sérique et egfr* électrophorèse des protéines sériques ostéomalacie diagnostic différentiel d une augmentation de la phosphatase alcaline pour cause hépatique ostéopathie rénale (selon la masse musculaire, attendue à partir de valeurs de créatinine > 200 umol/l ou egfr < 40) suspicion de myélome multiple TSH (DÉ-B) 25-(OH)-D lors d hypocalcémie ou d hypercalcémie, soupçon de malnutrition < 0,3 mu/l endogène ou due au traitement à la L-thyroxine comme facteur de risque de fractures carence en vitamine D PTH intacte lors d hypocalcémie ou d hypercalcémie différenciation entre hyperparathyroïdie primaire, hyperparathyroïdie secondaire, hypercalcémie tumorale testostérone chez les hommes FSH lors d aménorrhée chez la femme en âge d être réglée hypogonadisme ménopause précoce versus d autres causes d hypogonadisme tryptase (éventuellement) mastocytose marqueur de résorption osseuse évaluation du taux de remodelage osseux *egfr: clairance de la créatinine calculée (Cockroft-Gault) 7

8 Mesures thérapeutiques: Mesures générales: Les mesures générales comprennent le maintien de la mobilité, la prévention des chutes et la correction des déficits alimentaires, en particulier en termes de calcium, de vitamine D et de protéines. Un apport de minimum 1000 mg de calcium, 800 UI/jour de vitamine D et 1 g / kg poids corporel de protéines par jour est recommandé. Indication pour un traitement médicamenteux a) Sujet avec une fracture - Fracture vertébrale ou fracture du fémur proximal suite à traumatisme bénin traitement médicamenteux spécifique - Fracture périphérique suite à un traumatisme bénin évaluation du risque de fracture au moyen de FRX et intervention basée sur le risque de fracture absolu b) Sujet sans fracture Un traitement médicamenteux est recommandé si, sur la base des données épidémiologiques actuelles, le risque absolu de fracture ostéoporotique sur 10 ans estimé correspond au risque absolu d une personne du même âge avec une fracture prévalente ou si le T-Score est de -2,5 (colonne vertébrale lombaire ap ou fémur (col ou total)): âge 50 ans 60 ans 70 ans 80 ans risque de fracture absolu (FRX ) 10% 15% 30% 40% Risque de fracture absolu (%) (Fractures principales: vertèbre, hanche, humérus, radius) traitement 40 médicamenteux pas de traitement ge (ans) Seuil d'intervention Traitment par glucocorticoïdes: Intervention est basée sur les lignes directrices (voir réferences) et non pas sur FRX Traitement médicamenteux Les principales possibilités de traitement pharmacologique sont les bisphosphonates, les peptides de la parathormone, le raloxifène, le ranélate de strontium et le denosumab. Le 8

9 traitement hormonal substitutif (THS) en post-ménopause n est plus indiqué comme traitement de l ostéoporose. Des études prouvent, que tous ces médicaments, réduisent le risque de fracture vertébrale s ils sont administrés avec une supplémentation en calcium et en vitamine D. Pour certains médicaments, une réduction de l incidence des fractures non vertébrales a été démontrée, y compris dans certains cas des fractures de la hanche (cf. tableau). lendronate Ibandronate Risédronate Zolédronate Calcitonine Calcitriol Raloxifène Ranélate de strontium Dénosumab Tériparatide THS Fractures vertébrales Fractures non vertébrales # Fractures de la hanche #, B: degrés d évidence : non évalué de façon adéquate # uniquement chez des sous-groupes de patients (analyse post-hoc) THS: traitement hormonal substitutif Traitement antalgique en cas de fractures vertébrales ostéoporotiques - nalgésiques selon le schéma de l OMS. - Physiothérapie. - Si nécessaire, stabilisation de la colonne vertébrale par une orthèse de redressement. - Rééducation ambulante ou clinique - Les douleurs dues à des fractures vertébrales réfractaires au traitement après, en règle générale, plus de 2 à 3 semaines de tentatives de traitements conservateurs, multimodes et après examen interdisciplinaire peuvent être une indication de vertébroplastie ou de cyphoplastie. - près une fracture, mobiliser au plus vite. Prévention des chutes et activité physique Encourager une activité physique régulière dans le but de stimuler la force musculaire et la coordination. près 70 ans, il est raisonnable d effectuer une anamnèse des chutes annuelle et, en cas de risque élevé, de procéder à un examen des causes et des risques. Eliminer tout danger de chute au domicile. 9

10 Suivi du traitement Le suivi du traitement comprend généralement des mesures répétées de la densité minérale osseuse (après 2 ans), ou aussi des marqueurs de formation ou de résorption osseuse (3 à 6 mois après le début du traitement). 10

11 Littérature: Lippuner K, Johansson H, Kanis J, Rizzoli R. Remaining lifetime and absolute 10-year probabilities of osteoporotic fracture in Swiss men and women. Osteoporos Int 2010;21: Rizzoli R, Birkhaeuser MH, Burckhadt P, Lippuner K, Kraenzlin ME. Osteoporose in der Schweiz im Jahr 2008: eine ufforderung zur Tat. Schweiz Med Forum 2008;8(Suppl.45):1-11. Lippuner K, Johansson H, Kanis J, Rizzoli R. FRX assessment of osteoporotic fracture probability in Switzerland.Osteoporos Int. 2010;21(3):381-9 Kanis J, Burlet N, Cooper C, Reginster J-Y, Borgstrom F, Rizzoli R. European guidance for the diagnosis and management of osteoporosis in postmenopausal women. Osteoporos Int 2008;19: Kanis J, Oden, Johnell O et al. The use of clinical risk factors enhances the performance of BMD in the prediction of hip and osteoporotic fractures in men and women. Osteoporos Int Kanis J, Oden, Johansson H, Borgstrom F, Strom O, McCloskey E. FRX((R)) and its applications to clinical practice. Bone 2009;44: Rizzoli R, mmann P, Birkhaeuser M et al. Osteoporose: von der osteodensitometrischen Diagnose zur Evaluation des absoluten Frakturrisikos. Schweiz med Wschr 2010;10(6): Dachverband Osteologie. DVO-Leitlinie 2009 zur Prophylaxe, Diagnostik und Therapie der Osteoporose bei Erwachsenen. www dv-osteologie org National Osteoporosis Foundation (NOF). Clinician's guide to prevention and treatment of osteoporosis. www nof org Lewiecki EM, Watts NB. New guidelines for the prevention and treatment of osteoporosis. South Med J 2009;102: Compston J, Cooper, Cooper C et al. Guidelines for the diagnosis and management of osteoporosis in postmenopausal women and men from the age of 50 years in the UK (NOGG). Maturitas 2009;62: gence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé ( Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique Littérature ostéporose cortisonique Royal College of Physician. Glucocorticoid-induced osteoporosis concise guide to prevention and treatment ( gence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé ( Recommandation de Bonne Pratique, Traitement médicamenteux de l ostéoporose cortisonique Kanis J, Stevenson M, McCloskey EV, Davis S, Lloyd-Jones M. Glucocorticoid-induced osteoporosis: a systematic review and cost-utility analysis. Health Technol ssess 2007; 11(7):iii-xi, 1. Hoes JN, Jacobs JW, Boers M, Boumpas D, Buttgereit F, Caeyers N et al. EULR evidence-based recommendations on the management of systemic glucocorticoid therapy in rheumatic diseases. nn Rheum Dis 2007; 66(12):

12 Compston JE. Emerging consensus on prevention and treatment of glucocorticoid-induced osteoporosis. Curr Rheumatol Rep 2007; 9(1): Devogelaer JP, Goemaere S, Boonen S, Body JJ, Kaufman JM, Reginster JY et al. Evidence-based guidelines for the prevention and treatment of glucocorticoid-induced osteoporosis: a consensus document of the Belgian Bone Club. Osteoporos Int 2006; 17(1):8-19. Editeur ssociation Suisse contre l Ostéoporose SCO Schweizerische Vereinigung gegen Osteoporose SVGO Réimpression uniquement avec mention de la source Comité SCO Prof. Dr. med. Martin Birkhäuser, Berne (président) PD Dr. med. Patrick mmann, Genève Prof. Dr. med. Serge Ferrari, Genève Prof. Dr. med. Hansjörg Häuselmann, Zurich Prof. Dr. med. Marius E. Kraenzlin, Bâle PD Dr. med. Marc-ntoine Krieg, Lausanne Prof. Dr. med. Kurt Lippuner, Bern PD Dr. med. Christian Meier, Bâle Prof. Dr. med. René Rizzoli, Genève PD Dr. med. Daniel Uebelhart, Zurich Dr. med. Claus Wimpfheimer, Lucerne 12

13 nnexe Short Physical Performance Batterie (SPPB) Tests rapides d aptitude physique 1. Se lever d une chaise plusieurs fois de suite Instructions: Vous sentez-vous assez sûr(e) pour vous lever de votre chaise cinq fois de suite sans utiliser les bras? Veuillez-vous lever bien droit(e) aussi vite que possible cinq fois de suite, sans vous arrêter. Une fois debout, rasseyez-vous, puis relevez-vous. Gardez les bras croisés sur la poitrine. Regardez bien pendant que je vous montre comment faire. Je chronomètre la durée de l exercice. Etesvous prêt(e)? llez-y! Déroulement: Chronométrez dès que le sujet commence à se lever de sa chaise. Comptez à voix haute chaque fois qu il se lève. Stoppez le chronomètre lorsque le sujet est complètement debout pour la cinquième fois. On s arrêtera également si le sujet s aide des bras, ou au bout d une minute si le sujet ne s est pas levé cinq fois, ou lors de tout doute quant à la sécurité du sujet. Notez le temps en secondes et tout signe de déséquilibre. Puis complétez le score. Durée: secondes (si le sujet s est levé complètement cinq fois) Nombre de fois que le sujet s est levé complètement: Score pour se lever de la chaise: 0 = pas réussi 1 = > 16,7 s 2 = 16,6 à 13,7 s 3 = 13,6 à 11,2 s 4 = < 11,1 s 2. Test de l équilibre On commence les deux pieds l un derrière l autre sur deux lignes parallèles, le talon d un pied près du gros orteil de l autre pied (position semi-tandem). Les sujets qui ne peuvent pas garder cette position essayeront de placer leurs pieds l un à côté de l autre. Les sujets capables de maintenir la première position seront aussi testés les deux pieds sur la même ligne, un pied immédiatement derrière l autre (position tandem). Une fois le temps chronométré, complétez le score. a. Position semi-tandem Instructions: Maintenant, positionnez-vous en plaçant le côté du talon d un pied contre le gros orteil de l autre pied pendant environ 10 secondes. Choisissez quel pied vous mettez devant, c est comme vous vous sentez plus à l aise. Regardez bien pendant que je vous le montre. Déroulement: Placez-vous près du sujet pour l aider à se mettre en position semi-tandem. Proposez-lui de se tenir à votre bras pour trouver son équilibre. Chronométrez le temps dès que le sujet est correctement en position et qu il a lâché votre bras. 13

14 Entourez un chiffre 2. Position maintenue pendant 10 s 1. Position maintenue moins de 10 s. Nombre de secondes: 0. N a pas essayé b. Pieds côte à côte Instructions: Essayez maintenant de placer vos pieds côte à côte durant environ 10 secondes. Regardez bien pendant que je vous montre comment faire. Vous pouvez balancer les bras, plier les genoux ou bouger votre corps pour garder l équilibre, mais tâchez de ne pas bouger les pieds. Essayez de garder cette position jusqu à ce que je vous dise d arrêter. Déroulement: Placez-vous près du sujet pour l aider à se mettre en position avec les pieds côte à côte. Proposez-lui de se tenir à votre bras pour trouver son équilibre. Chronométrez le temps dès que le sujet est correctement en position et qu il a lâché votre bras. Résultats 2. Position maintenue pendant 10 s 1. Position maintenue moins de 10 s. Nombre de secondes: 0. N a pas essayé c. Position tandem Instructions: Maintenant placez le talon d un pied devant l autre pied de façon à en toucher les orteils durant 10 s. Choisissez quel pied vous mettez devant, c est comme vous vous sentez le plus à l aise. Regardez bien pendant que je vous le montre. Déroulement: Placez-vous près du sujet pour l aider à se mettre en position tandem. Proposez-lui de se tenir à votre bras pour trouver son équilibre. Chronométrez le temps dès que le sujet est correctement en position et qu il a lâché votre bras. Résultats 2. Position maintenue pendant 10 s 1. Position maintenue moins de 10 s. Nombre de secondes: 0. N a pas essayé Score pour l équilibre: 0 = pieds côte à côte 0 à 9 s ou pas réussi 1 = pieds côte à côte 10 s, semi-tandem < 10 s 14

15 2 = semi-tandem 10 s, tandem 0 à 2 s 3 = semi-tandem 10 s, tandem 3 à 9 s 4 = tandem 10 s 3. Marche de 2,44 m (8 ) Instructions: Voici la distance à parcourir. Si vous utilisez une canne ou une autre aide pour marcher en dehors de chez vous, veuillez l utiliser pour ce test. Marchez à votre rythme normal jusqu à la fin de ce parcours (distance de 8 = 2,44 m). Ne vous arrêtez pas avant d avoir passé la marque. Je marche avec vous. Etes-vous prêt(e)? Déroulement: Chronométrez dès que le sujet commence de marcher. Mesurez le temps qu il lui faut pour couvrir la distance marquée. Puis complétez le score. Durée: secondes Score ordinal de l allure: 0 = pas réussi 1 = > 5,7 s (< 0,43 m/s) 2 = 4,1 à 6,5 s (0,44 à 0,60 m/s) 3 = 3,2 à 4,0 (0,61 à 0,77 m/s) 4 = < 3,1 s (> 0,78 m/s) Score global: Classement: 0 (moins bonne performance) à 12 (meilleure performance). Démontre une validité prédictive pour un gradient de risque de mortalité, d admission en établissement de soins et d handicap. Tiré de: Guralnik JM, Simonsick EM, Ferrucci L, Glynn RJ, Berkman LF, Blazer DG, Scherr P, Wallace RB. short physical performance battery assessing lower extremity function: association with self-reported disability and prediction of mortality and nursing home admission. J Gerontol Med Sci 1994; 49(2):M85-M94 15

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